Ewald Frank
DIEU VEUT NOUS PARLER DU CIEL
Prêché à Krefeld le 28 août 1985 à 14 heures 00
(Retransmis le 23 février 2025)
Avant la prière, je voudrais lire du Psaumes 62, versets 6 à 9. Puis-je
demander que nous nous levions pour cela ?
« Mon âme, confie-toi en Dieu ! car c'est de Lui que vient mon espé-
rance. Lui seul est mon rocher, mon secours ; ma forteresse : Je ne
chancellerai pas. En Dieu repose mon salut et ma gloire ; le rocher de
ma force, mon refuge est en Dieu. Peuples, confiez-vous en Lui en tout
temps, répandez votre cœur en sa présence ! Dieu est notre refus ».
Prions. Père céleste, de tout cœur je Te dis merci pour le grand privi-
lège que nous avons à chaque fois de pouvoir nous rassembler devant
Ta face. Combien de fois avons-nous entendu Ta voix ? Combien de
fois nous as-Tu parlé par Ta parole et par Ton Esprit ? Bien-aimé
Sauveur, nous Te prions, sois aujourd'hui présent d'une manière par-
ticulière. Fais grâce pour ce qui sera dit, fais grâce pour écouter.
Livrés à nous-mêmes, nous nous tenons là, tremblants et sans force,
mais regardant à Toi, notre âme devient calme, vraiment calme, et
trouve le repos en Toi, « car il y a un repos réservé au peuple de Dieu ».
Nous Te prions, fidèle Seigneur : Conduis-nous dans ce repos. Ôte
tout ce qui est agité, tout ce qui Te dérange, toute incertitude, toute
incrédulité ; éloigne de nous tout ce qui pourrait nous empêcher
d'avoir une rencontre avec Toi.
Nous pensons particulièrement aux requêtes qui ont été exprimées
avant ce service divin. Tu connais les bien-aimés Raul, Tu connais les
bien-aimés Klaus, Tu connais tous ceux qui se sont recommandés par
des requêtes, y compris notre bien-aimé frère qui a été opéré. Ô Sei-
gneur, il y a tant de détresse, tant de souffrance, et aussi quelques
larmes ! Nous venons à Toi et nous Te prions de faire grâce, de guérir,
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de délivrer, de sauver, d'aider et de bénir. Manifeste-le, oui, rend ma-
nifeste que Tu es avec Ton peuple, que Tu confirmes Ta parole et que
Tu réalises Tes promesses.
Dieu fidèle, nous plaçons consciemment cette réunion sous la couver-
ture du sang de l'Agneau. Satan a perdu son droit. Le sang de Jésus,
le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché et nous place inattaquable
devant la face de Dieu, purifiés, justifiés et sanctifiés. Alléluia ! Ô !
Reçois les remerciements et la louange de chacun de nous, au nom de
Jésus. Amen !
[L’assemblée chante le chœur : « Tu es digne »].
Vous pouvez vous asseoir. Chaque fois que nous chantons le chœur
« Crois seulement, croit seulement », nous pensons, oui, même invo-
lontairement à frère Branham, et à Hébreux chapitre 13 verset 8 :
« Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, est le même, éternelle-
ment ». Parce que nous le croyons, nous désirons qu'Il puisse Se révé-
ler comme le même, Se manifester comme le même ; et c'est pourquoi
nous nous réunissons aussi, pour être amenés au même pas que Lui,
en accord avec Lui, pour recevoir l'enseignement divin, oui, pour être
en harmonie avec Dieu. Il y a pour cela une parole glorieuse ; elle se
trouve, je crois, dans Amos chapitre 3 verset 3 :
« Deux personnes peuvent-elles marcher ensemble à moins qu'elles ne
s'accordent ? »
Et à partir du moment où nous sommes en accord avec Dieu,
alors nous sommes en accord avec Sa parole. Aucun homme
ne peut me dire qu'il est en accord avec Dieu s'il n'est pas en
accord avec la parole. Dieu et Sa parole sont inséparables.
« Au commencement était la parole, et la parole était avec
Dieu, et la parole était Dieu ».
Pour autant que je comprenne le message de la fin des temps, la pa-
role qui nous a été adressée en général, elle vise en fin de compte, à
nous ramener là où nous devons être selon Dieu, dans Sa volonté,
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dans Sa parole, dans Son Esprit, dans Sa vie, en Lui, en Lui, en Lui
à tout égard, comme Paul l'écrit aux Éphésiens : « En Lui nous devons
croître, Lui qui est le chef de l'église, à savoir Christ » (Éphésiens 4 :
15). Pas ta propre croissance, mais plutôt ta croissance en Christ, afin
que par la foi, Christ prenne forme dans nos cœurs, qu'Il y ait de la
place et puisse alors Se révéler.
Vous savez qu'il est écrit : « Comment peux-tu aimer Dieu que tu ne
vois pas, si tu n'aimes pas ton frère que tu vois ? » (1 Jean 4 : 20).
L'amour de Dieu que nous portons dans nos cœurs, nous le manifes-
tons, nous le laissons être révélé les uns envers les autres ; et ce qui
est beau, c'est que cet amour devient de plus en plus intime, de plus
en plus profond, de plus en plus chaleureux. Bientôt, nous serons in-
séparables ; et je vous dis aussi pourquoi : Parce que nous avons été
prédestinés par l'amour de Dieu à être toujours et même pour toute
éternité ensemble auprès du Seigneur. Et ainsi, rien ne nous sépa-
rera de cet amour de Dieu qui est en Jésus-Christ, notre Seigneur.
L'amour de Dieu ne dépend pas des circonstances, ni de la pluie, ni
du soleil. L'amour de Dieu s'est manifesté par la rédemption. Il y a
une troupe rachetée par le sang, il y a des rachetés sur cette terre, ils
sont enfants de Dieu, ils sont précieux et ont été rachetés à prix fort ;
ils appartiennent à Dieu et ne s'appartiennent plus à eux-mêmes, et
encore moins à ce monde. Alors, puisse le Seigneur arriver à ce qui
Lui revient de droit avec chacun de nous.
Vous savez qu'en ce lieu, nous proclamons toujours librement et ou-
vertement la parole de Dieu, et ce dans le but non pas de critiquer,
mais dans le but d'aider, afin que nous puissions aussi reconnaître
les signes des temps et ce qui se passe réellement.
Et ne m'en voulez pas, mais quand je pense au dernier voyage de l’an-
tichrist qui, lors de son retour, est passé par le Maroc, et était cons-
tamment interrompu là-bas à plusieurs reprises par des applaudis-
sements devant quatre-vingt mille Mahométans, puis encore des ap-
plaudissements et de nouveau interrompu par des applaudissements,
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et ainsi de suite ; et là, on voit où cela mène, on voit qui prend la
première place.
Le monde entier désire un nouvel ordre mondial, un nouveau système
monétaire mondial. Le monde entier veut dominer (gouverner) le
monde entier. Cela doit bien sûr se traduire et se manifester quelque
part par un homme, mais à ce sujet viendra la bombe. Nous l'avons
par les Écritures. Nous n'avons pas d'autre choix, nous devons le dire.
Je suis ces choses avec un but précis. En Côte d'Ivoire, les féticheurs,
c'est-à-dire les sorciers et autres, toutes ces personnes sont invitées
par lui à participer au repas, et à prendre place sur la plateforme.
Partout, partout, peu importe qui ou quoi, tous sont invités et sont
reçus à bras ouverts, et ils viennent, ils viennent ; et ils n'attendaient
que la venue d'un tel homme en blanc pour leur apporter un certain
espoir.
Mais nous, nous sommes reconnaissants à Dieu de ce que nous avons
pu prendre une décision, et cette décision est pour Christ ! Tout
homme qui a pris une décision véritable, divine, pour Christ,
a en même temps pris une décision contre l'antichrist. Oui, ça
c'est oui, et ça, c'est amen ! Il n'y a rien entre les deux. La lumière a
été séparée des ténèbres.
Mais, vous le savez aussi parfaitement, aujourd'hui il n'y a plus de
prédicateur qui proclame encore ces vérités. Ils ont tous peur, et vous
savez tous pourquoi. Mais Dieu a béni frère Branham d'une manière
si puissante ! Il lui a donné les révélations, les révélations de la pa-
role, de la parole que les prophètes, les apôtres et le Seigneur ont
annoncées d'avance, et nous le voyons aujourd'hui. Pensez à Apoca-
lypse chapitre 13 verset 8 :
« Et tous les habitants de la terre lui rendront hommage, et se proster-
neront devant lui, tous ceux dont le nom n'a pas été écrit dans le livre
de vie de l'Agneau immolé avant la fondation du monde ».
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C'est ce qui est écrit dans ta Bible, dans ma Bible, et dans nos Bibles
à tous. Afin que l'Écriture s'accomplisse, tout cela doit se faire main-
tenant ; et cela se passe si vite, se fera si vite que nous devons veiller
à prendre au sérieux notre place dans l'histoire du salut. Tout comme
nous voyons d'une part ce qui se passe dans cette direction, nous de-
vrions aussi bientôt pouvoir voir ce qui se passe du côté divin. Je ne
me contente pas de constater seulement que la parole de Dieu s'ac-
complit ici et ainsi de suite. Je veux avoir la parole de Dieu, je veux
la voir s'accomplir dans l'Église-épouse ! Cette puissance de résurrec-
tion qui donne la vie doit se manifester, et elle se manifestera.
Trois passages bibliques de l'Apocalypse me sont venus en pensée.
Un des passages est tiré d'Apocalypse chapitre 4, et ici, il est dit au
verset 1 :
« Après cela, j'eus une vision, je vis comme une porte ouverte dans le
ciel ; et la première voix que j'avais entendue me parler comme le son
d'une trompette, me dit ».
Uniquement jusqu’ici. Il s'agit pour moi de la pensée suivante : Le
ciel ouvert, et la voix de Dieu qui retentit du ciel. Nous avons le
droit en ces jours d'écouter Dieu, et pas ce que les hommes
ont à dire sur Dieu, ou ce que les hommes interprètent de Sa
parole. Dieu nous a donné le privilège d'entendre Sa parole dans sa
forme originale. Dieu nous a donné le privilège de voir Sa parole ori-
ginale nous être révélée par l'Esprit. Lorsque nous l'écoutons, nous
nous tenons tous sous un ciel ouvert, et nous entendons la voix du
Seigneur.
Et dans Apocalypse chapitre 14 verset 13, il est écrit : « Et j'entendis
du ciel une voix… » ; et dans Apocalypse chapitre 18 verset 4, il est
écrit : « Et j'entendis du ciel une autre voix qui me disait… ». Pour moi
c'est d'une très grande importance : Ce ne sont pas des hommes qui
sortaient d'un séminaire, ce ne sont pas des hommes qui ont lu des
livres et qui se sont établis certains enseignements, mais des hommes
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envoyés par Dieu, inspirés par le Saint-Esprit, qui étaient à la dispo-
sition de Dieu, de sorte qu'Il a pu Lui-même parler au travers d'eux.
Et je pense que nous devons faire la différence à ce niveau. Chaque
homme à qui Dieu accorde de faire cette différence a été aidé une fois
pour toutes.
Paul écrit (1 Thessaloniciens 2 : 13) : « Vous avez reçu la parole que
nous vous avons annoncée, non comme une parole d'homme, mais
comme la parole de Dieu, ce qu'elle est, en effet ». Dans la proclama-
tion de la parole, nous avons affaire à Dieu et à Sa sainte pa-
role.
Maintenant que nous avons posé les bases, nous allons approfondir
cette pensée. Dieu veut nous parler du haut des cieux, mais Il
utilisera toujours Sa parole pour cela, et nous la rendra vi-
vante par Son Esprit. Mais, si quelqu'un vient proclamer quelque
chose qui n'est pas dans la Bible, alors vous n'avez pas besoin de le
croire ! Alors ce n'est pas Dieu qui parle, mais une pieuse fantaisie ;
et alors les esprits agissent pour présenter leur propre enseignement.
Dieu est lié à Sa parole pour toujours. Le ciel et la terre passeront,
mais la parole de Dieu demeure pour l'éternité ; et cette parole est
devenue précieuse pour nous. Prenez-moi tout, mais laissez-moi la
parole de Dieu ! Cette parole me dit qui est Dieu ; cette parole me
montre le chemin du salut ; cette parole me révèle la volonté de Dieu ;
par cette parole, Dieu nous parle. Pour cela, nous sommes reconnais-
sants.
Nous allons lire quelques passages de l'Écriture. Nous commencerons
par Hébreux chapitre 12, une parole qui nous est tous bien connue.
Hébreux chapitre 12 verset 1 :
« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande
nuée de témoins, rejetons tout ce qui nous alourdit, et le péché qui nous
enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la compé-
tition qui nous est imposée, ayant les regards sur Jésus, le commence-
ment et la fin de la foi ; qui, au prix de la joie qui l'attendait, a souffert
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la mort sur la croix et a méprisé l'opprobre, mais s'est ensuite assis à
la droite du trône de Dieu. Oui, pensez à celui qui a supporté patiem-
ment une telle opposition à son égard de la part des pécheurs, afin que
vous ne vous lassiez pas et que vous ne perdiez pas votre courage ».
Notre Seigneur, Sa vie ici-bas sur la terre n'était pas décorée de roses.
Il n'a pas bénéficié d'une approbation universelle, tout au contraire !
Nous connaissons tous les quatre évangiles, et toutes les épreuves
par lesquelles Il a dû passer. Et ici, il nous est dit qu'Il a enduré et
supporté une telle contradiction à Son égard de la part des pécheurs.
Et dans ce contexte, il nous est dit : Afin que nous aussi, nous ne nous
lassions pas et que nous ne perdions pas courage. Notre Seigneur
nous a précédés sur ce chemin. N'attendez pas d'approbation,
mais attendez au contraire la contradiction. N'attendez pas
d'être accepté, mais attendez d'être rejeté. N'attendez pas
d'être compris, mais sachez que vous serez mal compris.
Nous pouvons tous avoir nos manières de voir les choses sur la ma-
nière à laquelle la vie d'un croyant pourrait ressembler, mais Dieu,
nous le savons, nous a placé au cœur d'un combat, et ce combat est
de nature spirituelle. Mais nous pouvons regarder à Jésus, le com-
mencement et la fin. Ne regardez pas les uns vers les autres ! Ne re-
gardez pas celui qui proclame la parole, mais regardez à celui qui
nous parle, qui nous parle du haut des cieux.
Quand les regards des gens s'arrêtent sur le prédicateur, c'est qu'ils
n'ont pas encore commencé la vie divine. Je veux dire les personnes
concernées. Non, je l'ai très souvent dit : Le prédicateur n'est pas là
pour mettre les hommes en relation avec lui-même ! La prédication
de la parole de Dieu est là pour mettre les hommes en relation avec
Dieu par la prédication, pour qu'ils voient Dieu, pour qu'ils L'enten-
dent, pour qu'ils Le croient, pour qu'ils soient connectés à Lui. Ça,
c'est le but et le sens d'une prédication !
Et c'est pourquoi, en tant que prédicateur de la parole, nous
n'attendons pas l'approbation ; au contraire, nous attendons
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le rejet de la part des hommes. Mais Dieu et tous ceux qui procla-
ment Sa parole, attendent l'approbation de la parole et de Dieu, de la
part de tous ceux à qui Il a fait grâce et qui se sont mis à la suite de
Jésus. Il doit avoir une adhésion et un lien intérieur avec Dieu et à
Sa parole. Nous regardons à Celui qui a méprisé l'opprobre et a en-
duré la contradiction des pécheurs pour le prix qui L’attendait, la ré-
compense.
Je vous demande aujourd'hui : Quelle est Sa récompense ? Qui sait
en quoi consiste la récompense de la douleur qu'Il a endurée ? Nous,
nous les rachetés, nous sommes le résultat de la rédemption ! Il a
payé le prix, et nous avons été rachetés. Et parce qu'Il savait qu'une
troupe devait paraître devant Son trône, lavée dans le sang de
l'Agneau, purifiée et sanctifiée dans la présence de Dieu, Il a tout
supporté pour cela. Il avait les yeux sur toi et sur moi ; Il a vu, Il t'a
vu, Il m'a vu. Il n'a pas vu autre chose, mais Il a vu la troupe rachetée,
et Il a tout supporté.
Je voudrais presque dire en ce lieu, je voudrais presque même affir-
mer que je ne vois pas ce qui s'abat sur moi ou autour de moi, mais je
vois que le Seigneur, à la fin de cette génération, aura une troupe
rachetée par le sang, qui se tiendra dans la parole de vérité, et qui
aura été sanctifiée, une troupe rachetée par le sang qui entrera dans
la gloire.
Parfois, même les serviteurs de Dieu se fatiguent et se lassent ; et on
se demande alors : Seigneur, comment cela va t'il se terminer ? Et
puis, il y a une petite voix dans le cœur qui nous dit : « Tout finira
bien, parce que ça finira avec Dieu ! ». Alléluia ! Loué soit notre Sei-
gneur ! Gloire à Dieu ! Nous pouvons dire en toute sincérité que tout
ce qui commence avec Dieu et se termine avec Dieu ne peut que bien
se terminer. N'est-ce pas vrai ? Est-ce que je vois la chose bien ? Est-
ce que vous voyez la chose aussi comme ça ? Alors, loué soit le nom
du Seigneur ! Notre Dieu n'a jamais échoué. Il dit, et la chose arrive.
Il ordonne, et elle existe. Ce qu'Il a promis, Il le tiendra certainement.
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Hébreux chapitre 12 verset 28. Je voudrais lire ce passage :
« C'est pourquoi, puisque nous devons recevoir un royaume inébran-
lable, soyons reconnaissants pour cela ; car ainsi nous servirons Dieu
comme il lui est agréable, avec piété et crainte. Car notre Dieu est aussi
un feu dévorant ».
Parce que nous recevrons un royaume inébranlable, nous devons être
reconnaissants, reconnaissants pour la rédemption et pour le pardon,
reconnaissants pour le salut, reconnaissants pour l'envoi de Son Ser-
viteur et Prophète, reconnaissants pour le message de la fin des
temps, mais nous devons aussi être reconnaissants pour quelque
chose : Pour la révélation du nom de Jésus ! Et à cela s'ajoute aussi
que nous devons être reconnaissants de pouvoir porter Son opprobre.
Ça fait aussi partie de la chose.
Il n'y a encore jamais eu d'homme qui soit parvenu à la gloire dans ce
monde avec le nom de Jésus. Non, ce nom apportera l'opprobre, Il
apportera un mépris temporel, mais une récompense éternelle. L'op-
probre temporel, les malentendus, le fait d'être rejeté, méconnu, être
étiqueté comme étant un Jésus seul, et bien d'autres choses encore.
Soyons reconnaissants de pouvoir porter l'opprobre de Jésus-Christ.
Et, pourquoi portons-nous cet opprobre ? Parce que nous avons reçu
la révélation de Jésus-Christ. Nous aurions pu ne rien avoir, mais
avec la première chose vient aussi la seconde. Celui qui reçoit la ré-
vélation de Jésus-Christ, doit s'apprêter et se tenir prêt à porter aussi
l'opprobre de ce nom, et aussi l'opprobre de tous ceux qui sont liés au
message divin, liés à l'œuvre de Dieu et à tout ce qui appartient à
l'église. Ça en fait aussi partie.
J'aimerais lire une autre parole tirée d’Amos chapitre 3. Nous l'avons
déjà lu quelques fois. Amos chapitre 3 versets 6 et 7, et peut-être
aussi le verset 8 :
« Sonne-t-on de la trompette dans une ville, sans que les gens ne soient
effrayés ? Est-ce qu'un malheur arrive dans une ville, sans que Dieu,
le Seigneur, en soit l'auteur ? Non, Dieu, le Seigneur, ne fait rien sans
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avoir au préalable révélé son conseil à ses serviteurs les prophètes. Le
lion a rugi : qui ne craindrait pas ? Dieu, le Seigneur, a parlé : qui ne
parlerait pas comme prophète ? ».
Nous pourrions lire dans Apocalypse chapitre 5 lorsque Jean a
pleuré, que le livre était encore fermé, et soudain il a reçu les paroles
suivantes : « Ne pleure plus ; le Lion de la tribu Juda a vaincu pour
prendre le livre et en délier les sceaux ». Amos 3 verset 8 : « Le lion a
rugi : Qui ne craindrait pas ? », mais ce n'était pas seulement le ru-
gissement du lion : « Dieu le Seigneur a parlé ». C'est ce qui est écrit
directement après, et ça fait partie de la chose. Amos chapitre 3 ver-
set 8 :
« Le lion a rugi : Qui ne craindrait pas ? Dieu, le Seigneur, a parlé :
Qui ne parlerait pas comme prophète ? ».
Qu'est-ce qu'une si puissante déclaration peut signifier ? Devons-
nous tous devenir prophètes ? Oui ou non ? Oui ? Laissons-le comme
ça. Mais une chose doit être certaine pour nous tous : Qu'au nom du
Seigneur, nous devons croire et retransmettre la parole révé-
lée par Dieu telle qu'elle est sortie de la bouche de Son servi-
teur et prophète, sans rien y ajouter, sans rien en retrancher.
Et pour moi, c'est suffisant. Que quelqu'un dise : « Cela signifie-t-il
être prophète ? ». Non, mais ça signifie dire ce que le prophète a dit,
et alors tout va bien ! Ne pas aller au-delà, ne pas interpréter, mais
dire ce qui a été dit par le ainsi parle le Seigneur. Êtes-vous d'accord
avec cela ? Nous n'avons pas besoin d'un nouveau message. Oui.
Quand j'élève trop la voix, alors je recule un peu. Ça me touche, ça
me touche au plus profond de moi-même. Dieu, le Seigneur, a parlé,
Sa voix a retentit du ciel, nous l'avons entendu, et c'est devenu pour
nous une révélation de Dieu : Qui ne parlerait pas comme prophète ?
En premier, il est écrit dans Amos 3 verset 8 : « Qui ne craindrait
pas ? ». C'est ici que commence la véritable et authentique crainte de
Dieu : Quiconque parmi nous a compris par révélation divine que le
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Seigneur a parlé, alors sur celui-là, c'est sur lui que vient la crainte
de Dieu. La crainte de Dieu est toujours la crainte de Sa sainte parole.
Qu'est ce qui est dit dans le prophète Ésaïe ? « C'est celui qui tremble
à la pensée à ma parole ». Les hommes traitent la parole de Dieu avec
légèreté. Mais ici, nous avons affaire à Dieu : « Dieu, le Seigneur, ne
fait rien sans avoir au préalable révélé Son conseil à Ses serviteurs les
prophètes ». Cela n'est pas seulement arrivé dans le passé, cela a eu
lieu en ton temps et en mon temps, cela a eu lieu dans notre temps.
Aujourd'hui c'est le jour que Dieu a fait pour nous, pour que nous
puissions reconnaître quel est le plan de Dieu pour l'église dans ces
jours. Amos 3 verset 8 :
« Le lion a rugi : qui ne craindrait pas ? Dieu, le Seigneur, a parlé :
Qui ne parlerait pas comme prophète ? ».
Si je retransmets la parole de Dieu littéralement et à la lettre
comme je l'ai reçue du Seigneur, alors ce n'est pas moi qui
parle, c'est Dieu qui parle par Sa parole et par Son Esprit au
travers de moi. C'est exactement ce qui s'est passé avec frère Bran-
ham et avec tous les serviteurs et prophètes. Paul pouvait dire : « Je
vous l'ai annoncé, comme je l'ai reçu du Seigneur ». (1 Corinthiens
11 : 23). Dans le royaume de Dieu, les choses humaines ne m'intéres-
sent pas. Dans le royaume de Dieu, ce sont les normes, les mesures
divines qui règnent, qui s'appliquent. Dans le royaume de Dieu, ce
qu'Il a dit doit être appliqué.
Ici, cela nous a été communiqué : Qui ne craindrait pas ? Dieu, le Sei-
gneur, a parlé. Est-ce qu'Il a pu te parler ? Est-ce qu'Il a pu me parler
? Est-ce que la porte de ton cœur, de mon cœur, a pu s'ouvrir ? Avons-
nous compris Son discours ? Est-ce que cela est devenu pour nous une
révélation vivante ? Qui ne parlerait pas comme prophète ? Alors,
nous ne dirons plus ce que nous voulons dire, mais ce que Dieu a dit
dans Sa parole.
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Allons dans Ézéchiel chapitre 18 ; là, j'aimerais lire quelques pas-
sages, et nous montrer avec l'aide de Dieu ce qu'Il a l'intention de
faire, ce qu'Il veut faire. Ézéchiel chapitre 18 à partir du verset 30 :
« C'est pourquoi je jugerai chacun de vous selon sa conduite, maison
d'Israël, dit Dieu, le Seigneur. Revenez et détournez-vous de toutes vos
transgressions, afin qu'elles ne soient plus pour vous une occasion de
culpabilité (ou de faute). Rejetez toutes vos transgressions par les-
quelles vous avez péché contre moi ; et faites-vous un cœur nouveau et
un esprit nouveau. Car, pourquoi voulez-vous mourir, maison d'Israël
? Je ne prends pas plaisir à la mort de celui qui doit mourir, dit Dieu,
le Seigneur. C'est pourquoi, convertissez-vous et vous vivrez ».
Il s'agit ici pour moi aujourd'hui d'une pensée très particulière. Nous
connaissons tous le passage biblique dans lequel Dieu a promis : « Je
vous donnerai un cœur nouveau, Je vous donnerai un esprit nouveau,
J'écrirai Mes lois dans vos cœurs ». (Ézéchiel 36 : 26-27). Ce que Dieu
voulait faire, nous le connaissons tous, nous le savons. Ici, il nous est
demandé au verset 31 :
« Rejetez toutes vos transgressions par lesquelles vous avez péché
contre moi, et faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau ».
Ici, nous pouvons peut-être faire un parallèle avec la parole que Paul
a exprimée dans Éphésiens chapitre 4 versets 22 à 24. Il y parle de
personnes qui sont scellées par l'Esprit Saint, et il dit : « Dépouillez-
vous du vieil homme, et revêtez-vous de l'homme nouveau créé à
l'image de Dieu dans la justice et la sainteté véritable ». Dieu nous a
donné un cœur nouveau et un Esprit nouveau, mais nous devons veil-
ler à ce que ce cœur nouveau, cet Esprit nouveau, l'Esprit de Dieu,
nous devons veiller à ce que cet Esprit ne s'attriste pas au point de se
retirer, et que notre ancien état puisse réapparaître.
J'ai deux ou trois choses à dire aujourd'hui, des choses que je ne peux
pas croire. Cela vous ébranlera peut-être sur le moment si je dis ici
devant qu'il y a des choses que je ne peux pas croire ; mais en effet, il
y a des choses que je ne peux pas croire ! Par exemple, je ne peux pas
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croire que le doux et l'amère puissent sortir d'une même source. Pour-
quoi je ne peux pas le croire ? Parce que la Bible le dit : « D'une source
ne peut pas sortir le doux et l'amère ». Vous pouvez le lire dans
Jacques chapitre 3 verset 11 : « Une source fait-elle jaillir par la
même ouverture l’eau douce et l’eau amère ? ».
Qu'a dit notre Seigneur ? Qu'a-t-Il dit le dernier jour de la fête de
Jérusalem, lorsqu'Il a parlé de l'Esprit que les croyants devaient re-
cevoir ? « L'eau que je vous donnerai deviendra en vous une source qui
jaillira dans la vie éternelle ». (Jean 4 : 14). Il y a peut-être là deux
contextes que je veux maintenant ramener au même dénominateur.
Il y a une source divine… Je voudrais quand même lire aussi dans
Jean chapitre 7, pour être sûr que nous ne faisons pas que citer, mais
que c'est écrit. Peut-être qu'il s'agit d'un autre passage que j'ai cité
tout à l'heure… Jean chapitre 7 versets 38 et 39 :
« Celui qui croit en moi, comme dit l'Écriture, des fleuves d'eau vive
couleront de son sein. Il dit cela de l'Esprit que devait recevoir ceux
qui avaient cru en lui, car l'Esprit saint n'était pas encore là, parce
que Jésus n'avait pas encore été élevé à la gloire ».
Tout à l'heure, je me suis référé à Jean 4, oui relativement à la con-
versation du Seigneur avec la femme au puits. Vous pouvez tous le
lire vous-mêmes. C'est dans l'évangile de Jean, au chapitre 4 ; et là,
il était question de l'eau ; et le Seigneur répond en disant qu'elle n'a
plus besoin de puiser, mais que cette eau qu'Il lui donne jaillira dans
la vie éternelle. Vous pouvez lire toute l'histoire à partir du verset 6
du chapitre 4 de Jean. Je voudrais aller un peu plus loin. D'une même
source ne peut pas sortir le doux et l’amère. Nous l'avons considéré
dans Jean chapitre 3 verset 11. Dans Matthieu chapitre 7 verset 16,
il est dit qu'on ne peut pas cueillir des raisins sur des épines, ni des
figues provenant des chardons. On ne peut tirer que de l'arbre c'est
qui y a poussé. On reconnaît l'arbre à son fruit. On peut le lire aussi
dans Matthieu 7 verset 18 : « Un bon arbre porte de bons fruits, et un
arbre pourri produit des fruits pourris ». « C'est à leurs fruits que
vous les reconnaîtrez », pas à leur succès, pas à leur visage pieux, pas
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à leur sagesse, oui, ou bien la sagesse qu'ils donnent d'eux-mêmes,
mais : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits ». Il s'agit ici de la vie spi-
rituelle, alors il s'agit du fruit de l'Esprit ; et le fruit de l'Esprit c'est
l'amour, la paix, la joie, la douceur, la patience, la bonté et la foi. Vous
pouvez le lire dans Galates chapitre 5 verset 27.
Il y a encore une chose que je ne peux pas croire : Je ne peux pas
croire que les enfants de Dieu aient une nature diabolique. Je ne peux
pas le croire ! Je peux croire qu'un enfant de Dieu puisse commettre
des erreurs, des fautes ; je peux croire que nous puissions commettre
des fautes, des erreurs ; je peux croire qu'il puisse y avoir des malen-
tendus, car nous sommes encore sur la terre et nous le savons tous.
Mais je ne peux pas croire que la nature de l'ennemi puisse se mani-
fester dans les réconciliés. Je ne peux pas croire que Caïn puisse de-
venir un Abel, et qu'un Abel puisse devenir un Caïn. Je ne peux pas
croire non plus qu'un véritable enfant de Dieu qui marche à la suite
du Seigneur, puisse devenir un calomniateur ou un renieur, à moins
que Satan n'y soit entré, comme dans le cas de Judas.
Nous devons établir les limites bibliques, les établir sans compromis,
et nous poser uniquement une question : « Ô Dieu ! Qu'en est-il de
mon être intérieur ? Qu'est-ce qui se manifeste à travers ma vie ? Est-
ce que les fruits de l'Esprit et la vie de Dieu, les caractéristiques de
notre Seigneur telles qu'elles nous sont présentées dans l'épître de 2
Pierre chapitre 1, que nous devons devenir participants de la nature
divine, est-ce que ces fruits et cette vie ont déjà pu être manifestés
? ».
Bien-aimés frères et sœurs ici et en tous lieux, dans tous les pays,
nous devons avancer vers la perfection. Nous devons faire quelques
pas en avant dans la foi. Nous devons avoir le but devant les yeux, et
ne pas nous laisser distraire par des choses que l'ennemi veut mettre
sur notre chemin, mais nous devons regarder au-delà de ces choses ;
oui, nous devons regarder au-delà de ces choses. Oui, je lève les yeux
vers le ciel où on Te loue en chœur ! Et alors, nous ne voyons plus les
circonstances, mais le Seigneur, c'est Lui que nous voyons, Lui qui a
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dit : « J'ai commencé la bonne œuvre en vous ; Je l'achèverai aussi ».
(Philippiens 1 : 6).
« Chaque semence se reproduira selon cette espèce ». C'est ce qui est
écrit dans Genèse chapitre 1 verset 11. Si nous avons reçu en nous la
semence divine de la parole, alors la semence divine doit se manifes-
ter par les enfants de Dieu qui portent la nature de Jésus, qui vivent
Sa vie ici sur la terre, sans effort de ta part ni de ma part. Les vrais
croyants devraient s'efforcer pour pouvoir haïr, et malgré ça, malgré
leurs efforts, ils n'y arriveraient pas ! Ils ne pourraient pas haïr, et
ils devraient à la fin rire d'eux même, et dire : « Pourquoi j'ai même
essayé ? ». Et c'est exactement l'inverse pour les autres : Sans efforts !
Des hommes comme Caïn peuvent tuer leur frère, le laisser par terre,
et puis se présenter devant le Seigneur, et dire : « Suis-je le gardien
de mon frère ? » ; puis le Seigneur dit : « Son sang crie de la terre jus-
qu'à Moi ». Il manquait simplement que Caïn dise : « Cela ne m'inté-
resse pas ! ».
Bien-aimés, ces deux lignées existent encore aujourd'hui parmi les
croyants ; et frère Branham le dit très clairement et très distincte-
ment, et cela sera ainsi jusqu'à la fin. Heureux l'homme qui ne hait
pas mais qui est haï ; qui ne comprend pas mal les autres, mais qui
est mal compris ; qui n'accuse pas les autres, mais qui est accusé ; qui
ne trahit pas les autres, mais qui est trahi ! On pourrait continuer
avec ce registre encore et encore et encore. Qu'a dit frère Branham
aux frères qui l'ont exclu et qui ont formé un cercle ? Il a dit : « J'ai
formé un cercle plus large, et j'ai inclus dans ce cercle plus large ceux
qui m'avaient exclu ».
Un homme de Dieu vivra sans aucun effort la vie de Jésus ici sur la
terre, peut-être dans la faiblesse, car nous ne sommes pas encore
dans la stature de Jésus-Christ, mais nous sommes en train de faire
quelques pas vigoureux dans la foi, et Dieu nous y aidera.
Revenons à la parole dans le prophète Ézéchiel chapitre 18 verset 31 :
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« Rejetez toutes vos transgressions par lesquelles vous avez péché
contre moi, et faites-vous un nouveau cœur ».
Ce qui pourraient souiller nos cœurs après qu'ils aient été purifiés et
renouvelés par Dieu, nous devons reconnaître ces choses qui pour-
raient souiller nos cœurs, et nous devons les rejeter loin de nous, et
ne pas permettre que les cœurs purifiés par le sang soient à nouveau
souillés ; car il y a une glorieuse promesse que notre Sauveur a faite
dans le sermon de la montagne : « Heureux ceux qui ont le cœur pur,
car ils verront Dieu ». (Matthieu 5 : 8 ».
C'est une chose de recevoir un nouveau cœur pur de Dieu, mais en-
suite, c'est à toi et à moi de faire disparaître de nous les choses qui
souillent et entachent ce cœur nouveau et pur, afin que notre cœur
demeure lavé, pur et saint, sous le sang de l'Agneau ; afin que Christ
y fasse Sa demeure, et à juste titre, que l'espérance de la gloire soit
en nous, car c'est ainsi que c'est écrit : « Christ en vous, l'espérance de
la gloire ». (Colossiens 1 : 27).
De la part de Dieu, tout a eu lieu : Un nouveau cœur, une nouvelle
alliance, une nouvelle vie, tout a été mis à notre disposition par Dieu.
Maintenant nous entrons dans cette alliance avec Dieu, nous accep-
tons le nouveau cœur, le nouvel Esprit ; et Son Esprit rend témoi-
gnage à notre esprit en toute certitude de foi que nous sommes deve-
nus enfants de Dieu. Alors l'enfer peut être sens dessus sens dessous ;
nous, nous croyons ce que Dieu a dit, car c'est la vérité, c'est vrai ; et
tout ce que le diable pourrait faire, c'est de toute façon un mensonge.
« Faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau ». Oui, comment
pouvons-nous le faire ? Uniquement en nettoyant tous les obstacles,
tout ce qui fait obstacle à Dieu, et que nous Le laissions agir.
Nous allons encore dans Ézéchiel au chapitre 12 à partir du verset
22 :
« Fils de l'homme, quelle manière de parler est d'usage chez vous,
dans le pays d'Israël, de sorte qu'on dise : Le temps s'écoule jour après
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jour, et toute prophétie reste sans effet ? C'est pourquoi, dit leur : Ainsi
a parlé Dieu, le Seigneur : Je mettrai fin à cette manière de parler ; on
ne l'utilisera plus en Israël. Dis-leur, au contraire : Le temps est
proche, et l'accomplissement de toutes les prophéties est proche. Car il
n'y aura plus de prophéties trompeuses, ni de prophéties mensongères
dans la maison d'Israël. Mais moi, le Seigneur, je parlerai ; et ce que
je dirais arrivera et sans plus tarder ; oui, en vos jours, génération
rebelle, je prononcerai un oracle, et je l'exécuterai, dit Dieu, le Sei-
gneur ».
Quelle parole glorieuse ! Qui peut mesurer la portée d'un tel passage
de l'Écriture ? Notre Dieu veut nous consoler, Il veut nous donner du
courage pour que nous puissions persévérer. Celui qui persévérera
jusqu'à la fin, c'est lui qui sera couronné.
Quelles sont ici les deux pensées principales ? Premièrement, il faut
en finir avec la manière de parler des hommes qui disent : « Les pro-
phéties de Dieu sont sans effet ! De toute façon, il ne se passe rien » ;
deuxièmement, il faut en finir une fois pour toutes avec toutes pro-
phéties personnelles dans l'église du Dieu vivant. Oui, que Dieu
parle, nous pouvons nous y fier ! Et Il le fera aussi.
Quand je pense à tout ce que les hommes ont proclamé, annoncé, et
que j'ai cru fidèlement, et cela ne s'est pas produit, oh ! Alors il y a
quand même un peu de tristesse en moi ; et je dis : « Seigneur ! Pré-
serve-moi jusqu'à la dernière heure de ma vie, afin que je ne puisse
plus écouter un homme ».
Au début de cette prédication, nous avons considéré les paroles d'Apo-
calypse chapitre 4, chapitre 14, et chapitre 18 : La voix a retenti du
ciel, Dieu a parlé. Aujourd'hui il s'agit de la parole du Seigneur. Et je
le dis ici simplement comme ça : Nous avons commis une grande er-
reur. Nous avons dû apprendre une lourde leçon, une leçon amère,
parce que nous n'avons pas tenu compte de certains passages bi-
bliques. Je suis parti du point de vue que les personnes qui exercent
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les dons sont imprégnées de la même véracité de Dieu, que moi de-
vant Dieu, quand je me tiens devant Dieu avec la proclamation de la
parole. Il ne m'est pas venu à l'idée que les hommes puissent produire
eux-mêmes quelque chose.
Mais, savez-vous ce qui nous est arrivé pendant des années ? Com-
bien de fois avons-nous traduit pendant des heures entières l'une des
prédications puissantes de frère Branham, et Dieu nous a parlé ? Et
à la fin, nous avons tous crié au Seigneur : « Ô Dieu ! Parle-nous
maintenant ! ». Et qu'est-ce qui s'est passé ? Les gens se sont sentis
poussés par l'émotion intérieure. Nous voulions L'entendre, et en-
suite sont venues des prophéties de toutes sortes, et puis le « Ainsi
dit le Seigneur » a suivi, et il n'en était rien ! Ce n'était pas le « ainsi
dit le Seigneur ». Nous avons dû recevoir une grande leçon. Mais le
jour est aussi venu où j'ai réussi à faire passer ces paroles de mes
lèvres en disant : « Pour l'éternité, je n'écouterai plus ce que disent
les hommes ! ». Le point devait venir après avoir bu cette coupe, cette
coupe amère, jusqu'à lâcher, le déclic qui s'est produit en moi aussi :
« Dieu seul est vrai, et tout homme est reconnu comme menteur ».
Et lorsque nous venons devant la face de Dieu et que nous écoutons
Sa parole, c'est bien à nous qu'Il S'adresse, n'est-ce pas ? Alors, Il
parle par Sa parole, et nous n'avons pas affaire à une lettre morte,
mais à une parole vivante qui est devenue si proche de nous ; et nous
voyons le contexte du conseil de salut de Dieu en ces jours.
Remarquez-vous le lien avec Amos 3 versets 7 et 8 ? Dieu, le Sei-
gneur, a parlé. Ce ne sont pas les hommes qui ont parlé, mais Dieu,
le Seigneur : Qui ne parlerait pas comme prophète ? Ou, qui ne re-
transmettrait pas ce qui a été dit par Dieu ? Ne pas parler passant à
côté de Dieu, ne rien ajouter, mais écouter la parole de Dieu, croire et
dire ce que Dieu a dit.
Je vais conclure avec ce résumé de ces précieuses pensées. Les gens
disent : « Le temps se prolonge jour après jour, et toutes les prophé-
ties restent sans effet ». Combien de fois aussi l'épreuve s'abat sur les
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enfants de Dieu ? Et tout doucement, au plus profond d'eux-mêmes,
la question est posée : « Combien de temps cela va-t-il encore durer ?
Est-ce que cela arrivera ? Est-ce que cela arrivera ? ». Croyez-moi,
cela arrivera, parce que Dieu l'a dit dans Sa parole. C'est pourquoi
cela arrivera. Il est lié à Sa parole.
Et le Seigneur dit : « Je mettrai fin à cette manière de parler ». Quand
nous pensons que tout s'éternise et rien ne se passe, Dieu veut mettre
fin à ce genre de pensée et à cette manière de parler. Je suis con-
vaincu que même pendant la période de sécheresse, Dieu a
travaillé en nous, afin que nous puissions apprendre les le-
çons qui nous seront précieuses pour l'avenir, afin de ne pas
refaire les mêmes erreurs. Le Seigneur dit au verset 23 : « Je met-
trai fin à cette manière de parler, on ne l'utilisera plus en Israël. Dis-
leur au contraire : Le temps est proche, et l'accomplissement de toutes
les prophéties est proche ».
Gloire et honneur soient rendues à notre Dieu ! Ne ressemblons-nous
pas très souvent à ces personnes : « Seigneur, combien de temps s'est
déjà écoulé et rien ne se passe ? ». Dieu va mettre terme à ces raison-
nements, à cette manière de parler. Notre Dieu a un temps où Il place
les promesses sur le chandelier, puis vient Son temps et Son heure
pour l'accomplissement de Sa parole. Et c'est ce que nous attendons,
et nous n'attendons pas en vain. Aussi certain qu'Il l’a dit, aussi cer-
tain qu'Il le fera aussi ! « Dis-leur au contraire : Le temps est proche,
et l'accomplissement de toutes les prophéties est proche ». Toutes les
prophéties de l'Écriture. N'est-ce pas ? Le temps est proche, et l'ac-
complissement de toutes les prophéties est proche.
Comparez cette parole avec la parole de Pierre (2 Pierre 1 : 21) : « Ce
n'est pas par la volonté humaine que la prophétie n'ait jamais été ap-
portée, mais c'est poussé par le Saint-Esprit que les saints hommes ont
parlé de la part de Dieu ». Et le dernier livre est de toute façon le livre
de la prophétie, le livre des révélations. Apocalypse chapitre 1 verset
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3 : « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la pro-
phétie de ce livre, et qui gardent les choses qui y sont écrites ». Nous
revenons à ce fondement. Et ensuite, il nous est dit au verset 24 :
« Il n'y aura plus de prophéties trompeuses, de prophéties menson-
gères dans la maison d'Israël ».
Je suis entièrement d'accord avec cela. [Amen]. L'Amen n'était pas
assez fort. Dieu nous a promis les deux choses. Il a promis d'accomplir
ce qu'Il a promis. Et, au moment où Il commence à accomplir le con-
seil de salut qu'Il a promis et qui tend maintenant vers son achève-
ment, en ce moment-là, tout discours humain cesse dans l'église du
Dieu vivant ; c'est alors que nous ne parlons plus que le langage de
Dieu, nous tous, nous ne parlons plus que le langage de Dieu : Un
seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, une seule connaissance
du Fils de Dieu. Et je m'en réjouis, car le temps le plus long est déjà
passé. L'heure de Dieu est proche, tous les signes des temps l'indi-
quent.
Oh ! Je voudrais voir de mes yeux l'achèvement de l'église-épouse ! Je
voudrais en être témoin ! Je voudrais pouvoir me réjouir avec vous
tous ! Que nous puissions tous dire ensemble : « Dieu a fait de
grandes choses en nous ! ». Il a accompli toutes les prophéties des
Écritures, et tout ce qu'Il avait annoncé d'avance, Il l’a accompli en
nous, en toi et en moi. Loué soit le nom du Seigneur.
Dieu, le Seigneur, a parlé, et ce qu'Il a dit, Il l’accomplit. Son temps
est venu, l'accomplissement est là. Ce que les hommes ont annoncé
ne s'est pas accompli, et c'est bien comme ça, c'est bien comme ça.
Oui, c'est aussi bien que nous ayons été achoppés dans ces choses.
Que notre oreille spirituelle soit réglée uniquement sur la voix de
Dieu, sur la voix de Sa parole, et que nous puissions dire oui, et que
le Seigneur puisse y ajouter son Amen. Qu'Il nous donne un cœur
nouveau, un Esprit nouveau, une vie nouvelle. Qu'Il nous donne la
grâce de garder nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ notre Sei-
gneur, par Sa grâce et par Sa fidélité.
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Et nous voulons aussi prier les uns pour les autres, afin que Dieu aide
les faibles comme il est écrit : « Que le plus faible soit comme David,
et le plus fort comme l'Ange du Seigneur au-devant des rangs ». Avec
Dieu, tout cela est possible. Nous sommes tous lâches et faibles, nous
le savons, mais Dieu est fort, Dieu est puissant. Et celui qui est en
nous est plus fort que celui qui est dans le monde. Nous ne pouvons
plus que dire : « Seigneur ! Prends toute la place en nous, dispose de
nous Toi-même, utilise-nous et bénis-nous ! ».
Alléluia ! Quelles paroles précieuses ! Lisez encore ces paroles dans
la prière chez vous à la maison, et remerciez Dieu pour cela, car Son
heure et Son temps sont arrivés. Nous nous réjouissons de ne pas
avoir attendu en vain. Nous ne sommes pas des idiots, car nous avons
cru Dieu ; et parce que nous avons cru Dieu, nous ne serons pas con-
fondus, mais nous verrons la gloire de Dieu et l'accomplissement de
Ses prophéties. Alléluia ! C'est oui et amen à la gloire de Dieu, par
Jésus-Christ notre Seigneur !
Levons-nous pour remercier le Seigneur.
Seigneur, aujourd'hui Tu nous as parlé par Ta parole. Pas là où les
hommes disent : « Christ est ici. N'y allez pas ». Il est là où Sa parole
se trouve. Alléluia ! Alléluia ! Oh ! Nous aimerions, oui, embrasser
cette Bible, la serrer contre notre cœur. Le ciel et la terre passeront,
mais Ta parole demeure éternellement ! Et celui qui Te suit ne de-
meurera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Tu
as dit : « Sanctifie-les par Ta vérité, Ta parole est la vérité ». Alléluia !
Sanctifie Ton Église, purifie Ton Église ! Seigneur, remplis-nous de
Ton Saint-Esprit.
Nous prions aussi pour ceux, ô Seigneur, qui sont tiraillés d'un côté
et de l'autre par le jeu trompeur des hommes. Aie pitié d'eux, aie pitié
d'eux, et visite-les ! Fais-leur comprendre que ce ne sont pas des at-
mosphères humaines qui nous amènent dans la présence de Dieu ou
qui nous font expérimenter l'achèvement. Dieu conduit Son peuple,
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Dieu parle dans Son Église ; et celui qui T'a compris peut se passer
de tous les autres discours. Alléluia !
Oh ! Merci, merci, merci à Toi ! Tu es merveilleux ! Seigneur, j'ac-
cepte Ta parole sur laquelle je n'ai pas réfléchi auparavant pour moi
et pour nous de manière personnelle, aujourd'hui dans la foi. Bien-
aimé Seigneur, surtout la parole d'Ézéchiel chapitre 12, mon Dieu,
j'avais déjà réfléchi sur la parole d'Ézéchiel chapitre 18, mais la pa-
role d'Ézéchiel chapitre 12 est devenue si nouvelle, si grande pour
moi ! Ton temps est là, l'heure de l'accomplissement de toutes les pro-
phéties, c'est Ton temps ! Ton temps n'est pas un temps mort. Ton
temps est là. Ton temps est l'accomplissement des prophéties bi-
bliques. Et lorsque le temps fut accompli, Dieu a envoyé Son Fils.
Encore et encore cela s'est produit.
Seigneur fidèle, nous ne fixons pas les temps, mais Toi, Tu les as déjà
fixés ; et à partir du moment où Tu commences à confirmer et à ac-
complir les promesses et les prophéties de l'Écriture, à partir de ce
moment, personne ne pourra et ne parlera plus parmi Ton peuple.
Toi seul Tu parleras, et ce que tu diras s'accomplira. Gloire et hon-
neur à Ton nom glorieux !
Tu es grand et merveilleux ! Tu T'occupes de Tiens. Aujourd'hui en-
core, Tu nous as parlé du haut des cieux par Ta parole. Sois remercié
de tout cœur. Alléluia à Ton nom glorieux ! Alléluia ! Alléluia !
Amen !
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