0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
42 vues37 pages

Marché Du Bois Cours 3

Le marché des produits du bois est en pleine évolution, avec une augmentation de la production et de la consommation dans les pays en développement, tandis que les pays développés continuent de dominer le secteur industriel. Environ 30% des forêts mondiales sont utilisées pour la production de bois, et la demande croissante, notamment en Chine, souligne l'importance du bois comme ressource renouvelable face aux matières premières fossiles. Les défis futurs incluent la nécessité de répondre à cette demande tout en préservant les forêts et en luttant contre la déforestation.

Transféré par

amrouchedalia37
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
42 vues37 pages

Marché Du Bois Cours 3

Le marché des produits du bois est en pleine évolution, avec une augmentation de la production et de la consommation dans les pays en développement, tandis que les pays développés continuent de dominer le secteur industriel. Environ 30% des forêts mondiales sont utilisées pour la production de bois, et la demande croissante, notamment en Chine, souligne l'importance du bois comme ressource renouvelable face aux matières premières fossiles. Les défis futurs incluent la nécessité de répondre à cette demande tout en préservant les forêts et en luttant contre la déforestation.

Transféré par

amrouchedalia37
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 37

MARCHÉ DES PRODUITS

DU BOIS
LE BOIS EST UNE MATIÈRE PREMIÈRE
RENOUVELABLE ET ÉCOLOGIQUE,
REPRÉSENTANT UNE SUBSTITUTION
POSSIBLE AUX MATIÈRES PREMIÈRES
FOSSILES ET DONC SUSCEPTIBLE DE
FOURNIR DES SOLUTIONS
PERTINENTES EN MATIÈRE DE
PROTECTION ENVIRONNEMENTALE.
• Pendant de nombreuses décennies, le bois récolté dans le monde se partageait d’une façon plus ou
moins égale entre:

• le bois industriel (bois d’œuvre, ouvrages de menuiserie, panneaux et papier)


• et le combustible utilisé principalement pour le chauffage et la cuisson.
Pendant la quasi-totalité du XXe siècle, et encore aujourd’hui, 40 pour cent environ de l’ensemble du
bois et 75 pour cent du bois industriel ont été récoltés dans les pays développés (États-Unis, Canada,
Océanie et Europe occidentale et orientale) où vivent moins de 20 pour cent de la population
mondiale. Ces pays ont également dominé pendant plus d’un siècle le secteur mondial de la
fabrication des produits en bois.
En revanche, les pays en développement ont compté traditionnellement pour 90 pour cent environ de
la récolte mondiale de bois de feu (dont une large part vient des forêts naturelles), mais seulement
25 pour cent de la récolte de bois industriel. La plupart de ces pays ont participé moins activement
aux marchés mondiaux des produits ligneux (FAO, 2004).]
• Il existe des preuves croissantes que cette situation, qui règne de
longue date, soit sur le point de changer d’une façon sans précédent.
La fabrication de produits ligneux commence à se concentrer dans les
pays en développement. Simultanément, la consommation de bois
industriel croît dans ces mêmes pays, De multiples facteurs
responsables de ces changements font que les modèles futurs de
production et de consommation des produits ligneux subiront
probablement davantage l’influence des faits nouveaux survenant en
Chine, dans certains pays d’Asie et du Pacifique et d’Amérique latine,
en Afrique du Sud, en Fédération de Russie et en EUrope orientale que
de la croissance industrielle de pays longtemps reconnus comme
économiquement les plus développés.
Production mondiale de grumes* de résineux en 2010 :
573,8 millions de m3. Dont États-Unis : 21%, Canada : 18%, Russie : 10%,
Chine : 6%, Suède : 6%, Allemagne : 5%.
Production mondiale de grumes* de feuillus en 2010 :
256,2 millions de m3. Dont États-Unis : 15%, Brésil : 10%, Indonésie : 9%,
Malaisie : 8%, Chine : 7%.

* troncs d’arbres avec écorce


ENVIRON 30% DES FORÊTS DE LA PLANÈTE
SONT UTILISÉES À DES FINS DE PRODUCTION
DE BOIS ET AUTRES PRODUITS
• L’offre
Si les forêts occupent environ 36% des terres émergées de la planète, elles se
révèlent très inégalement réparties : la forêt tropicale représente 47% de la surface
boisée et les forêts boréales et polaires, 33%. Environ 3,8 milliards de m3 de bois
sont récoltés chaque année dans le monde. 30% environ des forêts de la planète
sont, selon la FAO, destinés à la production de bois et autres produits forestiers.
La région Asie-Pacifique est de loin la première exportatrice de bois tropicaux (en
particulier la Malaisie et l’Indonésie). L’Amérique latine, qui détient la plus grande
surface de forêt tropicale, a un rôle comparativement assez mineur sur ce marché.
Quant à celui des bois tempérés, il est dominé par les productions d’Amérique du
Nord.
• La demande
Le bois est exploité dans trois grandes filières :
• - bois de chauffage (destiné à la cuisson des aliments, au chauffage ou à la
production d’énergie),
• - bois de construction (produits en bois solide)
• - et bois de trituration (production de papier, carton…).
• La première consomme environ la moitié de la production, essentiellement
dans les pays en développement. En revanche, la demande dans les pays
industrialisés concerne plutôt le bois de construction et industriel. La
consommation chinoise de bois est en pleine croissance, alors que le pays
prend depuis une dizaine d’années des mesures drastiques pour reboiser son
territoire ; il est ainsi devenu le premier importateur de bois au monde.
• L’évolution
La filière du bois a été durement touchée par la crise depuis 2008. En 2009
par exemple, la consommation de bois et de papier a accusé une chute
inédite de 12%. La crise qui a touché le secteur immobilier dans de
nombreux pays (et notamment aux États-Unis) a particulièrement marqué la
filière du bois de construction. La production de grumes a ainsi elle aussi
reculé en 2008 et en 2009, avant de repartir à la hausse en 2010.
Autour de 300 dollars les 1.000 board feet durant les trois premiers mois de
2011 et la tempête de janvier 2009 qui avait sévi dans le sud-ouest de la
France, en abattant l’équivalent de 4 ou 5 ans de production de pins
maritimes, avait fait s’effondrer les prix producteurs locaux, de l’ordre de 80
à 90%.
• Les prix du bois sont un facteur économique
important
• Les forêts ne sont pas que de simples trésors ou mines d’animaux, d’arbres et
de plantes : elles sont également le cadre de vie de nombreuses personnes.
Selon la Banque mondiale, 90 pour cent des 1,2 milliard de personnes les
plus pauvres du monde dépendent des forêts. Leur environnement, et donc
leur style de vie, est mis sous pression par la culture agricole à grande
échelle, l’abattage, l’exploitation des ressources minérales et par des
pipelines traversant leur environnement. Les habitants de la forêt n’en
profitent pratiquement jamais, l’argent issu des forêts leur étant rarement
destiné. Les produits forestiers peuvent être divisés principalement en deux
groupes : les produits ligneux et non ligneux. Il y a longtemps que le bois,
principal produit ligneux, ait trouvé sa voie sur le marché international. Outre
le bois, il y a également environ vingt mille produits forestiers non
ligneux. Ils sont exploités dans presque quatre milliards d’hectares de forêts,
sur environ 30 % des terres émergées.

Certains d’entre eux sont très demandés par des sociétés de
l’industrie internationale alimentaire et cosmétique, pour la
préparation d’huiles, de graisses et de cosmétiques. Ces
produits de la forêt sont disponibles, à tout moment de
l’année ou bien suivant les saisons, les populations tirent une
part assez importante de leur subsistance à partir de ce
réservoir


• Le marché
• Notion du marché *
• Au sens concret : le marché est le lieu géographique où se rencontrent des acheteurs et des
vendeurs pour échanger des produits contre l’argent. Le souk. *
• Au sens abstrait : le marché qui n’a pas de réalité géographique, c'est-à-dire les acheteurs et les
vendeurs ne se rencontrent pas physiquement.
• * les composantes du marché :
• 1. L’offre * Définition :
L’offre désigne la quantité des biens et des services que les vendeurs sont disposés à céder à
un prix donné.
* La loi de l’offre :
L’offre est une fonction croissante du prix. La baisse du prix conduit les entreprises à réduire les
quantités fabriquées. Une baisse du prix correspond donc à une diminution de l’offre. * Les
exceptions de la loi de l’offre : le plein emploi des facteurs de production et les difficultés de
stockage.
• 2. La demande * Définition :
La demande désigne la quantité des biens et services que les acheteurs sont
disposés à acquérir sur le marché à un prix déterminé compte tenu de leurs revenus
et de leurs préférences.
• * La loi de la demande :
C’est une fonction décroissante du prix. Si le prix augmente, la demande diminue
alors que l’offre augmente. A l’inverse, si le prix diminue, la demande augmente
tandis que l’offre diminue. * Les exceptions de la loi de la demande : l’achat des
biens de luxe (effet snobisme), l’achat des produits de base dans les pays riches et la
situation de pénurie.
• 3. Le prix * Le prix constitue la valeur d’échange d’un bien. * Les prix des biens et
services sont fixés selon trois modalités : * Ils obéissent à la loi de l’offre et de la
demande. * Ils résultent d’un accord entre les opérateurs. * Ils sont contrôlés par
l’Etat.
• Marché des produits du bois

• Offert par la nature, le bois est le premier matériau utilisé


par l’homme pour se défendre, se chauffer et s’abriter.
QUELQUES DONNÉES SUR LA FORÊT ET LE
BOIS DANS LE MONDE :

• Les terres émergées occupent aujourd’hui 30 % de la surface


du globe et la forêt occupe elle même 30 % des terres
émergées. La forêt tempérée n’occupe que 13 % de la forêt
mondiale où domine d’abord la forêt tropicale pour 52 % puis
la forêt boréale pour 25 %. Ces forêts, selon les estimations,
recèlent 390 milliards de m3 de bois et la récolte mondiale
annuelle s’élève à 3,8 milliards de m3, soit 1 %. Ces chiffres
recouvrent d’assez grandes disparités :
• — la Russie et l’Amérique du Sud ont des taux de boisement de 50 %,
alors que l’Asie et l’Afrique sont respectivement à 18 et 22 % ;
• — les taux de prélèvement moyens varient de 0,34 à 2,84 m3 par ha et
par an ; avec, dans certains cas, un prélèvement supérieur à la
production annuelle (ce qui se produit dans certains pays en voie de
développement)
• — l’Asie et l’Afrique consomment leurs ressources forestières avant
tout sous forme de bois de feu ;
LE BOIS DE SES ORIGINES À NOS JOURS

• — l’Asie est le grand importateur net de produits bois et de papiers


cartons ;
• — l’Afrique est exportatrice de bois destinés à l’industrie ;
• — l’Europe hors Russie est importatrice ;
• — la Russie est exportatrice de papiers et cartons et de bois d’industrie —
c’est en Afrique que le taux de disparition de la forêt est le plus fort ;
• la moitié du volume de bois récolté est destinée à la production d’énergie.
En effet, le bois énergie constitue 80 % de la consommation énergétique
des pays en développement, particulièrement des pays tropicaux.
• Les Tropiques fournissent au plan mondial 70 % du bois
énergie et moins de 20 % du bois d’œuvre et d’industrie (280
millions de m3). Au-delà de ces chiffres caractérisant des
flux, il faut savoir que sur la population du monde estimée à 6
milliards d’êtres humains :
• — 2 milliards utilisent le bois pour faire cuire leur repas ou se
chauffer,
• — 1,6 milliard dépendent directement de la forêt :
• 60 millions vivent en forêt équatoriale d’Amérique latine, d’Asie du
Sud-Est, ou d’Afrique de l’Ouest, . 350 millions vivent dans ou en
bordure des forêts “denses” dont ils tirent leur subsistance,
• 1 200 millions, dans les pays en voie de développement, utilisent la
forêt pour vivre.
• Le commerce mondial des bois bruts s’élève à environ 200 millions de
m3, soit 5,2 % de la consommation mondiale. Par contre, le commerce
de bois transformés, depuis les sciages jusqu’aux panneaux en passant
par le papier et le carton, s’élève à environ 900 millions de m3, ce qui
place le commerce du bois et des produits dérivés dans les premiers
rangs du commerce mondial.
LES ÉVOLUTIONS MARQUANTES DE CES 30
À 40 DERNIÈRES ANNÉES :
• des évolutions significatives se sont produites au cours de ces dernières
décennies. Tout d’abord en matière de déforestation, toutes les actions
menées montrent qu’il est possible de ralentir celle-ci. Ainsi, de 14
millions d’hectares disparaissant annuellement en 1970, nous sommes
passés aujourd’hui à 9,4 millions d’hectares, Certes, c’est encore un
chiffre considérable et il faudra de très gros efforts et beaucoup de
temps pour le limiter dans les zones les plus sensibles, notamment en
Afrique qui à elle seule représente 5 millions d’hectares sur ce total.
• Ensuite en matière de production, les efforts de plantation
réalisés par certains pays ont été considérables et font que
ces pays qui étaient parfois même importateurs sont
devenus fortement exportateurs et acteurs sur le marché
international. C’est plus particulièrement le cas de la
Nouvelle-Zélande et du Chili avec les plantations
d’Eucalyptus et de Pin radiata.
• D’autres pays ont fortement augmenté leur production avec ce
type de plantation comme les États-Unis et leurs plantations de
Pins dans le Sud-Ouest. D’autres enfin ont engagé d’importants
efforts pour mieux subvenir à leurs propres besoins comme
l’Afrique du Sud et le Pérou entre autres exemples. La grande
majorité des pays en voie de développement détenteurs de bois
tropicaux exportent des produits de seconde transformation. Si le
Japon est bien connu comme gros importateur de bois, de plus en
plus l’Asie apparaît comme l’importateur numéro 1 avec même
une accélération avec l’émergence de la Chine. Ainsi, de plus en
plus, les exportations de l’Afrique, traditionnellement orientées
vers l’Europe, sont captées par l’Asie.
QUELS BESOINS EN BOIS DANS LE FUTUR ?

• Les grandes évolutions économiques mondiales mettent en


évidence un accroissement des besoins en bois. L’évolution
des pays émergents se traduit et se traduira par une forte
demande. Dans tous les pays en émergence, au-delà de son
utilisation sous forme d’énergie, le bois est le matériau le
plus facile à mettre en œuvre pour les besoins de l’habitat
des populations.
ZONES DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION
DE BOIS DANS LE MONDE
• zones productrices zones consommatrices et
exportatrices — sciages : + 25 à 35 %, — pâtes : + 30
%, — panneaux : + 20 %, — papiers : + 50 %.
• Les évolutions en volume par catégories de produits
seraient alors les suivantes :— sciages : + 25 à 35 %,
— pâtes : + 30 %, — panneaux : + 20 %, — papiers :
+ 50 %.
• Lorsque les plantations sont avec des essences à croissance rapide, elles
auront un impact très fort sur la production. On estimait en 1995 que les 3 %
de la surface forestière mondiale en plantation d’essences à croissance
rapide couvrait 25 % de la consommation mondiale.
• Cela étant, la croissance de la population mondiale, qui devrait passer de 6
milliards d’hommes à quelque 8 milliards, conduira dans les pays en voie de
développement à un besoin de terres agricoles au détriment des surfaces
forestières. La forêt va donc continuer à diminuer dans les pays à forte
démographie (même si comme nous l’avons vu cette diminution se ralentit),
ce qui, indépendamment des conséquences environnementales de cette
diminution, renforce l’intérêt des productions forestières dans les zones à
moindre pression démographique,
COMMENT RÉPONDRE À CETTE DEMANDE ?

• Il faut distinguer la demande de bois d’œuvre et d’industrie de la


demande de bois de feu des pays en voie de développement. Il n’y a
pas de réponse simple à cette dernière demande d’autant que, dans
les pays en voie de développement à démographie fortement
croissante, le problème est particulièrement complexe et d’abord
politique. Cependant, même avec une réelle volonté politique,
l’amélioration de cette situation ne serait possible qu’à moyen voire
long terme, compte tenu des évolutions à conduire qui sont à la fois de
natures économiques et culturelles.
• Quant à la demande de bois d’œuvre et d’industrie,
il n’y a pas une réponse mais des réponses, chacune
d’entre elles participant pour partie à la satisfaction
de la demande. Ces réponses peuvent être de trois
grandes natures : forestières, commerciales,
industrielles.
• Les réponses du côté forestier sont les suivantes : —
accroître des surfaces boisées, ce qui est la tendance,
comme nous l’avons vu, dans les pays industrialisés des
zones tempérées ; augmenter le rendement de la production
forestière par des plantations d’essences à croissance
rapide, plutôt résineuses compte tenu de la demande donc,
augmenter les rendements de la production.
• Les réponses du côté commercial sont liées au
développement des circuits commerciaux en orientant les
flux des pays producteurs, dont l’Europe, vers les pays
consommateurs solvables. C’est ainsi que sont apparus
récemment un nombre croissant d’opérateurs soit anglo-
saxons, soit d’origine chinoise agissant, y compris par
l’intermédiaire du commerce électronique, pour
approvisionner la Malaisie, l’Indonésie, le Japon, la Chine, la
Corée, Taiwan, l’Inde
• Les réponses du côté industriel sont relatives à
l’optimisation de l’utilisation du matériau et à l’innovation,
réduisant pour les mêmes performances la quantité de bois
utilisée, ou utilisant des bois de qualité moindre toujours
difficiles à valoriser. Il est évident que ces évolutions
concernent tout d’abord les pays industrialisés, mais peu à
peu elles diffuseront dans les pays en voie de
développement.
• L’évolution de fond, en matière de bois d’œuvre, est
l’utilisation de plus en plus courante de “bois reconstitué ou
restructuré” : de plus en plus, et de façon massive, pour les
utilisations technologiquement avancées, c’est-à-dire à
performances précises,
• Le bois “restructuré” va plus loin encore, puisqu’il correspond à la
recomposition d’une pièce de bois à partir soit de copeaux ou de
minces lamelles de bois, soit carrément de fibres de bois. C’est ainsi
que sont apparus divers produits allant des panneaux (panneaux de
particules dès les années 1950 à d’autres types de composants de base
tant dans le domaine de la construction ( poutre constituée de grands
copeaux issus de découpage de rondins) que dans celui du meuble
(panneaux de “bois massif reconstitué” ;
• Dans le domaine de la pâte et du papier, outre les sélections faites
pour obtenir des espèces d’arbres aux fibres plus performantes pour
ces usages, l’évolution majeure concerne l’utilisation de fibres de
récupération pour limiter l’utilisation de fibres vierges, c’est-à-dire de
bois frais. Dans tous ces développements, le facteur environnement
devra être pris en compte. S’il l’est déjà à des niveaux bien
évidemment variables selon le niveau de développement des
différents pays, il faut particulièrement souligner les évolutions en
cours et à venir liées à la gestion durable des forêts et au suivi de la
chaîne de contrôle.
• Cette gestion durable, réponse significative à la
limitation de la déforestation, et à la sensibilité des
populations des pays développés en priorité, pour le
bien-être des populations futures, commence, par
son extension rapide, à porter ses fruits.
• CONCLUSION : L’évolution démographique,
la prise en compte de l’environnement,
celle de la santé humaine, l’élévation du
niveau de vie dans de nombreux pays sont
autant de facteurs qui garantissent un avenir
au bois.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

• https://www.fao.org/3/y5918f/y5918f13.htm
• https://hal.science/hal-03449230/document
 https://www.fao.org/3/i1757f/i1757f05.pdf

Vous aimerez peut-être aussi