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Schistosomiases Et Barrages en Côte D'Ivoire: Par B. Sellin - Et E. Simonkovich

Le document traite des impacts des barrages hydroélectriques en Côte d'Ivoire sur la schistosomiase, une maladie liée à l'eau. Il présente trois barrages majeurs et les résultats d'enquêtes malacologiques et parasitologiques menées avant et après leur mise en eau, révélant une augmentation des hôtes intermédiaires et des cas de schistosomiase. Les résultats soulignent la nécessité de surveiller l'évolution de la situation malacologique et parasitologique dans ces régions.

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Schistosomiases Et Barrages en Côte D'Ivoire: Par B. Sellin - Et E. Simonkovich

Le document traite des impacts des barrages hydroélectriques en Côte d'Ivoire sur la schistosomiase, une maladie liée à l'eau. Il présente trois barrages majeurs et les résultats d'enquêtes malacologiques et parasitologiques menées avant et après leur mise en eau, révélant une augmentation des hôtes intermédiaires et des cas de schistosomiase. Les résultats soulignent la nécessité de surveiller l'évolution de la situation malacologique et parasitologique dans ces régions.

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SCHISTOSOMIASES ET BARRAGES EN CÔTE D'IVOIRE

par B. Sellin • et E. Simonkovich ••


• Parasùologue de l'ORSTOM, CERMES, NIAMEY.
•• Technicien de l'ORSTOM, CERMES, NIAMEY.

I. - INTRODUCTION AU PROBLÈME DE L'EAU

En Afrique intertropicale, le problème de l'eau se pose de façon cruciale. L'irrigation est sou-
vent nécessaire pour permettre au pays d'avoir les surfaces de cultures vivrières suffisantes à leurs
besoins. Ceci entraîne la création de vastes zones irriguées et de nombreux barrages à destinée agricole.
Enfin, les besoins en électricité sont à l'origine de grandes retenues d'eau.
Parallèlement aux bienfaits qu'apportent ces aménagements hydrauliques, qui à eux seuls jus-
tifient leur création, leur extension a amené le développement de certaines maladies liées à l'eau, en
particulier les schistosomiases. L'expansion de ces dernières se fait en général en deux temps. On assiste
tout d'abord à une prolifération des mollusques hôtes intermédiaires puis à l'apport du parasite par
des populations humaines infectées attirées par les bienfaits de l'eau.
La Côte d'Ivoire en construisant de grands barrages hydroélectriques ne semble pas échapper à
ce phénomène dont nous avons pu apprécier les premiers indices au cours de nos prospections.

II. - PRÉSENTATION DES BARRAGES

Il existe actuellement trois grands barrages hydroélectriques en Côte d'Ivoire: les barrages de
Buyo, Taabo et Kossou.

A. Barrage de Buyo
Le barrage de Buyo est situé dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, en zone de forêt, sur le fleuve Sas-
sandra. .
Le barrage, construit en terre et enrochement, a une longueur totale en crête de 7 059 m pour
une hauteur maximale de 37 m. La retenue d'eau présente une surface de 900 km 2 et un volume de
8,4 milliards de rn>. L'usine comprend trois turbines d'une puissance unitaire de 57 MW.
Ce barrage a entraîné une grande modification du milieu. Nous ne disposons malheureuse-
ment pas encore de chiffres. Par observations personnelles nous savons seulement que de nombreuses
plantations ont été inondées. Nous avons aussi remarqué que les zones inondées sont très différentes
de celles des autres barrages. Il s'agit dans le cas présent de forêts encore denses. Ceci rend l'eau de la
retenue très riche en matières organiques. -

B. Barrage de Taabo
Le barrage est situé sur le Bandama en zone de forêt dégradée.
Terminé en août 1979, il est construit en terre et enrochement. Il a une longueur totale en crête
de 7 500 m pour une hauteur maximale sur fondations de 34 m. La retenue d'eau est de 630 millions
de m 3 pour une superficie de 69 km-, L'usine comprend trois turbines de 98 000 CV.
La physionomie de la région est moins modifiée que pour les barrages de Kossou et de Buyo.
210

l
N

• Stations prospectées
avant la mise en eau

• Stations prospectées
après la mise en eau

Fig. 1 SITE DU BARRAGE DE BUVO

t
N

o 10km
b' ====:I========,'
• Stations prospectées
avant la mise en eau

Stations prospectées
• après la mise en eau

Fig. 2 - SITE DU BARRAGE DE TAABO


211

Divers aménagements ont été apportés pour améliorer les infrastructures routières et la mise en
valeur agricole des terrains ainsi que pour le développement de l'activité nouvelle de pêche.

C. Barrage de Kossou
Ce barrage est situé dans le «V» Baoulé, incursion de la savane dans le bloc forestier ouest-
africain qui borde l'Atlantique, sur le Bandama, à 95 km en amont du barrage de Taabo. Il est cons-
truit en terre et enrochement et a une longueur de 1 500 m pour une hauteur de 57 m. La retenue
d'eau est de 30 milliards de m'. L'usine comprend trois turbines d'une puissance unitaire de
60000 kW. L'inondation a touché 100000 personnes, noyé 200 villages; 84 700 ha de plantation
ont été perdues (AYB, 1972). Ceci a été compensé par divers programmes d'aménagement: restructu-
ration du réseau routier, actions de soutien (santé, technologie, alimentation), relance économique
(agriculture, élevage, pêche et secteur tertiaire).

t
N

... Stations prospectées

Fig. 3 - SITE DU BARRAGE DE KOSSOU

ID. - MÉlHODOLOGIE

A. Enquête malacologique
Seul le site du barrage de Kossou n'a pas été prospecté avant la mise en eau. Pour les deux
autres barrages, une prospection a été effectuée juste avant la mise en eau et une autre deux ans après.
Les lieux de prospection ont été choisis en fonction de leur importance épidémiologique et de
leur accessibilité. Cette dernière nous a obligés à modifier considérablement l'itinéraire de prospection
après la mise en eau.
212

Les mollusques ont été récoltés par examen direct des supports, le temps consacré à chaque lieu
de prospection étant de 30 mn pour deux prospecteurs.
Les mollusques, conservés dans l'alcool à 70 ont été déterminés d'après les clefs de détermi-
0
,

nation du Centre de Détermination de l'OMS de Copenhague puis ont été envoyés à ce centre pour
confirmation.

B. Enquêtes parasitologiques
Deux enquêtes parasitologiques ont été effectuées, sur les sites des barrages de Buyo et de
Taabo, deux ans après la mise en eau.
La recherche des œufs de Schistosoma mansoni a été réalisée par la technique de KATO et celle
des œufs de Schistosoma haematobium par filtration des urines sur filtre papier (PLOUVIER et al,
1975).
Sur le site du barrage de Buyo, 73 personnes ont été examinées, parmi lesquelles 25 étaient
autochtones, 23 provenaient de la région de Bouaké et 25 de la région de Ségou au Mali. Tous ces
sujets étaient âgés de moins de 30 ans.
Dans la région du barrage de Taabo, 131 personnes ont été examinées: 50 enfants du village
de Taabo, 50 enfants du village d'Aoundo (Fig, 2) et 31 pêcheurs maliens.

IV. - RÉSULTATS

A. Barrage de Buyo
Du point de vue parasitologique, un cas de schistosomiase urinaire a été détecté parmi les
autochtones; chez les allochtones, 16 cas de schistosomiase urinaire ont été mis en évidence dont
5 parmi les sujets en provenance de la région de Bouaké et Il parmi ceux provenant de la région de
Ségou; 4 cas de schistosomiase intestinale ont été découverts chez les sujets originaires de Ségou.
Du point de vue malacologique, avant la mise en eau du barrage, deux espèces de Bu/inus, B.
g/obosus (More1et) et Bulinus forska/i (Ehrenberg) ont été récoltées dans de petits affluents du Sassan-
dra. La fréquence des gîtes positifs était faible puisque sur 41 points d'eau prospectés, 3 seulement se
sont montrés infestés par des Bu/inus dont uh seul (station n° 39) par Bu/inus g/obosus hôte intermé-
diaire de Schistosoma haematobium, Les autres mollusques aquatiques récoltés dans la région appar-
tiennent aux espèces Lymnaea nata/ensis (Krauss), Me/anoides tubercu/ata (Müller), Cleopatra buli-
moides (Olivier) et Pt/a africana (Martens), Deux de ces espèces ont été récoltées dans le Sassandra,
Cleopatra bu/imoides et Me/anoides tubercu/ata.
Deux ans après la mise en eau, 9 sur 14 stations prospectées ont été trouvées infestées par Buli-
nus forska/i et une (station n° 9) par Biompha/ana pfeiffen' (Krauss) hôte intermédiaire de Schisto-
soma mansoni. Les autres mollusques récoltés appartiennent aux espèces Lymnaea nata/ensis, Afrogy-
rus coretus (de Blainville) et Segmentorbis kanisaensis (Preston), n'ayant aucun rôle dans la transmis-
sion des schistosomiases.

B. Barrage de Taabo
Du point de vue parasitologique, 2 cas de schistosomiase urinaire ont été découverts à Taabo ;
2 cas à Aoundo et 10 cas chez les pêcheurs maliens; 2 cas de schistosomiase intestinale ont été mis en
évidence chez les enfants d'Aoundo.
Du point de vue malacologique, avant la mise en eau du barrage, une espèce de Bu/inus, Buli-
nus forska/i a été récoltée et une espèce de Biompha/ana, B. pfeiffen'. B. pfeiffen' a été rencontrée deux
fois; une fois dans un petit affluent du Bandama situé en amont du barrage (station n° 3) et une autre
fois dans une petite retenue d'eau artificielle située en aval du barrage (station n° 2). Le Bandama lui-
même n'abritait aucun gîte à mollusques hôtes intermédiaires des schistosomes. Les autres espèces ren-
contrées ont été Lymnaea natalensis dans une petite retenue d'eau artificielle et C/eopatra bu/imoides
dans le Bandama.
Après mise en eau, deux espèces de Bu/inus ont été récoltées, B. truncatus dans une station
(station n° 10) et B. forskali dans 6 stations sur 13 (nOS 2, 4,5,6,7,8), ainsi qu'une espèce de Biom-
pha/ana, B, pfeiffen' dans deux stations (nOS 2 et 3). Les autres espèces rencontrées ont été Lanistes van'-
213

cus (Müller), Cleopatra bulimoides, Lymnaea natalensis et Segmentorbis kanisaensis. Une quasi-
omniprésence de Lanistes van'cus (11 stations sur 13, stations négatives nOs 4 et 13) a été constatée.

C. Barrage de Kossou
L'unique enquête malacologique effectuée 7 ans après la mise en eau du barrage a mis en évi-
dence trois espèces de Bulinus, Bulinus globosus, Bulinus truncatus rohlfsi et Bulinus forskali, et une
espèce de Biomphalana, Biomphalana pfeiffen·. Cette espèce s'est montrée la plus fréquente puisque
nous l'avons récoltée dans 15 stations sur 28. Les Bulinus étaient moins fréquents puisque nous avons
récolté Bulinus forskali trois fois, Bulinus truncatus deux fois et Bulinus globosus une fois.
A notre connaissance aucune enquête parasitologique n'a été réalisée depuis celle effectuée par
Richard-Lenoble et Picq (1970).

V. - DISCUSSION

Sur le site du barrage de Buyo, un développement important de Bulinus forskali a été constaté.
Ceci pourrait être en rapport avec la teneur importante de l'eau en matière organique. Il semble que ce
mollusque soit adapté à ce type d'eau, bien plus que les autres espèces de Bulinus. De même il se peut
que ce soit la composition chimique de l'eau qui ait freiné le développement des Biomphalana qui
semblent avoir une aire de développement très limitée. Bien qu'il ait été mis en évidence dans la
région avant la mise en eau, nous n'avons pu récolter de Bulinus globosus lors de la deuxième enquête.
Ceci est probablement dû au fait que son aire de développement est très réduite ou même inexistante.
Les explications pour ce phénomène pourraient être multiples. Mais il est possible que la composition
de l'eau n'y soit pas étrangère.
Dans l'avenir, il est possible qu'il y ait des modifications chimiques de l'eau de la retenue et
que se développent des espèces vectrices.
A l'heure actuelle, la situation malacologique n'est pas alarmante. Ceci est important car le
parasite a déjà été importé dans la région. Parmi les 48 migrants examinés, 16 étaient porteurs d' œufs
de Schistosoma haematobium et 4 de Schistosoma mansoni.
Sur le site du barrage de Taabo, deux ans après la mise en eau, ont été constatés un développe-
ment important de Lanistes van'cus (espèce non vectrice) et la présence de Biomphalana pfeiffen' dans
une zone située au niveau du petit affluent trouvé infesté avant la mise en eau. Ceci laisse supposer
que la contamination de la retenue d'eau peut être due à ce petit ruisseau infesté. Les prospections
futures montreront si l'aire de développement de cet hôte intermédiaire s'étend si aucune action n'est
entreprise.
Les possibilités d'extension de la schistosomiase intestinale sont donc à ensisager, d'autant plus
que l'apport du parasite a commencé. L'enquête parasitologique a, en effet, détecté deux cas de schis-
tosomiase intestinale chez des enfants d'un village situé sur les berges de la retenue d'eau.
En ce qui concerne les Bulinus, aucune espèce n'a été récoltée avant la mise en eau. Ceci peut
être dû, soit à leur absence réelle, soit à une prospection qui ne pouvait être systématique.
Quoi qu'il en soit, deux ans après la mise en eau, la situation est presque identique à celle
observée pour la schistosomiase intestinale. Un hôte intermédiaire est présent, mais son aire de déve-
loppement est réduite et l'apport du parasite a débuté: 14 cas de schistosomiase urinaire ont été détec-
tés chez les 131 personnes examinées lors de l'enquête parasitologique.
A Kossou, il ne nous a pas été possible d'étudier la situation malacologique avant la mise en
eau, celle-ci étant antérieure à la création de notre laboratoire. Cependant, par analogie avec le barrage
de Taabo, on peut penser que le Bandama n'abritait pas de gîtes à mollusques hôtes intermédiaires de
schistosomes et que ceux-ci se trouvaient dans les petits affluents.
Il est difficile d'expliquer le fait que ce soit les Biomphalana qui se soient développés. La situa-
tion est actuellement très différente de celle que l'on observe sur le lac Volta au Ghana où ce sont les
Bulinus qui se sont développés (Obeng, 1975).
D'après les travaux parasitologiques antérieurs à la mise en eau (Richard-Lenoble et Picq,
1970), il existait sur le site du barrage des populations humaines suffisamment contaminées pour
craindre une extension de la schistosomiase urinaire. Le développement des Biomphalana et non des
214

Bulinus a probablement limité le phénomène, aucune enquête parasitologique postérieure à la mise


en eau n'ayant été réalisée.
Il est aussi regrettable qu'aucune enquête antérieure et postérieure à la mise en eau n'ait été
réalisée sur la schistosomiase intestinale, laissant en suspens le rôle joué par le barrage de Kossou dans
l'extension des schistosomiases. Le milieu malacologique favorable est en place, reste à savoir si
l'appon et le développement du parasite ont été réalisés.

*
* *
Les observations faites sur les barrages de Buyo et de Taabo, deux ans après la mise en eau,
montrent que le développement des hôtes intermédiaires de schistosomes n'est pas encore suffisant
pour créer dans l'immédiat une explosion de la maladie. Par contre on ne peut prévoir ce qui ce passera
dans l'avenir. Il est possible qu'un envahissement de la retenue d'eau par les hôtes intermédiaires sur-
vienne, comme cela s'est produit à Kossou.
Il serait dommage de ne pas limiter l'appon de parasites en effectuant une surveillance des
populations humaines et en traitant les personnes atteintes.
De même il serait souhaitable d'étudier l'effet que pourrait avoir une lutte chimique contre les
mollusques dont les aires de développement ne semblent pas encore très répandues.
Ceci nous permet d'insister sur le fait que, parallèlement à tous les effons accomplis dans le
domaine économique, soit ajoutée une action sanitaire contre les maladies liées à l'eau, en paniculier
les schistosomiases. On peut penser que l'entretien d'une situation saine est moins coûteux que de la
reconstituer après détérioration.

*
* *
BIBUOGRAPHIE

1. AUTORITÉ POUR L'AMÉNAGEMENT DE LA VAllÉE DU BANDAMA (AVB). Abidjan. Kossou, aujourd'hui et de1'1'lain. Abidjan,
AVB, 1972.
2. OBENG, L.E. - Health problems of the Volta Lake ecosystem. In: Man-made lakes and human health. London. New
York. San Francisco, Academie Press, 1975, p. 221-230.
3. PLOUVIER, S. ; LEROY,]..C. ; COLETTE.]. - A propos d'une technique simple de filtration des urines dans le diagnostic de
la bilharziose urinaire en enquête de masse. Med. trop" 35 (3) 1975, p. 229-230.
4. RICHARD-LENOBLE, D. ; PICQ,].-]. - Enquête bilharziose réalisée dans les régions du pon de San Pedro et du barrage de
Kossou. République de Côte d'Ivoire. Doc. tech. OCCGE, n° 4794, 1970.

*
* *
DÉBATS

A. RETEL-LAURENTIN. - Existe-t-il des processus différents d'apparition et de diffusion des hôtes intermé-
diaires selon le type de plan d'eau?
M. LE BRAS. - Existe-t-il des seuils malacologiques et humains nécessaires pour que le cycle de transmission se
déclenche?
R. LE BERRE. - Dans les cinq grands problèmes sanitaires considérés comme prioritaires par les autorités de
Côte d'Ivoire ne figure aucune maladie parasitaire. Dans quelles conditions alors programmer une cam-
pagne préventive?
B. SEUIN. - Il n'a pas encore été possible d'étudier de manière comparative les conditions d'apparition et de
diffusion des hôtes intermédiaires selon les types de plans d'eau. Tout ce qu'on peut dire c'est que les
mollusques étaient en place dans tous les sites des petits barrages visités.
Pour ce qui est des seuils, nul n'a pu être mis en évidence. Quant à la non-priorité des schistoso-
miases en Côte d'Ivoire, cela ne doit pas bloquer la recherche du problème puisqu'il existe.
Sellin Bertrand, Simonkovich Emeric (1983)
Schistosomiases et barrages en Côte d'Ivoire
In : De l'épidémiologie à la géographie humaine
Paris : ACCT ; CNRS, (48), 209-214. (Travaux et
Documents de Géographie Tropicale ; 48)
Tropiques et Santé : Table Ronde, Bordeaux (FR),
1982/10/04-06
ISBN 2-222-03337-3

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