QUESTIONS ACTUELLES À LA LUMIÈRE DE LA BIBLE

LE
PÉCHÉ

« Mais ce sont vos

crimes qui mettent
une séparation entre
vous et votre Dieu. »

« Ta parole est une

lampe à mes pieds,
et une lumière sur
mon sentier. »
Psaume 119.105
I. DES CROYANCES DE BASE PRÉLIMINAIRES
A. Que la Bible est la Parole de Dieu, qu’elle est suffisante
et qu’elle fait autorité dans tous les aspects de la foi
chrétienne.
B. Que notre prière devrait être : « Que ma volonté ne
se fasse pas (ni celle d’autres hommes), mais la
tienne. »
C. Que nous devrions être prêts à conformer notre vie
aux vérités qui nous sont révélées par l’Esprit dans
la Parole de Dieu, y compris celles que nous igno‐
rions avant d’entamer cette étude.
II. QUELLE EST LA FORME BIBLIQUE DU
BAPTÊME ?
A. Selon Le lexique grec-français du Nouveau Testa‐
ment, par M. Carrez, « baptizo = plonger, immerger ».
Selon Le lexique grec de Thayer : « Le baptême chré‐
tien : un rite d’une immersion sacrée, ordonnée par
le Christ. »
B. Un ensevelissement : « Nous avons donc été ensevelis
avec lui dans la mort par le baptême » (Romains 6.4).
« Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi
ressuscités en lui et avec lui… » (Col. 2.12).
Question : L’aspersion peut-elle s’harmoniser avec
ces passages bibliques ?
III. L’AUTORITÉ POUR LE BAPTÊME
A. Le Christ fut baptisé pour accomplir « tout ce qui est
juste » (Matthieu 3.13-17).
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B. Les paroles finales de Christ : « Tout pouvoir m’a été
donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les
nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du
Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28.18,19).
« Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la
bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui
sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera
condamné » (Marc 16.15,16).
Question : Puisque nous avons l’exemple du Christ
et son ordre direct, pouvons-nous considérer le bap‐
tême comme étant non essentiel ?
IV. SELON LE NOUVEAU TESTAMENT, QUI PEUT
ÊTRE BAPTISÉ ?
A. REMARQUONS ces passages bibliques :
« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » (Marc
16.16).
« Frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous,
et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-
Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le
don du Saint-Esprit » (Actes 2.37,38).
« Et l’eunuque dit : Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche
que je sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton
cœur, cela est possible » (Actes 8.36,37).
Ceux qui étaient présents au jour de la Pentecôte pre‐
naient, après leur baptême, leur nourriture « avec joie
et simplicité de cœur » (Actes 2.46). L’eunuque, « joyeux,
poursuivait son chemin » (Actes 8.39).
B. Des observations concernant ceux qui devaient
recevoir le baptême :
1. Ils avaient besoin du message de l’Évangile et de
sa promesse du salut.
2. Ils étaient capables d’entendre et de comprendre
ce message.
2
 3. Ils avaient besoin de se repentir de leurs péchés.
4. Ils confessaient leur foi en Christ comme le Fils
de Dieu.
5. Ils étaient en mesure de choisir personnellement
d’obéir au commandement d’être baptisés.
6. Ils avaient la capacité de se réjouir en sachant que
leurs péchés étaient pardonnés.
Question : À la lumière de ces passages de la Parole,
un petit enfant aurait-il été admis au baptême ?
V. QUEL EST LE RÉSULTAT D’UN BAPTÊME FAIT
SELON LA PAROLE DE DIEU ?
A. Les péchés sont pardonnés ou lavés :
« Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au
nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés »
(Actes 2.38).
« Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invo‐
quant le nom du Seigneur » (Actes 22.16).
Question : Un individu peut-il être sauvé et être tou‐
jours souillé par son péché ?
B. Nous sommes « en » Christ :
« … vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez
revêtu Christ » (Galates 3.27).
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en
Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été bapti‐
sés ? » (Romains 6.3).
Question : Peut-on être sauvé « en dehors » de Christ ?
C. Nous sommes dans le « corps » de Christ :
« Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul
Esprit, pour former un seul corps » (1 Corinthiens 12.13).
« Christ est le chef de l’Église, qui est son corps et dont il
est le Sauveur » (Éphésiens 5.23).
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 « Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui
étaient sauvés » (Actes 2.47).
Question : Si quelqu’un n’est pas dans le corps de
Christ, peut-il être sauvé ?
D. Nous sommes nés de nouveau « pour marcher en
nouveauté de vie ».
« Je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne
peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3.5).
Passage parallèle – « Il nous a sauvés, non parce que
nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu
de sa propre miséricorde – par le bain de la régénéra‐
tion [d’eau] et le renouveau du Saint-Esprit [d’Esprit] »
(Tite 3.5).
« Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême
en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des
morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous
marchions en nouveauté de vie » (Romains 6.4).
Question : Quand la vie nouvelle d’un bébé com‐
mence-t‐elle ?
E. Nous avons accès au sang salvateur de Christ : « Mais
en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque
nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous.
À bien plus forte raison, maintenant que nous sommes
justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la
colère » (Romains 5.8,9).
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en
Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été bapti‐
sés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort
par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité
d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi
nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6.3,4).
Question : Peut-on être sauvé sans entrer en contact
avec le sang de Christ ?
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F. Nous avons la promesse de l’Esprit-Saint :
« Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au
nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et
vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2.38).
« Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appar‐
tient pas » (Romains 8.9).
Question : Qu’est-ce qui précède la réception de l’Es‐
prit-Saint (voir aussi Galates 3.2) ?
G. Nous sommes sauvés :
« Puis il [Jésus] leur dit : Allez par tout le monde, et prê‐
chez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira
et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira
pas sera condamné » (Marc 16.15,16).
« C’était une figure du baptême, qui vous sauve, à présent
[…] par la résurrection de Jésus-Christ » (1 Pierre 3.21).
Pour cette dernière phrase, voyez aussi Romains 6.5.
Affirmation : Dire que le baptême ne sauve pas est
une contradiction hardie d’une déclaration biblique.
VI. LES LIENS ENTRE LA FOI ET LE BAPTÊME
A. L’homme n’est pas sauvé par des œuvres, mais par
la foi : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par
le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don
de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne
ne se glorifie » (Éphésiens 2.8,9).
B. Cette foi salvatrice est une foi agissante : « Vous voyez
que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi
seulement » (Jacques 2.24).
C. Cette foi obéissante s’exprime par l’amour : « Pour nous,
c’est de la foi que nous attendons, par l’Esprit, l’espérance
de la justice. Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni
l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agis‐
sante par l’amour. Vous couriez bien : qui vous a arrêtés,
pour vous empêcher d’obéir à la vérité ? » (Galates 5.5-7).
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D. Nous sommes justifiés dans le baptême, c’est-à-dire
au moment du baptême. La loi de Moïse, l’ancien « pé‐
dagogue », ne pouvait pas rendre juste comme la foi
chrétienne, l’Évangile, peut le faire. « La foi étant venue,
nous ne sommes plus sous ce pédagogue. Car vous êtes
tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ : vous tous,
qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ »
(Galates 3.25-27).
E. La miséricorde de Dieu nous sauve quand nous
croyons à l’Évangile (la foi) et nous faisons baptiser :
« Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice
que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par
le baptême de la régénération et le renouvellement du
Saint-Esprit » (Tite 3.5 ; cf. « né d’eau et d’Esprit » en
Jean 3.5).
Le plan éternel de Dieu pour notre salut est « mani‐
festé maintenant par les écrits des prophètes, d’après
l’ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance de
toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi » (Ro‐
main 16.26).
CONCLUSION
A. Notez ces passages bibliques concernant la nécessité
d’une obéissance de la foi :
« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas
tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui
fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mat‐
thieu 7.21).
« Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous
commande » (Jean 15.14).
« Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour
avoir un amour fraternel sincère » (1 Pierre 1.22).
« Après avoir été élevé à la perfection, il [Christ] est
devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un
salut éternel » (Hébreux 5.9).
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 « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commande‐
ments. Et ses commandements ne sont pas pénibles »
(1 Jean 5.3).
« Et il ordonna qu’ils soient baptisés au nom du Seigneur.
Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès
d’eux » (Actes 10.48).
B. Au jour de jugement, ce ne sera ni les paroles ni les
écrits des hommes qui seront notre juge. Jésus dit :
« La parole que j’ai prononcée, c’est elle qui le jugera au
dernier jour » (Jean 12.48).
C. Quel genre de terre êtes-vous ?
« Voici ce que signifie cette parabole : la semence, c’est la
parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont
ceux qui entendent ; puis le diable vient et enlève de leur
cœur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés.
Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils en‐
tendent la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n’ont
point de racine : ils croient pour un temps, et ils suc‐
combent au moment de la tentation. Ce qui est tombé
parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la pa‐
role, s’en vont et la laissent étouffer par les soucis, les
richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point
de fruit qui vienne à maturité. Ce qui est tombé dans la
bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole
avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du
fruit avec persévérance » (Luc 8.11-15).

Éditions C.E.B.
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