0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
14 vues19 pages

Devenez Plus Efficacite-Au-Travail

Le document présente une méthode pour améliorer l'efficacité au travail et dans la vie personnelle, basée sur les neurosciences et la PNL. Il utilise un modèle en pyramide pour analyser et rééquilibrer différents niveaux logiques, allant de l'environnement à l'identité et au but. Des conseils pratiques pour formuler des objectifs, agir efficacement, gérer le temps et communiquer sont également fournis.

Transféré par

isabellecyrille
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
14 vues19 pages

Devenez Plus Efficacite-Au-Travail

Le document présente une méthode pour améliorer l'efficacité au travail et dans la vie personnelle, basée sur les neurosciences et la PNL. Il utilise un modèle en pyramide pour analyser et rééquilibrer différents niveaux logiques, allant de l'environnement à l'identité et au but. Des conseils pratiques pour formuler des objectifs, agir efficacement, gérer le temps et communiquer sont également fournis.

Transféré par

isabellecyrille
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 19

I.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 1
Devenez plus efficace au travail
Une méthode puissante pour gagner en
efficacité
Caroline CARLICCHI

INTRODUCTION
L’objectif de cette formation est de vous faire gagner
en efficacité dans votre vie professionnelle. La méthode
présentée est aussi applicable à votre vie personnelle.

Cette méthode provient des avancées des neuros-


ciences et de la PNL (« Programmation neurolinguis-
tique »).

L’outil utilisé se nomme le « modèle des niveaux logiques


de changement » et prend la forme d’une pyramide.

Votre but est d’analyser les différents étages de la py-


ramide en réfléchissant à votre vie personnelle et pro-
fessionnelle. Il s’agit, ensuite, de les rééquilibrer et de
travailler précisément sur les étages qui en ont besoin.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 2
I. CLARIFIER LE SENS DE SA DÉMARCHE
Un système comme une entreprise fonctionne correc-
tement quand l’ensemble des personnes travaille de
concert. L’individu fonctionne efficacement, de même,
lorsque chacune de ses composantes coopère.

La pyramide des niveaux logiques permet de rééquili-


brer les différentes composantes de l’être.

1. Environnement
Le premier étage de la pyramide est votre environne-
ment. Posez-vous ces questions pour mieux l’analyser :

 Où travaillez-vous le mieux ?
 Quel type d’environnement est bon pour vous ? De
quelles personnes aimez-vous vous entourer ?
 Quelles sont les heures les plus productives de votre
journée ?

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 3
Comme pour chaque sous-chapitre du chapitre I, ap-
pliquez à présent ce questionnement à votre vie profes-
sionnelle.

2. Comportement
Certains de nos comportements nous aident, alors que
d’autres sont des sabotages. Il est très bénéfique de
développer certains comportements et habitudes.

Voici quelques exemples de question à vous poser :

 Est-ce que votre comportement vous aide à atteindre


vos objectifs ? Est-il en phase avec qui vous êtes ?
 Décelez-vous des habitudes de fonctionnement ? Des
choses que vous répétez ?
 Observez votre langage corporel.
 Le son de votre voix est-il en accord avec ce que
vous dites ?
 Comment et à quel moment votre respiration
change-t-elle ?

3. Capacités
Nos capacités représentent la manière dont nous fai-
sons les choses, souvent instinctivement.

Pensez à vous poser, entres autres, ces quelques ques-


tions :

 De quelle compétence êtes-vous fier ? Que faites-


vous bien selon les personnes qui vous connaissent ?
 Que voudriez-vous apprendre ?
 Êtes-vous expert d’un domaine ? Est-ce une spécialité
utile ?

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 4
4. Croyances et valeurs
Les croyances sont toutes les opinions que vous nourris-
sez à propos de vous-même et des autres. À force, elles
forment vos valeurs.

Pour mettre en évidence vos croyances et valeurs, de-


mandez-vous :

 Quels sont les facteurs importants pour vous, actuel-


lement ?
 Que pensez-vous être vrai ou faux ?
 Quelles sont vos croyances au sujet de telle personne
ou telle situation ? Vous sont-elles utiles ?

5. Identité
Vos missions et votre nature uniques forment votre iden-
tité. Pour connaître votre rôle clé, posez-vous ces ques-
tions :

 Quel genre de personne êtes-vous ? Comment vous


décrivez-vous ? Comment les autres vous décrivent-
ils ?
 Quels images, sons et sensations vous viennent quand
vous pensez à vous-même ?

6. But
Le but d’une personne, c’est sa contribution à de plus
grands systèmes comme l’entreprise, la société ou la
famille.

Mieux connaître son but vous permet de formuler vos


objectifs et de rester concentré dessus.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 5
Pour identifier votre but, demandez-vous :

 Pour quelle raison suis-je ici ?


 Quelle est ma contribution à de plus grands sys-
tèmes ?
 Comment souhaiterais-je qu’on se souvienne de moi
à mon départ ?

___________

Nous arrivons au sommet de la pyramide. Faites le bilan


de vos différentes composantes. Étudiez-la, analysez sa
cohérence. Puis, tentez de renforcer les niveaux les plus
faibles et alignez la pyramide à votre but.

II. FORMULER DES OBJECTIFS ET


CONSTRUIRE UN PLAN

1. Pourquoi formuler des objectifs ?


Votre objectif est l’expression d’une vision à long terme :
« Pourquoi je fais cela ? » et d’une motivation à court
terme : « Comment je fais cela ? ».

Pour faciliter la formulation de l’objectif, et donc le tra-


vail du cerveau, il faut respecter quelques critères que
nous verrons dans la suite de cet exposé.

2. La fin du SMART
Le SMART est un moyen mnémotechnique pour se sou-
venir comment formuler un objectif. L’acronyme signi-
fie : « Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et
Temporellement défini ».

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 6
Cependant, cet outil à ses limites. Les grands leaders se
fixent-ils des objectifs atteignables, par exemple ? Non,
ils ont des objectifs irréalistes qu’ils s’efforcent de dépas-
ser avec passion.

3. Le résultat
Un objectif atteint doit nous permettre d’être une meil-
leure version de nous-mêmes. Cet objectif aura un im-
pact significatif à court, moyen et long terme.

Souvenez-vous, que vos objectifs portent sur votre per-


sonne et non sur les autres, ou sur la manière dont les
autres vous perçoivent.

4. Comment sont exprimés les objectifs les


plus efficaces ?
Les objectifs les plus efficaces ont pour point commun
d’être :

 Exprimés en formulation positive.


 À l’initiative et sous le contrôle de la personne con-
cernée.
 Possédant un contexte clairement défini et des res-
sources identifiées.
 Écologiques. C’est-à-dire, en phase avec tous les as-
pects de notre vie.

Finalement, avant de vous lancer dans la réalisation


d’un objectif, n’oubliez pas d’évaluer le « prix à payer » :
le risque pris ainsi que l’inconfort ou les pertes à assumer.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 7
5. Pourquoi penser « récompense » ?
Quand vous aurez atteint votre objectif, comment vous
récompenserez-vous ?

Le mécanisme de la récompense libère la dopamine


dans le cerveau. C’est grâce à la promesse de la ré-
compense, en partie, que nous réalisons nos objectifs.

6. Avoir un plan composé de stratégies cohé-


rentes
Des études ont montré qu’il est bénéfique de découper
les systèmes complexes en tranches plus simples pour les
appréhender.

Il faut aussi hiérarchiser les étapes à franchir pour réduire


le stress lié à l’incertitude.

Rappelons-nous qu’en situation de stress, nous n’avons


pas toujours accès à la totalité de nos ressources cogni-
tives.

Enfin, comme pour les objectifs, il faut veiller à formuler


ses stratégies de manière spécifique, claire et positive.

III. AGIR EFFICACEMENT

1. L’action non efficace


Pour analyser l’efficacité de vos actions, écrivez
d’abord la liste de tout ce que vous faites (ou ne faites
pas) pour atteindre vos objectifs.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 8
Y a-t-il des personnes qui vous empêchent de réaliser
vos objectifs ? Avez-vous des comportements ou ressen-
tez-vous des sentiments qui pourraient vous freiner ?
Quelles sont les pensées néfastes qui vous ralentissent ?

Rappelez-vous que vos pensées influent sur vos senti-


ments et comportements. Identifiez, ainsi, ce que vous
souhaitez changer dans votre manière d’agir.

2. L’action efficace
Au contraire, l’action efficace est encadrée par une
stratégie. Vos actions se doivent aussi d’être formulées
selon les règles exposées plus haut.

Inspirons-nous du concept japonais de « kaizen » : « kai »,


le changement et « zen », ce qui est bon. Il s’agit d’un
processus d’amélioration qui passe par des optimisa-
tions simples, peu onéreuses et limitées dans le temps.

Quand vous passerez à l’action, il est probable que


vous ne parveniez plus à avancer. Si vous êtes coincé
dans une action, tentez de remonter à la vision (« pour-
quoi fais-je cela ? »). Et si vous êtes coincé dans votre
objectif, descendez jusqu’au « comment » (« comment
puis-je faire cela ? »).

3. La bonne décision
Afin d’atteindre votre objectif, vous devez faire un choix
parmi les différentes options qui se présentent à vous.

Les recherches en neurosciences ont mis en évidence


les processus cognitifs à l’origine de la prise de décision.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 9
Ce sont le cortex préfrontal et le système limbique qui
entrent en jeu face à un choix à effectuer.

Le cortex préfrontal est le siège du processus de déci-


sion. Il permet d’atteindre ses objectifs, de s’organiser,
de mettre en place un plan d’action et, finalement,
d’arriver à la décision. Cependant, il consomme beau-
coup de ressource et possède une capacité limitée.

De son côté, le système limbique, siège de nos émo-


tions, permet d’évaluer les actions nécessaires à mettre
en œuvre pour chaque option envisagée.

L’auteure donne ensuite quelques conseils pour prendre


une décision sereinement. Pensez, par exemple, à vous
placer dans un endroit calme et à vous concentrer
uniquement sur l’objet en question. Stimulez-vous, enfin,
en pensant aux bénéfices de la prise de décision.

4. La recherche de solutions
Notre cerveau scanne constamment l’environnement
pour saisir les opportunités rencontrées et éviter les dan-
gers.

Il ne faut pas rester dans le mode « éviter de », qui siège


dans le système limbique (abritant la peur) mais se
mettre dans l’état d’esprit de l’atteinte de l’objectif.
C’est le mode « aller vers » qui active le cortex préfron-
tal, à savoir le raisonnement.

5. La procrastination
Procrastiner, c’est remettre à plus tard ce qu’on peut
faire immédiatement. Il y a de nombreux indicateurs
––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 10
permettant d’identifier un comportement procrastina-
teur, par exemple :

 Cessez-vous vos activités pour une pause-café ou


pour consulter votre messagerie ?
 Y a-t-il des projets, sur votre liste de choses à faire, qui
y restent pendant des jours ou des semaines ?
 Attendez-vous de vous sentir « dans le bon état
d’esprit » avant de passer à l’action ?

Il existe trois types de procrastinateurs. Les « éveillés », qui


attendent la dernière minute afin d’être stimulés. Puis les
« évitants », qui ne se mettent pas à la tâche par peur
de l’échec. Viennent enfin les « hésitants », incapables
de prendre des décisions…

Passez en revue ce « top 10 » des croyances au sujet de


la procrastination et cochez celles que vous entretenez :

1. La procrastination a des avantages.


2. « Quelques nuits blanches pour finir sur le sujet ce n’est pas
vraiment nuisible ».
3. La procrastination est liée à une mauvaise gestion du temps.
4. Je suis convaincu que « le souci m’aide à tenir le coup », « Je
travaille mieux sous pression, donc je reporte tout mon travail
jusqu’à ce que la pression s’accumule », « J’ai attendu
jusqu’au dernier moment avant et ça a marché ».
5. « Je jette juste un coup d’œil à mes e-mails. », « Je dois juste
passer un coup de fil ça ne durera pas plus de 5 minutes ».
6. « Ce travail est dû pendant plusieurs mois, ce n’est pas priori-
taire, ce n’est pas si grave si je ne fais pas ça maintenant. »
7. « Je ferai ça mieux demain ! Ce sera plus facile à faire quand
je serai dans le bon état d’esprit, et je ne suis pas dans le bon
état d’esprit maintenant. »
8. Après une contre-performance due à la procrastination :
« Cela aurait pu être pire ! »
9. Les procrastinateurs sont des perfectionnistes.
10. « Des circonstances indépendantes de ma volonté m’ont
empêché de le faire. »

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 11
Enfin, de nombreux traits de caractère sont associés à la
procrastination. Les procrastinateurs ont par exemple
des difficultés à définir leur objectif ou à procéder à une
auto-évaluation. Ils sont, enfin, facilement distraits et
persévèrent peu…

L’auteure donne ensuite quelques conseils pour se dé-


faire de cette habitude néfaste. Il est utile, entres autres,
de chercher à être proactif ou à travailler dans une
atmosphère propice à la concentration. Essayez de
découper vos projets en étapes concrètes et pensez à
la récompense que vous vous accorderez.

6. Mieux gérer son temps


Pour efficacement gérer son temps, il y a quatre règles
à respecter : 1. Avoir un environnement propice à
l’efficacité, 2. Identifier ses priorités, 3. Effectuez les ac-
tions nécessaires autour de ses priorités, 4. Réduire le
temps passé sur les choses non prioritaires.

L’on vous propose ensuite de noter les domaines de


votre vie privée à prioriser et de consigner dans un ta-
bleau le temps passé dans les différents aspects de
votre vie.

IV. COMMUNIQUER

1. Créer la relation
La construction et le maintien des relations sociales né-
cessitent d’instaurer un climat de confiance, de com-

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 12
préhension et de respect afin de pouvoir s’exprimer
convenablement.

Essayez de vous « synchroniser » sur votre interlocuteur


en vous calquant sur sa gestuelle et sa posture, sa respi-
ration et sa façon de parler.

Pour finir, adoptez, parmi d’autres, ces comportements :

 Découvrez ce qui plaît à l’autre, ce qui est important


pour lui.
 Identifiez des mots favoris, répétés, des paroles habi-
tuelles

2. Le langage enrichi avec nos sens


Nous enrichissons, sans forcément en avoir conscience,
notre langage par nos sens. Ainsi, chaque personne
possède un profil sensoriel privilégié : visuel, auditif ou
kinesthésique.

L’objectif, pour vous, est de parvenir à identifier le sens


privilégié par votre interlocuteur de manière à mieux
transmettre votre message et, ainsi, à être mieux com-
pris.

3. Comprendre comment être compris


Dans les années 50, G. Miller a mis en évidence que
notre conscience ne peut gérer qu’entre 5 et 9 informa-
tions à la fois. Nous développons, alors, des filtres in-
conscients qui orientent notre attention et notre ma-
nière de traiter l’information.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 13
Ces filtres entrent en jeu dans la manière que l’on a de
communiquer avec les autres. Voici un tableau les re-
groupant :

Filtre « associé » : la personne Filtre « dissocié » : au contraire,


« associée » engage tous ses sens cette personne considère la situation
dans la situation. avec objectivité.
Proactif : recherche des solutions Réactif : passive, n’agit qu’au
aux problèmes. moment opportun.
Orienté « options » : aime la Orienté « procédures » : suit les
variété et améliorer les processus règlements sans les remettre en
existants. cause.
Rapprochement : va vers ce qui Éloignement : s’écarte des proces-
fonctionne correctement. sus qui ne fonctionnent pas.
Interne : n’attend pas qu’on lui Externe : s’appuie sur les évalua-
dise quoi faire, indépendante. tions extérieures.
Global : dispose d’une vue Spécifique : s’attache d’abord aux
d’ensemble sur les problématiques. détails.
Similitude : fonctionne par Différence : aime le changement.
analogie avec les situations pas- Identifie les différences avec les
sées. situations passées.
Passé, présent, futur : c’est le temps dans lequel se situe la personne,
on le repère par les temps verbaux utilisés et certaines expressions.
Activité, personne, objet, endroit, moment : ces filtres nous font
privilégier une facette d’un processus.

4. Les habitudes de langage : le Méta Modèle


Nous possédons trois grandes façons de construire notre
perception du monde, qui influent sur notre manière de
mettre le monde en mot. Analyser nos habitudes de
langage permet de clarifier la communication au sein
de l’entreprise, notamment.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 14
L’omission : pour libérer notre système nerveux, surchar-
gés par nos sens, nous omettons (consciemment ou
non) une partie de la réalité. C’est ce qui nous permet
de nous concentrer sur une tâche à effectuer.

La distorsion : notre propre perception de la réalité n’est


pas la réalité objective. Nous la déformons, par
l’intermédiaire de nos sens et de nos filtres subjectifs.
Cela permet de se rassurer face aux incertitudes de la
vie. À l’inverse, nous grossissions les événements néga-
tifs.

La généralisation : pour comprendre le monde, nous


découpons et catégorisons l’information. Généraliser
une impression ou une sensation nous sert de point de
repère pour catégoriser un type d’expérience. Cette
simplification nécessaire n’est pas toujours bénéfique.

V. ADOPTER LES COMPORTEMENTS QUI


AIDENT

1. Développer sa conscience sensorielle


Pour le cerveau, il n’y a pas de différence entre expéri-
menter une situation ou la visualiser. Les mêmes proces-
sus cognitifs entrent en jeu.

Ainsi, il est très utile de pratiquer la « visualisation posi-


tive » afin d’atteindre ses objectifs.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 15
2. Différencier la nature des défis auxquels
vous êtes confrontés
Il faut différencier deux grands types de défis. On trouve
d’abord les défis « techniques », qui demandent un
développement des compétences ou du savoir.

Viennent ensuite les défis « d’adaptation » qui nous


poussent à sortir hors de notre zone de confort.

Face à un défi, essayez d’en reconnaître la nature. Dois-


je développer mes compétences ? Il s’agit d’un défi
technique. Dois-je faire évoluer ma façon de voir les
choses ? C’est un défi d’adaptation.

3. Garder un comportement flexible


Avoir la capacité d’accepter le changement permet
de développer vos capacités et de réduire le stress.

Quand nous ne maîtrisons pas la situation, notre système


limbique favorise l’apparition du stress. Il faut tenter
d’activer notre cortex préfrontal pour accéder à nos
ressources.

Caroline Carlicchi propose, dans cette optique, un


exercice permettant de s’entraîner à passer du système
limbique au cortex préfrontal.

4. Pratiquer la visualisation positive


Utiliser notre imaginaire pour créer des images mentales
positives a pour but de diriger l’attention consciente et
inconsciente sur la réalisation d’un objectif.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 16
La visualisation positive influe sur chacune de nos com-
posantes : nos pensées, nos émotions et notre corps.
Pour finir, elle agit sur le développement de l’estime de
soi.

5. Garder ses sabotages à l’œil


Sans nous en rendre compte, nous mettons en place un
certain nombre d’habitudes et de comportements qui
freinent la réalisation de nos objectifs : c’est l’auto-
sabotage.

Il faut être attentif à ces processus d’auto-sabotage. Les


principaux sont :

 Étouffer ses émotions, c’est-à-dire ne pas faire atten-


tion aux émotions qui naissent en nous.
 Procrastiner.
 Être d’une modestie extrême.
 Entretenir une dépendance à une drogue, à l’alcool
ou encore au travail.

6. Mesurer ses progrès et rendre des comptes


Rendre des comptes sur ce que l’on se devait
d’accomplir est une preuve d’engagement.

Afin de développer le sentiment de responsabilité et de


rendre des comptes, il est bon d’utiliser le « je » et non le
« nous ». Il faut aussi préciser les résultats que vous at-
tendez.

En cas d’échec, il faut pouvoir rebondir et apprendre


de ses erreurs. Au contraire, si l’opération est un succès,

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 17
il faut être capable d’assumer la responsabilité de la
réussite.

7. Savoir si son objectif est atteint et célébrer !


À la fin du temps imparti pour la réalisation d’un objec-
tif, faites le point sur les différents indicateurs
d’avancement en votre possession. Rappelez-vous que
l’échec est une voie sans issue alors que le feed-back
constructif nous fait avancer.

Comment auriez-vous pu faire mieux ? Qu’est-ce qui


vous a freiné ? Posez-vous ce type de question plutôt
que de ruminer votre échec.

Enfin, dans le cas échéant, remerciez-vous d’avoir at-


teint votre objectif et offrez-vous la récompense que
vous aviez fixée initialement.

––––
Devenez plus efficace au travail – Caroline CARLICCHI 18
CONCLUSION
Nous avons exploré, ensemble, une méthode puissante
permettant d’améliorer l’efficacité professionnelle.

Prenez le temps nécessaire pour analyser votre pyra-


mide des niveaux logiques de changement. Dressez un
plan d’action, des objectifs et une stratégie et allez
jusqu’au bout de sa réalisation.

Enfin, parmi les techniques proposées, choisissez celles


qui sont en accord avec votre manière d’être et votre
mode de vie.

Ce livret ne peut être vendu séparément du coffret


---------------------------------------------------------------------------------------------------------
Conception graphique : Frenetykdesign
Conception vidéo : Amonet3
Réalisation contenu : Luc Bertrand
Réalisé––––
en France
Devenez plus efficace au travail
(c) – Caroline
Copyright CARLICCHI
Weelearn 2014 19

Vous aimerez peut-être aussi