00:00

salam aleikoum montre de l'arrêter alors barracato équitable les écoles

00:52
génération dont toute la hiérarchie des positions sociales en fonction
des seuls mérites des individus et cet impératif s'impose d'autant plus que les
inégalités entre les positions sociales semble se creuser et que la concurrence se
durçit par l'accès aux meilleures places parce que les politiques semblent avoir
renoncé à réduire sensiblement ses inégalités c'est à l'école qu'il revient de
donner à tous à tous les mêmes chances d'occuper toutes ses positions on attend
également de l'école qu'elle

01:32
renforce la cohésion sociale quelle encre dans les nouvelles générations
les valeurs de la démocratie de la participation sociale et de la confiance là
encore cette exigence est d'autant plus impérative que nous vivons dans des
sociétés plus réel multi coeurs et multiculturel dont dont on dit qu'elles sont de
plus en plus individualiste et atomisés on attend enfin de l'école qu'elle assure
ainsi l'accroissement du capital humain et que la cohésion sociale soutien de la
croissance économique dans mon des sociétés définis comme des

02:16
sociétés de la connaissance de manière générale nous exigeons d'autant
plus de l'école et des systèmes de formation que nous avons le sentiment que les
états non seulement non plus la paix la pleine maîtrise de leur destin économique
ayant l'impression de ne pouvoir maîtriser la mondialisation qui paraît tout tout
emporté nous attendons de l'éducation nous attendons de l'éducation scolaire qui
nous donne ou ne redonne la capacité de peser sur nos destins collectifs c'est
c'est en ce sens que l'école est

02:54
investi dans le devoir de salut et il n'est pas un problème social auquel
elle ne doit apporter des réponses ses attentes et ses croyants sont aujourd'hui si
fortement ancrée qu'il semble presque incongru de les discuter ce n'est d'ailleurs
pas sur ce terrain que se tient le livre plutôt que de mettre en cause les
espérances placées dans l'éducation scolaire espérance qui écrase souvent les
acteurs de l'école toujours indigne de ce que l'on attend d'eux et nous a semblé
plus sage de nous interroger sur les relations entretenues

03:31
entre les sociétés et leurs écoles la matière il faut s'opposer à deux
conceptions a priori aussi vraisemblable l'une que l'autre la première est celle
d'un voleur volontarisme radical celui des discours publics et des dégâts la
déclaration d'intention affirmant que l'école est capable de réaliser le salut
social que l'on attend d'elle l'éducation scolaire aurait la capacité de changer le
monde à condition de le vouloir de faire les bonnes réformes et de mettre les
moyens la seconde conception affirme au
 04:12
contraire que l'école et si totalement enchâssée dans une société qu'elle
ne dispose d'aucune marge de manoeuvre et qu'elle est condamnée à n'être que le roi
chez d'une reproduction sociale implacable ni l'une ni l'autre de ces conceptions
il est temps véritablement crédible nous avons essayé de comparer méthodiquement
les systèmes scolaires aux systèmes sociaux et surtout nous avons essayé de
comprendre la nature des relations entre ces deux systèmes afin de définir ce qui
est ce qu'il est raisonnable d'attendre de l'éducation

04:47
scolaire pour mener à bien cette analyse nous avons comparé c'est
systématiquement de grandes familles de variables caractérisons les sociétés et les
systèmes scolaires la première cern leur structure en termes d'intégration sociale
il s'agit de caractériser les sociétés et les systèmes scolaires par un ensemble de
dimension objective dynamisme du marché du travail inégalités sociales taux de
scolarisation inégalités scolaires la seconde essaie de les décrire en termes de
cohésion par des variables

05:25
plus objective capital social et confiance pour les sociétés climat
scolaire pour les écoles cette comparaison des sociétés et des systèmes scolaires
même à un constat essentiel les sociétés et les écoles sont relativement distantes
les unes des autres dont la plupart des pays comparés elles ne s'inscrivent pas
dans les mêmes modèles d'intégration et de cohésion sociale à l'exception de
quelques pays scandinaves dans lesquelles les sociétés et les écoles semblent
converger la divergence est plutôt la règle

06:03
en effet il y a que dans ses sociétés doit pas être restreinte que l'on
se retrouve exactement les mêmes caractéristiques sociales et culturelles dans
l'école et dont la société dynamisme du marché du travail et dynamisme scolaire
faible inégalités sociales est faible il n'égale été scolaire même adhésion aux
valeurs de la cohésion à l'école et dans la société il n'est d'ailleurs pas
étonnant que ces sociétés là soient généralement le mètre le mètre étalon les
grands organismes internationaux l'idéal sur lesquels chacun cale ses

06:44
discours puisque elles parviennent à associer les vertus du libéralisme à
celle de l'égalité les vertus de l'intervention publique à celle de la cohésion
mais partout ailleurs les sociétés et les écoles paraissent relativement distante
au sein des pays les plus libéraux les sociétés et l'horreur et leur école ne se
ressemble guère la société américaine et cohésive et inégalitaire alors que l'école
américain est nettement moins que les ive et plutôt moins inégalitaire alors que la
société canadienne ressemble à la

07:20
société américaine par bien des aspects l'école canadienne est beaucoup
moins et ligali terre que l'école américaine inégalitaire le japon a une école
comptant parmi les plus inégalitaires les sociétés allemandes et françaises se
ressemblent beaucoup en termes d'inégalités sociales d'intervention publique et la
cohésion sociale y est modéré mais l'école allemande est bien plus inégalitaire que
l'école française la société italien et plus inégalitaire que la société française
est pourtant les coups l'italien l'école italienne

07:58
est moins inégalitaire que l'école française s'il existe un air de
famille assez prononcé entre la cohésion des sociétés et la cohésion de leur école
comme c'est comme si les valeurs et les attitudes circuler entre les deux systèmes
bien que ne se duplique ont pas exactement l'intégration sociale et l'intégration
scolaire sont relativement est étanche par exemple il ne se fait pas d'avoir une
école égalitaire pour que la société le soit dans les mêmes pros pour sion il
inverse vaut aussi ainsi quand on essaie de construire des

08:38
modèles de société et des modèles d'école les deux familles de modèles ne
se bat pas à l'exception encore une fois du modèle social-démocrate de l'europe du
nord toujours associé à des écoles égalitaire et cohésive mais pour le reste rien
ne colle vraiment et cette conclusion et si nette qu'elle ne peut être imputée aux
un prêt aux imprécisions et aubier introduit par les indicateurs retenus au fond
peu importe que l'on caractérise tel ou tel pays de telle ou telle manière ne sont
saines et la mise en

09:17
évidence de la distance des systèmes sociaux et des sous systèmes
scolaires ce constat conduit à rejeter à la fois à la thèse du volontarisme
scolaire et celle de la reproduction mécanique en effet l'une et l'autre se
poserait que les écoles et les sociétés se ressemblent étroitement soit parce que
l'école serait toute puissante et ferait la société à son image soit parce que
l'école serait totalement déterminée par la société qu'il englobe l'absence de mot
logis entre les sociétés et leurs écoles ne signifie évidemment pas que

09:55
les deux systèmes n'ai pas de relation ni qu'il soit parfaitement
indépendant cela veut dire qu'il faut regarder ailleurs que dans les seules
conditions sociales situées en amont de l'école en effet si l'ampleur des
inégalités sociales ne se fait pas à déterminer celle des inégalités scolaires
c'est peut être moins dans ce qui se passe avant l'école que dans ce qui se passe
après l'école qu'il faut chercher la clé de ces variations d'amples études dans
cette perspective quand on se parle pour la rize sur la

10:30
reproduction sociale les inégalités scolaires n'ont véritablement
d'importance que dans la mesure où elles déterminent les inégalités des positions
sociales acquises par les élèves en fonction de leur diplôme une école inégalitaire
mais dont les qualifications ne vais pas beaucoup d'influencé sur le destin
professionnel des élèves ne seraient pas comme tel un rouage essentiel de la
reproduction des inégalités sociales à l'inversé une école pelouse illégale et plus
égalitaire situé dans une société où les diplômes

11:07
entre entraînerait une stricte ya chez des emplois jouerait un rôle
central dans la reproduction des inégalités sociales puisque même dans ce cas les
classes sociales les plus favorisées jouerai toujours d'un avantage jouir et
jouèrent est toujours d'un avantage scolaire décisif c'est pour essayer de
comprendre ce type de relations entre l'école et la société que nous avons
construit la variable emprise évaluions le rôle de certification scolaire dans la
position sociale des individus de manière générale plus l'emprise du jeep

11:46
land est forte plus les inégalités scolaires sont grandes et quand les
sociétés sont déjà très inégalitaire cette emprise est encore plus forte alors que
nous pensons à priori qu'une société reposant sur une école méritocratique et plus
juste qu'une société organisant la simple transmission des positions sociales par
héritage le fait que les diplômes et une forte emprise sur le destin social des
individus contribuer au développement des inégalités scolaires si on se sens que le
mérite joue contre

12:21
la justice sous l'emprise scolaire l'emprise scolaire est un
multiplicateur de l' influence des inégalités scolaires sur les inégalités sociales
on comprend bien pourquoi il en est ainsi quand les élèves et leurs familles savent
que leur avenir social se détermine à l'école ils doivent tout faire pour optimiser
leurs chances et ce faisant il accentue et la concurrence qui se joue entre entre
les filières et autres établissements puisque les diplômes val avant tout par leur
rareté relative leur capacité de distinction et la

13:00
hiérarchisation des compétences réelles ou supposées des individus qu'ils
sont censés de 40 hier chacun à un chacun a intérêt à se démarquer de la masse et
ce sont les familles les plus favorisés qui étire qui tirent le mieux de leur
épingle de ce jeu ainsi non seulement l'emprise scolaire creuse les inégalités
scolaires mais elle accentue aussi la reproduction sociale entendu comme le fait
que les enfants bénéficient très largement des avantages dans leurs parents avaient
déjà irrité donc pris scolaire élargit donc lampley

13:40
l'amplitude des inégalités et de la reproduction les français sont bien
placés pour comprendre ce mécanisme puisque la confiance que nous attribuons rudi
plan a fait que malgré la massification scolaire des 30 dernières années les écarts
sociaux de performance et des carrières des élèves se sont maintenues et parfois
accentuée nous avons longtemps cru que le diplôme bousculeraient la reproduction
aristocratique des positions sociales entre les générations mais plus cette
croyance a été forte plus elle a accru

14:16
l'emprise du diplôme et plus ceux ci sont devenus le vecteur essentiel de
la reproduction sociale il est parfois moins utiles d'hériter de la fortune de ses
parents que de bénéficier de leur capacité de réussir à l'école et se vend les deux
facteurs se conjuguent et se renforcent la massification continue ne change rien à
l affaire puisque les diplômes et plus largement distribué sont créés dans une
spirale de dévaluations qui invite à poursuivre des études de plus de plus en pus
langues ce que le fonds

14:53
de manière efficace que les plus privilégiés en crise scolaire donne
d'autant plus d'amplitude et d'importance aux inégalités scolaires que ceux qui
n'ont pas de diplôme voient leur sort de se dégrader sensiblement qu'ont la plupart
des élèves en acquiert on nous rétorquera que ce problème serait réglé c'est tous
les élèves étaient diplômés puisque après tout les plus diplômés en du travail et
un bon travail mais cet argument n'est pas sérieux pour deux raisons la première
tient à ce que si tous les élèves

15:33
acquérez des diplômes prestigieux et rentable c'est des plans ce serait
d'être prestigieux et rentable quelles que soient leurs valeurs propres mots
scolaire la seconde tient à ce que ce raisonnement ne voudrait que dans la mesure
où les emplois notamment les meilleurs d'entre eux ce serait d'être relativement
rare afin afin que chacun ait une place assurée et honorable indépendamment de ces
dix planches d66 de conduite conditions étaient réunies il n'est pas certain que
beaucoup de jeunes s'engagerait dans de longues

16:10
études puisqu'elle ne donnerai plus dé surcroît d'utilité significatif
les familles privilégient chercherait alors ailleurs qu'à l'école les moyens de
reproduire nos propositions les relations les logiques de castres se substituerait
à la compétition scolaire plus ou moins ouvertes il faut il faut souligner qu'un
pays comme l'allemagne échappe partiellement à cette loi négative de l'emprise
alors que les inégalités scolaires et l'emprise du diplôme et sans élever les
inégalités sociales et la reproduction

16:50
sur 7 y sont relativement faibles ce paradoxe s'explique en allemagne par
l'existence d'un système de formation professionnelle influent et efficace
influents et efficace efficace curieux et qui récupère et compense des inégalités
scolaires les ouvriers allemands sont plus qualifiés et mieux payés ils connaissent
une mobilité professionnelle plus élevé que les ouvriers français cloud et dont des
postes soba sauveuse subalterne par leur faible capital scolaire l'emprise scolaire
et donc est donc d'autant plus prégnante que les

17:32
systèmes de formation professionnelle initiale et tout au long de la vie
sont moins développés ainsi quand une société multiplie les systèmes de formation
elle atténue les mots génie scolaire en offrant de nouvelles chances à ce que
l'école a orienté précocement vers les formations professionnelles et la vie active
non seulement il semble que l'emprise scolaire a un effet négatif sur l'intégration
des sociétés parce qu'elle accentue les inégalités et la reproduction sociale mais
elle a aussi un effet négatif sur la leur cohésion

18:09
là encore on comprend bien comment le climat scolaire ce temps quand
l'école est devenue c'est essentiel que la vie scolaire se présente comme une
compétition continue dans chaque étape est décisive il importe alors de ne pas y
perdre son temps de se concentrer sur les matières sélective les examens et les
concours de faire la différence qui sera la plus rentable au terme du parcours donc
pris scolaire accentue nécessairement un rapport instrumental à l'école aux dépens
des dimension proprement éducative et culturelle de la

18:47
vie scolaire on accuse souvent les parents d'être des consommateurs plus
ou moins études et ariste et cynique comment pourri pourrait-il en être autrement
quand ils savent parfaitement que la totalité de l'avenir social de leurs enfants
ce jour dans leurs performances scolaires comment leur demander de s'attacher aux
valeurs éducatives et morale de l'école quand ils savent que le diplôme donnera la
mesure où ni unique de la valeur de leurs enfants évidemment pour ce biais et joue
à dékon sa valeur s'effondre puisqu'il

19:21
puisqu'elle ne leur sera pas utile alors on voit se développer des
conduites de décrochage et de violence chez les élèves qui savent que l'école ne
leur sert à rien keller à colle une étiquette négative sur le marché du travail et
qu'elle n'a pas grand chose à d'autres à leur offrir ces stratégies contrastée à
l'égard de l'éducation scolaire met en évidence le paradoxe écologique que nous
avons retrouvé tout au long de ce livre se vend du point de vue des acteurs les
effets de l'emprise scolaires sont

19:55
évidemment positif plus je vais à l'école plus j'y vais longtemps et plus
j'y réussi plus la scolarisation mais utile puisque les qualifications obtenues
déboucheront sur des emplois qualifiés en termes de cohésion plus je vis plus je
vais à l'école plus je suis ouvert au monde plus juste les tolérants que j'ai chape
aux traditions locales et au compteur familiales puissent je suis civilisé des
étangs dans l'esprit des lumières il suffirait donc de scolariser longtemps et bien
pour que les individus

20:35
et la société dans laquelle ils vivent ay mieux ses expériences ses
expériences individuelles sont ses évidentes l'éducation est un bien en soi
qu'elles sont difficiles à contester et pourtant le lien pourtant le lien entre les
inégalités sociales et les inégalités scolaires et des et des puces fluctuant et
rien n'indique que les payer plus scolarisés sont aussi les plus paisibles et les
plus fraternelles en fait il faut comprendre que il faut comprendre que l'ensemble
de ces avantages individuels ne se transforme

21:21
pas en avantages collectifs car les bénéfices que les un tir de
l'éducation accentue les handicaps et les déserts les désavantages des autres les
premiers sont très qualifiés et de manière relative les autres ne le sont pas les
premiers partagent les valeurs de la cohésion les autres sans des faits parce
qu'ils se sentent relégués non seulement ils se sentent exclus mais ils se sentent
blessés et 1 va l'aider parce qu'ils n'ont pas su saisir les chances qui leur était
offerte et plus l'emprise colère est forte plus le

21:59
paradoxe écologique se referme comme un piège puisque les évidences
individuel se heurte aux mécanismes collectifs dont la plupart des sociétés
comparables entre 15 % et 25 % des élèves sont considérées comme étant en échec et
cet échec scolaire augure de grandes difficultés sociales on vend ses élèves au
chômage à la précarité à la pauvreté et aux emplois les plus pénibles et les moins
bien payés ce socle des chèques relativement stable et comme la part maudite de la
conjonction de la scolarisation de masse

22:38
d'emprise scolaire il faut à ce propos souligné les illusions et les
impasses du modèle de l'égalité des chances méritocratique quand on croit que
l'école est capable de produire un ordre social juste en donnant à chacun les mêmes
chances d'y réussir on est fatalement conduit à donner aux diplômes une importance
considérable puisque tout ce qu'il sanctionne un mérite un bus qu un indiscutable
mais plus on adhère à ce modèle plus accros à l'emprise du diplôme et plus se
développe le paradoxe écologique

23:18
alors l'égalité des chances des soir car non seulement les vainqueurs de
la compétition scolaire sont presque toujours les mêmes mais le sort des vaincus se
dégradent mécaniquement on peut illustrer ce processus par un exemple assez simple
conte l'emprise du diplôme est élevé il est juste que les élèves rebonds il me dit
on et ceux des quartiers les plus favorisés se voit donner se voit donner la chance
la chance d'accéder aux meilleures filières et aux meilleurs établissements y
compris par des

23:52
pratiques de discrimination positive ceci est incontestablement juste
plus stylé il est inacceptable que les plus pauvres se voient systématiquement
offrir les filières et les établissements les moins favorisés mais ce qui est bon
mais ce qui est bon pour les élèves qui entrent dans ce dispositif est totalement
négatif pour ceux qui n'acceptent que pour ceux qui n'y accède pas alors que les
meilleurs élèves des établissements défavorisés les abandonnent le niveau de ceux
qui restent baisse encore les élites

24:31
potentiel de ces quartiers défavorisés les fuit et la ségrégation de ces
quartiers se renforce bref ce qui est juste pour les individus ne l'est pas
nécessairement pour la société et plus l'emprise colère est forte plus les
mécanismes paradoxaux de l'égalité des chances méritocratique sans rigide ce
constat nous invite à nous interroger sur la place de l'école dont les sociétés
bien sûr une école qui n'auraient aucune emprise sur la distribution des individus
dans les diverses positions sociales ne seraient

25:06
sans doute pas longtemps fréquenté par les élèves mais une école qui a
trop d'emprise fini parce que là réside toute la société et par se pervertir elle-
même trop d'écoles tu l'école alors du dallas lohan ont réduit le sens assez déçu
l'été et hypertrophie les uns les injustices rendons essai hommage aux thèses delic
ivan illitch qui avait anticipé les conséquences négatives dans le préscolaire sur
le destin social des individus s'il n'est pas vraiment raisonnable d'imaginer une
société sans école il

25:44
n'est pas raisonnable non plus du tout attendre de l'éducation scolaire
il n'est pas raisonnable non plus de tout attendre de l'éducation scolaire il
semble évident que nous atteignons une sorte de seuil scolaire attribuant à l'école
la capacité de définir une fois pour toute et valeur des individus et nous
finissons par oublier que l'essentiel de ce que nous en savons et de ce qui ne sert
et hacker hors de l'école nous oublions aussi que d'autres combats pour des médias
de masse plus intelligent et plus plus honnête pour

26:24
 des modes de garde des plus petits plus plus plus accueillants aurait
sans doute plus d'effet positif que le développement obstiné de l'emprise de
l'épaule après tout nous savons bien que la santé dépend autant des conditions de
vie des gens que des exploits de la science médicale pourquoi ce qui vaut pour
alesi ne voudrait-il pas pour l'éducation scolaire une meilleure une meilleure
école suppose sont d'autres qu'elle n'est pas le monopole de l'information et de la
répartition des individus dans

26:59
la société plus tôt plutôt que de tout attendre de l'école ne vaudrait-il
pas mieux mettre plutôt de tout attendre de l'école ne voudriez pas mieux mettre en
place des systèmes de formation professionnelle alternatifs afin que les individus
puissent faire valoir d'autres méritent que ce que l'école fonctionne ne voudriez
pas d'étendre les liens entre les qualifications scolaires et les positions
sociales afin que les individus puissent faire valoir des compétences que l'école
grignols bref plutôt de que de donner à l'école le

27:36
nouveau pôle le monopole de la distribution des chances et des mérites de
ce qu'est serait-il pas préférable de multiplier et diversifier des opportunités de
jouer ses chances et de faire valoir ses mérites aucun système de sélection n'étant
parfaitement juste on pourrait atténuer cette injustice en multipliant les systèmes
de sélection à condition que chacun d'entre mobilise des critères différents en
termes de chance j'ai toujours intérêt à jouer plusieurs parties dont plusieurs
compétitions plutôt que de ne jouer qu'une seule

28:12
partie dans une seule compétition on peut imaginer qu'un système éducatif
allégée est une partie du poids de son emprise sur le destin des individus seraient
aussi une meilleure école car l'éducation morale esthétique que culturels civiques
social bref les valeurs de la cohésion sociale il y aurait plus de place que
l'utilitarisme scolaire qui emporte tout quand les diplômes sont devenus si les
taux nous avons d'ailleurs vu que plus l'emprise est forte plus la cohésion sociale
est faible il faut donc pas

28:51
renoncer aux valeurs les plus humanistes de l'éducation afin de former
des individus et par nuit et des citoyens solidaires alors que l'on préscolaire
excessive par sa force même et les paradoxes qu'elle engendre compromis cet idéal
la vocation de l'école doit être d'autant plus fermement est interrogé que depuis
les grandes catastrophes politiques du 20e siècle il semble que nous ayons perdu la
confiance dans l'éducation elle même dont l'idée qu'il est possible de changer les
hommes on nous bornons à rêver d'une

29:32
institution scolaire plus équitable et plus de thil est plus utile
l'ancien fois dans l'éducation s'est perdu et ne subsiste que le réflexe mécanique
de l'espérance dans l'école efficace il se fait d'observer la pauvreté des débats
sur la dimension morale et éducative de l'école au profit de la seule recherche de
l'efficacité et de les quitter pour se convaincre que là aussi la vie politique et
sociale s'est profondément désenchanté enfin l'emprise scolaire ne laisse penser
que l'égalité des chances
 30:07
est le seul modèle de justice possible tout se passe comme s'il n'avait
pas la répartition équitable tout se passe comme si la répartition équitable des
individus dans la hiérarchie des possédés position sociale était devenu l'unique
critère de la justice sociale sont que les inégalités entre les positions sociales
elle même soit un problème sur lequel on puisse agir la société serait juste quand
toute reproduction serait annulée quand les filles les enfants des ouvriers et des
minorités aurait les

30:46
mêmes chances que les autres d'accéder taxe d'accéder à l'élite par la
grâce d'une école parfaitement juste or ce projet n'est pas vraiment réaliste car
on ne voit pas pourquoi les plus privilégiés aurait la courtoise et de demander à
leurs enfants de céder la place aux ocz à l'heure où challenge mais il est aussi
contradictoire avec l'emprise scolaire qui accentue mécaniquement c'est l'effet
pervers petit il faudrait peut-être peut-être faudrait-il se rappeler qu'il existe
un autre modèle de justice sociale porte en moins sur

31:21
l'égalité des chances que sur la réduction des inégalités entre les
positions sociales elle même dans une société où les revenus et statut et les
conditions de vie sont relativement proches l'école pour y développer une vocation
éducative que n'écrasez pas d'effort en plus ou moins civilisés de compétition pour
des places de plus en plus de plus en plus inégale ici la mise en évidence des
effets pervers de la crise scolaire ne participe pas d'une rhétorique réactionnaire
selon laquelle il serait raisonnable de

32:00
ne rien changer à nous invite plutôt à réfléchir sur la place de l'école
et sur une vocation de salut qui l'écrasent bien plus qu'elle ne l'aide éducation
scolaire n'est pas tenue de sauver le monde et il me suffirait d'être la meilleure
possible et ce ne serait déjà pas si mal il donne un nouveau sens et la nina
carasso d'al qaîda pour les landes de la lafa de l'irak a ramé