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Le document traite de l'élevage non conventionnel des cafards, en soulignant leur potentiel économique dans l'alimentation animale et la recherche. Il aborde également les aspects morphologiques, reproductifs et environnementaux des cafards, ainsi que les méthodes d'élevage intensif et extensif. Enfin, il met en lumière les avantages et inconvénients de ces insectes dans divers contextes, notamment leur impact sur la santé publique.

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Le document traite de l'élevage non conventionnel des cafards, en soulignant leur potentiel économique dans l'alimentation animale et la recherche. Il aborde également les aspects morphologiques, reproductifs et environnementaux des cafards, ainsi que les méthodes d'élevage intensif et extensif. Enfin, il met en lumière les avantages et inconvénients de ces insectes dans divers contextes, notamment leur impact sur la santé publique.

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UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DE SCIENCES AGRONOMIQUES

BP: 127 Kinshasa XI

TRAVAIL PRATIQUE D’ELEVAGE NON


CONVENTIONNEL : ELEVAGE DES
CAFARDS

L3/LMD PRODUCTION ANIMALE (MINESU)


- MUYAMBO NGOBOLA MARIA
- NAVAL KIRINGA DOMINIQUE
- NGANE EBIA CREDO
- NGBAGBUA KOKOMBI DIEU MERCI
- PINDILA SUDI DIDIER

Travail dirigé par : Pr.Dr.Ir. Didi KIATOKO

ANNEE ACADEMIQUE 2023-2024


0. INTRODUCTION

IMPORTANCE DE L’ELEVAGE
1.1. POSITIFS
Les cafards, bien qu'ils soient souvent considérés comme des nuisibles, ont en réalité un certain
potentiel économique, notamment dans les domaines suivants :
a. alimentation animale (Bourguet, D. & Deleporte. 2022)
- nourriture pour animaux de compagnie: les cafards sont riche en protéines et en nutriments
essentiels, ce qu’il les rend adoptés comme source de nourriture pour les reptiles, les amphibiens
et certains oiseaux.
- nourriture pour poissons: les cafards, une fois séché et moulus, peuvent servir d'ingrédients
dans les aliments pour Poissons.
- nourriture pour volailles: certains éleveurs utilisent des cafards comme complément alimentaire
pour les poulets et les dindes, notamment pour améliorer la croissance et la production d'œuf.
b. biotechnologie et recherche (Chauvet. 2017)
- modèles de recherche : les cafards sont utilisés dans des études scientifiques pour la recherche
sur le comportement, la physiologie, la génétique et l'écologie.
- production de composés bioactifs : certaines espèces de cafards produisent des composés
bioactifs avec des propriétés antibactériennes, antifongiques ou anti tumorale, qui pourraient
avoir des applications dans les domaines pharmaceutiques ou cosmétique.
C. Transformation de déchets
- bioconversion de déchets organiques : les cafards peuvent décomposer efficacement les déchets
organiques, comme les déchets alimentaires, en compost où en biogaz.

1.2. NEGATIFS (Pimentel, D., & Pimentel, M. 2009)


La blatte américaine est considérée comme un nuisible majeur en raison de son impact sur la
santé publique et l’économie.
Voici quelques points clés concernant son importance économique :
- Contamination des Aliments : Les blattes américaines peuvent contaminer les aliments et les
surfaces de préparation avec leurs excréments, leur salive et les parties de leur corps, ce qui peut
entraîner des maladies alimentaires
- Dommages Matériels : Elles peuvent endommager les matériaux organiques comme le papier,
les textiles et les produits alimentaires emballés, ce qui peut entraîner des pertes économiques
importantes
- Coûts de Contrôle : Les efforts pour contrôler et éradiquer les infestations de blattes
américaines peuvent être coûteux, impliquant l’utilisation de pesticides, de pièges et de services
professionnels de lutte antiparasitaire
- Impact sur la Santé : Les blattes peuvent déclencher des allergies et des crises d’asthme chez
certaines personnes, augmentant ainsi les coûts de santé
A. SYSTEMATIQUE OU TAXONOMIE (Mocquard, J. 2018)
Les cancrelats, également appelés blattes ou cafards, appartiennent à l’ordre des Blattodea.
La blatte américaine, également connue sous le nom scientifique Periplaneta americana,
appartient à la famille des Blattidae et à l’ordre des Blattodea.
Voici sa classification détaillée :
Règne : Animalia
Embranchement : Arthropoda
Sous-embranchement : Hexapoda
Classe : Insecta
Sous-classe : Pterygota
Infra-classe : Neoptera
Superordre : Polyneoptera
Ordre : Blattodea
Famille : Blattidae
Genre : Periplaneta
Espèce : Periplaneta americana

B. MORPHOLOGIE DE L’ESPECE
Les blattes sont généralement des insectes assez grands. Leur taille peut varier de quelques
millimètres à près de 100mm chez les grosses espèces.
• La tête porte de longues et fines antennes formées d’un grand nombre d’articles. Les
blattes ont de grands yeux composés. Les pièces buccales sont de type broyeur et elles se
retrouvent à l’avant de la tête.
• Le thorax est recouvert à l’avant par le pronotum. La majorité des espèces possèdent
deux paires d’ailes et certaines espèces sont capables de s’envoler très rapidement.
• Leur corps a une forme ovale, aplatie dorso-ventralement. L’abdomen possède dix
segments et à son extrémité, on retrouve les cerques, deux appendices sensoriels. La
plupart des blattes sont de couleur brune ou noire cependant certaines présentent des
couleurs vives et des motifs.
• Possèdent de longues antennes filiformes qui peuvent faire presque la longueur du corps
contrairement aux autres espèces de sa famille ou leurs antennes sont plus courtes et sont
perdues après la reproduction
Figure 1 : Morphologie du cafard

C. REPRODUCTION

Figure 2 : cycle de vie du cafard


Les blattes sont des insectes à métamorphose incomplète, chez blattella germanica, le
comportement sexuel se compose très schématiquement de cinq phases successives : l’attraction
à distance du mâle, la reconnaissance mutuelle des partenaires après contacts antennaires, la
parade du mâle, le léchage des glandes tergales du mâle par la femelle et enfin
l’accouplement.(Tokro,1984 ; Bell et al.,2007 ; Clynen et al.,2011 ; Habbachi,2013)
C’est une espèce à développement hétérométabole( Gordon,1996) dont les males s’accouplent à
plusieurs, mais les femelles s’accouplent généralement qu’une seule fois( Cochran,1979). Selon
Wood Ruff (1938) un seul accouplement pourrait suffire à fertiliser tous les œufs produits durant
la vie imaginale. Huit jours après la mue imaginale, la femelle forme, au cours de différents
cycles gon atrophiques 6 à 8 oothèques, chaque oothèque de 8mm de long comportant 36 à 48
œufs (Gordon,1996), elles pondent ainsi en moyenne 300 œufs au cours de leur vie. Ces
oothèques sont déposées près d’une source de nourriture peu avant l’éclosion, un petit
pourcentage encore reste attachée à la mère, à l’aide de leur patte jusqu’à l’éclosion des œufs. Il
faut compter environ deux semaines pour la formation d’une deuxième oothèque. (Jacobs,2013)

Le temps d’incubation des œufs dépend des conditions extérieures. Quand le taux d’humidité et
la température sont favorables (25 à 30° C et 60 à 80% d’humidité relative). La durée de
l’évolution embryonnaire est d’environ 17 jours, pour donner des larves molles, de couleur
blanchâtre, après tannage de la cuticule en quelques heures, prennent une couleur brunâtre.
(Cornwell, 1968 ; Wattiez & Beys,1999)
Le développement larvaire, de 6 mois environ, présente 5 à 7 stades successifs, séparés par des
mues (Wattiez & Beys,1999) ; les larves du dernier stade, dont la durée de vie est en moyenne de
40 jours pour le male et de 41 jours pour la femelle, subissent enfin la mue imaginale. L’adulte a
une longévité qui est de 128 jours pour le male et de 153 jours pour la femelle (Cornwell, 1968).
Une blatte peut être à elle seule avoir jusqu’à 10000 descendants au bout d’un an, à raison de
deux générations. (Borozan,2002)

D. CYCLE DE VIE

1. STADE ŒUF
Il commence à la fertilisation des œufs et se termine à l’éclosion. Les œufs sont réunis dans une
capsule de consistance cornée appelée oothèque qui se forme et arrive à faire saillie à l’extérieur
pendant la ponte (Tanaka,1976). De forme et de taille variable, l’oothèque contient 48 à 50 œufs
et possède sur la face dorsale une crête denticulée au niveau de laquelle se fera l’éclosion des
larves. Les œufs sont disposés verticalement de chaque côté d’une cloison médiane longitudinale
de chaque côté de laquelle se trouvent des petites loges verticales contenant chacune un œuf
(Tanaka,1976). L’oothèque reste généralement engagée entre les derniers segments abdominaux
de la femelle, qui la porte pendant un certain temps. (Chopard,1951)
Figure 3 : oothèques

2. STADE LARVAIRE (NYMPHES)


La femelle dépose l’oothèque, peu avant l’éclosion et des larves vermiformes en sortent. Les
principaux changements du développement larvaire s’effectuent au niveau de la taille et la
pigmentation (Elie,1998). Les larves de dernier stade ressemblent aux adultes mais sont aptères,
marquées par une seule bande claire sur le milieu du dos (Rust et al,1995). Ces derniers
subissent six mues successives au cours d’une période de 100 jours (Watiez &Beys,1999). La
durée du développement du dernier stade larvaire est de 40 jours chez les mâles et de 41 jours
chez les femelles.

Figure 4 : nymphes

3. STADE ADULTE
Le stade adulte commence à la mue imaginale (adulte 0 jour). L’adulte possède alors
deux paires d’ailes(diptère) mais ne volent pas, des antennes longues et filiformes, des
pattes robustes et épineuses permettant une course rapide et des pièces buccales
broyeuses (Wigglesworth,1972). Les adultes sont de couleur marron clair et d’une
longueur d’environ 15 à 17mm, ils ont deux bandes sombres sur le pronotum (plaque
formant comme un bouclier sur la tête). Les adultes males possèdent un corps mince, à
abdomen effilé et un pygidium non recouvert par les ailes (Rust et al,1995) ; les femelles
présentent un corps trapu et robuste avec un abdomen arrondi recouvert par les ailes. Les
males sont de forme longitudinale, les femelles sont de couleur plus sombre et ont un
abdomen plus large et arrondi, elle se déplace aussi bien horizontalement que
verticalement et peuvent donc facilement contaminer les logements supérieurs ou
inférieurs (Bayer et al,2012).
E. HABITAT NATUREL
Les cancrelats se trouvent dans de nombreuses régions du monde, mais ils sont particulièrement
répandus dans les zones suivantes :
1. Climats chauds et humides
- Tropical et subtropical : Les cancrelats prospèrent dans les régions chaudes comme l’Asie du
Sud-Est, l’Amérique centrale et du Sud, ainsi que certaines parties de l’Afrique
- Zones côtières : Les régions avec une humidité élevée, comme les zones côtières, favorisent
leur développement.
2. Zones Urbaines
- Villes : Les cancrelats sont souvent présents dans les bâtiments, les égouts et les déchets : Ils
sont attirés par la nourriture et l’humidité disponibles ces environnements.
3. Intérieures des bâtiments
- Dans les maisons et les appartements les cancrelats peuvent facilement s’introduire dans les
maisons, en particulier dans les cuisines et les salles de bains, où la nourriture et l’humidité sont
présentes, aussi dans des restaurants, ces endroits sont particulièrement susceptibles d’être
infestés en raison de la disponibilité constante de nourriture.
4. Régions tempérées
- Bien qu’ils préfèrent les climats chauds, certaines espèces peuvent également survivre dans des
climats tempérés, surtout à l’intérieur des bâtiments chauffés.
Espèces courantes
- Blatte américaines « Periplaneta americana » souvent trouvée dans les régions chaudes, mais
elle peut également s’adapter à d’autre environnements.
- Blatte germanique « Blattella germanica » très répandue dans les zones urbaines et domestiques
à travers le monde.
L’élevage de cafard a été introduit pour la première fois en Asie, notamment en Chine et aussi
dans les laboratoires de cherche en Europe et aux Etats-Unis, où ces insectes étaient utilisés dans
divers contextes, y compris la médecine traditionnelle et comme source de nourriture. Les
cancrelats sont appréciés pour leurs richesses en protéines et leur valeur nutritive. Au fil du
temps, cette pratique s’est répandue dans d’autres régions du monde, notamment en Afrique et en
Amérique latine, où ils sont également élevés pour l’alimentation humaine et animale.
F. MODE D’ELEVAGE
1. SYSTÈME INTENSIF (Antoine.B et Marie.J,2020)
L’élevage intensif de cancrelats nécessite une gestion attentive des conditions de vie, de
l’alimentation et de la santé des colonies. En respectant ces pratiques, il est possible d’établir une
colonie productive et en bonne santé. Cet élevage peut être réalisé efficacement en suivant
certaines étapes clés. Voici un aperçu détaillé :
• Choix de l’espèce
La plus courante est la blatte germanique (blattella germanica) est souvent privilégié
pour sa reproduction rapide et sa taille gérable
• Infrastructure
- Contenants adaptés : utilisez des terrariums ou des bacs en plastique avec une
ventilation suffisante.
- Espace : prévoir suffisamment de place pour éviter le surpeuplement, ce qui peut
entrainer du stress et des maladies.
• Conditions environnementales
- Température : maintenir entre 25° C et 30° C pour une croissance optimale ;
- Humidité : garder l’humidité autour de 50-70%, en utilisant des éponges humides ou en
vaporisant de l’eau.
- Eclairage : élever dans l’obscurité, car les cancrelats sont nocturnes
Alimentation
- Régime varié : offrir des fruits, légumes, croquettes pour animaux et des aliments secs.
- Méthode de distribution : utiliser des distributeurs pour éviter la contamination et le
gaspillage
- Reproduction
Colonies mixtes : maintenir des groupes de males et de femelles pour favoriser la
reproduction.
Surveillance des œufs : observer les oothèques sans trop manipuler les colonies pour
minimiser le stress.
- Gestion des déchets
Nettoyage régulier : enlever les restes de nourriture et les excréments pour maintenir un
environnement sain.
Systèmes de drainage : installer des systèmes pour gérer l’humidité et éviter les odeurs.
- Surveillance
Observation régulière : vérifier la santé et le comportement des cancrelats sans
intervention excessive.
Adaptation des conditions : ajuster les conditions en fonction de l’évolution naturelle des
populations.
Figure 5 : élevage dans un bac

2. SYSTÈME EXTENSIF (Martine.L et Moreau.P, 2019)


L’élevage extensif de cancrelats, souvent utilisé pour des fins de recherche ou d’alimentation
animale, se distingue de l’élevage intensif par des méthodes qui privilégient un espace plis vaste
et une approche moins contrôlée. Cet élevage repose sur une gestion moins intensive et plus
naturelle, permettant aux insectes de se développer dans un environnement qui imite leur habitat
naturel. Cela peut favoriser des populations plus robustes et résilientes. Voici les principales
étapes et considérations :
Choix de l’espèce
La plus courante est la blatte germanique (blattella germanica) est souvent privilégié pour sa
reproduction rapide et sa taille gérable
- Infrastructure
Espace : utilisé de grand enclos ou des bacs, permettant aux cancrelats de se déplacer librement
et d’explorer ;
Aménagement : créer des refuges avec des matériaux naturels (carton, bois, feuilles) pour
simuler leur habitat naturel
- Condition environnementale
Température : maintenir une température ambiante, généralement entre 20° C et 30° C.
Humidité : l’humidité doit être surveillé, mais moins rigoureuse que dans l’élevage intensif. Un
environnement légèrement humide est suffisant.
Eclairage : élever dans des zones sombres ou peu éclairées, car les cancrelats sont nocturnes.
- Alimentation
Régime varié : offrir des restes de fruits, légumes ; et autres matières organiques. Les cancrelats
sont des omnivores et s’adaptent bien à divers aliments.
Méthode de distribution : éparpiller la nourriture dans l’enclos pour encourager le comportement
naturel de recherche.
- Reproduction
Colonies mixtes : maintenir des groupes de males et de femelles pour favoriser la reproduction.
Surveillance des œufs : observer les oothèques sans trop manipuler les colonies pour minimiser
le stress
- Gestion des déchets
Nettoyage minimal : éliminer les déchets de manière sporadique pour ne pas perturber
l’écosystème naturel des cancrelats.
Equilibre écologique : permettre la décomposition naturelle des matières organiques, ce qui peut
bénéficier aux colonies.
- Surveillance
Observation régulière : vérifier la santé et le comportement des cancrelats sans intervention
excessive.
Adaptation des conditions : ajuster les conditions en fonction de l’évolution naturelle des
populations.

Figure 6 : élevage extensif dans un local

H. MALADIE, PREDATEUR ET REMEDES


1. MALADIE (Sophie.M ,2019)
- Infections virales : bien que moins fréquentes, des virus peuvent infecter les cafards, mais
leur impact sur la santé humaine est moins direct. (Ex : virus de la myocobacteriose)

- Infections fongiques : les cafards peuvent être affectés par des champignons pathogènes,
entrainant une dégradation de leur santé et de leur capacité à se reproduire. (Ex :
mycoses)
- Les maladies dues aux contaminations : les cafards peuvent souffrir de maladies induites
par des contaminations chimiques, notamment ceux provenant de l’environnement,
comme les pesticides.
- Le stress environnemental : les conditions de vie défavorables, comme le manque de
nourriture ou d’eau, peuvent également affaiblir le système immunitaire des cafards, les
rendant plus susceptibles aux infections.
2. PREDATEURS (EDN,2023)
- Oiseaux : plusieurs espèces d’oiseaux se nourrissent de cafards
- Reptiles : certains lézards et serpents sont également des prédateurs naturels
- Insectes : les araignées et certaines espèces de fourmis peuvent chasser les cafards
3. REMEDES (Alain.D, 2020)
- Amélioration des conditions de vie : avoir un œil sur l’hygiène (maintenir un
environnement propre et sec en éliminant les déchets et les restes de nourriture pour
prévenir les infections) et sur la température et l’humidité
- Alimentation : en mettant une nutrition équilibrée et des certains nutriments
supplémentaires

I. VALEUR NUTRITIVE ET ECONOMIQUE (FAO,2021)


I.1. VALEUR NUTRITIVE
-Protéines : les cafards contiennent environ 60 à 70% de protéines dans leur corps sec, ce qui en
fait une source protéique riche
-Acides aminés : ils fournissent des acides aminés essentiels nécessaires à la santé humaine
-Vitamines : les cafards contiennent des vitamines, notamment des vitamines B, qui jouent un
rôle important dans le métabolisme
-Minéraux : ils ont une source de minéraux comme le calcium, le fer, le potassium et le zinc
-Graisses : leur contenu en graisses est relativement faible, ce qui peut être bénéfique dans
certains régimes alimentaires

I.2. VALEUR ECONOMIQUE


1. VALEUR ECONOMIQUE ESTIMES
Le marché des insectes comestibles pour l’alimentation animale est en croissance, avec des
estimations de plusieurs millions de dollars. Par exemple, le marché mondial des insectes
comestibles pourrait atteindre environ 4,5 milliards de dollars d’ici 2025, incluant les cafards
comme source de protéine.
2. PAYS PRODUCTEURS
- Chine : l’un des principaux producteurs de cafards pour la consommation humaine et
animale, avec des millions de dollars génères par l’élevage de cafards
- Etats-Unis : élevage de cafards pour la recherche scientifique et l’alimentation animale,
avec des revenus significatifs
- Pays d’Asie du sud-est : des pays comme la Thaïlande et le Vietnam cultivent des cafards
pour alimenter le marché local.
3. CONSOMMATION MONDIALE
Bien que des chiffres précis sur la consommation mondiale de cafards soient difficiles à obtenir,
les insectes comestibles, y compris les cafards, gagnent en popularité. On estime environ 2
milliards de personnes dans le monde consomment des insectes.
J. ABBATAGE OU COLLECTE DES OEUFS
1. Les conditions lors de la récolte des œufs des adultes (Badbugs)
La récolte des œufs des adulte des cancrelats nécessite de prendre en compte plusieurs conditions
pour garantir une récolte efficace et la santé des insectes.
Voici quelques conditions à respecter :
• Température et humidité
Température : maintenir une température entre 25 et 30°C.
Cela favorise le développement des œufs et le bien être des adultes.
Humidité : un taux d’humidité de 40 à 60% est idéal.
Une humidité trop élevée peut favoriser les moisissures, tandis qu’une humidité trop
basse peut dessécher les œufs.
Eclairage : utiliser un éclairage indirect ou tamiser. Les cancrelats préfèrent un
environnement sombre donc un éclairage excessif peut les stresser.
• Alimentation : Fournir une alimentation équilibrer et adaptée. Les cancrelats ont besoin
de sources des protéines, de glucides et de vitamines. Une bonne alimentation favorise la
ponte.
• Densité de population : Eviter une surpopulation qui peut entrainer du stress et des
comportements agressifs. Un espace adéquat permet aux adultes de se reproduire dans les
bonnes conditions.
• Surveillance Sanitaire : inspecter régulièrement des adultes pour détecter des signes des
maladies ou des parasites. Désinfecter l’environnement si possible.
• Lieux de ponte : les femelles pondent leurs œufs dans des endroits sombres et protégés,
tels que les fissures, des crevasses et derrière des appareils électro-ménagers. Il est crucial
d’inspecter ces zones pour localiser les oothèques.
• Récupération des œufs :
- Récolte manuelle : pour les œufs, il est recommandé d’utiliser des pinces pour
retirer les oothèques sans les endommager. Les oothèques doivent être placées
dans un conteneur scellé pour éviter la contamination.
- Aspiration : utiliser un aspirateur avec un embout étroit peut aider à récolter les
œufs et les cafards adultes dans des zones difficiles d’accès. Apres l’aspiration, il
est important de jeter immédiatement le sac ou de nettoyer le récipient pour éviter
la propagation des œufs.
• Précautions à prendre :
- Manipulation des femelles : éviter de tuer les femelles portant des oothèques, car
cela pourrait libérer les œufs et augmenter la population de cafards.
- Surveillance des zones de récolte : il est conseillé de surveiller régulièrement les
zones de récolte pour détecter toute nouvelle ponte ou activité des cafards, ce qui
permet d’optimiser les efforts de récolte.
- Choc thermique : exposition à des températures extrêmes (très froides ou très
chaudes) pour provoquer la mort rapide des insectes.
- - conditions d’abattage : l’abattage des cancrelats adultes dans un élevage se fait
généralement selon des procédures spécifiques qui visent à garantir l’efficacité et
le respect des normes.
Voici les étapes clés de ses processus
- Préparation : avant l’abattage, il est essentiel de préparer l’environnement. Cela peut inclure la
direction de la lumière et du bruit pour minimiser l’espèce des insectes.
- Collecte : les cancrelats sont collectés à l’aide de technique adaptée pour éviter les blessures.
Des outils comme des filets ou des aspirateurs spécifiques peuvent être utilisé.

K. TRANSFORMATION DU PRODUIT A L’USINE

Les cancrelats d’élevage souvent appelés blattes, sont principalement élevés pour leur utilisation
dans divers domaines, notamment comme source de nourriture pour les animaux de compagnie,
la recherche scientifique, ou même dans l’industrie alimentaire.
Dans l’usine ils peuvent être transformés en plusieurs produits :
- Protéines animales : ils sont souvent utilisés dans la fabrication d’aliment pour les reptiles, les
oiseaux et les poissons.
- poudres protéiques : après séchage et transformation, les cancrelats peuvent être réduits en
poudre pour être utilisé dans des compléments alimentaires ou des produits alimentaires.
- recherche scientifique : ils peuvent être utilisés dans des études biologiques ou médicales,
servant des modèles pour des recherches sur la biologie ou la toxicologie.

CONCLUSION
L’élevage de cafards, notamment des espèces comme le cafard américain ou le cafard a ailes
courtes, peut-être une pratique viable pour divers objectifs, tels que l’alimentation animale, la
recherche scientifique, ou même la production de compost.
Les cafards sont des insectes résilients, nécessitant peu de ressources et capables de se reproduire
rapidement. Cependant, il est crucial de bien comprendre leurs besoins spécifiques en matière
d’habitat, de nutrition et de soins pour garantir une population saine et productive.

Nous recommandons cet élevage pour plusieurs raisons :


- Ressources minimales : les cafards nécessitent peu d’espace et de ressources pour leur
élevage
- Reproduction rapide : ils se reproduisent rapidement, permettant une augmentation rapide
de la population
- Alimentation durable : ils peuvent servir de source de nourriture pour divers animaux
(oiseaux, reptiles, poissons)
- Ecologiques : les cafards jouent un rôle crucial dans la décomposition et le recyclage des
matières organiques, contribuant ainsi à un écosystème sain
- Faible cout d’alimentation : ils se nourrissent de déchets organiques et restes alimentaires,
ce qui réduit les couts d’alimentation
- Utilisation en recherche : les cafards sont utilisés dans divers domaines de recherches
scientifique, ce qui peut offrir des opportunités pour les éleveurs travaillant avec des
institutions académiques ou des laboratoires
- Education et sensibilisation : l’élevage peut servir d’outil éducatif pour sensibiliser le
public a l’importance des insectes dans l’écosystème
- Potentiel économique : avec l’augmentation de l’intérêt pour les insectes comestibles et
l’alimentation durable, l’élevage de cafards peut représenter une niche de marche en
pleine expansion
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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2. Antoine.B et Marie.J, 2020 : « l’élevage des insectes » pratiques et enjeux
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