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10 - Les Menuiseries Extérieures - 42dia - 09 - 19 - JLF

Le document traite des menuiseries extérieures, en abordant les pathologies courantes telles que les infiltrations d'eau et les problèmes d'hygrométrie. Il présente également des normes de référence, des procédures de contrôle, des essais de performance, ainsi que des défauts en phase de conception et d'exécution. Enfin, il examine des cas de sinistres liés aux menuiseries et propose des solutions pour éviter ces problèmes.
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Le document traite des menuiseries extérieures, en abordant les pathologies courantes telles que les infiltrations d'eau et les problèmes d'hygrométrie. Il présente également des normes de référence, des procédures de contrôle, des essais de performance, ainsi que des défauts en phase de conception et d'exécution. Enfin, il examine des cas de sinistres liés aux menuiseries et propose des solutions pour éviter ces problèmes.
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Les menuiseries extérieures

Jean-Luc Fournier

LA FORMATION DES ACTEURS DE LA CONSTRUCTION


Les pathologies affectant les
menuiseries concernent le plus
souvent :
- des infiltrations d'eau qui se
traduisent par le gonflement des
enduits, des plaques de plâtre,
des isolants et des plinthes, des
éclatements de peintures… ;
- une hygrométrie mal maitrisée
ou mal étudiée avec des
apparitions de moisissures.
Sommaire
 Textes de références
 Rappels sur la conception des menuiseries extérieures
 Solidité des ouvrages menuisés
 Les essais sur menuiseries
 La sinistralité des menuiseries extérieures
 Les défauts en phase conception
 Les défauts en phase d’exécution
 Exemples de quelques cas de sinistres
 Documentation

3
Textes de référence
La norme NF DTU 36.5 avril 2010 concerne les fenêtres, portes
fenêtres, blocs-baies, ensembles menuisés et portes extérieures, quel
que soit le matériau (acier, aluminium, bois, PVC, mixte), en travaux
neufs et de rénovation.

A noter : la partie P3 P20-202-3 du DTU 36-5 : « Choix des fenêtres et


des portes extérieures en fonction de leur exposition - Mémento pour
les maîtres d'œuvre »

Le Cahier de prescriptions techniques (CPT) n° 3521 Menuiseries en


PVC faisant l'objet d'un Avis Technique (e-Cahiers du CSTB - juillet
2005) en travaux neufs et existants.

La NF DTU 36.5 est « euro compatible ».


Rappels sur la conception des
menuiseries extérieures

5
Les performances d’une menuiserie extérieure
 Etanchéité à l’air, à l’eau et au vent

 Affaiblissement acoustique

 Isolation thermique

 Sécurité : incendie et hors incendie

 Endurance ouverture, fermeture

 Effort de manœuvre

 Durabilité à la conservation des performances et durabilité


des matériaux constitutifs
6
Solidité des menuiseries
extérieures

7
Solidité des ouvrages menuisés
 Les menuiseries en acier et aluminium sont les plus
solides, les menuiseries PVC les moins solides.

 Les menuiseries PVC sont généralement renforcées par


des renforts métalliques (que l’on peut démontrer par le biais
d’un aimant..).

 Prudence quant aux menuiseries de grandes dimensions


(à partir de 3 m), les profilés mis en œuvre doivent être
justifiés par une note de calculs des déformations.

 Les menuiseries de petites dimensions ne posent pas de


problèmes quant à leur solidité.
8
Fixation au gros œuvre
 Règles à respecter :
- Fixations à positionner au voisinage des organes de
rotation et des points de fermeture des ouvrants
- Des fixations complémentaires sont à prévoir pour que
la distance entre 2 fixations reste inférieures à 80 cm

9
Tolérance de pose des menuiseries

 Défaut de verticalité : 2 mm/m

 Défaut d’horizontalité : 2 mm/m


(3 mm pour les largeurs supérieures à 1.50 m)

Pour palier à ce type de défauts, il faut exiger un matage


du support par le maçon.

10
Les procédures de contrôle
et les différents essais

11
Procédure de contrôle d’une menuiserie

Vérification en phase conception

 Classement AEV exigé par le CCTP


 Nature des vitrages (effet garde-corps)
 Aucune traversée de joint de dilatation
 Présence d’une reconstitution d’appui (hauteur de rejingot,
bavette…)
 Verrière : contrôler la pente.

12
Procédure de contrôle d’une menuiserie

Vérification en phase chantier

Lors de la pose du 1er châssis :


 Nature des vitrages (effet garde-corps)
 Dispositif de drainage
 Réalisation de l’appui
 Mise en œuvre du joint d’étanchéité

 Verrière : contrôler la pente.

13
Les essais AEV (norme NF P 20-501)

 Pour les menuiseries non certifiées par le CSTB,


vérifier que le châssis testé a été monté par le
fabricant de menuiseries et non par un « gammiste ».
 Il faut que le classement indiqué sur le certificat AEV
soit au moins équivalent à celui indiqué dans la norme
FDP 20-201 (A2E4Va2)
 Vérifier que les profilés utilisés sont bien ceux indiqués
sur le certificat AEV.
 Le certificat AEV doit toujours être visé par un
organisme agrée type CSTB, CEBTP, bureaux de
contrôle…
Les essais AEV (norme NF P20-501) se révèlent souvent satisfaisants.
Lorsque cela n’est pas le cas, c’est l’étanchéité à l’eau qui s’avère,14 la
Essais d’étanchéité à la rampe
(annexe D du DTU 33.1)

15
Les essais à la rampe
(annexe D du DTU 33.1 et NF EN 13051 avril 2002)
 But : Contrôler la bonne mise en œuvre en s’assurant que
l’étanchéité à l’eau est correcte entre une menuiserie
et son support.

Mode opératoire : une rampe d’arrosage est équipée de


plusieurs buses qui projettent 2 litres / m² sur la surface
menuisée pendant 20 mn.
A la fin de l’essai, on vérifie qu’aucune fuite n’est
observée au niveau de la menuiserie et au niveau du joint
d’étanchéité.

16
Les essais mécaniques
(norme NF P 20-302)
Objectif

 Justifier les performances de la menuiserie en terme


d’usage : il s’agit de vérifier que l’ouverture et la
fermeture des ouvrants pendant la durée de vie ne
détériorent pas la menuiserie.

17
Les essais mécaniques
(norme NF P 20-302)
Point sensible

 Les problèmes d’isolement acoustique ou d’anti-intrusion


conduisent à prévoir des doubles vitrages feuilletés sur 1
côté voir les 2, ce qui conduit à avoir des vitrages de
forte épaisseur.

 Il est indispensable dans ce cas de bien vérifier que les


ouvrants puissent supporter de tels vitrages (cf. avis
technique ou certificat CSTB de la gamme en question, à
défaut prévoir des essais mécanique).

18
Les matériaux employés

19
Matériaux employés
 Bois : considéré comme traditionnel (DTU 36-1)

 Acier et aluminium : considéré comme traditionnel


(DTU 37-1)

 Aluminium et acier à rupture de pont thermique :


considéré comme NON traditionnel (Certification de
gamme).

 PVC : considéré comme NON traditionnel (Avis


technique).

20
Matériaux employés
Particularité du PVC couleur
 Sensibilité aux températures : les profilés en PVC colorés
sont beaucoup plus sensibles à la température que le PVC
blanc.
L’échauffement des profilés est limité à leur surface du fait
de la faible conductivité thermique du PVC et des vides d’air ce
qui provoque des déformations importantes.

 Sensibilité aux chocs : contrairement aux profilés en PVC


blanc qui présentent une très bonne résistance aux chocs,
l’application en surface d’une couche donnant un aspect
coloré peut provoquer une fragilisation notable des profilés.

21
Les 2 principaux types d’étanchéité (1)
Mastic 1re catégorie SNJF sur fond de joint :
les épaisseurs et profondeurs de joints indiquées ci-
dessous doivent être respectées.

22
Les 2 principaux types d’étanchéité (2)

Mastic 1re catégorie


SNJF sur fond de joint :
- le fond de joint ne joue
qu’un rôle de support du
mastic.
- le mastic est pris sur 3
côtés (contre la menuiserie,
contre le support et contre
le fond de joint)

23
Les 2 principaux types d’étanchéité (3)

 Mousse imprégnée : chaque mousse fait l’objet d’un


cahier des charges validé par un bureau de contrôle.

Certains spécialistes émettent des doutes quant à


l’efficacité du système à cause du taux de compression
imposé dans les cahiers des charges qui ne peut que
rarement être respecté.

24
Traitement des appuis

Bavette recouvrant
totalement l’appui :
rejingot non
nécessaire

26
Traitement des appuis

Bavette
recouvrant
partielleme
nt l’appui :
Cas 1:
présence
d’un
rejingot

27
Traitement des appuis

Bavette recouvrant
partiellement l’appui :
Cas 2: absence de
rejingot mais pente
de 35 % mini au
niveau de l’appui.

28
La sinistralité des menuiseries
extérieures

29
Principaux désordres des menuiseries
Désordres liés à la menuiserie :
Colmatage des drains de seuil ou de la pièce d’appui
Déformation ou retrait des ouvrants non compensés par les joints
Manque de résistance de la pièce d’appui
Défaut ou absence de larmier

Désordres liés à la maçonnerie :


Défaut d’étanchéité entre rejingot (h=40 mm mini) et pièce d’appui
(pente 10% mini)
Liaison incorrecte entre l’huisserie et le tableau verticalement avec pour
conséquence une infiltration au niveau du seuil
Absence de rejingot ou insuffisance de pente du seuil en béton

Désordres au niveau des balcons ou des terrasses :


Continuité du plancher avec pose directe de la menuiserie
Absence ou insuffisance de la garde à l’eau
Pente insuffisante des balcons : minimum 2% sur 3 m mini
Les défauts en phase conception
 Inadéquation entre les caractéristiques demandées au
CCTP et les performances requises par les règles de l’art.
ex : classement AEV, qualité du vitrage, dimensions des
châssis…

 Dispositions défaillantes ne permettant pas d’assurer


l’étanchéité nécessaire.
ex : menuiserie passant au travers d’un joint de
structure, absence de bavettes, absence de continuité du
joint en partie basse dans les angles inférieures…

31
Les défauts en phase exécution

 Mise en œuvre défaillante du joint d’étanchéité :


- joint d’étanchéité non appuyé sur 3 côtés, largeur du
joint insuffisante ou trop importante…

32
Sinistres acoustiques des menuiseries extérieures
 Pour des bâtiments donnant sur des axes bruyants, les
menuiseries extérieures jouent un rôle important quant à
l’isolement acoustique des façades.
Deux paramètres influent sur les performances
acoustiques d’une menuiserie :
 le vitrage : plus l’épaisseur totale d’un vitrage est importante,
plus l’isolement est important. Moins la lame d’air d’un double
vitrage est importante, plus l’isolement est important.
 l’étanchéité entre dormant et ouvrant.
A noter :
 la nature de la menuiserie n’a quasiment aucune incidence.
 les châssis coulissants sont moins performants que les ouvrants à
la française.

33
Examen de quelques cas de sinistres

34
Examen de quelques cas de sinistres

Joint posé sur précadres métalliques conduisant à des fuites possibles


entre rejingot béton et précadres.
Sur le retour du rejingot béton, épaisseur insuffisante du support pour
assurer une assise suffisante de l’étanchéité.
35
Examen de quelques cas de sinistres
Précadres
discontinus
conduisant à une
absence
d’étanchéité à la
jonction.
Solution
envisageable :
réaliser une éclisse
sous la jonction
entre les précadres

36
Examen de quelques cas de sinistres
Joint de dilatation traversant une menuiserie !

37
Examen de quelques cas de sinistres

 Pathologie :
absence de
continuité entre le
joint d’étanchéité
horizontaux et
verticaux
 Solution : respecter
les recouvrements
entre joints
horizontaux et
verticaux

38
Examen de quelques cas de sinistres

 Pathologie : fond de
joint mis en œuvre
sans laisser d’espace
pour mettre le joint sur
5 mm de profondeur.

 Solution : veiller à ce
que l’espace réservé au
joint soit suffisant pour
qu’il joue entièrement
son rôle.

39
Documentation
AQC : Fiches pathologie du bâtiment
fiche n° D.02 « Infiltrations par liaison fenêtre-gros œuvre »
fiche n° D.03 « Infiltrations par seuil de porte-fenêtre »
fiche n° E.01 « Condensations dans les logements ».

Le MÉMO CHANTIER® Remplacement des menuiseries extérieures.

ANAH : la fiche technique Menuiseries extérieures.

CSTB : les guides pratiques « Développement durable » :


- Mise en œuvre de menuiseries en PVC (travaux neufs et réhabilitation)
- Mise en œuvre de menuiseries en aluminium (travaux neufs et
réhabilitation).
je reste à votre disposition pour
répondre à vos questions …

[email protected]
tél : 06 87 16 95 20
41/71
www.cebtp-formation.com

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