0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
32 vues2 pages

TB-Fiche de Révisions Sur Le Théâtre

Le document présente une fiche de révisions sur le théâtre, explorant son origine, sa définition, et ses caractéristiques, notamment la double énonciation et la structure dramaturgique. Il aborde également les différences entre la comédie et la tragédie au XVIIe siècle, en détaillant leurs origines, sous-genres, thèmes, et finalités. Enfin, il souligne les ressorts comiques et tragiques, ainsi que les règles de composition et de bienséance propres à chaque genre.

Transféré par

allossogbeanael
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
32 vues2 pages

TB-Fiche de Révisions Sur Le Théâtre

Le document présente une fiche de révisions sur le théâtre, explorant son origine, sa définition, et ses caractéristiques, notamment la double énonciation et la structure dramaturgique. Il aborde également les différences entre la comédie et la tragédie au XVIIe siècle, en détaillant leurs origines, sous-genres, thèmes, et finalités. Enfin, il souligne les ressorts comiques et tragiques, ainsi que les règles de composition et de bienséance propres à chaque genre.

Transféré par

allossogbeanael
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 2

Fiche de révisions sur le théâtre

THÂTRE =======> texte + représentation

§ A l’origine, le mot « théâtre » signifie : lieu d’observation, endroit d’où l’on voit.
Il est apparenté au mot « théorie » qui signifie lui : point de vue. C’est ainsi qu’apparaît le mot « amphithéâtre » : autour
du lieu d’où l’on voit.
Par extension, le mot a ensuite désigné 1- la représentation donnée dans ce lieu, puis 2 - le texte préparé pour cette mise
en scène. Enfin, 3- il a été employé comme synonyme de l’art de jouer. Aujourd’hui encore, le mot « théâtre » conserve
cette pluralité de sens.
Le mot désigne aussi un GENRE, selon la terminologie du XIXè siècle. (Pour rappel, au XVII au parle de « poésie
dramatique », au XVIII/XIX de « drame » puis fin XIX/XX de « théâtre » pour désigner les textes destinés à être joués).
§ Texte théâtral = « texte troué » (Anne Ubersfeld), « machine cybernétique » (Roland Barthes) càd une machine faisant
intervenir simultanément des informations multiples à travers le texte, le décor, les costumes, les éclairages, le jeu des
acteurs, etc.
§ Genre dont la caractéristique majeure est la double énonciation.

THÂTRE =======> DOUBLE ENONCIATION

Types de paroles Jeux avec le public

- la réplique (au moins deux acteurs sur - l’aparté est une réplique prononcée par un
scène) --> la tirade (longueur) ou la personnage soit pour lui-même, soit à
stichomythie (rapidité de l’échange) : l'intention du public, à l’insu des autres
- le monologue (et le soliloque) : un seul personnages (= à part)
personnage (ou divagation d’un personnage - le quiproquo : un personnage en sait moins
devant les autres ou momentanément seul sur que les autres et que le public.
scène)
D’où :
D’où - qui sait quoi entre les personnages et le
- S’interroger sur la relation entre temps de public et quelle signification lui donner
parole et pouvoir du personnage, et donc sur (ressort comique ou tragique, etc.) ?
les tensions entre les personnages en présence. - Enjeux de la scène présentée ? Quels effets ?
- l’enjeu de la parole solitaire (délibération, - Quels effets de mise en scène (jeu avec le
pathos, esprit torturé…) 4ème mur)…
- l’influence du rythme de la scène et sa
signification (conflit, entente, conseil, etc.)

Structure et progression dramaturgique d’une pièce de théâtre

Structure : Acte / scène (en générale 5 actes pour la grande comédie et la tragédie)

Composition : exposition – nœud – péripéties – dénouement


(cf. fiche de vocabulaire pour les définitions)

⇒ Se demander où se situe l’extrait étudié dans le déroulement de la pièce => indications pour l’analyse : cf.
les fonctions d’une scène d’exposition ou de dénouement ; la mise en tension de l’intrigue ; les
rebondissements dans la poursuite de l’intrigue (retardement du dénouement, coup de théâtre, effet de
répétitions (acharnement du sort ou comique de répétitions ?), etc.)
Comédie et tragédie au XVIIè siècle

Comédie Tragédie

Origines Comédie antique : grecque ou latine => Terence, Tragédie antique (grecque et latine) => grands auteurs :
Aristophane. Eschyle, Sophocle, Euripide. Présence d’un prologue et
La farce médiévale (humour gras, potache ; ruse, d’un chœur qui « raconte et/ou commente l’action ».
mensonge, déguisements, …)
La Commedia dell’arte (qui va fournir les types de
personnages et les intrigues)
Sous-genres La farce ; la comédie de caractère ; la comédie de
mœurs ; La pantomime
Types de Le valet, la soubrette : Ruse, malice, mensonge,
personnages déguisement. Aide souvent les jeunes premiers Personnages nobles et historiques (histoire grecque ou
dans leur projet de mariage. Apparence : tenue de histoire romaine) ou personnages appartenant à la
domestique. mythologie.
Le barbon : Souvent irascible et autoritaire. Veut
imposer sa loi matrimoniale. Il pense à la dot. Comme « types » :
Apparence : habit sobre. Parfois air cacochyme - Le tyran
(maladif) au dos voûté. - Le conspirateur
- La femme aimée (ou pas)
Jeunes premiers : Ils dépendent matériellement
- Le persécuté
de l’autorité paternelle. Ils sont prisonniers d’une
situation. Toutefois, ils sont capables de tromperie Dans tous les cas, ils doivent rester dignes. Il sont le lieu
pour parvenir à leurs fins. Apparence : beauté et d’expression d’une souffrance importante et ils suscitent
jeunesse. Jolis habits. l’admiration par leurs actions.
Le capitan (ou soldat fanfaron) : bellâtre ridicule
et dupé ; habillé en soldat espagnol.
Thèmes - L’argent (pingrerie, avarice) - La lutte pour le pouvoir (conspiration)
privilégiés - Les défauts humains, de caractère - Dilemme entre deux devoirs (honneur/amour ;
- Le mariage pouvoir/amour ; amour/conventions ; justice
- La religion, la médecine… divine / justice humaine…)
Lieux et Maison bourgeoise, place de village Palais
temps Temps contemporain de l’écriture. Grèce antique ou Rome antique ou temporalité de la
mythologie

Ressorts du Les différents types de comique Règles de composition au XVII


genre
Le comique de gestes : le comique provient Règle des 3 unités : temps, espace, action
des mimiques, des mouvements, des attitudes
physiques d’un personnage, les bastonnades. Règle de la vraisemblance (importance de l’intrigue et
Le comique de mots (ou de langage) : le des actions qui peuvent être admises comme vraies sans
comique provient d’une expression, d’un jeu de être nécessairement réalistes. Il ne s’agit pas d’imiter la
mots, d’une façon de parler incongrue. réalité (historique ou culturelle) mais de créer toutes les
conditions pour que les actions et le comportement des
Le comique de répétition : le comique est dû
personnages soient crédibles pour le public.
à la répétition d’un geste ou d’un mot ou d’une
D’où des conventions : genre de la « poésie dramatique »
phrase. Exemple : « Bée ! » dans La Farce de
i.e. pièce écrite en vers. Utilisation d’un langage soutenu.
Maître Pathelin ; « Que diable allait-il donc faire
dans cette galère ? » dans Les Fourberies de
Règle de la bienséance : dignité des personnages, pas de
Scapin.
nudité ni de représentation de la mort sur scène, pas de
Le comique de caractère : le comique provient grossièreté, pas d’allusions aux choses matérielles
des manies d’un personnage, de ses obsessions. (nourriture, argent), pas de sang ; pas de blasphème, de
Par exemple, dans L’Avare, Harpagon répète « dix sacrilège, d’atteinte directe au roi ou d’allusions politiques
mille écus », quand il explique à sa fille pourquoi directes.
il veut la marier à un homme riche. D’où : récit d’un événement ne pouvant être représenté ;
Le comique de situation : l’effet comique est formules d’atténuation (euphémisme, litote, périphrase,
engendré par une situation cocasse ou inattendue métaphore).
ou un quiproquo. Par exemple, dans Tartuffe,
Orgon est caché sous la table pendant que son Caractéristiques du registre tragique : l’expression du
épouse Elmire est séduite par Tartuffe. pathos, la fatalité, l’omniprésence de la mort,
l’atténuation.
Finalités - Faire rire, divertir le public. - La tragédie grecque, selon Aristote dans son traité La
- « Castigat ridendo mores » (Molière, Préface Poétique, est « l’imitation d’une action de caractère
du Tartuffe) = faire prendre conscience au public élevé… qui suscite terreur et pitié et opère la purgation des
de la satire morale. passions (catharsis) et propres à de telles émotions. »
Finalement, la comédie fait évoluer l’esprit - Ajout de l’admiration avec les pièces de Corneille.
critique du spectateur. Donc : Susciter la terreur et la pitié pour obtenir la
purgation des passions. Moraliser le public en lui montrant
l’exemple d’une grande souffrance.

Vous aimerez peut-être aussi