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Cours de Regionalisation Isp Kda Ok

Le cours de régionalisation du monde contemporain vise à enseigner aux étudiants les concepts de régionalisation, les caractéristiques des régions et les méthodes d'analyse des territoires. Il aborde divers aspects, tels que les régions homogènes et polarisées, les caractéristiques du monde contemporain, ainsi que les facteurs humains et sociaux influençant la régionalisation. À l'issue du cours, les étudiants seront capables de mener des études sur des régions spécifiques en utilisant des attributs naturels ou humains.

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Cours de Regionalisation Isp Kda Ok

Le cours de régionalisation du monde contemporain vise à enseigner aux étudiants les concepts de régionalisation, les caractéristiques des régions et les méthodes d'analyse des territoires. Il aborde divers aspects, tels que les régions homogènes et polarisées, les caractéristiques du monde contemporain, ainsi que les facteurs humains et sociaux influençant la régionalisation. À l'issue du cours, les étudiants seront capables de mener des études sur des régions spécifiques en utilisant des attributs naturels ou humains.

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COURS DE REGIONALISATION DU MONDE CONTEMPORAIN


PROMOTION : L2 GGE
VOLUME HORAIRE : 60/ 3O
TITULAIRE : C T Faustin KABILA NGONGO
OBJECTIFS DU COURS
Le monde est caractérisé par une hétérogénéité sur le plan tant
physique qu’humain, raison pour laquelle son aménagement doit revêtir les
caractères différents selon les réalités des milieux. C’est à ce stade que la
régionalisation apparait nécessaire pour faciliter l’aménagement des territoires
sur l’espace monde.
Ainsi, a l’issu de ce cours l’étudiant sera capable de, d’ :
 Définir les concepts relatifs à la régionalisation ;
 Analyser les caractères multiformes qui déterminent les régions ;
 Identifier les caractéristiques ou attribut permettant la distinction
régionale ;
 Régionaliser un espace à partir des attributs naturels ou humains ;
 Mener une étude où recherche personnelle portant sur une
quelconque région.
PLAN DU COURS
0 Introduction
CHAPITRE I : REGION HOMOGENE ET REGION POLARISEE
I.1. REGION HOMOGENE
I.1.1. DEFINITION DE L'HOMOGENEITE ET REGION HOMOGENE
I.1.2. TYPES DE REGIONS HOMOGENES
I.1.2.1. REGION NATURELLE
I.1.2.2. COMBINAISON REGIONALE
I.2. REGION POLARISEE
I.2.1. LA POALRISATION: CONCEPTS ET DEFINITIONS
I.2.2. DIFFERENCE ENTRE REGION POLARISEE ET AUTRES
APPROCHES REGIONALES
I.3. REGION: ESPACE VECU
I.4. TERRITOIRES FLUIDES
CHAPITRE II : LES CARACTERISTIQUES DU MONDE CONTEMPORAIN
II.0. Introduction
II.1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU MONDE CONTEMPORAIN
II.2. CARACTERISTIQUES SOCIALES DU MONDE CONTEMPORAIN
II.3. CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES DU MONDE CONTEMPORAIN
2

II.4. L’INTERDEPENDANCE DES ESPACES


CHAPITRE III: POTENTIALITES DU MILIEU PHYSIQUE ET
REGIONNALISATION
III.1. ELEMENTS ET FACTEURS CLIMATIQUES
III.2. SUBSTRAT GEOLOGIQUE ET PONTENTIALITE REGIONALE
III.3. PONTENTIALITES HYDROLOGIQUES ET HYDROGRAPGIQUES
COMME FACTEURS REGIONALISANT
III.4. SUSBTRAT PEDOLOGIQUE
III.5. COUVERTURE VEGETALE ET REGIONALISATION
III.6. NOTIONS DE PAYS
III.7. POLLUTION ET REGIONALISATION
CHAPITRE IV : FACTEURS HUMAINS ET SOCIAUX DE LA
REGIONALISATION
IV.1. GEOGRAPHIQUE POLITIQUE ET REGIONALISATION
IV.1.1. EFFET DE FRONTIERES ET REGIONALISATION
IV.1.2. DECOUPAGE POLITIQUE ET REGIONALISATION
IV.1.3. ACCORDS POLITICO-ECONOMIQUE ET REGIONALISATION
IV.1.4. LA GEOPOLITIQUE ET LA REGIONALISATION
IV.2. LES FACTEURS ETHNIQUES ET SOCIAUX
IV.2.1. REGION ET ETHNIE
IV.2.2. REGION ET URBANISATION
IV.2.3. REGION ET STRUCTURE SOCIALE
CHAPIITRE V: LES TRANSPORTS REGIONAUX ET LA REGIONALISATION
V.1. GENESE D'UN SYSTEME DE TRANSPORT REGIONAL
V.2. COMPLEMENTARITE ENTRE RESEAU URBAIN ET VOIES DE
COMMUNICATION
V.3. LES TYPES DE VOIES DE COMMUNICATION ET LEUR INFLUENCE
SUR LA REGIONALISATION
V.4. LES VOIES DE COMMUNICATION ET LES MOUVEMENTS
PENDULAIRES
V.5. SYSTEMES DE COMMUNICATION REGIONAUX ET CONTREINTES
PHYSIQUES
CHAPITRE VI : L’ARMATURE URBAINE ET LA REGIONALISATION
VI.1. LES VARIABLES
3

VI.2. CARACTERISTIQUES DES FONCTIONS URBAINES REGIONALES


VI.3. LES RELATIONS ENTRE LES CENTRES COMPOSANT L’ARMATURE
URBAINE
VI.4. ROLES DE LA VILLE DANS LA REGION
VI.5. QUELQUES THEORIES SUR LA VILLE
CHAPITRE VII : LA DYNAMIQUE DES SYSTEMES REGIONAUX
VII.1. INTRODUCTION
VII.2. QUELQUES CONSIDERATIONS SUR LA DYNAMIQUE DES
SYST7MES REGIONAUX
VII.3. LES MODES DE DIFFUSION DES INNOVATIONS
VII.4. LES BARRIERES A LA DIFFUSION DE L’INNOVATION
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0 INTRODUCTION
L’espace géographique est tellement vaste, que pour l’aménager, il faut
une attitude, un comportement, tout au moins une démarche pouvant mettre
en évidence les diversités, les disparités que l’on y découvre.
L’unité spatiale qui puisse être moyenne pour une étude dans la
diversité spatiale est la régionalisation.
Régionalisation vient du verbe « régionaliser » qui signifie découper, ou
identifier certaines portions de l’espace à partir de quelques critères. Il peut
s’agir d’un découpage physique ; socioculturel ; culturel ; économique ;
religieux ; technoscientifique
Le concept de région représente un problème ancien et essentiel à
l'intérieur des grandes définitions de la géographie. De sa version « française
» originale, on a évolué vers une version « anglo-saxonne » fortement
quantifiée. De la région-bassin fluvial, la géographie française se tourne, à la
fin du XIXe siècle, vers la région naturel (Orlando Peña et André-Louis
Sanguin, Concepts et méthodes de la géographie (1986).

Durant le XXe siècle, les travaux de Vidal de la Blache et de Blanchard,


entre autres, agrégèrent les dimensions humaines, ce qui donne un caractère
encore plus global au concept de région. Voilà pourquoi il est possible
d'affirmer que « la géographie régionale est l'étude synthétique d'une portion
de l'espace terrestre ».
Plus récemment, nous avons pu assister à la prise en charge du concept
de région par les économistes. Citons parmi eux, Perroux, Boudeville et
Ponsart, préoccupés principalement par les recherches théoriques sur les
pôles de croissance ou de développement.
L’espace régionale et une construction résultant des contraintes
naturelles (faits physiques) et des activités humaines.
Les géographes et les naturalistes ont été très tôt sensibles à l’existence
de découpages liés à l’influence du relief, des sols du climat de la végétation.
Ils ont forgé à la fin du 18ème siècle, le terme de « région naturelle» pour
décrire ce type d’unités, définies par les contraintes écologiques.
Après deux siècles de description, les recherches se sont concentrées
sur les activités productives, montrant que ces dernières se regroupent
souvent dans des ensembles territoriaux dont elles constituent le trait
dominant. C’est ainsi que Paul CLAVAL défini l’espace régional de cinq
manières différentes, selon les cinq (5) entrées :
- Dimension écologique (région naturelle) ;
- Dimension économique (région industrielle, région agricole, région
polarisée…) ;
- Dimension sociale (espace vécu, la ségrégation…) ;
- Dimension politique (région administrative) ;
- Dimension culturelle (territoire, identité, langue, religion).
5

Quelques définitions méritent être évoquées d’aborder avant de détailler


les aspects spécifiques de cette étude.
REGIONALISATION :
- D’après William KOFFY : la régionalisation le fait de diviser un espace
en zone ou région géographique.
- Selon Emile MERENNE : la régionalisation est un processus selon
lequel diverses actions sectorielles sont attribuées aux régions.
LA REGION
Selon EMILE MERENNE : la région est une grande étendue des pays
déterminée soit par l’unité de gouvernement, soit par des relations des meurs
ou d’origine chez les peuples qui l’habitent, soit enfin par la similarité de
conditions naturelles ou des productions économiques
Selon Jacques- François THISSE, la région dans une acceptation
simple, est un sous ensemble de lieu de l’espace géographique, caractérisé
par une valeur prise par un ou plusieurs attributs choisis.
REGION GEOGRAPHIQUE :
Est l’espace sur la section d’un territoire caractérisé par des aspects
communs : physiques et humains, qui composent un ensemble cohérent
distinct des régions voisines.
Selon la spécialisation des activités humaines ou la prédominance d’un
attribut physique ou humain, il y a lieu de distinguer plusieurs types de
régions, entre autres :
REGION AGRICOLE
Est une région où l’agriculture occupe une place importante au point de
vie paysage et activité.
REGION INDUSTRIELLE
Est une région où l’industrie occupe une place importante au point de
vie paysage ou activité.
REGION NATURELLE
Est une région qui se définie par ses caractères physiques, par
opposition à la région géographique qui se définie non seulement par des
caractères physiques mais aussi par l’action de l’homme.
REGIONALISME
C’est la tendance à ne considérer que les intérêts particuliers de la
région qu’on habite.
L’ATTRIBUT
L’attribut c’est un caractère d’un lieu ou l’ensemble d’éléments sur
lesquels peut porter la régionalisation des unités spatiales
6

CHAPITRE PREMIER : REGION HOMOGENE ET REGION


POLARISEE
I.1. REGION HOMOGENE
I.1.1 DEFINITIONS D’HOMOGENEITE ET DE REGION HOMOGENE
La définition des régions par l’homogénéité de leurs traits a constitué et
constitue toujours une activité essentielle de la géographie théorique et
appliquée. En 1980, Julius Budel, géographe allemand, écrivait « La tâche
fondamentale de la géographie consiste à classer judicieusement les espaces
de terre ferme en zones présentant des caractères similaires. » Ces
caractères homogènes peuvent être :
 la prédominance d’une activité. Ainsi la région agricole est « une portion
d’espace supportant une majorité d’exploitations pratiquant
sensiblement le même système de culture » ; de même, les régions
minière, industrielle, touristique…. ;
 la prédominance d’une production, d’une spécialisation : régions du
coton, du riz, du blé, de la forêt, du charbon, du fer, du pétrole, du
textile, de l’électronique… ;
 la prédominance d’un mode de peuplement : régions rurales, régions
urbaines ;
 la prédominance d’une appartenance ethnique, religieuse, culturelle. On
reconnaît des régions ethniques.
L’HOMOGENEITE
L’homogénéité demeure un principe de régionalisation très utilisé en
géographie régionale.
La région homogène est la répartition de la même structure
élémentaire, du même schéma à un nombre plus ou moins élevé dans une
portion d'espace continue. C'est le cas du quartier rural avec le même sol, les
mêmes exploitations, les mêmes équipements et les mêmes cultures. Dans un
autre ordre d'échelle, les Antilles forment un espace homogène caractérisé par
une insularité générale, des densités élevées, un fort pourcentage d'actifs
dans le secteur primaire. En d'autres mots, un espace homogène se
caractérise par un minimum de dispersion entre les éléments constituants.
La région est le plus communément conçue comme un sous-espace
fortement intégré, identifiable à l’échelon intra étatique. Cette intégration peut
se manifester par une forte homogénéité intra régionale.
La région est dite région homogène si ses unités spatiales constitutives
se ressemblent plus entre elles qu’elles ne ressemblent à d’autres unités
extérieures à la région.
La région homogène est un type de région défini par une plus grande
ressemblance entre les unités qui la composent qu’avec les unités
appartenant à d’autres régions. Des critères très différents et inégalement
complexes peuvent être utilisés pour repérer des régions homogènes. Des
exemples fréquemment rencontrés correspondent à une identité de conditions
7

physiques contraignantes (zones climatiques, régions botaniques), à des


similitudes sociales développées à l’abri de frontières territoriales (régions
historiques, régions culturelles), ou à des combinaisons de ces deux types de
processus (homogénéité du paysage). L’homogénéité est toujours définie par
rapport à un certain niveau de résolution ou de généralisation des unités
géographiques, qui ne prend en compte que les variations observées à une
certaine échelle, et pour un nombre limité de critères ou attributs.
I.1.2. TYPES DE REGION HOMOGENE
I.1.2.1. REGION NATURELLE
Que réclame la géographie pure ? Que l’on cesse de se servir des
divisions politiques ou administratives comme cadres des descriptions
géographiques, car elles sont trop instables et trop soumises à l’arbitraire des
dirigeants.
La situation d’un lieu ou d’une région ne se résume plus à sa latitude ;
elle s’apprécie en fonction de son relief, de la nature de son sol et de son
sous-sol, de son hydrographie, de son climat, de sa végétation, en bref de tout
ce qui favorise ou entrave la vie des populations, et oriente ou interdit telle ou
telle production ou activité.
I.I.2.2. REGION HUMANISEE
Qui résulte de l’organisation des paysages par l’action anthropique
(peuplement, production etc.)

I.1.2.3. LA COMBINAISON REGIONALE


Le but principal de la géographie est l’étude des régions de la surface
de la terre en fonction de leurs différences. Bien étudier les régions, sous
entend combiner les faits naturels et les faits humains rencontrés dans un
espace.
I.2. LA REGION POLARISEE
I.2.1. LA POLARISATION : CONCEPTS ET DEFINITIONS
La polarisation est l’influence qu’exerce une ville ou un centre sur les
régions voisines. Cette influence est plus marquée par l’aspect économique et
culturel.
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 LA REGION POLARISEE : Pour sa part, la région polarisée est


souvent associée à la ville. La région polarisée est un espace
constitué par la zone de rayonnement ou zone d’influence d'une ville
que l'on appelle « métropole régionale ».
 UN POLE : c’est organisme de rayonnement exerçant une influence
quelconque dans un espace géographique.
 POLE COMMERCIAL: c’est un organisme exerçant un certain rôle de
centralisation en matière commerciale, il peut s’agir soit d’un organe
spécialisé, un marché ou un centre de ramassage, ou encore d’une
ville disposant d’un équipement commercial attractif et actif.
 POLE INDUSTRIEL: c’est un organisme exerçant un certain rôle de
centralisation en matière industrielle ; il peut s’agir d’une entreprise
industrielle importante, d’une localité disposant d’un centre industriel
attractif et actif.
POLE DE CROISSANCE OU POLE DE DEVELOPPEMENT: c’est un centre
de production exerçant des effets d’entrainement sur un espace quelconque.
I.2.2. DIFFERENCES ENTRE LA REGION POLARISEE ET LES
AUTRES APPROCHES REGIONALES
L’on peut identifier trois types de régions :
 La région homogène est caractérisée par une certaine uniformité par
rapport à un ou plusieurs attributs. C’est une zone contiguë ou territoire
possédant des caractéristiques particulières, la distinguant des aires
avoisinantes. Les provinces atlantiques du Canada, par exemple,
peuvent se distinguer des provinces avoisinantes sur la base de leur
performance plutôt décevante, à partir d’une large gamme d’indicateurs
économiques. Quand on utilise le terme de région dans le langage
courant, l’on se réfère en général à la région homogène.
 La région polarisée est l’ensemble des points ou sites reliés à un pôle
spécifique par une relation fonctionnelle particulière. La région n’est pas
nécessairement un territoire contigu, et est définie sur la base d’un
certain type d’interaction sociale ou économique. Par exemple la ville
de Paris échange des biens et des services non seulement avec les
territoires environnants du Bassin parisien, mais aussi avec des villes
plus éloignées : Bordeaux, Rabat, Montréal,… ; ces sites constituent la
région polarisée de Paris définie selon le critère des échanges
commerciaux. En d’autres mots la région polarisée peut être considérée
comme la zone d’interactions asymétriques ou d’influence d’un point de
référence choisi. La notion de région polarisée est particulièrement
importante dans le contexte de l’étude des systèmes urbains.
 La région plan est la zone désignée pour une intervention publique.
UN ESPACE HETEROGENE
« La région polarisée se définit comme l’ensemble hiérarchisé d’une
métropole, de ses satellites et de l’univers rural qu’ils commandent. C’est un
9

espace hétérogène dont les diverses parties sont complémentaires et


entretiennent entre elles et tout spécialement avec le pôle dominant plus
d’échanges qu’avec les pôles de même ordre des régions contiguës. C’est, en
définitive, un lieu d’échanges de biens, de services et d’informations dont
l’intensité interne est supérieure en chaque point à l’intensité externe. La
région polarisée est intégrée. Ce n’est pas une autarcie, c’est un système. »
LIMITE DE LA REGION POLARISEE
« La région polarisée, progrès conceptuel certain, introduisait une nature
régionale très différente des régions géographiques basées sur des facteurs
topographiques et/ou géologiques et humains. Les régions polarisées avaient
des limites plus incertaines et surtout beaucoup plus mobiles, évolutives, en
contradiction avec la rechercher de stabilité de la problématique originelle de
la géographie régionale. Car il y a autant de zones d’influence (d’attraction)
que de produits, de services, et c’est par des traitements, pondérations et
corrections des valeurs statistiques, qu’on parvient à transformer des limites
multiples, hétérogènes, en un seul tracé. L’expression région floue définit bien
cette incertitude de limites. (…).
I.3.REGION : ESPACE VECU
L’espace géographique est un tout formé par l’écosystème et les actions
sociales. Il s’agit du milieu géographique comprenant la nature et des
empruntes ou représentations humaines. L’espace géographique prend
plusieurs modalités :
 Espace produit : (sous-entendu de l’action de l’homme). Il s’agit de
lieux issus de l’exercice de l’homme et même les milieux naturels mais
conservés et entretenus … : les paysages, les territoires (de la localité,
de la région, de la nation, etc.), les voies de communication, les
champs, les bureaux, les usines, les ports, les forêts, la montagne…
 L’espace perçu et l’espace représenté : c’est tout espace qui apparait à
la vu et pouvant être représenté.
 L’espace de vie et l’espace vécu : les deux notions ne sont pas
étrangères l’une à l’autre. Leur lien traduit le passage de la pratique
concrète et quotidienne de l’espace terrestre à sa représentation et à
son imagination.
 L’espace de vie : est un espace fréquenté et parcouru par
chacun avec un minimum de régularité. Il comprend les
logies, lieux de service, les espaces de loisir, de promenade
de rencontres… entre eux s’établissent les couloirs de
circulation.
 L’espace vécu : n’est qu’une représentation de l’espace de
vie. Dans la mesure où toute pratique humaine comporte sa
dimension imaginaire.
Exemple : Région polarisée. Elle a une dimension
imaginaire.
 L’espace social : pour le géographe, l’espace social correspond à
l’imbrication des lieux et des rapports sociaux (ensemble des
10

interrelations spatialisées). Il revêt des significations sociales et


collectives.
11
12

I.4. LES TERRITOIRES « FLUIDES »


Les régions fluides
Les lieux existent … Lieux naturels : forêt, savane, colline, versant,
rivière … Lieux humanisés : défrichement, parcours, campements, villages
temporaires ou d’implantation récente … Lieux vécus : bois sacré, forêt
redoutée, campement familial… Les hommes aussi existent, unis entre eux
par des structures sociales dont la cohérence a été soulignée. Mais entre les
hommes et les lieux, les rapports ne semblent pas durablement fixés, soit que
les implantations appartiennent à un proche passé, soit que les migrations
demeurent. Dans ces conditions, la région ne peut en aucune manière se
définir dans un espace bien délimité, aussi net dans ses contours que dans sa
durée. La région existe bien, mais dans une certaine fluidité. Fluidité en liaison
directe avec celle qui prévaut dans les rapports unissant les hommes aux
lieux. Fluidité, c’est-à-dire le caractère de ce qui, comme un liquide, est
aisément déformable, mobile et changeant, et, de la sorte, fort difficile à saisir.
13

CHAPITRE DEUXIEME : LES CARACTERISTIQUES DU MONDE


CONTEMPORAIN
II.0. INTRODUCTION
Le monde contemporain se caractérise par un grand nombre de
facteurs, les tous se résumant à l’inégalité. Cette inégalité va de la situation
géographique jusqu’aux aspects socio-économiques.
Les différents aspects que prennent ces facteurs d’un milieu à un
autre permettent d’établir les traits d’homogénéité ou d’hétérogénéité aux
seins de régions du globe terrestre.
Ainsi, seront évoqués les différentes caractéristiques pouvant être
considérées comme critères dans la régionalisation du monde contemporain.
La régionalisation est donc une procédure à deux étapes :
 La sélection de l’ensemble approprié des critères à appliquer et
 L’application de ces critères à l’ensemble des sites étudiés.
II.1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU MONDE
CONTEMPORAIN
Les caractéristiques physiques du monde contemporain portent sur :
le relief, le climat, la végétation, l’hydrographie, le sol…
II.1.1. LE RELIEF
La surface terrestre est affectée par des nombreuses inégalités, qui
permettent d’établir de différences dans la classification des régions sur le
globe terrestre. L’altitude modifie le climat et crée de profondes modifications
dans la mise en valeur de régions.
Sur base de l’altitude on distingue des régions de basses altitudes,
celles de hautes altitudes et celles de très hautes altitudes (région de plaine).
II.1.2. LE CLIMAT
Le climat est un facteur physique le plus important dans la
régionalisation à cause de :
- Sa variabilité suite à la latitude, l’altitude, la continentalité ou la
proximité maritime, ainsi que l’orientation du vent… ;
- Son influence sur la végétation, créant ainsi diverses régions :
régions forestières, régions désertiques, régions savaniennes…
II.1.3. L’HYDROGRAPHIE
La répartition des eaux sur le globe terrestre est très irrégulière : sur le
plan universel, l’hémisphère sud est plus maritime que l’hémisphère nord. A
l’intérieur de continents il y a variabilité de réseaux hydrographiques.
A cet effet, on trouve des régions côtières, régions aréiques, des
régions plus navigables que d’autres,…
Dans sa première démarche, Vidal de la BLACHE se basait sur le
bassin hydrographique comme élément primordial pour les études régionales.
14

II.2. CARACTERISTIQUES SOCIALES DU MONDE CONTEMPORAIN


D’autres éléments de différenciation de région du monde sont d’ordre
social, entre autres :
II.2.1. LA DEMOGRAPHIE
Il y a plusieurs variabilités relatives à la démographie. On trouve des
régions de fortes densités et celles de faibles densités démographiques.
Outre, la répartition de la population on évoque le facteur racial,
linguistique, ethnographique et religieux.
On peut également évoquer l’âge de la population, ainsi on rencontre
des pays jeunes et des pays vieux.
II.2.2. LE NIVEAU DE VIE
Le niveau de vie de population crée un clivage entre les régions du
monde :
- Région à niveau de vie très élevé
- Région à niveau de vie élevé
- Région à niveau de vie moyen
- Région à niveau de vie faible
- Région à niveau de vie très faible.
T.P Régionaliser le monde à partir de l’ I D H
II.2.3. L’ORGANISATION POLITIQUE
A. AU NIVEAU MONDIAL
Sur le plan politique le monde a été à un certain moment de l’histoire,
bipolarisé : le monde sous l’emprise américaine et russe (USA et URSS).
Cette bipolarisation reposait sur les critères idéologiques, avec des
répercutions au plan socio-économique :
- Monde capitaliste et libérale
- Monde socialiste (monde à économie planifiée).
Cette division a touché les domaines militaires à travers le pacte de
VARSOVIE (pour l’URSS et ses alliés) et le pacte de l’OTAN (pour les USA
avec leurs alliés).
Actuellement la bipolarisation éclate le monde en deux grandes régions
notamment : les pays développés et les pays en développement.
B. AU NIVEAU DE PAYS
Au niveau interne l’organisation politique crée deux milieux contrastés :
la ville ou le centre et la campagne ou la périphérie.
Les critères de clivage ville-campagne portent sur : les activités
économiques exercées, sur l’impulsion qu’a un milieu sur l’autre, c-à-d la ville
sur la campagne.
15

II.3. CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES DU MONDE


CONTEMPORAIN
Les caractéristiques économiques qui créent des contrastes dans le
monde portent sur la production et les échanges :
II.3.1. LA PRODUCTION
Parmi les pays du monde on trouve des pays spécialisés dans la
production des matières premières (minerais, source d’énergie et produits
agricoles) et ceux spécialisés dans la production de produits finis.
Exemple :
1. Les pays de l’OPEP
2. Les pays du G8
II.3.2. LES ECHANGES
Les échanges permettent également d’éclater les pays du monde en
régions contrastées. La qualité des importations et exportations différencie les
pays dans la mesure où les pays avancés exportent les produits finis ayant
une grande valeur ajoutée, tandis que les pays en développement exportent
les matières premières non valorisées.
Les recettes issues des exportations permettent de distinguer les pays
riches et les pauvres.
II.4. L’INTERDEPENDANCE DES ESPACES
Le concept interdépendance signifie qu’aucun pays ne peut se suffire
à lui seul. Autrement dit, on n’a pas tout et on ne prétend jamais avoir tout,
d’où on aura toujours besoin d’autres espaces ou d’autres pays.
C’est cette interdépendance qui est à la base des échanges de biens
et de services au plan planétaire. Cela se traduit par des flux de produits et
des flux monétaires.
Les principaux aspects traduisant l’interdépendance des pays ou des
espaces sont :
II.4.1. LA MONDIALISATION DES ECHANGES
L’esprit de la mondialisation voudrait que ce qui se produit sur un
point de la planète ait de répercussions sur toutes les régions du monde.
Exemple : les produits manufacturés provenant de zones industrielles
sont consommés dans tous les coins du monde.
Ces échanges sont évalués en terme de : flux des produits
énergétiques, flux de matières premières à caractère alimentaire et ceux à
caractère industriel. D’une manière générale les flux proviennent des zones
productrices ou sites de production vers les sites de consommation.
II.4.2. L’INTERGRATION
16

L’interdépendance socio-économique oblige aux pays de former des


regroupements régionaux, cadre dans lequel la coopération devient
croissante. Dans ce cadre, les pays qui sont économiquement forts
soutiennent ceux qui sont faibles dans le but d’établir la croissance
régionale.
Exemple : le NPAD, CEDEAO et autres.
En guise de conclusion, il convient de considérer que l’espace monde
est hétérogène, c'est-à-dire les pays sont différents, les régions sont
contrastées, d’où la nécessité de les regrouper pour les consolider à travers
les échanges. La connaissance des caractéristiques à chaque région est un
atout sur lequel repose toute action d’aménagement.

T.P : EXPOSE
- Union Européenne
- Les autres organisations européennes
- L’ONU
- Les institutions spécialisées de l’ONU : OMS, FAO, BIRD, FMI,
UNHCR, PNUD, OIT, OACI, PNUE, UNICEF,………
- Les organisations africaines
- Les organisations américaines,
- Les organisations asiatiques
- La mondialisation
- L’union-Africaine
17

CHAPITRE TROISIEME : POTENTIALITES DU MILIEU PHYSIQUE ET


REGIONNALISATION
III.1. ELEMENTS ET FACTEURS CLIMATIQUES
Il n’y a pas tellement de correspondance nette entre la régionalisation
et les régions climatiques. Bien que dépendant des mouvements généraux
de l’atmosphère. la division du globe en régions climatiques ne peut être
définie avec précision que par référence aux unités géographiques d’une
quelconque échelle. BOUT (climat) ajoute d’ailleurs que le seul examen de
valeur caractéristique de précipitations et de température fait apparaître que
continents et océans peuvent figurer dans un même quadrillage.
Certains facteurs tant naturels qu’humains modifient le climat sur des
petites étendues (petit échelle) et on parle de méso climat. le méso-climat est
surtout lié à la présence d’une couverture végétale. C’est pourquoi continent
et océan ne peuvent jamais figurer dans la même région. L’activité industrielle
et urbaine peuvent provoquer des modifications locales du climat, qui
s’apparentent par leur dimension à des régions micro-climatiques. Il en va
de même pour d’autres phénomènes microclimatiques qui, correspondent au
climat d’un site particulier, comme c’est le cas pour un versant, abri sous
roche, espace situé derrière une haie, rideau d’arbres.
Des éléments micro ou méso-climatiques peuvent devenir
caractéristiques régionales dans une phase de régionalisation.
Pierre GEORGE cite un exemple de niches orientés au sud dans la
région parisienne qui ont attiré vignes et habitat à un moment
III.2. SUBSTRAT GEOLOGIQUE ET POTENTIALITE REGIONALE
Le substrat naturel ou géologique par la présence des matières
premières et des roches utiles peut contribuer à la régionalisation mais ce
substrat ne détermine pas la régionalisation.
INFLUENCE GEOLOGIQUE SUR LA REGIONALISATION
Lorsqu’on compare la carte géologique à celle des régions on constate
que la géologie décrit les régions de potentialité physiographique. Et si on
compare cette carte géologique par celle des zones d’influences urbaines, il
n’y a pas de coïncidence.
N.B : la géologie seule est donc incapable d’expliquer les formes
actuelles de la régionalisation. Tout au plus elle peut influencer la formation
d’une unité plus petite encore très lié au milieu physique, qui peut être
appelé « pays ».
Exemple : Au KATANGA, il n’y a pas de corrélation entre la carte de la
localisation minière, et celle de la provenance des travailleurs
18

III.3. POTENTIALITES HYDROLOGIQUES ET HYDROGRAPHIQUES


COMME FACTEURS REGIONALISANT
L’eau est facteur important de l’activité humaine. Cela a été
démontré dans une thèse à Husbaye (Belgique) par Th. BRULARD lorsqu’il
attesta que si l’eau n’a pas joué un rôle sur la concentration de l’habitat,
elle a cependant influencé le site des villages, dictant une loi malgré tout
peu rigoureuse. Le facteur hydrologique peut se montrer plus impératif.
Exemple : SAHARA et SAHEL, les gens ne se situent qu’autour des Oasis.
De même au KATANGA, dans les zones où la saison sèche dure six
mois, l’abaissement des nappes réduit l’extension de l’occupation, humaine.
Les villages se localisent dans les dépressions ou les vallées, où il est
possible d’atteindre la nappe en fin de saison sèche.
Il est incontestable que les conditions hydrologiques interviennent
comme facteurs limitant au niveau de fonction basique dans la mesure ou
une fonction basique industrielle ou primaire intervient en support de la
régionalisation.
III.4. LE SUBSTRAT PEDOLOGIQUE
Son Influence Différenciée sur le Compartimentage Régional par le
Biais de la Productivité Agricole
On pouvait dans une certaine mesure faire des observations analogues
en ce qui concerne le substrat pédologique. Ainsi, la carte des associations
des sols, publiée par MARECHAL et TAVERNIER (1958), est dans une large
mesure le reflet d’une carte des roches lithologique de la Belgique. De
même, la carte pédologique d’Afrique, publiée par J D’NOORE, traduit l’effet
de zonation climatique et même paléo-climatique récente sur la morphologie
et l’évolution des sols. On peut croire que l’effet de la pédologie sur la
régionalisation n’est que le résultat de l’influence combinée du substrat
lithologique et du climat. Chacun de ces facteurs recevant une pondération
différente selon la position de la région sur la planète. La réalité est
beaucoup plus nuancée parce qu’il ne faut pas négliger l’influence de la
morphologie sur la pédogénèse.
En guise de conclusion, on peut dire que l’effet des conditions
pédologiques sur la régionalisation est complexe :
- La répartition des grandes zones pédologiques reflète
l’interaction des éléments géologiques, morphologiques et climatiques ;
- La localisation des plages de fertilité peut varier
considérablement au sein d’une même zone en fonction de la combinaison
locale des 3 éléments précités mais aussi des conditions paléo-climatiques
anciennes ;
- L’intervention humaine peut modifier ou accentuer certains
processus pédogénétiques.
Exemples :
19

 Le feu de brousse qui détruit la vie du sol ;


 Le surpâturage qui amène l’érosion ;
 La bonification des sols et le maintien de la fertilité du sol.
La constitution et parfois l’évolution des régions humaines reposent les
techniques d’utilisation et de transformation des données pédologiques.
Cette combinaison technique – sol est d’autant plus déterminant que
l’agriculture, fonction basique, sert de support ou processus de
régionalisation.
III.5. COUVERTURE VEGETALE ET REGIONALISATION
Là où l’organisation humaine n’a pas dépassé le stade de la cueillette,
de la chasse, où on a des groupes humains qui sont encore nomades et
impérativement liés au milieu naturel, des groupes demeurant liés à la
biocénose locale, là, le paysage reste naturel et offre une possibilité de
régionalisation. seulement dans les sociétés qui ont dépassé ce stade, la
marque de l’activité de l’homme, le paysage ne peut plus être considéré
naturel. Dans les pays de régions tropicales (Afrique Equatoriale), le climat
permet l’extension par la culture sur brûlis, l’installation des végétations
qu’on ne peut plus appeler naturelles. On dira que la végétation est en
quelque sorte la conséquence de l’intervention humaine, qui met en
évidence la répartition des foyers de peuplement c'est-à-dire la végétation a
un effet non négligeable sur la régionalisation.
Dans les sociétés pastorales, utilisant pour la nourriture du bétail un
tapis d’herbes adapté aux dents des chameaux et des bovins, la présence
de ce tapis va conditionner la répartition des hommes et leur mobilité. Ce
qui donne les répercussions sur leur structure sociale et sur leur
morphologie. Il y a une certaine liaison entre potentialité végétale et
régionalisation surtout dans la société traditionnelle.
Exemple de la civilisation clanique MAYA au 4è S av. J.C où une
société ne sachant pas s’adapté aux techniques d’exploitation du sol, a eu
comme conséquence une dégénérescence de la forêt, la non reconstitution
du sol, l’établissement de la famine et la disparation de la société entière.
Donc la végétation est un facteur prépondérant dans la régionalisation
car elle détermine en grande partie les genres des vies des hommes, ce qui
offre la possibilité d’un certain aménagement.
Il faut qu’il y ait la végétation pour reconstituer le sol sinon le sol ne
sera pas constitué.
III.6. NOTIONS DE PAYS
Toutes les considérations faites ci-haut concernent le rapport entre
milieu physique et région. Il n’y a pas convergence significative entre le
milieu physique et aire d’influence d’une métropole. L’influence des facteurs
naturels se fait surtout sentir à une échelle beaucoup plus grande que la
région polarisée. Mais il ne faut pas déduire par là qu’elle est totalement
absente c'est-à-dire qu’elle existe quand-même.
20

B. KAYSER avait écrit d’après lui que le cadre physique crée les
facteurs de régionalisation. Ce qu’il faut, c’est d’extraire les facteurs qui sont
favorables à cette régionalisation. On constate que les éléments physiques
jouent encore un rôle actif dans la vie régionale. c’est le cas dans toutes les
régions où l’agriculture et les industries extractives demeurent les activités
dominantes aux quelles le tertiaire et le secondaire sont subordonnés.
C’est ainsi qu’on propose de donner le nom de « PAYS » à ces
anciennes régions qualifiées des régions traditionnelles, il y a deux
avantages pour appeler ces régions traditionnelles des pays :
- Dans les écrits qui ont succédé ceux de vidal de la BLACHE,
un pays désigne un ensemble de territoire ou le rapport entre l’homme et son
milieu physique peuvent être considérés relativement comme identique ;
- A l’échelle dimensionnelle de ces pays correspond assez bien
celle de nos régions traditionnelles.
Les régions traditionnelles de PVD sont fréquemment caractérisées
par l’importance plus grande que prennent les éléments du milieu naturel dans
le cadre de la division et de la différentiation régionale.
Exemple du Sahel actuel qui est une zone africaine caractérisée par les
éléments climatiques et une couverture végétale très moins dense composée
de touffes d’herbes suffisamment espacé pour que le feu ne puisse pas se
propager. Cette région possède des aspects un peu uniformes, les gens
utilisent les mêmes formes d’exploitation d’où on peut l’appeler pays.
III.7. POLLUTION ET REGIONALISATION
Les attaques directes et indirectes perpétrées contre les milieux
physiques peuvent avoir une influence considérable sur les formes d’une
régionalisation. La prolifération par exemple de seconde résidence peut être
dans certains cas un facteur de désagrégation régionale.
Exemple : - la pollution par radio-activité peut modifier la région :
délocalisation des villes, abandon des cultures ;
- Les pluies acides dénaturent les paysages.
21

CHAPITRE QUATRIEME : LES FACTEURS HUMAINS ET SOCIAUX


DE LA REGIONALISATION
IV.1. GEOGRAPHIE POLITIQUE ET REGIONALISATION
NOTION DE GEOGRAPHIE POLITIQUE : enfant légitime de la
géographie humaine, la géographie politique est une branche spécifique parmi
les sciences géographiques et est concernée plus particulièrement par les
relations entre facteurs géographiques et les entités politiques. Lorsque
l’organisation humaine de l’espace et les influences historico-culturelles sont
reliées aux constructions politiques, nous sommes au cœur de la géographie
politique. Le champ de l’étude de la géographie politique se concentre en
premier lieu, sur les Etats et les nations. Son but est de déterminer comment
les organisations politiques sont ajustées aux conditions physiographiques et
comment ces facteurs affectent les relations internationales. Etant donné que
tous les paysages politiques ont une origine humaine, ils sont en conséquence
sujets à de perpétuelles fluctuations.
IV.1.1. EFFET DE FRONTIERES ET REGIONALISATION
Les limites politiques ont une influence très grande sur les limites
régionales. Toutefois, la présence de la frontière peut limiter l’influence d’une
métropole ou d’une armature urbaine. C’est le cas des villes se développant
aux environs des frontières politiques. Le long de grandes voies de
communication, il y a une certaine perméabilité de la frontière, et surtout le
long des zones économiques complémentaires. Cette perméabilité est surtout
liée au phénomène d’osmose économique,
IV.1.2. DECOUPAGE POLITIQUE ET REGIONALISATION
S’il est évident que les découpages politiques établis par l’histoire ont eu
une incidence fâcheuse sur les régions de l’Europe Occidentale, dans les pays
du Tiers monde anciennement soumis à la colonisation européenne, ce fait est
encore bien plus lourd de conséquences. La raison en est que ces
découpages ne s’inspirent d’aucun principe de centralisation ou de
complémentarité territoriale. Il fut imposé du dehors suivant un mode de
répartition des espaces basé sur les grands repères astronomiques et naturels
(parallèles, méridiens bassins fluviaux etc.) en fonction d’une connaissance
insuffisante des pays et leurs ressources et d’une ignorance quasi-totale de
civilisation locale. Il en résulte que les frontières, ont éclaté les ethnies en
deux, isolé les fragments des régions voire des pays entiers, privés des
exutoires traditionnels.
IV.1.3. ACCORDS POLITICO-ECONOMIQUES ET
REGIONALISATION : POLITIQUE REGIONALE
On peut se demander si les accords politico-économiques peuvent
atténuer les disparités régionales ou s’ils sont en mesure de les atténuer. On
peut avoir des doutes, si on s’intéresse à l’ex-marché commun européen. Si
22

on considère la levée des barrières douanières internes, cette levée a suscité


un accroissement de courants d’échanges et une incontestable amplification
dans la taille du marché de concentration productrice. C’est quand cette levée
n’a pas abouti à supprimer ou même à réduire les déséquilibres internes entre
zones peu développées et très développées.
Exemple : MEZZOGIORNO, WALLONIE, ces deux exemples montrent
très bien qu’il n’y a pas réduction de déséquilibres internes malgré les
échanges tant il est vrai que l’intégration économique a précédé l’intégration
politique. Pas de volonté politique à un niveau décisionnel supérieur à celui de
la nation susceptible de réduire efficacement des disparités. Les aides
financières ne constituent pas une solution globale à cette égalité.
Exemple : au Congo (RDC), il y a des régions qui sont plus
développées que d’autres par manque de volonté politique.
La notion de sous-développement régional demeure ambigüe. Pour être
efficace, une politique de relance doit s’appuyer sur un cadre d’action
suffisamment homogène et structuré or les régions européennes n’ont jamais
été définies que par rapport aux entités, sans considération des liens qui se
posent à travers les frontières politiques.
IV.1.4. LA GEOPOLITIQUE ET LA REGIONALISATION
Les découpages de frontières politiques des pays neufs sont souvent
l’œuvre des anciens colonisateurs. La fusion d’entités régionales hétérogènes
en est aussi un résultat fréquent. Il faut y voir l’aboutissement d’une
géopolitique. L’exemple le plus éloquent est celui de l’ancienne province du
KATANGA. Sa limitation externe est le fruit des conventions de cartographes
de la conférence de Berlin mais également le fruit de l’arrangement entre
l’E.I.C et l’Etat Britannique. Ces arrangements aboutissent au partage d’un
domaine de gisement cuprifère entre le territoire de l’E.I.C et la Rhodésie du
Nord (Zambie).
IV.2. LES FACTEURS ETHNIQUES ET SOCIAUX
IV.2.1. REGION ET ETHNIE
Les géographes ont souvent tendance à négliger à tord l’importance
de groupe ethnique comme facteur de régionalisation. La langue est une
des manifestations d’une culture. Elle en est l’expression la plus immédiate.
Toutefois la coïncidence entre ethnie et région doit être considérée avec
prudence et il faut se garder des jugements hâtifs en la matière. Dans les
pays développés, territoires ethniques et armature urbaine méritent un
examen comparatif. Dans les pays du tiers monde, en zones traditionnelles,
ils doivent être comparés aux formes de mise en valeur, car les emprunts
techniques doivent être faits à d’autres ensembles culturels.
IV.2.2. RELIGION ET URBANISATION
L’élément religieux a des implications indéniable, ainsi l’islam, religion
des citadins propagée par les nomades a contribué au développement et
parfois même à l’installation des réseaux urbains en Afrique. L’islam a créé
23

ou façonné les villes d’Espagne du Sud et les capitales de royaumes


maures qui sont d’ailleurs souvent demeurées des villes régionales voire
capitales régionales. C’est le cas pour des petites villes relais qui, a leur
tour, ont engendré un phénomène régional. Ces villes relais se comportent
comme des systèmes monocellulaires dispersés sur un territoire impliquant
une forme d’organisation spatiale infra et parfois supra étatique à
caractère régionalisant.
IV.2.3 REGION ET STRUCTURES SOCIALES
A. ESPACES REGIONAUX ET SCIENCE DE LA SOCIETE
CHOMBART DE LAUWE, dans son travail sur la vie quotidienne des
familles ouvrières, donne un espace social objectif. D’après lui, cet
espace, c’est le cadre spatial dans lequel évolue l’individu, un groupe ou
un ensemble humain plus large dont les structures sont commandées
par les facteurs écologiques et des modèles culturels. C’est en fait un
espace sociologique qu’on peut assimiler à l’espace géographique étant
donné que c’est un espace banal qui peut servir de support à une étude
purement sociale. Ce type d’espace ne doit pas nous intéresser dans le
cadre de ce cours et il nous intéresserait, certes, dans le cadre de l’optique
c'est-à-dire en Aménagement de territoire.
Nous allons plutôt nous intéresser à l’espace social subjectif qui est
un espace perçu par un individu ou le représentant d’un même groupe.
Cet espace est celui dans lequel se manifestent les modifications les plus
décisives lors du processus de développement.
Les sociologues n’ont pas développé les recherches régionales en
tant que telles. Pour trouver ces genres d’études, il faut se référer aux
ethnologues ou anthropologues culturels qui étudient les groupes humains,
voire des sociétés de manière monographiques. Les sciences sociales
réalisent un certain travail en découvrant par étude des collectivités, des
agrégats des groupes ou sociétés entières dans le cadre géographique des
certains milieux.
La science sociale réalise une généralisation : L’étude des sociétés
fermées et des groupes primaires conduit les sociologues à déduire les
comportements sociaux des structures et de rôle dans le cadre de
campagne dite traditionnelle. Il s’établit une certaine distinction entre les
sociétés de groupes primaires qui peuvent être également appelée
communautés mécaniques fermées, solidaristes, de type familial, populaires
et traditionnelles, et une société qui accentue les groupes secondaires
appelée communauté associative, adaptative, organique et dynamique.
1°) REGION HOMOGENE ET LA SOCIOLOGIE DESCRIPTIVE
La région homogène du point de vue social est caractérisée par un
certain immobilisme des structures. On y trouve une certaine fixité des rôles
sociaux et des structures socioprofessionnelles. Une mention spéciale peut
être donnée en cet ordre d’idées aux groupes ethniques. Cette mention
24

spéciale est possible dans le cas où elle présente une réelle originalité.
Quant aux techniques et aux institutions sociales qui les supportent, le
groupe ethnique peut dans ce cas correspondre à un clivage de l’espace
géographique une région conforme ou homogène suivant les critères définis
ci-haut. Cette distinction peut être importante pour les aménageurs car elle
permet de mettre en évidence les unités d’aménagement c'est-à-dire s’il y a
un groupe ethnique avec une technique bien appropriée, on peut prévoir
un aménagement approprié qu’à celui qu’on pouvait prévoir.
2°) REGION POLARISEE ET ESPACE SOCIAL SUBJECTIF
La région polarisée sur le plan social est le milieu favorable pour la
mobilité des structures, des rôles, des statuts et des individus. Cette région
a favorisé le contact de culture c’est ce qu’on appelle le phénomène
d’acculturation. Cela permet l’ouverture des structures mentales à la notion
de progrès économiques et l’assimilation des nouvelles techniques. Cette
région polarisée est particulièrement déstructurant pour les milieux socio-
traditionnels qui soit, disparaissent en tant qu’unités sociologiques
différentiées, soit s’adapter par des mutations douloureuses ou encore
dégénérant à la suite des conflits de valeur, de déviation de rôle et des
institutions et altèrent leur culture. Trois possibilités se dégagent : la région
déstructurée soit doit disparaitre, s’adapter ou dégénérer.
La région polarisée est celle de la différentiation et de la
spécialisation sur le plan professionnel. Cependant tous les milieux
urbains en pays en développement ne sont pas nécessairement
favorables à cette mutation c'est-à-dire disparaître, s’adapter ou dégénérer.
Certains schémas et déviations peuvent apparaitre par suite des
phénomènes dénominations économiques et de résistance sociale au
changement.
NB : c’est à partir de la ville ayant la structure socioculturelle stable
que se diffuseront les innovations, les modèles nouveaux vers la campagne.
25

CHAPITRE QINQIEME : LES TRANSPORTS REGIONAUX


V.1. GENESE D’UN SYSTEME DE TRANSPORT REGIONAL
L’impact régional d’un système de communication n’est pas une
conséquence de son installation, Si l’on voit ce qui s’est passé dans l’empire
romain. Dans l’empire romain, on voit édifier les voies reliant les grands
centres du monde conquis jusqu’à la frontière romaine. En dépit de la
présence de ces voies, il n’y a pas eu un développement régional des
zones traversées.
Au moyen-âge, la prédominance de voies navigables avec de relais
et des marchés, c’est par la présence de ces relais et de ces marchés qu’il y
a eu plus d’impact sur le développement urbain. La présence des marchés
crée un phénomène de polarisation.
Partant de la présence des voies fluviales durant le M.A et l’époque
moderne, on constate qu’il y a une corrélation entre les voies et la
répartition des centres urbains, Mais seulement la période contemporaine
évolue autrement car au lieu que les voies navigables correspondent à la
configuration de l’hydrographie il y a eu la création de plusieurs canaux pour
relier les centres aux bords des rivières, ce qui fait que les centres situés
sur les rivières ont, du moins certains, perdu leur importance. La présence
des canaux était liée aux ressources minières car il y avait un problème de
l’industrie lourde et l’industrie extractive qui avaient besoin de la présence
d’eau d’où creusement des canaux afin d’amener les produits aux lieux de
consommation. Comme conséquence, on note l’abandon progressif de la
navigation sur les petites rivières, déclins des petits centres urbains sur les
rivières relais et création et de chemin de fer dont les bénéficiaires sont les
centres sidérurgiques.
A Cette époque (création du chemin de fer), le réseau des canaux est
fortement concurrencé par le rail. Si la présence d’eau valorise la localisation
des fonctions basiques comme l’industrie lourde, le rail est parfois la route
permettront le développement des industries légères.
Le chemin de fer fut d’abord créé pour :
 Favoriser l’exploitation des mines
 Ouvrir et faciliter les relations internationales
La présence des routes favorise la création des unités régionales (cfr
géographie des transports sur le modèle TAAFFE, GOULD).
Ce modèle à 4 étapes a été expérimenté en pays développés.
- Colonies, le long des côtes maritimes (I)
- Certains points ont eu la chance de développer les voies de
communications vers l’intérieur suite à la découverte de quelque chose (II)
- Ces centres développés à l’intérieur avaient besoin d’être reliés
entre eux avec la création des postes relais (III)
26

- La nécessité, pour atteindre ces centres, d’une création des


voies de communication pouvant relier les centres. Ces systèmes amènent à
une cohésion (IV)
D’après ce modèle, on note une corrélation positive entre densité
routière et degré des activités commerciales. Les zones situées entre deux
centres à haute densité de population ont une densité routière
anormalement élevé en % du à l’importance de leur activité commerciale.
V.2. COMPLEMENTARITE ENTRE RESEAU URBAIN ET VOIES DE
COMMUNICATION
On sait que le réseau urbain doit être nécessairement relié par les voies
de communication. Parmi ces voies, c’est la route qui parait primordiale parce
que cette route assure le transport des marchandises ou des services
relativement peu pondéreux, c'est-à-dire des services caractéristiques des
fonctions urbaines voir régionale.
D’après TAAFFE et ses collaborateurs, l’accroissement de la densité
routière parait plus probable entre deux centres. Ainsi, sur le plan régional,
toute révolution du réseau de communication est lié au maillage urbain actuel.
N.B : pour la définition du vocable réseau, on part du fait que
l’interaction géographique implique généralement un parcours dans l’espace
géographique, empruntant un réseau requiert des équipements (routes,
canalisations, relais,…). Un réseau est un ensemble constitué par des nœuds
(lieux d’origine et de destination) associés à un ensemble constitué par des
arcs qui représentent les voies susceptibles d’être parcourues par des
interactions entre nœuds. Ces deux ensembles associés nœuds-arcs sont
aussi la définition d’un graphe (en mathématique) dont les propriétés sont
dès lors transposables à la géographie, par exemple, celles qui facilitent à la
recherche du plut court chemin entre deux nœuds du réseau (voir Auray et al,
1994, chap 18 et 40 à 43.
V.3. LES TYPES DE VOIES DE COMMUNICATION ET LEUR
INFLUENCE DIFFERENCIEE SUR LA REGIONALISATION
A. LA ROUTE
MAGUERA, géographe français, avait étudié les villes du Cameroun et
avait constaté le déclin provisoire des centres de moyenne importance qui
sont des villes secondaires. Parmi les facteurs incriminés de cette décadence,
les plus importants semble une concurrence de plus en plus forte des
métropoles, au fur et à même que s’amélioraient les relations routières. Il en
résulte un courcircuitage des centres intermédiaires, d’un côté par rapport
aux brousses et métropoles de l’autre côté c’est-à-dire la liaison directe entre
métropole et la brousse fait priver des centres moyens le monopole sur la
brousse.
NB : Au besoin, le processus peut prendre le sens tel que :
27

- Amélioration des routes reliant la capitale aux centres


secondaires, grâce aux relations privilégiées entre ces deux catégories de
villes ;
- Ensuite l’amélioration des routes allant de centres secondaire
jusqu’aux petits centres disséminés dans la brousse.
- Au lieu que les voies de communication favorisent un
développement régional, mais elles détruisent les villes secondaires
(décadence). Comme conséquence les commerçants de la capitale allaient
eux-mêmes dans les centres parsemés en brousse cherchant les denrées,
qu’ils allaient revendre à la capitale, ce qu’ était l’ancien rôle des centres
secondaires.

B. L’AVION AU BRESIL ET EN R.D CONGO


Avant la création du réseau routier de maille plus serrée, actuellement
en cours d’installation, l’avion a joué au brésil un rôle important dans le
désenclavement de nombreuses régions. Toutefois, ce n’est qu’à l’échelle
interrégionale que ce moyen de transport a eu un rôle réellement important.
Il en va de même de la RDC actuelle, où l’Etat défectueux du réseau
routier aussi bien régional qu’interrégional rend la desserte des centres
régionaux tributaires des liaisons aériennes. Cette desserte régulière ou
irrégulière mais intermittente crée de haut et de bas dans l’intensité de la
vie économique.
SYNTHESE
La route apparait beaucoup plus comme un instrument de desserte
régionale que l’avion. A l’échelle régionale, l’avion ne joue un certain rôle
qu’aux confins de cette entité. Accentuant les effets de primatie, il tend à
hiérarchiser le réseau urbain beaucoup plus à un niveau interrégional voire
international selon la dimension des Etats.
V.4. LES VOIES DE COMMUNICATIONS ET LES MOUVEMENTS
PENDULAIRES
Les mouvements pendulaires ne peuvent caractériser l’aire
d’extension régionale. Néanmoins ils aident à définir la petite région, celle
où ils mettent en mouvement une partie importante de la population active
et une aire d’extension maximale de flux migratoires correspondant à la
puissance attractive du marché du travail offert par le centre. Cependant
lorsqu’on étudie la répartition des flux migratoires pendulaires dépendant
d’un centre on constante que :
- L’aire d’influence de petits centres est petite et de forme
quelconque ;
- L’aire d’influence des métropoles et des grands centres est
souvent très vaste et recouvrant les aires des centres subordonnés.
- Enfin, c’est le tertiaire urbain qui possède la zone attractive la
plus importante et la moins orientée par rapport aux sources de main
d’œuvre.
28

Dans ces mouvements pendulaires, le rail demeure un instrument


important de transport surtout dans le pays occidentaux. Chez nous c’est la
route qui reste le moyen de transport le plus utile (R.D.C).
CONCLUSION
Il fait reconnaitre qu’il y a peu de voies de communication créant des
flux de transport purement méso-régionaux (à l’intérieur de la région).
Routes et rail créent des courants s’inscrivant dans les relations villes-
campagnes ou de centres à centres, à un niveau local ou au contraire des
flux interrégionaux, voire internationaux.
L’avion s’inscrit délibérément dans un niveau interrégional ou
international. Les relations aux limites régionales sont tenues en volume et
en intensité par rapport aux grands courants et aux échanges locaux. Par
contre, les courants de migrations pendulaires aident considérablement à
définir la hiérarchie des centres et constitue un outil intéressant de l’étude
régional. Outil important parce qu’une hiérarchie des réseaux et des flux
correspond à une hiérarchie d’espaces régionaux.
V.5. SYSTEMES DE COMMUNICATION REGIONAUX ET
CONTRAINTES PHYSIQUES
Il est certain que le poids de contraintes physiques pèse plus sur le
réseau régional, routes notamment. L’existence de Certaines contraintes
physiques peut favoriser certaines activités régionales. C’est le cas des
ruptures de charges dans certains pays en développement. KINSHASA ne
serait probablement jamais devenue la capitale de la R.D Congo si le
rapide n’avait provoqué la rupture de charge : fleuve rail dans le Pool
Malebo. KISANGANI de même ne serait jamais le chef-lieu de la province
de TSHOPO n’eut été la présence des rapides sur le fleuve Congo. Les
contraintes physiques obligent l’organisation du transport, notamment le
raccordement dont les équipements favorisent l’éclosion des nombreux
centres.
29

CHAPITRE SIXIEME : L’ARMATURE URBAINE ET LA


REGIONALISATION
VI.1. LES VARIABLES
Il y a des variables qui sont dues aux fonctions des villes, permettant
de caractériser les éléments de la structure régionale. Parmi ces fonctions, il
faut distinguer sur le plan de l’extension :
- Les fonctions urbaines propres à la vie urbaine ; exemple la mairie
- Les fonctions desservants un marché plus important, c'est-à-dire
qui s’tendent au-delà de la ville ; exemple la fonction commerciale.
Sur le plan de la spécificité, les fonctions urbaines se regroupent en
trois types fondamentaux :
1. Fonction d’Enrichissement : le commerce, les finances, le
tourisme, les résidences, les fonctions minières et industrielles ;
2. Fonction de Responsabilité : l’administration et les services
(enseignement, santé, justice, religion,…)
3. Fonction de Transmission : la communication, la culture, les
innovations,…
Sur le plan de la productivité des fonctions urbaines, il y a lieu de
distinguer : les fonctions basiques et les fonctions non basiques.
 LES FONCTIONS BASIQUES
Sont des fonctions d’exploitation qui sont indispensables à la ville et qui
entrainent le fondement économique de celle-ci.
Exemple : l’industrie, le commerce, les mines, le transport.
 LES FONCTIONS NON BASIQUES
Sont des fonctions résidentielles qui sont constituées par des services
nécessaires aux habitants.
Exemple : logement, consommation,…
Les fonctions résidentielles se classent en deux catégories : le
logement individuel et le logement collectif (hôtels, couvent, guest house,
…).
Toutes ces fonctions urbaines précitées ont une incidence sur la
régionalisation.
VI.2. CARACTERISTIQUES SECTORIELLES DES FONCTIONS
URBAINES REGIONALES
La plupart des fonctions urbaines régionales sont des fonctions
tertiaires qui impliquent des relations entre la ville et son environnement.
Ces relations se traduisent de deux manières sur le plan
géographique :
30

- L’AIRE D’INFLUENCE (rayon couvert par l’influence d’une ville)


elle se mesure grâce aux relations que la ville entretient avec l’espace
environnant.
- LA DIRECTION OU L’ORGANISATION DE L’ESPACE
ENVIRONNANT LA VILLE : la ville doit être dotée des capacités lui
permettant d’organiser l’espace régional, dans le but d’amoindrir le
mouvement définitif des ruraux (l’exode rural).

VI.2.1. L’AIRE D’INFLUENCE DES VILLES


L’aire d’influence théorique est donnée par la formule de REILLY
K1 : force d’attraction de P1 en un point
( )
2
K1 P1 R2
= ∙ K2 : force d’attraction de P2 en un point
K2 P2 R1
R1 et
Reilly estime qu’au R2 : distances
point où K1 = K2
2 2
P 1. R 2=P2. R1
( )
2
P1 R2 Alors l’équation initiale
∙ =1
P2 R1
Comme R1 + R2 = distance sui sépare les deux villes
2
P 1 ( P−R1 ) =P2. R21 ⇒
√ P2 L
=
P1 R1

L
√ R 2=
P1
1+
P2
VI.2.2. RAYONNEMENT DES CENTRES URBAINS : INDICATEUR
EMPIRIQUE
La méthode utilisée par PIATIER (chercheur Français) préconise deux
techniques pour analyser le rayonnement des centres urbains.
 L’ENQUETE PAR SONDAGE : qui consiste à interroger un échantillon
de la population issu de la zone d’influence. Cette technique est lente
et couteuse, en suite elle peut être biaisée dans le cas ou l’échantillon
n’est pas représentatif.
 L’ENQUETE PAR TEMOIN PRIVILIGIE PROPREMENT DIT : le témoin
privilégié est une personne capable de donner une vie globale sur
l’ensemble de la communauté.
Cette technique est moins couteuse que la première mais elle présente
les dangers d’introduire les biais (erreurs) systématiques ou aléatoires.
VI.3. LES RELATIONS ENTRE LES CENTRES COMPOSANT
L’ARMATURE URBAINE
Ces relations sont complexes et varient en fonction des éléments
suivant : les types de villes ; la situation géographique et l’importance du
centre urbain.
31

VI.3.1. LES TYPES DE VILLE


Les fonctions spécialisées exercées par les différents centres urbaines
permettent de classer les villes en divers types.
Exemple : dans une région minière, on peut trouver un centre principal
(ville minière), un autre centre spatialisé dans les activités industrielles, à coté
d’eux le centre commercial.
VI.3.2. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE
Elle permet l’établissement des relations entre les centres, si leurs sites
le permettent.
VI.3.3. L’IMPORTANCE DU CENTRE URBAIN
Il s’agit de la taille de l’agglomération. Il y a un principe relatif à la taille
des villes qui dit : « plus la ville s’agrandie, moins elle entretient des relations
avec son environnement immédiat ».
Les relations que la ville entretient avec son environnement sont de
deux types :
 Les Relations de Dépendance : la ville et son environnement
doivent créer les relations d’interdépendance ;
 Les Relations de dominances : les grandes agglomérations
couvrent de leur influence des petites agglomérations.
VI.4. ROLES DE LA VILLE DANS LA REGION
Les villes jouent un rôle fondamental dans l’organisation régionale :
- Elles ont un pouvoir organisateur de grande importance, que ce soit
dans les pays développés ou dans les pays sous développés. Ainsi
tous les rapports régionaux passent par la ville, et c’est dans la ville
où l’on consomme plus la production des services implantés.
- La ville a un grand pouvoir des diffusions des innovations
- La ville reste un phénomène économique.
VI.5. QUELQUES THEORIES SUR LA VILLE
1. LA DENSITE DE LA POPULATION URBAINE
Selon cette théorie, les densités de population résidentielle sont en
proportion directes avec la distance par rapport au centre ville.
Dans les pays sous développés, on trouve des fortes densités au centre
de la ville et des faibles densités à la périphérie. Cette situation devient
l’inverse dans les pays développés, c'est-à-dire le centre de la ville devient un
centre d’affaire. Les maisons sont allées en périphérie où il y a des espaces et
moins de pollution. On parle alors de Banlieues résidentielles ou
pavillonnaires.
2. LA LOI DE LA GRAVITATION
Elle est inspirée de la physique dynamique, elle s’annonce de la
manière suivante : « l’attraction est proportionnelle à la masse et inversement
32

proportionnelle au carré de la distance existant entre le centre et l’endroit ».


Cette théorie est utilisée pour rendre compte de la hiérarchisation dans
l’espace naturel.
3. THEORIE SPATIALE OU MICRO ECONOMIQUE
Elle se base sur le sol : sa valeur, sa formation et son évolution. On
établit alors la carte de valeur du sol avec des isolignes décroissant au fur et
à mesure qu’on s’éloigne du centre. Ainsi, le prix du terrain baisse
généralement du centre vers la périphérie.
4. LA THEORIE SOCIOLOGIQUE OU MARXISTE
La ville est un espace humanisé qui recèle une idéologie : la domination
d’une classe, des rapports et des antagonismes sociaux, des espaces
dominées et des espaces de commandement, la classe dominante
s’accapare de bonnes portions de terre.
En conséquence on a dans la ville la ségrégation résidentielle (les
riches dans des quartiers luxueux et les pauvres dans des bidonvilles),
sociale et même raciale.

CHAPITRE SEPTIEME : LA DYNAMIQUE DES SYSTEMES REGIONAUX


VII.1. INTRODUCTION
Les systèmes régionaux étaient auparavant statistiques c'est-à-dire
leur propagation était très lente par manque de voies et moyens de
transport. Le développement des systèmes de transport et communication a
accéléré la dynamique de l’extension ou la propagation des systèmes
régionaux.
33

Il est également à monter que la vitesse de propagation des


innovations varie en fonction des régions et des civilisations.
VII.2. QUELQUES CONSIDERATIONS SUR LA DYNAMIQUE DES
SYSTEMES REGIONAUX
Quelques auteurs ont énoncé leurs considérations sur la propagation
des innovations dans la région, entre autres :
1) VON BERTALAFFY, cet auteur pose la question de savoir ce qui se
passe lorsqu’un flux extérieur entre dans un système régional.
En d’autres termes, il se demande qu’est-ce qui arrive lors qu’on
introduit une innovation dans un système ou dans une région.
Et à part l’innovation on peut aussi utiliser une invention, une épidémie
ou bien une immigration.
2) HAGERSTRAND (suédois), il a tenté de décrire l’évolution spatiale
de l’innovation par exemple : le progrès en matière de l’agriculture, la
diffusion spatiale de radio,…
Les autres auteurs américains ont tenté d’améliorer la théorie de
HAGERSTRAND pour l’étendre à d’autres disciplines comme
l’épidémiologie et à la théorie de décision.
VII.3. LES MODES DE DIFFUSION DES INNOVATIONS
La diffusion peut être abordée de deux manières :
a) Comme Phénomène d’Expansion : Dans ce cas, elle conduit à la
dispersion progressive de l’information, il s’agit de la diffusion en
tache d’huile.
b) Comme Phénomène de Délocalisation : Dans ce cas, l’innovation
quitte sa région d’origine pour évoluer dans d’autres régions.
La diffusion d’expansion prend aussi deux formes :
- Le Type Contagieux : qui suppose le contact direct, il est fortement
lié à l’existence. Les régions plus proches sont plus contaminées
que les régions lointaines. Le point de contact a plus d’intensité que
les restes de la région.
- Le type hiérarchique : dépend de l’organisation en classe, en
niveau ou en grade. Dans ce cas, le mode va partir du centre de haut
niveau vers le centre du niveau inférieur.
La diffusion du type hiérarchique peut être ascendante ou descendante.
HAGERSTRAND affirme que la diffusion se comporte comme un
phénomène espacé dans le temps qui déferle à partir de l’origine du lieu
centré pour se rependre ailleurs.
A la fin de la période T1, le pourcentage d’adaptation est très élevé et il
décroit très rapidement avec la distance. Il apparait un faible pourcentage
d’adaptation loin de l’origine. L’auteur appel cette première période
comme le stade primaire.
34

La période T2, l’adaptation est très faible à d1 et très forte à d2, ce c’est
qu’il appel stade de diffusion.
A la troisième période T3, on constate que l’accroissement des adoptions
de l’innovation est presque le même, c’est ce qu’il appelle stade de
condensation.
Au quatrième stade T4, on atteint la saturation de l’innovation avec un
accroissement très lent, c’est entendu le stade de saturation.
Au niveau du type hiérarchique, l’armature urbaine est les voies de
communication constituent les éléments intervenants dans la diffusion.
REMARQUE : la diffusion hiérarchique se fait plus rapidement que la
diffusion par contagion, et la propagation se fait très rapidement si les deux
types de diffusion sont associés.
VII.4. LES BARRIERES A LA DIFFUSION DE L’INNOVATION
Il existe 4 barrières de l’innovation :
- La Barrière Super-absorbante : elle absorbe le message de
l’innovation et détruit l’émetteur de ce message.
- La Barrière Absorbante : qui absorbe le message mais sans
détruire l’émetteur.
- La Barrière Réfléchissante : elle n’absorbe pas le message, mais le
renvoi à la cellule disponible la plus proche de l’émetteur.
- La Barrière pour barrière : qui n’absorbe pas le message mais
permet à l’émetteur de transmettre un nouveau message durant la
même génération
N.B : l’introduction des barrières allonge le temps de transmission de
l’innovation en fonction de leur longueur et leur perméabilité.
Les barrières peuvent être naturelles ou artificielles et elles apportent
une certaines modifications de l’innovation. Le modèle peut être modifié par la
résistance de la population au changement.
Plusieurs facteurs expliquent cette résistance :
- La religion ;
- La psychologie de la population ;
- L’appartenance ethnique.
VII.5. NAISSANCE ET EVOLUTION DE L’INNOVATION TECHNIQUE
En général, les innovations techniques ont pour effet de renforcer les
grands centres mieux équipés qui vont les accueillir et le redistribuer.
Ainsi, la probabilité de naissance de l’innovation est plus grande au sein
des métropoles dans lesquelles les pôles de croissance lui offrent un climat
favorable.
La diffusion de cette innovation vers les centres du niveau inférieur
dépendra des liens entre les divers échelons hiérarchiques.
Par conséquent, les niveaux inférieurs tireront moins d’avantages lies à
l’adoption tardive. La nature de l’innovation intervient aussi dans le sens que
l’innovation simple ou proche des techniques déjà pratiquées par la population
a plus de chance d’être diffusée rapidement.
35

TABLE DES MATIERES


OBJECTIFS DU COURS.............................................................................................1
PLAN DU COURS....................................................................................................... 1
CHAPITRE III: POTENTIALITES DU MILIEU PHYSIQUE ET REGIONNALISATION 2
VI.2. CARACTERISTIQUES DES FONCTIONS URBAINES REGIONALES..............3
0 INTRODUCTION...................................................................................................... 4
CHAPITRE PREMIER : REGION HOMOGENE ET REGION POLARISEE.............6
I.1. REGION HOMOGENE.......................................................................................6
I.1.1 DEFINITIONS D’HOMOGENEITE ET DE REGION HOMOGENE...................6
I.3.REGION : ESPACE VECU.....................................................................................9
I.4. LES TERRITOIRES « FLUIDES ».......................................................................12
36

CHAPITRE DEUXIEME : LES CARACTERISTIQUES DU MONDE


CONTEMPORAIN......................................................................................................13
II.0. INTRODUCTION................................................................................................ 13
II.1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU MONDE CONTEMPORAIN.............13
II.1.1. LE RELIEF.......................................................................................................13
II.1.2. LE CLIMAT...................................................................................................... 13
II.1.3. L’HYDROGRAPHIE.........................................................................................13
II.2. CARACTERISTIQUES SOCIALES DU MONDE CONTEMPORAIN..................14
II.2.1. LA DEMOGRAPHIE.........................................................................................14
II.2.2. LE NIVEAU DE VIE......................................................................................... 14
II.2.3. L’ORGANISATION POLITIQUE......................................................................14
II.3. CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES DU MONDE CONTEMPORAIN........15
II.3.1. LA PRODUCTION........................................................................................... 15
II.3.2. LES ECHANGES.............................................................................................15
II.4. L’INTERDEPENDANCE DES ESPACES...........................................................15
II.4.1. LA MONDIALISATION DES ECHANGES......................................................15
CHAPITRE TROISIEME : POTENTIALITES DU MILIEU PHYSIQUE ET
REGIONNALISATION............................................................................................... 17
III.1. ELEMENTS ET FACTEURS CLIMATIQUES....................................................17
III.2. SUBSTRAT GEOLOGIQUE ET POTENTIALITE REGIONALE........................17
III.3. POTENTIALITES HYDROLOGIQUES ET HYDROGRAPHIQUES COMME
FACTEURS REGIONALISANT................................................................................17
III.4. LE SUBSTRAT PEDOLOGIQUE.......................................................................18
III.5. COUVERTURE VEGETALE ET REGIONALISATION......................................19
III.6. NOTIONS DE PAYS..........................................................................................19
III.7. POLLUTION ET REGIONALISATION...............................................................20
CHAPITRE QUATRIEME : LES FACTEURS HUMAINS ET SOCIAUX DE LA
REGIONALISATION..................................................................................................21
IV.1. GEOGRAPHIE POLITIQUE ET REGIONALISATION.......................................21
IV.1.1. EFFET DE FRONTIERES ET REGIONALISATION.......................................21
IV.1.2. DECOUPAGE POLITIQUE ET REGIONALISATION.....................................21
IV.1.3. ACCORDS POLITICO-ECONOMIQUES ET REGIONALISATION :
POLITIQUE REGIONALE..........................................................................................21
IV.1.4. LA GEOPOLITIQUE ET LA REGIONALISATION..........................................22
IV.2. LES FACTEURS ETHNIQUES ET SOCIAUX...................................................22
IV.2.1. REGION ET ETHNIE......................................................................................22
IV.2.2. RELIGION ET URBANISATION.....................................................................22
IV.2.3 REGION ET STRUCTURES SOCIALES.......................................................23
CHAPITRE QINQIEME : LES TRANSPORTS REGIONAUX...................................25
V.1. GENESE D’UN SYSTEME DE TRANSPORT REGIONAL................................25
V.2. COMPLEMENTARITE ENTRE RESEAU URBAIN ET VOIES DE
COMMUNICATION....................................................................................................26
V.3. LES TYPES DE VOIES DE COMMUNICATION ET LEUR INFLUENCE
DIFFERENCIEE SUR LA REGIONALISATION.........................................................26
V.4. LES VOIES DE COMMUNICATIONS ET LES MOUVEMENTS PENDULAIRES
................................................................................................................................... 27
V.5. SYSTEMES DE COMMUNICATION REGIONAUX ET CONTRAINTES
PHYSIQUES..............................................................................................................28
CHAPITRE SIXIEME : L’ARMATURE URBAINE ET LA REGIONALISATION.........29
VI.1. LES VARIABLES...............................................................................................29
VI.2. CARACTERISTIQUES DES FONCTIONS URBAINES REGIONALES............29
37

VII.2.1. L’AIRE D’INFLUENCE DES VILLES.............................................................30


VI.2.2. RAYONNEMENT DES CENTRES URBAINS : INDICATEUR EMPIRIQUE. .30
VI.3. LES RELATIONS ENTRE LES CENTRES COMPOSANT L’ARMATURE
URBAINE...................................................................................................................31
VI.3.1. LES TYPES DE VILLES.................................................................................31
VI.3.2. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE................................................................31
VI.3.3. L’IMPORTANCE DU CENTRE URBAIN........................................................31
VI.4. ROLES DE LA VILLE DANS LA REGION.........................................................31
VI.5. QUELQUES THEORIES SUR LA VILLE...........................................................31
CHAPITRE SEPTIEME : LA DYNAMIQUE DES SYSTEMES REGIONAUX...........33
VII.1. INTRODUCTION..............................................................................................33
VII.2. QUELQUES CONSIDERATIONS SUR LA DYNAMIQUE DES SYSTEMES
REGIONAUX............................................................................................................. 33
VII.3. LES MODES DE DIFFUSION DES INNOVATIONS........................................33
VII.4. LES BARRIERES A LA DIFFUSION DE L’INNOVATION................................34
VII.5. NAISSANCE ET EVOLUTION DE L’INNOVATION TECHNIQUE...................34

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