RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
PAIX – TRAVAIL – PATRIE PEACE – WORK – FATHERLAND
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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR MINISTRY OH HIGHER EDUCATION
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UNIVERSITÉ DE DOUALA THE UNIVERSITY OF DOUALA
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FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCES
Méthodes Informatique
Appliquées à la Gestion des
Entreprises (MIAGE)
Contrôle continu :
Environnement Juridique (MIA 478)
Rédigé par :
DONGMO TOUGOUMO CORINE
Année académique
2022 - 2023
Environnement Juridique (MIA 478)
EXERCICE 1
Les sociétés CIFACAM, CIMF, SENCIM, CIMGAB ont participé à une assise secrète à l’issu duquel
une entente de faire baisser le prix du Ciment à 4 000F initialement 6 000F. Le constat est fait
par la société Ciment Local après enquête, qu’elle est la seule à ventre son ciment à 6 000F.
La société CIMENT LOCAL a-t-elle été victime d’acte concurrentiel ?
La loi sur la concurrence déloyale prévoit que « les actes de concurrence déloyale sont des
faits juridiques qui entrainent la responsabilité civile délictuelle », la société peut donc intenter
un procès afin de faire valoir ses droits.
Dans le cas d’espèce la faute commise ici par la société SIE (La non prise de toutes
informations nécessaires à la bonne réalisation du travail de la société GEM) n’entre dans
aucune des fautes qui entrainent l’exonération de ladite société.
Compte tenu de ce qui vient d’être exposé, les sociétés CIFACAM, CIMF, SENCIM, CIMGAB pourra
encourir d’une amande de l’ordre de 50% du bénéfice et 20% du chiffre d’affaires réalisé et en
cas de non payement de cette amande dans les 60 jours, ces entreprises pourraient
écoper d’une pénalité dont le montant par jour de retard est égal au centième de l’amande
initiale et bien d’autres sanctions qui peuvent aller jusqu’à la fermeture partielle.
EXERCICE 2
La société GEM effectue un achat de progiciel à la société SIE et se trouve furieuse face au non
fonctionnement du progiciel dû au fait de l’incompatibilité de son système d’exploitation.
Face à ce problème, la responsabilité contractuelle de la société SIE est-elle engagée face à la
revendication de la société GEM ?
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Dans le cas d’espèce la faute commise ici par la société SIE n’entre pas dans les conditions de
la responsabilité contractuelle qui sont :
- Les fautes (Les fautes majeurs, les fautes créancières et le fait d’un tiers), le dommage
et le lien de causalité.
- Le fait d’un tiers entraine une exonération de responsabilité du contractuel.
(La non prise de toutes informations nécessaires à la bonne réalisation du travail de la société
GEM) n’entre dans aucune des fautes qui entrainent l’exonération de ladite société.
Compte tenu de ce qui vient d’être exposé, Il est donc clair que la responsabilité de la société
SIE sera engagée.
Il sera préférable pour la société GEM sera de traduire la société SIE devant les juridictions.
EXERCICE 4
1) Suggestions à Mr OWONO :
Résumé : monsieur OWONO veut exercer une activité dans le même secteur d’activité que
son employeur est ce légale ?
La loi dit :
• En cas de clause de non concurrence il est interdit à l’employé d’exercer une activité dans
le même domaine que son employeur. Ou encore il est interdit des pratiques de
concurrence entre l’employeur et l’employé pendant qu’il travaille lorsqu’une clause de non
concurrence a été définit au préalable.
• Et en cas de rupture de contrat entre l’employeur et l’employé ou de démission de
l’employé. L’employé devrait attendre 1 ou 2 ans et s’éloigner d’un rayon de 50km avant
d’exercer la même activité que son ancien employeur.
Dans le cas espèce de Mr OWONO qui veut exercer une activité dans le même secteur
activité que son employeur : D’après la loi éditée plus haut il peut le faire s’il n’y en a pas de
clause de non concurrence au départ ; dans le cas contraire il pourrait le faire à une
distance de 50km de son employeur et après 1 à 2 ans de sa démission
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2) Après vos suggestions, il décide de finalement de démissionner deux ans après et ouvre
finalement son commerce où son épouse l’assiste en tant que chargée des affaires
courantes. Peut-elle être considérée comme commerçante ?
Dans le même cas d’espèce Mme OWONO n’est que l’employé de son conjoint, qui est ici un
commerçant.
D’après la loi : n’est commerçant que celui qui exerce le commerce a titre de profession et
une activité distincte de celui de son conjoint. Par conséquent Mme OWONO n’est pas
commerçante.
EXERCICE 3
TOUT BAZAR quincaillerie exploite son fonds de commerce dans un immeuble appartenant à
AMIDOU. Ils ont conclu un contrat à durée déterminée depuis 04 ans. TOUT BAZAR ne paie pas
régulièrement ses loyers en outre son propriétaire est une personne belliqueuse. Il a par
ailleurs procédé à une sous location sans l’autorisation de son bailleur. Le bailleur par une
lettre recommandée avec accusé de réception en date du 01 juin 2022 informe TOUT BAZAR
qu’il rompt le contrat à compter du 01 janvier 2023. Il est à noter que le propriétaire de TOUT
BAZAR a vendu son fonds de commerce en 2020 à DINA. Il loue chez AMIDOU depuis la création
de son activité commerciale.
TOUT BAZAR ayant conclu un contrat de bail à durée déterminée ne paie pas régulièrement
ses loyers et a procédé à une sous-location sans l’autorisation de son bailleur. Le bailleur a
décidé de rompre le contrat à partir du 01 janvier 2023 malgré la vente du fonds de commerce
de TOUT BAZAR à DINA en 2020.
La cessation du contrat du bail par le bailleur est-elle légale ?
L’acte uniforme sur le droit commercial général (AUDCG) du 15 décembre 2010 prévoit que le
locataire a le droit de céder son bail ou de louer à une autre personne ; néanmoins toute
cession doit être portée à la connaissance du bailleur par tout moyen laissant une trace écrite
de sa signification.
Dans le cas d’espèce TOUT BAZAR ayant procède à une sous-location sans informé le bailleur ;
or l’acte uniforme dispose que le locataire a le droit de céder son bail ou de louer à une autre
personne, néanmoins toute cession doit être portée à la connaissance du bailleur par tout
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moyen laissant une trace écrite de sa signification. De plus TOUT BAZAR droit respecter ses
obligations en payer régulièrement son loyer. TOUT BAZAR a sous-loué l’immeuble sans notifier
le bailleur et ne paye pas régulièrement son loyer.
Compte tenu de ce qui vient d’être exposé, Le bailleur est dans son plein droit de procéder à
une cession du contrat de bail car une des parties à manquer à ses obligations.
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