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Biologie 8eme 06-Apr-2025 18-11-28
Le granite est une roche cristalline dure, composée principalement de mica, quartz et feldspath, et se distingue par son absence de fossiles. Les roches métamorphiques comme le gneiss et le micaschiste résultent de la transformation de roches sédimentaires sous pression et chaleur, et sont également dépourvues de fossiles. Les cours d'eau, tels que le Niger, jouent un rôle crucial dans l'érosion, le transport et l'accumulation de sédiments, tandis que les eaux souterraines et les processus de latérisation et de bauxitisation influencent la formation des sols et des ressources minérales.
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Biologie 8eme 06-Apr-2025 18-11-28
Le granite est une roche cristalline dure, composée principalement de mica, quartz et feldspath, et se distingue par son absence de fossiles. Les roches métamorphiques comme le gneiss et le micaschiste résultent de la transformation de roches sédimentaires sous pression et chaleur, et sont également dépourvues de fossiles. Les cours d'eau, tels que le Niger, jouent un rôle crucial dans l'érosion, le transport et l'accumulation de sédiments, tandis que les eaux souterraines et les processus de latérisation et de bauxitisation influencent la formation des sols et des ressources minérales.
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Une roche grentie : Le Granite
I. Caractéres granite :
> Aspect et constitution : Le granite est une roche rose et grise mouchéte
de noir.
Il est lourd et rugueux au toucher, de cassure argileuse.
Il raie le verre et I’acier : il est dur.
Le granité est composé généralement de trois éléments essentiels :
Le Mica (blanc ou noir) constitue |’élément tendre de la roche ;
Quartz (gris) qui constitue I’élément plus dur de granité ;
Le feldspath (gris, blanc ou rose).
I: Composition chimique : Le granité est une roche cristalline d’acide.
Le Mica est un silicate d’alumine de magnésie et de fer.
Les feldspaths sont des silicates doubles d’alumine et de
potasses, des silicates d’alumine (de soude et de chaux).
I. = Altération du granité : action de'l’eau :
Le granité s’altére grace a I'action combinée des agents
atmosphériques (eaux de puits, variations de température vents
etc....). Ils attaquent le granité au niveau des fissures. Les arétes
des blocs:s’émoussent, le massif.de granite se fragmente,en
boules teintées de rouille : en dit que le granite “pourrit” il
s’effrite.
Remarque :
Le granite ne renferme jamais de fossiles: Il se différencie néttement
des roches sédimentaires de par ce caractére et aussi/sa structure
entiérement cristalline.
La chaleur, l’acide n’ont pas d’action sur le granite.
Iv. Origine : Le granite provient de refroidissement trés lent du
magma (roche fondue) ce qui a permis une cristallisation complete.
Le granite et toutes autres roches grenues sont des roches dures
entiérement cristallines. Ce sont des roches de profondeur,
V. Gisements : Tchad, Guinée, Cote d’ivoire, Niger, Cameroun, Suede!
VI. Utilisation : f |
Le granite est utilisé dans la construction des édifices lourds ;
* Il est utilisé pour la construction des ‘payés, les quais de gare, les |
bordures des trottoirs ;
Il est utilisé pour l’empierrement des routes goudronnées.
a i + 5 abe en Ther
fe
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”»
i.
1.
Les roches métamorphiques :
Le Gneiss et le Micaschiste
Gneiss : est! une roche compacte et cristalline rappelant le granite. IJ
Se presente en feuillets regulicrs alternativement noirs et minces,
clairs et épais ; parfois gris tachétes de rose
Micaschiste : est une roche cristalline feuilletée qu’on reconnaitre
des lits de quartz, qui alternent avec des lits de mica (noir ou blanc).
Action de V’eau : le gneiss est insoluble dans I’eau.
Action de chaleur : la chaleur na pas action directe sur un
échantillon de gneiss.
Action de acide chlorhydrique : |’acide est sans action sur le
gneiss pur, mais s’il contient de calcaire : il fait effervescence avec
Vacide chlorhydrique.
Origine et gisement :
Origine : le gneiss est une roche sédimentaire
transformé « metamorphisée » sous |’influence des facteurs
d’origines profonde. La transformation des roches sédimentaire en
roche cristallophylliennes est appelée : métamorphisme.
Gisement : le gneiss se rencontre au Mali au sud de la région de Gao
(gneiss D’ Amalaouldou).
Métamorphisme : Métamorphisme est une transformation des |
roches sédimentaires en roche cristallophylliennes on distingue deux
types de métamorphismes. :
“ Métamorphisme régional ou général au cceur des chaines montages
parfois sur des étendues considérables ;
“* Métamorphisme de contact pourtour des massifs granitiques 4 bords
frances. : oe
Remarque : les roches métamorphiques différent selon ’intensité
des transformations subies et aussi selon la nature de la roche
*nitiale. On distingue aussi des séries de métamorphiques séries des
argiles, des sables, des calcaires etc.
Ra
xa
Page 284. Caractéres généraux des roches métamorphiques :
od Les roches métamorphiques Sont entigrement cristallines ou plus ou
moins cristallines, feuilletées, le plus souvent dépourvues de
fossiles.
Se
|
* Elles sont des roches cristallophylliennes,
Evaluation
Questions-réponses dans l’autre brochure.
Les ealixdésur Niger
Le Niger est un fleuve de | Afrique de l’ouest, le troisieme du
Continent par sa longueur de 4160 km aprés le Nil et le Congo.
Il prend sa source a 800m altitude en Guinée dans le massif des
schistes cristallins du Fouta Djallon. |
L.Description :
1. Cours supérieur ou Djoliba : Le Niger de sa source: il va de sa |
source a Koulikoro, en prenant une direction Nord-dst traversant des
terrains schisteux, granitiques ou gréseux du précambrien.
Le Niger, par son cours supérieur est a la fois un agent d’érosion et
un agent de transport comme en témoignent les marmites de géants
visibles au niveau'de la chaussée de Sotuba a Bamako.
Les affluents du cours supérieur : le Tinkisso, le Mal lou, le Nianda, le
Milo, le Sankarani sont des torrents qui érodent les terrains et
transportent les alluvions. |
2. Cours moyen ou Issaber : Il va de Koulikoro.a anspngo.son grand
affluent de droite le Bani (900km) suit un cours paralléle.
- Apres Markala, le Niger entre dans une zone @alluyions argilo- —
sableuse récente appelée DELTA CENTRAL ou ie d’inondation
du Macina. A partir du lac Debo, le Niger se scinde en plusieurs bras
dont !es-plus importants : Issa ber, lé barra issa, le Koli Koli aliment
un systéme de lacs disposés de part et d’autre du lit mineur au fond
de dépressions. Le travail essentiel du cours moyen est le transport.
3. Cours inférieur ou Kouarra : Il va d’Ansongo a |’gmbouchure .il
débute par une série de rapides entre Ansongo et Tillabéry (rapides
de labbezanga). Le Niger inferieur a pour affluent | : Sokoto, le
Kaduna, et la Bénoué. Le Niger dans sa derniére partie est un agent |
d’érosion et d’accumulation. ICours de Biologie 8°" Année
Il. Action des fleuves : Les fleuves sont les grands convoyeurs des
débris arrachés aux continents par le gel, les glaciers, les eaux de
tuissellement, les torrents ct les riviéres. Les eaux accomplissent
un travail d’¢rosion, de transport et d’accumulation.
Les eaux sont des agents de destruction et d’érosion, les eaux
chargées de gaz carbonique dissolvent le calcaire en surface, elles
forment des cuvettes, cisélent les plateaux en lapiez et créent les
paysages, ruiniformes.
III. Importance des eaux de surface :
+ Elles servent a l’irrigation ;
+ Elles permettent a la navigation ;
+ Elles permettent a la construction des barrages hydro-électriques.
IV. Evolution du cycle des cours d’eau : Les fleuves, riviéres passent
successivement par les étapes suivantes :
“+ La jeunessé marquée par une érosion active, des ruptures de pente avec
des rapides ou chutes qui reculent en créant des gorges ;
+ La maturité, stade ow les vallées s’élargissent et ou les cascades ont
disparu ; |
+ La veilleuse pendant laquelle le cours comble sa vallée d’alluvions
et divague en nombreux méandres.
Evaluation
Questions-réponses dans l’autre brochure.
e
sous la surface du sol dans la zone de saturation et en contact direct
avec le sol ou sous-sol.
IL. Circulation des eaux souterraines :
. Infiltration : les eaux qui s’infiltrent dans le sol circulent en e
fonction de la-porosité de la roche. La cupidité d’infiltration dépend
de Ia roche, de sa granulométrie ou de la largeur de ses fumures.
L’infiltration s’arréte quand l’eau rencontre une roche imperméable
non fissurée.
ney2- Nappes aquiféres : c’cst unc cau contenue dans les interstices
ou les fumures d’une roche de sous-sol, elle est aussi un
réservoir qui peut étre exploité et approvisionner les réseaux de
distribution d’eau potable, comme le cas dans la majorité des
centres urbains.
Une nappe peut étre libre naturellement par les sources ou ~—~
artificiellement par les puits.
* Sources ; dans la zone ou la nappe aquifére affleure au flanc
d’une colline, l’eau sort et forme une source.
“+ Puits ; c’est un forage artificiel, verticales permettant exploitation
de l'eau d’une nappe souterraine. Un puits peut étre ordinaire ou
cartésien.
Ill- Action géologique des eaux souterraines : Les eaux
souterraines agissent sur les terrains qui est a Porigine des
éboulement et glissements des terrains. L’action souterraine de
Yeau chargée de gaz carbonique sur le calcaire est Peffet
karstique. La transformation du calcaire en bicarbonate soluble
sous l’effet de l’eau chargée de dioxyde de carbone est a Vorigine
de la formation des galeries et grottes souterraine.
IV- Gestion des eaux souterraines : La nappe peut se
renouveler naturellement, un accés de prélévement peut
épuiser ; ce pendant il faut yéduire les prélévements et
permettre la réalimentation des nappes soit par des eaux de
pluies ou les eaux de cours d’eau non polluées.
v- Protection contre la pollution : Afin de limiter les risques de
pollution au niveau du lieu du captage, trois types de pollution
sont pratiques :
Une zone de protection immédiate ou est situé ’ ouvrage de captage
elle est interdite et close a toute activité humaine et polluantes,
Une zone de protection éloignée ou l’usage d’engrais de pesticides
et d’insecticides est interdit.
“Une zone de protection approchée ou toute construction ou activité
souterraine sont interdites.Action chimique de l’eau : Latérisation ef latérites
L Définition :
rites : sont des produits apparence rougedatre, plus ou moins
siliceux et ferrugineux, renfermant des minéraux argileux et alumine
a l'état libre.
“* Latérisation : des sols est le résultat d’une succession de combinaisons
chimiques subies par les produits d’altération de la roche mére,
Tl. Ferralisation : La phénoméne de la ferralisation se traduit par un
appauvrissement plus ou moins marqué en silice magnésie, chaux,
manganése et un enrichissement en alumine qui existe a I’état libre.
1. Caractéres de Ia ferralisation A Bamako:
** Une alimentation complete de la magnésie, du potassium, du manganése ;
Une diminution de la silice et de la chaux ;
. Une augmentation de Valumine.
2. Mécanisme de la ferralisation : La ferralisation s’effectue endeux
(2), étapes :
% L’altération qui aboutit a la formation de l’argile ;
* Le lessivage des produits d’altération se caractérise par
l’élimination progressive de certains constituants et Poxydation
d’autres.
Ill., Présentation de la coupe d’un terrain Jatéritique : La coupe
dun sol par voie de latérisation présente :
“* Une zone supérieure formée d’une couche riche en humus peu
profonde suive d’une argile latéritique,
“* Une zone moyenne formée de largile tachetée,
“* Une zone profonde formée de |’aréne qui recouvre la roche mére.
IV. Condition de la latérisation : elle exige :
** Des précipitations annuelles élevée qui permettent un bon
lessivage des sols ;
“Des températures élevées (I’intensité du lessivage et la solubilité
de la silice augmente avec la température) s
Un milieu basique,
Un bon drounage qui permet |’évacuation des eaux d’ infiltration
riches en substances dissoutes, Page 32
gt eee Cire es
4
oy
%NB : Le climat du Nord du Mali ne permet pas actuellement a la
formation de sols latéritiques, mais celle des sols ferrugineux
tropicaux.
V Réle de la forét : La forét équatoriale maintient la richesse
minérale des couches superficielles. Elle maintient aussi un
équilibre entre le lessivage et régénération des sols.
Evaluation
Questions-réponses dans |’autre brochure.
a a bauxite
Définition de la bauxitisation ; La bauxite est le stade
final du phénoméne de L’altération chimique des roches qui
contient 4 un enrichissement.en alumine de certains sols
sous le climat tropical.
a1 Mécanisme de la bauxitisation :
1. Transformation direct de la roche mére : La roche mére est
trés riche en silicates d’alumine est transformée sous climat
tropical humide (bien lessive et bien drainé). !
2.. Transformation des produits d’altération dela roche mére :
La transformation de la roche mére en bauxite résulte d?une
suite de transformation : i
Roche mére > Argile > produit lateratique > Bauxite.
3. Concentration de l’alumine résultant d’un lessivage
sélectif : Les cuirasses mises a jour a la suite de'l’érosion,
subissent un abondant lessivage. Le fer plus soluble que
Valumine est entrainée par les eaux vers les bas-fonds ; la
teneur en alumine des cuirasses augmente relatiyement ces
cuirasses alumineuses portent le nom de Bowal,
Cuirasses latéritique > cuirasses alumineuses.
4. Accumulation des produits détritiques : La désagrégation des
cuirasses alumineuses sous l’action combinée des facteurs d’érosion
(écarts de température, les végétaux, les eaux.de ruissellement
etc...) aboutit a des produits détritiques de plus en plus petits.
Ces fragments sont entrainés et deposés par les eaux de,
ruissellement dans Jo° 7ones.plus basses (dépressions)-- Page 33
Ne NT SEPT KT IRI SITS,
ILCL
Ill- Conditions de la formation de la bauxite : La formation de
gisement de bauxite par accumulation des produits d’origine
détritiques nécessite quant a elle la présence de cuirasses
préexistantes et un relief permettant aux eaux de tuissellement le
transport et le dépét des produits détritiques dans les zones de
dépression.
Evaluation
Questions-réponses dans I’autre brochure.
es tits
lL Définition du vent : Le vent est un ‘placement de |’ air des hautes
Pressions vers les basses pressions.
Il. Transport : Le vent emporte le sable et les poussiéres partout ot
les roches sont a nu. Il emporte aussi les particules fines et légéres
et les déposés plus loin. *
Le coup de vent balaie les grandes surfaces, laissant en place les
cailloux trop lourds'sur les hamadas ou regs
Til. Accumulation : Le vent accumule les particules transportées soit
sous formé de-diimes dans les ‘régions ou il souffle
continuellement, soit sous forme d’un dépét fertile le loess dans les “>
régions trés éloignées.
* Les dimes sont des formations de sable que l’on rencontre soit le
long de la mer, soit dans les déserts continentaux on distingue 2
des dimes martines et des dimes continentales,
* Le loess est une terre fertile constituée de dépéts éoliens.
IV. Erosion : Les sables d’origine fluviales sont balayés par le vent
(harmatan) toutes les particules Provenant de la dégradation des
toches sont emportées, seuls restent en place les fragments les plus
lourds donnant au paysage cet aspect rocailleux daris certaines
régions désertiques typiques : les hamadas. Les Particules
arrachées du sol sont bien souvent des cristaux de quartz aux arétes
vives. Les fragments les plus-lourds roulent au bas du sol. L’usure
des roches par Je vent e& appelée : la corrasion.
/
uumaienlint nemoNN aS
V Lutte contre l’ensablement :
a
fe
“o
1. Lutte mécanique : consisté 4 former les palusades de branchages
secs. Qui permettent au sable de s’accumuler en forment des dimes
artificielles.
2. Lutte biologique : consiste a planter des arbustes a langues racines.
IV Facteurs favorisant ’érosion éolienne :
“% Une faible pluviosité qui contribue a diminuer la cohérence de
certains matériaux ;
Une.évaporation instance qui provoque les dessiccations
complete des couchés superficielles ;
Les grands écarts des températures qui altérent les roches en
surfaces en entrainant leur desquamation. |
Evaluation I
Questions-réponses dans l’autre brochure.)
aw nian |
L Définition : Un volcan est une ouverture de|l’écore
terrestre par laquelle les roches fondues (le magna) 8
des profondeurs montent en surface. fee
IL. Description d’un voltant : Un volcan comprend |
généralement trois parties : |
1. Céne : composé par des protections de roches et de coulées|de
laves émises lors des éruptions. |
2. Cratére : situé dans la plupart des cas au sommet du volcan est
Pouverture par la quelle sortent des coulées de laves fluides et trés
chaude.
3. Cheminée : est le lieu de transit du magina de la chambre
magmatique vers la surface. |
Ii. Produit rejetés par les volcans : Les plus souvent, les produits
volcaniques rejetés lors d’une éruption sont composés de gaz, des
solides et des liquides. i Ios
1. Gaz volcanique : sont constitués d’un mélange de vapeur d’eau le
gaz carbonique, de dioxyde de soufre et du dihydrogene. Ils font, |
provoqués par la montée du magma dans lacheminée et le | |
déclenchement de |’éruption. Ir i Page 35
fk eh