SEN170341T-10119 Annexe-1 Prescriptions Techniques
SEN170341T-10119 Annexe-1 Prescriptions Techniques
Programme NEKKAL
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ANNEXE 1
PARTICULIERES - CPTP
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SOMMAIRE
- SECURITE INCENDIE ;
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CHAPITRE 1 - GENERALITES CONCERNANT L’ENSEMBLE
DES CORPS D’ETAT
Ce présent Cahier des Prescriptions Techniques et Particulières a pour objet la description des
ouvrages et le mode d’exécution des Travaux de Construction de Centres d’Etat Civil dans les quatorze
régions du Sénégal.
Il est rédigé en tenant compte de la répartition des travaux entre les différents corps de métiers.
Les entrepreneurs auront à charge l’ensemble des prescriptions prévues au présent CCTP.
La sous-traitance de certains ouvrages pourra être soumise par l’entrepreneur à l’agrément préalable
du Maître d’ouvrage.
1.1 – CONSISTANCE DES TRAVAUX
Les travaux concerneront le programme suivant :
- Construction d’un bâtiment unique en Rez de chaussée
- Aménagements divers (jardins, voies et réseaux divers)
DESIGNATION SURFACES
1 : Bâtiment
TOTAL 170,87 m²
2 : Extérieurs
TOTAL 35,07 m²
TOTAL 17,00 m²
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L’ensemble des travaux sera exécuté à l’Entreprise Générale, mais pour faciliter la présentation de la
description des matériaux et de leur mode d’exécution, les travaux sont répartis suivant les corps
d’état ci-après :
- Corps d’état n°1 : Terrassement ;
- Corps d’état n°2 : Espaces verts ;
- Corps d’état n°3 : Gros œuvre (maçonneries / bétons) et Assainissement ;
- Corps d’état n°4 : Charpente – Couverture ;
- Corps d’état n°5 : Menuiserie en bois ;
- Corps d’état n°6 : Menuiserie Aluminium ;
- Corps d’état n°7 : Menuiserie métallique ;
- Corps d’état n°8 : Carrelage ;
- Corps d’état n°9 : Plomberie sanitaire ;
- Corps d’état n°10 : Electricité – Courant fort - faible – Système photo voltaïque – Sécurité
Incendie ;
- Corps d’état n°11 : Peinture ;
- Corps d’état n°12 : Etanchéité ;
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Le présent CPTP est indivisible. L’entrepreneur reconnaît en avoir pris connaissance dans son
intégralité. Il est établi pour fixer le plus exactement possible, le programme général des
travaux, la nature des matériaux, les modes de construction des ouvrages.
Le présent CPTP constitue un complément aux plans et ne reprend pas nécessairement toutes
les indications qui y sont portées et qui devront néanmoins être réalisées.
Les descriptions y figurant ne sont donc pas limitatives et les entreprises devront exécuter
comme étant compris dans leurs offres, tous les travaux (même s’ils ne sont pas précisés
explicitement dans le présent CPTP ou sur les plans annexés) qui résulteraient des règles de
l’art ou des règlements en vigueur, ou qui seraient nécessaires pour assurer le parfait
achèvement des ouvrages.
Les plans éventuellement complétés par le présent CPTP constituent un ensemble définissant
le projet architectural. Les plans dessinés à grande échelle ont priorité sur les plans d’ensemble
et l’entrepreneur est tenu d’exécuter les prestations prévues par le document le plus complet.
Dans le cas où l’entrepreneur relèverait une contradiction entre deux documents du projet, il
sera tenu d’en informer les architectes qui feront procéder aux rectifications nécessaires.
N.B. les termes « ou similaires » et « ou équivalent » renvoient au label ou à la certification
technique du produit cité.
1.4 – ETUDES
* Etudes de l’entrepreneur
Il appartient à l’Entrepreneur de vérifier l’exactitude des documents remis et, à défaut, il
supportera les conséquences des erreurs qui en découleraient.
L’Entreprise a la responsabilité de la vérification des cotes de tous les plans qui lui seront remis.
De même et de façon générale, il a la charge de la vérification de tous les documents écrits et
dessinés. Les erreurs ou imprécisions éventuelles dans ces documents ou la non concordance
entre eux, devront être signalées au plus tôt au Maître d’œuvre qui effectuera, s’il y a lieu, les
rectifications nécessaires.
Dans tous les cas, le Maître d’œuvre est le seul compétent pour les corrections à apporter. En
cas d’erreur, omission, non-concordance, litige, il est expressément admis que l’interprétation
retenue par les architectes sera la plus favorable.
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Les honoraires du Bureau de Contrôle seront à la charge du maitre d’ouvrage.
* la qualité des matériaux
Les marques et types d’appareils ou produits retenus servent à définir un niveau de qualité et
de prestations pour le présent CPTP.
L’entreprise aura le loisir de présenter, en variante, tous autres produits admis en équivalence
sous réserve de l’approbation de l’architecte.
* Remise d’échantillon
L’entrepreneur devra obligatoirement déposer sur le chantier les échantillons, modèles ou
spécimens de tous les matériaux, appareils ou éléments devant être utilisés pour l’exécution
de leurs ouvrages.
* Essais et analyse des matériaux
Les matériaux mis en œuvre devront répondre aux exigences des normes en vigueurs, et aux
spécifications techniques définies par le D.A.M 20 du R.E.E.F sous référence C (matériaux
utilisés dans la construction).
Les essais seront à charge de l’entrepreneur, ainsi que les échantillons, prélèvements, analyses
demandées par l’architecte ou le Bureau de Contrôle en cours d’exécution.
1.5 – PRESCRIPTIONS DIVERSES
* Essais et vérifications de fonctionnement
Afin de prévenir les aléas techniques découlant d’un mauvais fonctionnement des installations,
l’entreprise devra effectuer au minimum avant réception, les essais et vérifications demandés
par Bureau de Contrôle.
* Planning
Le planning remis avec le dossier d’appel d’offres est contractuel : il est signé par
l’entrepreneur lors de la remise de son offre.
Une demande de modification peut être effectuée par l’entrepreneur par lettre séparée lors
de la remise de son offre. Si celle-ci est compatible avec le délai global, elle pourra être prise
en considération.
Aucune modification du délai global ne sera admise après adjudication. Le planning contractuel
intègre les éléments climatiques (hivernage) et festifs prévisibles. Aucune réclamation ne sera
donc admise sur ce point.
* Protection et maintien en état des ouvrages
L’entrepreneur devra assurer par tous moyens à sa convenance la préservation de ses ouvrages
jusqu'à la réception.
Avant cette visite, il devra effectuer le contrôle de ses prestations et assurer la remise en état
des éléments qui auraient pu être dégradés.
Le Maître d’œuvre se réserve le droit de refuser à la réception tous ouvrages qui auraient subi
des dégradations et dont la remise en état serait insuffisante.
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1.6 - PLANS DE RECOLLEMENT D.O.E
En fin de travaux, et au plus tard un mois après la réception provisoire des travaux, le maître
d’œuvre devra remettre au Maître d’ouvrage en 3 exemplaires, dont 1 sur support
informatique, les plans de recollement des ouvrages réellement exécutés sur le chantier, ainsi
que le dossier des ouvrages exécutés comprenant, entre autres :
- plans de béton armé visés
- notice technique des produits mis en œuvre,
- schéma d’armoires et de fonctionnement,
- schémas de réseaux de canalisations avec indication des vannes, bouchons, siphon, etc.
- résultats des essais et analyses demandés par le Maître d’œuvre et le bureau de contrôle en
cours de travaux.
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L’ensemble de ses travaux y compris transport, montage, location, dépose.
* Bureau de chantier
Il devra avoir une superficie de 15 m² minimum. Il comportera des rayonnages, des panneaux
d’affichage, une table, des sièges en nombre suffisant, le téléphone, un cahier de chantier et
tous les éléments nécessaires à la direction du chantier.
Il devra être tenu parfaitement propre.
L’entretien du bureau sera réalisé par l’entrepreneur. En aucun cas, ce bureau ne devra servir
de dépôt.
* Panneau de chantier
A charge du présent lot, il portera les indications suivantes :
- la nature de l’opération à réaliser
- la dénomination du Maître d’ouvrage
- la dénomination du Maître d’œuvre
- la dénomination du Bureau de Contrôle
- le numéro du permis de construire
- la dénomination des entreprises
(Lettres, couleurs, textes suivant instructions du maître d’œuvre)
* Gardiennage de chantier
Il sera assuré 24 h sur 24 par les soins de l’entrepreneur pour toute la durée du chantier jusqu’à
la réception provisoire.
* Branchement de chantier – Frais de consommation
- eau
- électricité
- téléphone
Démarches et frais de branchements, à la charge de l’entrepreneur
* Moyen de levage
L’entreprise est chargée à ses frais de mettre en place les engins de levage nécessaires à la
satisfaction de ses propres besoins.
* Engin de bétonnage
Pour la fabrication des bétons et mortiers, l’entreprise pourra mettre en place des bétonnières
dont l’implantation ainsi que celle des aires de stockage d’agrégats figurera sur le plan
d’installation de chantier, en fin de chantier ; les massifs seront démolis, le terrain reconstitué.
* Etayage
Tout étayage de plancher ou de murs rendu nécessaire pour l’approvisionnement ou
l’exécution de travaux, devra impérativement être mis en place par l’entreprise du gros œuvre
* Protection des ouvrages
Pendant toute la durée de ses travaux, l'entrepreneur veillera à abriter le bâtiment contre les
intempéries, les vents et le soleil. La protection au moyen de bâches est prévue dans ce poste.
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De même, il veillera à protéger ses travaux contre toutes dégradations (protection au moyen
de films de polyéthylène, panneaux, etc…).
Toutes les protections seront enlevées et évacuées avant la réception des travaux.
Compris dans le forfait d’installation de chantier
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Des essais de sol n’ont pas été effectués par le Maître d’oeuvre, mais il a effectué des essais
visuels. Les photos et résultats partiels sont joints en annexe au présent cahier des charges.
L'entrepreneur doit exécuter minimum 5 essais pressiométriques par bâtiment, à ses frais
exclusifs, toutes les opérations de reconnaissance du terrain utiles ou nécessaires, y compris des
carottages, afin de rendre compte exactement de la nature et des qualités du terrain sur lequel
les ouvrages doivent être exécutés.
Il effectue notamment toutes les investigations nécessaires pour prévoir et choisir les moyens
d'exécution en fonction de la nature des terrains et de la présence de la (ou des) nappe(s)
aquifère(s) de manière à permettre une exécution normale des fouilles de fondation et des
ouvrages situés sous le niveau du terrain existant.
Compris dans le forfait d’installation de chantier
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* Calfeutrements - Rebouchages
Dans parois en béton, béton armé ou maçonnerie.
Les rebouchages et calfeutrements des réservations demandées en temps utile dans ces
ouvrages seront à la charge du l’entrepreneur.
* Scellements
Les scellements à l’aide d’appareils mécaniques, pistolets etc.… ne pourront être utilisés
qu’après accord du Maître d’œuvre et du bureau de contrôle. Les scellements pourront être
effectués à l’aide de mortier de ciments, ciment rapide ou plâtre selon la nature du support et
l’implantation du scellement. Les pièces de bois recevront obligatoirement avant scellement
une couche de protection (peinture, produit fongicide, etc.…) particulièrement sur les faces
destinées à être dissimulées.
Les parties métalliques scellées au plâtre seront protégées par une couche de peinture
antirouille. Les éléments en aluminium et acier inox recevront une protection avant
scellement.
* Saignées - Entailles - Feuillures
Elles devront être exécutées conformément à la réglementation pour ne pas compromettre la
stabilité des ouvrages intéressés.
* Incorporations
L’entrepreneur assurera la mise en place dans le béton de tous les taquets, blochets, semelles,
douilles VEMO, pré cadres nécessaires à la fixation des ouvrages des autres corps d’état.
* Nettoyage
L'entrepreneur est tenu d'évacuer les décombres et les débris provenant de son entreprise et de
laisser les ouvrages qu'il a exécutés dans un état tel que les corps de métier qui lui succèdent
puissent exécuter leur travail sans sujétions supplémentaires.
Ces décombres comprennent également ceux provenant des entreprises chauffage, sanitaire,
électricité, etc.
Une fois les travaux terminés, l'entrepreneur nettoiera une dernière fois l'ensemble de ses travaux
et des abords.
Au cas où l'entretien ou le nettoyage régulier du chantier laisserait à désirer, le maître d'ouvrage
se réserve le droit de faire intervenir un tiers pour exécuter ces tâches.
L'entrepreneur devra assurer l'évacuation des gravats à l'extérieur du chantier, en un
emplacement sur lequel ces dépôts sont autorisés. Avant la prise en main du chantier, les
entreprises devront faire une réception contradictoire concernant l’état de propreté des supports
et du chantier.
Compris dans le forfait d’installation de chantier.
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CHAPITRE 2 / Corps d’état n°1 : TERRASSEMENT
Les travaux seront exécutés conformément au DTU n° 12 et suivant les différentes cotes de
niveaux indiquées sur le plan d’ensemble.
L’Entrepreneur devra observer les Prescriptions établies pour tout ce qui concerne les travaux de
Génie –Civil ainsi que les Prescriptions du CPC des Travaux Publics.
2.2. GENERALITES
a) Implantation et piquetage
L'Entrepreneur prendra le terrain dans l'état où il se trouve. Il fera son affaire la démolition
des constructions existantes, le nettoyage du site, les arrachages d’arbres ou arbustes, souches, etc.
qui pourraient se trouver sur l'emplacement des constructions projetées.
L'entrepreneur sera considéré́ comme ayant une parfaite connaissance de la nature du
terrain, ayant visité́ le site, prospecté le sol et le sous-sol avant d'établir sa soumission.
Tous les travaux d'implantation et d'aménagement des infrastructures seront à la charge de
l'entrepreneur. Ils seront exécutés suivant les plans et sous sa responsabilité́. L’implantation sera
exécutée par un Géomètre agréé figurant au tableau de l'Ordre, aux frais de l'Entreprise. Pendant
toute la durée des travaux, l’entrepreneur sera tenu de disposer sur le site, en permanence, d’une
équipe topographique dotée des équipements de travail nécessaires : station totale, niveau
automatique, mires, etc.
L’implantation comprendra :
l’implantation des cantonnements de chantier
l'implantation et le piquetage de tous les axes importants
la détermination et matérialisation des repères de niveaux
le contrôle de positionnement des parois principales en cours de chantier
Le trait de niveau du Gros œuvre servira de ligne repère à tous les autres corps d'état. Le trait
de niveau doit être battu à 1 m sur toute la structure verticale, à l'intérieur des constructions et à
tous les niveaux, et visible pendant toute la durée des travaux. L’Entreprise veillera à sa conservation
jusqu’à la fin du chantier.
Le tracé des ouvrages est réalisé de façon permanente sans perturber la réalisation de ceux-ci. Le tracé
est vérifié par l’architecte avant le commencement des ouvrages. Cette opération est consignée dans
un PV de chantier. En cas contraire, l’entrepreneur est seul responsable du bon emplacement des
ouvrages.
L'entrepreneur convoque le cadastre pour que celui-ci contrôle et remette l'attestation de bonne
implantation.
Le récépissé de la commune est remis au MO avant le début des travaux.
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d’obtenir une homogénéité aussi bonne que possible et d’éviter la prise inconsidérée de matériaux
sous-jacents non utilisables.
c) Pistes de service, accès aux points d’eau et aux gisements et fermeture du chantier à la circulation
Si pour l’exécution des travaux, il est nécessaire de prévoir la construction de piste de service et
d’accès aux points d’eau et aux gisements de matériaux, celles-ci seront faites par l’Entrepreneur et à ses
frais.
Dans tous les cas où la nature des travaux nécessitera le détournement de la circulation, l’Entrepreneur
procédera à ses frais aux déviations requises et à toutes les mesures indispensables pour fermer le
chantier le temps nécessaire pour une bonne tenue de l’ouvrage.
2.3. REMBLAIS
Les matériaux seront régalés, arrosés et compactés par couches successives n’excédant pas 10 cm.
Pour exécuter le compactage dans les conditions optimales, l’Entrepreneur sera tenu d’arroser les sols
trop secs ou, au contraire d’attendre leur séchage en facilitant au besoin celui-ci par scarification.
La teneur en eau correspondant à un bon compactage sera celle déterminée par l’essai Proctor Modifié
effectué sur un échantillon de sol à compacter avec une tolérance de 1%.
Le compactage sera assuré par tout engin tracté ou automoteur à jantes lisses, à pneus ou à pieds de
mouton ou du genre sauteur ou vibrant à faible encombrement pour les parties inaccessibles aux engins
courants. Les types d’engins, leur poids, leur vitesse de déplacement seront déterminés par
l’Entrepreneur et soumis à l’agrément du Maître d’œuvre.
Dans tous les cas, et en un point quelconque des remblais le régalage des matériaux, l’arrosage ou le
séchage et le compactage doivent conduire à la densité sèche en place prévue, c’est à dire au moins à 95%
de l’Optimum Proctor Modifié.
Les coûts prendront en compte les intrants (Achat de sable de dune, transport, épandage et compactage
etc…).
3.1. GENERALITES :
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3.3 ENGAZONNEMENT
3.4 PLANTATIONS
3.4.1 Arbustes
Les arbustes et végétaux à prévoir seront d’origine locale et auront des caractéristiques de
phytoremédiation, permettant la dépollution du sol, et l’épuration des eaux usées.
3.4.2 Végétaux
Le présent lot devra la fourniture et pose des végétaux suivant détails sur plans à fournir par
l’architecte.
Plantes tapissantes,
Arbustes,
Arbustes divers
Fleurs diverses
3.4.3 Entretien
Pour les arbustes et les végétaux, l’entrepreneur assurera l’entretien jusqu’à la réception
définitive des espaces verts.
Ensuite l’entretien sera à la charge du Maître d’ouvrage.
La reprise des végétaux, des arbustes et gazons sera effectuée une saison après la date de
plantation et d’ensemencement .
Les plants morts naturellement seront remplacés par l’entrepreneur qui effectuera
également une visite d’entretien contractuelle au marché.
Les plantes manquantes, détériorées, gravement mutilées, ainsi que l’engazonnement, qui
auraient dépéris par dégradation, seront remplacées aux frais des entreprises responsables ou au
compte prorata, suivant décision de l’architecte.
Le fond de la fouille du bassin d’infiltration sera rempli à 20cm d’un gravillon concassé lavé
0/20 à 0/40 mm Cette pierre concassée peut être constituée de calcaire, de porphyre, de
grès, de gravier concassé, …
Une couche de sable mélangé à 50% à de la terre arable est prévu pour remplir la couche
supérieure du bassin d’infiltration.
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Le sable doit respecter une granulométrie de 200 à 500 microns.
Le sable de rivière, la perlite, la pouzzolane, les sables de carrière et les sables issus d’un
concassement sont préférable au sable argileux, tourbeux ou à forte teneur organique.
3.5.3 Géotextile
Une membrane anti-racine, géotextile est à poser dans le fond de la fouille du bassin
d’infiltration.
Cette membrane présentera les caractéristiques ci-dessous :
Le trop-plein des citernes vers le bassin d’infiltration se fera par des tuyeaux d’épandage
- PVC diam 100mm
- Classe de rigidité en PVC diam 100mm de classe de rigidité SN4/CR4,
- Largeur des fentes : 5mm
- Longueur des fentes : 80mm
Le tuyau est à poser avec une pente de 0,3 à 1% , les fentes présentes sur le tuyau doivent
être orienter vers le haut.
Les bordures des espaces verts plantés sont en élément de béton préfabriqués.
Ces éléments ont les caractéristiques ci-dessus :
- Résistance à la flexion, classe 2, marquage T,
- Résistance caractéristique 5,0N/mm2
- Résistance minimale 4,0 N/mm2
- Uniquement pour les produits ne permettant pas de réaliser un essai de résistance à la
flexion (coins, courbes, etc.)
- Minimale 50 N/mm2 (MPa)
- Essai après maximum 28 jours, le plus souvent après 7 jours
- Si un élément n’atteint pas ces valeurs à 28 jours, le lot est rejeté́
- Les coins supérieurs sont biseautés à 45° sur 2 cm, pour éviter la détérioration et
l’effritement
Les bordures en béton doivent être posés sur une fondation et soutenues à l’arrière par une
contrebutée en béton maigre. Un joint minimum de 3 à 6 mm est imposé enfin d’éviter
l’écaillement des extrémités. Pour une pose en ligne droite, les bordures en béton doivent
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être alignées au moyen d’une corde. La tolérance d’alignement est de 1 cm. La différence
maximale d’alignement des bordures en béton par rapport à la ligne tracée est de 0,5 cm. Les
bordures en béton qui ne respectent pas les tolérances ci-dessus, seront enlevées et posées
à nouveau.
4.1. GENERALITES
Le présent cahier des spécifications techniques, est applicable aux travaux de gros œuvre. Il définit les
règles et normes applicables, les caractéristiques et les modalités de la mise en œuvre des matériaux
et des fournitures nécessaires aux travaux de gros œuvre.
4.1.1. Définition sommaire des travaux
Les ouvrages du présent lot comprennent essentiellement :
* les terrassements,
* les fondations,
* les dallages (intérieurs) au sol,
* les longrines, parafouille, enterrés,
* les ouvrages en infrastructure,
* les ouvrages en superstructure,
* les cloisonnements en maçonnerie,
* les enduits,
* les divers ouvrages d'aménagement ressortant du gros œuvre.
Les limites de prestations avec les différents lots sont résumées ci-dessous.
L'entrepreneur doit également les réservations, scellements, feuillures, rebouchage et calfeutrement
tels que définis ci-après dans le CPTP.
Les travaux, quels qu'ils soient, devront toujours être réalisés suivant les spécifications techniques des
normes, DTU dernière parution, clauses techniques ou devis descriptifs des lots spécialisés.
Les travaux de ce lot comprennent ceux définis sur les plans et le présent CPTP.
Ils comprennent également:
* tous les travaux inhérents à l'installation du chantier, ainsi qu'un plan mentionnant les emplacements
des baraquements, grues, dépôts de matériaux, avec éventuellement modification d'emplacement des
installations de chantier,
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* la fourniture et mise en œuvre de l'air comprimé nécessaire au chantier,
* les branchements provisoires d'eau, d'électricité et de téléphone nécessaires au chantier,
* l'amenée et le repli de son matériel,
* l'implantation qui sera faite par l’entreprise à partir du bornage fait par un géomètre et des
coordonnées données par le BET. La vérification de cette implantation sera faite si nécessaire par un
géomètre.
Autres prestations à la charge du gros œuvre :
Lot étanchéité :
* défoncés de 3 cm de profondeur autour des descentes EP; dimensions suivant celles des platines
mises à disposition par le lot Etanchéité,
* la réception contradictoire des supports avec l'étanchéité.
Lots menuiseries :
*le scellement des cadres et précadres avec une attention particulière pour les traverses basses sur
relevés.
Lots revêtements
* réception contradictoire des chapes et subjectiles.
Lot revêtements muraux - peinture
*réception contradictoire des supports, demande d'accord sur les produits de décoffrage.
4.1.3 - Règles et normes
L'ensemble des matériaux de construction, leur mise en œuvre, ainsi que les règles de calcul et de
dimensionnement des ouvrages, intéressant l'ensemble des travaux du présent lot doit être
conformes:
- aux règles et normes émises au Sénégal.
- aux DTU et règles en vigueur au moment de la remise des offres, publiées par le Centre Scientifique
et Technique du Bâtiment (CSTB) de Paris.
- aux normes de l'Association française de Normalisation (AFNOR) en vigueur;
- aux avis techniques pour les matériaux non considérés comme traditionnels;
En particulier et sans que cette liste soit limitative,
DTU N° 13.1 : cahier des charges applicables aux travaux de fondations superficielles
DTU N° 13.2 : cahier des charges applicables aux travaux de fondations profondes
DTU N° 14.1 : cahier des charges applicables aux travaux de carrelage
DTU N° 20 : maçonnerie, béton armé plâtrerie
DTU N° 20.1 : parois et murs en maçonnerie
DTU N°20.12 : maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d’étanchéité
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DTU N° 21 : exécution des travaux de béton
DTU N° 23.1 : parois et murs en béton banché et règles de calcul
DTU N° 26.1 : enduits aux mortiers de liants hydrauliques
DTU N° 26.2 : chapes et dalles à base de liants hydrauliques
DTU N° 60.31/60.32/60.33/60.41 : travaux de canalisations
NFP 06.001 : base de calcul des constructions charges d’exploitation des bâtiments
Le guide technique « Tolérances dimensionnelles des ouvrages en maçonnerie » édité par l’Union
Nationale de la Maçonnerie (UNM).
Les matériaux et fournitures nécessaires à la construction des ouvrages sont fournis par l'entrepreneur
qui doit au préalable les soumettre à l'approbation du Maître d’œuvre avant de passer commande.
Tous les matériaux font d'une manière générale (à l'exception des fournitures du second œuvre) l'objet
d'épreuve d'études et de convenances avant leur emploi.
Pendant la période d'utilisation, ils sont soumis à des épreuves de contrôle.
L'entrepreneur est chargé à ses frais, de toutes ces épreuves et des essais nécessaires.
Un rapport d'essais est à fournir au Maître d'Ouvrage après chaque essai.
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Ces matériaux doivent être homogènes, non-micro fissurés, inaltérables à l'eau ou à l'air et exempts
de corps étrangers.
Les contrôles de résistance mécanique des bétons suivant les prescriptions du bureau de contrôle sont
à la charge du présent lot.
(1) les dosages seront augmentés si nécessaire pour obtenir les résistances requises.
(2) résistance sur cylindre à 28 jours au sens des règles BAEL 91,RÉVISÉ 99.
L'entrepreneur a à sa charge de faire exécuter les essais de béton par un organisme officiel. La
fréquence de ces essais ne sera pas inférieure à 3 essais par mois.
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Définition des mortiers
Les indications ci-après sont données à titre indicatif en ce qui concerne les ciments:
Mortier N°1: chape : ciment CPA 45 R - 400 kg/m3
Mortier N°2: pour hourder ou obturer: ciment CPA 45R - 300 kg/m3
Mortier N°3: pour enduits intérieurs: ciment CPA 45R - 450 kg/m3
Mortier N°4: pour enduits extérieurs: ciment CPA 45 R - 400 kg/m3 + hydrofuge
Nota 1:
Les liants CLK, CLX, CF, CHF sont interdits pour les parements vus, le ciment de laitier et le sable de
dune sont rigoureusement exclus des mortiers.
Nota 2:
Tolérance de planéité des surfaces enduites
- 5 mm sous la règle de 2 m
- 2 mm sous la règle de 0.2 m
- absence de grattons ou d'aspérité locale.
4.1.6 - Définition des coffrages
Les présentes prescriptions concernent les faces d'ouvrages obtenues par une opération de coffrage,
elles ne s'appliquent donc pas aux faces supérieures des éléments horizontaux.
Dans le domaine ainsi limité, on distingue quatre clauses de parements, dite I, R, L et S définies par les
qualités de surface que ces parements doivent présenter.
Nota:
Tous les bois doivent être droits, sains, sans nœuds vicieux. Ils seront exempts d'altération grave et
sont traités contre les parasites. Les sciages seront stockés à l'abri des intempéries et isolés des sols.
L'entrepreneur du lot revêtement de façade devra donner son accord en ce qui concerne la qualité des
huiles de décoffrage.
Il en est de même pour l'entrepreneur de peinture, en ce qui concerne la qualité des huiles de
décoffrage à employer. Dans le cas de parement soigné, il sera exigé une finition par nettoyage à l'air
comprimé.
En l'absence des entrepreneurs mentionnés ci-dessus, c'est le bureau de contrôle qui donnera son
agrément sur la qualité des huiles de décoffrage.
Pour les murs ou les sols devant recevoir un enduit ou une chape, l'entrepreneur en devra le repiquage
ou assurer une rugosité suffisante du parement béton.
Pour toutes les classes de parement définies ci-après, il est bien entendu que les ragréages
complémentaires éventuels pour obtenir les finis demandés sont inclus dans les prestations
correspondantes, sans plus-value.
4.1.7 - Parement de classe I
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Parements dont l'aspect de surface est indifférent, pour ceux d'entre eux qui sont visibles au
décoffrage, les balèvres doivent être enlevées et les manques de matières rebouchées (1).
4.1.8 - Parement de classe R
Ces parements sont généralement destinés à recevoir un enduit maçonné ou plâtré.
Ils doivent se présenter sous l'aspect d'une surface rugueuse, balèvres enlevées et manques de
matières rebouchés (2).
(1): cette clause comporte en particulier les faces d'ouvrages contre terre, joints doublages, etc.
(2): l'aptitude du parement au bon accrochage de l'enduit résulte traditionnellement de sa rugosité,
qui peut être obtenue ou améliorée par un traitement de surface, tel que le piquage, l'utilisation d'une
toile de jute etc.
Les tolérances de planéité sont:
- 5 mm sous la règle de 2 m
- 2 mm sous la règle de 0.2 m
4.1.9 - Parement de classe L
Ces parements servent généralement de support à un revêtement mince ou restent lisses.
Ils doivent se présenter sous l'aspect d'une surface lisse, à balèvres enlevées et ragréer dont le bullage
n'implique qu'une consommation normale d'enduit dit de débullage et dont les flèches locales ne
peuvent être supérieures à 1 mm sous la règle de 0.2 m (1).
(1): la consommation d'enduit de débullage est normale s'il suffit d'employer le produit filmogène sous
une épaisseur moyenne de l'ordre de 0.2 mm (soit à raison de moins de 0.600 kg au m²)
Cette prestation est nécessaire et suffisante dans le cas d'une prestation minimale.
Au-delà de cette consommation, l'enduit sera à la charge du présent lot.
4.1.9 - Parement de classe S
Ces parements sont caractérisés par la recherche d'un effet architectural déterminé.
Parement obtenu par l'emploi d'une matière de coffrage du type PREWI suivant desiderata du bureau
de contrôle
L'aspect aura une grande importance, on veillera particulièrement aux:
- défauts de forme, planéité, désaffleure, etc.
- tâches et défaut locaux de surfaces,
- trous, bulles, etc.
- variations de teintes.
4.1.10 - Surcharges
Charges permanentes et surcharges
Sauf indication explicite avec mention sur les plans, les charges permanentes et surcharges à admettre
dans les différents locaux seront celles définies par la norme française NFP 06.001.
22
4.1.11 Armatures
D'une manière générale, tous les ouvrages ou parties d'ouvrages décrits dans la suite du texte
comprennent toutes les armatures nécessaires, ainsi que leurs ligatures et dispositifs de calage aussi
bien en phase définitive que provisoire.
La prestation de l'entreprise comprend donc implicitement la fourniture, le façonnage, la pose de ces
armatures ainsi que l'évacuation des chutes ou des armatures en surnombre, qui restent propriété de
l'entreprise.
Caractéristiques des armatures
Les nuances d'acier normalement utilisées sont Fe. E. 24 et Fe.E.40 soit du Fe 400 ou Fe 500
Les armatures devront être conformes aux normes NF 35.015 pour les ronds lisses. NF 35.016 et NF
35.017 pour les armatures à haute adhérence et aux spécifications de l'ATDETS (Association Technique
pour le Développement de l'Emploi du Treillis Soudé) pour le treillis soudé.
Tout autre mode d'armature devra faire l'objet d'un accord particulier du Maître œuvre.
.4.1.12 - Eléments préfabriqués
Béton:
Le béton des éléments sera constitué d'agrégats lourds de type basalte, calcaire ou silex en fonction
de l'étude granulométrie fournie par un laboratoire agréé que l'entrepreneur soumettra à
l'approbation du Maître œuvre.
Adjuvants
D'un type industriel, le coffrage sera spécialement soigné et étanche pour permettre d'obtenir des
surfaces absolument planes et des arêtes particulièrement finies.
Le coffrage sera conçu très rigide afin d'éviter toute variation dimensionnelle en cours de fabrication.
Le surfaçage du moule sera particulièrement étudié pour réduire le bullage du béton.
Le produit servant d'agent de moulage devra recevoir l'approbation du Maître œuvre; il sera tel qu'il
ne laisse aucune tâche, ni auréole sur la surface finie du béton.
4.1.14 - Eléments incorporés
Les douilles, boîtes, profils et autres éléments incorporés aux pièces préfabriquées, seront placées
minutieusement et parfaitement protégés. Tous les éléments incorporés autres que les tubes de
liaison seront fournis par l’entrepreneur. Ceux-ci donneront leurs accords sur l'implantation et
l'incorporation des éléments et fourniront tout dispositif pour empêcher les déformations des
éléments incorporés.
La mise en place seule reste à la charge du présent lot.
4.1.15- Tolérances
23
* Tolérances dimensionnelles:
L'écart entre côtes réelles et côtes théoriques ne doit en aucun cas être supérieur à 2 mm.
* Tolérances d'implantations des éléments incorporés
L'écart entre côtes réelles et côtes théoriques ne doit en aucun cas excéder 1 mm.
* Tolérances de planéité:
Faces vues: fines, lisses sans tâche, 2 mm sous la règle de 2 m.
4.1.16 - Comportement au feu de la structure
Par application du D.T.U. méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des structures
en béton d'avril 1980, l'ensemble des ossatures B.A. planchers, poutres, poteaux devra assurer leur
propre stabilité au feu ou degré coupe-feu.
4.1.17- Stabilité au feu
Les éléments porteurs et autoporteurs principaux de la structure sont stables au feu de degré ½ H au
moins dans toutes les zones.
4.1.18- Degré coupe-feu
Les planchers courants seront CF ½ h à l’exception des locaux techniques (transfo – G.E…) qui seront
CF 2h.
4.1.19 - Echafaudages - Mise à disposition des grues
Les échafaudages garde-corps, planchers de garantie nécessaire tant à ces propres travaux qu'à ceux
des autres corps d'état sont à la charge de l’entreprise.
Tous ces ouvrages seront réalisés conformément aux règlements de sécurité.
4.1.20 - Nettoyage
L'organisation et l'exécution des nettoyages généraux du chantier seront assurées par l’entrepreneur
qui devra pourvoir à l'enlèvement des gravois et qui sera tenu de maintenir le chantier en constant
état de propreté.
4.1.21 - Implantation
24
L'entrepreneur doit également l'implantation et le traçage au sol des cloisonnements ainsi, que les
traits de niveau à 1,00m du sol fini.
4.1.22 - Emploi des explosifs
Dans le cas d'emploi des explosifs, pour terrassements complémentaires notamment, l'accord au
préalable du maître d’œuvre devra être obtenu.
4.2. - TERRASSEMENTS
4.2.1- Etat des lieux
L'entrepreneur ayant été à même de réunir tous les renseignements nécessaires à l'appréciation des
difficultés d'exécution imposées par la nature du sol superficiel et du sous-sol ainsi que les servitudes
résultant de la disposition des lieux, aucune difficulté raisonnablement prévisible dans l'exécution des
ouvrages définis au devis descriptif ne donnera droit à une indemnité ou une plus-value.
4.2.2 - Généralités
L'entrepreneur se rendra sur place pour constater l'état des lieux, les parties à démolir s’il y a lieu, les
abords, les possibilités d'accès et les précautions à prendre pour garantir :
- la sécurité des personnes
- la protection des existants conservés.
* Ceci avant de faire sa remise de prix car il devra prévoir tous les travaux nécessaires, spécifiés ou
non.
* L'entrepreneur prendra le chantier dans l'état où il se trouve et fera son affaire personnelle de toutes
démarches pour faire couper les arrivées de fluide (démarches auprès de la SENELEC, notamment pour
évacuation équipements électriques).
* Il prendra toutes les précautions nécessaires pour préserver et protéger les ouvrages voisins des
ouvrages à démolir. Il garantira le Maître d'ouvrage contre tout recours des voisins.
* Le constat contradictoire prévu au chapitre "généralités" concernant l'ensemble des lots sera
effectué avant commencement des démolitions.
4.2.3- Organisation du chantier
L'entrepreneur organisera son chantier de manière à causer le moins de gêne possible tant aux
riverains que pour la circulation :
- Les circulations intérieures ainsi que les propriétés voisines devront toujours être en parfait état de
propreté pendant la durée des travaux (nettoyage, quotidien).
- Tous les panneaux d'indication de travaux et de signalisation routière devront être mis et maintenus
en place.
- Aucun mouvement de véhicule ne devra perturber ou entraver la circulation.
- La possibilité d'écoulement des eaux pluviales en caniveaux sera toujours maintenue.
Les gravois seront évacués aux décharges publiques quel que soit l'éloignement, les frais de transport,
de chargement, de déchargement et les taxes réclamées.
25
4.2.4- Protection des existants
L'entrepreneur devra, à chaque fois que les ouvrages à conserver sont menacés, prendre contact avec
les lots concernés.
Dans tous les cas, les ouvrages et secteurs conservés seront protégés de toutes nuisances : poussières,
jet de gravois, bruits...
Etaiement à la demande avant intervention des autres corps d'état.
4.2.5- Terrassements généraux
Dans les zones de terrassements, l'entrepreneur doit, s'il y a lieu, arracher ou abattre les arbres,
arbustes et broussailles, en extraire les racines et souches à assurer l'évacuation de tous ces produits
végétaux hors des limites du chantier.
Au cas où les terrassements nécessiteraient l'usage d'explosifs, l'entrepreneur, pendant toute la durée
de ceux-ci, doit visiter fréquemment, notamment après le tir des mines, les parois des zones déblayées
et des zones voisines, afin de faire tomber les parties de terrains qui peuvent être ébranlées. Il doit par
ailleurs, obtenir des services officiels concernés, les autorisations requises de stockage et d'utilisation
des explosifs, documents qu'il doit constamment tenir à jour et communiquer au Maître d'ouvrage à
la première requête de celui-ci.
Clauses techniques particulières
Les fouilles pour fondations et aménagement du terrain comporteront toutes sujétions d'épuisement,
blindage, étaiement etc. et quelle que soit la nature du terrain rencontré, l'entrepreneur reconnaissant
avoir visité le terrain et s'étant entouré de tous les renseignements concernant celui-ci.
L'entrepreneur sera libre d'employer les moyens d'exécution qu'il jugera être plus avantageux pour
ses intérêts, à condition que cela n'entraîne aucune charge complémentaire pour le Maître d'ouvrage
et que les délais d'exécution impartis soient entièrement respectés.
Les terres non utilisées pour les remblais seront enlevées et évacuées à la décharge.
Les fouilles pour puits et rigoles auront en largeur et en profondeur les dimensions correspondantes
permettant l'exécution aisée des travaux projetés.
Décapage
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Fouilles en rigoles
Fouilles en puits exécutées à la main en terrain de toutes natures pour exécution des semelles isolées
y compris manutention des déblais de toutes natures pour la réalisation des semelles filantes,
longrines, réseaux d'égout etc. y compris manutention des terres.
N.B.: Quel que soit la nature du terrain, aucune plus-value ne sera accordée pour difficultés
particulières (eau prévisible, éléments rocheux).
Fouilles en excavation
A effectuer autour des fondations et dans les fouilles des tranchées de canalisations. Il ne sera pas
utilisé les déblais provenant des fouilles, il sera uniquement utilisé du sable de dune.
Les remblais seront exécutés par couches successives maxi de 0.30 d'épaisseur maximum
soigneusement compacté à l'engin mécanique.
Le remblaiement uniquement à l'eau ne sera pas accepté. La dernière couche de remblais sera
effectuée en sable de dune compacté à l'engin mécanique.
4.2.7. Enlèvement des terres
Tous les gravois et les terres provenant des fouilles devront être enlevés et transportés aux décharges
publiques y compris droit éventuel de décharge.
4.3 - OUVRAGES EN FONDATIONS
Généralités
L'entrepreneur procède, s'il le juge utile, aux reconnaissances qui lui paraissent nécessaires.
Les travaux sont exécutés sous la directive effective et permanente d'un ingénieur spécialiste ayant
l'expérience de ce genre de travaux.
Afin de respecter l'environnement, l'évacuation des eaux et les dépôts est à prévoir.
Si des injections sont nécessaires, l'entrepreneur justifie au préalable les mesures qu'il prévoit pour
protéger, le cas échéant, les puits ou les piézomètres voisins.
L'entrepreneur soumet au Maître d'ouvrage des procédures concernant les contrôles (moyens critères,
fréquences) en cours de travaux et éventuellement au cours de la vie de l'ouvrage. Il prévoit
l'équipement des ouvrages et le matériel de contrôle correspondant
Principe de fondations
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Les fondations du bâtiment seront réalisées suivant les dispositions prévues aux plans B.A. et
recommandations d’usages.
Béton de propreté
En béton N° 0 de 0.05 m minimum d'épaisseur, le béton sera réglé horizontal à la côte définitive.
A exécuter : sous tous les ouvrages en béton ou béton armé en contact avec le sol et plus
particulièrement sous toutes les semelles qui ne sont pas sur gros-béton et sous les longrines en
fondations.
Pour les puits éventuels, un béton cyclopéen sera coulé à pleine fouille suivant prescriptions du BET.
Gros béton
En béton n°1, épaisseur suivant plans B.A., coulé en pleine fouille, réglé horizontalement ; à exécuter
sous toutes les semelles du bâtiment.
Béton pour semelles, massifs et radiers
En béton n°2 y compris armatures, coulé sur gros béton ou sur le béton de propreté coffrage parement
I pour les parties non encastrées dans le sol, y compris sujétions d'incorporations (hydrofuge…),
passages de canalisations et réservations de toutes sortes; y compris coordination avec le lot Electricité
pour la mise en œuvre de ruban galvanisé de section 100 mm² et d'épaisseur 3 mm pour prise de terre
en ceinture des bâtiments avec boucles et barrettes à couteau de raccordement (fourniture lot
Courants Forts).
Position : suivant plans de fondations (voir plans d'exécution du béton armé).
Béton pour poteaux en fondations
A exécuter en béton n° 2 avec incorporation d'hydrofuge, y compris armatures et toutes sujétions pour
réservations éventuelles, coffrage parement L.
Position : suivant plans d'exécution béton armé.
Béton armé pour soutènement, reprise en sous œuvre
Fouille par petites parties pour permettre la reprise des charges par intervalles, minimum entre chaque
puits : détails d'exécution suivant prescriptions des plans d'études.
Béton pour longrines et voiles en fondation
A exécuter en béton n° 2 avec incorporation d'hydrofuge, y compris armatures et toutes sujétions pour
réservations éventuelles, coffrage parement I.
Position : suivant plans d'exécution béton armé.
Béton pour bacs, jardinières
28
Béton pour fosses et caniveaux
A exécuter en béton n° 2 avec hydrofuge, parement L, état de surface S4, avec adjonction de lankofuge
en ce qui concerne les fosses destinées à recevoir des hydrocarbures. Pour la partie électrique, les
plans auront reçu au préalable l’accord de la SENELEC et éventuellement des Services du Ministère de
l’environnement.
Position : au niveau parking, suivant plans Architecte (caniveaux, transfo, G.E., fosse).
Béton pour cuve enterrée
Béton n°2 avec adjonction d'hydrofuge et résines type LANKOLATEX ou similaire pour les reprises de
béton notamment en pieds de parois verticales.
La bâche devra être mise en eau dès le décoffrage et présenter une étanchéité parfaite au bout de 28
jours.
Dans le cas contraire l'entrepreneur réalisera à sa charge un cuvelage étanche au "LANKOFUGEANT"
ou similaire.
Les parois externes recevront deux couches croisées d'enduit bitumineux type NOIR IMPER de LANKO
ou similaire.
Béton pour dallages, perrons et rampes
Tous les travaux de dallage sont à réaliser conformément aux annales d’ITBTP n° 379 de janvier 1980.
Le dallage est constitué à partir de la plate-forme des terrassements généraux ou de la plate-forme
remblayée par:
* une forme : constituée par des matériaux provenant des déblais et exempt de débris végétaux ou
d'argile.
* un film plastique : une feuille de polyéthylène de 100 microns armée avec fibres de nylon du type
Griltex ou équivalent avec recouvrement des lés. Elle sera posée sur 3 cm de sable pour éviter les
perforations.
* du corps de dallage : à exécuter en béton n°2, armatures, coffrage parement L, état de surface S4 ou
S5, suivant position, y compris retours d'about de dalle, toutes sujétions pour réservations et passage
des corps d'état.
Tous ces travaux sont à réaliser à joint sec (1cm) par rapport à la structure.
Position : suivant plans d'exécution béton armé.
Béton pour mur périphérique
A exécuter en béton n°2 avec un parement de classe L, à réaliser par bouches métalliques avec
incorporation de joint water stop au droit des joints de dilatation. L’entreprise pourra proposer en
variante pour les murs non enterrés, des murs en béton enduit 2 faces.
4.4 - OUVRAGES EN ELEVATION
En béton N°3.
29
Le calage des armatures sera particulièrement soigné. Coffrage du type "R" pour recevoir la finition
prévue.
Prévoir mise en place dans les poutres et dans les poteaux de fourreau pour passage de canalisations
lignes électriques, canalisation de plomberie, gaines de ventilation à la demande des corps d'état
intéressés, renforts d'armatures en conséquence et suivant leurs indications et accords sur les plans
d’exécution avant tout coulage.
Béton pour poteaux en élévation
A exécuter en béton n°3 y compris armatures, coffrage parement L, et toutes sujétions pour
réservations éventuelles, feuillures et coffrage inclinés.
Position : suivant plans d'exécution béton armé.
Béton pour poutres, chaînages, linteaux
A exécuter en béton n°3 y compris armatures, coffrage parement L, et toutes sujétions pour
réservations éventuelles, feuillures, engravures pour réception charpente, larmiers.
Position : suivant plans d'exécution béton armé.
Béton pour acrotères
A exécuter en béton n°3 y compris armatures, coffrage parement L, et toutes sujétions pour engravures
de relevés d'étanchéité, larmiers formant goutte d'eau et en général tous les relevés indiqués sur les
plans ou rendus nécessaires pour une bonne exécution des ouvrages. Joint de fractionnement
conformément au DTU n°20.
Position: suivant plans d'exécution béton armé. L’entreprise devra se rapprocher du titulaire du lot
Etanchéité chargé de la réalisation du béton de pente pour s’assurer de la bonne hauteur de ses
relevés.
Béton pour appuis de baie et divers
Ouvrages coulés en place à exécuter en béton 3 y compris armatures, coffrage parement L, aciers en
attente, larmiers formant goutte d'eau et en général tous les détails indiqués sur les plans ou rendus
nécessaires pour une bonne exécution des ouvrages (conformément aux DTU n°20).
Position: suivant plans d'exécution béton armé.
Béton pour escaliers
Ouvrages coulés en place à exécuter en béton n°3 y compris armatures, coffrage parement L, aciers en
attente:
Autres prescriptions dito 1.4.2.
Planchers hourdis creux
Ce type de plancher devra posséder un avis technique et sa mise en œuvre conforme à celui-ci
Le plancher sera calculé pour permettre les surcharges précisées par la norme NFP 06.001 relatif à ce
type d'établissement.
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Dalle de compression à exécuter avec béton n°3 y compris armatures et toutes sujétions pour
réservations et passage des corps d'état.
Position: suivant plans d'exécution béton armé.
4.5 - MACONNERIE - ENDUITS - DIVERS
Pour la confection des mortiers, les prescriptions énoncées ci-dessous sont appliquées :
Pour chaque ouvrage ou partie d'ouvrage, le dosage en liant est défini par la masse du liant mélangé à
un mètre cube de sable sec. Les dosages de ciment par m3 de sable sec, pour les différents mortiers
sont les suivants :
- pour les maçonneries : 350 kg/m3
- pour les chapes : 500 kg/m3
- pour les enduits : 400 kg/m3
- pour les scellements : 500 kg/m3
Le mortier est gâché ferme et employé aussitôt après sa confection. Tout mortier qui a commencé à
faire prise est rejeté.
Maçonnerie en béton
Ce poste concerne les murs extérieurs porteur, réalisé en maçonnerie. Conformément aux clauses
générales et/ou spécifiques du cahier spécial des charges, les prix unitaires compris dans ce poste
comprendront toujours, soit selon la ventilation au métré récapitulatif, soit dans leur totalité :
la préparation des travaux, l'installation des échafaudages, des protections, des bâches ;
la fourniture et la préparation de tous les matériaux c'est-à-dire les briques ou blocs, les mortiers,
tous les éléments de renfort métalliques pour les linteaux / assises sur chant, les blochets d'ancrage,
les cornières, les feuillards, les armatures de chaînage, les ouvertures de façade et les rives de
toiture, les étanchéités et les bandes d'isolation au droit des ébrasements de fenêtres ;
l'exécution proprement dite de la maçonnerie et les éventuelles mesures de protection, …;
le rejointoiement, les joints de tassement et la finition ;
le cas échéant, le nettoyage et/ou le grattage de la façade ;
l'enlèvement des protections et des échafaudages ;
le déblaiement et le nettoyage du chantier.
Ces maçonneries ne devront pas présenter de flashes de plus de 1 cm au cordeau de 10m, ni de
surplomb.
Ces prescriptions sont valables pour les claustras dont le modèle sera à soumettre au bureau de
contrôle pour accord.
Mesurage :
unité de mesure : par m2, le mesurage peut être ventilé.
31
les crochets de mur pour le liaisonnement de la maçonnerie de parement au mur de contre-façade.
Ils seront posés en coordination avec l'exécution du mur de contre-façade. Le prix en est toutefois
compris dans le poste de maçonnerie en élévation ;
Matériaux :
Une armature de renforcement de maçonnerie qui convient pour les joints traditionnels au mortier
ou maçonnerie encollée.
Le matériau de l’armature de joints, ainsi que le système anticorrosion spécifique, sont sélectionnés
en fonction de la classe d’exposition locale.
Pour une utilisation dans un environnement sec (classe ‘MX1’ suivant l’Eurocode 6), c.-à-d. les murs
intérieurs de bâtiments destines à la simple habitation ou à des bureaux où la pénétration d’humidité́
est improbable ou pour le mur intérieur d’un mur creux où la pénétration d’humidité́ est improbable,
on utilise une armature de joints composée d’acier thermiquement galvanisé.
La largeur de l’armature de joints doit être adaptée à la largeur des briques et ne peut pas dépasser
la largeur des briques moins 30 mm L’objectif est de réaliser une couverture de mortier supérieure à
15 mm de chaque côté́ de l’armature de joints.
L’armature de joints sera appliquée aux endroits indiques sur les plans/suivant l’étude de l’ingénieur
ou du fabricant/fournisseur.
Une armature de joints d’homogénéité́ est prévue toutes les 3 couches de maçonnerie, suivant les
indications de l’ingénieur ou du fabricant/fournisseur.
Une armature de joints est toujours prévue directement au-dessus des linteaux préfabriqués
(armature de minimum 25 cm ancrée des deux côtés de l’ouverture).
Pour les éléments de faible hauteur (h/l ≤ 1/5), dans les bords de toitures, balustrades et garde-
corps, l’armature de joints est prévue toutes les 3 couches / entre chaque couche de maçonnerie.
Lorsque la hauteur des murs attenants présente des différences importantes, les liaisons sont
renforcées avec une armature de joints toutes les 3 couches / entre chaque couche de maçonnerie.
32
Au niveau des sols aux étages, une poutre circulaire en maçonnerie armée sera réalisée, en plaçant
au minimum 3 couches de maçonnerie consécutives autour du bâtiment, conformément aux
indications de l’ingénieur ou du fabricant/fournisseur.
Ce poste concerne les murs extérieurs des murs creux, réalisé en maçonnerie. Conformément aux
clauses générales et/ou spécifiques du cahier spécial des charges, les prix unitaires compris dans ce
poste comprendront toujours, soit selon la ventilation au métré récapitulatif, soit dans leur totalité :
la préparation des travaux, l'installation des échafaudages, des protections, des bâches;
la fourniture et la préparation de tous les matériaux c'est-à-dire les briques ou blocs, les mortiers,
tous les éléments de renfort métalliques pour les linteaux / assises sur chant, les blochets d'ancrage,
les cornières, les feuillards, le liaisonnement avec les murs intérieurs (crochets de mur), les
ouvertures de façade et les rives de toiture, les étanchéités et les bandes d'isolation au droit des
ébrasements de fenêtres;
l'exécution proprement dite de la maçonnerie extérieure et les éventuelles mesures de protection,
…;
le rejointoiement, les joints de tassement et la finition;
le cas échéant, le nettoyage et/ou le grattage de la façade;
l'enlèvement des protections et des échafaudages;
le déblaiement et le nettoyage du chantier.
Mesurage :
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Une joint creux évidé vertical est à prévoir tous les mètres au pied des mur, au-dessus des linteaux et
sous les acrotères et cornières de soutènements. Ce joint permet l’aération de la coulisse du mur
creux, évitant ainsi l’accumulation d’humidité dans celui-ci.
Au pied du mur, le joint évidé se situe toujours plus haut que la bande d’étanchéité inférieure.
Les crochets de mur :
Les crochets de mur de mur sont en acier galvanisé / acier inoxydable, diam. min. 3,5 / 4 mm, ils
présentent un filetage et un crochet aux extrémités permettant une bonne adhérence au mortier.
Les murs extérieurs à coulisse doivent obligatoirement (!) être exécutés en deux phases successives,
selon le principe de base suivant :
1. le mur intérieur porteur sur toute sa hauteur ;
2. après le contrôle de ces ouvrages par l'auteur de projet, le mur de parement peut être érigé.
Les deux parois du mur creux seront reliées par des crochets de mur. Les crochets de murs seront
conçus et placés de manière à évacuer l'eau vers le mur extérieur. La longueur, la forme et le nombre
à prévoir seront déterminés en fonction de la largeur du vide, de la nature et des dimensions de
l'isolation des murs creux. On prévoira au moins 5 à 6 crochets par m2 de surface murale. (Soit au
moins tous les 60 cm dans le plan vertical et tous les 40 cm dans le plan horizontal) et si possible de
façon alternée. A proximité des ouvertures dans la maçonnerie, on augmentera le nombre des
crochets. Les perforations du matériau d'isolation seront limitées au minimum grâce à un choix
judicieux de la forme et du mode de pose des crochets de mur.
Claustras :
Le modèle des claustras sera soumis au maitre d’ouvrage, au bureau de contrôle et à l’architecte pour
accord.
Les claustras devraient respecter un pourcentage d’ouverture supérieure ou égale à 50% ;
Surface vide/ surface pleine > 50 %
L’élévation des murs en claustra respecte les règles de mise en œuvre et caractéristique physique
précisé pours les autres types de maçonneries en béton.
L’architecte et le bureau de contrôles sont libre d’effectué des essais de résistance sur des échantillons
prélevé sur chantier .
Caractéristiques suivantes :
- Géométrie angulaire et géométrique, les ouvertures rondes sont proscrites
- Blocs de 15cm et de 20cm d’épaisseur en fonction de l’application dans le projet.
- Surface vide/ surface pleine > 50 %
- Résistance à la compression de min 15N/mm
- 400kg/m3 de ciment
- T’ 28 : 270
- CPA 55R (symbole du ciment)
Enduits talochés
Description :
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Il s'agit de toutes les fournitures et de tous les travaux en vue de la réalisation d'une finition de façade
et d'un enduit décoratif sur les façades extérieures.
Les surfaces à recouvrir par un enduit sont repiquées si nécessaire, nettoyées, lavées puis largement
humidifiées. Les deux couches seront réalisées à 24h d’intervalles minima et doivent être projetées
mécaniquement (pot de projection ou machine à projeter). Dans le cas contraire, il conviendra de
réaliser les enduits en 3 couches appliquées manuellement. – Réf. (DTU 26.1 – ch.5).
Des produits destinés à améliorer l'adhérence peuvent être employés pour autant que leur utilisation
soit conforme aux recommandations de leur fabriquant. Un arrosage régulier sera assuré pour
permettre un séchage sans faïençage.
Les enduits présenteront des surfaces régulières et soignées, exemptes de laitance, soufflure, cloque,
gerçure. Les arêtes sont sans écornure ni épaufrures.
A la jonction de la maçonnerie et du béton, l’entreprise prévoira un grillage pour éviter la fissuration.
a - sur murs extérieurs
Enduits au mortier de ciment dosés à 400 kg CPJ 45/m3 à 2 couches parfaitement dressées ; la dernière
couche finement talochée, avec incorporation d'hydrofuge sur les murs exposés.
Les enduits seront descendus à - 0,20m mini du sol extérieur fini.
b - sur murs intérieurs
Enduits au mortier de ciment dosés à 400 kg CPJ 45/m3 à 2 couches parfaitement dressées ; la dernière
couche finement frotassée.
Y compris toutes sujétions d'accrochage, de joints de défoncés, etc.
Compte tenu de la pose collée des revêtements muraux, ces enduits sont à prévoir également sur les
murs recevant ces revêtements.
Enduits en plafond
Composition du mortier :
La composition du mortier répondra aux exigences de la NIT 209, article 5.4. La couche de finition se
composera d'un enduit décoratif coloré dans la masse, composé de mortier minéral sec mélangé à
l'avance avec du ciment Portland, des sables de chaux blanche hydratée, et des adjuvants. Aucun
produit ne peut être ajouté lors de la fabrication. Le gâchage peut s'effectuer aussi bien manuellement
qu'à la machine. Ces mortiers présenteront une résistance particulière aux sollicitations mécaniques
et aux influences de forte teneur en humidité. Le mortier de la couche de finition des enduits colorés
doit être préparé à l'avance et livré en sacs. Les sacs porteront la marque de l'usine agréée par l'auteur
de projet.
Profils :
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La fourniture et la pose des cornières d'angles et des profils d'arrêt pour l'application des enduits
extérieurs : matériau de base en acier inoxydable. Les profils posés en milieu agressifs seront fabriqués
en acier inoxydable en fonction de l'agressivité de l'atmosphère (par ex. acier Cr-NI-Mo résistant aux
chlorures en milieu marin).
Spécification :
36
◊ appuyer un filet de nylon dans la surface de l'enduit mouillé
◊ niveler et égaliser l'enduit frais à la règle
◊ rendre la surface rugueuse après le durcissement
◊ appliquer une couche de finition
Les prescriptions du fabricant seront strictement respectées. La surface sera soigneusement lissée
et égalisée. Après le séchage de cet enduit, le support sera préparé en vue de l'application de
l'enduit décoratif, selon les prescriptions du fabricant. Les joints de mouvement du support doivent
être prolongés dans l'enduit.
Les jonctions entre différents matériaux doivent être franchies par une armature, constituée d’un
treillis fixé sur le support. Ce treillis d’armature présentera au moins une largeur de 20 cm. Les trous
profonds seront d’abord égalisés à l’aide d’un produit approprié.
Tous les bords et extrémités seront achevés à l’aide de cornières en RVS placées dans l’enduit.
Crépissage :
Les mortiers dont la prise aura déjà commencé ne peuvent plus être utilisés ni retravaillés en ajoutant
de l'eau. Après chaque usage, et au moins chaque soir, les cuves seront grattées et rincées.
Scellements et calfeutrements
Scellement des menuiseries par blocage des pattes à scellement dans les réservations au mortier de
ciment CPA à 350 kg /m3.
Calfeutrement en périphérie des bâtis dormant et précadres par garnissage soigneux au mortier de
ciment bâtard parfaitement effleurant, pour les ouvrages destinés à rester apparent, de même aspect
de finition que l'ouvrage support. De même, l'entrepreneur titulaire du présent lot devra effectuer
tous les rebouchages et calfeutrement de trémies et réservations diverses dans les ouvrages de béton
(parois verticales et horizontales) quel qu’en soit l'utilisation.
Dans les gaines électriques, il devra prévoir la réalisation de socles en béton maigre jusqu'au niveau de
la traverse basse de l'huisserie fournie par le titulaire du lot Electricité.
Dressement des tableaux
Tous les tableaux d'ouvertures intérieures et extérieures seront dressés au mortier de ciment avec
arêtes tirées à la règle et au fer cornière. Ils devront être parfaitement d'équerre avec la face du mur.
Finition "finement talochée"
Façon d'arêtes et de cueillies
Sujétions d'enduits comprises dans les postes antérieurs.
Protection des angles saillants
Au droit des angles saillants, les enduits intérieurs seront renforcés par la pose d'une baguette en métal
galvanisé de 2.00m de haut. (Variante en métal inoxydable).
Réservations en dallage
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Au droit des receveurs de douches et de cuvettes de W-C à la turque, il sera prévu dans le dallage un
défoncé suffisant pour permettre la mise en place de ces appareils sanitaires aux niveaux définis par
les plans d'architecte.
Larmiers et gouttes d'eau
Au moment de l'exécution des ouvrages béton et des enduits de façades l'entreprise devra réaliser
toutes les sujétions de larmiers et gouttes d'eau, nécessaires par la mise en place de profils plastique,
à incorporer aux coffrages.
Cornière de seuil
Profilé nez de marches, en acier inox strié. Pose vissée, par vis inox à tête fraisée. Ensemble formant
recouvrement du revêtement de sol sans saillie.
Réseaux enterrés
Depuis les regards du présent lot jusqu'au raccordement sur réseaux des concessionnaires fourniture
et pose de canalisations PVC pour:
Regards EU - EV - EP
Regards en éléments préfabriqués de béton ou coulé en place avec façon de cunettes en fond. Dalle
de couronnements en béton avec cornière et contre cornières et accessoire de levage. Echelons
galvanisés si nécessaires, y compris fouille, remblaiement et toutes sujétions de raccordement de
canalisation.
Sur canalisations enterrées prévues ci-après au changement de direction, au raccordement de
plusieurs canalisation, en pied de chutes, profondeur suivant niveau de canalisations avec tampon
béton (fonte hydraulique suivant cas trottoirs, voirie) ou grille.
Canalisations enterrées (EU - EV - EP)
Pose sur forme en sable de dune (20cm) et remblai de tranchée soigneusement compacté. Les
canalisations seront réalisées en tuyaux PVC conformes à la norme NF P16.352 et portant la marque
de qualité PF/SP. Assemblages collés, ou approprié au débit et absorber avec tous accessoires pour un
écoulement rapide des eaux, il sera également pris en compte le gonflement du sol (joints souples).
Elles proviendront d'une usine agréée. Ces canalisations seront prolongées à l'extérieur du bâtiment
pour raccordement aux points définis par les plans. Avant remblai et exécution des dallages,
l'étanchéité des canalisations devra être vérifiée. Toutes les formalités pour raccordements sur
réseaux des concessionnaires SDE sont à la charge du présent lot.
Les canalisations comporteront les coudes et sorties en attente de 15 cm environ à l’aplomb des
réseaux et installation du lot Plomberie.
4.6 - ASSAINISSEMENT
Regards de visite
38
- profondeur variable selon pente des canalisations
- enduit intérieur radier et parois au mortier de ciment avec incorporation d’hydrofuge
- la fermeture du regard de visite sera réaliser par un double couvercle à charge d’épreuve
minimale de 15kN. Les couvercles seront en fonte ou en acier moulé
- 3 clefs de levage seront fournies au maitre d’ouvrage au moment de la réception
SIKALITE, compris façon de pente et gorges arrondies, dallettes de couverture en béton armé avec
anneau de levage comprenant :
- cadre en cornière posées en feuillures
- cadre en cornière en périphérie de la dallette de couverture pour tous les regards
indiqués aux plans (EU – EV)
- Pour les couvercles en fonte, la fonte sera dérouillée, peinte en 1 couche de peinture
minimum et 2 couches de finition à base de résine alkyde.
- Pour des raisons d’étanchéité, le bord sera enduit de graisse.
Les coûts contenus dans cette rubrique prennent en compte les matériaux (ciment, sable, eau de
gâchage, coffrage, gravier, ferraillage) conformément au cadre du devis estimatif joint â cet appel
d’offre de même que la main d’œuvre liée a ce poste et les bénéfices.
Caniveaux
Les caniveaux répondent aux prescriptions des normes DIN 19580 et EN 124. Ils sont constitués
d'un corps avec cadre d'appui et d'une grille terminale avec système de fixation rapide.
L'exécution comprend également leur scellement provisoire au mortier et leur protection
complète avant exécution des chapes.
Les caniveaux sont résistants aux acides et huiles minérales, aux sels d’épandage, au fuel, à
l’essence et à la plupart des acides et bases. L’installation comprend l’ensemble des
accessoires nécessaires à la pose : manchons, abouts, siphons, crépines ainsi que les dispositifs
garantissant un alignement parfait des caniveaux (profilés, clips, ...).
- Caniveau linéaire :
Rehausse à fente avec bords repliés, montée sur un caniveau en polyester (agrégats de quartz liés par
de la résine polyester). La fente, latérale ou centrée au choix de la DC, est munie de barrettes à
intervalles réguliers. Des éléments d’inspection, composés de profils intérieurs au caniveau, avec
couvercle plein ou à carreler, sont prévus à intervalles réguliers.
39
Matériau de la rehausse Acier inoxydable
Surface d’absorption (cm2/m) +/- 140
Classe de l’ensemble y inclus couvercle d’inspection A15kN
Dispositions complémentaires :
- Caniveau à grille
Les caniveaux sont équipés de grilles passerelles en fonte, de grilles à barreaux longitudinaux
en fonte ou de grilles caillebotis en acier inoxydable, au choix de la DC et sans supplément de
prix.
Un ensemble septique
préfabriqué en béton)
- élément de liquéfaction à 2 compartiments
- filtre bactérien percolateur
- regard de prélèvement
Cet ensemble sera réalisé entièrement en béton armé (450 kg/m3) sur béton de propreté de 5 cm
d’épaisseur minima et le parement intérieur recevront un enduit hydrofuge (SIKA), au mortier de 0,02
m d’épaisseur, avec façon d’angles arrondis. Il comportera tous équipements nécessaires à son parfait
fonctionnement : matériaux poreux de tube de sortie coudé, gouttières de distribution, matériaux de
10/15 mm, dalles perforées, ventilations hautes et basses, etc.
Chaque compartiment sera accessible par un regard en béton armé muni d’un tampon de visite
hermétique. Compris coffrages, armatures, tous accessoires et toutes sujétions.
Chaque ensemble septique devra être d’un modèle agréé par le Service d’hygiène.
40
Au cas où le niveau de la nappe phréatique ne permettrait pas l’utilisation d’un filtre bactérien
percolateur, celui-ci serait remplacé par les filtres horizontaux à cheminement lent.
Les couts contenus dans cette rubrique prennent en compte les matériaux (ciment, sable, eau de
gâchage, coffrage, gravier, ferraillage) conformément au cadre du devis estimatif joint â cet appel
d’offre de même que la main d’œuvre liée à ce poste et les bénéfices.
Les couts contenus dans cette rubrique prennent en compte les matériaux (ciment, sable, eau de
gâchage, coffrage, gravier, ferraillage) conformément au cadre du devis estimatif joint â cet appel
d’offre de même que la main d’œuvre liée à ce poste et les bénéfices.
Puits perdus
41
CHAPITRE 5 / Corps d’état n°4 : COUVERTURE / CHARPENTE
Etudes
Ce point concerne la réalisation de la canopée. Selon l’implantation et le climat du site, une variante
des plans types sera sélectionnée pour l’exécution.
Les plans d’exécution seront validés par le bureau de contrôle choisi par le maitre d’ouvrage. En cas
d’avis suspendu, l’EG aura cinq (05) jours calendrier pour remettre sa version corrigée. Ce délai sera
comptabilisé à partir de la date de diffusion des remarques du BCT.
Considérant les variations de climat importantes d’une région à une autre, l’entreprise est responsable
de conseiller et communiquer toutes remarques par rapport à la conception et l’exécution de la
charpente métallique afin d’optimiser la mise en œuvre de celle-ci.
Règles et normes
Les conditions générales d'exécution sont fixées par les documents administratifs réglementaires
réputés connus des entreprises.
Tous les ouvrages seront exécutés avec des matériaux neufs, de qualité et répondant aux spécifications
des normes ci-après :
- Aciers :
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Tous les aciers utilisés seront neufs et devront correspondre à la norme en vigueur à ce jour, définissant
les dimensions et tolérances des laminés marchands usuels, et des poutrelles classiques:
En général et sauf spécifications spéciales, les nuances et qualités d'acier devront correspondre à la
norme NF A 35 501 et seront au minimum de nuance s235 JR.
- Boulons :
Tous les boulons devront correspondre aux normes NF E 27 002, 27 007 et 27 025 avec filetage ISO.
Les éclissages courants seront réalisés avec des boulons QUALITE 8.8 ou 10.9
Les éclissages à haute rigidité seront réalisés avec des boulons QUALITE 8-8 et 10-9 conformes à la
norme NF E 27 701 "boulonneries à haute résistance à serrage contrôlé destinée à l'exécution des
constructions métalliques" ou équivalents, avec des rondelles spéciales et précontraintes suivant les
efforts à reprendre.
Toutes les pièces métalliques non galvanisées seront livrées avec une couche de peinture antirouille,
y compris retouche antirouille sur chantier après mise en oeuvre.
Tous les produits employés doivent posséder soit un avis technique, soit un label de qualité et avoir
obtenu un avis favorable lors d'enquêtes spécialisées. L'entreprise doit produire des certificats de
bonne qualité délivrés par le fabricant.
II est rappelé que le Maître d'oeuvre se réserve la faculté de refuser tout fournisseur qui ne lui
paraîtrait pas présenter suffisamment de garanties.
Le Maître d'ouvre se réserve également la possibilité de refuser tout ouvrage réalisé avec des
matériaux non conformes aux prescriptions du présent CPTP ou ne bénéficiant pas des agréments
nécessaires. Dans ce cas, l'Entrepreneur supporte les frais occasionnés par le non- respect des
obligations du CPTP.
Dans le cas de matériaux douteux, il est prélevé des échantillons sur chantier ou en atelier afin de faire
exécuter des essais à la charge de l'entreprise, les matériaux et produits mis en oeuvre ont des qualités
au moins égales à celles qui découlent des prestations ci-après.
Toutes les pièces composant la charpente métallique devront être préparées avant leur utilisation ou
réutilisation. La préparation sera, en règle générale, effectuée par sablage. Celui-ci sera exécuté de
manière à éliminer la calamine, la rouille, les graisses, et les autres corps étrangers. Toutes les pièces
de charpente métallique recevront une couche de peinture antirouille, après brossage soigné et
dégraissage.
43
Les coupes des poutrelles seront nettes, ébarbées après tronçonnage. Celles au chalumeau seront
dressées et meulées.
Les coupes des cornières, liernes et petits profilés seront faites exclusivement à la meule ou à la
tronçonneuse, les bavures seront éliminées par meulage.
Les grugeages devront être rectilignes, le jeu minimum nécessaire au montage des pièces devra être
respecté sans toutefois dépasser une tolérance trop importante (aspect des assemblages).
Poinçonnages - Perçages
Les déformations anormales dues au poinçonnage (voilement des âmes de profilés notamment seront
reprises et dressées).
Les trous d'éclissages à haute rigidité (emploi de boulons 8-8 ou 10-9) seront percés et non poinçonnés.
Les jeux seront ceux préconisés pour ce genre d'assemblage, les bavures de perçage seront éliminées.
Soudures
Les soudures seront conformes aux normes en vigueur, elles seront exécutées par des spécialistes et
ne peuvent être excecutés qu’en atelier Tout soudage sur site est prohibé.
Après avoir été préparées conformément aux dessins de détail les pièces à souder seront
préalablement assemblées, dans la position qu'elles doivent occuper, au moyen de serre-joints ou
d'autres dispositifs assurant, sans effort excessif, un serrage convenable, de façon à ne pas être
ébranlées pendant le soudage et le refroidissement.
Le soudage sera conduit de telle manière qu'il ne provoque aucun décollement lamellaire des pièces
soudées et aucune déformation dus au retrait de soudures.
Les soudures bout à bout seront réalisées avec pénétration totale. Les soudures d'angle seront soit à
double cordon extérieur, soit avec pénétration totale (cette dernière disposition devra être limitée aux
seuls cas la justifiant).
La surface de chaque passe et celle des cordons sera totalement débarrassée des scories et du laitier
par piquage et brossage à la brosse métallique. Les mêmes précautions devront être prises lorsqu'on
aura à continuer une soudure interrompue ou à raccorder deux soudures.
Les cratères d'extrémités seront évités autant que possible, par exemple en prolongeant les cordons
hors oeuvre sur des montages appropriés.
44
Le dépôt de cordon de soudure ne devra pas provoquer de sillon dans le métal de base. La surface de
la soudure devra être régulière et aussi lisse que possible; elle sera rechargée ou meulée le cas échéant
de façon à ne présenter ni manque d'épaisseur, ni discontinuité, ni bavure, ni bombement excessif.
Finitions
Les pièces devront être livrées parfaitement planes et rectilignes. De même, les profils vrillés ou voilés
seront repris dans les mêmes conditions semelles et patins soudés seront dressés afin de plaquer au
montage au moment du serrage des boulons, tous les assemblages à plaquer seront sans jeu sur les
bords et notamment dans le cas d'assemblage par boulons à haute résistance dont la finition devra
assurer le bon rendement de l'assemblage.
Les plaques et platines d'assemblage à haute rigidité seront NON PEINTES, débarrassées des traces de
rouille et calamine.
Pré-scellements
Les prescellements, les réglages des platines de poteaux, sont à la charge de l'entrepreneur ainsi que
les clés d'encrage et les crosses nécessaires aux poteaux.
L'entreprise est tenue de vérifier les implantations, les niveaux, les équerrages des ouvrages lors des
travaux de Gros oeuvre et éviter toute erreur lors de pose des ossatures métalliques.
- Pièces déformées
Toute pièce faussée ou déformée pendant le transport ou le montage sera remise en état et redressée.
Dans le cas de ruine d'un élément (pièce tordue ou voilée, ayant dépassé la limite élastique de l'acier)
ce dernier sera remplacé.
- Montage
Le brochage des éléments d'assemblage devra âtre effectué de telle manière qu'il ne provoque ni
écrasement, ni déformation des pièces.
Dans les cas de perçage sur chantier, il ne sera fait usage que de moyens mécaniques (perceuses,
poinçonneuses), à l'exception de chalumeau.
Les assemblages sur site, seront exclusivement boulonnés. Aucune soudure n’est permise sur site.
Après montage et réglage des ossatures métalliques, tous les boulons seront bloqués en fonction de
leur destination (boulons HR). Dans les assemblages soumis à des vibrations (manutention) il sera pris
toute disposition pour éviter un éventuel desserrage de l'écrou (contre écrou, rondelle, etc...)
45
Dans le cas d'assemblages horizontaux ou en pente, les écrous seront toujours à la partie inférieure,
en général ils seront toujours du côté intérieur du bâtiment. Les boulons seront dimensionnés en
fonction des trous des pièces à assembler dans le cas de jeux trop important, il sera fait usage de
rondelles.
Les éléments de charpente seront alignés, nivelés, d'aplomb, les tolérances admises par les règles CM
66 devront respectées. Les contre flèches mentionnées sur les plans seront également respectés.
L'entreprise de construction métallique est tenue de vérifier les implantations, les niveaux, les
équerrages des ouvrages mis à sa disposition des travaux de gros oeuvre béton et de faire toutes
réserves dans le cas d'erreurs, et ce, avant montage, faute de quoi toutes réclamations après pose des
ossatures métalliques ne pourraient être prises en considération et seront de sa responsabilité.
Dans le cas de montage sur dalle en béton armé, l'entreprise devra prendre toutes les précautions
nécessaires pour éviter la dégradation des ouvrages en béton armé, à sa charge les réparations
éventuelles dues aux chocs et à la manutention.
Dans le cas de montage sur terrain boueux, l'entreprise prendra les dispositions nécessaires pour éviter
aux pièces de charpente le contact direct avec le sol, par tous moyens appropriés : stockage sur
bastaings, ou hors des zones boueuses, à sa charge le nettoiement des parties souillées par la boue.
Pièces déformées
Toute pièce faussée ou déformée pendant le transport ou le montage sera remis en état et redressée,
dans le cas de ruine d'un élément (pièce tordue ou voilée, ayant dépassé la limite élastique de l'acier)
ce dernier sera remplacé.
Tous les éléments utilisés pour la construction ou pour une installation ou équipement quelconque (à
l'exception du béton, de la maçonnerie, des métaux non ferreux qui seront aussi soumis à leurs propres
exigences) seront livrés sur le chantier recouvert de deux couches de peinture antirouille (époxy) de
120 micromètre minimum chacune sur toutes leurs parties (y compris celles destinées à être scellées,
cachées ou devenant inaccessibles après pose), constituant une protection efficace à court et à long
terme contre l'oxydation.
Toutes les pièces métalliques non galvanisées seront donc livrées avec deux couches de peinture
antirouille (120 micromètre minimum chacune), y compris retouche antirouille sur chantier après mise
en oeuvre.
A cet effet ils devront être préalablement soumis à l'agrément de l'architecte et du contrôleur
technique.
46
Les couvertures en tôles profilés autoportants d'aluminium devront être mises en oeuvre, selon l'Avis
Technique correspondant et conformément aux normes en vigueur.
b) Stockage
Les éléments seront séchés avant d'être entreposés. Ils devront être stockés à l'abri sur cale et isolés
de tout contact avec le sol et les murs ; ils devront rester secs jusqu'à leur pose.
Les appuis seront suffisants pour éviter toute déformation. Les tôles tâchés en face apparente seront
refusés.
c) Fixation
Trous ovalisés percés avec le bac retourné.
Un tire-fond ou crochet en alliage d'aluminium ou en acier inoxydable par onde, y compris les ondes
intermédiaires, sur toute la longueur du rampant.
Eviter tout contact direct entre les écrous des boulons de fixation et le bac alu par l’insertion de
feuille de bitume.
Dans le cas d'un écartement plus important, le Concepteur-réalisateur devra fournir au Maître
d'Ouvrage ou son délégué pour accord, la fiche technique justificative du Fabricant des bacs.
e) Pente
f) Recouvrement longitudinal
Le raccordement longitudinal de deux plaques se fera par recouvrement de leurs nervures de rive
emboîtantes/emboîtées.
La pose se fera de telle manière que l'onde en recouvrement soit dans le sens opposé des vents
dominants.
g) Recouvrement transversal
La longueur minimale est fonction de la zone climatique où est érigé l'ouvrage et de la pente. La
47
largeur du recouvrement est au moins égale à 15 cm pour une pente inférieure à 15 %. Pour une
pente supérieure ou égale à 15 %, la largeur du recouvrement sera de 15 cm.
h) Chêneaux
Les chêneaux sont confectionnés en aluminium naturel 7/10è.
i) Faîtage
Sur chaque versant, les supports des éléments sont soumis aux mêmes conditions qu'à l'égout.
Le faîtage n'est jamais développé dans les éléments autoportants mais constitué de bandes
indépendantes.
Le recouvrement des faîtières sur les plaques doit être de 120 mm minimum. Les bacs seront relevés,
sans déchirures, d'une hauteur égale à celle de l'onde.
La bande de faîtage est tenue de part et d'autre du faîte par les fixations hautes des éléments avec si
nécessaire un support central continu.
j) Contacts
Sont interdits les contacts entre :
- l'aluminium et le cuivre
- l'aluminium et le plomb ou le minium de plomb
- l'aluminium et l'étain
- l'aluminium et le fer non protégé
- l'aluminium et l'eau ayant ruisselé sur les métaux ci-dessus
- l'aluminium et les mortiers frais.
Ces contacts sont dangereux en raison des couples électrolytiques qu'ils provoquent.
Les enduits ou goudron et les peintures à la poudre de zinc ou les sels de zinc ou un feutre imprégné
type 27 I ou, mieux, surfacé type 27 S sont recommandés.
k) Closoire
Des closoires sont prévus en rive basse et haute de la toiture .
48
le montage complet,
le scellement de la charpente sur les fondations, et l’ancrage dans les structures existantes, y compris
le démontage partiel de la brique de parement du mur de façade existant pour permettre l’ancrage des
poutres dans le mur porteur de la facade, et le remontage de la brique de parement après pose de la
charpente.
Le recours à tous les outils, main d'œuvre, matériaux, échafaudages et équipements de montage
nécessaires à l'achèvement du montage.
Les couvertures en tôles profilées autoportantes en poycarbonate transparant devront être mises en
oeuvre, selon l'Avis Technique correspondant et conformément aux normes en vigueur.
b) Stockage
Les éléments seront séchés avant d'être entreposés. Ils devront être stockés à l'abri sur cale et isolés
de tout contact avec le sol et les murs ; ils devront rester secs jusqu'à leur pose.
Les appuis seront suffisants pour éviter toute déformation. Les tôles tâchés en face apparente seront
refusés.
c) Fixation
Trous ovalisés percés avec le bac retourné.
Un tire-fond ou crochet en alliage d'aluminium ou en acier inoxydable par onde, y compris les ondes
intermédiaires, sur toute la longueur du rampant.
Eviter tout contact direct entre les écrous des boulons de fixation et le bac alu par l’insertion de
feuille de bitume.
Dans le cas d'un écartement plus important, le Concepteur-réalisateur devra fournir au Maître
d'Ouvrage ou son délégué pour accord, la fiche technique justificative du Fabricant des bacs.
e) Pente
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La pente minimale de la couverture est fonction de la configuration de la couverture et des zones et
situations climatiques où sont érigés les ouvrages. Dans tous les cas, elle ne sera jamais inférieure à 5
%.
f) Recouvrement longitudinal
Le raccordement longitudinal de deux plaques se fera par recouvrement de leurs nervures de rive
emboîtantes/emboîtées.
La pose se fera de telle manière que l'onde en recouvrement soit dans le sens opposé des vents
dominants.
g) Recouvrement transversal
La longueur minimale est fonction de la zone climatique où est érigé l'ouvrage et de la pente. La
largeur du recouvrement est au moins égale à 15 cm pour une pente inférieure à 15 %. Pour une
pente supérieure ou égale à 15 %, la largeur du recouvrement sera de 15 cm.
Le faîtage n'est jamais développé dans les éléments autoportants mais constitué de bandes
indépendantes.
La bande de faîtage est tenue de part et d'autre du faîte par les fixations hautes des éléments avec si
nécessaire un support central continu.
Description :
Fourniture et pose de gouttières carrée en zinc/aluzinc y compris les fixations et raccords divers,
raccords à la descente d’eau, rive, crépine. Voir détail technique de la rive de toiture.
Matériaux :
- Pièces de support en acier galvanisé espacées de ≤ 100 cm sauf autres instructions du fabricant.
Avaloirs:
- Les avaloirs de toiture seront fabriqués dans une feuille d’aluminium d'au moins 2 mm
d'épaisseur.
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- La tubulure se composera d'une pièce d’aluminium raccordée verticalement et soudée, d'au
moins 3 mm d'épaisseur, qui pénètrera au moins sur une profondeur de 10 cm dans le tuyau
de descente.
- Conformément à la disposition prévue, la tubulure correspondante se composera :
d'une pièce horizontale qui sera soudée au relevé de l'avaloir, percera la goutière et à laquelle une
pièce verticale sera soudée qui pénètrera dans le tuyau de descente (avaloir sortie latérale).
Crapaudines:
Gargouille:
- Les gargouilles seront en zinc, de diam identique à l’avaloir et déborderons d’au moins
100mm de la façade (suffisamment long pour déborder vers les caniveaux et bassins) . Leur
model est à soumettre à l’approbation de l’architecte et du bureau de contrôle.
L’ouvrage comprend :
Exécution :
- Le support sera préalablement nettoyé à fond. Les avaloirs seront posés de façon à éviter les
stagnations d’eau. Au droit de l'avaloir, l'épaisseur de l'isolation sera réduite ou découpée
pour permettre au récepteur de gravier d'être légèrement enfoncé par rapport au
revêtement de toiture et qu'il ne puisse y avoir de stagnation d'eau aux bords de l'ouverture
d'écoulement.
- La bavette de raccordement de l’avaloir en une pièce sera placée entre les couches
d’étanchéité de toiture. Le raccordement se fera par collage à froid / soudage.
- La profondeur de l'emboîtement dans le tuyau d'évacuation sera d'au moins 10 cm.
- Le cas échéant, après la pose de l'élément d'écoulement, le parement sera proprement
ragréé autour de l’ouverture.
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Selon la version du plan type convenue selon l’implantation et le climat , les ouvertures de la canopée seront
fermé par des panneaux en polycarbonate transparent.
5.5 ETANCHEITE
1. GENERALITES
b) Etanchéité en système monocouche sur les salles d’eau et terrasses inaccessibles en béton
- Les plans et croquis des différentes parties de la terrasse ainsi que les plans des pentes
et notamment :
- DTU 43.1 Etanchéité des toitures terrasses avec éléments porteurs maçonnerie
- DTU 43.2 Etanchéité des toitures avec éléments porteurs maçonnerie de pente ≥5 %
- DTU 20.12 Conception du Gros oeuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un
revêtement d'étanchéité
- DTU 60.11 Règles de calcul des installations de plomberie et des installations d'évacuation
- DTU N° 40.41 – 40.42 – 40.43 – 40.44 – 40.45 pour les métaux utilisés pour les ouvrages
accessoires.
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- Les avis techniques édités par le C.S.T.B. en cours de validité, concernant les revêtements
d'étanchéité, au moment de l'exécution des travaux
- Les normes AFNOR publiées par le CSTB. Les matériaux et matériels employés seront
- Les règles d'ordres publics, administratifs, d'intérêt général ou local (code civil, administratif,
divers décrets et arrêtés).
Tout produit d’étanchéité́ utilisé doit avoir un avis technique en cours de validité de la CSTB France ou
tout autre organisme habilité.
La surface du support sera propre, bien dressée et débarrassée de tous corps ou matières susceptibles
de compromettre le collage du revêtement d'étanchéité (huile, graisse, déchets d'acier à béton, etc.)
Les terrasses seront calculées pour une surcharge de service et une surcharge climatique de 125 kg/m2
pour l'entretien des terrasses non accessibles.
Tous les ouvrages fixes, protections, etc. seront comptés en plus des surcharges précédentes.
Les valeurs à adopter en définitive devront en outre tenir compte de la charge d'eau susceptible d'être
retenue par les terrasses en cas d'obstruction d'une descente pluviale.
Le relevé d'étanchéité doit répondre à un certain nombre de qualités qui sont essentiellement :
- une bonne résistance mécanique pour supporter les retraits, les dilatations thermiques du
support.
53
2. DESCRIPTION DES TRAVAUX
Elles seront en béton dosé à 200 kg de ciment avec une chape de surfaçage dosée à 250 kg. Les pentes
seront de 2 %, l'épaisseur minimale au point bas ne devra pas être inférieure à 0.04 m.
Il est prévu au niveau des toitures plates non accessibles une étanchéité monocouche type SOPRALENE
UNILAY AR ou techniquement équivalent, avec un relevé sur acrotère ou murs de Hmin = 5cm.
3. MISE EN OEUVRE
Le revêtement d’étanchéité est posé sur la surface imprégnée d’une colle à froid, mise en œuvre par
plots (dosé à 500 g/m2), type SOPRACOLLE 300 N ou techniquement équivalent. Le revêtement
SOPRALENE UNILAY AR ou techniquement équivalent est ensuite soudé en déroulant sur la largeur du
recouvrement. Les angles coupés sont chanfreinés à la spatule chaude et l'autoprotection de l'about
de lé sous recouvrement est réchauffée et
noyée dans le liant. La qualité des soudures fait l'objet d'un autocontrôle. La coulure de liant en lisière
permet de vérifier la soudure. En son absence, on doint vérifier la fermeture du joint, à l'aide d'une
spatule.
Aucun travail d'étanchéité ne devra être entrepris ou poursuivi lorsqu'il y aura humidification des
supports (pluie) ou quand la température extérieure sera susceptible d'influer défavorablement sur
les produits ou matériaux et leur mise en œuvre. L’entrepreneur a l’obligation de refermer l'étanchéité
en cas d'arrêt du travail journalier, systématiquement, et en cas d'intempéries.
L'entrepreneur devra assurer la fourniture et la pose de tous les gueulards, crapaudines, évacuations
nécessaires à l'écoulement des eaux pluviales hors du bâtiment, jusqu'aux raccordements des
descentes pluviales par le plombier. En cas d'étanchéité asphalte ou bitume, les descentes E.P. devront
être obstruées pendant le coulage.
Pendant la durée des travaux, en cas de fuite, l'entrepreneur devra effectuer les réparations tous corps
d'état pour la remise en état complète des parties dégradées.
L'entreprise procédera à un essai à la fin des travaux, une mise en eau générale, aux fins de vérification.
Le niveau d'eau est prévu à 5 cm au-dessus des points hauts pendant 24H.
54
Le système d'étanchéité retenu devra recevoir l'accord du Bureau de Contrôle technique. La
composition du complexe d’étancheité est à soumettre au bureau de contrôle, pour validation avant
l’approvisionnement sur site.
55
la réception des travaux.
Les travaux seront exécutés suivant les règles de l’art, et l’entreprise devra se conformer aux
documents techniques ci-après
Le répertoire des éléments et ensembles fabriqués des bâtiments.
Les normes françaises de Normalisation et le D.T.U. n° 36.1 en vigueur au moment de la passation du
marché.
Le cahier des prescriptions techniques générales du Centre Scientifique du bâtiment extrait n° 18 du
cahier n° 173
La préparation et l’exécution des menuiseries seront en tous points conformes aux prescriptions du
cahier du CSTB, à savoir:
- généralité (sur la préparation et qualité des bois mis en œuvre)
- séchage des bois
- assemblage (qualité et exécution)
- étanchéité des menuiseries extérieures
- finition
- tolérance de dimensions – jeux
- mesures à prendre pour la conservation des menuiseries avant pose.
56
Toute la quincaillerie sera mise en place avec le plus grand soin. Les entailles nécessaires auront la
profondeur voulue pour ne pas altérer la force du bois. Elles présenteront des dimensions précises :
de la ferrure en largeur et en longueur. Elles seront de façon que la quincaillerie affleure exactement
les bois.
Les pièces de quincaillerie ou ferrure seront imprimées au minimum de plomb sur toutes les faces
avant d’être posées, ainsi que les entailles destinées à les recevoir.
Les ouvrages qui ne seront pas jugés convenables, soit comme fourniture, soit comme pose seront
immédiatement déposés ou remplacés si les entailles faites dans les bois nécessitaient la modification
ou même le remplacement des menuiseries. L’entrepreneur seul en supporterait toutes les
responsabilités et charges.
L’entrepreneur fournira toutes les pattes à scellement pour tous les bâtis, contre bâtis, huisseries et
poteaux sans exception les plates-bandes, des équerres de façon qu’elles seront entaillées et fixées au
moyen de vis fraisées à tête plate conformément aux usages et aux besoins de la profession.
Les paumelles seront en laiton AR 140.
Les béquilles des portes, en général, seront de la marque BRICARD ou techniquement et
esthétiquement équivalent.
La marque indiquée pourra être changée après l’approbation formelle et écrite du Maître d’œuvre.
Les quincailleries recevront une peinture impression antirouille avant pose.
Tous les modèles et échantillons, après avoir été donnés au Maître d’œuvre et acceptés par lui,
demeureront à l’agence des travaux. L’Entrepreneur devra en assurer en ses frais la conservation
jusqu’à la fin des travaux. Tous les objets fournis qui ne seraient pas conformes par la qualité, la
provenance ou le poids, aux échantillons seront refusés.
NB: Il sera disposé de butoirs sur l’ensemble des portes en bois.
TRAITEMENT DU BOIS
Tous les bois seront traités par un produit insecticide et fongicide présentant une efficacité de longue
durée sur tous les agents destructeurs du bois.
Ce produit devra être agréé par le C.T.B. et accepté par l’entrepreneur.
Les ouvrages en bois à peindre recevront une couche d’impression protectrice au fur et à mesure de
leur fabrication et de toute manière avant pose.
La qualité des bois employés devra répondre aux exigences des normes françaises et des cahiers des
prescriptions du C.S.T.B., cahier 173 et des D.T.U. N° 36.1.
Qualité : Les bois devront être des bois de fil fibres serres parfaitement sains. Ils ne seront ni gras, ni
roules, ni chauffes, ni piques. Ils seront exempts d’aubier, de nœud, pourriture, méandre, fente
gerçure et trou de défaut nuisible à leur conservation et à leur bonne exécution
Séchage : Tous bois seront secs. Ils auront été débités suffisamment à l’avance pour permettre un
séchage complet et éviter toute déformation des menuiseries mises en œuvre.
57
PROTECTION DES OUVRAGES
Les menuiseries seront efficacement protégées au cours de leur ajustement et durant les travaux des
autres corps d’état.
Les épaufrures, éclats ou autres défauts qui apparaîtraient au cours des travaux seront réparés ou
relatifs à la charge du présent lot.
Il sera dû notamment la fourniture et pose de barres d’écartement des pieds d’huisserie et de bâtis
pendant le temps de la construction des maçonneries et des cloisons, de même que la fourniture, la
pose et l’entretien en bon état des habillages de protection sur les rives d’huisseries et de bâtis
jusqu’au moment du ferrage des portes.
Les éléments métalliques tels que pattes de scellement, aiguilles, paumelles, gâches, etc… seront
protégés avant pose par une couche de peinture antirouille au minium de plomb ou par tout autre
traitement anticorrosion, de même que les entrailles recevant les ferrages.
Description :
- La porte d'entrée des archives, les portes vers les locaux techniques … (liste non limitative)
devront toujours satisfaire aux conditions spécifiques imposées par les corps de pompiers
locaux et les normes de résistance au feu.
- L'ensemble coupe-feu comprend toujours les encadrements, les couvre-joints, les vantaux
de porte, les éventuelles impostes et/ou vitrages ainsi que toutes les ferrures et pentures
nécessaires.
Attention : Les ferrures et pentures dont la livraison et la mise en œuvre sont comprises, peuvent être
décrites dans un article séparé mais doivent participer à l'ensemble pour le rapport d'essai.
Matériaux :
- Les huisseries des portes coupe-feu indiquées sur les plans doivent toujours présenter une
résistance au feu identique à celle des vantaux de porte. La durée de la résistance au feu
est respectivement exprimée en Rf 1/2 h, Rf 1 h (EI30, EI60).
- En fonction de la résistance au feu prescrite, les bandes gonflantes nécessaires (une / deux)
seront embrevées dans les chants latéraux et supérieur et, le cas échéant, dans la traverse
inférieure des vantaux de porte. Ces bandes seront constituées d'un produit moussant. Les
vantaux et/ou les huisseries dans lesquelles un produit moussant sera appliqué seront
marqués et la durée de la résistance au feu sera indiquée.
- Le rapport d’essai et les plans de détail seront préalablement soumis à l’approbation de
l'auteur de projet. Tous les matériaux utilisés seront mentionnés dans ce rapport. Lors de
la réception provisoire, l'entrepreneur remettra un certificat attestant de la résistance au
feu des portes.
Huisseries de portes – bois :
58
- Les huisseries des portes seront fabriquées conformément aux dessins de détail joints au
dossier ou selon le modèle préalablement soumis à l'approbation de l'auteur de projet.
- Les huisseries des portes seront fabriquées en bois de menuiserie raboté et poncé,
satisfaisant aux STS 04.2. Le taux d'humidité du bois sera inférieur à 15 %. Le bois sera
exempt d'aubier.
- Voir aussi l’article huisseries de portes, vantaux de portes, bois.
- Les huisseries des portes seront fabriquées soit :
◊ en plaques de contre-plaqué de (au moins) 18 mm d'épaisseur, répondant aux STS 04.51 Type
WBP qualité 72-100 selon les STS 31 et 53, constituées d'au moins 7 à 9 couches de placage.
Elles seront pourvues d'une batée embrevée en bois dur aux dimensions minimales
mentionnées dans le rapport d'essai.
◊ avec un encadrement affleurant de 40 mm de largeur en Dark Red Meranti d'une masse
volumique d'au moins 600 kg/m3 pour un taux d'humidité de 15 % / Afzelia d'une masse
volumique d'au moins 750 kg/m3 pour un taux d'humidité de 15 %. La batée présentera une
largeur d'au moins 18 mm et sera directement réservée dans l'encadrement / constituée d'une
latte en bois dur embrevée de la même essence, aux dimensions minimales mentionnées dans
le rapport d'essai. Les couvre-joints d'au moins 75 x 15 mm sont en Dark Red Meranti / Afzelia
et auront la même forme que ceux des autres portes intérieures. Les ébrasements des portes
avec couvre-joints seront de 3 mm plus larges que l'épaisseur du mur fini.
Vantaux de porte :
- Tous les vantaux de porte et les éventuelles impostes feront l'objet d'un agrément
technique BENOR ATG pour les portes coupe-feu, testées quant à la résistance au feu
prescrite, selon la NBN 713-020 - Protection contre l'incendie - Comportement au feu des
matériaux et éléments de construction - Résistance au feu des éléments de construction
(1968 et addendum 1982). A cet effet, ils seront pourvus d'un label mentionnant le numéro
d'identification de l'entrepreneur et la résistance au feu. Ils devront en outre satisfaire aux
spécifications des STS 53.0, 53.1 et STS 53.04.36 (1998).
- Sauf dispositions spécifiques dans le cahier des charges, les vantaux seront du type I : porte
à feuillure. Sous réserve des exigences susmentionnées, les critères de performance des
valeurs de sollicitation de la catégorie II portes palières sont d'office d'application sur les
vantaux des portes.
- Les vantaux de porte seront respectivement fabriqués avec un cadre en bois PNG et une
âme pleine en panneau aggloméré revêtu sur les deux faces d'un panneau collé de
hardboard ou de contre-plaqué et de lattes latérales verticales. A la hauteur de la serrure,
un renfort sera appliqué pour le montage solide de la poignée et de la serrure. Tous les
collages se feront sous haute pression et à la colle de résine synthétique. Les plaques
hardboard seront du type oil-tempered selon les STS et présenteront une épaisseur d'au
moins 3,2 mm.
- Les vantaux de porte seront pourvus en usine d’une couche d'enduit lisse et uni, d'une
épaisseur minimale de 0,2 mm.
Exécution :
- Suivant NIT 234 - Le placement des portes résistant au feu (2008)
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- Les ensembles de porte seront placés par un menuisier agréé et certifié, qui aura joint à sa
soumission une certification d'agréation conformément à l'A.M. du 5 mai 1995 (MB
25.5.95). Ce certificat devra également mentionner la durée de validité de l'agrément. La
mise en œuvre se fera conformément aux prescriptions du certificat Benor / ATG et du
fabricant ainsi que des indications sur les plans et les dessins de détail. Le montage des
portes et des huisseries de portes ne pourra en aucun cas réduire la résistance au feu de
l'ensemble. Lorsque les serrures sont placées par le menuisier, le produit moussant devra
préalablement être appliqué dans l'ouverture pour la serrure. Lorsque plusieurs portes
sont posées en série, un trumeau sera prévu qui aura les mêmes spécifications que
l’huisserie.
7.1. GENERALITES:
Les travaux du présent lot seront exécutés dans le respect rigoureux des réglementations, Règles,
Normes, DTU et Prescriptions Techniques en vigueur.
DOCUMENTS GÉNÉRAUX :
L'Entrepreneur appliquera les prescriptions techniques des Documents Techniques Unifiés
suivants (liste non limitative) :
DTU N° 36.5 Mise en œuvre des fenêtres et porte fenêtres du 10 avril 2010.
DTU N° 39 Miroiterie Vitrerie
DTU N° 34.1 Ouvrages de fermeture pour baies libres.
DTU N° 32.1 Construction métallique : Charpente en acier.
DTU N° 32.2 Construction métallique : Charpente en alliages d'aluminium.
Par ailleurs, il sera appliqué, autant que de besoin, les règles de calcul suivantes :
Eurocode 9 – EN 1999 - Calcul des structures en aluminium.
Règle NF 65. Règle définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et
annexe.
Règles C.M 66 (DTU P 22/701) ; Règles de calcul des constructions en acier
Règle PS 92 Règle de construction parasismique
Règle Th-K Règle de calcul des caractéristiques thermiques utiles des parois de construction.
Règles FA (DTU P 92/702) : Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des
60
structures en acier et annexes.
Règles N 84 et NV 65 (Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions
et annexes).
Enfin, l'ensemble des Normes françaises AFNOR seront applicables pour tout ce qui concerne
les matériaux et leur protection ; notamment :
NFP 24.301 Spécifications techniques des fenêtres et portes fenêtres métalliques,
NFP 24.351 Protection contre la corrosion et préservation des états de surface des fenêtres
et portes fenêtres métalliques, NFP 20.501 Méthode d'essai des fenêtres,
NFP 20.302 Caractéristiques des fenêtres ; critères d'essais.
Directives communes pour l'agrément des fenêtres légères de l'UEAtc d'Octobre 1972,
Recommandations professionnelles de sécurité contre l'incendie concernant les façades et
fenêtres
métalliques, Cahier du CSTB N° 840 de Février 1969, recommandations de mise en oeuvre et
classement EdRK.
61
paumelles,
couvre joints, grilles, etc...
- Produits verriers :
Les produits verriers répondront aux conditions définies par les Normes françaises les régissant de la
classe NFP78.
Les vitrages isolants mis en œuvre devront posséder un certificat CEKAL (certificat de qualification),
pour l'usage correspondant.
Les mastics obturateurs des vitrages isolants seront obligatoirement des silicones.
Les joints de prises de vitrage seront en E.P.D.M qualité "Marine", agréé.
Ferrages – Serrures – Quincaillerie
Les articles de ferrage et de quincaillerie devront répondre aux normes les concernant. Cette
conformité aux normes devra être matérialisée par la marque NF – SNFQ poinçonnée par le
fabricant.
Les serrures devront répondre aux normes visées ci-avant, et porter la marque NF – SNFQ – 1 ou A 2
P Serrures.
Ces fournitures devront répondre aux normes les concernant. Les visseries et autres seront toujours,
selon leur usage, en alliage léger, ou en acier cadmié ou inox.
Joints et garnitures souples Les joints seront réalisés en EPDM, éventuellement en EPT ou en
plastique souple. Il ne pourra être mis en œuvre que des joints titulaires du label SNJF.
Ces procès-verbaux seront produits par l'Entrepreneur au plus tard au moment de la livraison des
ouvrages sur chantier.
Il appartiendra à l'Entrepreneur de fournir (liste non limitative) :
62
−La justification de l'affaiblissement acoustique de type AC2 /AC2B
−La justification du classement A3, E3, V2, (Ou nouveau classement AEV Européen équivalent) des
ouvrages mis en œuvre par ses soins.
La prise en possession des lieux par le présent lot se fera, au fur et à mesure de l'avancement des
travaux des autres corps d'état, à une phase d'avancement justifiant la mise en œuvre des premières
parties d'ouvrages du présent lot : précadres, ossatures, (y compris protections), etc...
Le montage des éléments de remplissage (volumes verriers notamment), sera, le cas échéant, décalé
dans le temps, du fait de leur fragilité.
Dans cette attente, il appartiendra au présent lot d'assurer la protection contre les chutes, aux
emplacements où il aurait mis en œuvre des éléments de structure de ses ouvrages (précadres).
Stockage et distribution :
Le stockage sur chantier des ouvrages du présent lot devra donner lieu au préalable à définition des
lieux et durée de stockage, en liaison avec les autres corps d'état, sous l'autorité de l'Architecte.
La protection des ouvrages stockés sera assurée par le présent lot qui conserve toute responsabilité
sur ses ouvrages jusqu'à la réception.
La distribution et la pose des ouvrages ainsi stockés sur site, seront effectuées par le présent lot, qui
en
assurera le montage au fur et à mesure.
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La mise en œuvre des ouvrages sera intégralement assurée par le présent lot, à qui il appartiendra de
disposer de tous les moyens de levage adaptés au poids des volumes verriers, et tous les
échafaudages,
ponts volants, platelages, etc... nécessaires au montage dans de parfaites conditions de sécurité pour
son personnel, et pour le personnel des autres Entreprises.
Les ouvrages décrits dans le présent CCTP étant intégrés dans les structures existantes, il appartient
au
présent lot d'assurer le raccordement et l'étanchéité de ses propres ouvrages avec la structure
existante au moment de son intervention.
Toutes les fixations des ouvrages du présent lot sur la structure existante incombent au présent lot.
Ces fixations se feront par chevillage dans les ouvrages existants béton ou autre,
La conception des ouvrages du présent lot devra permettre tous les calages, rattrapages de jeux
consécutifs aux tolérances du gros œuvre, etc...
Il est bien rappelé que tous les calfeutrements, habillages et finitions entre les ouvrages décrits ci-
après et la structure existante, incombent intégralement au présent lot, au titre de ses prestations.
Dans le cas d'emploi de chevilles, il sera mis en œuvre des chevilles expansives, et quand cela
s'impose, des chevilles chimiques.
Le dimensionnement et la nature des chevilles employées seront définis et justifiés par
l'Entrepreneur, en fonction des efforts appliqués aux assemblages concernés.
La conception des ouvrages sera faite en fonction du positionnement possible de ces chevilles par
rapport aux bords ou aux angles des ouvrages supports.
Habillages et finitions :
L'Entrepreneur prévoira, sans que cela soit rappelé dans les descriptions qui suivent, tous les
habillages nécessaires à la parfaite finition de ses ouvrages.
Il proposera en temps utile à l'approbation de l'Architecte, les dispositifs qu'il compte mettre en
œuvre.
La conception des ouvrages devra être telle qu'elle permette d'éviter les calfeutrements humides de
type mortier ; par conséquent, la conception des profils mis en œuvre sera faite pour dissimuler les
jeux entre cadres et supports béton.
Les habillages rapportés seront, dans toute la mesure du possible, évités.
Dans tous les cas, les vides entre cadres et supports béton (ou autre) seront au préalable calfeutrés
et
isolés, afin d'assurer l'étanchéité, l'isolation thermique et l'isolation acoustique à cette interface.
64
Tous les ouvrages d'aluminium seront protégés par un film pelable ; les emplacements les plus
vulnérables comporteront en outre une protection mécanique adaptée aux risques encourus
(protection par habillage contreplaqué des éléments de traverses basses).
Les volumes verriers seront systématiquement visualisés conformément à l'article 10.2 de la Norme
NFB 03.001 ; les volumes les plus vulnérables comporteront, en complément, une protection
mécanique de type contreplaqué.
L'enlèvement de l'ensemble des protections (y compris visualisation des produits verriers), reste à
charge de l'Entrepreneur qu'il assurera, avant réception, à une date compatible avec le déroulement
des travaux tous corps d'état.
Les ouvrages abîmés ou endommagés seront refusés ; il appartiendra à l'Entrepreneur d'en assurer le
remplacement par des ouvrages neufs.
L'ensemble des ouvrages en acier sera traité par galvanisation à chaud selon la Norme NFA 91.131.
Tous les raccords nécessaires après montage sur chantier seront effectués par l'Entrepreneur afin de
livrer des ouvrages prêts à peindre.
En fin de chantier, l'Entrepreneur assurera la révision complète de tous les ouvrages de son lot ; il
vérifiera le fonctionnement des châssis ouvrants, et procédera à tous les essais et réglages des
ouvrages à fonctionnement mécanique.
Les profilés employés devront répondre aux conditions (dimension, dressage, résistance, composition,
soudabilité, tolérance...) qui sont déterminés par les normes en vigueur
et notamment par :
- Les normes dimensionnelles
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- N.F.A. 45.602 - Profilés de menuiseries métalliques pour
huisseries et bâtis ;
- N.F.A. 35.101 - Produits sidérurgiques laminés à chaud en acier non allié d’usage
courant profilés quelques soient les procédés de réalisation utilisables, les assemblages ne doivent pas
permettre les infiltrations et le séjour de l’eau entre les profilés assemblés sur le parement extérieur
des cadres de menuiseries métalliques ; les soudures ne devront pas présenter de discontinuités. En
outre, les traces de soudure devront être enlevées sur toutes les surfaces où elles seront nuisibles à
l’aspect, à l’étanchéité et au bon fonctionnement des ouvrages.
Toutes les menuiseries extérieures comporteront sur toute leur largeur, des pièces d’appui pour la
récupération des eaux d’infiltration et de condensation. Les portes auront toutes un seuil en acier
laminé à chaud à double gorge.
Les eaux devront être rejetées à l’extérieur par des orifices judicieusement disposés, au nombre de un
par mètre environ. Les orifices devront être commodément débouchés.
Les rigoles de récupération des eaux de condensation et d’infiltration seront parfaitement obturées
aux extrémités de la pièce d’appui.
Les huisseries recevront des paumelles en acier dites électriques ou « picardes » avec bague laiton
vissée sur le bâti. Leur nombre et leurs dimensions seront adaptés à la dimension des portes ou châssis
suivant la norme P. 26.306.
PROTECTION
Tous les éléments métalliques recevront une protection contre la corrosion, adaptée à leur emploi.
Les surfaces devront être soigneusement préparées en atelier par décalaminage, piquage, sablage,
grenaillage, brossage, dégraissage et dépoussiérage.
Elles recevront aussitôt une peinture antirouille au minimum de plomb ou un primaire EPOXY
appliqués avec soin sans surépaisseurs ni coulures.
Si possible, l’entrepreneur remet des prix en variante pour la protection contre la corrosion par
galvanisation à chaud. Dans ce cas, les parties dégradées après soudure en atelier ou sur chantier
devront être conditionnées par métallisation ou par peinture riche en zinc.
S’il est constaté un soin insuffisant à la préparation des surfaces, l’entrepreneur sera contraint de
reprendre immédiatement la protection de tous ses ouvrages à ses frais.
CONTRÔLE ET ESSAI
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L’entrepreneur soumettra au maître d’œuvre, un modèle de chacun des châssis, ou bâtis avant
exécution de la série, pour procéder aux essais de voilement et de flexion verticale conformément aux
prescriptions de normes ainsi que pour ceux relatifs à la tenue au vent calculés pour une pression de
200 kg / m² minimum.
CONTRÔLE DE L’ETANCHEITE
Les joints entre les parties ouvrantes et dormantes devront être étanches, après peinture définitive,
sous une projection d’eau à provenir d’un tuyau de 0,02 de diamètre intérieur, à la pression de 1,5
HPZ, c’est-à-dire provoquant pratiquement un jet vertical de 5 mètres, distant de 0,5 m du châssis et
déplacé à la vitesse de 0,20 par seconde, suivant le pourtour du châssis.
SERRURERIE ET QUINCAILLERIE
Les huisseries et bâtis métalliques seront en feuillard d’acier laminé à chaud, formé à la machine à
galets, conformément aux normes REEF. NF. 24.401, les assemblages soudés électriquement par
soudure à l’intérieur. Ils seront équipés de paumelles électriques mixtes ou ordinaires suivant le cas,
vissées non apparentes sur un plat de renfort de 3 m / m par 3 vis à tête fraisée de 5 m / m de , et en
partie basse, une barre d’écartement démontable en cornière de 25 x 25 x 2, fixée par boulons en
feuillures permettant ainsi une manutention sans déformation.
Les huisseries comporteront un empennage exécuté à la demande, suivant le type de serrure et une
protection de gâche soudée sur le côté d’huisserie en contact avec la maçonnerie.
Sur le côté empennage, 3 butées caoutchouc fixées en feuillure, ainsi qu’un petit carter de protection
en tôle, embouti et soudé.
67
EXUTOIRE DE FUMEE.
Exutoire de fumée :
Comprend:
La fourniture et la pose de la fenêtre;
Les raccords d'étanchéité;
Les dispositifs complets d'ouverture;
L'agrément du système de désenfumage.
Description :
Exutoire de fumée :
◊ Exutoire de fumée à lame métallique.
◊ Chassis sans rupture de pont thermique
◊ Ouverture automatique et manuelle
◊ La commande de l’ouverture est branchée au circuit de secours relié à une batterie de secours.
◊ La finition est anodisée, ou thermo laqué selon le choix du maitre-d’ouvrage.
◊ Fenêtre de toit avec une surface géométrique d’évacuation (Av) d’au moins 0,6 m² (1% de la
surface de la pièce à évacuer), à placer au point le plus haut du mur et à l’extrême opposé de
la porte d’entrée de la pièce. Equipé de vérins à gaz pour stabiliser l’exutoire de fumée à 90°.
◊ A l’extérieur protégé par des profilés en aluminium gris et équipé d’un déflecteur.
◊ Le moteur de 24V DC est placé sur la partie basculante et ouvre la fenêtre de toit jusqu’à 90°
en maximum 60 secondes. Equipé d’un câble anti-feu à 3 brins, d’un mètre de long, pouvant
être rallongé vers l’unité de contrôle (section de câble à adapter selon la distance).
Kit de désenfumage:
◊ Fourni par le fabricant de l’exutoire
◊ Connectée au réseau de secours (batterie) 220 V, l’unité de contrôle est équipée d’un bouton
de désenfumage placé
◊ derrière une vitre à briser qui peut commander un à deux exutoires de fumée.
◊ Contenu :
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◊ Fourni par le fabricant de l’exutoire
◊ Le détecteur de fumée optique commande de façon automatique l’exutoire de fumée après
détection.
◊ Connecté à l’unité de contrôle avec un câble de 2 x 0,50 mm².
◊ A installer selon les prescriptions des pompiers.
Limites d'entreprise:
L'alimentation électrique de l'armoire de commande, ainsi que le signal éventuel de détection
centralisée sont à charge du lot électricité, ainsi que le câblage de liaison au moteur. L'alimentation
spécifique (batterie) est comprise dans la présente entreprise.
Exigences particulières:
Hormis les exigences découlant de la situation de l'élément dans le bâtiment (étanchéité à l'eau et à
l'air), il doit satisfaire aux exigences suivantes:
position normale fermée;
ouverture et fermeture possible conformément aux exigences du Service d'Incendie, par boîtiers
de commande situés au rez-de-chaussée (niveau d'évacuation);
section de passage des fumées: minimum (0,6m2) ou 1% de la surface à désenfumer net.
Exécution :
Pose suivant les prescriptions du fabriquant.
Concerne :
Exutoire de fumée destiné à l’évacuation des gaz et fumées de combustion dans l’archivage.
8.2- DESIGNATION DES OUVRAGES
Menuiserie métallique :
voir plans
9.1- GENERALITES :
- D.T.U. 52.1 Travaux de revêtements des sols scellés inclus Cahier des Clauses Spéciales.
- Dans tous les cas, le ciment de pose sera désolidarisé de la dalle sous-jacente par inter- position d’un
film polyane ou lit de sable.
69
- L’exécution comporte toutes coupes chutes et façons diverses conduisant à une parfaite et complète
finition des ouvrages
- Les carreaux cassés et recollés seront refusés ; ceux déjà posés seront descellés et remplacés par
l’entrepreneur du présent lot.
- Les revêtements muraux seront obligatoirement collés plinthes inclues (toute pose au mortier
traditionnel sera refusée).
- Le collage des carreaux muraux sera réalisé par mortier collé de type épais avec double
encollage
- Le mortier de pose pour revêtements de sol comportera les pentes nécessaires à la mise en place des
siphons de sol fournis par le titulaire du lot plomberie.
- Aucune différence de niveau ne sera tolérée autre que celles prévues aux plans.
Mise en œuvre
Travaux préliminaires :
L’entrepreneur procédera avant le début de ses travaux à la vérification des supports des sols et
parois. Il fera à cet effet ses remarques en temps utile pour obtenir les tolérances d’exécution. Si
aucune réserve n’a été faite lors de ces vérifications, l’entrepreneur porte l’entière responsabilité de
toutes les adaptations et réfections résultant de ces manquements.
Les pièces à carreler ne seront pas à la seule disposition de l’entreprise. Cette dernière prendra toutes
les dispositions relatives à la protection de ses ouvrages.
La préparation du support est effectuée par lavage à l’eau sous pression.
Pose :
70
Joints :
Les joints sont propres, ne dépassent pas les carreaux, ils sont rectilignes.
Les joints périphériques seront fermés avec un mastic mono composant, à élasticité permanente.
Ils sont exécutés au pistolet.
Immédiatement après le jointoiement, il sera procédé au nettoyage du dallage par le polisseur.
Aucune trace de mortier ne peut subsister.
Joint de fractionnement :
Dans le cas de surfaces au sol > 25 m2, des joints de fractionnement sont réalisés de manière à diviser
la surface en zones de maximum 15 à 25 m2 ; la longueur maximale d’un côté ne peut dépasser 8 m.
Les joints de fractionnement sont réalisés dans le carrelage jusqu'au béton de support.
Les joints sont fermés au mastic souple.
Raccords entre dormants de portes et matériaux différents :
a) Les surfaces en dallage au droit des portes seront prévues jusqu’en fond de batée des dormants
des portes ;
b) les raccords entre deux matériaux de nature différente (dallage /revêtements souples, etc…)
comporteront des profilés couvre-joints à charge du poseur de revêtement de sol souple.
Tolérances de pose :
Planéité :
Le pavement aura une planéité parfaite. Aucun désaffleurement individuel des carreaux n’est toléré.
La différence de niveau entre deux points quelconques mesuré au moyen d’une règle rigide de 2 m
de longueur promenée en tous sens ne doit mettre en évidence en aucun point une flèche supérieure
à 2 mm.
Alignement des joints :
Une règle rigide de 2 m posée en sorte que ses deux extrémités règnent avec les bords homologues
de deux carreaux de même ligne ou de même rang, ne doit pas accuser de différence d’alignement
supérieure à 2 mm.
Niveau :
Aucun point du revêtement ne doit se trouver à plus de 5 mm de part et d’autre des cotes d’arase,
pentes comprises et rapportées au trait de niveau.
Identification des travaux de carrelage sur sols (voir plans de calepinage)
Généralités
L’entrepreneur est informé que dans le cas présent, les revêtements muraux carrelés sont destinés à
un usage intensif quotidien et lavage par jets d’eau à haute pression. Toutes les mesures seront donc
prises pour obtenir un ouvrage de haute qualité résistance.
Matériaux :
Carreau en grès cérame fin, non émaillé, pressé, pleinement vitrifié.
Surface lisse et satinée, texture homogène et coloration en pleine masse.
Fabrication à base de terres européennes à grains fins afin d’obtenir une porosité minimum.
Atomisation et pression à sec. Cuisson à plus de 1200°C.
Formats 15 x 15. Les carreaux sont calibrés de façon à pouvoir respecter un entre axe de 15 cm.
Choix de 2 ou 3 couleurs possible entre minimum 32 coloris unis et granités.
L'offre tient compte de l'emploi de pièces de finition, plinthes, pièces d’angle, bord arrondi, etc…
Dans tous les locaux carrelés au sol, on prévoira des plinthes à gorge.
Caractéristiques techniques :
- classement UPEC : U4/P4/E3/C3.
- conformes à la norme Européenne EN 176 : B1
- absorption d’eau : < 0.05% (EN 99)
71
- orthogonalité : < 0.5% (EN 98)
- largeur et longueur : < 0.5% (EN 98)
- épaisseur : < 3% (EN 98)
- rectitude des arêtes : < 0.5% (EN 98)
- planéité : < 0.5% (EN 98)
- résistance à la flexion : > 45N/mm2 (EN 100)
- résistance à l’abrasion profonde : 120x150 mm3 (EN 102)
- dureté superficielle : 7/9 sur l’échelle MOHS (EN 101)
- coefficient de dilatation : < 7 MK-1 (EN 103)
- aucune altération provoquée par des écarts de température, ni contact avec des acides ou des
bases
- aucune altération de couleur
Mise en œuvre
Travaux préliminaires :
L’entrepreneur procédera avant le début de ses travaux à la vérification des supports des sols et
parois. Il fera à cet effet ses remarques en temps utile pour obtenir les tolérances d’exécution. Si
aucune réserve n’a été faite lors de ces vérifications, l’entrepreneur porte l’entière responsabilité de
toutes les adaptations et réfections résultant de ces manquements.
Les pièces à carreler ne seront pas à la seule disposition des carreleurs. Les carreleurs prendront
toutes les dispositions relatives à la protection de leurs ouvrages.
Avant la pose, les carreaux sont immergés complètement dans l’eau pendant le temps nécessaire à
leur imprégnation (à observer spécialement par temps chaud).
Après cette immersion, ils peuvent être déposés debout contre les murs en des endroits non exposés,
pendant le temps nécessaire à l’égouttage.
La préparation du support est effectuée par lavage à l’eau sous pression.
Pose :
Les revêtements muraux seront réalisés à partir des supports bruts non enduits.
Le poste prévoit le cimentage du support.
Les parois destinées à recevoir les carrelages seront d’aplomb, égalisées et planes.
L'appareillage est à joints continus, orthogonaux.
L’état des surfaces des supports enduits, prêts à la pose, sera sain, propre, résistant, exempt de
poussière, de porosité moyenne.
Après nettoyage et arrosage du support, la pose des carreaux sur murs est effectuée conformément
aux instructions du fabricant.
Le travail nécessite l'application d'une couche primaire d'accrochage sur le support. Il faut attendre
le séchage complet du primer et du support avant de réaliser le collage.
Les revêtements seront parfaitement d’aplomb.
Les angles sortants seront garnis de carreaux à bords arrondis.
La largeur des joints aux murs est de 3 mm.
Le jointoiement est effectué au ciment amélioré par des résines synthétiques, appliqué à l’aide de
spatule en matière plastique, en caoutchouc dur ou d’une raclette.
Les joints périphériques seront fermés avec un mastic monocomposant, à élasticité permanente. Ils
seront exécutés au pistolet.
Le ton des joints est à déterminer en cours de travaux par l’architecte.
Toutes les prescriptions concernant la pose sur murs de locaux à fortes sollicitations d'eau doivent
être respectées: dans ces cas, le jointement sera réalisé après séchage du mortier. Les joints doivent
avoir une bonne résistance aux produits chimiques et être réalisés avec un mortier-époxy anti-acide,
anti-fongique et anti-bactérien. Tous les joints spéciaux (de fractionnement, de retrait,
périphériques, rentrants, saillants, etc…) sont traités avec un mastic élastomère spécialement adapté
à un usage intense.
Tolérances de pose :
Planéité :
72
Le pavement aura une planitude parfaite. Aucun désaffleurement individuel des carreaux n’est
toléré. La différence de niveau entre deux points quelconques mesuré au moyen d’une règle rigide
de 2 m de longueur promenée en tous sens ne doit mettre en évidence en aucun point une flèche
supérieure à 2 mm.
Alignement des joints :
Une règle rigide de 2 m posée en sorte que ses deux extrémités règnent avec les bords homologues
de deux carreaux de même ligne ou de même rang, ne doit pas accuser de différence d’alignement
supérieure à 2 mm.
Aspect final :
Il ne doit pas y avoir de défauts apparents ou de différences de nuance visibles après séchage.
L’éclairage permettant de juger de l’aspect final du revêtement doit se trouver dans un plan vertical
dont l’angle avec un plan vertical perpendiculaire à celui du revêtement ne dépasse pas 45°.
NOTA : Les choix des teintes du carrelage se fera par le Maître d’œuvre sur présentation par
l’entreprise d’échantillons.
Les travaux devront être dans les cas conformes aux normes et recommandations en vigueur au
Sénégal, aux prescriptions de la SONES ainsi qu’aux normes et règlements français et européens
suivants :
- la norme NFP 41201
- la norme NFP41202
- la norme NFP 41204
- les DTU de la série 60.1et additifs
- les DTU de la série 60.3 et additifs
- les DTU de la série 60.2et additifs
- les DTU de la série 60.5 et additifs
- la circulaire du 02 août 1978 portant sur le règlement sanitaire départemental type
- la norme NFE 51732
Cette liste n’étant pas limitative, l’entrepreneur est censé prendre connaissance de l’ensemble des
règlements s’appliquant aux travaux de cette nature.
Adduction d’eau
73
Elle se fera à partir du réseau principal existant de la SDE. Les travaux de tranchée comprendront :
- l’exécution de la tranchée
- la pose de sable
- les remblais avec les terres provenant des déblais préalablement expurgés des éléments
impropres ou trop importants qui seront évacués à la décharge publique.
Les travaux d’alimentation comprendront tous les accessoires indispensables, collier de prise en
charge, vannes, tabernacle, bouche à clé, tés de vanne, tés de branchement, etc…. L’ensemble de
l’installation sera conçu de façon à pouvoir être vidangé facilement.
Tous les robinets seront prévus dans les séries forces. Les appareils sanitaires seront tous de premier
choix en grés émaillé ou en porcelaine vitrifié, sauf prescriptions contraires mentionnées dans la
description des appareils.
Des tampons en plâtre seront mis en place sur tous les appareils pour éviter l’engorgement des siphons
et des canalisations pendant les travaux.
Description :
Générale:
Structure de prix :
Normes et règlementations :
Toute la robinetterie ainsi que les accessoires équipant les réseaux d'eau provenant de la
distribution publique feront l'objet d'une attestation de conformité sanitaire (ACS).
Sauf indications contraires, la robinetterie et les accessoires des circuits hydrauliques seront
de pression nominale PN 16 et leurs raccordements seront normalisés.
La robinetterie doit être accessible et manoeuvrable aisément, l'obturation suffisamment
progressive pour éviter les coups de bélier. Elle sera munie d'une plaquette indicatrice en
matière plastique inaltérable gravée avec texte clair sur fond noir avec indication de sa
fonction ou de son numéro de repérage par rapport aux plans.
74
DESCRIPTIF TECHNIQUE Equipements pour eau sanitaire
Vannes d'arrêt :
Sauf spécifications contraires, les vannes seront du type à boisseau sphérique, avec raccordements
par manchons taraudés. Le diamètre de passage est identique à celui de la tuyauterie.
La boule, en acier inoxydable ou en laiton chromé, est logée entre 2 bagues d'étanchéité en téflon
(PTFE) renforcé par des fibres de verre. L'étanchéité à la tige (en acier inoxydable) est obtenue au
moyen de plusieurs bagues d'étanchéité en téflon resserrables en service. La manoeuvre est
effectuée au moyen d'un levier.
Ces vannes seront du type à boisseau sphérique avec raccordements par brides parallèles forées
suivant DIN 2633.
Le diamètre de passage est identique à celui de la tuyauterie. Le corps en acier inoxydable est
constitué de deux éléments raccordés par vis et écrous.
La boule, en acier inoxydable, est logée entre 2 bagues d'étanchéité en téflon (PTFE) prenant appui
sur des joints toriques en EPDM.
L'étanchéité à la tige (en acier inoxydable AISI 303) est obtenue au moyen d'un bourrage en téflon
resserrable en service. La manoeuvre est effectuée au moyen d'un levier en acier revêtu d'epoxy.
Disconnecteur _- type BA :
Disconnecteur à zone de pression réduite contrôlable PN10, agréation.
Corps en bronze ou en fonte à brides, clapets en laiton ou en bronze, joints de clapet en nitrile, ressorts
acier inox et entonnoir incorporé, raccordé à l'égoût au moyen de tuyauteries
en acier galvanisé.
75
Les filtres pour eau de ville sont constitués d'un corps cylindrique en bronze rouge (DIN 1705) ou teinté
en plastique à haute résistance aux chocs, d'un élément filtrant comprenant une bougie de soutien en
matière plastique de haute qualité, coiffée d'un tissu filtrant résistant à la traction.
Un système de fermeture assure la fixation du tissu filtrant sur la bougie et prévient tout contact entre
l'eau brute et l'eau filtrée.
La partie inférieure doit se fixer aisément à la main à la partie supérieure.
Le filtre est équipé d'un clapet de purge pour dépressuriser l'appareil lors du remplacement de l'élément
filtrant.
L'entrepreneur fournira 5 cartouches filtrantes de rechange sous emballage individuel.
Les filtres sont munis d'un pressostat différentiel (2 manomètres + vannes) et sont raccordés à l'égout
par un conduit en acier galvanisé ou en PEHD avec écoulement visible par entonnoir.
Le rinçage se fait par contre-courant par aspiration du média filtrant (commande manuelle).
Caractéristiques techniques
Finesse de filtration
Pression nominale
Différence de pression admissible
Température maximale de l'eau
Vannes d’équilibrage
: 80 microns : 10 bar
: 1,5 bar
: 80 degrés
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o Du type à ressort en inox, corps en bronze ou en fonte avec raccordements par
brides.
o Manomètres amont/aval.
Appareils sanitaire :
Cuvette de WC :
La cuvette est en porcelaine vitrifiée premier choix, de teinte blanche. Elle est de forme ovale, se
rétrécissant légèrement vers l'arrière.
Le siège double de WC avec couvercle, est réalisé en plastique thermodurci coloré dans la masse. Il est pourvu
de charnières en acier inoxydable réglables (DIN 17441/85). Le siège est légèrement bombé et muni de 2 à 4
tampons en polyéthylène, afin de faciliter le nettoyage.
Le couvercle doit pouvoir supporter en son centre un poids de 95 kg, l’abattant, un poids minimum de 240 kg.
La lunette doit s'ouvrir à plus de 90° afin de rester levée sans devoir être maintenue. La garantie du siège y
inclus son couvercle est de 10 ans.
Chaque WC est équipé de :
77
Evacuation : manchette avec joint à lèvres. Diamètre : 90 mm
Les lavabos sont de forme arrondie. Ils sont constitués de porcelaine vitrifiée 1er choix de teinte blanche. Ils
sont munis d’un trop-plein sur la face arrière, d’une savonnière avec écoulement libre vers la cuvette, d’orifices
ad hoc pour la robinetterie.
La fixation est assurée par 2 tire-fonds M12 x 140 permettant de supporter une charge statique de 150 kg. La
hauteur de placement est de 830 mm environ, dimensions du lavabo : +/- 600 x 400 mm.
Chaque lavabo est équipé de :
Lavabo de forme ovale constitué de porcelaine vitrifiée 1er choix de teinte blanche avec trop
plein.
Dimensions : +/- 560 x 450 mm.
Le lavabo peut être muni d’un système de fermeture (voir point SAN 4.3.3.) ou non au choix
de la DC, il est équipé d’un siphon en laiton chromé et d’un robinet d’arrêt sur la(les)
alimentation(s) y inclus les rosaces en laiton chromé.
L’encastrement est effectué par le dessous, la découpe dans la tablette étant effectuée par le
fournisseur du meuble sur base du gabarit fourni par la présente entreprise.
Robinet temporisé monotrou à poser sur la plage ; le corps, en laiton massif chromé, est
recourbé et estampillé CE.
Caractéristiques dimensionnelles :
o Hauteur du bec par rapport à la plage : +/- 125 mm
o Distance du bec par rapport à l’axe de fixation : /+/-145 mm
Avec levier de commande, ressort de rappel et mousseur.
Débit de 3 l/min sous pression 3 bar avec brise-jet à débit réglable.
Fixation par tiges inox et écrous.
Alimentation en eau avec flexible, filtre et clapet anti-retour.
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Sanitaires PMR :
1. Toilettes PMR :
La cuvette :
La chasse :
Lunette et abattant :
Le profil de la lunette est plan. Les profils incurvés ou anatomiques sont susceptibles de rendre
la manœuvre de transfert plus compliquée sont proscrits.
L’ abattant, est pourvu d’une prise ergonomique.
L’ensemble lunette, abattant et fixations résistent aux sollicitations d’une manœuvre de
transfert (force de 1,1 kN au minimum appliquée dans toutes les positions et directions).
Exécution :
2. Lavabo PMR :
Vasque :
Vasque suspendue
La profondeur minimale entre la paroi verticale de support et la face avant de la vasque ou de
l’éventuelle tablette est de 60 cm.
La largeur minimale de la vasque est de 60 cm, mais un dégagement libre de tout obstacle
d’une largeur minimale de 85 cm doit être possible sous la vasque et son éventuelle tablette
de support.
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Aucun meuble fixe ou piètement n’est présent sous
la vasque au droit du dégagement libre à réserver sous celle-ci (hauteur de 70 cm depuis le sol,
largeur de 85 cm et longueur de 60 cm depuis la paroi de support).
La profondeur intérieure maximale de la vasque est de 10 cm.
La localisation de l’éventuel percement destiné à recevoir le robinet ne peut se situer à plus
de 50 cm de la face avant de la vasque ou de l’éventuelle tablette.
Idéalement, la face avant du lavabo est de forme incurvée.
Les vasques d’angle sont à proscrire.
La couleur de la vasque est contrastée par rapport à celle de l’environnement immédiat.
Si la vasque n’est pas encastrée, une tablette d’au minimum 15 cm de largeur est présente au
moins sur l’un des cotés de la vasque. Idéalement des deux cotés.
Canalisations d’alimentation :
Système de vidange :
La commande du système de vidange, si elle est intégrée à la vasque, est actionnable poing
fermé.
Elle se situe à 30 cm au maximum de la face avant du lavabo ou de l’éventuelle tablette de
support.
Exécution :
La vasque est positionnée de manière à être desservie par une aire de rotation de 150 cm au
minimum de diamètre et libre de tout obstacle.
L’axe de la vasque se trouve à au moins 45 cm de distance latérale de toute paroi verticale.
La face supérieure de la vasque est à une hauteur de 80 cm depuis le sol. Y compris l’éventuelle
tablette de support.
La face avant de la vasque ou de l’éventuelle tablette de support est positionnée à au moins
60 cm depuis le mur.
La face inferieure de la vasque et de l’éventuelle tablette de support se situe à une hauteur
minimale de 70 cm depuis le sol.
Toutes les canalisations (alimentations et évacuation) sont encastrées. Lorsqu’elles ne sont
pas encastrées, elles doivent être déportées et laisser un dégagement libre sous le lavabo
d’une profondeur minimale de 60 cm, sur une hauteur minimale de 70 cm depuis le sol. Elles
doivent alors être pourvues d’un cache ou d’un gainage non conducteur.
Si la vasque n’est pas encastrée, une tablette de 15 cm de largeur au minimum est mise en
œuvre au moins d’un côté de la vasque, l’idéal étant d’en prévoir une de chaque côté.
80
Robinet pour lavabo :
Caractéristiques transversales :
Toutes les fonctions du robinet doivent pouvoir être actionnées poing fermé.
Système de mitigeur. Idéalement de type thermostatique. Si ce n’est pas le cas, signalisation
eau chaude – eau froide pourvue d’un code couleur (rouge à gauche et bleu à droite).
Pour des températures supérieures à 40 °, la commande est pourvue d’une sécurité.
Tous les repères, écritures et autres marquages sont visibles, lisibles et compréhensibles
La couleur est contrastée par rapport à l’environnement immédiat.
Exécution :
La présence de barres d’appui est indispensable pour pouvoir réaliser un transfert entre le fauteuil roulant et la
cuvette de toilette, le siège d’une douche ou d’une cabine d’essayage.
Exécution :
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Les barres d’appui sont mises en œuvre de part et d’autre de l’assise (cuvette des toilettes ou
sièges rabattables).
L’axe des barres d’appui se situe à 35 cm de l’axe de l’assise.
La face externe des barres est écartée d’au minimum 3,5 cm de toute paroi ou de tout
équipement.
Les faces supérieures des barres sont mises en œuvre à une hauteur de 80 cm depuis le sol.
L’extrémité libre des barres d’appui dépasse d’au minimum 15 cm la face avant de l’assise.
Les sabots de fixation des barres d’appuis ne peuvent dépasser la face avant de la chasse d’eau
(cuve ou encorbellement de la chasse encastrée) ou du dossier.
L’éventuel piètement (déconseillé) des barres ne peut créer d’entrave dans la zone de
transfert.
4. Miroir PMR :
6. Goupillon PMR :
82
7. Dévidoir papier toilette PMR :
Idéalement, il se situe sur l’une des barres d’appui (via un accessoire de support). Attention toutefois
que son positionnement sur la barre n’entrave pas la possibilité d’appui sur celle-ci.
Dans le cas contraire, il se situe à une distance latérale de 45 cm au maximum depuis l’axe longitudinal
de la cuvette, à 20 cm au maximum de la face avant de cette dernière et à une hauteur comprise entre
60 et 80 cm depuis le sol.
Il est de couleur contrastée par rapport à celle de l’environnement immédiat.
Pour les toilettes à faible apport d’eau ou les toilettes sèche , une poubelle doit être prévu pour se
débarrasser du papier usagé.
Idéalement , elle est fixée à une paroi, toujours pour les mêmes raisons qu’évoquées précédemment.
Elle est localisée en dehors des aires de manœuvre et de transfert. Idéalement, les poubelles des
cabines de toilettes sont accessibles depuis la cuvette.
La hauteur de l’ouverture est comprise entre 60 et 80 cm depuis le sol.
Le mécanisme d’ouverture est actionnable poing fermé ou le couvercle dispose d’une prise
ergonomique. Par conséquent, les poubelles à pédales sont proscrites dans les toilettes adaptées. Elles
conviennent cependant très bien aux toilettes traditionnelles car elles évitent de devoir se baisser.
Elle est de couleur contrastée par rapport à l’environnement immédiat.
Un dispositif d’appel à l’aide doit permettre à tout occupant se trouvant en difficulté (malaise, chute)
de demander de l’aide. Celui-ci sera d’autant plus nécessaire dans les endroits où les occupants
risquent de se trouver seul (sanitaires, etc.).
de dispositif à tirette (de haut en bas), tel qu’un cordon munis de 2 bracelets rouges de 5 cm de
diamètre au minimum aux extrémités, facilitant la préhension et l’usage de ce dernier,
83
Exécution :
Aire de rotation horizontale et stable, libre de tout obstacle de 150 cm de diamètre au minimum face
à l’équipement.
Distance latérale libre de 50 cm au minimum de part et d’autre de l’équipement.
Idéalement, placé à distance des autres dispositifs de commande (sonnette, interrupteurs, etc.)
Hauteur de préhension du dispositif :
Dans les vestiaires, les sanitaires et les salles d’eau, sous forme de dispositif à tirette placé à proximité
de l’aire de transfert et de telle sorte qu’ il soit activable par une personne couchée au sol. Un des
anneaux sera à 10 cm du sol tandis que l’autre se trouvera entre 80 et 110 cm du sol.
Evacuations
Les évacuations verticales sont à la charge du plombier jusqu’au regard des sorties construites par le
Gros-œuvre.
Les canalisations enterrées seront en HPDE série assainissement à joints caoutchouc, tous les raccords
indispensables seront exécutés.
Le point de départ de la fourniture sera le regard de pied de chute
Les diamètres en tête de réseau ne seront pas inférieurs à 110 mm si un deuxième branchement vient
ce collecter sur la canalisation le diamètre passant à 125 mm après cette jonction.
Les longueurs des canalisations passant seront du modèle à assemblage par emboîtement avec collet
et joint souple en Néoprène.
Fosse septique
L’entrepreneur fera de son affaire le raccordement du réseau intérieur aux fosses. Les eaux usées et
les eaux vannes seront collectées par un réseau unique.
On disposera d’une fosse septique, normée selon les plans de plomberie, pour chaque emplacement
de fosse prévue.
La fosse septique peut être préfabriqué ou maçonnée, les normes NF DTU 64.1 sont d’applications.
Fosse de latrine
Si un raccordement à l’eau courante est impossible, l’entrepreneur exécutera la variante du plan type
convenue aux sites à faible ou sans apport d’eau et sans raccordement aux égouts.
Ces plans prévoient la réalisation de fosses de latrines à utilisation alternée en fonction de leur
remplissage et décomposition relatives.
Les matières fécales en décomposition de la fosse sont récupérées par les agriculteurs pour être utilisé
comme fumier. Les fosses doivent être dimensionnées au minimum pour subvenir à 3 mois d’utilisation
avant d’être remplies (les fosses doivent faire au minimum 1500 L, 1,5m3).
La fosse de latrine peut être préfabriquée ou maçonnée, les normes NF DTU 64.1 sont d’applications.
84
L’utilisation de savon organique et biodégradable est conseillée enfin de ne pas empêcher la
décomposition des matières fécales. Une poubelle doit être prévu pour le papier toilette usagés,
l’utilisation de papier savon organique et biodégradable est conseillée.
Regards
Les regards, pour les réseaux E.U et E.V seront construits aux emplacements représentés sur les plans
de situation et d’implantation.
Ces regards seront exécutés sur radier en béton. Leurs parois seront également en béton.
Toutefois, pour les regards ne dépassant pas 70 cm de profondeur ; il sera admis de les réaliser en
agglomérés pleins de 15 ou 10 suivant leurs hauteurs
Chaque branchement d'eau froide, pour l'alimentation des différents appareils sanitaires, sera réalisé
sur la colonne montante prévue à cet effet, par un té de piquage installé sur cette colonne.
Les tuyauteries d'alimentation en eau froide, depuis la colonne montante jusqu'aux appareils, seront
réalisées en base en tube en polyéthylène réticulé (PER) pré gainé simple et en variante en tubes cuivre
écroui sans soudure, posés sous gaines de protection CINTROPLAST, et encastrés dans les parois
verticales, et particulièrement soignées dans leur alignement et mode de pose.
Dans la solution de base, à chaque niveau, un tuyau en PER reliera la colonne à une boîte à collecteurs
sanitaires et à robinetterie intégrée implantés dans chacun des locaux sanitaires.
Au sortir de cette boîte, les différents appareils sanitaires seront alimentés par des tubes en PER de
diamètre conforme aux plans joints au présent dossier. Les collecteurs seront de la série Caleffi de
PBTUB ou équivalent.
Les boîtes à collecteurs devront être munies d’une vanne par départ et d’une vanne d’arrêt général.
Les collecteurs seront dans des coffrets en plastique suffisamment dimensionnés pour recevoir le
nombre de collecteurs adéquat.
Les tubes doivent être conformes à la norme NF T 54-085 "Tubes en Polyéthylène réticulé pour la
conduite de liquides avec pression - Spécifications".
Dimensions :
- Diamètre et épaisseur des tubes conformes à la série S = 5 des normes NF T 54-002 et ISO
4065,
- Tolérances des tubes conformes à la norme ISO 11922-1
Les fourreaux associés aux tubes PER, doivent répondre aux exigences dimensionnelles et aux
exigences de tenue mécanique définies dans le "Cahier des Prescriptions Techniques (CPT) de mise en
85
œuvre des systèmes de canalisations à base de tubes en matériaux de synthèse - Tubes semi-rigides
en couronnes".
Les tuyauteries encastrées, seront soumises à des essais d'étanchéité avant mise en place des appareils
et raccordement.
Les raccordements sur les robinetteries des appareils sanitaires seront réalisés par raccords
démontables.
L'Entreprise du présent lot coordonnera ses interventions avec les divers lots concernés
(Carrelages, Maçonnerie, etc.) pour installer les robinets d'arrêt équipant les colonnes montantes en
face des trappes de visite incorporées aux cloisons de fermeture des gaines techniques.
10.3- APPAREILS SANITAIRES
GENERALITES
Les chutes recueillant les E.V. des W.C. et les E.U. des appareils sanitaires seront séparées dans les
étages et réunies sur des collecteurs au sous-sol.
Les chutes intérieures recueillant les E.P. de la terrasse de l'immeuble seront collectées au sous-sol sur
des collecteurs indépendants.
L’installation est conçue sur le principe de réseaux séparatifs. Les réseaux collectant les EU/EV et ceux
collectant les EP iront chacun vers des regards spécifiques et seront branchés respectivement aux
réseaux publics des eaux usées et des eaux pluviales.
Les écartements des supports n’excéderont pas les valeurs suivantes pour les canalisations
d’évacuation :
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Canalisation d’allure Inf. ou égal à 2,70 Inf. ou égal à 2,70 Inf. ou égal à 2,70
verticale (m)
CHUTES VERTICALES
Les chutes verticales recueillant les E.U. et E.V. des appareils sanitaires, seront exécutées en tuyaux
HPDE. Série évacuation. Pose avec organes de dilatation et accessoires (tés, coudes, culottes simples
et doubles, colliers chevillés sur murs).
Les tuyaux P.V.C. pourront être raccordés soit par assemblage à joints caoutchouc, soit par collage des
emboîtements.
La fixation des tuyauteries de ces chutes sera réalisée à l'aide de corbeaux ou de colliers pour les
réseaux horizontaux, et à l'aide de colliers pour les chutes verticales.
Les colliers seront en fer galvanisé à double boulon. Ceux-ci, ainsi que les corbeaux, seront scellés dans
la maçonnerie et disposés à raison d'un au moins par élément de tuyau d'un mètre et plus, et d'un par
culotte et par changement de direction supérieure à 45°C.
Les chutes verticales seront prolongées au-dessus des terrasses pour les besoins de la ventilation
primaire par un tuyau HPDE. d'un diamètre équivalent à celui de la chute.
Dans le cas où ces sorties de ventilation s'effectueraient à proximité d'une menuiserie extérieure, les
ventilations seraient éloignées jusqu'à une distance de 8 mètres de tout ouvrant.
A réaliser par tuyauteries en P.V.C. placées en apparent depuis la sortie du siphon de vidange des
vasques lavabos jusqu'à la culotte de la chute verticale placée au niveau inférieur. Réalisation très
soignée dans les parties apparentes.
87
- CHUTES VERTICALES EAUX PLUVIALES
Les tuyaux HPDE. pourront être raccordés soit par assemblage à joints caoutchouc, soit par collage des
emboîtements.
La fixation des tuyauteries de ces chutes sera réalisée à l'aide de corbeaux ou de colliers pour les
réseaux horizontaux, et à l'aide de colliers pour les descentes verticales.
Les colliers seront en fer galvanisé à double boulon. Ceux-ci, ainsi que les corbeaux, seront scellés dans
la maçonnerie et disposés à raison d'un au moins par élément de tuyau d'un mètre et plus, et d'un par
culotte et par changement de direction supérieure à 45°C.
D’autre part, l’Architecte pourra imposer le déplacement de certaines chutes E.P. aux divers niveaux,
dans le cadre de son projet de décoration.
10.5 - EVACUATIONS
MISE EN OEUVRE
L'Entreprise tiendra compte, à la pose, des mouvements de dilatation propre aux matériaux.
TUBES P.V.C.
Les tubes en P.V.C. seront en qualité "Assainissement", classement au feu M1, conformes aux
Normes Françaises et mis en œuvre suivant D.T.U. actuellement en vigueur.
TUBES EN CUIVRE
Les tubes en cuivre pour les évacuations répondront aux prescriptions indiquées ci-avant.
88
TUBES EN H.P.D.E
Les tubes en H.P.D.E seront en qualité "Assainissement", classement au feu M1, conformes aux
Normes Françaises et mis en œuvre suivant D.T.U. actuellement en vigueur.
Les siphons seront conformes à la NF P 41.201. Ils présenteront des garde-d ’eau de 50 mm
minimum.
Les siphons tubulaires à sortie horizontale pour les lavabos seront conformes aux Normes suivantes
- NF D 18.103 - Siphons pour lavabos.
- NF D 18.104 - Siphons de lavabos, éléments de raccordements.
10.6- ESSAIS
Les essais définis ci-après ont pour but de vérifier l'étanchéité des différentes canalisations et le
parfait fonctionnement de l'installation. Ils seront réalisés suivant les normes et documents en
vigueur en fin de réalisation.
Les canalisations des différents réseaux d'alimentation et accessoires installés seront mis en charge
sous une pression supérieure à 50 % de la pression normale, sans dépasser en aucun point de
l'installation la pression d'essai propre aux matériaux et appareils utilisés.
Tous les robinets de puisage seront fermés, les robinets d'arrêt seront ouverts, sauf cas imposant
d'autres dispositions.
Aucune fuite ne devra être constatée pendant une période d'observation d'au moins 4 heures.
Les essais devront toujours être exécutés avant peinture, encoffrement ou encastrement des
canalisations.
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CHAPITRE 11/ Corps d’état n°10 : ELECTRICITE COURANT FORT - FAIBLE - SYTEME
PHOTOVOLTAÏQUE - SECURITE INCENDIE
Le présent C.P.T.P. a pour objet la définition des matériels et travaux nécessaires au lot Electricité
courants forts & faibles relatifs aux Travaux de Construction
Ce présent dossier est complété par : le quantitatif, les plans et schémas d’exécutions.
11.2. CONSISTANCE DES TRAVAUX
- l’installation de chantier
- Le raccordement au réseau moyenne tension existant
- La fourniture et la pose des différents Tableaux et coffrets de distribution électriques
- La distribution terminale, à partir des tableaux et coffrets électriques
- la pose des appareils d'éclairage
- la pose du petit appareillage
- Brasseur d‘air
- Climatisation
- La fourniture et la pose des appareils de commande
- La fourniture et la pose de l’éclairage de sécurité
- La réalisation de l’éclairage extérieur
- Le raccordement de la prise de terre des différents bâtiments
- La mise à la terre complète de toute l’installation
- L'étiquetage, le repérage des tableaux, armoires et câbles
- Les essais, mesures, contrôles
- Les réceptions et documents de recollement
La réalisation de toutes les sujétions pouvant concourir au bon fonctionnement des installations, étant
entendu que l’entrepreneur est censé compléter par ses connaissances tous les manquements
éventuels pouvant se trouver dans le présent dossier.
- Fourniture et pose de 2 fourreaux depuis le point d’accès SONATEL jusqu’à l’entrée du Complexe.
- Fourreautage au niveau des installations intérieures
90
- Fourniture et pose de baies équipées de panneaux brassage pour l’informatique et le téléphone suivant
le descriptif ci-dessous et les plans.
- Fourniture et ne pose de points d'accès RJ 45.
D’une façon générale et sur l’ensemble des travaux courants forts et courants faibles, l’entreprise doit
une garantie de résultat impliquant qu’elle doit mettre tout en œuvre pour livrer l’installation en ordre
de marche industrielle, en ayant préalablement traité l’ensemble des interfaces et en prenant en charge
dans le cadre forfaitaire de son marché, l’ensemble des prestations nécessaires.
Le Maître d'Ouvrage se réserve le droit de ne commander qu'une partie des ouvrages décrits dans la
présente énumération des travaux, dans l'ensemble du C.P.T.P., et sur les plans de consultation du
présent lot.
Il appartient au Maître d'Ouvrage de décider de l'étendue exacte de la commande, y compris après
remise de l'offre de l'entreprise.
Le cadre quantitatif joint au présent C.P.T.P. sera donc intégralement rempli, poste par poste, par le
présent lot.
11.3- CHARGES ET OBLIGATIONS DE L’ENTREPRENEUR
Propositions de l’entrepreneur
Les travaux d’installations électriques, doivent être en conformité avec les normes en vigueur, étant
entendu que l’entrepreneur s’est informé de l’ensemble des travaux, de leur importance, de leur
nature et qu’il a suppléé par ses connaissances techniques et professionnelles aux détails qui
pourraient être omis sur les plans et CPTP.
D’une façon générale, l’entrepreneur ne pourra invoquer une omission non signalée, ni aucune
mauvaise interprétation des documents pour refuser de fournir ou de monter un dispositif mettant en
cause le bon fonctionnement de l’installation.
Toute anomalie constatée devra être aussitôt signalée au maître d’œuvre avant établissement de
l’offre.
A l’appel d’offres
- Bordereau des prix unitaires
- devis quantitatif estimatif détaillé
- une documentation technique, avec photocopies, détaillant toutes les caractéristiques
des matériels proposés par l’entrepreneur.
Normes et règlements
91
L’entrepreneur du présent lot s’engage à réaliser tout ou partie de l’installation conformément
aux règles énoncées dans la norme NF.C 15 100.
L’installation électrique désignée dans le présent document doit également satisfaire aux prescriptions
et règlement de la SENELEC.
L’entrepreneur devra effectuer toutes les démarches nécessaires, avant l’exécution de ses
travaux, auprès des Services Techniques intéressés.
Il devra tenir le Maître d’œuvre au courant de ses demandes d’agréments, et lui remettre une copie
des accords obtenus. Faute de quoi : ne pouvant justifier ses démarches, il supporterait les frais de
modifications éventuelles, demandées par la SENELEC et le Bureau de Contrôle.
L’entreprise aura à charge l’établissement de la demande d’abonnement pour le compte du
Maître d’ouvrage.
L’entrepreneur du présent lot assistera aux vérifications avant la mise en service et exécutera à ses
frais les modifications éventuelles qui seraient nécessaires pour rendre ses installations conformes aux
normes, aux règlements en vigueur et au présent CPTP qu’il a dûment approuvé.
Matériels réglementaires
L’entrepreneur sera tenu de fournir pour l’exécution de ses travaux du matériel de première
qualité portant la marque NF U.S.E.
En l’absence de marque citée au présent descriptif, la qualité du matériel proposé doit être garantie
par la présentation d’un certificat de conformité délivré par un organisme habilité à cet effet.
Les appareils d’éclairage équipés de tubes fluorescents seront obligatoirement compensés, les
condensateurs ne comporteront pas de diélectrique liquide.
92
ouvrages du présent lot.
. Les percements, saignées, branchements, tamponnages et scellements nécessaires à la
réalisation des ouvrages du présent lot.
Nota : L’entrepreneur reste responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité
de la construction et des traces ou fissures qui pourraient apparaître par la suite (notamment
sur l’emprise des fourreautages).
Essais et Réception
La réception sera prononcée si la qualité des installations s’avère satisfaisante au regard des
normes.
Mise en service :
L’entrepreneur du présent lot doit être présent lors de la mise en service des installations, il assistera
le service entretien pour donner toutes les indications nécessaires à leur bonne marche.
Garantie du Matériel
93
n° 78.12 du 4 janvier 1978.
Observations générales
L’entrepreneur devra observer toutes les mesures de sécurité normales au cours de l’exécution de ses
travaux.
L’entreprise devra le nettoyage complet de ses déchets, débris et gravois, avec évacuation dans la
benne mise à disposition par le lot 1 au fur et à mesure des travaux.
L’origine sera le tableau de comptage SENELEC installé dans une niche située à l’extérieur (voir plan).
L’entrepreneur se mettra en rapport avec la SENELEC pour définir les limites de prestations au niveau
du comptage. Le régime de neutre sera de type direct à la terre.
Fourniture et pose d’1 coffret de distribution à l’emplacement indiqué sur les plans .
Les coffrets seront encastrés de type Ekinoxe IP 40 – IK 07 de LEGRAND SA ou similaire
Fermeture à clef ref 055 99 n° 405
Il comprendra :
. 1 disjoncteur général
. 1 jeu de barres
. les protections par coupe-circuits à cartouches de calibres appropriés.
Aucun circuit, éclairage ou PC ne devra excéder 7 points d’utilisation.
94
Les combinés et les prises des salles seront sur départs individuels depuis le Tableau Divisionnaire (TD).
Conducteurs et protections
Le conducteur de protection doit être distribué à tous les points lumineux et à toutes les prises de courant.
Toutes les prises de courant 10/16 A devront comprendre une broche de terre.
Distribution en encastré
seront du type PESBL de chez MAZDA ou équivalent, spécialement adaptés à l’éclairage de ces types
de locaux.
95
a) Interrupteurs simple allumage ou va et vient simple
Les interrupteurs pour éclairage seront du type unipolaire de calibre 10A. Ils seront du type MOSAIC
chez LEGRAND ou similaire à encastrer.
Ils seront implantés à 1,10m du sol fini.
b) Interrupteurs simple allumage ou va et vient étanches
Les interrupteurs étanches pour éclairage seront du type unipolaire de calibre 10A. Ils seront du type
PLEXO 66 composable de chez LEGRAND ou similaire.
Ils seront implantés à 1,10m du sol fini.
c) Prises de courant
Les prises de courant seront du type 2P+T 10/16A série MOSAIC de chez LEGRAND ou similaire à
encastrer.
Elles seront du type à obturation (système intégré à la prise et destiné à empêcher l’introduction d’un
objet dans un seul des alvéoles).
Elles seront implantées à 0,25m du sol fini sauf indication contraire sur plans.
d) Prises de courant étanches
Les prises de courant étanches seront du type 2P+T 10/16A série PLEXO 66 composable de chez
LEGRAND ou similaire.
Elles seront du type à obturation et seront implantées à 0,25m du sol fini sauf indication contraire sur
plans.
e) Boutons poussoirs lumineux
Les boutons poussoirs lumineux pour télé rupteur seront de la série MOSAIC de chez LEGRAND ou
similaire à encastrer. Ils seront implantés à 1,10m du sol fini.
f) Eclairage de sécurité
Spécifications générales
L’éclairage de sécurité qui sera prévu sera réalisé par des blocs autonomes de sécurité avec commande
locale et autonomie d’au moins 1 heure.
Ils seront implantés suivant les plans qui seront joints au présent dossier.
Les blocs d’éclairage de sécurité seront du type blocs à incandescence de chez LEGRAND ou similaire,
conformes aux normes NFC 71 800 et NF EN 60598-2-22
Flux : 45 lumens
Autonomie : 1heure
Avec étiquette d’indication du sens d’évacuation dans certains cas.
96
Principe d’installation
A l’issue des travaux l’ensemble des installations électriques sera contrôlé par le bureau de contrôle
technique. Une non-conformité d’une partie des installations, prononcée par ce bureau, fera obstacle
à la réception des travaux.
Les conducteurs vert/jaune doivent être exclusivement réservés à la mise à la terre et en aucun cas
utilisés comme conducteurs actifs même scotchés : toute utilisation non conforme entraînera la
dépose immédiate du câble et la réfection aux frais de l’entrepreneur.
L’emploi des coupe-circuit à fusibles est interdit, seuls sont admis les disjoncteurs divisionnaires et
différentiels.
L’alimentation des différents équipements se fera à partir du TABLEAU GENERAL BASSE TENSION.
Les travaux à réaliser comprennent la fourniture et la pose de l'ensemble de l’installation électrique
courant fort et courant faibles.
L’alimentation et l’installation de tout l’appareillage (éclairages, prises de courant, brasseurs d’air.),
Les connexions équipotentielles (y compris les huisseries métalliques) et la mise à la terre des
installations électriques,
Les fourreaux nécessaires au passage des gaines et câbles dans le bâtiment,
Le pré-câblage des réseaux courants faibles (téléphone, informatique)
Réseaux électriques - Réseau de terre
Fourniture et pose de l’appareillage décrit ci-après. L’implantation est indiquée sur le plan électricité
Prises de courant et prises RJ 45
Les prises de courant seront 220 V, 2 P+T 16 A, de type MOSAIC de LEGRAND ou Similaire, ainsi les
prises téléphone et informatiques .
Interrupteurs
Les interrupteurs (simple, va et vient, bouton poussoir) seront de type MOSAIC de LEGRAND ou
similaire.
Hublots
Hublots répondant aux normes en vigueur pour utilisation dans les locaux indiqués sur les plans.
Indice de protection : IP 54 minimum
Classe de protection contre les chocs électriques : Classe II
Classe de qualité visuelle : Classe E
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Niveau d’éclairement à atteindre pour les luminaires
- Bureaux, salle de classe : 500 lux
- Local technique 500 lux
- Sanitaires : 200 lux
- Circulations : 100 lux
Appliques linottes
Localisation : Au-dessus de chaque lavabo.
Réglettes de lavabo répondant aux normes en vigueur pour utilisation dans les locaux humides.
Indice de protection : IP 54 minimum
Classe de protection contre les chocs électriques : Classe II
Classe de qualité visuelle : Classe E
Corps en matériau de synthèse
IMPLANTATION DES APPAREILLAGES.
L’implantation des appareillages du présent lot sera réalisée selon les règles de l’art, et suivant les
plans d’exécution du BET. En règle générale les petits appareillages seront installés aux hauteurs
suivantes (cotes entre le bas des appareils et le niveau du sol fini) :
Interrupteurs, boutons poussoirs “ lumière ”, 1.10 M.
Prises de courant en élévation : 1.10 M uniquement dans les ateliers.
Prises de courant en plinthe : 0. 30 M.
Prises TV en plinthe : 0.30 M.
Déclencheurs manuels d’alarme incendie : 1.30 M.
Diffuseurs sonores d’alarme incendie : 2.30 M.
En règle générale, l'éclairage des locaux sera commandé manuellement par interrupteurs ou bouton
poussoir.
Réglette étanches
Par choc de chez mazda ou similaire
Réseau courants faibles
LA DISTRIBUTION EN PUISSANCE SE FERA A PARTIR DE TRANCHEES SOUS PVC DE DIAMETRE 100 VERS
L’ADMINISTRATION
Pré-câblage informatique et téléphonique
98
Réalisation d’un pré-câblage courants faibles à partir du répartiteur situé dans un local technique
téléphone à définir ; vers les prises à installer dans chaque local. Le répartiteur et la baie informatique
seront situés par le maitre d’ouvrage.
Les travaux comprennent :
FTP. Un câble 4 paires par prise.
Fourniture et pose de prises RJ 45 de catégorie 6 de la série Mosaïque de chez Legrand ou équivalent.
3. DEPARTS
Les installations doivent être conçues pour présenter un niveau d’isolement approprié ; éliminer les
défauts.
Les canalisations doivent être protégées contre une augmentation anormale du courant :
Tous les conducteurs de protection doivent être reliés entre eux pour une équipotentialité de toutes
les masses.
Toutes les masses métalliques des équipements doivent être mises à la terre à l’exception des
appareils de classe II.
Eclairage suffisant par plafonniers et/ou appliques murales
Les commandes seront en Va et vient étanche.
3.1 Approbation des matériels et appareils
Avant toute commande, le Maître d’œuvre devra approuver tous les matériels et appareils (non fournis
par le Maître d’ouvrage) que l’Entrepreneur compte mettre en œuvre (le fabricant et le modèle seront
précisés).
Préalablement à toute exécution, l’Entreprise du présent lot devra remettre au Maître d’œuvre toutes
les fiches techniques ou d’agrément justifiant des qualités et de la provenance des matériels. Les
échantillons devront être présentés et soumis à l’acceptation de ce dernier.
99
Les conduits devront s ‘arrêter à l’intérieur d’un boîtier de raccordement pour l’alimentation d’un
interrupteur, d’une prise de courant ou d’un foyer lumineux.
Les parties des conduites qui risquent d’être soumises à une action corrosive nuisible doivent être
protégées et, de préférence exécutées avec des matériaux résistants bien à la corrosion.
Les parties des canalisations exposées aux chocs doivent être protégées ou exécutées en matériaux
résistants.
Les conduites autres que celle en fonte traversant des murs et des planchers seront garanties par des
fourreaux.
Toutes les précautions doivent être prises pour que les tubes conservent, après leur mise en œuvre,
leur section circulaire.
3.3. Essais des installations
L ‘entrepreneur devra procéder aux essais de ses installations conformément aux différents
règlements
L’ensemble de ces essais devra être consigné dans un procès-verbal rédigé suivant le modèle défini
dans le document
Certaines mesures peuvent être demandées telles que :
-la mesure de l’isolement des différents circuits,
-la résistance des prises de terre,
-les chutes de tension
-les intensités véhiculées dans les câbles.
Si lors des essais, les installations ont satisfait à toutes les conditions imposées par le présent CPTP, et
si elles n’ont relevée aucun défaut tenant à la qualité des matériaux pièces et appareils faisant partie,
ou à leur mise en œuvre, la réception provisoire sera prononcée par le maître d’ouvrage.
Dispositif différentiel à courant résiduel de type A obligatoire pour les matériels susceptibles de
générer des courants à composante continue :
- contrôleur permanent d'isolement pour la surveillance des matériels hors tension
- introduction du coefficient 3 entre la sensibilité de deux DDR placés en série pour assurer
une sélectivité
B/ SYSTEME PHOTOVOLTAÏQUE
2.1. GENERALITES
100
A la charge du présent marché :
Un plan d’implantation devra être réalisé avant exécution par l’entreprise, chaque module
devra faire l’objet d’un contrôle qualité et devra avoir une fiche numérotée de test
performance.
Les systèmes solaires seront composés de modules photovoltaïques utilisant la technologie des
cellules monocristallines à haut rendement (15%sous1000W/m² et une température25°C).
CARACTÉRISTIQUES :
Type : Modules mono-SI
CONTRAINTES PHYSIQUES
Températures de fonctionnement et de stockage de- 40°Cà+85°C
SPÉCIFICATIONS MÉCANIQUES :
Dimensions (mm):1956x 992x 45
Câbles de sortie : câbles munis de connecteurs compatibles MC4 polarisés et résistants aux
conditions extérieures. Longueur1000mm (-) et1000mm (+) 3diodesby-pass
101
SPÉCIFICATIONS ELECTRIQUES :
Voltage à Pmax (Vmp) :36V
Courant à Pmax (Imp) :8.06A
Description
Batterie de type AGM à plaque tubulaire spécialement indiqué pour les applications
solaires ou éoliennes. Conception permettant le travail en cyclage avec résistance
au cyclage profond.
- Batterie étanche.
- Conception permettant une autodécharge très lente et un stockage prolongé.
- Longue durée de vie et stabilité de cycles maximum grâce aux plaques tubulaires.
- Électrodes résistances à la corrosion.
- Aucun entretien n'est nécessaire : pas de recharge en électrolyte ou eau.
- Boîtier en plastique de haute qualité résistant aux chocs.
- Fiabilité et sécurité optimale
- Livré avec barrette d'interconnexion
Applications
102
Type : AGM
Tension Nominale : 12V
Capacité nominale : 220Ah
Tenue au cyclage à 30% : 1500 cycles
Tenue au cyclage à 50% : 600 cycles
Tenue au cyclage à 80% : 400 cycles
Durée de vie : 7 - 10 ans (20°C)
Garantie : 2 ans
Dimensions Lxlxh : 522x238x240mm
Poids d’une batterie : 65kg
103
Charge d'égalisation 15,0 / 30,0 / 45 / 60 V
Poids 4,2 kg
Dimensions (h x l x p) 350 x 160 x 135 mm
Poids (kg) 30 kg
Le système comprendra :
104
- Les profilés support module et
parclose, - La pose des joints
entre les panneaux,
- Les ensembles de
boulonnerie/visserie inox et
protections complémentaires -
Les tresses de terre inter-
structurent
Toutes les précautions seront prises pour assurer la libre dilatation des capteurs
photovoltaïques. Outre l'avis technique concernant les châssis support des capteurs et leur
fixation sur l'ossature du bâtiment, l'entreprise devra fournir une note de calculs détaillée
justifiant la solidité de l'ouvrage en fonction des conditions climatiques.
Les raccordements des conducteurs de section au plus égale à 35 mm² devront être réalisés par
l’intermédiaire de bornes fixées sur barreau DIN. Sur chaque borne ne devront pas être
raccordés plus de deux fils. De plus il sera fait usage d’embouts de câblage genre Télémécanique
ou similaire. Les départs seront regroupés sur un bornier. Les conducteurs de protection seront
raccordés à proximité des conducteurs actifs correspondants au moyen de bornes appropriées
ou cosses serties raccordées sur le collecteur de terre du tableau.
La borne d’arrivée du collecteur de terre général sera clairement repérée et chaque conducteur
de protection sera issu d’une borne individuelle.
Tous les circuits divisionnaires seront protégés par des disjoncteurs modulaires
magnétothermiques
105
La coupure devra agir au plus près de la sortie des panneaux, de façon qu’il n’y ait pas de courant
résiduel dans le bâtiment après action sur la coupure.
Elle sera identifiée par une étiquette gravée et rivetée sur le coffret « COUPURE ELECTRIQUE
TABLEAU PHOTOVOLATQIUE » et avec une étiquette indiquant qu’il existe 2 sources de tension
dans le bâtiment.
Elle sera posée à proximité de la coupure générale de l’établissement à une hauteur de2,30m
afin de la rendre inaccessible au public.
2.10. DISTRIBUTION
Le présent lot aura à sa charge la fourniture et la pose des chemins de câbles nécessaires à son
lot.
Il sera prévu au minimum :
Les chemins de câbles courants forts seront de type fil d’aciers ou dés. Leur finition sera
déterminée en fonction de l’environnement dans lequel ils seront posés.
Ainsi l’ensemble des chemins de câbles mis en place seront de type EZ (électro zingué) après
fabrication.
Les accessoires et supports de ces chemins de câbles devront avoir la même finition que le
chemin de câbles.
Les chemins de câbles seront implantés dans les faux plafonds et seront dimensionnés de
manière à obtenir 20%de place disponible.
Un espace minimum de 30 centimètres devra obligatoirement être maintenu entre les chemins
de câbles du lot Electricité.
Il sera procédé à l'interconnexion des chemins de câbles métalliques et à leur mise à la terre par
câble de cuivre nu 25mm² (en parallèle du chemin de câble). Chaque élément de chemins de
câble sera relié au cuivre nu 25mm²par crapauds de terre.
Les câbles seront fixés sur ceux-ci par colliers. Ils seront placés de manière à permettre la dépose
ou la pose de l'un d'entre eux sans procéder à la dépose des câbles immédiatement voisins.
Tous les raccordements se feront dans des distributeurs ou des boîtes largement dimensionnées
et toujours visitables. Aucune épissure ne sera tolérée.
Toutes les boîtes de dérivation seront regroupées sur le chemin de câbles avec étiquette de
repérage en dessous du chemin de câbles.
Le type des tubes sera conforme à la norme suivant le type de pose et d'encastrement.
106
La section des tubes sera choisie de façon à permettre de retirer aisément les conducteurs ou
d'en ajouter éventuellement deux et ce par rapport au nombre imposé dans la NFC15.100.
Les conducteurs seront posés après mise en place des tubes, il sera donc prévu en conséquence
des boîtes de tirage où cela s'avère nécessaire.
Il sera prévu une protection complémentaire dans les traversées et passages. Tous les fourreaux
et tubes concernant l’installation des systèmes solaires photovoltaïques sont dus par
l'entrepreneur du présent lot.
Les fourreaux et gaines d’encastrement aboutiront toujours sur des boîtes ou pots de
réservation encastrés normalisés équipés de tous leurs accessoires.
Nota : les gaines utilisées seront de couleurs différentes selon l’utilisation, (bleu pour les
courants forts).
2.10.3. Canalisations
Le présent lot sera attentif au respect de la norme UTEC15-520 guide pratique "canalisations,
modes de pose, connexions" Il sera obligatoirement utilisé les couleurs conventionnelles, et
toutes les canalisations devront comporter un conducteur de protection vert/jaune. Dans tous
les cas, la section des conducteurs sera conforme à la norme NFC15.100 suivant : - l'intensité à
véhiculer, le type de câble,
- le mode de pose,
- la température ambiante.
La section des câbles est calculée de telle façon que la chute de tension dans le conducteur
alimentant le point d'utilisation le plus défavorisé n'atteigne pas:
3% pour la partie DC (amont de l’onduleur).
3% pour la partie AC (aval de l’onduleur).
Câbles rouges 6mm² PV1- F résistant aux UV (Umax=1000V) pour les polarités positives (+) entre
les strings et le coffret TDPV.
Câbles noirs 6mm² PV1-F résistant aux UV (Umax=1000V) pour les polarités négatives (-) entre
les strings et le coffret TDPV. Câbles rouges 6mm² PV1-F résistant aux UV (Umax=1000V) pour
les polarités positives (+)entre le coffret TDPV et l’onduleur (côté DC).
Câbles noirs 6 mm²PV1-F résistant aux UV (Umax=1000V) pour les polarités négatives (-) entre
le coffret TDPV et l’onduleur (côté DC).
Câbles 3G6U1000RO2V entre l’onduleur (côté AC) et le coffret TDPV. Les câbles et les gaines
seront de type non propagateur de la flamme.
1. SECURITE INCENDIE
107
L’entreprise devra la mise en œuvre d’un Système de Sécurité Incendie de catégorie dont un
Equipement d’Alarme, comprenant la fourniture, la pose et le raccordement de l’ensemble des
éléments nécessaires à son bon fonctionnement.
Les extincteurs seront de type à eau pour l’ensemble des locaux des bâtiments, et au niveau des
circulations. Conforme aux normes françaises et aux projets définissant les normes au niveau
européen EN3.
L’entreprise devra fournir les plans de sécurité incendie avant exécution. Ces plans seront vérifiés et
validés par le maitre d’ouvrage.
11.1 GENERALITES
11.1.1 Normes
Les travaux devront être conformes au :
D.T.U. 59.1 : Travaux de peinture
Test définis par le cahier n° 695 établis en juin 1966 par le C.S.T.B. et spécifiés dans le présent C.C.T.P.
Les prestations comprennent l’ensemble des travaux de peinture intérieure et extérieure du présent
projet.
L’Entrepreneur devra prendre connaissance des ouvrages concernés.
11.1.3 Origine des matériaux
Les produits mis en œuvre seront de fabrication SAPEC, SAEC, SENAC, ou SEIGNEURIE Afrique.
11.1.4 Travaux Préparatoires – Réception des supports
Les travaux décrits ci-après ne constituent que le minimum exigible, tous les travaux préparatoires
nécessaires à la parfaite exécution seront dus et exécutés.
Avant de commencer ses travaux le Peintre devra contrôler les subjectiles mis à sa disposition.
Les ouvrages défectueux signalés seront repris avant toute mise en œuvre de peinture.
11.1.5 Surfaces Témoins
108
Avant l’exécution des travaux, des surfaces témoins seront exécutées pour chaque type de peinture
suivant les tons choisis, elles devront en tous points être conformes aux échantillons.
11.1.6 Réception
Les vérifications effectuées au cours de la réception devront permettre de constater que les films de
peinture sont en bon état avec absence de craquelures, cloques, faïençage en surface suivant les
prescriptions du Cahier n° 139 du C.S.T.B.
11.1.7 Choix des teintes
L’Architecte se réserve le choix des teintes des différents matériaux à mettre en œuvre.
Plusieurs coloris pourront être choisis dans le même matériau.
L’Entrepreneur ne pourra émettre de réserve à ce sujet tant que le choix de l’Architecte et du Maitre
d’Œuvre restera dans la gamme de coloris proposée par le fabricant.
Les laques et produits à mettre en œuvre seront de finition MATE, SATINEE ou BRILLANTES suivant le
choix de l’Architecte.
L’Entrepreneur devra effectuer en vue de la réception, le nettoyage complet de tous les ouvrages :
Sols (carrelage)
Murs (faïence, peinture, etc.)
Plafonds
Menuiseries intérieures et extérieures
Vitrerie miroiterie (aux 2 faces)
Appareils sanitaires
Luminaires
Appareillages électriques, goulottes, etc.
Accessoires et équipements divers.
Dans le cas où le nettoyage effectué par l’Entrepreneur sera jugé insuffisant par l’Architecte ou le
Maître d’Ouvrage, il sera fait procéder par les soins d’une entreprise spécialisée à un nettoyage
complémentaire dont les frais seront imputés à l’Entrepreneur et retenus sur les sommes qui lui seront
dues.
11.2 TRAVAUX
109
Travaux préparatoires conformes aux D.T.U. 59.1
Ponçage
1 couche d’impression
2 couches d’Unilatex (ou similaire)
Aspect mat poché.
Les teintes se limiteront aux tons sobre et clair : blanc, blanc cassé, gris clair.
Façades extérieure
1 couche d’impression
Application de 2 couches de peinture type Pantex 1300 ou similaire.
110
Teinte au choix de l’Architecte, la couleur souhaitée est de teinte « terre rouge ».
Aspect mat poché.
I/ GENERALITES
Le présent descriptif a pour objet la définition des matériels et travaux nécessaires au lot Etanchéité
relatif aux Travaux de Construction de Centres d’Etat civil au Sénégal.
L’entrepreneur devra prendre connaissance des Prescriptions Particulières intéressant tous les corps
d’état.
1.2- Normes
* Les travaux d’étanchéité comme prévu sur les devis descriptifs notamment dans les espaces
humides, sous carrelage, sur jardins et autres.
* Travaux divers
111
1.4- Etanchéité type jardin
Mise en œuvre
Un revêtement d’étanchéité bicouche en bitume élastomère SBS destiné à l’étanchéité des jardinières.
La première couche Préflex ou techniquement équivalent sera une membrane de 3 mm d’épaisseur,
soudée
en plein sur le support ; la seconde couche, Graviflex ou techniquement équivalent, sera une
membrane de 3,2 mm avec adjuvant anti-racines, autoprotégée par paillettes d’ardoise.
Elle sera soudée en plein sur la première couche d’étanchéité.
Composition
Partie courante
- Siplast Primer ou techniquement équivalent
- Preflex soudé ou techniquement équivalent
-Graviflex soudé ou techniquement équivalent
-10 cm mini de gravillons 25/40 et gravifiltre ou Gravidrain ou techniquement équivalent si la
hauteur de terre est inférieure à 1 m
- Terre végétale
Relevés
- Siplast Primer ou techniquement équivalent
- Preflex soudé ou techniquement équivalent
- Graviflex soudé ou techniquement équivalent
- Une zone stérile autour du relevé est obligatoire
112
Quelle que soit la solution proposée après avis de l’architecte, les ouvrages devront être agrées
par le bureau de contrôle sans supplément de prix.
III - GARANTIE
L’Architecte
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