0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
28 vues9 pages

Biologie 8eme 06-Apr-2025 18-11-28

Le granite est une roche cristalline dure, composée principalement de mica, quartz et feldspath, et se distingue par son absence de fossiles. Les roches métamorphiques comme le gneiss et le micaschiste résultent de la transformation de roches sédimentaires sous pression et chaleur, et sont également dépourvues de fossiles. Les cours d'eau, tels que le Niger, jouent un rôle crucial dans l'érosion, le transport et l'accumulation de sédiments, tandis que les eaux souterraines et les processus de latérisation et de bauxitisation influencent la formation des sols et des ressources minérales.

Transféré par

Hamadoun Cisse
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
28 vues9 pages

Biologie 8eme 06-Apr-2025 18-11-28

Le granite est une roche cristalline dure, composée principalement de mica, quartz et feldspath, et se distingue par son absence de fossiles. Les roches métamorphiques comme le gneiss et le micaschiste résultent de la transformation de roches sédimentaires sous pression et chaleur, et sont également dépourvues de fossiles. Les cours d'eau, tels que le Niger, jouent un rôle crucial dans l'érosion, le transport et l'accumulation de sédiments, tandis que les eaux souterraines et les processus de latérisation et de bauxitisation influencent la formation des sols et des ressources minérales.

Transféré par

Hamadoun Cisse
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 9
Une roche grentie : Le Granite I. Caractéres granite : > Aspect et constitution : Le granite est une roche rose et grise mouchéte de noir. Il est lourd et rugueux au toucher, de cassure argileuse. Il raie le verre et I’acier : il est dur. Le granité est composé généralement de trois éléments essentiels : Le Mica (blanc ou noir) constitue |’élément tendre de la roche ; Quartz (gris) qui constitue I’élément plus dur de granité ; Le feldspath (gris, blanc ou rose). I: Composition chimique : Le granité est une roche cristalline d’acide. Le Mica est un silicate d’alumine de magnésie et de fer. Les feldspaths sont des silicates doubles d’alumine et de potasses, des silicates d’alumine (de soude et de chaux). I. = Altération du granité : action de'l’eau : Le granité s’altére grace a I'action combinée des agents atmosphériques (eaux de puits, variations de température vents etc....). Ils attaquent le granité au niveau des fissures. Les arétes des blocs:s’émoussent, le massif.de granite se fragmente,en boules teintées de rouille : en dit que le granite “pourrit” il s’effrite. Remarque : Le granite ne renferme jamais de fossiles: Il se différencie néttement des roches sédimentaires de par ce caractére et aussi/sa structure entiérement cristalline. La chaleur, l’acide n’ont pas d’action sur le granite. Iv. Origine : Le granite provient de refroidissement trés lent du magma (roche fondue) ce qui a permis une cristallisation complete. Le granite et toutes autres roches grenues sont des roches dures entiérement cristallines. Ce sont des roches de profondeur, V. Gisements : Tchad, Guinée, Cote d’ivoire, Niger, Cameroun, Suede! VI. Utilisation : f | Le granite est utilisé dans la construction des édifices lourds ; * Il est utilisé pour la construction des ‘payés, les quais de gare, les | bordures des trottoirs ; Il est utilisé pour l’empierrement des routes goudronnées. a i + 5 abe en Ther fe % ” » i. 1. Les roches métamorphiques : Le Gneiss et le Micaschiste Gneiss : est! une roche compacte et cristalline rappelant le granite. IJ Se presente en feuillets regulicrs alternativement noirs et minces, clairs et épais ; parfois gris tachétes de rose Micaschiste : est une roche cristalline feuilletée qu’on reconnaitre des lits de quartz, qui alternent avec des lits de mica (noir ou blanc). Action de V’eau : le gneiss est insoluble dans I’eau. Action de chaleur : la chaleur na pas action directe sur un échantillon de gneiss. Action de acide chlorhydrique : |’acide est sans action sur le gneiss pur, mais s’il contient de calcaire : il fait effervescence avec Vacide chlorhydrique. Origine et gisement : Origine : le gneiss est une roche sédimentaire transformé « metamorphisée » sous |’influence des facteurs d’origines profonde. La transformation des roches sédimentaire en roche cristallophylliennes est appelée : métamorphisme. Gisement : le gneiss se rencontre au Mali au sud de la région de Gao (gneiss D’ Amalaouldou). Métamorphisme : Métamorphisme est une transformation des | roches sédimentaires en roche cristallophylliennes on distingue deux types de métamorphismes. : “ Métamorphisme régional ou général au cceur des chaines montages parfois sur des étendues considérables ; “* Métamorphisme de contact pourtour des massifs granitiques 4 bords frances. : oe Remarque : les roches métamorphiques différent selon ’intensité des transformations subies et aussi selon la nature de la roche *nitiale. On distingue aussi des séries de métamorphiques séries des argiles, des sables, des calcaires etc. Ra xa Page 28 4. Caractéres généraux des roches métamorphiques : od Les roches métamorphiques Sont entigrement cristallines ou plus ou moins cristallines, feuilletées, le plus souvent dépourvues de fossiles. Se | * Elles sont des roches cristallophylliennes, Evaluation Questions-réponses dans l’autre brochure. Les ealixdésur Niger Le Niger est un fleuve de | Afrique de l’ouest, le troisieme du Continent par sa longueur de 4160 km aprés le Nil et le Congo. Il prend sa source a 800m altitude en Guinée dans le massif des schistes cristallins du Fouta Djallon. | L.Description : 1. Cours supérieur ou Djoliba : Le Niger de sa source: il va de sa | source a Koulikoro, en prenant une direction Nord-dst traversant des terrains schisteux, granitiques ou gréseux du précambrien. Le Niger, par son cours supérieur est a la fois un agent d’érosion et un agent de transport comme en témoignent les marmites de géants visibles au niveau'de la chaussée de Sotuba a Bamako. Les affluents du cours supérieur : le Tinkisso, le Mal lou, le Nianda, le Milo, le Sankarani sont des torrents qui érodent les terrains et transportent les alluvions. | 2. Cours moyen ou Issaber : Il va de Koulikoro.a anspngo.son grand affluent de droite le Bani (900km) suit un cours paralléle. - Apres Markala, le Niger entre dans une zone @alluyions argilo- — sableuse récente appelée DELTA CENTRAL ou ie d’inondation du Macina. A partir du lac Debo, le Niger se scinde en plusieurs bras dont !es-plus importants : Issa ber, lé barra issa, le Koli Koli aliment un systéme de lacs disposés de part et d’autre du lit mineur au fond de dépressions. Le travail essentiel du cours moyen est le transport. 3. Cours inférieur ou Kouarra : Il va d’Ansongo a |’gmbouchure .il débute par une série de rapides entre Ansongo et Tillabéry (rapides de labbezanga). Le Niger inferieur a pour affluent | : Sokoto, le Kaduna, et la Bénoué. Le Niger dans sa derniére partie est un agent | d’érosion et d’accumulation. I Cours de Biologie 8°" Année Il. Action des fleuves : Les fleuves sont les grands convoyeurs des débris arrachés aux continents par le gel, les glaciers, les eaux de tuissellement, les torrents ct les riviéres. Les eaux accomplissent un travail d’¢rosion, de transport et d’accumulation. Les eaux sont des agents de destruction et d’érosion, les eaux chargées de gaz carbonique dissolvent le calcaire en surface, elles forment des cuvettes, cisélent les plateaux en lapiez et créent les paysages, ruiniformes. III. Importance des eaux de surface : + Elles servent a l’irrigation ; + Elles permettent a la navigation ; + Elles permettent a la construction des barrages hydro-électriques. IV. Evolution du cycle des cours d’eau : Les fleuves, riviéres passent successivement par les étapes suivantes : “+ La jeunessé marquée par une érosion active, des ruptures de pente avec des rapides ou chutes qui reculent en créant des gorges ; + La maturité, stade ow les vallées s’élargissent et ou les cascades ont disparu ; | + La veilleuse pendant laquelle le cours comble sa vallée d’alluvions et divague en nombreux méandres. Evaluation Questions-réponses dans l’autre brochure. e sous la surface du sol dans la zone de saturation et en contact direct avec le sol ou sous-sol. IL. Circulation des eaux souterraines : . Infiltration : les eaux qui s’infiltrent dans le sol circulent en e fonction de la-porosité de la roche. La cupidité d’infiltration dépend de Ia roche, de sa granulométrie ou de la largeur de ses fumures. L’infiltration s’arréte quand l’eau rencontre une roche imperméable non fissurée. ney 2- Nappes aquiféres : c’cst unc cau contenue dans les interstices ou les fumures d’une roche de sous-sol, elle est aussi un réservoir qui peut étre exploité et approvisionner les réseaux de distribution d’eau potable, comme le cas dans la majorité des centres urbains. Une nappe peut étre libre naturellement par les sources ou ~—~ artificiellement par les puits. * Sources ; dans la zone ou la nappe aquifére affleure au flanc d’une colline, l’eau sort et forme une source. “+ Puits ; c’est un forage artificiel, verticales permettant exploitation de l'eau d’une nappe souterraine. Un puits peut étre ordinaire ou cartésien. Ill- Action géologique des eaux souterraines : Les eaux souterraines agissent sur les terrains qui est a Porigine des éboulement et glissements des terrains. L’action souterraine de Yeau chargée de gaz carbonique sur le calcaire est Peffet karstique. La transformation du calcaire en bicarbonate soluble sous l’effet de l’eau chargée de dioxyde de carbone est a Vorigine de la formation des galeries et grottes souterraine. IV- Gestion des eaux souterraines : La nappe peut se renouveler naturellement, un accés de prélévement peut épuiser ; ce pendant il faut yéduire les prélévements et permettre la réalimentation des nappes soit par des eaux de pluies ou les eaux de cours d’eau non polluées. v- Protection contre la pollution : Afin de limiter les risques de pollution au niveau du lieu du captage, trois types de pollution sont pratiques : Une zone de protection immédiate ou est situé ’ ouvrage de captage elle est interdite et close a toute activité humaine et polluantes, Une zone de protection éloignée ou l’usage d’engrais de pesticides et d’insecticides est interdit. “Une zone de protection approchée ou toute construction ou activité souterraine sont interdites. Action chimique de l’eau : Latérisation ef latérites L Définition : rites : sont des produits apparence rougedatre, plus ou moins siliceux et ferrugineux, renfermant des minéraux argileux et alumine a l'état libre. “* Latérisation : des sols est le résultat d’une succession de combinaisons chimiques subies par les produits d’altération de la roche mére, Tl. Ferralisation : La phénoméne de la ferralisation se traduit par un appauvrissement plus ou moins marqué en silice magnésie, chaux, manganése et un enrichissement en alumine qui existe a I’état libre. 1. Caractéres de Ia ferralisation A Bamako: ** Une alimentation complete de la magnésie, du potassium, du manganése ; Une diminution de la silice et de la chaux ; . Une augmentation de Valumine. 2. Mécanisme de la ferralisation : La ferralisation s’effectue endeux (2), étapes : % L’altération qui aboutit a la formation de l’argile ; * Le lessivage des produits d’altération se caractérise par l’élimination progressive de certains constituants et Poxydation d’autres. Ill., Présentation de la coupe d’un terrain Jatéritique : La coupe dun sol par voie de latérisation présente : “* Une zone supérieure formée d’une couche riche en humus peu profonde suive d’une argile latéritique, “* Une zone moyenne formée de largile tachetée, “* Une zone profonde formée de |’aréne qui recouvre la roche mére. IV. Condition de la latérisation : elle exige : ** Des précipitations annuelles élevée qui permettent un bon lessivage des sols ; “Des températures élevées (I’intensité du lessivage et la solubilité de la silice augmente avec la température) s Un milieu basique, Un bon drounage qui permet |’évacuation des eaux d’ infiltration riches en substances dissoutes, Page 32 gt eee Cire es 4 oy % NB : Le climat du Nord du Mali ne permet pas actuellement a la formation de sols latéritiques, mais celle des sols ferrugineux tropicaux. V Réle de la forét : La forét équatoriale maintient la richesse minérale des couches superficielles. Elle maintient aussi un équilibre entre le lessivage et régénération des sols. Evaluation Questions-réponses dans |’autre brochure. a a bauxite Définition de la bauxitisation ; La bauxite est le stade final du phénoméne de L’altération chimique des roches qui contient 4 un enrichissement.en alumine de certains sols sous le climat tropical. a1 Mécanisme de la bauxitisation : 1. Transformation direct de la roche mére : La roche mére est trés riche en silicates d’alumine est transformée sous climat tropical humide (bien lessive et bien drainé). ! 2.. Transformation des produits d’altération dela roche mére : La transformation de la roche mére en bauxite résulte d?une suite de transformation : i Roche mére > Argile > produit lateratique > Bauxite. 3. Concentration de l’alumine résultant d’un lessivage sélectif : Les cuirasses mises a jour a la suite de'l’érosion, subissent un abondant lessivage. Le fer plus soluble que Valumine est entrainée par les eaux vers les bas-fonds ; la teneur en alumine des cuirasses augmente relatiyement ces cuirasses alumineuses portent le nom de Bowal, Cuirasses latéritique > cuirasses alumineuses. 4. Accumulation des produits détritiques : La désagrégation des cuirasses alumineuses sous l’action combinée des facteurs d’érosion (écarts de température, les végétaux, les eaux.de ruissellement etc...) aboutit a des produits détritiques de plus en plus petits. Ces fragments sont entrainés et deposés par les eaux de, ruissellement dans Jo° 7ones.plus basses (dépressions)-- Page 33 Ne NT SEPT KT IRI SITS, IL CL Ill- Conditions de la formation de la bauxite : La formation de gisement de bauxite par accumulation des produits d’origine détritiques nécessite quant a elle la présence de cuirasses préexistantes et un relief permettant aux eaux de tuissellement le transport et le dépét des produits détritiques dans les zones de dépression. Evaluation Questions-réponses dans I’autre brochure. es tits lL Définition du vent : Le vent est un ‘placement de |’ air des hautes Pressions vers les basses pressions. Il. Transport : Le vent emporte le sable et les poussiéres partout ot les roches sont a nu. Il emporte aussi les particules fines et légéres et les déposés plus loin. * Le coup de vent balaie les grandes surfaces, laissant en place les cailloux trop lourds'sur les hamadas ou regs Til. Accumulation : Le vent accumule les particules transportées soit sous formé de-diimes dans les ‘régions ou il souffle continuellement, soit sous forme d’un dépét fertile le loess dans les “> régions trés éloignées. * Les dimes sont des formations de sable que l’on rencontre soit le long de la mer, soit dans les déserts continentaux on distingue 2 des dimes martines et des dimes continentales, * Le loess est une terre fertile constituée de dépéts éoliens. IV. Erosion : Les sables d’origine fluviales sont balayés par le vent (harmatan) toutes les particules Provenant de la dégradation des toches sont emportées, seuls restent en place les fragments les plus lourds donnant au paysage cet aspect rocailleux daris certaines régions désertiques typiques : les hamadas. Les Particules arrachées du sol sont bien souvent des cristaux de quartz aux arétes vives. Les fragments les plus-lourds roulent au bas du sol. L’usure des roches par Je vent e& appelée : la corrasion. / uumaienlint nemo NN aS V Lutte contre l’ensablement : a fe “o 1. Lutte mécanique : consisté 4 former les palusades de branchages secs. Qui permettent au sable de s’accumuler en forment des dimes artificielles. 2. Lutte biologique : consiste a planter des arbustes a langues racines. IV Facteurs favorisant ’érosion éolienne : “% Une faible pluviosité qui contribue a diminuer la cohérence de certains matériaux ; Une.évaporation instance qui provoque les dessiccations complete des couchés superficielles ; Les grands écarts des températures qui altérent les roches en surfaces en entrainant leur desquamation. | Evaluation I Questions-réponses dans l’autre brochure.) aw nian | L Définition : Un volcan est une ouverture de|l’écore terrestre par laquelle les roches fondues (le magna) 8 des profondeurs montent en surface. fee IL. Description d’un voltant : Un volcan comprend | généralement trois parties : | 1. Céne : composé par des protections de roches et de coulées|de laves émises lors des éruptions. | 2. Cratére : situé dans la plupart des cas au sommet du volcan est Pouverture par la quelle sortent des coulées de laves fluides et trés chaude. 3. Cheminée : est le lieu de transit du magina de la chambre magmatique vers la surface. | Ii. Produit rejetés par les volcans : Les plus souvent, les produits volcaniques rejetés lors d’une éruption sont composés de gaz, des solides et des liquides. i Ios 1. Gaz volcanique : sont constitués d’un mélange de vapeur d’eau le gaz carbonique, de dioxyde de soufre et du dihydrogene. Ils font, | provoqués par la montée du magma dans lacheminée et le | | déclenchement de |’éruption. Ir i Page 35 fk eh

Vous aimerez peut-être aussi