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La Consécration À Jésus Par Marie

Le document traite de la consécration à Marie comme un moyen d'être pleinement consacré à Jésus-Christ, en s'appuyant sur les écrits de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Il souligne l'importance de la dévotion mariale pour atteindre la sainteté et vivre la foi, tout en mettant en avant la maternité spirituelle de Marie envers tous les disciples. Enfin, il évoque la manière dont Marie aide à porter les croix de la vie avec joie et patience.

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La Consécration À Jésus Par Marie

Le document traite de la consécration à Marie comme un moyen d'être pleinement consacré à Jésus-Christ, en s'appuyant sur les écrits de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Il souligne l'importance de la dévotion mariale pour atteindre la sainteté et vivre la foi, tout en mettant en avant la maternité spirituelle de Marie envers tous les disciples. Enfin, il évoque la manière dont Marie aide à porter les croix de la vie avec joie et patience.

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La consécration à Marie / à Jésus par Marie

Références aux écrits de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort :


VD : Traité de la vraie dévotion ; SM : le secret de Marie

Dans l’Écriture
Jn 19, 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-
là, le disciple la prit chez lui.
28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que
l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
29 Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc
une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on
l’approcha de sa bouche.
30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis,
inclinant la tête, il remit l’esprit.

Ap 12,1 Un signe grandiose apparut au ciel: une Femme ! le soleil


l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa
tête ;
2 elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de
l'enfantement.

Une consécration baptismale : tout à Marie pour être tout à Jésus


« Ce même don total de soi-même à l'Amour de Jésus enseigné par
Thérèse de Lisieux et saint Louis-Marie de Montfort anime tout le
cheminement du baptisé vers la sainteté, depuis le départ, à travers
toutes les étapes, jusqu'au sommet. On peut en résumer ainsi le
contenu : Jésus je t'aime, je me donne à toi, je suis tout à toi, brûlé
par le feu de ton amour, attaché à toi par le lien de ton amour.
Marie aide à vivre cela dans la confiance, dans la pauvreté et dans
la petitesse, et en particulier dans l'obscurité de la foi. »
François-Marie Lethel (ocd)

[VD120] Toute notre perfection consistant à être conformes, unis et


consacrés à Jésus-Christ, la plus parfaite de toutes les dévotions est
sans difficulté celle qui nous conforme, unit et consacre le plus
parfaitement à Jésus-Christ. Or, Marie étant la plus conforme à
Jésus-Christ de toutes les créatures, il s'ensuit que, de toutes les
dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre-
Seigneur est la dévotion à la Très Sainte Vierge, sa sainte Mère, et
que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus-
Christ.
C'est pourquoi la parfaite consécration à Jésus- Christ n'est autre
chose qu'une parfaite et entière consécration de soi-même à la Très
Sainte Vierge, qui est la dévotion que j'enseigne; ou autrement une
parfaite rénovation des voeux et promesses du saint baptême.

« Que les fidèles se souviennent qu’une véritable dévotion ne consiste


nullement dans un mouvement stérile et éphémère de la sensibilité, pas
plus que dans une vaine crédulité ; la vraie dévotion procède de la vraie
foi, qui nous conduit à reconnaître la dignité éminente de la Mère de
Dieu, et nous pousse à aimer cette Mère d’un amour filial, et à
poursuivre l’imitation de ses vertus. »
Lumen Gentium 67

Une maternité ecclésiale et personnelle


En demandant à Marie de considérer le disciple préféré comme son
fils, Jésus l'invite à accepter le sacrifice de sa vie et comme prix de
cette acceptation, Il l'invite à assumer une nouvelle maternité.
Comme Sauveur de toute l'humanité, Il veut donner à la maternité de
Marie la plus grande extension. Il choisit pour cela Jean comme
symbole de tous les disciples qu'Il aime et fait comprendre que le don
de la Mère est le signe d'une intention spéciale d'amour par laquelle Il
embrasse tous ceux qu'Il désire attirer à Lui comme disciples, c'est-à-
dire tous les chrétiens et tous les hommes.
En outre, en donnant à cette maternité une forme individuelle,
Jésus manifeste la volonté de faire de Marie non seulement la Mère
de l'ensemble de ses disciples, mais de chacun d'eux en particulier
comme s'il était son seul fils, qui prend la place du Fils unique.
Jean Paul II, Audience générale - le 11 mai 1983
Marie nous apprend à vivre la Croix de manière féconde
[SM 22] Ce n'est pas que celui qui a trouvé Marie par une vraie
dévotion soit exempt de croix et de souffrances, tant s'en faut; il en
est plus assailli qu'aucun autre, parce que Marie, étant la mère des
vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l'Arbre de vie,
qui est la croix de Jésus, mais c'est qu'en leur taillant de bonnes
croix, elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même
joyeusement; en sorte que les croix qu'elle donne à ceux qui lui
appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que
des croix amères ; ou, s'ils en sentent pour un temps l'amertume du
calice qu'il faut boire nécessairement pour être ami de Dieu, la
consolation et la joie, que cette bonne Mère fait succéder à la tristesse,
les animent infiniment à porter des croix encore plus lourdes et plus
amères.

Marie est la plus « imitable » des créatures


[SM 16] 10° Marie est appelée par saint Augustin, et est, en effet, le
[moule] vivant de Dieu, forma Dei, c'est-à- dire que c'est en elle seule
que Dieu [fait] homme a été formé au naturel, sans qu'il lui manque
aucun trait de la Divinité, et c'est aussi en elle seule que l'homme peut
être formé en Dieu au naturel, autant que la nature humaine en est
capable, par la grâce de Jésus Christ.
Un sculpteur peut faire une figure ou un portrait au naturel en
deux manières: 1° se servant de son industrie, de sa force, de sa
science et de la bonté de ses instruments pour faire cette figure en
une matière dure et informe; 2° il peut la jeter en moule. La
première est longue et difficile et sujette à beaucoup d'accidents: il
ne faut souvent qu'un coup de ciseau ou de marteau donné mal à
propos pour gâter tout l'ouvrage.
La seconde est prompte, facile et douce, presque sans peine et sans
coûtage, pourvu que le moule soit parfait et qu'il représente au
naturel; pourvu que la matière dont il se sert soit bien maniable, ne
résistant aucunement à sa main.
[SM 17] Marie est le grand moule de Dieu, fait par le Saint- Esprit,
pour former au naturel un Homme Dieu par l'union hypostatique,
et pour former un homme Dieu par la grâce. Il ne manque à ce
moule aucun trait de la divinité; quiconque y est jeté et se laisse
manier aussi, y reçoit tous les traits de Jésus-Christ, vrai Dieu,
d'une manière douce et proportionnée à la faiblesse humaine, sans
beaucoup d'agonie et de travaux; d'une manière sûre, sans crainte
d'illusion, car le démon n'a point eu et n'aura jamais d'accès en
Marie, sainte et immaculée, sans ombre de la moindre tache de
péché.

Pourquoi donner tout nos biens à Marie ?


[VD 78] Nos meilleures actions sont ordinairement souillées et
corrompues par le mauvais fond qui est en nous. [...] Il est donc d'une
très grande importance, pour acquérir la perfection, qui ne s'acquiert
que par l'union à Jésus-Christ, de nous vider de ce qu'il y a de mauvais
en nous: [...]
[VD 81] […] Si nous ne mourons à nous-mêmes, et si nos dévotions
les plus saintes ne nous portent à cette mort nécessaire et féconde,
nous ne porterons point de fruit qui vaille, et nos dévotions nous
deviendront inutiles, toutes nos justices seront souillées par notre
amour-propre et notre propre volonté, ce qui fera que Dieu aura
en abomination les plus grands sacrifices et les meilleures actions
que nous puissions faire; et qu'à notre mort nous nous trouverons les
mains vides de vertus et de mérites, et que nous n'aurons pas une
étincelle du pur amour, qui n'est communiqué qu'aux âmes mortes à
elles-mêmes dont la vie est cachée avec Jésus-Christ en Dieu.

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