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Exercices corrigés - Suites de
nombres réels ou complexes -
étude pratique
Exercice 1 - Vrai/Faux [Signaler une erreur]
[Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Dire si les assertions suivantes sont vraies ou
fausses. On justifiera les réponses :
1. Soit (un ) une suite croissante et ℓ ∈ R.
Alors les propositions "si (un ) converge vers ℓ,
alors un ≤ ℓ quelque soit n ∈ N et "s'il existe
n0 ∈ N tel que un0 > ℓ, alors (un ) ne
converge pas vers ℓ" sont équivalentes.
2. Si (un ) est une suite géométrique non-
nulle de raison q ≠ 0, alors ( u1n ) est une
1
suite géométrique de raison q.
3. Soit (un )n≥0 une suite à termes positifs
convergeant vers 0. Alors, (un ) est
décroissante à partir d’un certain rang.
4. Si f : R → R est croissante et que (un )
vérifie un+1 = f(un ) pour tout entier n, alors
(un ) est croissante.
5. Toute suite non-majorée tend vers +∞.
Indication
Corrigé
Exercice 2 - Des exemples [Signaler une
erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Donner un exemple dans chacune des situations
suivantes :
1. une suite décroissante positive dont le
terme général ne tend pas vers 0.
2. une suite bornée non convergente.
3. une suite positive non bornée ne tendant
pas vers +∞.
4. une suite non monotone qui tend vers 0.
5. une suite positive qui tend vers 0 et qui
n'est pas décroissante.
Indication
Corrigé
Convergentes ou divergentes
Exercice 3 - Nature [Signaler une erreur] [Ajouter
à ma feuille d'exos]
Enoncé
Étudier la nature des suites suivantes, et
déterminer leur limite éventuelle :
sin(n) + 3 cos(n2 ) 2n + (−1)n
1. un = 2. un =
√n 5n + (−1)n+1
n3 + 5n
3. un = 4. un = √2n + 1 − √2n − 1
4n2 + sin(n) + ln(n)
5. un = 3n e−3n .
Indication
Corrigé
Exercice 4 - Nature [Signaler une erreur]
[Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Étudier la nature des suites suivantes, et
déterminer leur limite éventuelle :
1. un = ln(2n2 − n) − ln(3n + 1) 2. un = √n2 + n + 1 − √n2 − n + 1
an − bn ln(n + en )
3. un = n , a, b ∈]0, +∞[ 4. un =
a + bn n
ln(1 + √n)
5. un = .
ln(1 + n2 )
Indication
Corrigé
Exercice 5 - Nature [Signaler une erreur]
[Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Étudier la nature des suites suivantes, et
déterminer leur limite éventuelle :
ln(n!)
1. un = 2. un = e−√n ln(1 + n + en )
n2
√n + 1
3. un = √n ln( )
√n − 1
Indication
Corrigé
Exercice 6 - Un résultat de croissance
comparée [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille
d'exos]
Enoncé
Le but de l'exercice est de démontrer un
résultat de croissance comparée : la suite
n
(un )n∈N définie par un = 2n tend vers 0. On
un+1
note, pour n ≥ 0, vn = un .
1. Démontrer que (vn ) converge vers 1/2.
2. En déduire qu'il existe un entier n0 ∈ N tel
que, pour tout n ≥ n0 ,
un+1 3
≤ .
un 4
3. Démontrer que, pour tout n ≥ n0 , on a
n−n0
3
un ≤ ( ) un0 .
4
4. En déduire que (un ) tend vers 0.
Indication
Corrigé
Exercice 7 - Nature [Signaler une erreur]
[Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Étudier la nature des suites suivantes, et
déterminer leur limite éventuelle :
ln(n!) ⌊nx⌋
1. un = 2. un = en fonction de x, α ∈ R
n nα
n
1
3. un = ∑ k!
n! k=1
Indication
Corrigé
Exercice 8 - Cosinus/Sinus [Signaler
une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Quelle est la nature de la suite
un = (2 sin ( n1 ) + 34 cos n) ?
n
Indication
Corrigé
Exercice 9 - Un produit [Signaler une
erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Soit (un )n≥1 la suite définie par
1 2 n−1
un = (1 + ) (1 ) (1 ) (1
n
+ . . . + + ).
n2 n2 n2 n2
On pose vn = ln(un ).
1. Montrer, pour tout x ≥ 0, l'inégalité
x2
x− ≤ ln(1 + x) ≤ x.
2
2. En déduire que
n+1 (n + 1)(2n + 1) n+1
− ≤ v n ≤ .
2n 12n3 2n
On admettra que
n
n(n + 1)(2n + 1)
∑ k2 = .
k=1
6
3. Montrer que (vn ) converge, et préciser sa
limite.
4. Montrer que (un ) converge, et préciser sa
limite.
Indication
Corrigé
Exercice 10 - Deux exemples avec
des suites trigonométriques [Signaler une erreur]
[Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
1. Montrer que la suite (xn ) définie par
xn = cos((n + 1
n ) π) est divergente.
2.
2.1. Montrer que, pour tout n ∈ N,
(3 + √5)n + (3 − √5)n est un entier pair.
2.2. En déduire que la suite
(sin((3 + √5) π)) converge et
n
déterminer sa limite.
Indication
Corrigé
Exercice 11 - Une suite définie
comme étant la racine d'un polynôme
[Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Pour n ≥ 1, on considère le polynôme
Pn (X) = X n + X n−1 + ⋯ + X − 1.
1. Démontrer que Pn possède une seule
racine dans R+ , que l'on note un .
2. Démontrer que la suite (un ) est
décroissante, et en déduire qu'elle converge.
3. Démontrer que, pour tout n ≥ 1, un ≥ 12 .
4. Soit ρ ∈]1/2, 1[. Démontrer que
limn→+∞ Pn (ρ) > 0.
1
5. Démontrer que (un ) converge vers 2
.
Indication
Corrigé
Exercice 12 - Une double limite
[Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Comparer limn→+∞ (limm→+∞ (1 + ) ) et
n
1
m
limm→+∞ (limn→+∞ (1 + ) ).
n
1
m
Indication
Corrigé
Exercice 13 - Cosinus et Sinus
[Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Soit θ ∈ R tel que θ n'est pas congru à 0 modulo
π. On pose un = cos(nθ) et vn = sin(nθ).
1. Montrer que (un ) converge si et seulement
si (vn ) converge.
2. En déduire que les deux suites sont
divergentes.
Indication
1. Utiliser les formules de trigonométrie pour
écrire cos ((n + 1)θ).
2. Notons a la limite de (un ) et b la limite
de (vn ). En utilisant les résultats de la
première question plus le théorème de
Pythagore, on peut trouver trois relations
entre a et b. On peut en déduire deux moyens
de calculer a et b. Montrer que l'on trouve des
réponses contradictoires.
Corrigé
1. Supposons que (un ) converge, disons vers
a. Alors, on a
cos ((n + 1)θ) = cos(nθ) cos(θ) − sin(nθ) sin(θ).
Puisque sin(θ) ≠ 0, on voit que (vn ) est
aussi convergente, et que sa limite notée b
vérifie
a = a cos(θ) − b sin(θ).
Réciproquement, si (vn ) converge vers b, on
écrit cette fois
sin ((n + 1)θ) = sin(nθ) cos(θ) + cos(nθ) sin(θ).
Toujours puisque sin(θ) ≠ 0, on en déduit
que (un ) converge vers a, avec
b = b cos(θ) + a sin(θ).
2. Remarquons que le théorème de
Pythagore nous donne une troisième relation
concernant a et b :
a2 + b2 = 1.
De ce fait, on peut en déduire deux façons
pour calculer a et b. Utilisant d'abord le
théorème de Pythagore et la relation
a = a cos(θ) − b sin(θ) qui entraîne
sin(θ/2)
a = −b cos(θ/2) , on trouve
sin2 (θ/2)
b2 + b2 = 1 ⟹ b = ± cos(θ/2)
cos2 (θ/2)
et par suite a = ± sin(θ/2).
Symétriquement, on a en utilisant toujours le
théorème de Pythagore, mais cette fois la
seconde relation b = b cos(θ) + a sin(θ),
a = ± cos(θ/2) et b = ± sin(θ/2).
On distingue alors plusieurs cas :
ou bien on a a = cos(θ/2) et
a = sin(θ/2), ou a = − cos(θ/2) et
a = − sin(θ/2). Dans ce cas, on doit avoir
sin(θ/2) = cos(θ/2). Les solutions sont
θ/2 = π/4 [2π] et θ/2 = 5π/4 [2π], ou
encore θ = π/2 [4π] et θ = 5π/2 [4π].
Dans les deux cas, on constate facilement
que les suites (un ) et (vn ) divergent.
ou bien on a a = cos(θ/2) et
a = − sin(θ/2), ou a = − cos(θ/2) et
b = sin(θ/2). Dans ce cas, on doit avoir
sin(θ/2) = − cos(θ/2), dont les solutions
sont θ/2 = −π/4 [2π] et θ = 3π/4 [2π],
soit encore θ = −π/2 [2π] ou
θ = 3π/2 [2π]. Là encore, on constate que
les suites (un ) et (vn ) sont divergentes.
En conclusion, on vient de prouver que (un )
et (vn ) sont deux suites divergentes dès que θ
n'est pas congru à 0 modulo π.
Exercice 14 - Radicaux itérés
[Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Soit un = √n + √n − 1 + √⋯ + √1.
1. Écrire une formule de récurrence liant
un−1 et un .
2. Montrer que la suite ( ) est bornée.
un
√n
3. Déterminer sa limite.
Indication
Corrigé
Exercice 15 - A partir d'inégalités
[Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Etudier la convergence d'une suite u vérifiant
u0 > 0 et, pour tout n,
1
0 < un+1 ≤ 2 − .
un
Indication
Corrigé
On va prouver que u est décroissante et
minorée. On a en effet :
1 1
0<2− ⟹ un > .
un 2
Ensuite, pour tout x > 0, on a l'inégalité :
1
2− ≤ x.
x
Ceci entraîne en particulier que un+1 ≤ un .
(un ) est donc convergente, et sa limite l vérifie
:
1
1/2 ≤ l ≤ 2 − .
l
On en déduit en particulier
l2 − 2l + 1 = (l − 1)2 ≤ 0, ce qui impose
l = 1.
Exercice 16 - Un petit
problème... [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille
d'exos]
Enoncé
Soit f la fonction définie sur R par
f(x) = x − x2 , et (un ) la suite définie par
u0 ∈]0, 1[ et un+1 = f(un ).
1. Etudier les variations de f .
1
2. Montrer que, pour tout n, 0 < un < n+1
.
3. En déduire que la suite (vn ) définie par
vn = nun , n ≥ 0, est croissante.
4. Montrer que la suite (vn ) admet une limite
l appartenant à ]0, 1] (on ne demande pas de
calculer l pour le moment).
5. On pose wn = n(vn+1 − vn ). Montrer que
(wn ) converge vers l(1 − l).
6. Soit (tn ) une autre suite telle qu'il existe
n0 ≥ 1 vérifiant que, pour n ≥ n0 , on a
a
tn+1 − tn ≥ ,
n
a
où a > 0. Montrer que t2n − tn ≥ 2 pour
n ≥ n0 , puis que (tn ) est divergente.
7. Montrer que si l ≠ 1, la suite (vn ) vérifie
les mêmes conditions que la suite (tn ) de la
question précédente. En déduire la valeur de l
.
Indication
1.
2. Raisonner par récurrence, en étudiant
d'abord les cas n = 0 et n = 1. Utiliser les
variations de f .
3. Calculer vn+1 − vn en fonction de un .
4. Une suite croissante majorée....
5. Montrer d'abord que
wn = vn (1 − vn − un ).
6. Ecrire
t2n − tn = (t2n − t2n−1 ) + (t2n−1 − t2n−2 ) + ⋯ + (tn+1 − tn )
. Pour la deuxième partie, montrer par
l'absurde que (tn ) ne peut pas être
convergente, puis remarquer que (tn ) est
croissante.
7. Si l ≠ 1, (wn ) converge vers
a = l(1 − l) > 0.
Corrigé
1. On dérive f : f ′ (x) = 1 − 2x, fonction
qui s'annule en 1/2, positive sur ]−∞, 1/2],
négative sur [1/2, +∞[. Ainsi, f est
croissante sur ]−∞, 1/2[, décroissante sur
]1/2, +∞[ et f(1/2) = 1/4.
2. On remarque que le résultat est vrai pour
n = 0. Il est aussi vrai pour n = 1. En effet,
si u0 ∈]0, 1[, d'après l'étude des variations de
f , u1 = f(u0 ) est dans l'intervalle ]0, 1/4[.
Supposons le résultat vrai au rang n et
prouvons le au rang n + 1. Puisque
un ∈ ]0, [ ⊂ ]0, 12 [ et que la fonction
1
n+1
f est strictement croissante sur cet
intervalle, on obtient :
1 1 1 1
0 < un < ⟹ f(0) = 0 < f(un ) = un+1 < f ( )= − .
n+1 n+1 n+1 (n + 1)2
Pour conclure, on remarque que
1 1 1 1 1 1
− − = − = − < 0.
n+1 (n + 1)2 n+2 (n + 1)(n + 2) (n + 1)2 (n + 1)2 (n + 2)
Ainsi, on a bien
1 1 1
0 < un < − ≤ .
n+1 (n + 1)2 n+2
3. On calcule vn+1 − vn , et on trouve
vn+1 − vn = (n + 1)un+1 − nun
= (n + 1)(un − u2n ) − nun
= un − (n + 1)u2n
= un (1 − (n + 1)un ).
1
Or, comme 0 < un < n+1 , on a un > 0 et
1 − (n + 1)un > 0, et donc vn+1 − vn ≥ 0
: la suite (vn ) est croissante.
4. Puisque (vn ) est croissante, il suffit de
prouver qu'elle est majorée pour démontrer
n
qu'elle est convergente. Mais vn ≤ n+1 .
Ainsi, vn ≤ 1 et (vn ) est convergente vers
une limite notée l. De plus, pour tout n, on a
v0 ≤ vn ≤ 1. Par passage à la limite, on en
déduit que v0 ≤ l ≤ 1. Il suffit enfin de
remarquer que v0 > 0.
5. On va exprimer wn en fonction de vn et
de un puisqu'on sait que ces deux suites
convergent. On a
wn = n(vn+1 − vn )
= nun (1 − (n + 1)un )
d'après le calcul fait à la question précédente,
soit
wn = vn (1 − nun − un ) = vn (1 − vn − un ).
Puisque la suite (un ) converge vers 0, que la
suite (vn ) converge vers l, on en déduit, par
les opérations usuelles sur les suites
convergentes, que la suite (wn ) est
convergente vers l(1 − l − 0) = l(1 − l).
6. Pour n ≥ n0 , on écrit
t2n − tn = (t2n − t2n−1 ) + (t2n−1 − t2n−2 ) + ⋯ + (tn+1 − tn )
a a a
≥ + +⋯+
2n − 1 2n − 2 n
a a
≥ +⋯+
2n 2n
a
≥ .
2
Si la suite (tn ) était convergente, de limite ℓ1
, la suite (t2n ) serait convergente de même
limite, et on aurait
a
0 = ℓ1 − ℓ1 ≥ > 0,
2
ce qui est absurde. Ainsi, la suite (tn ) est
divergente.
7. Supposons l ≠ 1. Alors l(1 − l) est
strictement positif (rappelons que l ∈]0, 1]).
Posons a = l(1 − l)/2 de sorte que
a < l(1 − l). Puisque (wn ) converge vers
l(1 − l) > a > 0, il existe un entier n0 tel
que, pour n ≥ n0 , on a
a
wn > a ⟹ vn+1 − vn ≥ .
n
Ainsi, par la question précédente, on sait que
(vn ) tend vers +∞. Ce n'est pas le cas.
L'hypothèse de départ est donc fausse, et
(vn ) converge vers 1.
Suites définies par une somme
Exercice 17 - Somme télescopique
[Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
1. Déterminer deux réels a et b tels que
1 a b
= + .
k2 − 1 k−1 k+1
2. En déduire la limite de la suite
n
1
un = ∑ .
k=2
k2 − 1
3. Sur le même modèle, déterminer la limite
de la suite
n
1
vn = ∑ .
k=0 k2 + 3k + 2
Indication
1. Procéder par identification.
2. En utilisant la question précédente, on
fait apparaitre deux sommes, mais de
nombreux termes se simplifient.
3. Factoriser
k2 + 3k + 2 = (k + 1)(k + 2).
Corrigé
1. On met tout au même dénominateur, et on
procède par identification :
a b (a + b)k + (a − b)
+ = .
k−1 k+1 k2 − 1
On cherche donc a et b de sorte que
a+b = 0
{
a−b = 1
On en déduit a = 1/2 et b = −1/2.
2. La somme est télescopique :
1 1 1
un = (1 + + ⋯ + )
2 2 n−1
1 1 1 1 1
− ( + +⋯+ + )
2 3 4 n n+1
soit
1 1 1 1
un = (1 + − − ).
2 2 n n+1
3
On en déduit que (un ) converge vers 4 .
3. L'idée est de factoriser
k2 + 3k + 2 = (k + 1)(k + 2). On cherche
donc a et b tels que
1 a b
= + .
2
k + 3k + 2 k + 1 k + 2
On trouve a = 1 et b = −1. On en déduit
que
1
vn = 1 −
n+2
et donc (vn ) converge vers 1.
Exercice 18 - Par encadrement [Signaler
une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Etudier les suites (un ) définies par
n 2n+1
n n
1. ∑ 2. un = ∑ .
k=1
n+k k=0 n2 + k
Indication
1. Tous les termes de la somme sont
supérieurs à 1/2.
2. Encadrer n2 + k par
n2 ≤ n2 + k ≤ n2 + 2n + 1.
Corrigé
k dans 1, … , n, on a
1. Pour chaque
n + k ≤ n + n = 2n et donc
n 1
≥ .
n+k 2
On en déduit que
n
n n
∑ ≥ ,
n+k 2
k=1
et donc la suite tend vers +∞.
2. Remarquons que pour 0 ≤ k ≤ 2n + 1,
on a n2 ≤ n2 + k ≤ n2 + 2n + 1. Passant à
l'inverse, multipliant par n, et sommant on
trouve successivement les inégalités :
1 1 1
≤ ≤ ,
n2 + 2n + 1 n2 + k n2
n n 1
≤ ≤ ,
n2 + 2n + 1 n2 + k n
2n+1
2n2 + 2n n 2n + 2
≤ ∑ ≤ .
n2 + 2n + 1 k=0
n 2+k n
Par le théorème d'encadrement des limites,
on déduit facilement que (un ) converge vers
2.
Exercice 19 - Une série de Riemann
[Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Montrer que, pour tout n ∈ N∗ , on a
1
√n + 1 − √n ≤ .
2√n
En déduire le comportement de la suite (un )
définie par
1 1
un = 1 + +⋯+ .
√2 √n
Indication
Pour la première question, utiliser la quantité
conjuguée. Pour la seconde, on a affaire à une
somme télescopique.
Corrigé
Multipliant la différence de deux racines par la
quantité conjuguée, on trouve
(√n + 1 + √n)(√n + 1 − √n) 1 1
√n + 1 − √n = = ≤ .
√n + 1 + √n √n + 1 + √n 2√n
On somme alors ces inégalités, et les termes à
gauche se télescopent :
2(√n + 1 − √1) ≤ un .
Par le théorème d'encadrement, on en déduit
que (un ) diverge vers +∞.
Exercice 20 - Une suite monotone
[Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
1
Soit (un )n≥1 la suite définie par un = ∑nk=1 .
k2
1. Démontrer que la suite (un ) est
croissante.
2. Démontrer que, pour tout n ≥ 1,
1 1 1
≤ − .
(n + 1)2 n n+1
3. Démontrer que, pour tout n ≥ 1,
un ≤ 2 − n1 .
4. En déduire que la suite (un ) est
convergente.
Indication
1.
2.
3. Procéder par récurrence sur n ≥ 1. Dans
l'étape d'hérédité, utiliser la question
précédente.
4.
Corrigé
1
1. On a un+1 − un = (n+1)2
≥ 0 et donc la
suite (un ) est croissante.
2. On a
1 1 1
− = .
n n+1 n(n + 1)
Or, 0 < n(n + 1) ≤ (n + 1)2 et donc en
passant à l'inverse, on trouve bien
1 1
≥ .
n(n + 1) (n + 1)2
3. Pour n ≥ 1, notons P(n) la propriété
1
" un ≤ 2 − n ". Nous allons prouver par
récurrence que P(n) est vraie pour tout
n ≥ 1.
Initialisation : P(1) est vraie puisque
1
u1 = 1 = 2 − 1 .
Hérédité : soit n ≥ 1 tel que P(n) est vraie.
Alors on a
1
un+1 = un +
(n + 1)2
1 1
≤2− +
n (n + 1)2
1 1 1 1
≤2− + − ≤2− .
n n (n + 1)2 (n + 1) 2