PFE Saloua Ait Benrhaffar Et Salwa Hiar
PFE Saloua Ait Benrhaffar Et Salwa Hiar
Sujet
Membres de Jury :
Pr. Bouchra NABIL
Pr. Souad MOUJAHIDI
Pr. Hasna MERZOUKI
A nos chères familles pour leur soutien, leur patience et leur sacrifice moral et
financier.
A nos amis et camarades qui nous avons pu surmonter tous les obstacles avec leur
aide.
Tout d’abord nous tenons à remercier tout le cadre administratif de Ecole Supérieure
de Technologie Fkih Ben Saleh et tous nos professeurs qui nous ont permis d’avoir toutes les
connaissances possibles et une formation d’une bonne qualité.
Nous tenons à remercier notre encadrante et notre professeur Hasna Merzouki pour
ses conseils, ses instructions qui nous aident à mieux améliorer notre rapport de projet de fin
d’étude.
Et sans oublie nos parents qui ont sacrifié le précieux pour notre éducation et notre
réussite sans se lasser les mains.
Merci.
Résumé
Dans le cadre de la protection de la planète contre les dommages causés par les
déchets industriels, qui mènent aux plusieurs problèmes pour le globe et entravent ainsi la vie
saine des organismes vivants. L’objectif de cette étude est de savoir comment les usines
gèrent leurs déchets en respectant les normes légales et réglementaires et comment déterminer
les moyens les plus adéquats pour les traiter. Nous avons choisi de travailler sur l’industrie
sucrière en raison d’importance de cette industrie dans notre région, en exploitant nos
connaissances l’industrie agroalimentaire. Pour traiter cette problématique de gestion des
déchets au sein de l’industrie sucrière, nous avons commencé par l’identification des types et
des sources de chaque catégorie de déchets avant de présenter les déférentes méthodes de
traitement utilisées, à travers une étude bibliographique.
ملخص
في إطار حماية الكوكب من األضرار التي تسببها المخلفات الصناعية والتي تؤدي إلى عدة
تهدف هذه الدراسة إلى معرفة.مشاكل للعالم وبالتالي تعيق الحياة الصحية للكائنات الحية
كيفية إدارة المصانع لنفاياتها وفًقا للمعايير القانونية والتنظيمية وكيفية تحديد أنسب الوسائل
من خالل استغالل، اخترنا العمل في صناعة السكر ألهمية هذه الصناعة في منطقتنا.لمعالجتها
بدأنا بتحديد أنواع، للتعامل مع مشكلة إدارة النفايات في صناعة السكر.معرفتنا بصناعة األغذية
من خالل،ومصادر كل فئة من فئات النفايات قبل تقديم طرق المعالجة المختلفة المستخدمة
.دراسة ببليوغرافية
إدارة، المواصفات، مخلفات السكر، قصب السكر، البنجر، صناعة السكر:كلمات مفتاحية
مخلفات السكر
Abstract
In the context the context of protecting the planet from the damage caused by industrial waste,
which leads to several problems for the globe and thus hinders the healthy life of living
organisms. The objective of this study is to know how factories manage their waste in
compliance with legal and regulatory standards and how to determine the most appropriate
means of processing it. We chose to work on the sugar industry because of the importance of
this industry in our region, by exploiting our knowledge of the food industry. To deal with
this problem of waste management within the sugar industry, we began by identifying the
types and sources of each category of waste before presenting the different treatment methods
used, through a bibliographic study.
Keywords: sugar industry, beet, sugar cane, sugar waste, standards, sugar waste management
Sommaire
DEDICACE...................................................................................................................................
REMERCIEMENTS......................................................................................................................
Résumé..........................................................................................................................................
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................................1
CHAPITRE III : Etude comparative entre les méthodes de traitement des rejets de l’industrie
sucrière et les valeurs limites de ces rejets................................................................................21
I. Introduction................................................................................................................21
II. Les valeurs limites des directives...............................................................................23
III. Conclusion..................................................................................................................25
CONCLUSION GENERALE....................................................................................................26
Références bibliographiques....................................................................................................27
Références webographies.........................................................................................................29
Table des tableaux
Les Industries sucrières génèrent des co-produits et des déchets souvent déversées
dans la nature, la forte charge polluante des vinasses posent des problèmes environnementaux
et sanitaires. L’étude de leur composition chimique montre qu’elles pourraient être valorisées
comme source d’énergie pour autre opération ou comme des autres produits pour des autres
industries.
Ce projet de fin d’étude a pour but de savoir les méthodes utilisées par les industries
agroalimentaires précisément l’industrie sucrière pour gérer les différents déchets générés, les
lois et les règles appliqués.
- Le premier chapitre est consacré pour présenter les déférents types de déchets générés
par l’industrie sucrière, leurs classements…
- Le deuxième chapitre est réservé pour la partie légale et réglementaire nationale pour
identifier les différentes exigences applicables.
- Le troisième chapitre consiste à travailler sur une étude de cas en comparant les
valeurs de rejet liquide (charge polluante) d’une étude avec les valeurs de la norme
marocaine de rejet.
1
CHAPITRE I : Généralités sur la gestion des déchets au sein
de l’industrie sucrière
I. Introduction
Ce chapitre présente les types des déchets générés par la sucrerie, les risques et les
impacts environnementaux et les méthodes utilisées pour leur gestion.
II. Définitions
La canne à sucre est une plante de la famille des Graminées (auxquelles appartiennent
également le riz, le maïs et le blé), dont l’aspect général rappelle celui du roseau ou du maïs.
Sa production est assurée par bouturage. Plante des régions tropicales et subtropicales, la
canne est une culture pluriannuelle. La betterave sucrière est un type de betterave cultivé pour
sa racine charnue utilisée pour la production du sucre (saccharose). [1]
II.3. Le sucre :
Le sucre est un produit alimentaire soluble au goût doux, le sucre est un produit d’une
extrême importance pour les besoins organoleptiques et sanitaires de consommateur. Il
2
produit à partir de la canne à sucres approvisionnent environ 70% des besoins mondiaux, le
reste est issu de la betterave sucrière.
Figu
re 1: les déchets organiques de l'industrie de sucre [1]
La bagasse : (fibre de la canne à sucre) (figure 2) est un résidu obtenu après les étapes
3
de broyage et d’extraction du jus sucré. A La Réunion, le traitement d’une tonne de cannes
produit en moyenne 320 kg de bagasse. Plus de 650 000 tonnes de bagasse sont produites par
campagne. Les deux centrales thermiques attenantes aux sucreries absorbent l’intégralité de la
bagasse produite. Ce coproduit de la canne à sucre permet de produire deux sources
d’énergie : la vapeur qui est utilisée dans le processus sucrier et l’électricité qui alimente le
réseau réunionnais.
Les écumes et cendres : Les écumes de sucrerie sont les résidus de matières
organiques riches des fertilisantes (tableau 1) contenus dans le jus sucré. Elles sont issues de
l’épuration du jus de canne après extraction. Les cendres de bagasse résultent de la
combustion de la partie fibreuse
4
La mélasse : Après l’étape de cristallisation du sucre, le résidu sirupeux appelé « mélasse »
(figure 3) devient à son tour une ressource. Cette mélasse est principalement utilisée pour la
fabrication de rhums traditionnels de sucrerie. Toutefois, toute la mélasse n’étant pas
transformée en rhum, une partie est également utilisée dans l’alimentation animale locale pour
accroître l’appétence des aliments. Depuis 2018, la part résiduelle de la mélasse issue des
sucreries est transformée en éthanol combustible pour alimenter une turbine à combustion
permettant l’approvisionnement en électricité d’appoint. [1]
5
Figure 4: les déchets liquides de l’industrie sucrière [3]
6
IV. Les impacts environnementaux des déchets produits par la
sucrerie :
Ces déchets peuvent avoir des impacts négatifs sur l'environnement parmi lesquelles :
Les centrales thermiques utilisées par l'industrie sucrière sont également une source
importante d'émissions polluantes. L'industrie sucrière est responsable d'une grande partie des
émissions industrielles mondiales, y compris des gaz à effet de serre. Les entreprises sucrières
associent deux activités, l’industrie et l’agriculture, ce qui les rend particulièrement
vulnérables à la pollution atmosphérique. Les matières premières dédiées à la production du
sucre sont principalement issues d'un processus physico-chimique qui génère des polluants
tels que le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre, et de particules fines d’oxydes d’azote et
de monoxyde de Carbone. L’émission de gaz à effet de serre tel que le dioxyde de Carbone
peut également contribuer au changement climatique. En principe, ce sont les industries
agroalimentaires comme les entreprises sucrières qui utilisent des méthodes privilégiant la
production de ces polluants. [3]
Les métaux lourds peuvent être tout aussi élevés dans les effluents d’élevage (Cu, Zn)
ou dans les engrais minéraux (Cd dans les engrais phosphatés) que dans les déchets d’origine
urbaine [3]
Ce tableau présente les polluants qui peuvent exister dans les boues d’épuration et les
seuils permis des métaux lourds :
Tableau 2:seuils des métaux lourds et micropolluants organiques réglementent l'épandage des boues
d'épuration des déchets de sucre [3]
7
Polluant Valeur limite dans les Valeur limite dans
boues (mg/kg) * les
sols (mg/kg) **
Arsenic 75 -
Cadmium 85 1-3
Mercure 57 1-1.5
Manganèse - -
Molybdène 75 -
*USEPA 1992
**Union Européenne 1998
Perte de biodiversité :
8
potasse sont également contenus dans les déchets et peuvent même poser un risque pour
l’environnement en particulier sur la qualité des ressources en eaux. L’azote, le phosphore et
le potassium sont en fait les éléments nutritifs requis en plus grande quantité par la plante. A
titre d’exemple, pour chaque tonne de canne usinable, la canne à sucre prélève 1.29 kg de N,
0.5 kg de P2O5 et 2.8 kg de K2O. Quelque soient les déchets organiques apportés au sol tels
que les résidus de culture, fumiers, effluents d’élevages, déchets urbains et industriels, l’azote
qui s’y trouve est invariablement transformé par minéralisation et ensuite par nitrification vers
la forme de nitrate (NO3-). Le nitrate n’est retenu que par des charges positives, ce qui signifie
que dans les sols pauvres en ses dioxydes métalliques. En revanche la rétention biologique du
nitrate est déterminante, due à son absorption par les plantes et par les microorganismes qui
utilisent le nitrate comme source d’azote pour la production de biomasse. La présence d’un
couvert végétal et une activité microbienne intense sont des moyens particulièrement efficaces
pour retenir le nitrate et diminuer sa concentration dans la solution du sol et éventuellement
limiter son transport dans les eaux de ruissellement et souterraine [4]. Les orthophosphates
quoique présents dans les eaux en, concentration minime sont en fait les principaux
responsables de l’eutrophisation des eaux, [4]. Sans qu’elle ait des conséquences extrêmes,
l’eutrophisation est une nuisance socio-économique de par ses effets sur la qualité des eaux et
sur l’agrément des zones de baignade et de pêche.
A part les métaux lourds, les déchets représentent, comme indiqué par Cameron et al,
(1997), une source de micropolluants organiques dont des HPAs (Hydrocarbones Poly
Aromatiques) et des BPCs (Biphényls Poly Chlorinées). Les HPAs et BPCs sont décrits par
the United States Environment Protection Agency (USEPA, 1992) comme appartenant aux
familles de micropolluants organiques les plus toxiques. Alors que les composés azotés ou
phosphatés souvent présents dans les déchets peuvent avoir une origine intrinsèque au sol, les
composés organiques xénobiotiques ont tous une origine extérieure au sol et sont liés aux
activités anthropiques [4].Les micropolluants organiques apportés au sol sont distribués dans
les phases solide, liquide et gazeuse selon les caractéristiques des phénomènes de partition
concernés. Le risque de leur transfert dans les eaux dépend de leur mobilité qui à son tour est
plus ou moins influencée par leur rétention et par leur quantité présente dans le sol. La
rétention des polluants organiques se fait dans un premier temps par l’adsorption sur des
surfaces humiques ou argileux qui conduit à une rétention réversible, suivi de la stabilisation
9
par réaction chimique ou piégeage physique qui entraîne à une rétention irréversible [4].
Quant aux micro-organismes, en particulier les champignons, ils sont capables de retenir des
molécules organiques sous forme non extractible [4]. D’autre part la dégradation par voie
microbienne conduit à des métabolites mais se poursuit le plus souvent jusqu'à la
minéralisation complète relâchant ainsi du CO 2, du NH4, des sulfates et des ortho phosphates
selon la composition élémentaire des molécules des polluants [4].
1. Procédés physiques
1.1. Electrodialyse
2. Procédés chimiques
2.1. Traitement électrochimique
10
option par rapport à un réacteur discontinu sans recirculation.
2.2. Adsorption
3. Procédés biologiques
3.1. Traitement anaérobie
UASB (Upflow Anaerobic Sludge Blanket)
A.S.Tanksali [35] a démontré que par UASB c’est possible de traiter efficacement les
eaux usées de l'industrie sucrière avec une efficacité d'élimination de DCO de 96%. 15 l/j de
biogaz a été généré avec 71% de teneur en méthane dans des conditions optimisé de
température de 28 à 29°C.
L’oxydation par l'ozone pourrait atteindre 80% de décoloration pour le lavage usé
biologiquement traité avec une réduction simultanée de 15 à 25% de la DCO. Cela a
également entraîné une biodégradabilité améliorée de l'effluent. Cependant, l'ozone ne
transforme que les groupes chromophores mais ne dégrade pas les composés polymères de
couleur sombre dans l'effluent. L’ozonation a été effectuée sur les effluents FSBAR pour les
décolorer. On a constaté que le pH avait un effet négligeable sur la décoloration.
L'ozonisation a été effectuée à différentes doses d'ozone. On a trouvé que 4,75 g / L était une
dose optimale à un taux d'ozone appliqué de 3,8 g / h pendant 30 min. La décoloration de 66%
a été obtenue à cette dose. La décoloration totale obtenue par le traitement combiné était de
96% et l'élimination totale de la DCO était de 81%. Cela montre que l'ozonation peut être
utilisée efficacement comme traitement tertiaire après décoloration fongique de la distillerie
digérée [32].
11
5. Procédés combinés
5.1. Traitement des rejets sucriers du cuivre métal et sel : oxydation chimique et
électro- oxydation
• Séparation des flux d’eaux usées non polluées des flux contaminé;
Donc le traitement des eaux usées de procédé les méthodes de traitement des eaux
usées de procédé comprennent : Préfiltration industrielle dans ce secteur pour la séparation
des solides filtrable, neutralisation de l’écoulement et de la charge, et sédimentation pour
12
réduire suspensions utilisant des filtres; qui sont généralement anaérobies suivis d’un
traitement aérobie, donc réduire la matière organique dissoute (besoin biochimique pour
l’oxygène); et l’élimination biologique des nutriments pour réduire la proportion de azote et
phosphore; désinfection et déshydratation des résidus; dans certains cas, des résidus de
traitement de l’eau peuvent être utilisés. Utilisé de qualité acceptable pour le paillage ou
l’amélioration du sol. Des contrôles techniques supplémentaires peuvent être nécessaires pour
contenir et invalider l’effet des odeurs irritantes.
Cette figure présente les étapes de traitement physique et biologique des eaux usées produites
par l’industrie sucrière :
Les eaux usées de l’industrie de sucre subie en premier temps un traitement physique qui sert à
éliminer toutes les déchets solides de grosse taille par le dégrillage, après le dégraissage pour
débarrasser de toutes les huiles et les graisses et la décantation pour former les boues en utilisant un
floculant pour faciliter l’opération. En deuxième temps on élabore un traitement biologique au but de
détruire toutes les microorganismes et obtenir les eaux traitées comme des rejets purifiés et les boues
secondaires comme des engrais.
Les mesures recommandées pour prévenir les émissions d’odeurs provenant des
installations comprennent :
13
• Maintenir la propreté des installations de transformation et d’entreposage de la
betterave pour éviter sève et ferment;
• Utilisez des laveurs humides pour éliminer les odeurs avec Grande attraction pour
l’eau, comme l’ammoniac libéré pendant le séchage pâte de betterave;
Comme combustible pour les chaudières afin d’améliorer leur valeur de prix et leur
efficacité globale pour la production de vapeur et d’éviter le besoin de combustible
supplémentaire.
• Gardez les surfaces chauffantes propres en ajoutant des produits chimiques pour
éviter le revêtement. Le revêtement de la coquille se produit par des sels minéraux qui restent
pendant la filtration et qui peuvent être évités ou les abaisser en ajoutant des polymères
spéciaux à la sève mince;
14
IV. Conclusion
Dans ce chapitre, on a décrit les différents types de déchets : rejets, solides et liquides,
ainsi que les impacts environnementaux liés à l’influence de ces polluants.
I. Introduction
La gestion des déchets dans l'industrie sucrière est un enjeu majeur pour
l'environnement et la durabilité de l'industrie. Au Maroc, l'industrie sucrière est confrontée à
des défis spécifiques liés à la gestion des déchets, notamment en termes de normes et de
réglementations.
Au Maroc, la gestion des déchets est réglementée par plusieurs lois et réglementations.
La loi 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination impose aux entreprises de
mettre en place un plan de gestion des déchets. Cette loi vise à minimiser la production de
déchets, à promouvoir le recyclage et à encourager l'utilisation de technologies propres.
La loi n°28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination prévoit dans son
article 29 que les déchets dangereux ne peuvent être traités en vue de leur élimination ou de
leur valorisation que dans des installations spécialisées désignées par l’administration. Aussi,
l’article 30 précise que la collecte et le transport des déchets dangereux sont soumis à une
autorisation de l’administration.
15
élimination de façon écologiquement rationnelle ;
- la valorisation des déchets par le réemploi, le recyclage ou toute autre opération visant à
obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie ;
- l'information du public sur les effets nocifs des déchets, sur la santé publique et
l'environnement ainsi que sur les mesures de prévention ou de compensation de leurs effets
préjudiciables ;
- la mise en place d’un système de contrôle et de répression des infractions commises dans ce
domaine.
Article 4 : Les produits conçus, fabriqués et importés par les générateurs des déchets doivent
présenter des caractéristiques de manière à ce que, lors de leur cycle de vie, la quantité et la
nocivité des déchets engendrés par ces produits soient réduites en utilisant la technique
disponible économiquement viable et appropriée. Les générateurs des déchets sont tenus
également de fournir à l’administration toutes les informations sur les caractéristiques des
déchets qu’ils fabriquent, distribuent ou importent. Des conditions et des mesures peuvent être
imposées à certains produits lors de leur fabrication ou leur importation ou leur distribution en
vue de réduire la quantité et la nocivité des déchets issus de ces produits. Les modalités
d’application des alinéas 2 et 3 de cet article sont fixées par voie réglementaire.
Article 5 : L’utilisation de produits issus du recyclage des déchets dans la fabrication des
produits destinés à être mis en contact direct avec les produits alimentaires est interdite.
Gestion des déchets inertes, déchets agricoles, déchets ultimes et déchets industriels
non dangereux :
Article 24 : Sous réserve des dispositions de l’article 28 ci-dessous, les déchets inertes, les
déchets ultimes, les déchets agricoles et les déchets industriels non dangereux doivent être
déposés par leurs générateurs ou par les personnes autorisées à les gérer dans les lieux et les
16
installations d’élimination désignés à cette fin par le plan directeur régional sous le contrôle
des communes ou de leurs groupements concernés ainsi que des agents commissionnés à cet
effet.
Article 25 : Le service communal chargé de la gestion des déchets ménagers et assimilés et, le
cas échéant, les personnes autorisées à cet effet peuvent recevoir et gérer les déchets inertes,
les déchets agricoles, les déchets ultimes et les déchets industriels non dangereux, moyennant
une redevance sur les services rendus. Les taux de cette redevance sont fixés par le conseil
communal, conformément aux dispositions de la loi n° 78-00 portant charte communale,
notamment son article 69. En outre, le conseil fixe les modalités, les circuits, la cadence et les
horaires de collecte de ce type de déchets.
Article 26 : Les déchets agricoles et les déchets industriels non dangereux ne peuvent être
assimilés aux déchets ménagers que sur la base d’un rapport d’analyse exigé, en cas de
nécessité, par le commun et élaboré par un laboratoire agréé. Dans ce cas, ces déchets peuvent
être transportés et déposés dans des endroits séparés au sein des décharges contrôlées des
déchets ménagers et assimilés.
Article 27: En cas d’inexistence des techniques appropriées pour leur traitement et leur
élimination, les déchets inertes peuvent être utilisés pour remblaiement de carrières. Ils
peuvent être également utilisés pour valoriser, traiter ou éliminer les autres catégories de
déchets, à l’exception des déchets dangereux.
Article 28 : Par dérogation aux dispositions de l’article 24 ci-dessus, les déchets agricoles
biodégradables peuvent être valorisés ou éliminés dans les exploitations agricoles qui les
produisent.
Article 29 : Les déchets dangereux ne peuvent être traités en vue de leur élimination ou de
leur valorisation que dans des installations spécialisées désignées par l’administration et
autorisées conformément au plan directeur national de gestion des déchets dangereux et aux
dispositions de la présente loi et ses textes d’application. Les générateurs et les détenteurs de
déchets dangereux doivent déposer lesdits déchets dans les installations visées au 1er alinéa
ci-dessus. La liste des déchets dangereux est fixée par voie réglementaire.
17
Article 30 : La collecte et le transport des déchets dangereux sont soumis à une autorisation de
l’administration. Cette autorisation est accordée pour une période maximale de cinq ans et
peut être renouvelée. Elle n’est attribuée qu’après satisfaction aux conditions ci-après :
- s’engager à exercer, à titre principal, les activités de collecte et de transport des déchets
dangereux ;
Article 31 : Le transport des déchets dangereux à partir du site de production ne peut être
effectué que si les emballages et les conteneurs nécessaires à leur transport portent des
étiquettes identifiant clairement et visiblement ces déchets, et ce, conformément aux normes
en vigueur.
Article 32 : Le transport des déchets dangereux doit être accompagné d’un bordereau de suivi
comportant les informations concernant l’expéditeur, le transporteur, le destinataire, la nature
et la quantité des déchets, le mode de transport et les modalités de leur élimination.
Article 33 : Il est interdit d'enfouir les déchets dangereux, de les jeter, de les stocker ou de les
déposer dans des lieux autres que les installations qui leur sont réservées conformément aux
dispositions de la présente loi et ses textes d’application.
18
limites spécifiques de rejet des industries du sucre.
Ce tableau présente les limites spécifiques de rejet pour le débit, les matières en suspension
(MES) et la demande biochimique en oxygène durant cinq jours (DBO5) dans le cadre du
traitement des betteraves à sucre et de la canne à sucre. Ces valeurs sont importantes pour
garantir que l'eau rejetée après le traitement respecte les normes environnementales et ne
contienne pas de niveaux excessifs de particules solides ou de matières organiques.
III. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons mentionné certaines normes nationales engées dans le
cadre de la gestion des déchets au Maroc.
19
20
CHAPITRE III : Etude de cas : des méthodes de traitement
des rejets de l’industrie sucrière et les valeurs limites de ces rejets
I. Introduction
21
consommation d’eau réduite Réduction du taux d'élimination de DCO [12]
pour un débit d’alimentation en eaux
usées plus élevé
températures
méthanes
22
Utilisation comme Faible réduction [17]
traitement tertiaire
Pas d’oxydation complète
Oxydant puissants
Ozonation
oxydation
chimique
coagulation et la 97% de DBO Utilisation réduite de la Coût des coagulants et des [19]
Combinés
Le tableau 4 présente les valeurs des directives en matière d’effluents pour cette
branche d’activité. Les valeurs indiquées pour les émissions et les effluents industriels dans
cette branche d’activité correspondent aux bonnes pratiques internationales en ce domaine,
telles qu’exprimées par les normes pertinentes des pays qui ont des cadres réglementaires
23
reconnus. Ces directives sont applicables aux rejets directs des effluents traités dans les eaux
de surface destinées à une utilisation générale. Ces niveaux doivent être atteints, sans
exception, au moins pendant 95% du temps de fonctionnement de l’usine ou l’unité,
proportionnellement aux heures annuelles d’exploitation. Si un écart apparaît par rapport à ces
niveaux dans de conditions spécifiques et locales d’un projet, cet écart doit être justifié dans
l’évaluation environnementale. Les directives concernant les émissions produites par les
opérations de combustion associées aux activités de cogénération de centrales ayant une
puissance installée ne dépassant pas 50 MW figurent dans les Directives EHS générales ; les
émissions des centrales électriques de plus grande taille sont présentées dans les Directives
EHS pour l’électricité thermique. Des informations sur les conditions ambiantes basées sur la
charge totale des émissions sont présentées dans les Directives EHS générales.
24
Note :
Tableau 5: La composition limite des effluents de la distillerie selon la norme de OMS (IS: 506-1980)
[10]
Caractéristiques Pour déversement dans Pour déversement dans Décharge sur terre
un cours d’eau les réseaux (Irrigation)
d’assainissement
pH 5.5-9 5.5-9 5.5-9
DBO (mg/L) 100 500 500
Solide en suspension 100 600 -
totale (mg/L)
Huile et graisse (mg/L) 10 100 6-10
Ce tableau présente les limites pour différentes caractéristiques de l'eau rejetée, en fonction du
lieu de déversement. Voici une interprétation des limites pour chaque caractéristique :
25
Solide en suspension totale : Cette mesure fait référence à la quantité de particules
solides en suspension dans l'eau. Pour le déversement dans un cours d'eau, la
limite spécifique est de 100 mg/L. Pour le déversement dans les réseaux
d'assainissement, la limite est plus élevée à 600 mg/L. Il n'y a pas de valeur
spécifiée pour la décharge sur terre, indiquée par un tiret "-".
Huile et graisse : Cette caractéristique concerne la quantité d'huile et de graisse
présentes dans l'eau. Pour le déversement dans un cours d'eau, la limite est de 10
mg/L. Pour le déversement dans les réseaux d'assainissement, la limite est plus
élevée à 100 mg/L. En ce qui concerne la décharge sur terre (irrigation), la limite
varie de 6 à 10 mg/L.
En résumé, ce tableau présente les limites spécifiques pour le pH, la DBO, les solides en
suspension totale et l'huile et les graisses, en fonction de l'endroit où l'eau est déversée (cours
d'eau, réseaux d'assainissement ou décharge sur terre). Ces limites sont importantes pour
garantir que l'eau rejetée respecte les normes environnementales et ne contienne pas des
niveaux excessifs de substances indésirables.
IV. Conclusion
L’étude de cas que nous avons choisi, montre les méthodes utilisés qui consiste sur le respect
des paramètres, les valeurs limites exigées par les normes et l’environnement comme le
traitement biologique qui utilise des micro-organismes pour dégrader les contaminants
organiques présents dans les rejets liquides. Les bactéries et les autres micro-organismes
décomposent les substances polluantes en produits plus simples et moins nocifs, le traitement
physique comprend des techniques telles que la filtration, la décantation, la séparation
gravitaire et l'adsorption. Ces méthodes permettent de séparer les particules solides, les
contaminants en suspension et les substances chimiques indésirables des rejets liquides. Elles
sont souvent utilisées en combinaison avec d'autres méthodes de traitement et le traitement
par ozonation qui considéré une méthode de traitement avancée qui utilise de l'ozone pour
oxyder et décomposer les contaminants présents dans les rejets liquides. L'ozone est un
puissant oxydant qui peut éliminer efficacement les substances organiques, les odeurs et
certains polluants inorganiques.
26
27
CONCLUSION GENERALE
28
Références bibliographiques
[4] Bouaalam, Fatima-Ezzahraa and Imane Nadir. “Mise en route de l'ISO 14001 &
Traitement des déchets industriels.” (2015).
[14] Zaviska, François, et al.Procédés d’oxydation avancée dans le traitement des eaux
29
et des effluents industriels : Application à la dégradation des polluants réfractaires
Revue des sciences de l'eau / Journal of Water Science, vol. 22, n° 4, 2009, p. 535
[21] Exposure to Endotoxins and Microbes in the Treatment of Waste Water and in
the Industrial Debarking of Wood
30
Références webographies
[5]https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/aa37d7a8-355b-4b35-
a24b0114fc3c4e25/044_Sugar%2BManufacturing.pdf?MOD=AJPERES&CVID=nPtjuFc
[6]https://agpaocpmawca.org/admin/app/webroot/upload/files/2018/Presentation_QSE/QSP/
ISO_14001_2015(F)-Character_PDF_document.pdf
[7]https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/agriculture-culture-betterave
immersion-aupres-agriculteur-85941/
[13]http://users.metu.edu.tr/goksel/environmental- biotechnology/pdf/13.pdf
[15]http://www.fnsa-vanid.org/docs/fnsa/publications/guide-
traitement/traitement-des-dechets-assainissement.pdf
[16]https://doi.org/10.1016/j.jenvman.2015.07.008
[19]http://espace.inrs.ca/id/eprint/437
[21]http://europe.osha.eu.int/OSHA/index_html/newsboard_view
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32