Terminale- Chapitre4 : D’autres mécanismes contribuent à la diversité du vivant.
Objectifs :
L’association des mutations et du brassage génétique au cours de la méiose et de la
fécondation ne suffit pas à expliquer la totalité de la diversification génétique des êtres
vivants.
Comment la diversification du vivant est-elle possible à partir des mécanismes sans
modification du génome ?
Activite1 :106-107
Diversification du vivant et association non héréditaire.
Certains individus s’associent pour vivre en symbiose, sans pour autant que l’un des 2 partenaires soit
inclus dans les cellules de l’autre. Cet assemblage est plus qu’une simple juxtaposition : Des propriétés
nouvelles propres à l’association peuvent émerger, participant ainsi a la diversification des êtres vivants.
Problématique : Comment des associations entre individus d’espèces différentes
contribuent-elles à la diversification du vivant ?
Objectifs : Étudier un exemple de diversification du vivant sans modification du génome :
Algues/champignons.
Bilan :
Des organismes appartenant à des espèces différentes peuvent vivre en association étroite.
On appelle symbiose ces associations qui bénéficient aux deux partenaires. Les symbioses
sont une source de diversité, car elles confèrent aux organismes de nouveaux caractères,
sans modifier leur information génétique.
Activite2 : 107-108
Diversification du vivant et phénotype étendu.
Le phénotype est généralement défini à l’échelle de l’organisme comme l’ensemble des caractères
observables d’un individu. Certains biologistes en proposent une définition plus large, sous le concept de
phénotype étendu.
Problématique : Comment un phénotype étendu contribue-t-il à la diversité du vivant ?
Objectifs : Extraire, organiser et exploiter des informations pour :
- appréhender la notion de phénotype étendu ;
- appréhender la notion d’évolution culturelle et ses liens avec celle d’évolution
biologique.
Bilan :
L’expression des gènes d’un individu et donc son phénotype ne se limite pas à l’ensemble
des caractéristiques de son organisme, mais s’étend aux modifications de son
environnement dues à ses comportements. On peut ainsi inclure dans le phénotype étendu
des animaux, leurs constructions à partir de composants inertes du milieu (toiles des
araignées, nids d’oiseaux, termitières), leurs éléments de parure (fourreaux des phryganes),
certains de leurs comportements (par exemple les parades qui permettent de se reproduire
ou se défendre). En effet, les parades, les constructions réalisées par les araignées, les
oiseaux, les termites et autres êtres vivants résultent souvent de comportement innées,
contrôlés génétiquement. En adoptant des comportements innés et/ou en mobilisant des
composants inertes du milieu, ces espèces animales augmentent leurs chances de survie ou
de reproduction et donc favorisent la transmission de leurs gènes à leur descendance.
Ainsi en modifiant un comportement, un animal augmente ses chances de survie et de
transmettre à sa descendance ce comportement : sélection naturelle ou sélection sexuelle.
Le phénotype étendu contribue à la diversification des êtres vivants.
Activite3 :110-111-112-113
Diversification du vivant et transmission culturelle des comportements.
Le comportement d’un animal peut être décrit comme l’ensemble des actions et réactions
(mouvements, modifications physiologiques, expression verbale, …) d’un individu dans une situation
donnée. Les interactions peuvent-être corporelles, visuelles, vocales… Elles jouent un rôle clé dans les
différentes phases de la vie des êtres vivants (Recherche de nourriture, rapprochement des partenaires
pour la reproduction).
Problématique : Comment la transmission culturelle des comportements participe-t-elle à la
diversification du vivant ?
Objectifs : Extraire, organiser et exploiter des informations pour :
- appréhender la notion de phénotype étendu ;
- appréhender la notion d’évolution culturelle et ses liens avec celle d’évolution
biologique.
Bilan :
Un comportement est acquis lorsqu’il est déterminé par son apprentissage. La transmission
d’un comportement acquis au sein d’une population peut se faire horizontalement, entre
individus d’une même génération, ou verticalement, entre individus de générations
différentes. Il en est ainsi du chant des oiseaux, de l’utilisation d’outils dans des populations
animales, de la culture notamment dans les sociétés humaines … L’apparition de nouveaux
comportements et la différenciation des comportements transmis au sein des populations
est une source de diversification, sans modification du génome.
Le partage et la transmission de pratiques et de savoirs au sein d’une population constituent
une culture. L’évolution culturelle est la transformation dans le temps de la culture d’une
population. Elle fait intervenir des innovations pouvant être sélectionnées si elles sont
avantageuses, contre-sélectionnées quand elles deviennent inopérantes, ou perdues par
hasard. L’évolution culturelle influence l’évolution biologique.