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Cours Chimie Organique Et Minérale Examen

Le document traite de l'histoire, de la définition et de la composition du pétrole, en soulignant son utilisation depuis l'Antiquité jusqu'à son rôle majeur comme source d'énergie au 20ème siècle. Il décrit les différents types d'hydrocarbures présents dans le pétrole brut, ainsi que leurs propriétés physiques et chimiques, y compris la densité, la teneur en soufre et la viscosité. Enfin, il aborde la classification des pétroles selon leur densité, leur teneur en soufre et leur composition chimique.

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Cours Chimie Organique Et Minérale Examen

Le document traite de l'histoire, de la définition et de la composition du pétrole, en soulignant son utilisation depuis l'Antiquité jusqu'à son rôle majeur comme source d'énergie au 20ème siècle. Il décrit les différents types d'hydrocarbures présents dans le pétrole brut, ainsi que leurs propriétés physiques et chimiques, y compris la densité, la teneur en soufre et la viscosité. Enfin, il aborde la classification des pétroles selon leur densité, leur teneur en soufre et leur composition chimique.

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Chimie organique et

minérale
I. Le pétrole 
I.1 Historique de Pétrole
 Le mot « Pétrole » est issu des deux mots latins «
Petra » et « oléum » et signif ié « huile de pierre » ; dès
l’antiquité il pouvait être utilisé comme revêtement
étanche, médicament miracle ou arme de guerre.
 L’histoire du pétrole remonte à l’Antiquité, mais
l’approvisionnement était limité aux af fle urements
naturels de pétrole, et au pétrole trouvé en creusant
des puits pour trouver de l’eau potable ou de la
saumure.
 - Le pétrole est repéré la première fois au Moyen-Orient à
la surface de la terre.
 -Les civilisations mésopotamiennes s’en servaient
comme produit pharmaceutique, cosmétique, comme
combustible pour les lampes à huile et dès 6000 avant J.-
C. pour le calfatage des bateaux.
 - Dès 1852 Croissance de l’utilisation du pétrole avec la
découverte du Kérosène ou « pétrole lampant » et
l’utilisation de ce dernier pour l’éclairage.
 - En 1859 forage du premier puits destiné à la production
de pétrole par le « Colonel Drake » dans l'état de
Pennsylvanie en USA.
 - Dès les années 1950 le pétrole constitue la première
source d’énergie dans le monde.
I.2. Définition
 Les pétroles bruts sont des mélanges complexes
essentiellement composés de molécules, résultant
de la combinaison d’atomes de carbone tétravalents
et d’atomes d’hydrogène monovalents, d’où
l’appellation d’hydrocarbures.

 Le pétrole est généralement extrait du sous-sol


(bassins sédimentaires » où il occupe les vides de
roches poreuses appelés « roches réservoirs ». Le
pétrole brut contient de faibles quantités de soufre,
ainsi que des traces d’azote, d’oxygène et de métaux.
NB : Il existe divers types de pétrole brut, plus de «
400 type de brut dans le monde »
I.3 Composition du pétrole brut
 Les éléments essentiels composant le pétrole sont le
carbone (83 à 87%) et l’hydrogène (11 à 14%) qui
forment les divers groupements d’hydrocarbures.
Parmi les composants du pétrole, on compte
également des composés d’oxygène, de soufre et
d’azote (au total jusqu’à 6 ou 7%).
 On a pu constater la présence dans les cendres du
pétrole, du chlore, du phosphate, du silicium et des
métaux tels que : K, Na, Ca, Fe, Ni…etc.


Composition du pétrole brut
 3-1 Les hydrocarbures :
 Le pétrole brut est formé essentiellement
d’hydrocarbures (combinaison exclusive de carbone
et d’hydrogène », Les hydrocarbures contenus dans
le pétrole sont regroupées en trois familles :
 - Les paraffines (Alcanes) ou hydrocarbures saturés.
 - Les naphtènes (Cyclo-alcanes)
 - Les hydrocarbures aromatiques
a. Les hydrocarbures
paraffiniques « Alcanes
»CnH2n+2
 Ces hydrocarbures sont saturés ayant la formule
générale « CnH2n+2 » avec n le nombre d’atomes de
carbone dans la chaine d’hydrocarbures (Tableau I.1),
la teneur de ces hydrocarbures dans le pétrole brut
est variable, si cette teneur est supérieure ou égale à
50%, on dit que le pétrole est paraffinique .On
distingue :
 ✓ Les paraffines gazeuses.
 ✓ Les paraffines liquides.
 ✓ Les paraffines solides.
Tableau I.1 : Des exemples de paraffines
 Nomenclature des alcanes : terminaison en …….ane C1 :
CH4 Methane C2 : C2H6 Ethane C3 : C3H8 Propane C4 :
C4H10 Butane C5 : C5H12 Pentane C6 : C6H14 Hexane
C7 : C7H16 Heptane C8 : C8H18 Octane C9 : C9H20
Nonane C10 : C10H22 Decane
 C11 : C11H24 undecane

 C12 : C12H26 dodecane C13 : C13H28 Tridecane C14 :


C14H30 Tetradecane C15 : C15H32 Hexadecane ..........
 C20 : C20H42 Cosane C21 : C21H44 Henicosane C22 :
C22H46 Docosane........ C30 : C30H62 Triacontane C4
0 : C40H82 Tetracontane C50 :C50H102 Pentacontane
 On distingue deux types de paraffines, les alcanes
(normale) et les alcanes (isomère)C1-C40
 Les paraffines normales : la chaine des carbones est
une chaine droite unique.
 La chaine des carbones est une chaine ramifiée ou
branchée (ce sont des isomères des paraffines
normaux, on les différenciés par l’utilisation du préfixe
iso).
 - Le premier dans la série des iso-paraffines est l’iso-
butane :
 - Pour la nomenclature on considère la chaine droite la
plus longue et on repère les positions des chaines
ramifiées en numérotant les carbones de la chaine
principale de gauche à droite.
 Exemple : La figure ci-dessous présente deux isomères
de l’isooctane (08 carbones)
 B.Les naphtènes : (Cycloalcanes) CnH2n
 Ce sont des hydrocarbures cycliques saturés, leurs
appellations est celles des paraffines précédée du
préfixe cyclo, on trouve ainsi :

 On trouve aussi des naphtènes formés par la


juxtaposition de deux cycles (ou plus) de six atomes de
carbone :

c.Les Aromatiques : (Benzènes) CnH2n-6
 Ce sont des structures insaturées cycliques Ce sont
des hydrocarbures cycliques non saturés de formule
générale « CnH2n-6 » avec trois doubles liaisons dans
chaque cycle. Ces hydrocarbures sont présentés dans
le pétrole sous forme de benzène, toluène, xylène et
leurs dérivés. Si la teneur de ces hydrocarbures dans le
pétrole est d’environ 35%, on dit qu’il est aromatique,
exemple sur figure.
I.3.2 Hydrocarbures insaturés (oléfines)
 Le pétrole ne contient pratiquement pas
d’hydrocarbures insaturés ; ils sont produits par le
traitement des produits pétroliers dans les procédés
thermiques et thermo catalytiques (Vapocraquage,
craquage thermique et craquage catalytique), c’est le
cas des composés oxygénés, sulfurés, azotés,
métalliques, asphaltiques, etc.
 Le pétrole brut contient de l’eau dont la combinaison donne une
émulsion qui peut être stable, il contient aussi des sels et des
impuretés.
 Les composés soufrés : (0.05% à 6% en masse) Les
composés soufrés sont présents dans le pétrole brut sous
fo rme d e c o mpo sés o rganiq ues so ufrés, le sulfure
d’hydrogène H2S est le seul composé non organique
présent dans le brut. La présence des composés soufrés
dans le brut est nuisible à cause de leurs caractères
c o rro si fs. Le s c o mpo sé s o rgani q ue s so ufré s so nt
généralement classés en deux groupes les composés
acides et les composés non acides.
 - Les composés acides R-SH : sont les thiols (mercaptans) :

 Les thiols sont des composés corrosifs de forte odeur.


 - Les composés non acides : Ce sont les thiophènes,
les sulfides et les disulfides.

 Les composés non acides sont non corrosifs et peu


odorants.
 Les autres composés :
 a- Les composés oxygénés : 0.05 à 1.5% en masse
 b- Les composés azotés : 0.1 à 2% en masse
 c- Les métaux : 0.005 à 0.015 % en masse (dont 75%
du Nickel et de Vanadium), on peut aussi trouver le
Sodium, Calcium, Magnesium, Aluminium, et le fer.
4- Propriétés du pétrole brut :
4-1- La masse volumique, la densité et le degré
API :
La masse volumique ρ d’une substance
(Density en anglais) est le rapport de la masse
sur le volume de la substance à une
température déterminé.
La densité d (specific gravity en anglais) et le
rapport de la masse volumique ρde la
substance sur la masse volumique d’un fluide
de référence (l’eau pour les liquides et les
solides) ρref dans des conditions déterminés
de T et de P.
Le degré API (du nom de "American
Petroleum Institute") est un autre moyen
pour exprimer la densité d’un brut. Plus le
pétrole est lourd son degré API est faible.
°API=(141.5/d)-131.5
Avec d la densité du pétrole brut par rapport
à l’eau mesuré à 15,5°C.
4-2- Teneur en sel (salt content) :
La teneur en sel est exprimée en
milligrammes de chlorure de sodium NaCl
par litre de pétrole brut ou en (pounds/baril)
de brut, cette teneur représente la quantité
de sel dissoute dans l’eau présente dans le
brut. Une teneur élevée de sel dans le brut
provoque de graves problèmes de corrosion.
Généralement une teneur de NaCl supérieur
à 10lb/1000 baril nécessite un
dessalage.1Ib= 0,453592Kg
1baril=159.9L
4-3- Point d’écoulement (pour point) :
Le point d’écoulement pour un brut est la
température la plus basse à la quelle le
brut s’écoule (reste fluide) dans les
conditions de test. Le but de ce test est
d’indiqué la quantité des longues chaines
paraffiniques (la cire de pétrole ou
petroleum Wax) contenues dans le brut.
NB : la connaissance du point
d’écoulement est importante pour la
détermination des conditions de pompage
du brut en hiver.
4-4- Teneur en soufre (Sulfur content) :
La détermination de la teneur en soufre du
pétrole brut est importante car cette teneur
est utilisée pour la détermination du prix du
brut.
4-5- Taux de cendres (Ash content) :
Le test indique la quantité des composés
métalliques présents dans le pétrole brut. Le
taux de cendres est déterminé par la
combustion complète (calcination) d’un
échantillon de pétrole brut.
 Instrument de laboratoire fluorescence des rayons X
du soufre dans l′huile Teneur en soufre
4.6 Viscosité
La mesure de la viscosité des pétroles
br u ts à di ffér en tes températu r es es t
particulièrement importante pour le calcul
des pertes de charge dans les pipelines
ainsi pour la spécif ic ation des pompes et
des échangeurs. La viscosité d'un brut
paraf fin ique augmentera rapidement si la
température baisse, par contre pour le brut
naphténique ou mixte l'accroissement de la
viscosité sera plus progressif.
4.7 Tension de vapeur et point d'éclair
La mesure de la tension de vapeur et du
point d'éclair du pétrole brut permet d'estimer
la ten eu r en h ydrocarbu res . On admet
généralement que le pétrole brut ayant une
tension de vapeur supérieure à 0,2 bars à
37,8°C a un point d'éclair inférieur à 200°C.
 La pression de vapeur saturante est la pression à
laquelle la phase gazeuse d'une substance est en
équilibre avec sa phase liquide ou solide à une
température donnée dans un système fermé.
L'expression tension de vapeur est parfois utilisée
pour désigner la pression de vapeur saturante.
4.8 Teneur en azote
Le pétrole brut renferme des hydrocarbures
azotés sous forme basique (quinoléine, iso
qu i n ol é i n e , p yr i d i n e ) ou n e u tr e s . C e s
composés peuvent être malodorants ou avec
une odeur agréable. Il se décompose sous
l'action de la chaleur pour donner des bases
organiques ou de l'ammoniac qui réduisent
l'acidité des catalyseurs des unités de
transformation .
4.9 Teneur en eau, sédiments et sels
 Le pétrole brut contient, en très faibles
quantités, de l'eau, des sédiments et des
sels minéraux dont la majeure partie est
dissoute dans l'eau, le reste se trouvant sous
forme de cristaux très f in s. Ces produits
p e u v e n t dé té r i or e r l e s é qu i p e me n ts :
corrosion, érosion, dépôt et bouchage
Salinometre
5- Classification des bruts :
5-1 Classification selon la densité :
pétrole léger "light" : le degré API est
supérieure à 31.1 ; API>31.1
 Pétrole moyen "medium" : °API compris entre
22.3 et 31.1 ; 22.3<API<31.1
Pétrole lourd ("heavy") : °API compris entre 10
et 22.3 ; 10<API<22.3
 Pétrole extra lourd ("extra heavy") : °API
inférieur à 10 ; API<10
Les pétroles les plus légers sont les plus
demandés par les raffineurs, car ils
donnent directement beaucoup de coupes
légères de grande valeur (diesel, essence,
naphta).

À l'inverse, les pétroles lourds donnent


plus de produits, tels que des bitumes et
du fioul résiduel, qu'il faut soit vendre tels
quels à bas prix, soit convertir en coupes
plus légères, notamment par
hydrocraquage (ajout d'hydrogène).
5-2 Classification selon la teneur en soufre :
Les pétroles avec une faible teneur en soufre
(inférieure à 0,5% en poids) sont qualifiés de «
sweet » ou « doux » ;
au-delà, les pétroles sont qualifiés de «sour»
ou « soufrés ».
Ceci est important car le soufre est un «
polluant-corrosif et poison » que les raffineurs
doivent retirer. Ceci a un coût et il diminue
donc la valeur du brut.
5-3 Classification selon la composition
chimique :
- Les pétroles paraffiniques : le pourcentage
des hydrocarbures paraffiniques est
supérieur à 50%.
- Les pétroles naphténiques : le pourcentage
des hydrocarbures naphténiques est
supérieur à 50% dans le brut.
- Les pétroles aromatiques : le pourcentage
des hydrocarbures benzéniques est
supérieur à 35%.
6- Les bruts de référence :
Plus de 130 types de pétroles bruts sont
commercialisés à travers le monde, sur un
total de 400 types de bruts connus. Leur prix
est établi par différentiel à partir de bruts de
référence dont la qualité standard est connue.
Ces bruts de référence sont :
– le WTI (West Texas Intermediate ) : (40 °
API et 0,3 % S) Ce type de brut est utilisé
comme référence en Amérique du Nord. C'est
un brut léger, non sulfuré. C'est le prix du WTI
qui est habituellement cité dans les articles
de journaux.
– le Brent : (38 °API et 0,3 % S) Le Brent est
un type de pétrole brut (léger et non soufré)
issu de champs de la Mer du Nord. D’après
l’International Petroleum Exchange où le prix
du Brent est côté, ce prix est utilisé pour fixer
le prix des deux tiers des pétroles bruts
vendus mondialement.
– le Dubaî light : (environ 32 °API et 2 % S)
Un brut (léger sulfuré) dans le golfe
Persique, le Dubaï light est utilisé comme
référence pour fixer le prix de vente
d'autres bruts de la région à destination de
l'Asie, le Moyen-Orient et l’Asie.
 NB : le brut algérien est appelé « sahara
blend », c’est un mélange de bruts issus de
plusieurs champs de la région de Hassi
Messaoud. Densité entre 43 et 47 °API, un
brut léger Teneur en soufre 0.1% « faible
teneur en soufre »
Le raffinage du pétrole
1 Définition
Le raf fin age du pétrole désigne l'ensemble
des traitements et transformations visant à
tirer du pétrole le maximum de produits à
haute valeur commerciale. Selon l'objectif
visé, en général, ces procédés sont réunis
dans une raffinerie.
Le raffinage du pétrole met en œuvre un
grand nombre d’opérations unitaires
(séparation et réaction). Celui-ci permet, à
partir du pétrole brut de produire un certain
nombre de produits qui peuvent être class´
es de la façon suivante:
- les produits finis, directement livrable à la
consommation (essences, gasoils, fiouls),
– les produits semi-finis, qui serviront de
bases àdes mélanges ultérieurs (coupes
lubrifiants pour la fabrication des huiles. . .
),
– sous-produits ou produits intermédiaires,
utilisés ensuite en pétrochimie.
3. Traitement du pétrole
Accueil

PETROCHIMIE

Pétrole = mélanges complexes d’hydrocarbures (C1 à C40)

2 types de traitement :

1/ Séparation = raffinage, fractionnement des mélanges


-> on ne change pas la nature des constituants (= distillation)

2/ Traitement de certaines fractions


-> modifications de la composition (craquage, réformage ...)
Schéma de raffinage
 L e raf finag e e st l’e nse m b le d e s o p é rat io ns q ui
permettent de transformer le pétrole brut en carburants
(GPL, essence, gasoil), combustibles (f iouls) et produits
spéciaux tels que les cires et les paraf fines. Chacun de
ces produits répond à des spécif ic ations précises et
révisées périodiquement.
4 types de traitement :
 1. La séparation, pour obtenir les différents types de produits des
plus lourds aux plus légers. Ex -> on ne change pas la nature des
constituants (= distillation ATM et distillation SV)
 2. La transformation (ou conversion), pour modifier les
proportions naturelles des types de produits pour répondre à la
demande des consommateurs. Ex -> (craquage, reformage ...)
 3. L’amélioration, pour éliminer les composants indésirables et
modifier les caractéristiques de certains produits pour les rendre
compatibles aux normes. Ex -> Séparation des gaz,
 Hydrodésulfuration….
 4. Mélange. Ex -> naphta --(reformat, adoucissement, traitement)
-- Essences pour automobiles
Les opérations et les procédés
de raffinage de base
 Les opérations et les procédés de raffinage du
pétrole peuvent être classés en quelques grandes
catégories: séparation, conversion, traitement,
formulation, mélange, opérations de raffinage
auxiliaires et opérations de raffinage sans traitement.
Pour un schéma simplifié, voir la figure suivante.
 Séparation . Le pétrole brut est séparé physiquement
par fractionnement, dans des tours de distillation
atmosphérique et sous vide, en groupes
d’hydrocarbures possédant différents intervalles
d’ébullition, appelés «fractions» ou «coupes».
 Conversion . Les procédés de conversion utilisés pour
modifier la taille ou la structure des molécules
d’hydrocarbures comprennent:
 la décomposition (division) par hydrocraquage,
craquage thermique et catalytique, cokéfaction et
viscoréduction;
 l’unification (combinaison) par alkylation et
polymérisation;
 l’altération par isomérisation et reformage catalytique;
 le traitement.
 Traitement . Depuis les débuts du raf fin age, différentes
méthodes de traitement ont été utilisées pour éliminer les
composés non hydrocarbonés, les impuretés et les autres
constituants qui peuvent nuire aux caractéristiques de
performance des produits f in is ou réduire l’ef fic acité des
procédés de conversion. Le traitement comporte à la fois des
réactions chimiques et une séparation physique, comme la
dissolution, l’absorption ou la précipitation, faisant appel à
une variété et à une combinaison de procédés. Les méthodes
de traitement comprennent l’élimination ou la séparation des
composés a roma t i qu es et des n a ph t èn es, a i n si qu e
l’élimination des impuretés et des contaminants indésirables.
On utilise des acides et des composés adoucissants pour
désulfurer le pétrole brut avant le raf finage et pour traiter les
produits durant et après le traitement. Parmi les autres
méthodes, on peut citer le dessalage du brut,
l’a doucissement chimique, le t ra it ement à l’a cide, le
traitement à la terre par contact, l’hydrodésulfuration, le
raf fin age aux solvants, le lavage à la soude caustique,
l’hydrotraitement, le séchage, l’extraction par solvants et le
déparaffinage aux solvants.
 Formulation et mélange consistent à mélanger et à combiner
des fractions d’hydrocarbures, des additifs et d’autres
composés pour obtenir des produits finis possédant des
caractéristiques de performance spécifiques.
 Opérations de raffinage auxiliaires . Parmi les autres
opérations de raffinage nécessaires lors du traitement des
hydrocarbures, on compte la récupération des fractions
légères, l’extraction des eaux acides, le traitement et le
refroidissement des déchets solides, des eaux usées et des
eaux de procédé, la production d’hydrogène, la récupération
du soufre et le traitement des gaz acides et des gaz de
queue. D’autres installations fournissent des catalyseurs, des
réactifs, de la vapeur, de l’air, de l’azote, de l’oxygène, de
l’hydrogène et des gaz combustibles.
 Opérations de raffinage sans traitement. Toutes les raffineries ont une
multitude d’installations, d’équipements et de systèmes qui sont
indispensables aux opérations de traitement des hydrocarbures telles que
 la production de chaleur et d’électricité,
 le transport des produits,
 les réservoirs de stockage,
 l’expédition et la manutention,
 les torchères et les systèmes de décharge,
 les fours et les appareils de chauffage,
 les alarmes et les capteurs,
 l’échantillonnage, les essais et l’inspection.
Parmi les installations ne servant pas au traitement figurent
 les dispositifs
 de lutte contre l’incendie,
 d’alimentation en eau et de protection,
 de réduction du bruit et
 de lutte contre la pollution,
 les laboratoires,
 les salles de commande, les magasins,
 les ateliers d’entretien et les bâtiments de l’administration.
Les procédés de
raffinage du pétrole
 Séparation . Le pétrole brut est séparé
physiquement par fractionnement, dans
des tours de distillation atmosphérique
et sous vide, en groupes
d’hydrocarbures possédant différents
intervalles d’ébullition, appelés
«fractions» ou «coupes».
Conversion . Les procédés de conversion
utilisés pour modifier la taille ou la structure
des molécules d’hydrocarbures comprennent:
la décomposition (division) par
hydrocraquage, craquage thermique et
catalytique, cokéfaction et viscoréduction;
l’unification (combinaison) par alkylation et
polymérisation;
l’altération par isomérisation et reformage
catalytique;
Traitement . Depuis les débuts du raf finage,
différentes méthodes de traitement ont été
utilisées pour éliminer les composés non
hydrocarbonés, les impuretés et les autres
constituants qui peuvent nuire aux
c arac téri s ti qu es de performan c e des
produits f in is ou réduire l’ef fic acité des
procédés de conversion. Le traitement
comporte à la fois des réactions chimiques
et une séparation physique, comme la
dissolution, l’absorption ou la précipitation,
faisant appel à une variété et à une
combinaison de procédés.
Les méthodes de traitement comprennent:
 l ’é l i m i n a t i o n o u l a s é p a r a t i o n d e s
composés aromatiques et des naphtènes,
ainsi que l’élimination des impuretés et des
contaminants indésirables.
 On utilise des acides et des composés
adoucissants pour désulfurer le pétrole
brut avant le raf fin age et pour traiter les
produits durant et après le traitement.
Parmi les autres méthodes, on peut citer
le dessalage du brut,
l’adoucissement chimique,
le traitement à l’acide,
 le traitement à la terre par contact,
l’hydrodésulfuration,
le raffinage aux solvants,
le lavage à la soude caustique,
l’hydrotraitement,
le séchage,
 l’extraction par solvants
 et le déparaffinage aux solvants.
Formulation et mélange consistent à
mélanger et à combiner des fractions
d’hydrocarbures, des additifs et d’autres
composés pour obtenir des produits finis
possédant des caractéristiques de
performance spécifiques.
.
Opérations de raffinage auxiliaires . Parmi les
autres opérations de raffinage nécessaires
lors du traitement des hydrocarbures, on
compte la récupération des fractions légères,
l’extraction des eaux acides, le traitement et le
refroidissement des déchets solides, des eaux
usées et des eaux de procédés, la production
d’hydrogène, la récupération du soufre et le
traitement des gaz acides et des gaz de queue.
D’autres installations fournissent des
catalyseurs, des réactifs, de la vapeur, de l’air,
de l’azote, de l’oxygène, de l’hydrogène et des
gaz combustibles
Opérations de raffinage sans traitement
Toutes les raffineries ont une multitude
d’installations, d’équipements et de systèmes
qui sont indispensables aux opérations de
traitement des hydrocarbures telles que:
la production de chaleur et d’électricité,
le transport des produits,
les réservoirs de stockage,
l’expédition et la manutention,
les torchères et les systèmes de décharge,
 les fours et les appareils de chauffage,
 les alarmes et les capteurs, l’échantillonnage,
les essais et l’inspection.
Parmi les installations ne servant pas au
traitement figurent
les dispositifs
de lutte contre l’incendie,
d’alimentation en eau et de protection,
de réduction du bruit et
de lutte contre la pollution,
 les laboratoires,
les salles de commande, les magasins,
 les ateliers d’entretien et les bâtiments de
l’administration.
Les procédés de
raffinage du pétrole
Le prétraitement du pétrole brut
Le dessalage:
La première étape du raf fin age
consiste à éliminer ces
contaminants par dessalage pour
réduire : La corrosion, et
l’encrassement des installations,
empêcher l’empoisonnement des
catalyseurs dans les unités de
production.
I .3. Généralités sur les sels
La plupart des puits fournissent, lors de leur mise en
production, une huile anhydre mais, néanmoins,
variablement chargée en sels, au cours de la vie du
puits, cette teneur tend à augmenter régulièrement.
Les sels dans les pétroles bruts sont généralement
c o n t e n u s d a n s l ’e a u r é s i d u e l l e q u i e s t e n
suspension dans la phase pétrole, la composition
chimique de ces sels varie, mais les sels les plus
souvent trouvés dans le pétrole brut sont les
chlorures de sodium, calcium et magnésium.
Les sels sont généralement présentés sous deux
formes :
 Sous forme de cristaux.
 Sous forme dissous dans des fines gouttelettes
d’eau dispersées dans le brut.
 Généralement, la répartition des sels chlorés est
la suivante :
 Na Cl : 70-80%
 Mg Cl2 : 10-20%
 Ca Cl2 : 10%
 Outre ces sels, on peut trouver
 les sels d’acide carbonique et sulfureux,
 on trouve aussi dans le brut des argiles,
 du sable
 et des sédiments formés par des sulfures de fer,
 des composes de vanadium, d’aluminium qui
peuvent être décantes et constituent des boues
qui se déposent au fond des dessaleurs.
 Les sels et les matières solides qui demeurent
dans le pét role compliquent le raf fin age en
provoquant de nombreux phénomènes nuisibles.
Au nombre de ceux-ci, on peut mentionner :
 Augmentation des pertes de charge qui implique une
réduction de débit ou augmentation de la vitesse de
passage (qui gênera le transfert de chaleur).
 Diminution du coefficient de transfert dans la batterie
échangeurs, car les sels sont de mauvais conducteurs
de chaleur, d’ou une augmentation de température de
peau ou risque ruptures des tubes.
 La dégradation de la qualité des résidus.
 Changement des paramètres de marche des unités.
 Surconsommation énergétique au niveau du four.
 Entrainement des hydrocarbures avec les effluents.
 La corrosion :
 Les sels s’hydrolysent, sous l’effet de la température en
donnant de l’acide chlorhydrique :

 L’acide chlorhydrique (HCl) (en solution aqueuse) attaque


le fer suivant la réaction :

 La corrosion devient encore plus importante en présence


de sulfure d’hydrogène (H2S) :
 Alors le (HCl) formé précédemment rentre en
réaction avec (FeS) qui n’est pas soluble dans l’eau:

 La corrosion est plus importante en présence de ces


deux acides.
Lors du traitement du brut la séparation de
l’eau libre se fait par décantation due a la
différence de densité, mais il reste une
petite quantité d’eau saturée en sels a
l’interface eau-huile, ou l’huile et l’eau
peuvent former une ≪ couche d’émulsion »
où les fines molécules d’eau et d’huile sont
intimement liées et difficilement séparables.
Procédé de dessalage
(prétraitement)
Trois méthodes de dessalage
 Trois méthodes typiques de dessalage du pétrole
brut sont utilisées :
 1. Dans le dessalage chimique, on ajoute de l’eau
et des agents tensio-actifs au pétrole brut, on
chauffe pour dissoudre ou fixer à l’eau les sels et
les autres impuretés, puis on conserve ce
mélange dans un bac pour que la phase aqueuse
décante.
 2. Dans le dessalage électrostatique, on applique
des charges électrostatiques de tension élevée
pour concentrer les gouttelettes en suspension
dans la partie inférieure du bac de décantation.
 3. Un troisième procédé, moins courant, consiste à
filtrer le pétrole brut chaud sur de la terre à
diatomées.
Définition générale d’une
émulsion
Une émulsion est une dispersion d’un liquide
en f in es gouttelettes dans un autre liquide,
les deux liquides étant non miscibles :
 le liquide sous forme de gouttelettes est
q u a l i f ie d e p h a s e d i s p e r s é e , p h a s e
discontinue ou phase interne ;
 l’autre liquide est appelé phase dispersante,
phase continue ou phase externe.
L e s d e u x p h as e s n o n m i s c i b l e s d e
l’émulsion n’ont pas la même solubilité.
L’une est hydrophobe ou lipophile, on parle
couramment de phase huileuse, l’autre est
hydrophile, on parle de phase aqueuse.
Les émulsions conventionnelles sont des
systèmes thermodynamiquement
instables qui se séparent, plus ou moins
rapidement, en deux phases.
On parle de systèmes hors équilibre. En
raison de cette instabilité les émulsions
industrielles compor tent toujours des
émulsif iants, ou émulsionnants, formant un
f ilm interracial, autour des gouttelettes de la
phase dispersée. Il s’agit le plus souvent de
petites molécules amphiphiles appelées
tensioactifs ou agents de surface.
L a s c h é m a t i s a t i o n c l a s s i q u e d e s
tensioactifs met en évidence un pole
hydrophile et un pole hydrophobe. Les
parties hydrophile et hydrophobe ont de
l’af fin ité respectivement pour la phase
hydrophile et hydrophobe de l’émulsion.
Même si elles sont thermodynamiquement
instables, les émulsions industrielles
peuvent donc présenter une stabilité dans
le temps (stabilité cinétique) très
importante.
 I.4.5. Procédés des désintégrations des émulsions
 Il existe trois principaux types des procédés :
 Procédé mécanique.
 Procédé chimique.
 Procédé électrique.
 Le pétrole est conver ti af in d’obtenir des fuels, des
lubrifiants et des matières premières pétrochimiques.
 Les procédés de raffinage sont soit
 simples, comme ceux utilisés pour séparer le brut en
fractions par distillation,
 ou plus compliqués quand les réactions chimiques
prennent place et que la structure des molécules est
changée.
 Le procédé de sépa ra t i on l e pl u s i mpor t a n t est l a
distillation (atmosphérique et vide) basée sur la différence
des points d’ébullition des constituants d’un mélange. Le
pétrole brut est initialement un mélange complexe
Les procédés de séparation du
pétrole brut (Fractionnement initial)
 a première étape du raffinage est le fractionnement du
pétrole brut dans des tours de distillation atmosphérique
et sous vide.
 Le pétrole brut chauffé est physiquement séparé en
diverses fractions, ou fractions de distillation directe,
différenciées par leurs plages de points d’ébullition et
classées, par ordre de volatilité décroissante, en gaz,
distillats légers, distillats moyens, gazole et résidus.
 Le fractionnement permet de séparer les différentes
fractions car, en raison de la différence de température
entre le bas et le haut de la tour, les constituants à
point d’ébullition plus élevé se condensent à la partie
inférieure de la tour, tandis que les fractions à point
d’ébullition plus bas montent plus haut dans la tour
avant de se condenser. Dans la tour, les vapeurs qui
montent et les liquides qui descendent (reflux) se
mélangent à des niveaux où leurs compositions sont
en équilibre
 . La tour comporte à ces niveaux des plateaux qui
permettent de soutirer les fractions liquides qui s’y
condensent. Dans une unité typique à deux étages, la
tour de distillation atmosphérique, qui produit des
fractions et des distillats légers, est immédiatement
suivie d’une tour de distillation sous vide dans
laquelle sont traités les résidus de la distillation
atmosphérique. Après la distillation, seuls quelques
hydrocarbures peuvent être utilisés comme produits
finis sans traitement supplémentaire.
La distillation atmosphérique
 Dans les tours de distillation atmosphérique, le
pétrole brut dessalé est préchauffé en utilisant la
chaleur recyclée provenant des procédés. Cette
charge est ensuite acheminée vers un réchauffeur à
chauffage direct, puis vers le bas d’une colonne de
distillation verticale, à des pressions légèrement
supérieures à la pression atmosphérique et à des
températures allant de 343 °C à 371 °C, pour éviter
tout craquage thermique indésirable qui se
produirait à des températures plus élevées.
 Les fractions légères (à bas point d’ébullition) se
diffusent dans la partie supérieure de la tour, d’où
elles sont soutirées en continu et acheminées
vers d’autres unités en vue de subir un traitement
plus poussé avant d’être mélangées et
distribuées.
 Les fractions ayant les points d’ébullition les plus
bas, comme le gaz combustible et le naphta
léger, sont soutirées au sommet de la tour sous
forme de vapeurs. Le naphta, ou essence de
distillation directe, est repris à la partie
supérieure de la tour comme produit de tête. Ces
produits sont utilisés comme matières premières
et de reformage, essences de base, solvants et
gaz de pétrole liquéfiés.
 Les fractions ayant un intervalle d’ébullition
intermédiaire, dont le gazole, le naphta lourd et les
distillats, sont soutirées latéralement dans la
section médiane de la tour. Elles sont soumises à
des opérations de finition en vue d’être utilisées
comme kérosène, carburant diesel, mazout,
carburéacteurs, matières premières des unités de
craquage catalytique et essences de base.
Certaines de ces fractions liquides sont
débarrassées de leurs produits plus légers qui sont
réinjectés dans la tour comme reflux descendants.
 Les fractions plus lourdes à point d’ébullition plus
élevé (appelées résidus, queues de distillation ou
résidus de première distillation) qui se
condensent ou qui restent dans la partie
inférieure de la tour sont utilisées comme fiouls
ou matières premières pour les unités de
production de bitume ou de craquage, ou sont
acheminées vers un réchauffeur et une tour de
distillation sous vide pour subir un
fractionnement plus poussé .
 Les trois principales coupes pétrolières y sont obtenues : les
légers (gaz, naphta et essences), les moyens (kérosène, diesel et
fuel domestique) et les lourds (résidu atmosphérique). La
situation à la sortie de cette première étape, va conditionner la
suite du procédé. En effet :
 – aucun produit sortant de cette distillation initiale n’est un
produit fini,
 – les quantités des diverses fractions ne correspondent pas à la
demande du marché, accusant un excédent de produits lourds et
un manque de légers en général.
 Il est donc nécessaire de faire appel aux procédés de
transformation et de séparation pour améliorer la qualité et
détruire l’excès de lourds au bénéfice des gaz et de l’essence.
 D’autres procédés, comme la désulfuration par exemple, sont
nécessaires pour répondre aux normes environnementales
concernant la teneur en soufre des carburants.
Accueil
1 DISTILLATION
Gaz liquéfiables
C3-C4 : jusqu ’à 20 °C

Ether de pétrole
C5-C6 : de 20 °C à 60 °C

Naphta
C6-C7 : de 60 °C à 100 °C

Essence Fioul
Brut C6-C12 : de 60 °C à 200 °C
Huiles de
Kérosène graissage
C12-C18 : de 175 °C à 275 °C
Paraffines
Gas oil
> C18 : plus de 275 °C
Bitume

Distillation à pression Distillation sous


atmosphérique pression réduite
La distillation sous vide
 Le résidu atmosphérique est distillé dans une colonne
de distillation sous vide qui fonctionne à une pression
inférieure à la pression atmosphérique. Ceci permet
d’abaisser les températures de distillation et de les
rendre compatibles avec la stabilité des hydrocarbures.
 En effet, ceux-ci craquent thermiquement à partir de
400 à 430 ◦C. Cette colonne de grand diamètre est
équipée d’un système d’aspiration des gaz non
condensables qui permet de faire le vide et fabrique
des distillats en tête et une coupe non vaporisable en
fond : le résidu sous vide.
 Dans les tours de distillation sous vide, la pression
est suffisamment basse pour empêcher le
craquage thermique lors de la distillation des
résidus de première distillation provenant de la
tour de distillation atmosphérique où la
température est plus élevée.
 L’intérieur de certaines tours de distillation sous
vide est différent de celui des tours de distillation
atmosphérique; au lieu de plateaux, on trouve un
garnissage disposé de façon aléatoire et des tamis
contre les entraînements. On utilise parfois des
tours de diamètre plus grand pour avoir une vitesse
d’écoulement plus faible.
 Une tour sous vide typique de première phase
peut produire des gazoles, des huiles lubrifiantes
de base et des résidus lourds se prêtant au
désasphaltage au propane.
 Une tour de seconde phase fonctionnant sous un
vide plus poussé permet de distiller les résidus
excédentaires provenant de la tour de distillation
atmosphérique qui ne servent pas au traitement
des huiles lubrifiantes de base, ainsi que les
résidus excédentaires provenant de la première
tour de distillation sous vide qui ne sont pas
soumis au désasphaltage.
 La distillation sous vide est normalement utilisée
pour séparer les produits devant être envoyés
aux unités de craquage catalytique des fractions
résiduelles. Les queues de distillation sous vide
peuvent aussi être acheminées vers un four à
coke, être utilisées comme base de lubrifiant ou
de bitume, ou encore être désulfurées et
mélangées à du mazout à faible teneur en soufre
(voir figures).
FRACTIONS DE DISTILLATION DU PETROLE Accueil

C CH4, C2H6, C3H8, C4H10


Gaz (Eb < 20 °C mêmes composés que gaz naturel
O
L majorité brûlée
O Essence ordinaire
N Essence (Eb = 20-150 °C)
fractions légères : éther de pétrole
N fractions lourdes : solvants
E
Pétrole lampant ou kérosène Coupes C11-C12 : carburants
D (Eb = 180 - 230 °C) des moteurs à réaction
HUILE E
Gas oil (Eb = 230 - 300 °C) Coupes C13-C17 : carburants
BRUTE des moteurs diesel et chauffage
D
I
S Fuel (Eb = 300 - 400 °C) Coupes C18-C25 : chauffage
T
I
L C26-C38 : lubrification
L Lubrifiants ( Eb = 400 - 500 °C) craquage -> fractions + légères
A
T Mazout (chauffage), craquage
I Fuel lourd (Eb > 500 °C)
catalytique -> fractions + légères
O
N Pavage, revêtements ...
Asphaltes
Les colonnes de distillation
 Fractionnement des gaz et essences
 Les gaz et les essences légéres issus de la
distillation atmosphériques sont ensuite
 traitées dans une succession de colonnes de
distillation à deux produits (débutaniseur,
 dééthaniseur, dépropaniseur, colonne de séparation
des essences, déisopentaniseur. . . ).
2 Traitement des coupes pétrolières

Craquage (traitement du gasoil)

traitement thermique (avec ou sans catalyseur)


des fractions lourdes
coupure de liaisons C-C
fractionnement des molécules

Réformage (traitement des essences)


traitement thermique (avec catalyseur)

ex : augmentation de l’indice d’octane,cyclisation,


isomérisation, obtention d’aromatiques
déshydrogénation

Vapocraquage (traitement du naphta et du gasoil)


(hydrocarbures + vapeur d’eau) à T élevée (800 °C)

production d’alcènes, d’aromatiques


Craquage 
• Définitions Craquage
• En pétrochimie, le craquage est l’opération
qui consiste à décomposer, à haute
température, un gaz ou une coupe liquide
légère pour obtenir les hydrocarbures
bases de la pétrochimie (éthylène,
propylène,…etc.) En présence d’une
proportion importante de vapeur d’eau,
cette opération s’appelle le vapocraquage.
Suivant que le craquage se fait sous l’effet
d’une température très élevée ou en
présence d’un catalyseur, on appellera le
craquage thermique et craquage
catalytique.
 1.3.6.1 Le craquage thermique
 La viscoréduction est un procédé de craquage
thermique modéré dont le but est de réduire la
viscosité des résidus sous vide. L’opération est
souvent réalisée en deux étapes : d’abord une mise en
température de la charge dans un four (450 ◦C) puis
maintien d e la température d ans un ballon d e
maturation dans lequel se prolongent les réactions de
craquage. Les ef fluents sont ensuite dirigés vers une
section de séparation. Les produits obtenus sont
généralement riches en produits insaturés et en
impuretés et sont de qualité médiocre.
 La cokéfaction retardée et la cokéfaction f luide sont
d ’a ut re s e x e m pl e s d e pro c é d é s d e c ra q ua ge
thermique.
Des réactions qui nécessitent un catalyseur

 Ces réactions ne se produisent pas spontanément! Il


faut en favoriser la cinétique en utilisant un catalyseur.
 Le catalyseur permet en effet :
 •Soit d’opérer à une vitesse plus élevée
 •Soit d’opérer dans des conditions plus douces
 Il participe à la réaction mais se retrouve,
théoriquement, dans l’état initial après cette dernière.
Craquage catalytique FCC
Le procédé de craquage catalytique permet de
transformer les distillats sous vide (C20-C50) en
différentes coupes plus légères.
Le craquage catalytique utilise en plus de l’énergie
thermique un catalyseur de craquage( la réaction
e st f av ori sé e à haute te m p é rature e t b asse
pression). Elle procède par mécanisme acide. Le
catalyseur utilisé est donc un catalyseur acide
constitué d’une zéolithe (tamis moléculaire) et
d’une matrice à base de silice-alumine. Celui-ci
améliore considérablement la sélectivité des
réactions de craquage par rapport au craquage
thermique mais est toutefois sensible à
l’empoisonnement provoqué par des métaux.
Le craquage catalytique est constitué :
– d’un réacteur dans lequel les réactions chimiques
de craquage se produisent (température de 520 `a
540 ◦C et pression de 2 `a 3 bar). Du coke se dépose
alors sur le catalyseur ce qui détruit son activité.
– d’un régénérateur dans lequel le coke brûle grâce à
l’injection d’air de combustion.
La chaleur dégagée permet de réchauffer le
catalyseur régénéré qui est réutilisé dans le réacteur.
– de liaisons réacteur-régénérateur qui permettent la
circulation du catalyseur d’une capacité à l’autre.
L’essence, le GPL, les gaz et le fuel lourd sont les
principaux produits obtenus.
Produits et rendements
 Général: fort déficit en hydrogène par rapport à la charge
 les gaz: rendement de 21% dont 16% de C3/C4 Oléfines
et H2S
 les essences: rendement de 45% octane élevé, soufre
important (2000 ppm) à repasser à l’hydrotraitement
 les gasoils: rendement de 26% Cétane faible, Soufre
élevé base de fuel domestique, peu dans le gasoil moteur
 le résidu: rendement de 1% liquide à haute densité et
basse viscosité, Soufre élevé
 le coke: rendement de 7 à 8% source énergétique de
l'unité + export d’énergie
Les conditions Opératoires
 Réaction: faible pression (1 à 2 b) et haute température
(500 à 530°)
 Régénération : 670° à 700° . Basse pression. Brûlage partiel
 Une quantité de coke à brûler importante: énergie
disponible
 Par exemple 180 t/j de coke brûlées 180*5500= 990 000
tcal/j
 Réaction et fractionnement
 Chaleur transportée par le catalyseur vers la réaction/
fractionnement
 Débit de catalyseur 12.9 t/mn de catalyseur en circulation!
 Récupération sur les fumées Fumées chaudes, sous légère
pression et combustion
• Craquage catalytique
Fractionnement des hydrocarbures lourds
(alcanes) en molécules plus petites (alcanes et
alcènes)
Sous pression atmosphérique, vers 500°C +
catalyseur (Pt, Mo)
CH3-CH2-CH2-CH2-CH2-CH3 → CH3-CH2-CH3 + CH3-CH=CH2
hexane → propane + propène
C17H34 → CH3-C(CH3)=CH2+ CH3-CH2-CH(CH3)-CH=CH2 + C6H6 + CH4 +2H2

….. →méthylpropène + 3 méthylpent-1-ène + benzène + méthane


+dihydrogène
 - Les paraffines : la température provoque la rupture
d’une liaison C-C. c’est la réaction primaire.
 - Les naphtènes : en craquant, ils commencent par se
désalkyler. La chaine droite obtenue peut craquer à
son tour.
 - les oléfines :

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