Oale
Oale
Susanne Bergström
Susanne Bergström
Abstract
Abstract
The purpose of this study is to examine the influence of didactic methods on oral production
in French as a foreign language. This is done by studying how three French teachers in
Sweden use different didactic methods to encourage secondary school students to speak
French. COLT observations and audio recordings were made at six occasions in three classes
of sixth graders and three classes of ninth graders. The results show that the main didactic
methods used to encourage students to speak were to ask questions, let students read aloud
from textbooks and prepared presentations, let students repeat, and engage students in
educational games. Asking questions is the most frequent method but produces a varied
amount of oral production. Educational games engage most students and produces the most
oral production. No pronounced difference was found between the use of didactic methods in
sixth grade and ninth grade. The conclusion is that the choice of didactic method has an
impact on oral production. Not only the method itself, but even more so in the way it is
applied and adjusted to student’s level of knowledge. This might explain why the same
didactic methods are used at different educational levels.
Table des matières
1 Introduction ...................................................................................... 5
1.1 Arrière-plan .............................................................................................. 5
1.2 Le but et les questions de recherche ............................................................ 5
2 Cadre théorique ................................................................................. 7
2.1 Définitions des concepts ............................................................................. 7
2.1.1 Méthodes didactiques du FLE ................................................................ 7
2.1.2 La production orale.............................................................................. 7
2.2 L’approche communicatif ............................................................................ 8
2.2.1 L’interaction didactique et le rôle de l’enseignant..................................... 8
2.2.2 Méthodes d’enseignement promouvant l’expression orale ......................... 9
3 Méthode ........................................................................................... 11
3.1 Méthode ..................................................................................................11
3.2 Corpus et Sélection ..................................................................................11
4 Résultat ........................................................................................... 13
4.1 Les observations et les enregistrements audio en classe de français langue
étrangère .........................................................................................................13
4.1.1 L’enseignante Anne ............................................................................13
4.1.2 L’enseignante Claire ...........................................................................15
4.1.3 L’enseignante Sophie ..........................................................................17
4.2 La comparaison du choix de méthodes didactiques .......................................19
4.3 Les entrevues avec les trois enseignants de français .....................................22
5 Analyse et discussion....................................................................... 23
6 Remarques finales ........................................................................... 25
Appendice A – Grille d’observation ........................................................ 27
Appendice B – Guide d’entretien ........................................................... 28
Bibliographie ......................................................................................... 29
1 Introduction
C’est en parlant qu’on apprend à parler. Ce proverbe sera le point de départ de notre mémoire
en vous introduisant à notre étude sur l'influence des méthodes didactiques sur la production
orale en FLE et comment les enseignants font parler leurs élèves.
1.1Arrière-plan
L'un des objectifs principaux des langues modernes en Suède, c’est que les élèves apprennent
à communiquer et à interagir à travers une langue cible parlée, variée et équilibrée. La langue
parlée doit être produite, à la fois de manière indépendante et en interaction avec les autres
(Skolverket, 2011). Il est également question du développement des compétences telles que la
capacité à se faire comprendre et à s’exprimer dans un certain contexte. Les interactions
didactiques ne consistent pas seulement en échanges d’information ou en apprentissage d’un
nouveau vocabulaire. Il s’agit aussi d’interactions sociales spécifiques au cadre scolaire, entre
un professeur et des élèves.
La tâche de l'enseignant est de fournir aux élèves des instruments leur permettant de
s’exprimer oralement. Trouver des activités à proposer en classe de langue pour stimuler les
interactions orales est un des grands défis des enseignants de langue. Mais peu importe la
qualité des activités, les élèves doivent oser parler.
Considérant que la maîtrise de la production orale est le résultat de l’usage et d’expérience, il
est essentiel de trouver des activités qui permettent de déclencher la parole (Cuq & Gruca,
2002, p. 183). L’enseignant doit donc être attentif aux facteurs qui peuvent aider ou empêcher
l’interaction en classe (Cicurel, 2002. p. 7). En plus de l'utilisation de méthodes et de
techniques didactiques susceptibles d’aider les élèves à s’exprimer, les actions et le
comportement de l'enseignant jouent un rôle important dans l'interaction orale en classe. Les
activités de l’enseignant créent des conditions et des contextes qui favorisent l’apprentissage
des élèves (Talbot & Arrieu-Mutel, 2012, p. 7). Ce que l’enseignant fait, comment il le fait et
pourquoi il le fait, sont autant de facteurs qui affectent l'environnement d'apprentissage.
En tant que futur professeur de langue nous pensons que l’expression orale sera une des
capacités les plus difficiles à développer chez les élèves. C’est pour cette raison que nous
nous intéressons à la question de savoir comment les enseignants suédois d'aujourd'hui
encouragent leurs élèves à s’exprimer oralement en classe.
5
didactiques dans les situations d'enseignement mettant l’accent sur la production orale. Dans
la théorie il y a des recherches sur les méthodes d'enseignement et à l'école il y a des curricula
et des directives pour l'enseignement. D'un point de vue formel, certaines méthodes sont
considérées comme étant en phase avec les recherches actuelles sur l'apprentissage des élèves,
mais nous sommes intéressés par les méthodes pratiquées, basées sur le choix de l’enseignant.
Nous voulons étudier ce qui se passe en classe pour comprendre comment les enseignants
agissent pratiquement. Cela nous intéresse également de savoir si les mêmes méthodes
s’appliquent à différents niveaux scolaires.
Le but de cette étude est d'examiner comment la production orale est encouragée dans
l’enseignement de français au niveau secondaire. L'étude vise également à mettre en évidence
les méthodes didactiques du FLE utilisées par trois enseignants suédois pour promouvoir la
production orale des élèves au moment de l'enseignement. Pour observer les méthodes
utilisées en classe de langue nous utilisons la grille d’observation COLT d’Allen, Frohlich &
Spada. En outre les enregistrements audios et des entretiens avec les enseignants seront la
base de notre étude. Nous espérons que cette étude peut aider à mettre en évidence le sujet
d'un point de vue plus pratique.
Questions de recherche :
Quelles sont les méthodes didactiques pratiquées dans l’enseignement de français
langue étrangère encourageant les élèves à s’exprimer oralement ?
Est-ce qu’il y a une différence notable entre les choix de méthodes didactiques de
l’enseignant de 6ème année en comparaison de ceux de 9ème année au niveau
secondaire ?
6
2 Cadre théorique
Dans la section théorique, nous entendons d'abord définir les deux concepts principaux sur
lesquels notre étude est basée. Ensuite, nous allons vous donner un bref aperçu de l'orientation
communicative et interactionnelle de l'enseignement de langues. Nous allons également vous
expliquer pourquoi l’interaction et la production orale sont devenues des éléments centraux de
l'apprentissage de langues secondes. Finalement, suit une présentation d'une sélection de
méthodes didactiques liées aux recherches théoriques et empiriques suivant s’intéressant à la
promotion de la production orale.
7
ajout, la lecture à voix haute est également considérée comme une expression orale (CECRL,
2001, p. 48).
2.2L’approche communicatif
Au début des années 1970, le CECRL (Cadre européen commun de référence pour les
langues) a lancé l’Approche communicative. En réaction contre l'enseignement traditionnelle
de langues étrangères, c’est-à-dire l’apprentissage des règles syntaxiques, traductions et
mémorisation du vocabulaire, en phase avec la mondialisation, le besoin de compétences
linguistiques a changé (Puren, 2006, p. 37). Nombreux sont les gens qui voyagent à la fois
comme touristes et à des fins professionnelles. Ainsi, la communication orale est devenue de
plus en plus importante. Ce besoin se reflète également dans les programmes scolaires de telle
sorte que l'aspect communicative de l'enseignement des langues est mis en évidence. Par des
activités de simulation l’enseignant apprend aux élèves de communiquer en classe entre eux
afin de pouvoir le faire plus tard en société. L’apprentissage est basé sur le sens et le contexte
du discours dans une situation de communication.
L'approche communicatif a été davantage développé vers une perspective actionnelle et
interactionnelle (Puren, 2006, p. 37). La perspective interactionnelle signifie que la langue
n'est pas simplement un outil pour communiquer un message, elle est également un fait social.
Autrement dit, c’est par l'interaction avec d'autres personnes que la langue se développe. Dans
le cadre scolaire les interactions sociales sont également des interactions didactiques. Ce qui
caractérise ce dernier est le cadre participatif comprenant un enseignant et des apprenants
(Cicurel, 2011, p. 19). Le CECRL (Cadre européen commun de référence pour les langues)
défini la perspective actionnelle de la manière suivante ; l’apprenant d’une langue est un
acteur social qui accomplit des tâches dans des environnements donnés à l’intérieur d’un
domaine d’action particulier. Dans cette perspective l’apprenant réalise des tâches en se
servant de la langue comme outil de communication ce qui crée une situation d'apprentissage
authentique.
8
s’exprimer oralement. Le maintien d’un bon équilibre relationnel avec les apprenants devient
une fonction essentielle compte tenu du rôle dominant de l’enseignant, à savoir son rôle
d'expert du sujet dans le cadre scolaire. Les apprenants doivent sentir qu'ils font partie d'une
collaboration mutuelle, que le discours est co-produit avec l’enseignant et non seulement une
communication à sens unique. D'autres moyens d’encourager les élèves à s'exprimer sont
ceux qui font appel à la compréhension (Cicurel, 2002, p. 148). La compréhension comprend
à la fois savoir comment accomplir une tâche ainsi que la compréhension orale en ce qui
concerne le vocabulaire. Par l'utilisation des stratégies comme la simplification et la
facilitation, l'enseignant guide les apprenants à travers les barrières linguistiques.
9
Jouer est un élément naturel dans la vie quotidienne des enfants qui engage et motive la
participation. Les jeux ont des règles tout comme les méthodes d'enseignement dans l'école,
ce qui les rend plus faciles à adapter au cadre scolaire. En utilisant des jeux pédagogiques,
l’enseignant crée des contextes plus flexibles ressemblant aux interactions authentiques où les
élèves peuvent s’exprimer librement. Finalement, si les apprenants se sentent à l’aise, ils sont
plus susceptibles d'explorer et d'apprendre.
2.2.2.3 Le questionnement
Poser des questions aux étudiants est une méthode didactique qui répond à plusieurs objectifs
différents. Les questions des enseignants n'invitent pas simplement les élèves à parler, elles
sont également un moyen des enseignants d'orienter les discussions en classe et de soutenir les
élèves dans un domaine particulier (Boyd, 2015, p. 397). Boyd a étudié la relation entre les
questions posées par l’enseignant et la quantité de production orale des élèves (2015, p. 370).
Sa conclusion est qu’en variant la forme des questions l’enseignant peut stimuler les
apprenants et les orienter vers des discussions étendues et variées.
Une autre étude menée dans une classe secondaire de FLE d’un lycée en Algérie aboutit à la
conclusion que la méthode la plus efficace pour inciter les élèves à s'exprimer oralement est
de leur poser des questions (Benamar, 2009, p. 73). Selon cette étude les principales stratégies
consistant à stimuler l’expression orale chez les élèves, sont les suivantes : poser des
questions pour que les apprenants prennent la parole ou continuent à parler, la répétition où
l’enseignant demande aux élèves de répéter afin de parler et finalement la demande
d’achèvement quand l’enseignant entame le début d’un mot ou d’une phrase et l’apprenant
produit la suite. Cependant, poser des questions était la méthode la plus efficace à la fois pour
initier un discours et pour continuer à parler.
10
3 Méthode
3.1 Méthode
Le choix de la méthode est lié à la définition de la problématique de recherche. Quelles sont
les méthodes didactiques pratiquées dans l’enseignement de français langue seconde
encourageant les élèves à s’exprimer oralement ? Est-ce qu’il y a une différence notable entre
les choix de méthodes didactiques de l’enseignant de 6ème année en comparaison de ceux de
9ème année au niveau secondaire ?
Les observations sont particulièrement utiles, lorsqu’on recueille des informations dans des
domaines qui concernent le comportement et les événements dans des situations naturelles.
Dans ce contexte, on entend non seulement l'action physique, mais aussi les opinions verbales
(Patel & Davidsson, 2011, p. 91). Dans cette étude, la méthode COLT (Communicative
Orientation of Language Teaching Observation Scheme) d’Allen, Frohlich & Spada est
utilisée pour faire des observations dans plusieurs classes de langue étrangère. La méthode
COLT décrit les pratiques pédagogiques et les interactions verbales qui ont lieu entre les
enseignants et les élèves dans le but de décrire l'enseignement comme étant plus ou moins axé
sur la communication (Lightbown & Spada, 2006, p. 152). Les pratiques d'enseignement sont
décrites en termes de contenu, d’orientation et d'organisation des types d'activités (appendice
A). Les catégories étudiées sont basées sur nos observations des enseignants de français en
classe de langue. Lors d'une observation, il est facile d’omettre des événements ou des
déclarations qui ne sont pas enregistrés. Par conséquent, les occasions lors desquelles
l'enseignement se déroule ont également été enregistrées pour un examen plus approfondi.
L'étude est complétée par un bref entretien avec chaque enseignant. Le but de ces entretiens
est de mieux comprendre la perception personnelle des enseignants sur leurs choix
didactiques. C'est aussi une manière de comparer la définition des méthodes didactiques par
l'observateur avec la perception des enseignants de leurs propres méthodes d'enseignement.
Lorsque nous utilisons des observations dans une enquête, nous devons faire la distinction
entre les comportements réels et l'interprétation de ce que signifie le comportement (Patel &
Davidsson, 2011, p. 94).
11
réalisée à l'automne 2017 sur une période de trois semaines en six occasions distinctes. La
durée des leçons variait entre 35 et 80 minutes. Les enregistrements audios ont été faits en
utilisant un téléphone portable et la durée totale d'enregistrements est de 276 minutes. Les
séquences audios pertinentes pour l'étude ont été transcrites, notamment les sections où les
élèves communiquent uniquement en français ou lorsqu’ils alternent entre le français et le
suédois.
Les participants à cette étude ont été sélectionnés selon leur disponibilité. Parmi les plusieurs
écoles contactées par courriel, deux d’entre elles ont saisi l'occasion de participer à cette
étude. Les participants sont répartis comme suit : Trois groupes d’élèves en 6ème année et trois
groupes d’élèves en 9ème année ont participé. Les élèves du 6ème ont étudié le français, pendant
un semestre, et les élèves dans des deux groupes en 9ème l’ont étudié pendant sept semestres.
Le troisième groupe composé d’élèves en 9ème suit le cours de français comme sa troisième
langue et l’a étudié pendant trois semestres.
Nous n’avons pas l’intention d’étudier les moyens paraverbaux (l’intonation de l’enseignant)
ou non-verbaux (des gestes ou des regards de l’enseignant) dans cette étude.
12
4 Résultat
Le résultat sera présenté en trois parties. Premièrement nous mettons l’accent sur les
méthodes didactiques utilisées par trois enseignants de français. Deuxièmement nous
procédons à une comparaison entre les méthodes didactiques utilisés en 6ème année et en 9ème
année. Troisièmement nous présentons un résumé des entretiens avec les trois enseignantes.
13
assise questions
Activité Speed dating, P/E Á deux, en groupe Poser des
ludique mémoire debout, en se questions, répondre
2
humaine déplaçant aux questions
Thème donnée
Dialogues Manuel en P/E Á deux Lire à voix haute,
3
écrits français assises parler ensemble
Tableau 4.1 Compilation d’observations du cours de l’enseignante Anne. P signifie Professeur. E signifie Élève.
Dans la majorité des interactions didactiques se déroulant dans la classe d'Anne, c'est elle qui
est en contrôle des activités et qui dirige l’alternance de la parole. Assis à leur bureau les
élèves sont encouragés à s'exprimer oralement en répondant aux questions, en lisant à voix
haute et en répétant le vocabulaire donné par Anne. L’interaction se déroule principalement
entre enseignant - élève et enseignant - classe entière.
Pour vous donner une meilleure compréhension des discours entre l'enseignant et les élèves
en utilisant différent méthodes nous vous présentons trois interactions didactiques d'Anne. La
première transcrit montre un discours sur le weekend. L’enseignant initie la conversation et
aide l’élève à s’exprimer en posant des questions de suivi. La deuxième transcrit montre
comment l’élève parle avec l’aide d’un texte écrit. Le troisième transcrit montre comment
l’enseignant utilise la répétition pour faire parler les élèves.
Extrait transcrit – Anne pose des questions
P : Christophe !
E : Eeee
P : Qu’est-ce que tu VA faire ?
E : Eeee
P :…ce weekend ?
E : Je vas faire…nej nej nej nej...je vais...eee jouer au golf
P : Ah d’accord ou ça ? Ici à NN ?
E : Eee oui et au..et au..eeee Sollentuna
P : Ah d’accord tu vas…tu vas jouer à.. faire un match ou…au foot ou…c’est seulement…
E : Non eee j’ai seulement…eee…practiss
P : L’entrainement
E : L’entrainement
P : Bien d’accord!
14
E(tous): heure
P: Il est quatre heures
E(tous): Il est quatre heures
P: Braaaa!
Il y a deux types d'activités où Anne donne aux élèves un certain contrôle sur l’interaction
orale. Ce sont les activités ludiques et les dialogues écrits. Dans le premier cas, les élèves
travaillent à deux ou en petits groupes, debout ou en se déplaçant dans la salle. Le but des
exercices est que les étudiants s'expriment plus librement sur un sujet précis sous forme de
conversation. Anne se tient en arrière-plan, mais répond aux questions pour soutenir les
élèves. Dans le second cas, l’activité se produit à deux au moyen d'un dialogue écrit. Le but
de l'exercice est de pratiquer l'interaction en dialogue avec un thème spécifique. Anne se
déplace dans la classe et répond aux questions pour soutenir les élèves. L’interaction se
déroule principalement entre élève - élève.
Extrait transcrit – Anne demande aux élèves d'entreprendre un dialogue à deux
E1 : Bonjour je m’appelle Max
E2 : Bonjour Max je m’appelle Svante
E1 : Ça va ?
E2 : Ça va bien maintenant…j’ai..j’ai été malade
E1 : Ça va maintenant ça va mieux ?
E2 : Ça va maintenant eeeee
E1 : Qu’est-ce que tu vaaaas faire ce weekend ?
E2 : Eeeh…je…je ne sais pas…eee c’est le fest le partyyyyy
E1 : Qu’est-ce que tu as fait ce weekend ?
E2 : Eee je…je serais…serais avec eee les amis
Les méthodes didactiques utilisées par Anne sont celles de poser des questions aux élèves sur
des thèmes précis, de leur demander de lire à voix haute, de répéter les expressions
préformulées et d’engager les élèves dans les activités ludiques, conversationnelles et
dialogiques.
15
ludique Thème debout, en se déplaçant questions,
donnée répondre aux
questions
Tableau 4.2 Compilation d’observations du cours de l’enseignante Claire. P signifie Professeur. E signifie Élève.
Dans la majorité des interactions didactiques se déroulant dans la classe de Claire, c'est elle
qui est en contrôle des activités et qui dirige l’alternance de la parole. Assis à leur bureau les
élèves sont encouragés à s'exprimer oralement en répondant aux questions et en répétant le
vocabulaire donné par Claire. L’interaction se déroule principalement entre enseignant - élève
et enseignant - classe entière.
Voici deux interactions didactiques de Claire. La première transcrit montre un discours sur le
weekend. L’enseignant initie la conversation et pose des questions sur la grammaire. La
deuxième transcrit montre comment l’enseignant utilise la répétition pour introduire un
nouveau concept et aide les élèves à le prononcer.
Extrait transcrit – Claire pose des questions
P : eh je voudrais que vous parlez de… qu’est-ce que tu as fait ce weekend…vad använder ni
då då ?...ne…ça veut dire quoi…vad betyder det där… ça veut dire quoi… qu’est-ce que tu as
fait qu’est-ce que tu as fait…aaa
E : eee vad ska du...ha gjort...i veckan
P : Ja mmm… qu’est-ce que tu as fait…vad är det för nånting där då? ...är det presens... eller
vad är det för nåt? säg
E : eee passé composé
P : mmm oui c’est passé composé
Il y a un type d'activité où Claire donne aux élèves un certain contrôle sur l’interaction orale.
Il s’agit d’activités ludiques. Les élèves travaillent à deux ou en petits groupes, en se
déplaçant dans la salle. Le but des exercices est que les étudiants s'expriment plus librement
sous forme de conversation. Claire se tient en arrière-plan mais répond aux questions pour
soutenir les élèves. L’interaction se déroule principalement entre élève - élève.
Pour vous donner une meilleure compréhension de discours entre élève – élève en utilisant
une activité ludique nous vous présentons un transcrit sur les renseignements personnels. Les
élèves initient la conversation et pose des questions.
Extrait transcrit – Claire demande aux élèves d'entreprendre un dialogue à deux
16
E1 : Bonjour !
E2 : Bonjour !
E1 : Eeee…haha…tu t’appelles comment ?
E2 : Je m’appelle nn
E1 : Haha…eee…je m’appelle nn…eee…j’ai quatorze ans et te toi ?
E2 : Eee…quinze je quinze ans j’ai quinze ans
E1 : Eeee qu’est-ce que tu fais ce weekend ?
E2 : Je vais aller au cinéma oui …et toi ?
E1 : Eeee j’ai fait un cheval…eee…eee…tu as un chat ?
E2 : Quoi ?
E1 : Eee tu as un chat ?
Les méthodes didactiques utilisées par Claire sont celles de poser des questions aux élèves sur
des thèmes précis, de leur demander de répéter des expressions préformulées et d’engager les
élèves dans les activités ludiques et conversationnelles.
Dans la majorité des interactions didactiques se déroulant dans la classe de Sophie, c'est elle
qui est en contrôle des activités et qui dirige l’alternance de la parole. Assis à leur bureau les
élèves sont encouragés à s'exprimer oralement en répondant aux questions, en répétant le
vocabulaire donné par Sophie et en lisant des présentations préparées. L’interaction se déroule
principalement entre enseignant - élève et enseignant - classe entière.
17
Voici trois interactions didactiques de Sophie. La première transcrit montre un discours sur le
temps. L’enseignant initie la conversation et aide l’élève à s’exprimer en posant des questions
de suivi. La deuxième transcrit montre comment l’élève parle avec l’aide d’un présentation
écrit. Le troisième transcrit montre comment l’enseignant utilise la répétition pour faire parler
les élèves.
Extrait transcrit – Sophie pose des questions
P : Kan man säga något mer om vädret? on peut dire autre chose? qu’est-ce qu’on peut
dire...sur le temps? vad kan vi säga mer än att det snöar ?
E1 : il fait froid
P : il fait froid c’est correct…å vad betyder det? il fait froid…ylva
E2 : det är kallt
P : det är kallt...det är ganska kallt...om man vill prata om hur många grader det är ute...var det
nån som tittade på termometern i morse? johan
E3 :minus ett
P : hur skulle man säga minus ett?...il fait...minus det har jag inte lärt er men det heter
moins...det är mulet också vad heter det? erik
E4: il fait gris
P: oui il fait gris
Il y a trois types d'activités, où Sophie donne aux élèves un certain contrôle sur la
communication et l’interaction orale. Ce sont les activités ludiques, les dialogues écrits et les
présentations. Dans le premier cas, les élèves travaillent à deux ou en petits groupes, debout
ou en se déplaçant dans la salle. Le but des exercices est que les étudiants s'expriment plus
librement sur un sujet précis sous forme de conversation. Sophie se tient en arrière-plan mais
répond aux questions pour soutenir les élèves. Dans le second cas, l’activité se produit à deux
au moyen d'un dialogue écrit. Le but de l'exercice est de pratiquer l'interaction en dialogue
18
avec un thème spécifique. Sophie se déplace dans la classe et répond aux questions pour
soutenir les élèves. L’interaction se déroule principalement entre élève-élève. Dans le
troisième, cas l’activité se produit individuellement dans un petit groupe. L’enseignant écoute
seulement.
Voici un discours entre élève – élève ou l’enseignant utilise une activité ludique pour
encourager la production orale. Les élèves initient la conversation et poses des questions de
renseignement.
Les méthodes didactiques utilisées par Sophie sont celles de poser des questions aux élèves
sur des thèmes précis, de leur demander de lire à voix haute, de répéter des expressions
préformulées, de lire leurs présentations préparées et d’engager les élèves dans les activités
ludiques, conversationnelles et dialogiques.
Modalité de
Activités en cours Contrôle Participants/Organisation Occ. communication
orale
Activité Speed dating, P/E Á deux, en groupe Poser des
ludique mémoire debout, en se déplaçant questions,
humaine 2 répondre aux
Thème questions
donnée
Dialogues Manuel en E Á deux Lire à voix
écrits français assises 5 haute, parler
ensemble
Discours Thème P Poser des
authentique donnée questions
Discours Thème Individuellement Répondre aux
6
authentique donnée assise questions
19
Grammaire Forme P Poser des
donnée questions
Grammaire Forme Individuellement Répondre aux
1
donnée assise questions
Prononciation Vocabulaire P Lire à voix
donnée haute
Prononciation Vocabulaire En groupe Répéter à
2
donnée assises l’unisson
Tableau 4.4 Compilation d’observations du cours de 6ème année. P signifie Professeur. E signifie Élève.
20
Méthodes utilisées au 9ème année – français langue seconde et français troisième langue
Modalité de
Activités en cours Contrôle Participants/Organisation Occ. communication
orale
Activité Speed dating P/E E - Á deux, en groupe Poser des
ludique Thème debout, en se déplaçant questions,
3
donnée répondre aux
questions
Dialogues Manuel en E - Á deux Lire à voix
écrits français assises 2 haute, parler
ensemble
Discours Thème P Poser des
authentique donnée questions
Discours Thème Individuellement Répondre aux
5
authentique donnée assise questions
Grammaire Forme P Poser des
donnée questions
Grammaire Forme Individuellement Répondre aux
2
donnée assise questions
Prononciation Vocabulaire P Lire à voix
donnée haute
Prononciation Vocabulaire En groupe Répéter à
3
donnée assises l’unisson
Présentation Thème E Individuellement/en groupe à Présenter un
préparé donnée quatre 1 texte écrit
assises
Tableau 4.5 Compilation d’observations du cours de 9ème année. P signifie Professeur. E signifie Élève.
Les enseignants de 6ème année et ceux de 9ème année utilisent largement les mêmes méthodes
pour stimuler l’expression orale chez les élèves. Ils posent des questions, demandent aux
élèves à lire à voix haute, à répéter et engagent les élèves dans les activités ludiques. Il ressort
également des observations que les enseignants déterminent les thèmes et les sujets dont les
élèves devraient parler.
Les observations montrent à la fois les méthodes didactiques utilisées dans l'enseignement et à
quelle fréquence elles se produisent. Chaque activité introduite, appliquant une méthode pour
encourager la production orale, est comptée comme une occurrence. Quand Anne initie un
dialogue sur le weekend (transcrit Anne pose des questions, p. 14), cela compte comme une
occurrence de poser des questions (discours authentique).
En comptant le nombre d'occurrences de méthodes utilisées dans les différentes classes, nous
ne percevons pas de variations importantes. Nous avons 7 occurrences de “poser une
question”, 5 occurrences de “lire à voix haute”, 2 occurrences de “répéter” et 2 occurrences
“d’organiser des activités ludiques” dans les trois leçons de 6ème année. Nous avons 7
occurrences de “poser une question”, 2 occurrences de “lire à voix haute”, 3 occurrences de
“répéter”, 3 occurrences “d’organiser des activités ludiques” et 1 occurrence de “présenter un
texte préparé” dans les trois leçons de 9ème année.
21
Les petites différences que nous pouvons distinguer tiennent au fait que la lecture à voix haute
est un peu plus fréquente en 6ème année qu’en 9ème année, 5 fois contre 2 fois, et que la
présentation d’un texte préparé n’est utilisée qu’en 9ème année.
En comparant l’organisation des interactions nous trouvons qu’en 6ème année, 7 interactions
sur 16 le total des occurrences sont entre élève-élève contre 9 sur 16 entre enseignant-élève.
En 9ème année, 5 interactions sur 16 le total des occurrences sont entre élève-élève contre 11
sur 16 entre enseignant-élève.
De poser des questions c'est la méthode qui est le plus fréquemment utilisée en classe par
toutes les enseignantes (voir tableaux 4.1, 4.2 et 4.3). D'un autre côté, elles pensent eux-
mêmes que la méthode la plus efficace pour encourager la production orale est d’utiliser les
activités ludiques comme les jeux, les chansons, les comptines et la socialisation en
conversant. En comptant l’occurrence totale de chaque méthode nous avons 14 occurrences de
« poser des questions », 7 occurrences de « lire à voix haute », 5 occurrences « d’organiser
des activités ludiques », 5 occurrences de « répéter » et 1 occurrence de « présenter un texte
préparé » (voir tableaux 4.4 et 4.5 ensemble). Cela veut dire que les activités ludiques est la
troisième méthode la plus utilisée ainsi que la répétition.
Dans tous les activités observés (voir tableaux 4.1, 4.2 et 4.3) ce sont les enseignants qui
propose un sujet ou donne un thème. Elles parlent du weekend, l’heure, le temps et la vie
quotidienne (voir transcrits d’Anne, Claire et Sophie p. 14-17). Selon leurs avis les élèves
parlent plus facilement des sujets qu’ils connaissent déjà ou qu’ils viennent d’apprendre, par
exemple l’école, la famille, le temps libre et des intérêts personnels. Claire utilise des scènes
de la vie quotidienne, comme aller chez le dentiste ou aller au restaurant, ce qui marche
également bien pour encourager l’expression orale. Les apprenants écrivent les répliques
ensemble. Sophie ajoute que la variation des sujets et des méthodes est importante pour
susciter l'intérêt et l'inspiration pour parler.
L’enseignement peut être organisé de différents manières. Principalement dans cette étude les
élèves sont assises individuellement, à deux ou en groupe (voir tableaux 4.4 et 4.5 ensemble).
C’est uniquement pendant les activités ludiques que les élèves se déplacent en salle de classe
ou se tiennent debout. Anne, Claire et Sophie pensent que l’organisation d’interaction la plus
efficace pour stimuler l’expression orale chez les élèves et de les mettre plus à l’aise est le
travail à deux ou en petits groups avec plusieurs interlocuteurs et de varier les constellations
de travail. Par exemple, travailler à deux, en groupes de petite et moyenne taille et de faire
sortir quelques élèves pour travailler ailleurs pendant des présentations orales.
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5 Analyse et discussion
En revenant aux compétences orales de CECRL (2001, p. 48), prendre part à une
conversation et s’exprimer oralement en continu, nous pouvons constater dans notre étude
que les méthodes didactiques utilisées au niveau secondaire soutiennent les deux groupes. Les
élèves s’expriment oralement en répondant aux questions, en lisant à voix haute, en répétant
et en participant dans les jeux pédagogiques. Dans toutes les classes observées, nous avons pu
constater un enseignement varié en ce qui concerne le choix de méthodes, quel que soit le
niveau scolaire. Comme l’exprime Sophie (p. 14), la variation de sujets et de méthodes est
importante pour susciter l'intérêt et l'inspiration pour parler. À chaque occasion, au moins
quatre méthodes différentes ont été utilisées pour faire parler les élèves. Non seulement une
variation de méthodes, mais également une variation de l’organisation d’interactions. En
général, c’est l’enseignant qui dirige la parole et la communication en classe (Bange, 1992),
mais l’enseignement peut être organisé autrement afin d’encourager l’interaction verbale. Ce
que font Anne, Claire et Sophie, c’est de laisser la parole aux élèves. Soit, ils parlent à deux
ou en petits groupes, soit, ils parlent en changeant entre plusieurs interlocuteurs. Quelquefois
ils restent à leur place, quelquefois ils se déplacent dans la salle de classe. Il n'est pas toujours
nécessaire que l'enseignant dirige l'interaction afin de créer de bonnes conditions
d'apprentissage (Cicurel, 2002). Cela peut également être réalisé dans des conversations axées
sur les élèves. Selon Puren (2006) la perspective interactionnelle signifie que la langue est un
fait social et qu’elle se développe en interaction avec d’autres personnes. Les élèves de cette
étude ont eu au moins une opportunité par leçon d'interagir avec plus de personnes que leur
enseignante. Nous trouvons que l'enseignement offert par les enseignants aux élèves est bien
équilibré dans la division entre les interactions dirigées par l'enseignant et les interactions
entre élèves (voir tableau 4.5 Compilation d’observations du cours de 9ème année. p. 20).
Le questionnement
Poser des questions aux étudiants est la méthode la plus utilisée par les enseignants dans cette
étude. Nous trouvons que l'influence du questionnement sur la production orale est essentielle
compte tenu de la grande variété d’utilisations possibles. Selon le choix de thème, d’activité
ou manière de poser les questions, différents types de discours se développent. En comparant
les transcriptions des enregistrements des cours, nous pouvons distinguer deux catégories
principales de types de discours produit. Elles se retrouvent dans les interactions entre
enseignant – élève.
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La deuxième catégorie comprend des questions plus ouvertes sur un thème spécifié, par
exemple « Qu’est-ce que tu vas faire ce weekend ? Je vais… » Les réponses des élèves sont
plus expansives étant donné que les questions ouvertes encouragent les propos personnels.
L’enseignant contrôle toujours les tours de paroles mais aide les apprenants à trouver
différentes manières à s’exprimer en posant des questions de suivi (transcrit Anne pose des
questions, p. 7). Boyd (2015) montre comment les questions de l’enseignant sont variées dans
la forme mais sont toujours dépendantes des contributions des élèves. Cela signifie prendre en
compte les réponses de l'apprenant et s'appuyant sur celles-ci dans la question suivante. Même
si les élèves dépendent de la co-production de l'enseignant pour participer activement à un
dialogue (Cicurel, 2011) c’est important que l’interaction conduise à un sentiment de
participation et de collaboration.
Le questionnement est néanmoins une méthode efficace pour faire parler les apprenants dans
la plupart des interactions, à la fois entre enseignant-élève comme entre élève-élève. Comme
le trouve Benamar (2009) dans son étude, poser des questions est le moyen le plus efficace
pour initier la parole et de continuer un dialogue.
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stimulante. Le contexte ressemble plus aux entretiens quotidiens des élèves où ils socialisent
et se connaissent. Les thèmes des interactions traitent des sujets communs comme la famille,
l’école et les loisirs. Ce que nous avons observé en relation avec les activités ludiques, c’est
aussi ce que pensent les enseignants Anne, Claire et Sophie. Elles trouvent que les élèves
parlent plus facilement et plus librement sous formes moins formelles, organisés à deux ou en
petits groupes.
En analysant les résultats de notre étude, nous avons réalisé que le choix de méthode
didactique fait par l'enseignant ne donne pas suffisamment d'information sur la façon dont les
élèves sont encouragés à parler. Il est également important d'analyser comment les méthodes
sont appliqués. Les observations en combinaison avec les enregistrements sonores nous ont
permis d'effectuer une analyse plus approfondie. À première vue, il ne semble pas y avoir de
différences majeures dans le mode d'enseignement du français oral, ni entre les enseignants,
ni entre les niveaux scolaires. Il s'avère néanmoins que la manière dont les méthodes
didactiques sont appliquées influence le type de discours produit par les apprenants.
Nous ne pensons pas qu'il y a de « méthode miracle » ou de raccourcis pour amener les élèves
à parler en classe de français. Il semble que le rôle de l’enseignant est également important
que le choix de méthode et de contenu. C’est en adaptant le sujet et lui-même à la situation
d’enseignement que l’enseignant crée des conditions favorables pour l’apprentissage (Arrieu-
Mutel, 2012).
Il convient de noter que cette étude est limitée et ne peut être utilisée pour des conclusions
générales, mais donne quelques indications sur l'influence du choix de méthode sur la
production orale.
6 Remarques finales
Nous trouvons que le choix de méthodes didactiques affecte la production orale des élèves.
Selon la méthode utilisée par l’enseignant le type de discours varie. Les méthodes les plus
courantes que nous avons observé dans cette étude sont les suivantes : l’enseignant pose des
questions, demande aux élèves à lire à voix haute, demande aux élèves à répéter, demande
aux élèves à lire leurs présentations préparées et engage les élèves dans les activités ludiques.
Les enseignants offerent aux élèves un enseignement bien équilibré en variant l’organisation
d’interactions entre enseignant-élève et élève-élève avec le choix de méthode didactique.
Lorsque les élèves se déplacent librement en classe, travaillent en petits groupes et abordent
un sujet bien spécifique, de bonnes conditions sont créés pour encourager l’expression orale.
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La comparaison de choix de méthode didactique entre les enseignants en 6ème année et ceux
de 9ème année ne montre pas de différence notable. Cela peut indiquer qu’en utilisant les
mêmes méthodes aux différents niveaux scolaires, il s’agit plutôt d’une adaptation des
méthodes au niveau des élèves.
Nous proposons des futures études approfondies sur la relation entre l’application des
méthodes didactiques et la production verbale. Il serait intéressant d'étudier l’efficacité des
méthodes mesurées en quantité de discours produit et comment les enseignants adaptent les
méthodes au niveau de connaissance des élèves. En développent la grille d’observation de
cette étude avec plusieurs catégories comme « langue produite » et « obstacles de production
orale » il serait possible d’analyser, de manière plus complète, l'influence des méthodes
didactiques.
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Appendice A – Grille d’observation
Voici la grille d’observation d’enseignement du français au classes secondaires – sixième et
neuvième années – basé sur COLT.
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Appendice B – Guide d’entretien
Guide d’entretien
Guide d’entretien pour les professeurs au secondaire - questions sur les méthodes didactiques
de la communication orale en français
1. La profession
Quelle est votre profession ?
Quelle est votre formation ?
Depuis combien de temps avez-vous eu cette profession ?
Quelles classes enseignez-vous (années et matières) ?
2. Organisation
Selon vous, quelle est la ou les meilleure(s) mode(s) d’organiser les élèves pour les faire
parler ? Par exemple ; travailler en groupe, en deux etc.
3. Contenu
Pensez-vous qu'il y a des sujets où les étudiants ont plus facilement ou plus de mal à
s'exprimer oralement ?
Si oui, pouvez-vous donner des exemples ?
4. Matériaux
Quelles sont vos matériaux préférés pour encourager la communication orale ?
5. Méthodes
Comment décidez-vous quelle méthode utiliser en enseignant dans le contexte
communication orale ?
6. Difficultés et obstacles
Quelles sont les plus grandes difficultés que vous rencontrez en engageant les élèves à
parler le français ?
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Bibliographie
Bange, P. (1992) À propos de la communication et de l’apprentissage de L2. AILE, 21,
pp. 53-85. (http://journals.openedition.org/aile/4875)
Benamar, R. (2009) Stratégies d’aide à la production orale en classe de FLE. Synergies Algérie no 8,
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Boyd, M.P. (2015) Relations Between Teacher Questioning and Student Talk in One Elementary ELL
Classroom. Journal of Literacy Research, 47(3), pp. 370-404.
Causa, M. (2001) De la simplification en classe de français, langue professionnelle. Les Carnets du
Cediscor, 7, pp. 65-79.
Cicurel, F. (2002) La classe de langue un lieu ordinaire, une interaction complexe. AILE, 16, pp. 145-
164. (: http://aile.revues.org/801)
Cicurel, F. (2011). De l’analyse des interactions en classe de langue à l’agir professoral : une
recherche entre linguistique interactionnelle, didactique et théories de l'action. Pratiques,
pp. 149-150. (http://journals.openedition.org/pratiques/1693)
Conseil de l’Europe. (2001) Grille d’evaluation Common European Framework of Reference for
Languages (CEFRL) (https://www.coe.int/fr/web/portfolio/self-assessment-grid)
Cuq, J. P., & Gruca, I. (2002). Cours de didactique du français langue étrangère et seconde.
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Harkou, L. (2015) Pour l’utilisation de l’activité ludique en Algérie dans la classe de FLE. Synergies
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Patel, R. & Davidsson, B. (2011). Forskningsmetodikens grunder: att planera, genomföra och
rapportera en undersökning. 4. uppl. Lund: Studentlitteratur.
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