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Droit Des Affaires CM Edit

Le droit des affaires est une branche du droit privé qui régule l'activité économique et commerciale, englobant des sous-branches telles que le droit commercial, le droit de la concurrence et le droit bancaire. Son évolution historique est marquée par des événements médiévaux, la codification et l'émergence de nouvelles formes d'entreprises, tandis que sa spécificité repose sur des exigences sociologiques et économiques. Le droit commercial et le droit des affaires sont liés mais distincts, le premier étant plus centré sur les actes de commerce et les commerçants, tandis que le second couvre un champ plus large d'activités économiques.

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Droit Des Affaires CM Edit

Le droit des affaires est une branche du droit privé qui régule l'activité économique et commerciale, englobant des sous-branches telles que le droit commercial, le droit de la concurrence et le droit bancaire. Son évolution historique est marquée par des événements médiévaux, la codification et l'émergence de nouvelles formes d'entreprises, tandis que sa spécificité repose sur des exigences sociologiques et économiques. Le droit commercial et le droit des affaires sont liés mais distincts, le premier étant plus centré sur les actes de commerce et les commerçants, tandis que le second couvre un champ plus large d'activités économiques.

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Lecture 1, 17 feb, 2024

Section 1 – Objet et spécificité du droit des affaires

I) Qu’est-ce que le droit des affaires?

- Prend sa source dans le droit commercial, qui fait l’objet d’une


appréciation large :
Approche objective = droit des actes de commerce
- Mais également, approche subjective = droit des commerçants
- Le droit commercial constitue une branche du droit, en raison de son
autonomie. Cette autonomie a toutefois été remise en cause par la
« crise du droit commercial ».

- On utilise le code du commerce

Le droit des affaires est une branche du droit privé qui englobe plusieurs disciplines juridiques
régissant l'activité économique et commerciale.

1. Champ d'application du droit des affaires

Le droit des affaires comprend plusieurs sous-branches juridiques :

• Droit commercial : concerne les commerçants et les actes de commerce.


• Droit de la concurrence : régule les pratiques anticoncurrentielles entre entreprises.
• Droit bancaire : encadre les activités financières et bancaires.
• Droit des entreprises en difficulté : concerne les procédures collectives et les faillites.
• Droit des contrats : régit les relations contractuelles entre les acteurs économiques.
• Droit pénal des affaires : sanctionne les infractions économiques et financières.
• Droit de la consommation : protège les consommateurs face aux pratiques
commerciales.

2. Histoire et évolution du droit commercial

• Origine : Le droit commercial trouve son origine dans les foires médiévales, où les
commerçants étrangers avaient besoin de règles communes pour échanger leurs
marchandises.
• Tribunaux de commerce :
o Initialement, les commerçants eux-mêmes établissaient et appliquaient leurs
propres règles.
o Des tribunaux spécifiques ont été créés pour régler les litiges commerciaux.
3. Spécificité du droit commercial

• Il est fondé sur l'efficacité et la rapidité des transactions.


• Il prend en compte les réalités économiques et sociologiques.
• Les règles commerciales sont souvent adaptées aux besoins des commerçants et à
l'évolution des marchés.

4. Application du droit commercial aux Émirats Arabes Unis

• Existence d'autorités de régulation pour encadrer les activités économiques.


• Innovation et créativité dans le secteur financier avec la mise en place de produits
sophistiqués.
• Adoption de règles adaptées à la technicité croissante des marchés financiers.

Par exemple si on reprend l'exemple des actions société il a dans cette action vous
aviez vu ça pouvait prendre matérialisation donc l'action En France que comme
ça de savoir connaître l'identité des actionnaires pratique assez souvent bah les
cessions d'actions c'est pas l'objet de publicité auprès de la société la société
n'arrive pas à connaître à la société de bien connaître Le droit des affaires porte
sur la 2 pour financier qui va susciter des questions particulières par exemple
avec la de nouveaux actifs qui vont servir par exemple ça marche comment
fonctionne le comprennent comment fonctionne l'actif

SECTION 2 – HISTOIRE DU DROIT DES AFFAIRES

I. Origine et évolution du droit commercial

1. Contexte historique
- Le droit commercial trouve son origine au Moyen Âge.
- L’Europe médiévale était marquée par des troubles et une fragmentation territoriale.
- Effondrement des relations commerciales en raison de l’absence d’une monnaie commune et
d’une instabilité politique.

2. Facteurs d’émergence du droit commercial


- Renouveau des échanges marchands
- Stabilisation de la société médiévale.
- Apparition des foires (ex. Champagne, Lyon, Italie).
- Développement des échanges terrestres et maritimes.

- Développement des corporations


- Organisation des marchands en guildes et corporations.
- Rédaction de statuts réglementant les métiers.
- Fixation des usages commerciaux et des obligations professionnelles.

II. Institutions du droit commercial médiéval

1. Les foires commerciales


- Événements clés du commerce médiéval.
- Lieux de rencontre des marchands européens.
- Nécessité de règles adaptées pour fluidifier les échanges.

2. Les tribunaux de commerce


- Créés pour résoudre rapidement les litiges commerciaux.
- Objectif : rendre la justice pendant la durée des foires.
- Une fois la foire terminée, les marchands repartaient à travers l’Europe.

III. Évolution postérieure du droit commercial

1. Codification du droit commercial


- Passage d’un droit coutumier à un droit codifié.
- Importance des réformes sous l’Empire (ex. Code de commerce de 1807).

2. Apparition des sociétés commerciales modernes


- Deux types principaux de sociétés :
- Compagnies : gestion collective des affaires commerciales.
- Autres formes de sociétés adaptées aux évolutions économiques.

Lecture 2 Tuesday feb 18 2024,

§2 – La crise du droit commercial et l’émergence du droit des affaires

A- Le dépassement de la notion de commerçant par celle d’entreprise


1) Les textes consacrant la notion d’entreprise
Consécration du droit des entreprises en difficultés en 1967, de l’EURL
(entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) en 1985, de l’auto-
entrepreneur en 2008, de l’EIRL (entreprise individuelle à
responsabilité limitée) en 2010, de l’entrepreneur individuel en 2022.

Professionnel le premier point a été consacrée c'est une notion qui est on va à la
concurrence
Introduction :

I-Quel rapport existe-t-il entre le droit commercial et le droit des affaires ?


Le droit commercial et le droit des affaires font liés, mais ils ne sont pas identiques.

- le droit commercial est une branche du droit qui repose sur des critères
Objectives : il encadre les actes de commerce et les commerçants.
Par exemple ; un contrat d'achat pour revente est un acte de commerce et relève du droit
commercial.
Une entreprise qui achète et revend des produits est un commerçant, donc soumise au droit
commercial.

- Le droit des affaires, en revanche, est un concept plus large qui ne repose pas sur des critères
précis. Il englobe toutes les activités économiques professionnelles, qu'elles soient
commerciales, industrielles, financières ou artisanales.

Par exemple ; le droit des sociétés, le droit fiscal ou le droit des marchés financiers relèvent du
droit des affaires, même s'ils ne sont pas toujours liés au commerce au sens strict.
Le droit commercial fait partie du droit des affaires, mais
Ce dernier couvre un champ plus large incluant d'autres matières non exclusivement
commerciales.

Ill - Quelles sont les matières relevent du droit des affaires ? le drait des affaires se compose de
plusieurs matières, certaines étant Centrales et d'autres plus périphériques.

1- les matières principales (le cœur du droit des affaires)


- ce sont les disciplines indispensables à la régulation des activités.

Économiques :
- le droit commercial encadre les contrats commerciaux, les actes de Commerce et le statut des
commerçants.

- Le droit des sociétés régit la création, le fonctionnement et la dissolution des entreprises et


sociétés.
- le droit de la concurrence vise à garantir un marché équitable en interdisant les pratiques
anticoncurrentielles.

- Le droit des entreprises en difficulté traite des procédures de sauvegarde, de redressement et


de liquidation judiciaire.
-le droit bancaire et financier encadre les banques, le marché.
Financiers et les investissements.
2- Les matières complémentaires du droit des affaires
→ Certaines disciplines influencent le droit des affaires sans en constituer
Le cœur :
- le droit fiscal concerne l'imposition des entreprises et la taxation
Des transactions commerciales.
> le droit social régit les relations entre employeurs et salariés au soin des entreprises.
- le droit de la consommation protège les consommateurs face aux
Pratiques commerciales des entreprises.
- Le droit international des affaires- encadre le commerce international et les investissements
étrangers.

IV- Spécificité du droit des affaires le droit des affaires possède des caractéristiques particulières
qui le distinguent des autres branches du droit. Ces spécificités sont liées à des considérations
sociologiques et économiques.

1- Les raisons sociologiques


→ le droit des affaires est influencé par l'évolution de la société et des pratiques commerciales.
Il s'adapte aux besoins des entrepreneurs, des entreprises et des marchés, en prenant en
compte les mutations économiques et technologiques.

2- les raisons économiques


→ Le droit des affaires est conçu pour répondre aux erigence du monde économique, ce qui
explique certaines de ses spécificités:
trade requires
- Rapidité - les échanges commerciaux nécessitent des règles qui permettent des transactions
efficaces et instantanées.
ontractual flenibility.

Par exemple ; les usages commerciaux et la souplesse contractuelle


favoured sont privilégiés.
- Simplicité - contrairement au droit civil, qui peut être plus rigide, le droit des affaires repose
sur des règles pragmatiques facilitant les transaction transactions économiques.

- Sécurité - les acteurs économiques ont besoins de garanties juridiques


hence
Pour limiter les risques, d'où l'existence des règles strictes sur les contrats, le paiement et la
responsabilité des entreprises.
Expertise
- Technicité - le droit des affaires est un domaine spécialisé qui requiert
in-depth knowledge accounting
Des connaissances approfondies en comptabilité, finance, fiscalité et régulation des marchés.
Section2 : Histoire du droit des affaires paragraphe | : l'émergence du droit commercial
Le droit commercial s'est développé progressivement au fil des siècles
En repose aux besoins des échanges économiques.
Son évolution peut être retracée en plusieurs étapes.

A-Première étape : la naissance du droit commercial

1- l'époque barbare"‘ : de l'Empire romain à l'an 1000

→ Après la chute de l'Empire romain, l'Europe entre dans une période


de régression économique marquée par une diminution des échanges
Commerciaux. Cette époque, souvent appelée "barbare", voit un
Affaiblissement du droit romain au profit des coutumes locales et des
Traditions germaniques.

Le commerce est principalement limité aux foires et marchés locaux.

• les échanges sont rares et l'activité économique repose sur une


Économie de subsistance.

•Il n'existe pas encore de véritable droit commercial, les transactions étant
Régies par des pratiques locales et le droit coutumier.

2- l'apparition du droit commercial au Moyen-Age

Le Moyen-Âge marque une période de renaissance du commerce et


L’apparition progressive du droit commercial sous sa forme moderne.

a - le renouveau des échanges marchands

Plusieurs éléments ont favorisé l'émergence de règles spécifique au commerce :


le renouveau des échanges marchés :

• I partir du Xle siècle, le développement des routes commerciales, des


foires médiévales et du commerce maritime entraîne un besoin de règles adaptées aux
nouvelles pratiques commerciales.
Les grandes villes marchandes d'Italie (Venise, Gênes, Florence), de France (champagne,
Flandres) et d'Allemagne (Ligue hanséatique) deviennent des Centres économiques majeurs.
• Pour sécuriser les transactions, les marchands commencent à adopter des règles communes,
distinctes du droit civil.

2 l'apparition des corporations :


• les corporation (ou guildes) sont des associations de marchands et

D’artisans (craftsmen) qui règlementent les matières et le commerce dans les villes médiévales.
• Elles fixent des normes sur la qualité des produits, les prix et les conditions de travail., et
jouent un rôle clé dans la régulation du commerce.

• Elles contribuent également à l'émergence d'un droit Professional spécifique, indépendant du


droit général, qui deviendra plus tard le droit commerce.

b- les institutions du droit commercial moderne nées au Moyen-Age le Moyen-Âge a vu


l'émergence de plusieurs institutions fondamentales du droit commercial, destinées à repondre
aun besoins croissantes des marchands et à structurer les échanges économiques.

D- les tribunaux de commerce :


-les tribunaux de commerce, crées pour régler les litiges entre commerçants,
Présentont plusieurs particularités:
•Une composition spécifique : ils sont souvent composes de juges issus elts monde des affaires
(commerçants ou négociants), ce qui garantit une meilleure compréhension des enjeux
économiques.

• Une procédure rapide et souple : contrairement aux juridictions civiles, les tribunaux de
commerce favorisent des procédures simplifiées, adaptées aux impératifs de rapidité et
d'efficacité du commerce.

2) les sociétés de commerce :

L’émergence des sociétés commerciales au Moyen-Âge s'explique notamment par la prohibition


du prêt à intérêt imposée par l'Église. Pour contourner cette interdiction et financer les grandes
entreprises marchandes, de nouvelle forme de sociétés apparaissent :

• La compagnie : forme primitive de société commerciale où les associés partagent les profits et
les pertes en fonction de leur investissement.
limited parterShip
• La commandite: système dans lequel certains associés
limiled partners (les "commanditaires" ) apportent des fonds mais ne participent pas
general parter sà la gestion, tandis que d'autres (les "commandités") gerent
Prennent l'activité et perment les décisions.

La lettre de change :
Sills of enchange
la lettre de Change apparait pour récuriser les transactions commerciales :

• Elle permet aux marchands d'éviter les transports d'argent liquide, réduisent ainsi les risques
de vol.
•Elle pacilite les paiements à distance et favorise le développement du
commerce international.
•Gie préfigure les instruments modernes du droit bancaire et financier.
Bankrupcy

A La faillite :

L'institution de la faillite a connu une évolution importante :


•À l'origine, elle était considérée comme une sanction patrimoniale et personnelle contre le
débiteur insolvable. les règles de l'époque étaient sévères: "le paiement est la pria de la course"
(c'est-à-dire que seul le premier créancier à être payé était indemnisé), et les relations entre
débiteur et créanciers étaient strictement individuelles.

Cependent, ce système montrait des limites. Pour pailler ces inconvénients, deun principes
essentiels ont été consactés et restent en vigueur aujourd'hui :
1- le principe d'égalité des créanciers: tous les créanciers doivent être traités de manière
équitable.
2- la dimension collective de la procédure: la faillite est devenue une procédure collective, où
tous les créanciers sont impliqués dans la gestion de l'insolvabilité, ce qui a conduit à la création
des procédures collectives modernes (redressement, liquidation judiciaire)

B- Deuxième étape: la codification du droit commercial l'évolution du droit commercial passe


par une phase de codification, où les règles jusque-là issues des pratiques et coutumes
marchandes sont formalisées dans des tentes législatifs. Cette codification
S'est déroulée en plusieurs étapes, sous l'influence des monarchies françaises, de la Révolution
et de Napoléon.

1- les ordonnances royales de 1673 (Code Savary) et de 1682 → Sous le règne de Louis XIV,
Colbert, son ministre, cherche à
Structurer l'économie française pour favoriser le commerce et l'inclustrie.
- L'ordonnance de 1673, dite "'Code Savary" , du nom de Jacques Savary,
un commerçant et juriste, est la première grande réglementation du commerce en France.
• Elle impose des règles aux marchands et aux négociants pour assurer la transparence et la
sécurité des transactions.
• Elle réglemente les contrats commerciaun, la faillite et les lettres de change:
• Elle instaure également des tribunaun de commerce pour résoudre les litiges entre
commerçants.

- L'ordonnance de 1687 complète ce cadre en réglementant les


Compagnies maritimes et le commerce maritime. Elle fine des regles spécifiques au commerce
international et maritime.
Ces ordonnances posent les baces de futur de Code de commerce, bien que leur application soit
incore influencée par les coutumes locales.

2- La consécration des thèse libérales sous la Révolution française.

→ La Révolution française (1789-1799) apporte des Changements

majeurE dans l'organisation du Commerce :


abolition
- La suppression des corporations et des monspoles qui limitaient

l'accés au commerce et à l'industrie.

- Une volonté d'harmoniser les règles commerciales sur l'ensemble


du territoire français.

Deur tentes fondamentaun marquent cette période :

Le décret d'Allarde (2 et 17 mars 1791)

→ le décret d'Allarde proclame la libérté du commerce t de l'industrie,

mettant fin aun restrictions imposées par l'Ancien Régime.

- Principe clé: "Il sera libre à toute personne de faire tel négoce ou

d'enercer telle profession, art ou métier qu'elle trouvera bon."


Conséquences :
- l'abolition des corporation, associations de métiers qui finaient

des règles strictes et limitaient l'accés aun professions.

- Libéralisation de l'économie, permettant à toute personne d'ouvrir

une entreprise sans restriction ni autorisation préalable.

- L'ouverture d'in marché concurrentiel, où les prix et les

pratiques commerciales ne sont plus contrôlés par des guildes.

La loi le Chapelier (14 juin 1791)

→ Pour renforcer ce principe de libre entreprise, la loi le Chapelier

interdit les coalitions et associations professionelles (syndicats, groupements

de travailleurs ou d'employeurs). L'objectif est d'éviter le retour des

anciennes réglementations corporatistes et de garantir une véritable


liberté économique.

- l'objectif: favoriser un marche ouvert, où chaque individu peut entreprendre liberement, sans
être limité par des réglementation
corporatistes.

3- Napoléon et l'adoption du commerce


→ Avec l'arrivée de Napoléon, un besoin d'uniformisation et de
Stabilisation des règles commerciales se fait sentir. C'est dans ce contente qu'est adopté le Code
de commerce de 1807.
@ la rédaction du Code de commerce.
→ Napoléon Charge une commission de juristes d'élobrer un code unique pour regir les activité
s commerciales.
- le Code de commerce de 1807 s'inspire fortement des ordonnances royales de 1673 et 1682,
mais aussi des principes révolutionnaires de liberté économique consacrés par le decret
d'Allarde et la loi le Chapelier.
- Il regroupe les règles sur :
• les commerçants et les actes de commerce, les sociétés commerciales, les instruments de
paiement lettres de change, billets à ordres), les faillites et procédures collectives, et le
commerce de maritime.

→ Ce code apporte une base légale stable et nationale pour le commerce,


Favorisant la sécurité juridique des transactions.

Les critiques du Code de commerce


→ Malgré son importance, le code de commerce de 1807 a fait l'objet de plusieurs critiques :
unfinished
1- Un Code inachevé :
→ Contrairement au Code Civil, qui repose sur la théorie juridique bien construite, le Code de
commerce est plus o pragmatique, laissant des zones
uncertainty d'incertitude.
→ De nombreun aspects du commerce continuent d'être régis par la pratique et la
jursprudence plutôt que par des règles précises.

2- Un code ridige ot dépassé


→ Avec l'essor du capitalisme et de l'industrialisation, certaines
outdated
règles deviennent rapidement obsolètes.
→Il ne prend pas en compre les évolutions économiques du XIX e et Ite siècle, notamment en
matière de droit des sociétés et de droit bancaire
3- L'influence persistante du droit civil
→ De nombreun litiges commerciaun restent ségis par les principes
du Code civil, ce qui limite l'autononie du droit commercial.

C- Troisième étape: l'évolution postérieure

Après l'adoption du Code de commerce de 1807, le droit commercial continue d'évoluer pour
s'adapter aux transformations économiques, industrielles, et
Sociales. Trois grandes périodes marquent cette évolution
1- Jusqu'à la Premier Guerre mondiale (XIXe siècle - 1914)
→ Durant le Xixe siècle, la révolution industrielle bouleverse l'économie et impose des
adaptions du droit commercial :
- L'essor du capitalisme et des grandes entreprises entraîne le développement du droit des
sociétés.
• Adoption de lois facilitant la création de sociétés anonymes (SA) et de Sociétés à
responsabilité limitée (SARL)
• Instauration de régulations pour protéger les actionnaires et les
investisseurs.
- L'essor bancaire et financier
•Enpansion du rôle des banques, nécessitant des lois sur le crédit, les valeurs mobilières et les
marchés finanders.
• Création de la Banque de France 1800 pour réguler la monnaie et garantir la stabilité
économique.
- Le développement du droit des faillites.
Instauration de procédures plus protectrices pour les commerçants en difficulté.
• Passage d’une approche punitive (faillite comme une sanction) à une
Approche
approactre plus pragmatique visant à sauver les entreprises en difficultés

- Renforcement du droit de la concurrence


• la révolution industrielle voit l'émergence de monopoles et de Cartles, ce qui conduit à la
nécessité de réguler la concurrence.
• Influence

B- la jurisprudence
La jurisprudence joue un rôle fondamental dans l'évolution du droit des affaires en interprétant
et en précisant les règles légales et réglementaire. Elle provient à la fois de juridictions
nationales el des juridictions internationales, notamment la Cour de Justice de l'UE (CIUE) et la
Cour Européenne des droits de l'Homme.

1- la jurisprudence nationale
→ En France, la jurisprudence des tribunaux et des cours (CC, CE) influence fortement le droit
des affaires.

- La Cour de cassation veille à l'interprétation uniforme des tentes de


droit des affaires (code de commerce, Code civil ...)
- Le Conseil d'État intervient en cas de litiges concernant les décisions des autorités
administratives indépendantes en matière économique et financière.

la jurisprudence nationale permet d'adapter les règles du droit des affaires aux évolutions
économique et aun pratiques du marché.
2- La jurisprudence internationale
@ La jurisprudence de la COUE
→ La CIUE veille à l'application uniforme du droit européen dans les États membres, y compris
en matière de droit des affaires.
La CIUE renforce la liberté économique en garantissant un marché unique basé sur la liberté
concurrence et la non-discrimination.
La jurisprudence de
CEDH
→ La CEDH protége les droits fondamentaux des citoyens et enteprises. Eule intervient en droit
des affaires lorque des libertés économiques sont menacées.

Paragraph 2: les sources d'origine privée

A- les usages
Les usages sont des pratiques répétées et admises dans un secteur d'achvile ou entre
cammergoats, qui peuvent avoir une valeur juridique en droit des affaires • Us constituent une
source privée du droit des affaires, complémentaire aun tentes législatifs et règlementaires.
1- les usages conventionnels
→ les usages conventionnels sont des pratiques commerciales que les parties à un contrat ont
volontairement acceptées qui sont intégrées aux obligations contractuelles.
→ l'article 1194 du code civil dispose que "les contrats obligent non
Seulement à ce qui y est emprimé, mais encore à toutes les suites
que leur donnent l'équité, l'usage ou la loi." ces usages peuvent :
- Compléter un contrat en précisant des obligations non mentionnées
dans le tente.

- Interpréter une clause contractuelle lorsque le contrat est ambigue.


- Creer une obligation implicite si les parties ont connaissance dune
usage et l'ont accepté.
2- les usages de droit
→ les usages de droit sont des pratiques commerciales qui ont une valeur juridique reconnue,
indépendamment de la volonté des parties contractantes.

Ils peuvent être classes en trois catégories :

A)usages secundum legem (usages en complément de la lai)


→ Ces usages sont explicitement recconnus par la lai et viennent compléter ou préciser son
application.
→ l'article L. 145-47 al. 2 du Code de commerce
L Ces usages ont une valeura juridique fite car ils sont reconnus et
utilises par le juge pour appliquer la bai.
(b) Usages procter legam (usages en l'absence de los)
L) Les usages praeter legam Sont des pratiques commerciales reconnues.
malgré l'absence de iègles légales précises. lle jouent un rôve fondamenta) dans le commerce
interantional, notamment à travers la lex mercatoire (droits commercial international non
écrit ).
→ Ces usages sont appliqués en l'absence de loi spécifique et sont souvent
admis par les juges pour faciliter les transactions commerciales internationales.
C Usages contra legam (usages contraires" la lai)
→ Ces usages sont en contradiction avec une règle légale, mais continuent d'être appliqués
dans la pratique. Ils peuvent être tolérés dans certains cas, mais restent fragiles juridiquement
car une loi contraire peut toujours prévaloir.
→ L'article 1310 du Code civil.
→ Dans certaines pratiques commerciales, la solidarité est présumee
Entre co-débiteurs, ce qui va à l'encontre au principe légare.
→ Un juge pourrait refuser d'appliquer un usage commercial qui irait à l'encontre de ce principe
légal.

Partie 1: Notions fondamentales

TITRE 1: CRITÈRES DE LA COMMERCIALITÉ

Chapitre 1: Actes de commerce


Le droit commercial repose sur la notion d'acte de commerce, qui désigne une opération
juridique soumise aux règles du droit commercial en raison de sa nature, de la qualité des
parties ou des son objet. la qualification dun acte comme commercial entraîne des
conséquences juridiques importantes, notamment l'application du code de commerce, de la
compétence des tribunaun de commerce, et du régime juridique des commerçants.
Section : Détermination des actes de commerce.
la qualification d'un acte de commerce est essentielle en droit commercial car elle détermine
son régime juridique spécifique, notamment l'application des règles du Code de commerce, la
compétence des tribunaux de commerce, et l'application du principe de solidarité entre
commerçants.
→L'article L. 110-1 du Code de commerce

Paragraph 1: Classification des actes de commerce

1- Les actes de commerce par nature


nature
→ les actes de commerce par nature sont définis par leur objet intrinséquement commercial,
indépendamment de la qualité des parties qui les accomplissent.
Ils sont énumérés par les articies L.110-1 et L.110-2 du Code de commerce.

A-Actes de commerce par l'objet


→certains actes sont considérés comme commerciaux en raison de leur
finalité économique et spéculative.
Il y a trois types de commerce par l’objet :

B- La réglementation professionnelle

En plus des lois règlements et usages, le droit des affaires est influencé par des réglementations
professionnelles, qui sont des règles adoptes par des organisations professionnelles pour
encadrer les pratiques des entreprises et des acteurs économiques.
Ces règlementions prennent sauvant la forme de code de bonne conduite, élaborés par des
instances représentatives de certains secteurs d'activité. Elles ne sont pas juridiquement
contraignantes mais peuvent avoir une valeur normative en cas de litiger ou de contrôle.
La solidarité est un mécanisme de garantie pour les créanciers, leur permettent d'exiger le
paiement intégral auprès de n'importe quel débiteur solidaire.

C) Actes de commerce par la forme

-Certains acter sont considérés comme commerciaux indépendamment. De leur objet, en raison
de leur forme spécifique.

Principaux actes commerciaux par la forme


- Les lettres de Change
- Les sociétés commerciales (SAS, SA, SARLI...
1- les lettres de change L’article 1. 110-1, 10° du code de commerces.

- une lettre de Change est un tite de pajement par lequel une personne (tireur) donne l'ordre à
son débiteur (tiré) de payer une certaine, somme à une tierce personne (porteur), à une dare
déterminée.

Exemple :
une société A (tireur) doit de l'argent à une société B (portour) et demande à la banque ( (tiré)
de payer B à unc date donné
-Tireur - personne qui crée la lettre de change et donne l'ordre de payer.
- Tiré - débiteur désigné qui doit payer la somme indiquer
- Porteur - bénéficiaire qui reçoit le paiement (créancier).

11- Théorie de l'accessoire


→ La théorie de l'accessoire repose sur le principe selon lequel un acte
Civil peut être qualifié de commercial s'il est en lien direct avec une activité
Commerciale.

Actes de commerce par accessoire objectif → un acte civil devient commercial lorsqu'il est
indispensable à l'actualitéé commercial ou s'il modifie la structure dúne entreprise
commerciale.
1- les cautionnements des dettes commerciales → un cautionnement est un engagement par
laquel une personne

Garantir le paiement dine dette contractée par un débiteur principal.


Critères du cautionnement commercial :
- L'obligation principale est commercial (prêt bancaire pour une entre pris)
- L'engagement est pris pour les besoins du commerce.

Actes de commerce en entreprise

→ Les actes de commerce en entreprise sont des activités exercées de manière constante et
habituelle par des professionnels dans un but lucratif. Ils concernent trois grandes catégories
d'activités commerciales :

1 - Activités de négoce (trading activity)


→ Le négoce désigne l'achat, la vente ou la location de biens et services en vue de réaliser un b
énéfice. Il constitue le cœur du commerce, qu'il soit exercé à petite échelle (commerce de dé
tail [retail]) ou à grande échelle (commerce de gros [wholesale], import-export).

Exemples : La location de meubles, une société de location de voitures, d'appareils… Ces


activités sont considérées comme commerciales.

2 - Activités d'intermédiaire (intermediary activity)


→ Les intermédiaires commerciaux [commercial intermediaries] sont des acteurs qui facilitent
ou négocient des transactions pour le compte de tiers en échange d'une rémunération
(commission).

3 - Activités industrielles (industrial activity)


→ Les activités industrielles englobent la production, la transformation et le transport de biens
et services.

Exemples :
- Manufactures et usines [manufacturing and factories] : Une usine textile fabrique des
vêtements.
- Transport de marchandises et de passagers [goods and passenger transport] : Transport
terrestre, maritime ou aérien, une compagnie de taxi.

1 - Achat pour revendre (Purchase for resale)


L'achat pour revente est un acte de commerce lorsqu'il est réalisé dans un but lucratif (profit-
oriented).

Critères pour qualifier un achat comme commercial :


- L'objet (Object) : Biens meubles (movable goods) ou immeubles (real estate)
- Achat (Purchase) : Acquisition initiale du bien
- Intention de revendre (Resale intention) : Objectif spéculatif, sans usage personnel (speculative
purpose, no personal use)

→ Achat de biens meubles pour revente (L.110-1, 1°)


Exemple : Un commerçant achète des vêtements pour les revendre dans sa boutique.

→ Achat de biens immeubles pour revente (L.110-1, 2°)


Exemple : Un investisseur achète un immeuble pour le revendre.

2 - Opérations d'entremise ou d'intermédiation (Brokerage or intermediation operations)


Les opérations d'intermédiation consistent à faciliter ou organiser des transactions
commerciales (facilitating or organizing commercial transactions).

Actes d'intermédiation définis à l'article L.110-1 du Code de commerce :


- Opérations immobilières (Real estate operations) : Achat et vente de fonds de commerce,
actions ou parts de sociétés immobilières.
- Opérations financières (Financial operations) : Banque, courtage (brokerage), change (currency
exchange), gestion de monnaie électronique (electronic money management).

3 - Opérations bancaires et financières (Banking and financial operations)


Les opérations bancaires et financières (B&F operations) sont commerciales par leur nature, car
elles impliquent une activité économique spéculative (speculative economic activity).

Références : L.110-1, 7° et 8° du Code de commerce

Exemples :
- Prêts bancaires et crédits (Bank loans and credits)
- Ouverture et gestion de compte bancaire (Opening and managing bank accounts)
- Émission et gestion de monnaie électronique (Issuance and management of electronic money)
1 - Cession de contrôle de parts ou actions de sociétés commerciales (Transfer of control of
shares or stocks in commercial companies)

→ La cession de parts ou d’actions (transfer of shares or stocks) est en principe un acte civil (in
principle a civil act), car il s'agit d'un acte patrimonial (asset-related act).

→ Cependant, si la cession entraîne un changement de contrôle (transfer results in a change of


control) d’une société commerciale (commercial company), elle peut être qualifiée d’acte
commercial (commercial act).

Jurisprudence :
- Cass. Com., 5 décembre 1960, B467 → Confirme que la cession est en principe un acte civil
(confirms that transfer is in principle a civil act).
- Cass. Com., 28 novembre 1978, n° 77-12609, B287 → Lorsqu’elle donne le contrôle de la socié
té à l'acheteur (gives control of the company to the buyer), elle peut être considérée comme un
acte commercial (commercial act).

Exemples :
- Achat d’une majorité d’actions dans une entreprise (Purchase of a majority of shares in a
company) → Acte commercial (commercial act)
- Vente de quelques parts sans impact sur le contrôle (Sale of a few shares without affecting
control) → Acte civil (civil act)

2 - Acquisition d’un fonds de commerce (Acquisition of a business asset)

→ Le fonds de commerce (business assets) est un ensemble d’éléments (set of elements) tels
que :
- Clientèle (customer base)
- Nom commercial (trade name)
- Mobilier (furniture)
- Stocks (inventory)
Ces éléments constituent un outil d’exploitation commerciale (a tool for commercial
operation).

→ L’acquisition (purchase) d’un fonds de commerce est un acte commercial (commercial act),
même si l’acheteur n’est pas encore commerçant (the buyer is not yet a merchant), dès lors que
cela est indispensable à l’exercice d’une activité commerciale (necessary for conducting a
commercial activity).

Jurisprudence :
- Cass. Com., 15 novembre 2005, B224 → Un acte accompli par un non-commerçant (act
performed by a non-merchant) devient commercial (commercial act) lorsqu’il est passé dans le
but d’exercer un commerce et qu’il est nécessaire à l’activité commerciale (done with the intent
to conduct business and necessary for commercial activity).

Exemples :
- Un entrepreneur achète un fonds de commerce pour ouvrir une boutique (An entrepreneur
buys a business asset to open a store) → Acte commercial (commercial act)
- Une personne achète un fonds de commerce sans intention de l’exploiter (A person buys a
business asset without intending to use it) → Acte civil (civil act)

B - Actes de commerce par accessoire subjectif (Commercial acts by subjective accessory)

→ Un acte civil (civil act) devient commercial (commercial act) lorsqu'il est accompli par un
commerçant (merchant) dans l'exercice de son activité professionnelle (professional activity).

→ Ce principe repose sur la qualité du contractant (the status of the contracting party), c’est-à-
dire le commerçant (the merchant), indépendamment de la nature de l’acte (regardless of the
nature of the act).

Exemples :
- Un commerçant achète du matériel pour son entreprise (A merchant buys equipment for his
business) → Acte commercial (commercial act)
- Un commerçant achète une voiture pour son usage personnel (A merchant buys a car for
personal use) → Acte civil (civil act)

C - Actes de commerce dénaturés en actes civils (Commercial acts transformed into civil acts)

→ Certains actes initialement commerciaux (acts initially commercial) peuvent perdre leur
caractère commercial (lose their commercial nature) et devenir des actes civils (civil acts).

Exemple :
- Un commerçant vend tout son matériel après avoir cessé son activité (A merchant sells all his
equipment after closing his business) → Acte civil (civil act)
1 - Les règles de procédure (Procedural Rules)

→ Les litiges commerciaux (commercial disputes) sont régis par des règles spécifiques (specific
rules) du droit commercial, notamment :
- La compétence exclusive (exclusive jurisdiction) des tribunaux de commerce (commercial
courts)
- Les règles spécifiques (specific rules) en matière de preuve (evidence) et d'exécution des
obligations commerciales (enforcement of commercial obligations)

A) Compétence d'une juridiction spéciale : le tribunal de commerce (Jurisdiction of a


specialized court: the commercial court)

→ Le tribunal de commerce (commercial court) est une juridiction spécialisée (specialized


jurisdiction), composée de juges élus parmi les commerçants (judges elected from among
merchants).
→ Il est compétent pour juger les litiges relatifs aux engagements commerciaux (handle
disputes related to commercial commitments).

Références légales :
- Livre VII du Code de commerce (Book VII of the Commercial Code), articles L. 721-1 et suivants
(and following)
- Article L. 721-3 du Code de commerce (Commercial Code article L. 721-3) précise la
compétence du tribunal de commerce

1 - Composition et fonctionnement du tribunal de commerce (Composition and functioning of


the commercial court)

→ Contrairement aux tribunaux civils (civil courts), les juges des tribunaux de commerce
(commercial court judges) ne sont pas des magistrats professionnels (are not professional
magistrates), mais des commerçants élus (elected merchants).

Référence légale :
- Article L. 723-1 du Code de commerce (Commercial Code article L. 723-1) définit le mode
d'élection des juges.
2 - Débats sur l’indépendance et l’impartialité des tribunaux de commerce (Debates on the
independence and impartiality of commercial courts)

→ Problème :
- Le fait que les juges des tribunaux de commerce soient des commerçants élus (judges are
elected merchants) pose des questions sur l’impartialité (impartiality) des décisions.
- Risques de conflits d’intérêts (risk of conflicts of interest) entre les juges et les justiciables issus
du même milieu professionnel.

Décision du Conseil Constitutionnel (Constitutional Council ruling) :


- Conseil Constitutionnel, 4 mai 2012, 2012-271 OPC
- Confirme (confirms) que les juges des tribunaux de commerce disposent de garanties
suffisantes (sufficient guarantees) pour assurer leur impartialité et leur indépendance (their
impartiality and independence).

Paragraphe 2 : Recherche d'un critère général de la commercialité

Le droit commercial repose sur des critères spécifiques permettant de distinguer les actes
commerciaux des actes civils. La jurisprudence et la doctrine ont tenté d'identifier un critère
général de commercialité, applicable à l’ensemble des actes de commerce.

Trois critères principaux ont été proposés pour déterminer la nature commerciale d’un acte :

1⃣ La spéculation
→ Ce critère repose sur l’idée que l’acte de commerce vise à générer un profit en exploitant
une différence de valeur entre l’achat et la revente d’un bien ou d’un service.

2⃣ L’entremise dans la circulation des richesses


→ Le commerce joue un rôle clé dans la distribution des richesses, car il facilite la mise en
relation entre producteurs et consommateurs.
Exemple : Un grossiste achète des produits à un fabricant et les revend à des détaillants.

3⃣ L’entreprise
→ Ce critère repose sur l’idée que toute activité économique organisée de manière durable
doit être considérée comme commerciale.
Section 2 : Régime des actes de commerce

Paragraphe 1 : Le régime des actes de commerce entre commerçants

Les actes de commerce obéissent à un régime juridique particulier lorsqu’ils sont conclus entre
commerçants. Ce régime est marqué par des règles de procédure spécifiques, notamment en
matière de :

- Compétence juridictionnelle
- Preuve
- Solidarité entre commerçants

3- Procédure devant le tribunal de commerce

La procédure devant les tribunaux de commerce est plus souple que devant les tribunaux
judiciaires, afin de garantir une rapidité et une efficacité accrues dans le règlement des litiges
commerciaux.

Caractéristiques principales :
Principe d’oralité : Les parties peuvent présenter leur argumentation à l’oral, facilitant ainsi
l’échange entre les justiciables et les juges.
Délais réduits : Les jugements sont rendus rapidement pour assurer une fluidité des affaires et
éviter les lourdeurs procédurales.

Compétence en matière de procédures collectives :


Le tribunal de commerce est compétent pour gérer les faillites et les redressements judiciaires
des entreprises commerciales.

Limites de compétence :
- Si l’une des parties n’est pas commerçante, elle peut choisir de saisir le tribunal judiciaire au
lieu du tribunal de commerce.

(B) Validité des clauses attributives de juridiction

Une clause attributive de juridiction est une disposition contractuelle par laquelle les parties
désignent à l’avance le tribunal compétent en cas de litige.

Deux types de compétences sont en jeu :

1⃣ Compétence d’attribution
→ Elle détermine quelle juridiction est compétente en fonction de la nature du litige.
- En matière commerciale, c’est le tribunal de commerce qui est compétent (article L. 721-3 du
Code de commerce).
- Si un litige oppose un commerçant et un non-commerçant, ce dernier peut choisir entre le
tribunal judiciaire et le tribunal de commerce (acte mixte).

2- Compétence territoriale
→ la compétence territoriale détermine le tribunal géographiquement
Compétente pour juger un litige.
→ L'article 12, alinéaI du Code de procédure civile
→ Cela signifie que, par défaut, une action en justice doit être intentée au tribunal du domicile
du défendeur.

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