Correction Memoire Kane (20170204) - 1
Correction Memoire Kane (20170204) - 1
GRADE DE MASTER
Maître de stage : M. Issiaka TRAORE, Directeur des Etudes et du Contrôle Géotechnique des
Infrastructures de Transport (DECGIT) au LNBTP
Promotion [2022/2023]
DEDICACES
CITATION
REMERCIEMENTS
Avant tout, nous rendons grâce à ALLAH de nous avoir accordé la vie et la santé.
Qu’il nous soit permis d’exprimer notre gratitude ici à toutes les personnes qui, d’une manière ou
d’une autre, ont contribué à l’aboutissement de ce travail.
Madame Marie Thérèse GOMIS/ MBENGUE, notre encadrant interne pour, son aide, sa
disponibilité, ses conseils et remarques pertinentes dans la rédaction de ce document ;
Le Directeur Général du Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics (LNBTP)
pour m’avoir accepté dans son entreprise ;
Notre maitre de stage, M. Issiaka TRAORE, qui n’a ménagé aucun effort pour se rendre
disponible. Son assistance, ses conseils, sa rigueur et sa patience ont rendu possible la
réalisation de nos objectifs ;
Mme. Céline KONANA pour son assistance et son soutien dans l’exécution des travaux au
Laboratoire ;
M. ADUFU Daniel, doctorant au LEMHaD, pour son aide dans la réalisation de ce travail.
Tous les stagiaires du LNBTP avec qui j’ai eu des échanges constructifs ;
A tout le personnel du LNBTP pour leur accueil, leur disponibilité et leur précieux aide
dans la réalisation des essais au laboratoire ;
Toutes les personnes qui ont participé d’une façon directe ou indirecte à la réalisation de ce
travail.
RESUME
Les sols latéritiques ont longtemps été utilisés dans la construction routière au Burkina Faso car ils
répondaient aux conditions techniques et étaient économiquement avantageux. Cependant ils
présentent de nos jours des limites dues à l’augmentation du trafic et à la rareté grandissante de
matériaux pouvant être utilisés à l’état naturel ; d’où la nécessité de recourir à des techniques
d’amélioration afin de pouvoir les utiliser. Parmi ces techniques d’amélioration nous étudierons
dans ce document celle de la litho-stabilisation qui consiste à ajouter du concassé au graveleux
latéritique afin d’accroitre ses performances.
L’étude menée dans ce travail concerne deux échantillons de sols latéritiques prélevés sur
l’emprunt de Gampèla (N°1) et l’emprunt de Nambé (N°2). Ces matériaux ont d’abord été
caractérisés afin d’orienter notre choix sur l’emprunt qui présenterait les meilleures
caractéristiques. Après caractérisation, l’emprunt de Gampèla a été retenu pour être amélioré aux
concassés de granite 5/25 à des pourcentages de 15%, 20%, 25% et 30% car il présentait les
meilleures caractéristiques (CBR à 95% de l’OPM égale à 58), ce qui est supérieur à la valeur
exigée par le CPT (CBR ≥ 50 à 95% de l’OPM). Le but est d’identifier les mélanges qui répondent
aux spécifications techniques du CPT (Cahier de Prescription Technique) pour une utilisation en
couche de fondation. Des essais d’identification (granulométrie, limites d’Atterberg) et de portance
(Proctor modifié et CBR) ont également été réalisés sur le concassé et sur les mélanges. Les
résultats obtenus ont montré que les mélanges à 25% et à 30% de concassé donnent les meilleurs
résultats de portance CBR (130 et 155 respectivement à 98% de l’OPM). L’essai de compression
simple réalisé sur ces mêmes mélanges ont montré que le mélange à 30 % donne les meilleurs
résultats (Rc=0,77MPa et E=216,63MPa. Mais, pour ce projet, L’entreprise a retenu un taux
optimal de 25% tandis que nous avons opté pour un taux de 30%.
Enfin, une étude comparative est réalisée sur l'influence du module d'Young sur la conception de
la chaussée. A noter que l'étude a été réalisée en comparant le module généré à l'aide de l'essai
de compression avec les résultats dimensionnels obtenus avec le module E=5*CBR pour vérifier
les contraintes calculées et admissibles. En résumé, on constate que la contrainte calculée est
supérieure à la contrainte admissible compte tenu du module d'Young déterminé à partir du test
de compression simple, alors que l'inverse est observé pour le module E = 5*CBR.
ABSTRACT
Lateritic soils have long been used in road construction in Burkina Faso, as they met technical
requirements and were economically advantageous. Nowadays, however, they have limitations due
to increasing traffic and the growing scarcity of materials that can be used in their natural state,
hence the need to resort to improvement techniques in order to be able to use them. Among these
improvement techniques, we will study litho-stabilization, which consists in adding crushed stone
to lateritic gravel in order to increase its performance.
The study carried out in this work concerns two lateritic soil samples taken from the Gampèla
borrow pit (N°1) and the Nambé borrow pit (N°2). These materials were first characterized, and
the Gampèla borrow pit (N°1) was selected for upgrading with 5/25 granite crushed aggregate at
percentages of 15%, 20%, 25% and 30%, as it presented the best characteristics (CBR at 95% of
OPM equal to 58), which is higher than the value required by the CPT (CBR ≥ 50 at 95% of OPM).
The aim is to identify mixes that meet the technical specifications of the CPT (Cahier de
Prescription Technique) for use in sub-base courses. Identification tests (grading, Atterberg limits)
and bearing capacity tests (modified Proctor and CBR) were also carried out on the crushed
aggregate and on the mixes. The results obtained showed that mixes with 25% and 30% crushed
aggregate gave better CBR bearing capacity results (130 and 155 respectively at 98% of OPM).
Simple compression studies carried out on these same mixes showed that the 30% mix gave better
results (Rc=0.77MPa and E=216.63MPa. However, for this project, the company opted for an
optimum rate of 25%, whereas we opted for a rate of 30%.
Finally, a comparative study is carried out on the influence of Young's modulus on pavement
design. It should be noted that the study was carried out by comparing the modulus generated using
the compression test with the dimensional results obtained using the E=5*CBR modulus to verify
the calculated and permissible stresses. In summary, it can be seen that the calculated stress is
greater than the permissible stress given the Young's modulus determined from the simple
compression test, while the opposite is observed for the E=5*CBR modulus.
Key words: Improvement; Laterite; Granite crushed stone; Litho-stabilization; CBR bearing
capacity
E : Eprouvette
MDE : Micro-Deval
PK : Point Kilométrique
PL : Poids Lourds
RN : Route Nationale
SOMMAIRE
DEDICACES ....................................................................................................................................i
CITATION…….. ............................................................................................................................ ii
REMERCIEMENTS ...................................................................................................................... iii
RESUME……… .............................................................................................................................iv
ABSTRACT.. ................................................................................................................................... v
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ..................................................................................vi
SOMMAIRE. ................................................................................................................................ vii
LISTES DES TABLEAUX .............................................................................................................. x
LISTE DES FIGURES ....................................................................................................................xi
INTRODUCTION ............................................................................................................................ 1
I- PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL ET DU CADRE DE L’ETUDE . 2
I.1 Présentation de la structure d’accueil............................................................................. 2
I.2 Le projet d’étude ............................................................................................................ 2
I.2.1 Localisation de la zone du projet ............................................................................ 2
I.2.2 Description du projet .............................................................................................. 3
I.3 Objectifs de l’étude ........................................................................................................ 4
I.3.1 Objectif général ...................................................................................................... 4
I.3.2 Objectifs spécifiques............................................................................................... 4
II- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE ........................................................................................... 5
II.1 Généralités sur les chaussées ......................................................................................... 5
II.1.1 Définition ................................................................................................................ 5
II.1.2 Types de chaussées ................................................................................................. 5
II.1.3 Structure de chaussée.............................................................................................. 6
II.2 La latérite ....................................................................................................................... 8
II.2.1 Définition ................................................................................................................ 8
II.2.2 Les différents profils latéritiques ............................................................................ 8
II.2.3 Utilisation des graveleux latéritiques en construction routière .............................. 9
II.2.4 Les graveleux latéritiques utilisés au Burkina Faso ............................................... 9
II.3 Le granite ..................................................................................................................... 10
II.3.1 Définition .............................................................................................................. 10
II.3.2 Typologie de granite ............................................................................................. 10
INTRODUCTION
Le développement d’un pays passe nécessairement par la réalisation d’infrastructures routières
modernes et de qualité. La pérennité de ces infrastructures de transports terrestres dépend
essentiellement de la qualité des matériaux utilisés. Il faudrait alors trouver des matériaux adéquats
qui permettront la réalisation de ces routes de façon durable. Dans le but d’atteindre cet objectif,
des questions, concernant les techniques et les matériaux à utiliser pour la réalisation des différents
axes routiers se posent. A ces questions d’ordre technique s’associent des contraintes d’ordre
financier. En effet, le Burkina Faso, pays en voie de développement, est financièrement limité et
ce facteur doit être pris en compte dans le choix éventuel des différentes techniques et matériaux
de construction routière.
Au Burkina Faso, la latérite est un matériau de référence en construction routière. Elle a l'avantage
d’une part d'être en gisement d'extension importante affleurant dans toute la zone tropicale et
d'autre part d'être d'une exploitabilité facile. Mais aujourd’hui, avec la croissance exponentielle des
poids lourds induite par le volume des échanges économiques, que connaissent les grands axes
routiers, de nouvelles contraintes apparaissent. Selon (Jikolum, 2011), « Les graveleux latéritiques
naturels présentent des limites objectives en tant que matériaux des chaussées autrement dit leur
qualité ne cesse de décroître et ils se font de plus en plus rares ».
À cet effet, il s’est donc avéré nécessaire de trouver comment à défaut d’utiliser les matériaux
naturels à notre disposition, d’étendre des techniques d’amélioration des propriétés géotechniques
de ces matériaux. C’est ainsi qu’il a été abordé dans ce mémoire, une étude visant à améliorer les
propriétés d’un graveleux latéritique en apportant du concassé de granite à différentes proportions
de mélange pour une utilisation en couche de fondation d’une chaussée à fort trafic.
Nous présenterons d’abord la structure d’accueil, le projet, son emplacement et les différents
objectifs, ensuite nous aborderons une revue bibliographique sur les généralités de la latérite, du
concassé de granite et la litho-stabilisation. Par la suite, nous présenterons les matériels et méthodes
utilisés pour l’obtention de nos résultats que nous discuterons plus tard, Enfin, nous proposerons
un dimensionnent de la structure de chaussée afin de vérifier sa viabilité.
Le Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics (LNBTP) est un établissement public
crée par décret n°68-223/PRES/TP du 13 septembre 1968.En application du décret
420/PRES/MICM/MTPHU du 23 novembre1994, la société a été transformée en société d’Etat
(S.E) et son capital est passé de 100 à 318 millions de francs CFA. Son siège est à Ouagadougou.
Avenue Naaba Zombre,1909. La société jouit d’une autonomie financière et est placée sous la
tutelle :
▪ la réalisation d’études, de contrôles du bâtiment, des travaux de routes, des barrages et des
infrastructures de génie civil ;
▪ des études dans le domaine du génie civil et des fondations.
La Figure 1 montre une vue d’ensemble du trajet de la rocade ainsi que son emplacement.
Le projet est constitué d’une chaussée de 2 x 2 voies d’une largeur de 3,5 mètres chacune, de deux
(02) pistes cyclables de 3,5 mètres chacune, de deux (02) accotements de 0,5 mètre chacun, d’un
▪ identifier l’emprunt présentant les caractéristiques minimales exigées par le CPT pour une
amélioration aux concassés ;
▪ étudier des paramètres physiques et mécaniques des mélanges (85% Graveleux Latéritiques
(GL) +15% de granulats concassés (GC), 80% GL+20% GC, 75%GL+25%GC
,70%GL+30%GC) afin de pouvoir identifier le mélange optimal répondant aux exigences
du CPT ;
▪ faire une étude comparative de dimensionnement de la chaussée en tenant compte des
propriétés des matériaux améliorés.
II.1.1 Définition
Elle peut être définie une surface précise et délimitée aménagée sur un sol ou sur un ouvrage précis
afin de garantir le déplacement des usagers, des marchandises dans de bonnes conditions de
visibilité et de confort quelle que soit les conditions météorologiques résultant d’un itinéraire. Du
point de vue mécanique, son rôle est de repartir les charges mécaniques qu’elle reçoit provenant
du trafic sur le sol support.
Mais il faut noter qu’au Burkina Faso tout comme dans la plupart des pays africains, on utilise les
types de chaussées revêtues qui sont les chaussées souples, les chaussées semi-rigides et quelques
fois les chaussées rigides dans la zone à forte inondation.
❑ Chaussées semi-rigides
Elles comportent une couche de surface bitumineuse reposant sur une assise en matériaux traités
aux liants hydrauliques disposés en une couche (base) ou deux couches (base et fondation). Les
chaussées semi-rigides supportent un trafic plus élevé et les contraintes transmises au sol support
sont aussi plus faibles. D’une épaisseur variante généralement entre 20 et 50 cm, la structure se
compose d'un revêtement bitumineux, d'une couche de base améliorée au ciment et d'une couche
de fondation en matériaux granulaires traités ou non.
❑ Chaussées rigides
Une chaussée rigide est constituée d’un revêtement en béton de ciment de 15 à 40 cm d'épaisseur
qui sert de couche de roulement, éventuellement recouverte d'une couche mince en matériaux
bitumineux. La couche de béton repose soit sur une couche de fondation (en matériaux traités aux
liants hydrauliques ou en béton maigre), soit sur une couche drainante en grave non traitée, soit sur
une couche d'enrobé reposant elle-même sur une couche de forme traitée aux liants hydrauliques.
La dalle de béton peut être continue avec un renforcement longitudinal (« béton armé continu »),
ou discontinue avec ou sans éléments de liaison aux joints. Ces chaussées sont par conséquent peu
déformables et elles absorbent la charge afin d'éviter une déformation, sur la fondation ou
l'infrastructure, susceptible de causer la rupture. Pour des trafics élevés, ces types de chaussées ont
des performances mécaniques très intéressantes, comparées aux autres types de structures et leur
durée de vie est beaucoup plus élevée.
❑ Couche de forme
Cette couche de transition entre le sol support et le corps de chaussée joue un double rôle :
▪ pendant la phase de travaux, elle protège le sol support, elle établit une qualité de
nivellement et permet la circulation des engins pour l’approvisionnement des matériaux et
la construction des couches de chaussée ;
▪ vis-à-vis du fonctionnement mécanique de la chaussée, elle permet de rendre plus
homogènes et éventuellement d’améliorer les caractéristiques dispersées des matériaux de
remblai ou du terrain en place ainsi que de les protéger des intempéries (Conceptionet
dimensionnement des structures de chaussée: Guide technique, 1994).
❑ Couche de fondation
C’est la couche immédiatement au-dessus de la plateforme, ou couche de forme, elle joue comme
rôle la répartition de façon homogène des contraintes sur le sol support. Cette couche doit être bien
compactée pour éviter les tassements ultérieurs. Les matériaux qui la composent doivent être
structurés, plus denses, moins gonflants et de forte portance (CBR supérieur ou égal 30%) afin
d’éviter les problèmes du gonflement souterrain qui peuvent survenir.
❑ Couche de base
Elle constitue avec la couche de fondation, l'assise de la chaussée. Elle est soumise à des contraintes
verticales, à l'effet de poinçonnement dû à la pression des pneumatiques et des contraintes de
cisaillement. Elle doit être constituée de matériaux suffisamment durs et avoir une bonne résistance
à la fragmentation. Elle doit avoir un CBR supérieure ou égale à 80 pour une densité sèche
correspondant à 98% de l'OPM. Si le matériau n'atteint pas cette portance, il devra être traité. Et
pour cela il faut au moins que le matériau à l’état naturel présente un CBR supérieur à 60 afin de
satisfaire aux spécifications requises en matière de résistance et de portance.
▪ résister aux déformations, et à l’usure rapide, aux sollicitations et efforts tangentiels exercés
par les charges roulantes ;
▪ présenter un uni de surface durable de façon à assurer, durant toute la durée de vie, un
confort de roulement aux véhicules à vitesse élevée ;
▪ assurer une évacuation rapide des eaux de ruissellement et garantir une adhérence élevée ;
▪ être suffisamment imperméable pour empêcher les infiltrations des eaux superficielles.
Cette couche doit être accompagnée par une couche de liaison dans le cas de forts trafics.
II.2 La latérite
II.2.1 Définition
Le mot « latérite » dérivé du latin later, qui signifie brique. Ce terme a pour la première fois été
suggéré par (Buchaman, 1807). La latérite constitue un produit commun de l'altération des roches
sous les climats tropicaux. Elle est essentiellement constituée d’oxyde de fer et d’aluminium. Du
point de vue de l’ingénieur routier, on parlera de graveleux latéritique. Il s’agit d’un sol meuble de
granulométrie 0/20 à 0/40 mm comportant de 10 à 35% de fines passant au tamis de 80µm et un «
squelette » de 20 à 60% (refus au tamis de 2mm). Selon les études menées par (Autret, 1983), un
sol latéritique contenant plus de 35% de passant à 80μm n’est plus un graveleux latéritique. Il entre
alors dans les catégories des sols fins.
sols constituent les horizons latéritiques : les sols ferrugineux, les sols ferralitiques, les ferrisols.
Les sols latéritiques peuvent être classés selon l’altération des roches en complexe d'altération de
deux formes : les argiles et les oxydes de fer et d’aluminium.
Un profil d'altération typique des massifs latéritiques contient les grands ensembles suivants (du
haut vers le bas du profil d'altération) :
▪ une latérite meuble, elle est généralement graveleuse et se retrouve dans des horizons
concrétionnés et gravillonnaires. Elle est utilisée dans la construction des routes et dans la
construction des bâtiments en blocs de terre comprimée à ce dernier ;
▪ une latérite indurée : son durcissement est mis en place ou alors acquis par exposition à
l’air. Elle est plus spécifiquement utilisée dans la construction des maisons en blocs de terre
taillée.
▪ granulométrie : 0/20
II.3 Le granite
II.3.1 Définition
Le mot « granite », dérive du latin Granum qui signifie grain, désigne une roche magmatique
plutonique formée en profondeur par un refroidissement lent du magma issu de la fusion partielle
de la croûte continentale. Le granite est constitué de minéraux visibles à l'œil nu sous forme de
cristaux. Ce sont principalement le mica, le feldspath et le quartz. C’est une roche beaucoup utilisée
notamment dans le domaine de la construction pour la mise en œuvre du béton. (Kanazoe, 2011)
II.4.1 Généralités
En construction routière, le traitement des matériaux consiste à apporter une stabilité à un sol dont
les caractéristiques ne répondent plus à l’exigence demandée. Cependant un matériau est dit stable
lorsqu’il caractérise une résistance à l’écoulement latéral sous l’effet d’une charge.
Stabiliser un sol consiste à améliorer ses caractéristiques géotechniques par adjonction des
alluvionnaires d’un autre matériau, soit d’un liant hydraulique ou hydrocarboné afin qu’il puisse
mieux résister à l’écoulement latéral sous l’effet d’une charge.
▪ le traitement chimique ;
▪ le traitement aux liants hydrocarbonés ;
▪ le traitement mécanique.
❑ Stabilisation chimique
Le traitement chimique inclut le mélange ou l’injection de substances chimiques dans le sol. Il
permet grâce à la réaction du produit avec les composantes du matériau une augmentation de la
cohésion du matériau. Comme produit chimique on peut citer : Ciment, asphalte, chaux, chlorure
de calcium, chlorure de sodium, et des feuillets de résidu industriel sont souvent utilisés comme
agents de stabilisation chimique.
Stabilisation au ciment
Il s'agit de l'adjonction de ciment et selon les cas à un sol en place ou à un matériau d'apport
afin d'augmenter la cohésion du mélange après la prise (meilleure portance, diminution de la
sensibilité à l'eau). La stabilisation des sols au ciment trouve son application tant pour les
couches de surface que pour la zone supérieure de la couche de fondation ou de la sous-couche
de fondation ou de la sous-couche de routes et chemins de toute nature.
Stabilisation à la chaux
Il s'agit de l'adjonction de chaux vive aux matériaux d'infrastructure dans le but de diminuer la
teneur en eau, d'atteindre une densité optimum lors du compactage et d'augmenter ainsi la
résistance mécanique du sol traité.
❑ Stabilisation physique
Dans ce cas, le liant en question est un produit hydrocarboné (bitume, émulsion) qui
imperméabilise encore plus la structure. Cette forme de stabilisation conduit presque aux mêmes
résultats que l'ajout de ciment, sans rigidifier le matériau.
❑ Stabilisation mécanique
C’est une technologie intéressante pour la construction des assises de chaussées performantes.
Dans les conditions de traitement visant à améliorer les propriétés physiques et mécaniques du
matériau, elle consiste à améliorer la composition granulométrique du sol ou du matériau de
remplissage existant en ajoutant une petite quantité de matériaux grenu, fin ou grossiers afin
d'améliorer la possibilité de compactage. Pour les différentes méthodes de traitement mécanique
des matériaux de construction routière, on distingue : Le traitement aux géotextiles et la litho-
stabilisation.
L’utilisation des géotextiles dans le développement des remblais a été tardive. Cependant les
aspects de ce dernier donnent maintenant lieu à des applications de plus en plus nombreuses et
prometteuses. La déformabilité et la grande résistance des nappes de géotextile s’adaptent en effet
particulièrement bien aux propriétés des sols meubles. Les méthodes de dimensionnement des
ouvrages ainsi renforcés sont loin d’être parfaites. Des efforts de recherches importants sont encore
à réaliser, notamment sur la résistance au poinçonnement des géotextiles. Néanmoins, dans le
domaine des travaux routiers, le traitement des sols aux géotextiles présente plusieurs avantages.
Il permet :
C’est une forme de stabilisation mécanique d’un sol de qualité médiocre par adjonction de
concassés ou un matériau plus structuré. Le pourcentage du nouvel apport est souvent supérieur à
10% (Jikolum, 2011). Son objectif principal est d’obtenir du mélange un matériau présentant de
meilleures performances géotechniques (essentiellement la portance).
Cette partie du traitement est développée dans le paragraphe suivant et fait l’objet de notre étude.
II.5.1 Historique
C’est une technique qui consiste à améliorer les performances des sols latéritiques utilisés en assise
des chaussées par adjonction d’une quantité de concassés de granite déterminée en conséquence.
Cette technique, utilisée de nos jours en Afrique subsaharienne est reconnue au Burkina-Faso. Elle
a pour la première fois fait l’objet d’une étude au Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux
Publics (LNBTP) à l’occasion du projet d’aménagement de la route Ouagadougou-Yako (selon le
livre les matériaux utilisés en construction routière en Haute- Volta. Un matériau non traditionnel
« le Lithos tab » de Pierre LOMPO, Paris 1980). Les essais avaient été réalisés sur un graveleux
latéritique présentant les caractéristiques suivantes :
Ce matériau a été amélioré à 10, 15, 20 et 25% de concassé 5/15 puis soumis pour chacun des cas
à l’essai CBR. Ces résultats ont montré que l’indice portant CBR égal à 80 à 95% OPM n’est atteint
que pour 30% de concassé.
Cependant cette étude n’a pas connu de suite immédiate. C’est lors de l’appel d’offres pour
l’exécution des travaux d’aménagement de la route Ouagadougou-Koudougou que l’entreprise «
Bourdin et chaussée » adjudicataire du marché, a proposé par la suite une variante dans la
réalisation de la couche de base en graveleux latéritique amélioré au concassé de granite 12/40, en
lieu et place des graveleux améliorés au ciment, proposé initialement dans le dossier d’appel
d’offres (Jikolum, 2011).Cette option était liée au coût élevé de l’amélioration au ciment.
Pour que le travail soit fait dans le respect des règles de l’art, un contrôle qualitatif des matériaux
ainsi qu’un contrôle de la mise en œuvre sont indispensables. (Annexe VII pour une illustration de
la mise en œuvre du lithostab).
compte d’une part de l’homogénéité effective du mélange et d’autre part de tester le dosage en
concassés.
✓ Contrôle de compactage
✓ Mesures de déflexions
Pour tester enfin la déformabilité des différentes structures, Des mesures de déflexions à la poutre
Benkelman sont réalisées sous essieu chargé à 13 tonnes afin de tester la déformabilité de la
structure. Le Tableau I présente les valeurs limites de déflexions acceptables au Burkina Faso.
Avec
❑ Avantages techniques
• Accroissement de la capacité mécanique ;
100
80
% Passants
60
40
20
0
0,01 0,1 1 Tammis[mm] 10 100
Figure 3: fuseau granulométrique du GAL après CBR pour la couche de fondation donné par le CPT
100
80
% Passants
60
40
20
0
0,01 0,1 1 Tammis[mm] 10 100
Figure 4: fuseau granulométrique du lithostab après CBR pour la couche de fondation donné par le CPT
III.1 Matériels
Pour la réalisation de nos différents essais, des matériels et/ou accessoires seront nécessaires. Ces
matériels et accessoires sont spécifiques pour chacun des différents essais. Nous les présenterons
donc, après la méthodologie de chaque essai.
III.2 Méthodologie
Dans cette partie, les méthodes classiques appliquées à la géotechnique pour les sols seront
indiquées. L’expression de la démarche pour l’obtention des résultats aide souvent à la
compréhension du travail réalisé, car elle permet de représenter, le cas échéant, la chronologie des
activités menées pour l’obtention des résultats. Pour ce faire, les essais physiques et mécaniques
ont été effectués sur les graveleux latéritiques naturels et des concassés de granite de classe 5/25.
a b
Dans le cas de notre étude, nous avons eu recours à l’utilisation de l’échantillonnage par quartage
qui consiste à mettre l’échantillon global sur une surface propre et de le mélanger en lui donnant
une forme conique et en le retournant pour donner un nouveau tas (Figure 6). On répète cette
opération trois fois puis on crée un quarter sur le tas aplati selon les deux axes se coupant en angle
droits. On élimine deux quarts opposés et on reconstitue un tas avec le reste.
Les essais d’identification sont des essais réalisés en vue de déterminer les propriétés physiques
d’un matériau. Dans le cadre de notre étude les matériaux seront soumis aux essais d’analyse
granulométrique, de limites d’Atterberg, de Proctor, de CBR, de mesure de coefficient
𝐷
le coefficient d’uniformité de HAZEN : 𝑪𝒖 = 𝐷60
10
2
𝐷30
le coefficient de courbure : 𝑪𝒄= 𝐷 ,Avec :
10∗𝐷60
Lorsque le coefficient d’uniformité est supérieur à 2, la granulométrie du matériau est dite étalée
dans le cas contraire elle est dite uniforme. Le matériau est dit bien gradué lorsque son coefficient
de courbure est compris entre 1 et 3 et son coefficient d’uniformité est supérieur à 5. Dans le cas
contraire, on dira que le matériau est mal gradué.
Matériels utilisés :
Nous avons utilisé des tamis, une brosse métallique, un fond de cuve et couvercle, deux récipients
pour récupérer et peser les échantillons et bien sûr une balance. ( Figure 7).
Matériels utilisés
Les matériels que nous avons utilisé pour notre analyse granulométrique par sédimentométrie sont :
une éprouvette de 1 litre, un agitateur, un chronomètre et un densimètre ( Figure 8).
La limite de liquidité (WL) : L’échantillon de sol est mis en place dans la coupelle et on trace
un sillon avec l’outil à rainurer, on mesure la teneur en eau au moment de la fermeture
conventionnelle. Par convention, la limite de liquidité est la teneur en eau du matériau qui
correspond à une fermeture de 1cm des lèvres de la rainure après 25 chocs.
La limite de plasticité (WP) : par définition la limite de plasticité est la teneur en eau d’un rouleau
de sol qui se fissure quand son diamètre atteint 3mm. Pour procéder à l’essai, on fait une boulette
de pâte et on la transforme en cylindre en la roulant sur une surface plane sèche et propre ou à la
main. On forme ainsi un rouleau aminci progressivement jusqu’à 3mm de diamètre sur une
longueur de 10 à 15 cm. S’il y a fissuration on mesure la teneur en eau qui correspond à la Limite
de plasticité dans le cas contraire on laisse sécher le matériau et l’on recommence
Indice de plasticité (IP°) : il est obtenu en faisant la différence entre les limites de liquidité et de
plasticité
Matériels utilisés :
Les matériels utilisés sont : tamis de 0,4mm, une pipette d’eau, la coupelle de Casagrande et ses
accessoires (Figure 9).
La masse de particules solides est obtenue par pesage. Le volume est mesuré au pycnomètre. La
masse volumique de des particules solides est déterminée à partir de la formule suivante : 𝜌𝑠 =
𝑚2 −𝑚1
𝜌𝑤 × [𝑚 ]
4 +𝑚2−𝑚1 −𝑚3
Matériels utilisés :
Les matériels utilisés sont : des tamis normalisés à mailles carrées, des tamis à fentes parallèles
normalisés et une balance de 0,01g de précision ( Figure 10).
Matériels utilisés
Pour la réalisation de cet essai nous avons utilisé les matériels suivants : L’appareil Los Angeles
avec ses différents accessoires, une balance, un bac destiné à recueillir les matériaux, un tamis de
1,6mm et une série de deux tamis correspondants aux bornes de la classe granulaire choisie à
étudier. (Figure 11).
Matériels utilisés
Les matériels utilisés sont : une machine Micro Deval avec ses différents accessoires (billes,
cylindre), un tamis de 1,6mm et une quantité d’eau. (Figure 12).
Les essais mécaniques sont des essais qui permettent de déterminer les propriétés mécaniques d’un
matériau. Dans le cadre de notre étude, les matériaux ont été soumis aux essais Proctor modifié,
CBR et essai de compression simple. Le matériau utilisé pour la réalisation des différents essais a
fait l’objet, comme précédemment, d’un échantillonnage.
▪ L’essai Proctor Modifié avec une énergie de compactage intense pour couche de chaussées ;
▪ L’essai Proctor Normal avec une énergie de compactage modéré pour remblais en terre.
Pour les besoins de la présente étude concernant les graveleux utilisés en couche de fondation, c’est
l’essai Proctor Modifié qui sera décrit.
Matériels utilisés
Nous avons utilisé le matériel suivant pour l’essai : un tamis de 20mm, une balance, une éprouvette
graduée de 1000 ml, un moule Proctor modifié ainsi que ses différents accessoires. (Voir Figure 13)
Il faut noter qu’on soumet d’autres échantillons de même formulation à un régime hydrique de 4
jours avant poinçonnement, pour en déterminer les effets. C’est le cas le plus défavorable à
l’échantillon. On distingue donc le CBR immédiat et le CBR après immersion de 4 jours.
Matériels utilisés
Dans la mesure ou cet essai fait suite à l’essai Proctor, nous avons utilisé le même matériel. En
plus, du matériel utilisé pour l’essai Proctor, nous avons utilisé également une presse CBR muni
d’un anneau de 50 KN pour le poinçonnement ( Figure 14).
Figure 14:Moules CBR immergés dans l'eau et Presse CBR pour poinçonnement
Principe
L’essai consiste à confectionner des éprouvettes et à les compresser jusqu’à rupture. L’effort
maximal de chaque éprouvette est enregistré et la résistance à la compression est alors calculée ;
en plus la courbe contrainte déformation est enregistrée lors de l’essai pour permettre l’obtention
du module d’élasticité.
Exécution de l’essai
Le moulage se fait comme celui du CBR sauf que le compactage s’effectue en raison de 5 couches
de 56 coups chacune. Les moules fendus du CBR utilisées pour la confection des éprouvettes ont
une hauteur H= 11,5 cm ; un diamètre D= 15,205 cm et un rayon R= 7,6 cm. Aussi, les éprouvettes
après compactage ont été conservées dans du plastique pour réduire les effets de l’air du milieu de
conservation sur les éprouvettes pendant 7 jours avant l’exécution de l’essai proprement dit. Les
moules ainsi que les éprouvettes doivent être pesés avec exactitude. L’essai s’effectue à l’aide d’un
dispositif de compression et l’éprouvette est placée au centre du plateau inférieur et pour le début
de l’essai. Nous avons réalisé la compression à la vitesse de 1,27 mm/s dans le but de comparer le
module obtenu à celle calculée par la relation empirique E = 5*CBR. En effet, la vitesse
d’enfoncement du piston de l’essai CBR est de 1,27 mm/s selon la norme qui lui correspond.
Les données recueillies sont traitées à l’aide de Excel et à partir de ces données on obtiendra la
contrainte, la déformation et le module d’élasticité. Les courbes contrainte déformation sont
𝑭
représentées en Annexe IV. La résistance à la compression est donnée par la formule : 𝑹𝒄 = 𝑨𝒄
𝟏,𝟐∗𝑭𝒓
Le module d’élasticité en compression est donné par la formule : 𝑬𝒄 = 𝝅∗𝑫𝟐 𝜺𝟑
Matériels utilisés
Pour la réalisation de cet essai de compression simple nous avons eu à notre disposition le matériel
suivant : un moule CBR à fente pour la confection de nos éprouvettes, une presse hydraulique qui
nous donne les charges et déformations, trois (3) capteurs qui nous donnent les déplacements entre
les anneaux et une centrale d’acquisition qui nous permet d’enregistrer les forces et déplacements
afin de nous permettre de déterminer les modules et les contraintes maximales. (Figure 15)
a
b
c d
Figure 15: Photo du moule utilisé(a), quelques éprouvettes emballées dans de sachets plastiques (b) et presse
universelle (c et d) pour l'essai de compression
Dans cette partie consacrée aux résultats et discussion, nous présenterons les caractéristiques des
matériaux selon le CPT, ensuite les résultats des différents essais réalisés sur les matériaux et enfin
les résultats sur la litho-stabilisation que nous discuterons par la suite.
L’entreprise dispose de deux emprunts (Emprunt de Gampèla et Emprunt de Nambé) sur lesquels
nous avons procédé à une caractérisation afin de pouvoir faire un choix sur l’emprunt qui donnerait
les meilleures caractéristiques. Des essais d’analyse granulométrique, de limites d’Atterberg,
Proctor et CBR ont été réalisés sur les matériaux des deux emprunts et es résultats obtenus sont
présentés dans le Tableau IV.
Partant de l’analyse des résultats obtenus, ceux de l’emprunt de Nambé semblent être loin de
satisfaire aux exigences de cahier de prescriptions techniques pour une couche de fondation. La
densité sèche optimale est de 1,96t/m3 qui est inférieur à 2 t/m3(valeur minimale exigée par le CPT).
Du point de vue CBR, la valeur obtenue à 95% de l’OPM est égale 36% qui est également inférieure
à la valeur exigée par le CPT (CBR à 95% de l’OPM ≥50).
Au regard de ces résultats obtenus, il a été jugé nécessaire d’abandonner l’exploitation du site de
l’emprunt de Nambé car pour toute amélioration de matériaux par traitement mécanique, le CBR
requis doit être supérieur ou égale à 50 à 95% de l’OPM pour une couche de fondation (Tableau II).
L’emprunt de Gampèla est celui qui donne les meilleures caractéristiques et sera utilisé pour la
suite de notre étude. Les détails pour les essais sur l’emprunt de Nambé sont consignés en Annexe
II.
60
40
20
0
0,001 0,01 0,1 Tammis[mm] 1 10 100
Au regard de cette figure (voir Annexe I pour les détails), il ressort que le matériau utilisé ici a une
répartition granulométrique qui est globalement comprise dans le fuseau granulométrique exigé
par le CPT. Le matériau peut donc être amélioré en vue de son utilisation en couche de fondation.
Les coefficients d’uniformité et de courbure sont donnés dans Tableau V.
2
𝐷30
Coefficient de courbure 𝑪𝒄= 𝐷 3,47
10∗𝐷60
On constate que notre matériau a un Cu >2 ; cela confirme le caractère étalé de sa granulométrie,
et un coefficient de courbure Cc qui n’est pas compris dans l’intervalle 1 et 3, le matériau est donc
mal gradué.
Ainsi, nous pouvons conclure que les limites de liquidité et de plasticité satisfont aux exigences du
CPT. Il ressort également que ce matériau est de classe B6 car le tamisât à 80μm est compris entre
12 et 35% et l’IP est supérieur à 12% selon la classification des sols du Guide des Terrassements
Routiers (Gtr, 2000)
Pour la classification des sols fins suivant leur plasticité, on utilise le diagramme de Casagrande
(MDS, 2019) qui est représenté dans la Figure 17 ci-dessous.
Le diagramme montre que les fines de notre matériau sont constituées d’argile peu plastique d’où
la nécessité de l’améliorer pour augmenter ses performances mécaniques.
2,15
Densité sèche(t/m3)
2,1
1,95
1,9
5 6 7 8 9 10 11 12
Teneur en eau moyenne(%)
Les résultats présentés sur cette Figure 18 nous montrent une teneur en eau à l’OPM égale à 9,4 avec
une densité sèche à l’OPM égale à 2,14 t/m3 qui est supérieure à 2 t/m3 (valeur minimale fixée par
le CPT). Ce facteur de compactage satisfait aux exigences définie par le CPT et le matériau peut
donc être autorisé en couche de fondation.
2,2
2,15
Densité sèche de moulage(g/cm3)
2,1
2,05
2
CBR 98% L'OPM = 76
1,95
CBR 95% L'OPM = 58
1,9
CBR 90% L'OPM = 24
1,85
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Portance CBR(%)
A partir de cette courbe (Figure 19), nous avons pu déterminer les portances à 90%, 95% et 98% de
l’OPM.
Les valeurs des portances obtenues répondent aux spécifications du CPT (CBR à 95% de l’OPM
supérieure ou égale à 50) et peut donc être amélioré en vue de son utilisation en couche de
fondation.
supérieur à la valeur de 50 prescrit par le CPT). Au regard de ces résultats obtenus, nous pouvons
conclure que l’emprunt utilisé ici présente les caractéristiques minimales exigées par le CPT pour
une amélioration aux concassés.
Le concassé de granite a été également soumis aux essais d’analyse granulométrique par tamisage,
de coefficient d’aplatissement, de propreté superficielle, de Los Angeles et d’essai Micro-Deval
afin de déterminer ses différentes caractéristiques.
Concassé 5/25
120
100
80
% Passants
60
40
20
0
0,01 0,1 1 Tammis[mm] 10 100
Au vu des résultats, on remarque qu’il n’y a presqu’aucun passant au niveau des tamis de 80 μm et
2mm ce qui justifie leur classe.
Le coefficient d’uniformité du matériau est supérieur à 2 donc sa granulométrie est dite étalée. On
note également qu’il a un coefficient de courbure égale à 0,95 qui est très faible et n’entre pas dans
la fourchette 1 à 3 donc il est mal gradué.
L’essai a donné un coefficient Los Angeles LA = 19. Cette valeur est donc inférieure à 30 fixée
par le CPT.
IV.3.5 Micro-Deval
Nous avons obtenu un coefficient Micro-Deval CMD = 7,5% qui est inférieure à la valeur
maximale (20%) exigée par le CPT. Le coefficient Micro-Deval trouvé est faible comparée à la
valeur exigée, ce qui montre que le concassé étudié ici est résistant face à l'usure.
Le graveleux latéritique étudié ci-dessus a fait l’objet d’amélioration aux concassés dans les
proportions suivantes : 15%, 20%, 25% et 30% avec du concassé de classe 5/25. La formulation a
été faite sur des échantillons représentatifs du sol latéritique mélangé avec du concassé de granite
5/25(Figure 21).
100
80
% Passants
60
40
20
0
0,01 0,1 1 Tammis[mm] 10 100
Au regard de cette Figure 22 on remarque que les courbes des différentes améliorations sont toutes
dans la fourchette exigée par le CPT. Les mélanges montrent une diminution beaucoup plus
remarquable des fines dû au fait que le concassé ne contient presque pas de fines. Les coefficients
d’uniformité et de courbure calculés sont consignés dans le Tableau VIII.
𝑫𝟐𝟑𝟎
Coefficient de courbure 𝑪𝒄= 𝑫 13,1 12,9 12,1 7,1
𝟏𝟎∗𝑫𝟔𝟎
Au regard des résultats trouvés, on constate qu’il n’y a pas eu de variation comparée aux résultats
trouvés avec le matériau à l’état naturel (WL = 31 et IP = 14,5). Il n’y a pas eu apport de fines par
conséquent il n’y a pas d’influence sur les limites. Cette remarque a été également observée sur les
études menées par (Kanazoe, 2011) portant sur l’amélioration d’un graveleux latéritique par ajout
de concassé de classe granulaire 5/20.
Ainsi nous n’avons pas réalisé des essais sur les autres taux d’améliorations car la classe granulaire
ajoutée ici n’apporte pas de grains inférieurs à 400um donc il n’y aura presque pas de variation de
résultats par rapport aux résultats trouvés avec le matériau amélioré à 15% de concassé.
La Figure 23 représente les courbes Proctor obtenues après ces différents mélanges.
2,25
2,2
Densité sèche (t/m3)
2,15
2,1
2,05
1,95
1,9
4 6 8 10 12
Teneur en eau moyenne(%)
A partir de ces courbes, nous avons déterminé la teneur en eau optimale et la densité sèche
correspondante à chaque mélange. Les valeurs obtenues sont résumées dans le Tableau X.
12 2,3
9,4 2,27
10
2,25
8,1
7,7 2,22
Densité sèche(t/m3)
8
Teneur en eau(%)
7,2
2,2 6,5 2,2
6 2,18
2,15
2,14
4
2,1
2
0 2,05
0% 15% 20% 25% 30%
Pourcentage de concassé
Figure 24: Variation de la densité sèche et teneur en eau en fonction du taux d'amélioration
La courbe de la Figure 24 montre une densité sèche maximale qui croit en fonction du pourcentage
de graves concassés ajoutés. Elle passe de 2,14 t/m3 à 0% de granite à 2,27 t/m3 à 30% de granite
concassé. Cette évolution s’explique par l’ajout de matériaux de grand diamètre dans le mélange,
permettant une meilleure imbrication des grains et par conséquent, un sol plus dense. Cette
remarque a été également faite par (Ouattara, 2021).Toutes les densités sèches obtenues sont
supérieures à 2t/m3 comme recommandé par le CPT. En effet en tenant compte de la densité sèche
des échantillons et la masse volumique des grains solides (ρs = 2,67 t/m3), les différents mélanges
contiendront une compacité résumée dans le Tableau XI.
ϒ𝐝𝐦𝐚𝐱
NB :𝒏 = 𝟏 − et C = 1- 𝒏
𝛒𝐬
Le Tableau XI présente les résultats des porosités et compacités des différents pourcentages de
granite incorporés. Les résultats montrent que la porosité diminue avec l’augmentation du taux de
granite tandis que la compacité augmente produisant ainsi un sol plus compact.
Tableau XII: Récapitulatif des résultats de l'essai CBR sur les mélanges
Les différents indices CBR obtenus consignés dans le Tableau XII ci-dessus ont permis d’obtenir
l’histogramme de la Figure 25 montrant l’évolution de la portance CBR à 90 %, 95 % et à 98 % de
l’OPM en fonction du taux d’amélioration.
150
130
135
CBR(%)
120 107
105 95
88
90 80
76 76
75
64
58
60
45
45 35
32
28
30 24
15
90% 95% 98%
% de l'OPM
respectivement. Mais il a été remarqué que dans le mélange à 20% de concassé (à 90% de l’OPM)
le CBR a augmenté relativement par rapport aux mélanges de 25% et 30% de concassé. Cela
pourrait être dû à une mauvaise répartition des matériaux lors de l’opération de quartage
L’évolution de ces valeurs montre que l’ajout de granite concassés augmente les caractéristiques
mécaniques de la latérite dû au fait que le mélange devient de plus en plus insensible à l’eau comme
montre par la diminution considérable de la teneur en eau et l’augmentation de la densité. En effet
les densités sèches des mélanges à 0%, 15%, 20% et 25% sont inférieures à celles du mélange à
30%, ce qui pourrait justifier la valeur élevée du CBR à 30%. Cette remarque a été également faite
par (Ilboudo, 2016).
A la suite de notre étude, il ressort que les mélanges à 25% et à 30 % répondent aux spécifications
du CPT (CBR ≥110 à 98% de l’OPM). Nous allons donc considérer ces mélanges et le matériau
cru pour l’essai de compression simple afin de déterminer leurs performances mécaniques.
❑ Résistance à la compression
Les résultats des résistances à la compression montrent l’influence du granite concassé sur le
matériau. La résistance à la compression augmente avec l’ajout du granite concassé. Elle passe
d’une valeur de 0,42 MPa (latérite crue) à 0,61 MPa à 25% d’ajout de granite concassé, soit une
augmentation de 145%. L’ensemble des résultats montre un effet améliorant du granite concassé
sur la résistance à la compression. Le même effet a été constaté dans les études menées par
(Ouattara, 2021). Cette augmentation s’explique par le fait que le matériau ajouté possède un
grand diamètre, ce qui permet une meilleure imbrication des grains et par conséquent, un sol plus
dense.
❑ Module de Young
Les résultats des modules de Young montrent l’influence du granite concassé sur le matériau. Le
module de Young augmente avec l’ajout de granite concassé. Elle passe d’une valeur de 122,07
MPa (latérite crue) à une valeur de 216,63 MPa à 30% d’ajout de granite concassé. Aussi la valeur
maximale de module obtenue à 30% de granite est cohérente et pourrait être justifiée par le fait que
les valeurs maximales de densité et de CBR sont obtenues à ce taux d’amélioration. Cette remarque
a été également soulignée dans les études menées par (Ouattara, 2021).
Tableau XIV: Rapport du module de Young calculé sur le module de Young déterminé
De l’analyse de ces résultats, on remarque que ce rapport a une tendance croissante avec
l’augmentation de granite concassé. Aussi on remarque que le module déterminé par l’essai de
compression simple est trois (03) fois plus petite que le module estimé par E= 5*CBR. Nous
pouvons dire que le la formule du CEBTP permettant de déterminer le module à partir du CBR
surestime la valeur du module et n’est donc pas vérifié pour ce matériau.
des sols in situ, et faire une comparaison avec celle de l’essai Proctor (densité optimale) ce qui nous
donne la compacité, exprimé en pourcentage. La Figure 26 illustre un essai de compacité réalisé sur
la couche de fondation.
Pour notre projet et d’après le cahier des clauses techniques particulières, la couche de fondation
doit avoir une compacité en place supérieure ou égale à 98% de l’OPM. Et après la mise en œuvre ;
on effectue des essais de compacité à chaque profil (droit-axe-gauche) pour la vérification.
La Figure 27 illustre un essai de compacité réalisée aux points de chaque 50m sur une distance de
350m.
104
100,9
102
99,8 100,6
99 99,3 99,1
100
98,6
Compacité (%)
Gauche
98 96,2
Axe
96
Droite
94
92
90
PK7+675 PK7+725 PK7+775 PK7+825 PK7+875 PK7+925 PK7+975 PK8+025
Au regard de l’histogramme de la Figure 27, toutes les valeurs de compacité sont supérieures ou
égale à 98% sauf celle obtenue au PK7+875 où la valeur de compacité (96,2%) est inférieure à
98%. Ceci pourrait se justifier par un mauvais compactage, il faut donc procéder à un décapage et
reprendre le compactage à ce point.
Les déflexions mesurées nous ont permis d’obtenir les courbes de la Figure 29.
80
60
40
20
0
PK
Les valeurs des déflexions mesurées sont pour la plupart inférieures à 80 (valeur maximale
recommandée pour une couche de fondation). Cependant nous avons constaté que la déflexion
dépasse le seuil accepté par le projet sur certains points (PK7+975 à l’axe, PK7+775 à l’axe et
PK7+775 au côté gauche). Cela pourrait être due à un mauvais compactage de la couche ou à une
mauvaise répartition des matériaux de façon homogène.
Données du projet
Les données recueillis auprès de l’entreprise chargé des travaux sont présentées dans le Tableau XV
ci-dessous.
[(𝟏+𝒊)𝒏 −𝟏]
𝑻𝑪 = 𝟑𝟔𝟓 ∗ 𝑻𝟎 * 𝒊
Avec :
𝑇0 = 𝑇𝑃𝐿 ∗ (1 + 𝑖)𝑛′
𝐓𝐏𝐋 = 𝟔𝟒𝟒 PL
𝑛′ = 2023 − 2018 =5
𝑇0 = 644 ∗ (1 + 0,07)5
𝑻𝟎 = 𝟗𝟎𝟑 𝑷𝑳
[(𝟏+𝒊)𝒏 −𝟏]
Le trafic cumulé a été calculé à partir de la formule : 𝑻𝑪 = 𝟑𝟔𝟓 ∗ 𝑻𝟎 * 𝒊
𝑻𝑪 = 𝟖, 𝟐𝟖 ∗ 𝟏𝟎𝟔 PL
Le nombre équivalent de poids lourds a été calculé à partir de la formule : 𝑁𝐸 = 𝑻𝑪 × 𝐶𝐴𝑀
𝑁𝐸 = 8,28 ∗ 106 ∗ 1,3
𝑁𝐸 = 𝟏, 𝟎𝟕𝟑 ∗ 𝟏𝟎𝟕 PL
Du nombre équivalent de poids lourds, nous pouvons conclure que nous avons un trafic de type T5
selon la classification de la méthode CEBTP présentée dans le Tableau XVI.
Les calculs se feront à deux étapes :D’abord par la méthode de CEBTP pour pré dimensionner à
l’aide des tableaux fournis par le manuel de renforcement des chaussées souples en pays tropicaux
de 1985 et ensuite faire une vérification par la méthode rationnelle en utilisant le logiciel Alize III
du LCPC.
A cet effet pour des raisons économiques et aux vues de la disponibilité d’emprunts de latérite dans
la zone du projet, la structure de chaussée présentée dans le Tableau XVIII a été retenue pour le
projet.
❑ Hypothèses
✓ Le coefficient de poisson ν sera pris égal à 0,35 pour les matériaux non traités et 0,25
pour les matériaux traités ;
✓ Toutes les interfaces entre les couches seront considérées collées.
✓ Le CAM est égal à 0,8 pour les matériaux bitumineux et 1,3 pour les matériaux semi-
rigides ;
✓ La variation de la température sera prise égale à 40°C ;
Contrainte admissible
La contrainte admissible (𝝈𝒛,𝒂𝒅𝒎 ) est donnée par la formule de Kerkhoven et Dormons :
0,3∗𝐶𝐵𝑅
𝝈𝒛,𝒂𝒅𝒎 = 1+0,7 x log (NE) Avec, CBR du sol support.
0,3∗28
𝝈𝒛,𝒂𝒅𝒎 = 1+0,7 𝑥 log (𝟏,𝟎𝟕𝟑∗𝟏𝟎𝟕 )
𝝈𝒛,𝒂𝒅𝒎 = 𝟏, 𝟖𝟕𝟒𝑴𝑷𝒂
Déformation admissible
La déformation admissible (𝜺𝒛,𝒂𝒅𝒎 ) est obtenue à partir de la loi de Shell et obtenu par la formule
suivante :
𝜺𝒛,𝒂𝒅𝒎 = A x 𝑁𝐸 −0,222
𝐍𝐄 𝐛 𝐄(𝟏𝟎𝐨 𝐂)
𝛆𝐭,𝐚𝐝𝐦 =𝛆𝟔 (𝟏𝟎𝐨 𝐂; 𝟐𝟓𝐇𝐳) ∗ (𝟏𝟎𝟔 ) ∗ √ 𝐄(𝛉 ∗ 𝐤𝐜 ∗ 𝐤𝐫 ∗ 𝐤𝐬
𝐞𝐪 )
En utilisant les données et hypothèses ci-dessus, le logiciel Alizé donne les résultats présentés dans
le Tableau XX.
Tableau XX: Résultats des sollicitations en utilisant le module de Young trouvé par essai de compression simple
En utilisant les données et hypothèses ci-dessus, le logiciel Alizé donne les résultats présentés dans
le Tableau XXI.
De l’analyse des résultats, on constate qu’en tenant compte du module de Young déterminé au
préalable par l’essai de compression simple, les contraintes trouvées sur Alizé LCPC sont toutes
inferieures aux contraintes admissibles mais les déformations trouvées sur Alizé LCPC quant à
elles sont supérieures aux déformations admissibles à l’exception de la couche de base et de la
couche de fondation (Tableau XX). D’autre part en tenant compte du module de Young déterminé
par la formule E= 5 x CBR, les contraintes et déformations sont vérifiées pour toutes les couches
de notre structure (Tableau XXI).
▪ Du module utilisé : Le module de Young utilisé est obtenu sous chargement statique alors
que des chargements cycliques sont recommandés pour caractériser le module réel du
matériau.
▪ De la taille des éprouvettes : Les éprouvettes utilisées sont d’élancement 1 alors que la
norme demande des éprouvettes d’élancement 2.
CONCLUSION ET PERPECTIVES
La litho-stabilisation améliore les caractéristiques physiques et mécaniques des sols latéritiques et
les rend aptes à certaines utilisations routières.
Dans ce contexte, l’étude s’est intéressée à l’amélioration d’un graveleux latérique par ajout de
concassés de granite en vue de son utilisation en couche de fondation dans le cadre des travaux de
construction et de bitumage du boulevard des Tansoba.
Pour ce faire, des essais d’identification et de portance ont été réalisés sur le graveleux latéritique
et sur le granite concassé de classe granulaire 5/25 avant de les mélangés à différents pourcentages
(15%, 20%, 25% et 30%). Ce matériau latéritique pour être utilisé en couche de fondation devait
avoir un CBR supérieur ou égal à 50 à 95% de l’Optimum Proctor Modifié et nous avons obtenu
58% ce qui atteste son amélioration. Les résultats obtenus ont montré que les mélanges à 25% et à
30% de granite répondent aux spéciations du CPT. L’entreprise a choisi le mélange à 25% de
granite car il donne une valeur de portance optimale qui est de 130 à 98% de l’OPM.
Nous avons également pu déterminer les résistances à la compression des mélanges à 25% et à
30% de granite (0,61 MPa et 0,77MPa respectivement) ainsi que leurs modules d’élasticité
(178,4MPa et 216,63MPa respectivement). Nous avons finalement fait notre choix sur le mélange
à 30% car pour un trafic élevé comme dans le cas de notre projet (trafic T5) la couche de fondation
a besoin d’un module le plus élevé possible.
Une partie de cette étude a consisté aussi à faire une comparaison des résultats du dimensionnement
de la chaussé en utilisant des valeurs de module déterminées par deux méthodes différentes à savoir
la méthode par essai de compression simple et la méthode empirique E=5*CBR. De cette
comparaison, il ressort que la structure proposée n’est pas admissible dans le cas où le module est
déterminé par l’essai de compression. L’étude a mis à nu les limites liées à la détermination du
module de Young. Ces limites se caractérisent essentiellement par le manque d’essais permettant
de caractériser le module réel du matériau.
A la lumière de cette étude, ne serait-il pas pertinent d’accorder une place de choix à la recherche
dans le domaine routier afin de pouvoir caractériser les modules réels des matériaux locaux utilisés
en construction routière au Burkina Faso ?
RECOMMANDATIONS
A la lumière de cette étude, les recommandations ci-dessous sont nécessaires pour une meilleure
connaissance de la technique de la litho-stabilisation et pour la conception des routes durables et
de qualité :
A l’endroit des entreprises : il faudrait respecter les clauses techniques des projets et
employer une ressource humaine qualifiée et expérimentée dans la réalisation des travaux ;
Il est nécessaire de vérifier à long terme la portance des matériaux stabilisés car certains
perdent leurs résistances progressivement au fur et à mesure des temps ;
Faire plus d’études en ce qui concerne la détermination du module de Young par l’essai de
compression avant de pouvoir se prononcer de façon fiable pour son adoption en couche de
fondation.
Mettre en place un catalogue de structure de chaussée adapté à notre propre environnement
économique, climatique et géotechnique (objectif à terme du guide CEBTP depuis 1980).
Le catalogue constituera une base de données essentielle avec des spécifications établies
après une analyse des paramètres réels des matériaux locaux.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Ouvrages et articles
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classes granulométriques différentes (0/20 ; 0/31,5 ; 5/20).
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Cas des travaux de renforcement du tronçon Ouagadougou-Pô-frontière du Ghana.
[3] KENFACK, T. M. (2016). Influence de la classe granulaire des concasses de granite sur la mise
en œuvre de la technique de la litho stabilisation en vue d’assurer une meilleure durabilité des
couches de bases.
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des couches de chaussées.
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non traditionnel "le lithostab" IVe conférence routière africaine.
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vue d’une utilisation durable dans les structures de chaussée.
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ANNEXES
Tables des matières des annexes
Masse du sol 2102 2235 2131 2516 2915 3167 2256 2283 1187 1965
sec(g)
Teneur en eau 32,2 32,2 31,3 31,2 30,8 30,8 30 29,9 16,5 16,6
(%)
Teneur en eau
32,2 31,2 30,8 29,9 16,5
moyenne (%)
Limite de liquidité WL (%) 31,0
Limite de plasticité WP (%) 16,5
Indice de plasticité IP= WL-WP 14,5
33
32
Teneur en eau(%)
31
30
29
28
15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35
Nombre de coups
2,1
1,9
4 6 8 10 12
Teneur en eau moyenne(%)
Essai CBR
Échantillon Opérateur
Identification Nom KANE Hamidou
Matériaux d'emprunt 1,
Provenance Date de moulage 08/04/2023
sur tas
Nature GAL crue Date d’essai 12/04/2023
Installations et conditions ambiantes Équipements
Lieu des essais Labo chantier Moules/Dame CBR
Socle de compactage BA Balances
Teneur en eau 9,3
REFERENCES DE COMPACTAGE
Densité 2,14
INTENSITE DE MOULAGE B (5x25 MOULAGE C (5x10
MOULAGE A (5x56 COUPS)
COMPACTAGE COUPS) COUPS)
Teneur en eau de moulage
Numéro de Tare W T4 T10
Masse totale
389 381 388
humide(g)
Masse totale sèche(g) 370 353 358
Masse de la tare (g) 64 53 31
Masse d’eau(g) 29 28 30
Masse du sol sec(g) 306 300 327
Teneur en eau (%) 9,4 9,3 9,1
Teneur en eau
9,2
moyenne (%)
Densité de moulage
Numéro de moule E2 PM B10
Masse totale
9072 8839 8588
humide(g)
Masse du moule (g) 3716 3751 3768
Masse nette
5356 5088 4820
humide(g)
Volume du moule
2292 2292 2292
(cm3)
Densité humide 2,335 2,22 2,1
Densité sèche 2,14 2,03 1,92
Essai de poinçonnement
MOULAGE A (5x56 COUPS) MOULAGE B (5x25 COUPS) MOULAGE C (5x10 COUPS)
Date d’essai 12/04/2023 Date d’essai 12/04/2023 Date d’essai 12/04/2023
Teneur en eau 9,3 Teneur en eau 9,3 Teneur en eau 9,3
Densité 2,14 Densité 2,03 Densité 1,92
Surcharge Surcharge Surcharge
E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div)
0,1 1 2 37 0,1 1 2 29 0,1 0 2 8
0,2 3 2,5 46 0,2 2 2,5 35 0,2 1 2,5 11
0,3 4 3 56 0,3 2 3 41 0,3 1 3 13
0,4 6 3,5 65 0,4 3 3,5 47 0,4 1 3,5 16
0,5 7 4 73 0,5 4 4 50 0,5 2 4 18
0,6 9 4,5 80 0,6 6 4,5 54 0,6 2 4,5 20
0,7 11 5 88 0,7 7 5 58 0,7 2 5 22
0,8 13 6 103 0,8 9 6 66 0,8 2 6 25
0,9 16 7 115 0,9 10 7 72 0,9 3 7 28
1 18 8 1 12 8 1 3 8
1,25 22 9 1,25 16 9 1,25 4 9
1,5 27 10 1,5 21 10 1,5 5 10
100
80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Enfoncement(mm)
2,15
Densité sèche de moulage(g/cm3)
2,1
2,05
CBR 98% L'OPM = 76
2
1,9
CBR 90% L'OPM = 24
1,85
0 20 40 60 80 100
Portance CBR(%)
100
80
% Passants
60
40
20
0
0,01 0,1 1 10 100
Tammis[mm]
GAL crue CPT min CPT max
Limites d'Atterberg
33
32
Teneur en eau(%)
31
30
29
28
15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35
Nombre de coups
1,96
1,92
1,88
1,84
6 7 8 9 10 11 12 13 14
Teneur en eau moyenne(%)
Essai CBR
Échantillon Opérateur
Identification Nom KANE Hamidou
Teneur en eau 10
REFERENCES DE COMPACTAGE
Densité 1,96
1,95
1,9
1,75
25 30 35 40 45 50
Portance CBR(%)
Exécution de l’essai
Détermination de la masse sèche Ms de l'échantillon pour laboratoire
2,14
2,02
4 6 8 10 12 14
Teneur en eau moyenne(%)
2,2
2,2
2
3 5 7 9 11
Teneur en eau moyenne(%)
2,2
Ꝩdmax= 2,27 t/𝒎𝟑
wopt= 6,5 %
2,1
2
4 6 8 10
Teneur en eau moyenne(%)
Essai CBR
Échantillon Opérateur
Identification Nom KANE Hamidou
Date de
Provenance Matériaux d'emprunt 20/04/2023
moulage
GAL+15%
Nature Date d’essai 24/04/2023
de concassés 5/25
Installations et conditions ambiantes Équipements
Lieu des essais Labo chantier Moules/Dame CBR
Socle de compactage BA Balances
Teneur en eau 8,1
REFERENCES DE COMPACTAGE
Densité 2,18
INTENSITE DE MOULAGE B (5x25
MOULAGE A (5x56 COUPS) MOULAGE C (5x10 COUPS)
COMPACTAGE COUPS)
Teneur en eau de moulage
Numéro de Tare W T33 T21
Masse totale
450 394 337
humide(g)
Masse totale
420 366 315
sèche(g)
Masse de la tare (g) 64 52 52
Masse d’eau(g) 30 28 22
Masse du sol sec(g) 356 314 263
Teneur en eau (%) 8,4 8,9 8,4
Teneur en eau
8,6
Moyenne (%)
Densité de moulage
Numéro de moule H M2 E2
Masse totale
9157 8963 8672
humide(g)
Masse du moule (g) 3699 3753 3791
Masse nette
5458 5210 4881
humide(g)
Volume du moule
2303 2321 2291
(cm3)
Densité humide 2,37 2,24 2,13
Densité sèche 2,19 2,06 1,97
Essai de poinçonnement
MOULAGE A (5x56 COUPS) MOULAGE B (5x25 COUPS) MOULAGE C (5x10 COUPS)
Date d’essai 24/04/2023 Date d’essai 24/04/2023 Date d’essai 24/04/2023
Teneur en eau 8,1 Teneur en eau 8,1 Teneur en eau 8,1
Densité 2,19 Densité 2,06 Densité 1,97
Surcharge Surcharge Surcharge
E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div)
0,1 1 2 42 0,1 3 2 28 0,1 1 2 13
0,2 3 2,5 55 0,2 5 2,5 35 0,2 3 2,5 15
0,3 3 3 67 0,3 7 3 40 0,3 4 3 17
0,4 5 3,5 77 0,4 8 3,5 45 0,4 5 3,5 18
0,5 6 4 87 0,5 10 4 51 0,5 6 4 19
0,6 8 4,5 97 0,6 11 4,5 56 0,6 7 4,5 20
0,7 10 5 108 0,7 12 5 60 0,7 8 5 21
0,8 13 6 126 0,8 13 6 69 0,8 8 6 23
0,9 15 7 141 0,9 15 7 78 0,9 9 7 25
1 18 8 158 1 16 8 86 1 10 8
1,25 23 9 165 1,25 20 9 1,25 10 9
1,5 30 10 179 1,5 22 10 1,5 11 10
Numéro de Tare H M2 E2
Masse totale
9199 9057 8816
humide(g)
Masse totale sèche(g) 8731 8557 8281
Masse de la tare (g) 3699 3753 3791
Masse d’eau(g) 468 500 535
Masse du sol sec(g) 5032 4804 4490
Teneur en eau (%) 9,3 10,4 11,9
140
120
100
80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Enfoncement(mm)
2,2
2,15
2,1
1,95
CBR 95% L'OPM = 64
1,9
1,85
0 20 40 60 80 100 120
Portance CBR(%)
Essai CBR
Échantillon Opérateur
Identification Nom KANE Hamidou
Provenance Matériaux d'emprunt Date de moulage 20/04/2023
GAL+20%
Nature Date d’essai 24/04/2023
de concassés 5/25
Installations et conditions ambiantes Équipements
Lieu des essais Labo chantier Moules/Dame CBR
Socle de compactage BA Balances
Teneur en eau 7,7
REFERENCES DE COMPACTAGE
Densité 2,2
INTENSITE DE MOULAGE B (5x25
MOULAGE A (5x56 COUPS) MOULAGE C (5x10 COUPS)
COMPACTAGE COUPS)
Teneur en eau de moulage
Numéro de Tare T4 T9 L
Masse totale
396 382 518
humide(g)
Masse totale sèche(g) 368 357 488
Masse de la tare (g) 53 53 54
Masse d’eau(g) 28 25 30
Masse du sol sec(g) 315 304 434
Teneur en eau (%) 8,9 8,2 6,9
Teneur en eau
8,0
Moyenne (%)
Densité de moulage
Numéro de moule M6 G2 F3
Masse totale
9180 8985 8694
humide(g)
Masse du moule (g) 3699 3737 3791
Masse nette
5481 5248 4903
humide(g)
Volume du moule
2303 2321 2291
(cm3)
Densité humide 2,38 2,26 2,14
Densité sèche 2,19 2,09 2,00
Essai de poinçonnement
MOULAGE A (5x56 COUPS) MOULAGE B (5x25 COUPS) MOULAGE C (5x10 COUPS)
Date d’essai 24/04/2023 Date d’essai 24/04/2023 Date d’essai 24/04/2023
Teneur en eau 7,7 Teneur en eau 7,7 Teneur en eau 7,7
Densité 2,19 Densité 2,09 Densité 2
Surcharge Surcharge Surcharge
E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div)
0,1 2 2 48 0,1 6 2 38 0,1 4 2 25
0,2 3 2,5 61 0,2 8 2,5 45 0,2 6 2,5 29
0,3 5 3 76 0,3 11 3 52 0,3 8 3 32
0,4 7 3,5 90 0,4 12 3,5 58 0,4 9 3,5 35
0,5 10 4 103 0,5 14 4 64 0,5 11 4 36
0,6 12 4,5 115 0,6 16 4,5 71 0,6 12 4,5 38
0,7 15 5 126 0,7 17 5 77 0,7 13 5 40
0,8 18 6 145 0,8 19 6 88 0,8 14 6 43
0,9 20 7 166 0,9 21 7 100 0,9 15 7 46
1 22 8 185 1 22 8 1 16 8 50
1,25 28 9 1,25 27 9 1,25 19 9
1,5 34 10 1,5 31 10 1,5 22 10
Numéro de Tare M6 G2 F3
Masse totale humide(g) 9213 9083 8839
Masse totale sèche(g) 8777 8599 8327
Masse de la tare (g) 3699 3737 3791
Masse d’eau(g) 436 484 512
Masse du sol sec(g) 5078 4862 4536
Teneur en eau (%) 8,6 10,0 11,3
140
120
100
80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Enfoncement(mm)
2,2
Densité sèche de moulage(g/cm3)
2,15
2,1
1,95
CBR 95% L'OPM = 76
1,9
1,85
0 20 40 60 80 100 120 140
Portance CBR(%)
Essai CBR
Échantillon Opérateur
Identification Nom KANE Hamidou
Provenance Matériaux d'emprunt Date de moulage 03/05/2023
GAL+25%
Nature Date d’essai 07/05/2023
de concassés 5/25
Installations et conditions ambiantes Équipements
Lieu des essais Labo chantier Moules/Dame CBR
Socle de compactage BA Balances
Teneur en eau 7,2
REFERENCES DE COMPACTAGE
Densité 2,22
INTENSITE DE MOULAGE B (5x25 MOULAGE C (5x10
MOULAGE A (5x56 COUPS)
COMPACTAGE COUPS) COUPS)
Teneur en eau de moulage
Numéro de Tare P7 L 4
Masse totale
415 474 413
humide(g)
Masse totale
388 445 385
sèche(g)
Masse de la tare (g) 30 54 53
Masse d’eau(g) 27 29 28
Masse du sol sec(g) 358 391 332
Teneur en eau (%) 7,5 7,4 8,4
Teneur en eau
7,8
moyenne (%)
Densité de moulage
Numéro de moule I M2 4
Masse totale
9245 9020 8700
humide(g)
Masse du moule (g) 3740 3753 3742
Masse nette
5505 5267 4958
humide(g)
Volume du moule
2303 2321 2303
(cm3)
Densité humide 2,39 2,27 2,15
Densité sèche 2,22 2,11 1,99
Essai de poinçonnement
MOULAGE A (5x56 COUPS) MOULAGE B (5x25 COUPS) MOULAGE C (5x10 COUPS)
Date d’essai 07/05/2023 Date d’essai 07/05/2023 Date d’essai 07/05/2023
Teneur en eau 7,2 Teneur en eau 7,2 Teneur en eau 7,2
Densité 2,22 Densité 2,11 Densité 1,99
Surcharge Surcharge Surcharge
E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div)
0,1 2 2 81 0,1 2 2 36 0,1 3 2 16
0,2 6 2,5 98 0,2 3 2,5 44 0,2 4 2,5 19
0,3 9 3 113 0,3 7 3 52 0,3 5 3 22
0,4 13 3,5 127 0,4 9 3,5 60 0,4 5 3,5 24
0,5 17 4 138 0,5 9 4 68 0,5 6 4 26
0,6 22 4,5 150 0,6 10 4,5 75 0,6 7 4,5 27
0,7 27 5 161 0,7 13 5 82 0,7 8 5 29
0,8 31 6 182 0,8 15 6 94 0,8 9 6 33
0,9 36 7 197 0,9 17 7 107 0,9 10 7 35
1 41 8 215 1 19 8 117 1 11 8 36
1,25 51 9 233 1,25 23 9 128 1,25 13 9 37
1,5 61 10 250 1,5 27 10 137 1,5 14 10 37
Numéro de Tare I M2 E2
Masse totale humide(g) 9294 9097 8897
Masse totale sèche(g) 8852 8627 8390
Masse de la tare (g) 3740 3753 3742
Masse d’eau(g) 442 470 507
Masse du sol sec(g) 5112 4874 4648
Teneur en eau (%) 8,6 9,6 10,9
200
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Enfoncement(mm)
2,2
2,15
2,1
CBR 98% L'OPM = 130
2,05
1,85
0 50 100 150 200
Portance CBR(%)
Essai CBR
Échantillon Opérateur
Identification Nom KANE Hamidou
Provenance Matériaux d'emprunt Date de moulage 03/05/2023
GAL+30%
Nature Date d’essai 07/05/2023
de concassés 5/25
Installations et conditions ambiantes Équipements
Lieu des essais Labo chantier Moules/Dame CBR
Socle de compactage BA Balances
Séchage (NFP 94-050) Au moins 4H à 105°C Étuve
Teneur en eau 6,5
REFERENCES DE COMPACTAGE
Densité 2,27
MOULAGE B (5x25 MOULAGE C (5x10
INTENSITE DE COMPACTAGE MOULAGE A (5x56 COUPS)
COUPS) COUPS)
Teneur en eau de moulage
Numéro de Tare T25 T26 14
Masse totale humide(g) 423 392 461
Masse totale sèche(g) 399 371 435
Masse de la tare (g) 53 51 62
Masse d’eau(g) 24 21 26
Masse du sol sec(g) 346 320 373
Teneur en eau (%) 6,9 6,6 7,0
Teneur en eau moy (%) 6,8
Densité de moulage
Numéro de moule M6 G2 F3
Masse totale humide(g) 9340 8979 8752
Masse du moule (g) 3737 3717 3782
Masse nette humide(g) 5603 5262 4970
Volume du moule (cm3) 2321 2291 2291
Densité humide 2,41 2,30 2,17
Densité sèche 2,26 2,16 2,03
Essai de poinçonnement
MOULAGE A (5x56 COUPS) MOULAGE B (5x25 COUPS) MOULAGE C (5x10 COUPS)
Date d’essai 07/05/2023 Date d’essai 07/05/2023 Date d’essai 07/05/2023
Teneur en eau 6,5 Teneur en eau 6,5 Teneur en eau 6,5
Densité 2,26 Densité 2,16 Densité 2,03
Surcharge Surcharge Surcharge
E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div) E(mm) F(div)
0,1 2 2 76 0,1 2 2 36 0,1 1 2 17
0,2 3 2,5 106 0,2 4 2,5 45 0,2 2 2,5 21
0,3 4 3 133 0,3 6 3 53 0,3 3 3 25
0,4 6 3,5 156 0,4 8 3,5 60 0,4 4 3,5 27
0,5 8 4 176 0,5 10 4 70 0,5 5 4 29
0,6 11 4,5 196 0,6 12 4,5 80 0,6 6 4,5 31
0,7 14 5 210 0,7 14 5 89 0,7 7 5 33
0,8 17 6 235 0,8 16 6 102 0,8 8 6 36
0,9 21 7 254 0,9 18 7 117 0,9 9 7 37
1 26 8 270 1 19 8 131 1 10 8 39
1,25 36 9 1,25 23 9 143 1,25 12 9 40
1,5 47 10 1,5 28 10 145 1,5 14 10 41
250
200
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Enfoncement(mm)
2,25
2,2
2,15
CBR 98% L'OPM = 155
2,1
2,05
2 CBR 95% L'OPM = 95
1,95
1,9
1,85
0 50 100 150 200 250
Portance CBR(%)
Contrainte(MPa) 0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,001 0,002 0,003 0,004 0,005 0,006 0,007 0,008
Déformation(mm)
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 0,002 0,004 0,006 0,008 0,01
Déformation(mm)
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 0,002 0,004 0,006 0,008 0,01
Déformation(mm)
0,6
0,5
Contrainte(Mpa)
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,001 0,002 0,003 0,004 0,005 0,006 0,007
Déformation(mm)
0,6
Contrainte(Mpa)
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,002 0,004 0,006 0,008 0,01
Déformation(mm)
0,9
Courbe de compression E1_30%
0,8
Contrainte(MPa) 0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,001 0,002 0,003 0,004 0,005 0,006 0,007
Deformation(mm)
0,8
Courbe de compression E2_30%
0,7
0,6
Contrainte(MPa)
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,002 0,004 0,006 0,008 0,01
Déformation(mm)
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,001 0,002 0,003 0,004 0,005 0,006 0,007
Déformation(mm)
DENSITE IN SITU
PK7+ PK7+7 PK7+7 PK7+8 PK7+8 PK7+9 PK7+9 PK8+0
PROFIL 675 25 75 25 75 25 75 25
Localisation Droite Axe Gauche Droite Axe Gauche Droite Axe
Petit
130 115 111 120 110 100 99 130
Volume(V1)
Grand Volume
2595 2600 2580 2650 2680 2670 2738 2688
(V2)
Volume Net(V) 2465 2485 2469 2530 2570 2570 2639 2558
Poids Mat
5684 5695 5604 5800 5698 5987 6100 5856
Humide
Densité Humide 2,31 2,29 2,27 2,29 2,22 2,33 2,31 2,29
Poids Sol
411 445 378 444 382 416 444 413
Humide
Poids Sol Sec 390 430 366 427 368 400 429 397
Poids de l'eau 21 15 12 17 14 16 15 16
Teneur en eau 5,4 3,5 3,3 4,0 3,8 4,0 3,5 4,0
Densité Sèche 2,19 2,21 2,20 2,20 2,14 2,24 2,23 2,20
Proctor de
2,22
Référence
% Compacité in
98,6 99,8 99,0 99,3 96,2 100,9 100,6 99,1
Situ
% Compacité
98%
exigée
Observations :
Vérification de l'hypothèse 1
Vérification de l'hypothèse 2