TD d'É L E C T R O N I Q U E D E P U I S S A N C E
Exercice 1 : Montage PD2 : charge RLE puis R.
Etude du circuit suivant :
Le pont est alimenté par un réseau V = 380 V ;
f = 50 Hz. v = Vˆ sin θ avec θ = ω t. Le circuit
électrique de charge peut se ramener à une f.é.m.
E, une inductance L et une résistance R.
Lω
La condition >> 1 est réalisée, la charge
R
impose un courant d’intensité i sensiblement
constant i ≈ I = Cte.
On donne E’ = 200 V et R = 5 Ω.
Questions :
1 – Déterminer pour 0 < θ < π et π < θ < 2π, en
justifiant votre analyse, les diodes qui conduisent
et préciser les valeurs de u (θ).
2 – Déterminer :
2-a – La période et la fréquence u (θ).
2-b - La valeur maximale de la tension redressée (on suppose les diodes idéales).
2-c – La valeur moyenne de u (θ) . En déduire la valeur de l’intensité i ≈ I = Cte.
2-d – La tension maximale inverse aux bornes de la diode D1.
3 – En prenant le point B comme référence des potentiels, tracer en concordance du temps, les
oscillogrammes de v(θ), u(θ), i(θ), iD1(θ) et iS(θ). On précisera la valeur maximale de chacune de ces
grandeurs.
4 – Calculer la valeur moyenne de la puissance P échangée par le convertisseur entre le réseau et la
charge.
5 – Calculer la puissance apparente développée par le réseau.
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6 – On remplace la charge représentée ci-dessus (charge R.L.E.) par une charge purement résistive
de valeur R’ =10 Ω.
6-a – Donner l’allure de la tension aux bornes de la charge u(θ), l’allure du courant dans la
charge résistive i(θ), et du courant dans la diode D2., iD2(θ).
6-b – Déterminer dans ce cas la nouvelle valeur moyenne du courant dans la charge.
6-c – Déterminer la valeur maximale de ce nouveau courant dans la charge.
Exercice 2 : Machine à courant continu alimentée par un pont monophasé mixte symétrique.
Un pont mixte symétrique branché sur le réseau (220 V ; 50 Hz) par l’intermédiaire d’un
transformateur parfait monophasé alimente l’induit d’un moteur à courant continu à excitation
indépendante en série avec une bobine de lissage.
Etude du circuit suivant :
Le circuit est suffisamment inductif pour qu’en conduction ininterrompue on puisse admettre
que le courant dans la charge constant i ≈ I = Cte.
Les caractéristiques du moteur à courant continu sont les suivantes :
- tension nominale d’alimentation Un = 220 V ;
- vitesse de rotation nominale : nn = 1500 tr/mn ;
- résistance de l’induit Ra = 0,95 Ω
L’ensemble moteur – bobine de lissage est modélisé par un circuit L, E et R avec R =0,95 Ω =
Ra (on suppose donc que la résistance de la bobine de lissage est négligeable devant la résistance de
l’induit du moteur). Par ailleurs, le courant d’excitation est constant et les pertes mécaniques et
magnétiques de la machine sont supposées négligeables..
La tension au secondaire du transformateur est de la forme v = Vˆ sin ω .t ; ω = 314 rd/s.
La force électromotrice du moteur est proportionnelle à la fréquence de rotation : E = K ⋅Ω
avec K = 1,25 V ⋅ s ⋅ rad −1 .
A – ETUDE DU M O T E U R: €
€
A-1 – Calculer la vitesse angulaire nominale du moteur.
A-2 – Après avoir établit le schéma équivalent du moteur, calculer la f.é.m. pour les conditions
nominale du moteur. En déduire la valeur du courant dans l’induit pour ce cas de fonctionnement.
A-3 – Calculer le moment du couple électromagnétique nominal.
A-4 – Déterminer le rendement du moteur toujours pour les conditions nominales de
fonctionnement.
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A-5 – Le moteur entraîne un ventilateur dont la caractéristique CR = f (n) est donnée ci-dessous
(courbe 1) :
On appelle P 1 le point de fonctionnement
C r (mN) du groupe moteur – ventilateur.
Pour ce point de fonctionnement, calculer
30 P1 les valeurs de la f.é.m., et de l’intensité du
courant dans le moteur. En déduire la
tension d’alimentation du moteur.
A-6 – Pour obtenir le démarrage du moteur,
16 P2 on doit appliquer une tension minimale de
15 V. Calculer dans ce cas, la valeur du
couple électromagnétique. Le démarrage
en charge du moteur est-il possible ?
Justifier.
0 n (tr/mn)
1125 1500
B – ETUDE DU REDRESSEUR C O M M A N D E :
On peut établir le schéma équivalent suivant du montage précédent :
La variation de vitesse du moteur à courant
continu est assurée par un montage
redresseur commandé dont le schéma de
principe est repris ci-contre. On suppose la
tension en sortie de transformateur v = 380 V
/ 50 Hz.
On pratique une commande symétrique, le
thyristor Th1 reçoit sur sa gâchette des
impulsions aux instants t0, t0 + T, … et le
thyristor Th2 aux instants t0 + T/2, t0 + 3T/2, …
B – 1 – On pose θ0 = ω.t0.. θ0 représente
l’angle de retard à l’amorçage. Démontrer que <u>, valeur moyenne de u, a pour expression :
Vˆ
< u >= (1 + cos θ 0)
π
B-2 – Calculer θ1 en degré pour le groupe (moteur + charge) fonctionnant au point P1 (courbe 1 ci-
dessus). On suppose UP1 = 220 V.
B-3 – Faire de même pour le point de fonctionnement P2 pour lequel on supposera UP2 = 80 V. En
€
déduire la valeur du courant moyen <i> dans la charge.
B- 4 – Représenter en concordance du temps les graphes de v(θ), i(θ), u(θ), iTh1(θ), iD1(θ) et is (θ).
B-5 – Exprimer en fonction de I, la valeur moyenne de iTh1.
B-6 – Exprimer en fonction de I, la valeur efficace de i Th1.
B-7 – Exprimer en fonction de I et de θ0 la valeur efficace du courant is débité par le transformateur.
B-8 – Application numérique pour le point de fonctionnement P2 : calculer les valeurs de <iTh1>, iTh1 et i
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