Exercice 1 :
I. François pignon se rend dans une région qui comporte des risques à mettre sa vie en danger pour
cause météorologique, sa femme prévient le consul qui par la suite envoie des secours sur les lieux
mais ne trouve rien or mis quelques effets personnels.
II. Mary, 23 ans a subi un accident de voiture mortelle, les médecins demande à ses parents s’il serait
possible de prélever sur elle des organes afin de sauver d’autres personnes.
Exercice 2 :
- Monsieur X et Madame Y sont mariés. Ils travaillent tous les deux et ont les mêmes revenus. Seul
Monsieur X participe aux charges du foyer.
- En vertu de l’article 214 du Code civil, les époux doivent contribuer aux charges du mariage en
fonction de leurs capacités respectives sauf s’ils en ont convenu autrement par contrat de mariage.
- Si les conventions matrimoniales ne règlent pas la contribution des époux aux charges du mariage,
ils y contribuent à proportion de leurs facultés respectives.
- Donc Monsieur X peut demander que son épouse contribue aux charges du mariage.
Exercice 3 :
Schéma 1
Exercice 4 :
Cas Pratique 1 :
2 époux se marie le 13 juin 2016, par la suite l’époux apprend l’infidélité de sa femme ce qui conduit
le mari a une réaction d’une terrible violence et tombe dans un état maniacaux - dépressif.
Découvre en réalité la réelle cause de cet état, celle que Paul souffre depuis quelques années déjà de
sérieux troubles psychologique qu’il on conduit plus jeune à suivre un traitement psychiatrique. Le
couple décide alors de se séparer début 2019.
Est-il possible d’engager une procédure de divorce si le mari est atteint de trouble psychiatrique ?
En vertu de l’article 242, le divorce peut être demandé par l'un des époux lorsque des faits constitutifs
d'une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint
et rendent intolérable le maintien de la vie commune.
En l’espèce, Paul atteint de trouble maniaco-dépressif devient violent depuis la révélation de Lucie qui en
apprend la cause : il suivait durant son adolescence un traitement pour ses troubles psychiatriques
Donc Lucie peut demander divorce pour faute avec fait fautif postérieure au mariage, en citant que les
troubles mentaux de son époux ne lui permettent plus de maintenir une vie commune avec lui.
Selon l’article 245, les fautes de l'époux qui a pris l'initiative du divorce n'empêchent pas d'examiner sa
demande
Or, Lucie l’épouse de Paul lui annonce qu’elle lui avait été infidèle avant leur mariage, et déclare
que l’enfant qu’il pensait être le sien est celui d’un autre homme. Il devient maniaco-dépressif.
Donc, Lucie peut malgré sa faute recevoir l’examination de son dossier.
Cas pratique 2
Susan apprend que son futur époux veut la marier pour l’obtention de la nationalité française.
Peut-il avoir mariage si ce n’est que pour l’obtention de la nationalité ?
En vertu de l’article 21-1, le mariage n'exerce de plein droit aucun effet sur la nationalité.
En l’espèce Jackson Braddock étranger, souhaite acquérir la nationalité française en se mariant avec
Susan son ex-conjointe.
Donc Jackson ne peut pas seulement se contenter de se marier avec Susan.
Selon l’article 21-2, L'étranger ou apatride qui contracte mariage avec un conjoint de nationalité française
peut, après un délai de quatre ans à compter du mariage, acquérir la nationalité française par déclaration
à condition qu'à la date de cette déclaration la communauté de vie tant affective que matérielle n'ait pas
cessé entre les époux depuis le mariage et que le conjoint français ait conservé sa nationalité.
Or, l’ex-conjoint de Susan, Jackson Braddock souhaite acquérir la nationalité française en se mariant avec
elle.
Donc, Jackson Braddock devra après leur mariage vivre pendant 4 ans avec Suzanne afin d’acquérir la
nationalité française par déclaration a condition à la date de celle-ci,
Cas pratique 3 :
Lili et Brad se sont récemment fiancés. La mère de l’épouse doute beaucoup de l’époux, Brad et ne
lui accorde aucune confiance. Les époux organisent leur mariage, mais l’épouse échange avec sa
mère, 2 jours avant, qui est totalement contre le mariage et déclare souffrir d’une dépression. Lili
renonce donc à son mariage par la volonté de sa mère.
L’autorité parentale prend fin lorsque l’enfant a atteint la majorité, lorsque les parents se font retirer
leur droit, ou encore par l’émancipation de l’enfant.
Les proches de la future mariée peuvent-ils être la cause de l’annulation du mariage ?
Que se passe-t-il par rapport aux fiançailles ?
L’article 176 du code civil dispose « tout acte d’opposition énonce la qualité qui donne à l’opposant
le droit de la former. Il contient également les motifs de l’opposition, reproduit le texte de loi sur
lequel est fondé l’opposition ... »
D’après la jurisprudence du 29 juin 1948« l’opposition, même formée par un ascendant ne peut pas
simplement fondée sur des considérations d’ordre moral et familiale, quelques graves et
respectables qu’elle puisse paraître »
La mère de Lili ne peut pas s’opposer au mariage pour de simples doutes à l’égard de l’époux. Mais
étant donné que Lili souhaite annulé le mariage deux jours avant et non pendant ou après, libre est
son choix. Sa mère ne peut pas constituer une opposition officiellement pour ces motifs-là, mais si sa
fille a rejoint son choix personne ne peut lui en empêcher. Il y aura donc une annulation du mariage,
et étant donné qu’ils étaient fiancés, la mention de fiançailles n’est pas mentionnée dans le code
civil, et n’est pas qualifié juridiquement. Les fiançailles signifient une promesse de mariage, mais
nulle personne n’a l’obligation de se marier avec le fiancé. En revanche, en France en cas de rupture
des fiançailles, l’époux lésé peut demander réparation au préjudice subit si les conditions constituent
une dommageables.
En conclusion, l’époux ne peut pas réellement demander justice a Lili, car malgré tout cela reste son
choix, Lili n’est plus sous l’autorité parentale et sa mère ne peut pas faire une opposition
officiellement car ses arguments ne sont pas valables. Si Lili veut prendre la partie de sa mère et
annulé le mariage, libre est son choix. En revanche, l’époux peut demander réparation, si Lili décide
aussi de rompre les fiançailles.