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1 - Phonétique Cours 1 - Suite

Le document présente l'Alphabet Phonétique International (API) et détaille la transcription phonétique des sons consonantiques et vocaliques du français. Il décrit les caractéristiques articulatoires des sons, en expliquant les oppositions de nasalité, d'aperture, de lieu et de labialisation pour les voyelles, ainsi que les modes et lieux d'articulation pour les consonnes. En tout, le système phonétique français comprend 36 sons, dont 17 consonnes et 16 voyelles, ainsi que des semi-consonnes.

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1 - Phonétique Cours 1 - Suite

Le document présente l'Alphabet Phonétique International (API) et détaille la transcription phonétique des sons consonantiques et vocaliques du français. Il décrit les caractéristiques articulatoires des sons, en expliquant les oppositions de nasalité, d'aperture, de lieu et de labialisation pour les voyelles, ainsi que les modes et lieux d'articulation pour les consonnes. En tout, le système phonétique français comprend 36 sons, dont 17 consonnes et 16 voyelles, ainsi que des semi-consonnes.

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2.1.

L’Alphabet Phonétique International (API)

Initiation à la transcription phonétique : les codes et normes en vigueur.

2.1.1 Transcription des sons consonantiques du français

a) Les consonnes nasales

Symbole Graphie Transcription phonétique Exemple


[m] m, mm [mER] ; [pOm] « mère ; pomme »
[n] n, nn [nwaR]; [c7sOn] « noir ; consonne »
[N] gn [aNo] « agneau »
[M] ing [k9piM] « camping »

b) Les consonnes orales

Symbole Graphie Transcription phonétique Exemple


[p] p, pp [paRaplHi] ; [apR9dR] « parapluie ; apprendre »
[b] b, bb [bébé] ; [abé] « bébé ; abbé »
[t] t , tt , th [té] ; [tE] ; [Sat] « thé, taie, chatte »
[d] d, dd, dh [dat] ; [adisj7] ; [adéR9] « date, addition, adhérent »
[k] k, c, q, ck, ch, « cadeau, quatre, ticket, acquisition,
cc, cq, x extrême, accélérer, chœur »
[g] g, gu, gh, gg, x « agglomération, exemple, guerre, ghetto, gage »
[f] f, ff, ph « fermer, effort, phénomène »
[v] v, w « vivre, wagon »
[s] s, ss, c, ç, xc, t, sc « source, assoir, céder, façade, excitation,
portion, science »
[z] s, z, x « mesurer, zèbre, exagérer »
[S] ch, sh, sch « chat, shopping, schématiser »
[G] g, j « barrage, jouer »
[l] l, ll « lion, aller »
[R] r, rh, rr « ramasser, rhume, barrage »

2.1.1 Transcription des sons vocaliques du français

a) Les voyelles nasales


Symbole Graphie Transcription phonétique Exemple
[7] on, om [d7], [s7bR] « don, sombre »
[9] an, en,am, em [9tikité], [d9], etc. « antiquité, dent, champ, emblème »
[%] in, im, ain, ein, [f%], [%pORt9], etc. « fin, important, craindre, peindre,
aim, eim, yn, ym « symbole, synthétique »
[6] un, um [bR6], [6bl] « brun, humble »

13
b) Les voyelles orales

Transcription
Symbole Graphie Exemple
phonétique
[i]
i, y [fij], [sikl] « fille ; cycle »
[y]

[u]

[é]

[0]

[o]

[E]

[4]

[O]

[e]

[a]

[A]

c) Les semi-consonnes (ou semi-voyelles)

Symbole Graphies Transcription phonétique Exemple

[H] ui, ue, [Hit], [plHi] « huit, pluie »

[w] oi, oin, ou [nwazEt], [kw%], [mwEt], [wi] « noisette, coin, mouette, oui »

[j] ie, ail [jER], [pjER], [baj], [aj] « hier, Pierre, bail, ail »

-Exercice de transcription phonétique :


Remplir le reste du tableau (trouver des mots avec différentes graphies pour chacun des
symboles.)

14
2.2. Définition articulatoire des sons du français
Le système phonétique français est composé de 36 sons :

17 sont dits consonantiques ; ils mettent en jeu les 20 consonnes de l’alphabet,


16 sont dits vocaliques ; ils mettent en jeu les 6 voyelles de l’alphabet,
3 sont intermédiaires et appelés semi-consonnes ou semi-voyelles.

2.2.1 Le système vocalique

La langue française comprend 16 sons vocaliques, alors que l’alphabet utilisé pour en rendre
compte ne comporte que 6 voyelles.

[a] « patte » [4 ] « œuf »


[ɑ] « pâte » [ ø ] « feu »
[ ɑ̃ ] « pente » [ o ] « côte »
[ə] « pe̠tit, je̠ » [ o ] « cotte »
[e] « pré » [ ɔ̃ ] « conte »
[ɛ] « prêt » [ i ] « nid »
[ ɛ̃ ] « brin » [ y ] « nu »
[6] « brun » [ u ] « nous »

Si on observe les voyelles suivantes, on remarque que :

[ ɛ ] et [ ɛ̃ ] s’opposent du point de vue de la nasalité (mouvement du voile du palais).


[ i ] et [ a ] s’opposent du point de vue du degré d’aperture (mouvement de la mâchoire
haut/bas).
[ i ] et [ y ] s’opposent du point de vue de la labialité (mouvement des lèvres).
[ y ] et [ u ] s’opposent du point de vue du mouvement de la langue (antérieur (avant) /
postérieur (arrière)).

Les voyelles sont donc décrites au moyen de 4 critères d’opposition :

- le mouvement de la mâchoire (définit le degré d’aperture) ;


- le mouvement de la langue (définit le lieu d’articulation) ;
- le mouvement des lèvres (son labialisé / non labialisé) ;
- le mouvement du voile du palais (la nasalité).

® L’opposition d’aperture (ouverture de la mâchoire) :

Lors de réalisation des voyelles, la bouche s’ouvre plus ou moins et selon 4 degrés d’aperture
(d’ouverture) : fermé, semi-fermé, semi-ouvert, ouvert.

Voyelles fermées : [ i ] [ y ] [u]


Voyelles semi-fermées : [ e ] [ ø ] [ o ]
Voyelle centrale : [ə]
Voyelles semi-ouvertes : [ ɛ ] [ ɛ̃ ] [ œ ] [ 6 ] [ ɔ ] [7 ]
Voyelles ouvertes : [a][ɑ][9]

15
® L’opposition de lieu d’articulation :

Les voyelles ne se réalisent pas toutes au même niveau de la cavité buccale. Certaines sont
formées dans la partie antérieure de la cavité buccale, d’autres dans la partie centrale, et d’autres
enfin dans la partie postérieure.

- Si l’apex (la pointe de la langue) se déplace vers l’avant de la cavité buccale, les voyelles
articulées sont dites palatales ou antérieures.

Voyelles antérieures [ i ] [ e ] [ ɛ ] [ ɛ̃ ] [ y ] [ ø ] [4] [6] [ ə ] [a ]

- Si le dorsum (dos de la langue) se déplace vers l’arrière de la cavité buccale, les voyelles
articulées sont dites vélaires ou postérieures.

Voyelles postérieures [ u ] [ o ] [ ɔ ] [ 7 ] [ ɑ ] [ ɑ̃ ]


® L’opposition de labialisation :

Certaines voyelles sont réalisées avec les lèvres étirées ; ce sont les voyelles non labialisées ou
étirées. Les autres voyelles sont produites en arrondissant les lèvres : ce sont les voyelles
labialisées ou arrondies.

Voyelles étirées (non labialisées) : [ i ] [ e ] [ ɛ ] [ ɛ̃ ] [ a ] [ ɑ ] [ ɑ̃ ]


Palatales vélaires

Voyelles arrondies (labialisées) : [ y ] [ ø ] [œ ] [ 6 ] [ ə ] [u][o][ɔ][7]


Palatales vélaires

® L’opposition de nasalité :

Elle est due à la position du velum (voile du palais) :


- si celui-ci est abaissé, les voyelles articulées sont nasales : [ ɛ̃ ] [ 6 ] [ 7 ] [ 9 ]
- si le voile du palais est relevé, les voyelles sont orales : le reste des voyelles du système.

12 voyelles sont orales : l’air passe par la cavité buccale.


4 voyelles sont nasalisées ; elles s’opposent à 4 voyelles orales (parmi les 12), tel qu’illustré ci-
dessous :

Voyelles orales Voyelles nasales


[ɑ] [9]
[ɛ] [ ɛ̃ ]
[œ ] [6]
[ɔ] [7]

16
Tableau du système vocalique du français

Antérieures Centrale Postérieures

Aperture ↓ Étirées Arrondies Arrondie Étirées Arrondies

Fermées i y u
mi-fermées é 0 e o
mi-ouvertes E/% 4/6 O/7
Ouvertes A A / 9

17
2.2.2 Le système consonantique

Chacun des 17 sons consonantiques de la langue peut se définir selon 4 critères (ou traits
phonétiques). Ces critères sont également appelés opposition dans la mesure où ils permettent
aux consonnes de se distinguer entre elles, par paire.

[p] « paon » [b] « banc »


[f] « faon » [v] « vent »
[t] « temps » [d] « dent »
[s] « sans » [z] « zinc »
[ʃ] « chant » [ʒ] « Jean »
[k] « quand » [g] « gant »
[l] « lent » [ʀ] « rend »

[ m ] « ment » ; [ n ] « non » ; [ ɲ ] « pagne » ; [ M ] « parking »

Contrairement aux voyelles qui se caractérisent par une ouverture totale de la cavité buccale, les
consonnes se réalisent soit avec une fermeture totale, soit avec une fermeture partielle de ce
même conduit d’air. Ces fermetures peuvent se produire en différents endroits du canal
expiratoire (différents lieux de réalisation).

Les consonnes sont articulées en utilisant trois moyens :

- le mode d’articulation.
- le lieu d’articulation.
- l’organe articulatoire.

® Le mode d’articulation :

Le mode d’articulation exprime la manière avec laquelle l’air s’écoule pendant la réalisation des
consonnes. Il se définit par trois sous-critères :

- le degré d’obstruction du conduit vocal (occlusif / fricatif)


- la vibration des cordes vocales (sourd / sonore)
- le mouvement du voile du palais (nasal / oral)

 Le degré d’obstruction (fermeture) :

- L’opposition d’occlusivité / constrictivité :


Consonnes occlusives : l’organe mobile et l’organe fixe sont en contact serré ; l’air bloqué
s’accumule dans la cavité buccale et s’échappe d’un seul coup avec un bruit de plosion.

Fermeture totale ;
Blocage de l’air ;
Articulation momentanée, brève.
[p, b, m, t, d, n, k, g, N, M]

[p, t, k] sont sourdes (sans vibration).


[b, m, d, n, g, N, M] sont sonores (avec vibration).
[m, n, N, M] sont nasales.

18
Les consonnes constrictives : l’organe mobile se rapproche de l’organe fixe sans le toucher ;
l’air est gêné pour sortir et passe avec un bruit de friction ou de constriction.

Fermeture partielle : rétrécissement du conduit vocal ;


Constrictive ;
Articulation continue (écoulement d’air continu).
[f, v, s, z, S, G, l, R (r, ʁ), j, H, w]

[f, s, S] sont sourdes (sans vibration)


[v, z, G, l, R (r, ʁ), j, H, w] sont sonores (avec vibration)
[l, R (r, ʁ)] sont des liquides
[j, H, w] sont des semi-consonnes

Les consonnes constrictives se caractérisent toutes par un échappement d’air continu. On


distingue trois sous-classes :

- La classe des spirantes :


- La classe des liquides
- La classe des semi-consonnes (les glides)

a) Les spirantes : [f, v, s, z, S, G]

Elles sont articulées avec des articulateurs très rapprochés ; la réalisation des spirantes
s’accompagne d’un certain nombre de bruits audibles :

- un bruit de friction pour les consonnes fricatives [f, v]


- un bruit de sifflement pour les sifflantes [s, z]
- un bruit de chuintement pour les chuintantes [S, G]

b) Les liquides : [l, R (r, ʁ)]

Il s’agit des consonnes [l] et [ʀ]. Ce sont celles que les bébés acquièrent le plus rapidement
lorsqu’ils s’amusent à faire fonctionner leur appareil phonatoire. Ce type de consonnes combine
deux modes d’articulation : une occlusion et un échappement d’air continu ; elles se subdivisent
en vibrantes et latérale.

[l] est liquide, latérale. Lors de sa réalisation, l’apex vient en contact avec les alvéoles (apico-
alvéolaire) et l’air passe des deux côtés de la langue.

[ʀ] est liquide, vibrante : pendant l’articulation de cette consonne, l’organe articulateur (apex ou
luette) subit des mouvements répétés sous la force de l’air expiré :

vibrante apicale (apex) [r] ;


vibrante uvulaire (luette) [ʀ] ;
vibrante vélaire [ʁ].

Quelle que soit la façon de la prononcer en français, sa réalisation donne lieu à des vibrations :
qu’elle s’apparente à la réalisation des Parisiens [ʁ], ou celle de certains Bretons, dite [r] roulé,
ou encore celle réalisée dans l’Est du pays, dite [R] grasseyé. Ces différences ne sont que
phonétiques ; elles sont analysées comme des variantes régionales (sociolinguistiques).

19
c) Les glides : [j, H, w]

Ce sont le [j] de fille, le [ɥ] de lui, le [w] de Louis ; soit des articulations intermédiaires entre les
voyelles et les consonnes : le rétrécissement du conduit vocal est moins important que celui des
spirantes. Par ailleurs, le conduit vocal est moins ouvert que celui des voyelles correspondantes :

j Ä i
H Ä y
w Ä u

Sur le plan acoustique, elles s’apparentent aux spirantes, au bruit de friction ou de frottement des
consonnes constrictives.

Ces trois semi-consonnes ont deux autres caractéristiques :

- elles ne peuvent se réaliser seules, et sont toujours accompagnées d’une autre voyelle.

Exemple : une oie, une fois, un doigt, il fait froid, François… API
Un coin, du foin, oui, l’ouïe, un fouet, il est doué… API

- elles empêchent la segmentation et on ne peut donc les isoler. Leur transcription


orthographique est souvent difficile.

Exemple : le [j] de abeille qui s’oppose au [i] de abbaye, le [ɥ] de cuit qui s’oppose au [y] de
cure, le [w] de trois qui s’oppose au [u] de troua

d) La vibration des cordes :

Le passage de l’air au niveau de la glotte permet d’opposer entre les consonnes articulées sans
vibration (glotte espacée) et les consonnes articulées avec vibration (glotte réduite et cordes
vocales rapprochées).

Dans le premier cas, les consonnes sont sourdes et dans le deuxième, elles sont sonores.

Consonnes sourdes et consonnes sonores fonctionnent par paire. En conséquence, si une des
deux consonnes est occlusive, son équivalent le sera aussi.

Consonnes occlusives Consonnes fricatives


[ p ] donc [ b ] [ f ] donc [ v ]
[ t ] donc [ d ] [ s ] donc [ z ]
[ k ] donc [ g ] [ ʃ ] donc [ ʒ ]

20
e) Le mouvement du voile du palais : opposition de nasalité

Le velum peut prendre deux positions :

-En position relevée, il bouche l’accès aux cavités nasales et l’air passe par la cavité
buccale. Le son est dit oral.

Consonnes orales : vélum en position relevée, les 14 autres sons sont oraux :

[p]/[b] [f]/[v]
[t]/[d] [s]/[z]
[l] [ʃ]/[ʒ]
[k]/[g] [R]

-En position abaissée, il empêche l’accès de la cavité buccale à l’air expiré, qui passe
alors par les cavités nasales. Le son est dit nasal.

Consonnes nasales : vélum en position abaissée, 4 consonnes sont nasalisés: [m], [n], [ɲ], [M]

® Le lieu d’articulation (opposition du point d’articulation) :

Pour réaliser un son consonantique, on doit mettre en action deux organes de la cavité buccale,
un organe fixe et un organe mobile. Le point d’articulation est le point de rencontre ou de
rapprochement d’un organe fixe et d’un organe mobile.

- Organes fixes (organes de la cavité buccale qui ne peuvent aller à la rencontre d’un autre) : la
lèvre supérieure, les dents supérieures, les alvéoles, le palais dur, le velum.

- Organes mobiles (ceux qui vont à la rencontre des organes fixes) : la lèvre inférieure, l’apex, le
dos de la langue, la racine de la langue.

On définit le lieu d’articulation comme étant l’endroit où s’effectue la fermeture ou la


constriction du conduit buccal. On distingue deux grandes zones d’articulation : la zone des
consonnes extra-buccales et la zone des consonnes intra-buccales.

 Les extra-buccales sont articulées à l’extérieur de la cavité buccale au moyen de l’organe


articulateur = lèvres :

- les consonnes bilabiales [ p b m ] (occlusives)


- les labio-dentales [ f v ] (constrictives)

 Les intra-buccales sont articulées à l’intérieur de la cavité buccale au moyen de l’organe


articulateur = langue. On distingue six lieux d’articulation dans cette zone :

- l’apex : permet d’articuler les consonnes des trois premières régions (dents, alvéoles,
post-alvéoles) // consonnes apicales ;

- le dorsum : permet d’articuler les trois autres régions (palais dur, voile du palais, luette) //
consonnes dorsales.

21
Il est possible de définir 6 lieux d’articulations qui portent le nom des organes concernés :

1. Articulation bilabiale : [ p ] , [ b ] , [ m ]
La lèvre inférieure avec la lèvre supérieure.

2. Articulation labio-dentale : [ f ] , [ v ]
La lèvre inférieure avec les dents du haut.

3. Articulation apico-dentale : [ t ] , [ d ] , [ n ]
L’apex (extrémité de la langue) avec les dents du haut.

4. Articulation apico-alvéolaire : [ s ] , [ z ] , [ l ]
L’apex avec les alvéoles (renflement alvéolé en arrière des dents du haut).

5. Articulation palatale : [ ʃ ] , [ ʒ ] , [ ɲ ]
Le dos de la langue avec le palais dur (voûte du palais qui sépare la cavité buccale des
fosses nasales).

6. Articulation vélaire : [ k ] , [ g ] , [ M ]

Cf. Tableau des consonnes du français

22
SYNTHESE :

Organes de la parole

Organes manifestation selon le point d’articulation


1) Lèvres : labial
2) Dents : dental
3) Alvéoles des dents : alvéolaire
4) Palais : palatal
5) Voile du palais : vélaire
6) Luette : uvulaire
7) Pointe de la langue : apical
8) Dos de la langue : dorsal
9) Pharynx : pharyngale
10) Cordes vocales : sourd / sonore

Les consonnes
- Occlusives [p b t d k g m n N M] vs constrictives.
- Constrictives : fricatives [f v s z S G], latéral [l], vibrante [R] et semi-consonnes [j H w].
- Spirantes : fricatives [f v], sifflantes [s z], chuintantes [S G].

[j] dorso-palatale (antérieure) non arrondie.


[H] bilabiale palatale (antérieure) arrondie.
[w] bilabiale vélaire (postérieure) arrondie.

Les voyelles
Le timbre des voyelles dépend du nombre des résonateurs :
- Le résonateur buccal : antérieur / postérieur.
- Le résonateur labial : étiré / arrondi.
- Le résonateur nasal : oral / nasal.
- Le degré d’aperture : ouvert / fermé.

Le degré d’aperture
On définit le degré d’aperture comme étant la distance qui se trouve entre la langue et la voûte palatine (le haut du
palais).

Il existe en français 4 degrés d’aperture pour les voyelles :

1) Voyelles fermées [i y u]
2) Voyelles mi-fermées [é 0 o]
3) Voyelles mi-ouvertes [E/% 4/6 O/7]
4) Voyelles ouvertes [a A/9]

Le [e], « e » muet ou schwa, est une voyelle centrale.

La classe des segments capables de fonctionner comme sommet de sonorité n’est pas arbitraire. Il est généralement
admis que la distribution des segments dans les syllabes suit un patron de la hiérarchie de sonorité du plus faible au
plus sonore :

Sonorité faible
1 obstruantes sourdes
2 obstruantes sonores
3 nasales
4 liquides
5 glides
6 voyelles
Forte sonorité

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