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Prof Raphael

Le document traite des trematodoses, en particulier des schistosomiases, qui sont des infections parasitaires causées par des vers plats appelés schistosomes. Il décrit les caractéristiques, la morphologie, le cycle de vie, la répartition géographique et les manifestations cliniques des différentes espèces de schistosomes, notamment S. mansoni et S. haematobium. Les complications et les facteurs épidémiologiques associés à ces infections sont également abordés, soulignant leur impact sur la santé publique, en particulier à Madagascar.

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Le document traite des trematodoses, en particulier des schistosomiases, qui sont des infections parasitaires causées par des vers plats appelés schistosomes. Il décrit les caractéristiques, la morphologie, le cycle de vie, la répartition géographique et les manifestations cliniques des différentes espèces de schistosomes, notamment S. mansoni et S. haematobium. Les complications et les facteurs épidémiologiques associés à ces infections sont également abordés, soulignant leur impact sur la santé publique, en particulier à Madagascar.

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 Pr Raphaël RAKOTOZANDRINDRAINY

TREMATODOSES /
TREMATODES

SCHISTOSOMIASES OU
BILHARZIOSES OU
BILHARZIES
I. Caractères particuliers
 Vers de formes aplaties
 1 – Sont de sexe séparé : Mâle et femelle
 2 – Parasite se transmettant par voie transcutanée
 3 – se localisent dans l’endothélium vasculaire (dans les vaisseaux mais
surtout dans les veines)
 4 – ce sont des parasites dont l’hôte intermédiaire se trouve dans les
mollusques. Nécessitent un hôte intermédiaire avant l’hôte définitif
 Ont un tube digestif incomplet : pas d’anus

II. Genre pathogène


 S. mansoni (à Madagascar) responsable de la bilharziose intestinale
 S. haematobium : bilharziose urinaire (intérêt pour Madagascar)
 S. intercalatum : à la fois intestinale et génito-urinaire
 S. japonicium responsable de la bilharziose artério-veineuse ou hépato-
splénique
 S. mekongi : aussi bilharziose intestinale
 Pour Madagascar :
 Tsiroanomandidy, Sud (Tuléar) : urinaire

Ny Ontsa Ainarinjafa RAZAFIMANANTSOA, prise de note en salle 1


 Partie Est : S. mansoni  bilharziose intestinale
 Signe le plus révélateur : hématurie / selle sanguinolente

III. Localisation et morphologie


 Les adultes sont à sexes séparés
 Mâle : 10 – 15 mm de longueur et de forme aplatie
 Replié sous forme de feuille et détermine un canal appelé canal
gynécophore
 Femelle : 15 – 25 mm de longueur et de forme cylindrique
 Se localise dans le canal gynécophore du mâle de façon
permanente
 Rapport sexuel quotidien et les œufs sont permanents
 Ces schistosomes vivent à l’état adulte dans
 Plexus veineux mésentérique inférieur pour S. mansoni : proche du
rectum
 Plexus veineux mésentérique supérieur : S. japonicium et dans
certains cas haematobium : proche de la vessie
 Ces plexus veineux sont très voisin de la vessie ou bien très voisin du rectum

IV. Répartition géographique


 Dans le continent africain surtout Afrique noir
 Cas de Madagascar : toutes les régions sont concernés par la bilharziose
 S. haematobium (urinaire) : dans les régions Nord-Ouest
 S. mansoni (intestinale) : dans les régions Sud-Est
 S. haematobium et S. masoni : dans les régions centrales

V. Cycle parasitaire
 C’est un cycle indirect : doit passer par un hôte intermédiaire
 Eléments du cycle parasitaire
 L’homme
 L’eau
 Les mollusques
 Le cycle commence par la ponte des œufs chez un individu infecté

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1) Les œufs
 Taille des œufs selon le genre :
 Plus petit 70µ : japanicium
 120 – 140µ haematobium avec un éperon polaire
 140 – 180 mansoni avec éperon latéral
 Jusqu’à 200µ : intercalatum avec un éperol plaire
 L’éperon va blesser la veine et laisse l’œuf passer à travers l’organe creux
correspondant.
 Il y au ra ensuite une hémorragie et on retrouvera du sang dans les urines et
dans les selles
 Lors des défécations dans la nature par les personnes infectées, les œufs
vont passer dans l’environnement, et sous des conditions favorables, vont
éclore et donner des larves

2. Larves
 Larve (miracidium) : mobile et est à la recherche de son hôte intermédiaire
 A l’intérieur des mollusques, les larves vont s’agrandir et donner les
sporocystes
 Les sporocystes vont subir une division asexuée : et vont donner une centaine
de sporocystes
 Un œuf va donner plusieurs centaines de larves infestantes
 Les sporocystes vont donner des cercaires et donneront ensuite des
furocercaires.
 Si un individu reste plus de 10 minutes dans l’eau : le furocercaire est attiré
par la température de la peau de l’homme.
 Il pénètre dans la peau de l’individu et perd sa queue et on l’apelle
schistosomule.
 Il est dans la peau et passe dans la veine. La larve va être poussé par la
pression sanguine et vont s’arrêter dans le plexus veineux hépatique jusqu’au
stade adulte
 Vont ensuite se déplacer à contre sens pour atteindre leur territoire de
prédilection au niveau du plexus veineux mésentérique inférieur et
supérieur ; et deviennent adulte.
 Entre sporocystes et furocercaire, il se passe environ 1 mois
 Dans l’eau, les furocercaires y survivent de 24 à 48 heures

Ny Ontsa Ainarinjafa RAZAFIMANANTSOA, prise de note en salle 3


 Furocercaire  adulte :
 2 mois pour S. intercalatum
 3 mois pour S. mansoni
 4 mois pour S. haematobium

3. Adulte
 Rapport sexuel et ponte des œufs refermant le cycle parasitaire

4. Le nom des mollusques associés à la bilharziose :


 S. haematobium : mollusque globuleux appelé Bulinus obtusispira
 S. mansoni : mollusque de forme aplati appelé Biomphalaria pfeifferi
 S. japonicium : mollusque appelé Oncomelania

5. Facteurs favorisants le cycle parasitaire


1) Le climat :
 La durée de vie des larves dans le mollusque varie de 21 à 30 jours si la
température de l’eau est de 25 à 30°C
 Le mollusque meurt
 Si température > 33°C
 Cas de sècheresse
 Le mollusque se déparasite si la température est de 21°C

2) L’âge
 Entre 5 et 15 ans parce que les enfants aiment se baigner entre 10 – 14
heures qui correspond à la sortie de furocercaires

3) La profession
 Les pêcheurs
 Les femmes lavant le linge dans les cours d’eau

VI. Epidémiologie
1) S. haematobium :
 Parasite très adapté à l’homme
 Les animaux ne sont pas infestés
 Entraîne une affection chronique chez l’homme
 Longue survie jusqu’à 25 ans

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2) Pour le S. mansoni
 Parasite à peine adapté à l’homme car beaucoup d’animaux peuvent être
infecté comme le rat par exemple
 Entraîne une maladie grave par ses complications :
 Hypertension portale entrainant une hépatosplénomégalie

3) Pour le S. japanicium
 Espèce la moins adaptée à l’homme
 Chien, chat, porc, lapin, singe
 Responsable d’une affection d’évolution rapide, aiguë et mortelle au cours de
la période d’invasion

4) Dans le monde
 Au moins 200 millions de personnes sont malades, mais plus d’1 milliard sont
exposées

VII. Pathogénie des troubles


 Pénétration cutanée  prurit cutané ou urticaire
 Au cours de la migration : métabolisme parasitaire intense
  Rejet de tout ce qui est élément toxique (réaction allergique)
 Lors de la ponte des œufs : billarziome au niveau de la veine
  Présence de sang dans les urines, ou selles = marque la sortie des
œufs de l’organisme
 Le ver adulte est généralement inoffensif dans la veine mais ce sont les œufs
et leurs éperons provoquent des répercussions

VIII. Manifestation clinique


1. Période d’incubation/infestation larvaire :
 Se déroule 15 – 30 minutes après la pénétration de furocercaires :
 Urticaire en plaques
 Prurit durant jusqu’à quelques jours
 Haematobium pas toujours suivi de ces signes

2. Période d’invasion/toxémie
 C’est-à-dire période correspondant au développement du parasite
schistozoma jusqu’au stade de ponte :

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 Le malaise général (fièvre, une sueur, une céphalée avec un syndrome
colique avec ou sans diarrhée)
 Urticaire fugace
 Œdème
 Myalgie
 Arthralgie
 Toux
 Dyspnée
 Douleur thoracique
 Sur le plan biologique :
 Hyperleucocytose : 15 000 à 20 000 pas mm3
 Au bout de 4 mois ces signes vont régresser

3. Période d’état/stade d’élimination des œufs


 3 types de syndrome bilharzien :

1) Syndrome urinaire
 Causé par S. haematobium
 Apparait 3 – 8 mois ou même 2 ans après infestation
 Surtout un syndrome génital, vésical et urétérale

a) Syndrome vésical :
 Dominé par une cystite et une hématie
 Hématurie peut être :
 Microscopique
 Ou bien faible ou moyenne quantité, quelques fois très abondante
 Se présente sous forme de caillot
 S’accompagne de pollakiurie
 Cystite chronique causée par une surinfection à cause de sblessures
 Peut se compliquer d’infection ascendante et de calcul rénal
 Dysurie
 Brulure mictionnelle
 Syndrome urétérale

Ny Ontsa Ainarinjafa RAZAFIMANANTSOA, prise de note en salle 6


 Insuffisance rénale progressive car risque de sténose du méat urétéral
 Sténose du bas uretère responsable du reflux urinaire entraînant
l’infection ascendante du rein, aboutissant à la mort lente du rein
 Syndrome génital (la plus fréquente)
 Chez l’homme :
 Urétrite banale
 Orchi-épididimite : responsable d’érection douloureuse et
l’homme sera impuissant
 Chez la femme :
 Vaginite
 Leucorrhée queque fois puriforme
 Endométrite
 Cervicite
 Atteinte utéro-annexielle
 Stérilité du couple  S. intercalatum
 Evolution peut durer de 10 à 30 ans avec destruction de l’appareil
urinaire
 Apparition hydronéphrose, pyronéphrite
 En cas de syndrome urinaire : demander un examen de l’appareil urinaire :
 Urographie intraveineuse
 Cystoscopie pour apprécier l’état de la vessie présentant 3 stades
évolutifs
 Stade 1 : observation d’œufs dans la vessie sous forme d’image
de grain de sel au niveau de la vessie apparaissant sous forme
de petites granules brillantes.
 Stade 2 : Montre une muqueuse vésicale inflammé avec des
lésions brillantes dont la taille est comparable à celle d’un grain
de riz
 Stade 3 : Présence de lésions pédiculaire céciliante qui saigne
au moindre contact qui forme des tumeurs granuleuses
rougeâtre dans la vessie

2) Syndrome intestinale
 Causé par S. mansoni et intercalatum parfois

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 Apparait 3 à 5 mois après la pénétration des larves de mansoni
 Se traduit par un syndrome recto-colique avec modification du transit intestinal
  Selle sanguinolente
 Douleur au niveau du rectum s’étendant sur le cadre colique
 Possibilité de prolapsus rectale
 Hémorroïde
 La rate et le foie peuvent augmenter légèrement de volume
 La rectoscopie va montrer des lésions inflammatoires au niveau du
rectum sous forme d’œdème
 Muqueuse avec aspect sableux avec la possibilité de polypes
 Biopsie rectale montre les œufs :
 Responsables des thromboses, de la ramification de la veine porte 
entraînant la formation de granulomes péri-portales endophlébites
 Responsable de réaction séreuses  fibrose de la veine hépatique
aboutissant à l’hypertension portale
 Complication
 Si les œufs sont trop nombreux dans les veines  risque que ces œufs
suivent la circulation générale
 Quand les œufs passent vers les anastomoses de la veine porte vers la
veine cave inférieure ou même supérieure à travers les plexus
vertébraux, les œufs peuvent arriver vers le poumons, cerveau 
responsable de complications redoutables
 Chez les adolescents, si l’infestation se fait à très jeune âge, ils peuvent
présenter la bilharziose hépatosplénique qui est fréquente et qui passe
par 3 stades
 Stade 1 : formation d’une hépatite avec hypertension portale,
augmentation volume de la rate qui est lisse rougeâtre, non
douloureuse spontanément mais le foie reste de volume
normale, les explorations fonctionnelles hépatosplénique restent
normales
 Stade 2 : le foie et la rate augmentent de volume, le malade
présente une anémie, leucopénie, thrombopénie, son état
général est conservé mais l’exploration fonctionnelle
hépatosplénique est perturbée et si le malade pas traité  stade
3

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 Stade 3 : hypertension portale responsable des varices
œsophagiennes qui peut subir des ruptures avec hémorragie
abondante répétitive, le malade peut aussi présenter une ascite,
avec circulation collatérale, avec une anémie et une cirrhose et
peuvent aussi présenter des complications pulmonaires sous
forme d’hémoptysie avec syndrome radiologique pseudotumroral
mais également l’insuffisance ventriculaire droite. La
complication neurologique est également possible simulant une
néoformation intracrânienne ou bien une complication médulaire

3) Syndrome artérioveineux ou hépatosplénique


 Causé par S. japonicium
 Très grave, pouvant entraîner la mort au bout de 2 à 3 semaines de
l’infestation, période d’infesatation du parasite
 Malaises différentes :
 Fièvre et céphalée
 Douleur abdominale
 La toux tenace
 Confusion mentale
 Typhos : maladie de Katayama
 Syndrome pseudo-typhoïdique
 Urticaire géante
 Surtout en Asie

IX. Diagnostic
1. Certitude
 Présence des œufs dans les urines de 24 heures après centrifugation et
examen microscopique
 Mansoni : recherche des œufs dans les selles en utilisant la technique de
sédimentation, examen direct, ou biopsie rectale, ou la méthode KATOKATZ
 Coupe histologique qui doit être colorée avec la méthode de Sylvensen pour
observer les œufs dans les tissus

2. Présomption
 Hyperéosinophilie à l’NFS pendant la phase (jusqu’à 30%)

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 Diagnostic immunologique consiste à mettre le serum du malade avec des
œufs de schistosomas vivant qui va aboutir au décollement de la paroi de
l’œuf
 Immunofluorescence, immunoélectrophorèse, réaction d’hémaglutination
passive,
 Mais le plus simple : recherche des antigènes de Schistosomes dans les
urines : méthodes POC CA et POC AA

X. Traitement
 Toutes les espèces de schistosomes peuvent être tué par Praziquantel
(comprimé de 600mg) dont la posologique 20 – 40 mg/kg, et maximum de 4
comprimés à donner en une seule fois, mais le malade ne doit pas être à jeun
 On peut contrôler les œufs 6 semaines après le traitement
 Chirurgie dans le cas du rein réduit, splénectomie dans le cas de
splénomégalie si le malade ne présente pas l’hypertension portale

XI. Prophylaxie
 Dépister les porteurs et éduquer la population sur le péril fécal
 Lutter contre les hôtes intermédiaires par élevage de poisson ou de canard
qui vont consommer les mollusques
 Par le drainage des rivières des rizières, des canaux d’irrigation pour faire
circuler l’eau et ne pas permettre les mollusques de vivre
 Sulfate de cuivre pour tuer les mollusques
 Créer et utiliser les latrines

DISTOMATOSES
 Causée par les douves (dinta)

I. Morphologie de la douve
 Vers avec un corps foliascés
 2 ventouses en position buccale et ventrale
 Tube digestif incomplet et termine avec un caecum aveugle
 Vers hermaphrodite et parasite les épithélium et contamination par voie
buccale

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II. Variétés des douves
1. Distomatose hépatobiliaires (surtout à Madagascar)
 Fasciola hepatica
 F. gigantica (géante) à madagascar : taille peut aller jusqu’é 7,5 cm
 Vivent dans les canaux intrahépatiques mais également dans les canaux
biliaires

1) Cycle parasitaire
 Cycle indirect et l’hôte intermédiaire Limnea natalensis (sifitra)
 Cycle identique schistosomas mais seulement changement de nom
 Dans le mollusque : miracidium  sporocystes : bourgeonnement et
donnent les redies  cercaires et à la fin on a métacercaires (forme
infestante)  S’introduisent pas voies buccales
 Les métacercaires quand ils sont libérés des mollusques, ils vont se
fixer sur des plantes aquatiques (fourrages pour les animaux) : pour
des humains ça peut être des cressons
 Le cycle de cette douve peut aller jusqu’à 3 mois

2) Répartition géographique
 Parasitose cosmopolite touchant les humains et les bovins

2. Distomatoses intestinales
1) Fasciolopsis buski
 Mesure 3 à 7 cm de longueur
 Observé surtout en Asie (Chine, Vietnam)
 Ce sont des parasites très tenace, pouvant survivre pendant 30 ans avec
deux hôtes intermédiaire pour le cycle :
 Le premier hôte intermédiaire : un petit mollusque Planorbe segmentina
 Deuxième hôte intermédiaire : poisson d’eau douce  contamination
par consommation poisson mal cuit

2) Heterophies
 1 à 2 cm de longueur
 Cycle indirect : le poisson dernier hôte intermédiaire et l’homme s’infeste par
la consommation de ce poisson parasité mal cuit ou bien frais

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 Les œufs sont très petits et pondus dans l’intestin, quelques fois les œufs
peuvent passer dans le sang, infiltrant les valvules cardiaques ainsi que les
myocardes : responsable de l’insuffisance cardiaque
 Ramener par le sang, les œufs peuvent arriver au niveau du cerveau
entraînant des troubles neurologiques

3) Metagonimus yokogawai
 Mesure 2,5 mm de longueur
 Observé surtout en Asie (Corée, Chine, Indonésie, Japon) mais également
l’Inde
 Hôte définitif : homme, chien, chat, rat
 Hôte intermédiaire : poisson rouge  contamination se fait par consommation
de poisson cru ou poisson mal cuit

4) Gastrodiscoides hominis
 Observé surtout dans le Sud Est asiatique et dont la contamination se fait par
la consommation des plantes aquatiques crues

5) Watsonius watsoni
 Observé surtout en Afrique tropicale
 Transmission par la consommation de poisson parasité à l’état cru ou mal cuit

3. Distomatose pulmonaire
 Paragonimus westermani : parasite de l’extrême orient (Chine, Corée, Japon)
 P. africanus : Afrique (Cameroun, Zaïre, Nigéria et en Amérique du sud)
 Parasite à cycle indirect avec 2 hôtes intermédiaires :
 Premier hôte : mollusque appelé Melania dont le développement va
jusqu’à la formation de cercaire et ces Melania peuvent être consommé
par les crabes et les écrivis et les cercaires s’enkystent au niveau de
ces hôtes intermédiaires
 Hôte définitif : homme et mammifère  infestation par consommation de
crustacé cru. Les métacercaires formés dans les hôtes intermédiaires et vont
traverser l’intestin une fois libéré de ces crustacés, et vont ensuite suivre la
circulation sanguine pour passer vers le foie, la veine cave inférieure, le cœur
droit, l’artère pulmonaire et finalement arriver au niveau des poumons.
 Au niveau des poumons, ces larves vont devenir adulte et vont pondre
les œufs qui seront éliminés avec les matières fécales par déglutition

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III. Manifestations cliniques
1. Distomatose pulmonaire
 Symptômes ont une certaine ressemblance avec la tuberculose pulmonaire
avec la toux et l’hémoptysie
 Dans le cas de distomatose pulmonaire chronique  insuffisance ventriculaire
droite irréversible
 Localisation erratique : pouvant être cutanée mais aussi cérébrale
 A partir de la circulation pulmonaire : larve peut passer vers le cœur
gauche, l’aorte et tout est possible après
 Au niveau de cerveau  crise épileptique

2. Distomatose intestinale
 Surtout marquée par :
 La diarrhée
 La douleur abdominale
 L’anémie
 L’asthénie

3. Distomatose hépatique
 Caractérisée par le syndrome d’angiocholite avec :
 Fièvre à 38,5°C qui est irrégulière
 Douleur au niveau de l’hypochondre droit
 Ictère ou subictère récidivant
 Hémorragie gastrique et intestinale
 Manifestation allergique comme :
 Intolérance alimentaire
 Arthralgie
 Urticaire
 Hyperéosinophilie s’observe également avec 20 à 35% et même
jusqu’à 85%
 Avec asthénie et amaigrissement

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IV. Méthodes diagnostics
1. Certitude
 Mise en évidence d’œufs operculés qu’on peut observer au microscope à
partir des matières fécales ou à partir des expectorations
 L’opercule va servir de voie de sortie de la larve
 Taille de l’œuf : 120 – 140µ

2. Présomption
 Examen sérologique :
 Réaction de fixation de complément
 Immunofluorescence
 Hémaglutination passive

V. Traitement
 Utilisation de Triclabendazole
 Posologie : 10 mg/kg
 Traitement en 2 jours en général

VI. Prophylaxie
 Pour les humains
 Construire et utiliser les latrines
 Pas de consommation de cressons crus et éviter la consommation des
poissons et crustacés crus ou mal cuits
 Elimination des hôtes intermédiaires comme les mollusques (drainage,
élevage de canard, de poissons…)

VII. QE :
 Pas de phrases : tirets ou schémas

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