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Suc Pancreatique

Ce document présente une étude sur la sécrétion pancréatique chez le rat, en mesurant les quantités de sucs pancréatiques et de bile en réponse à des injections de sécrétine et d'acide chlorhydrique. Les résultats montrent que la sécrétine augmente significativement la sécrétion pancréatique, tandis que l'acide chlorhydrique a un effet plus modéré. La conclusion souligne l'importance du pH dans la régulation de la sécrétion pancréatique pour neutraliser l'acidité du duodénum.

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Suc Pancreatique

Ce document présente une étude sur la sécrétion pancréatique chez le rat, en mesurant les quantités de sucs pancréatiques et de bile en réponse à des injections de sécrétine et d'acide chlorhydrique. Les résultats montrent que la sécrétine augmente significativement la sécrétion pancréatique, tandis que l'acide chlorhydrique a un effet plus modéré. La conclusion souligne l'importance du pH dans la régulation de la sécrétion pancréatique pour neutraliser l'acidité du duodénum.

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Ben Si Ali Zoubida BCP 4A2

Febrer Peggy
Roy Nicolas

Sécrétion pancréatique

I – Introduction
Le pancréas est une importante glande digestive. La sécrétion pancréatique est soumise à des phénomènes de
régulation faisant intervenir des voies hormonales et nerveuses. Dans ce TP, nous allons mesurer de manière
directe les quantités de sucs pancréatiques et de bile produites par le rat. Pour faire cela, nous introduirons un
cathéter directement dans le canal du cholédoque afin de récupérer ces substances et mesurer leurs quantités.
Cette étude a pour but de mettre en évidence les mécanismes qui visent a neutraliser l’acidité du duodénum
via les secrétions gastriques et le rôle d’une l’hormone régulatrice : la sécrétine.

II – Matériel et méthodes.
Nous utiliserons au cours de ce TP :
-rat, matériel de dissection, cathéter et seringues.
-HCl a 5%
-Sécrétine
Apres avoir canulé la veine jugulaire et réalisé la trachéotomie, nous isolons le duodénum et repérons le canal
cholédoque dans lequel nous insérons un fin cathéter afin de récupérer les secrétions du pancréas.
Nous mesurerons a l’aide d’une règle la progression des sucs parcourus dans le cathéter en un certain laps de
temps. Ainsi, nous aurons la possibilité d’évaluer la vitesse de sécrétion sous l’influence de certains facteurs tels
que la sécrétine (injectée par voie intraveineuse) et l’acide chloridrique (injecté dans le duodénum)

III – Résultats et interprétations


Nous avons fait 3 types de mesure :
-une de référence, sans produits injectés.
-une après injection dans la veine jugulaire de sécrétine.
-une dernière après injection de HCl dans le duodénum.

+2 min +4 min +6 min +8 min +10 min +12 min +14 min +16 min +18 min
Référence 17mm 14mm 20mm 18mm 21mm 24mm 17mm 7mm 6mm
+sécrétine 6mm 11mm 12mm 12mm 10mm 9mm 14mm 15mm 15mm
+HCl 6mm 6mm 6mm 6mm 7mm 7mm 7mm 6mm 6mm

+20 min +22 min +24 min +26 min +28 min +30 min +32 min +34 min +36 min
Référence 6mm 5mm 5mm 5mm 5mm 5mm 5mm 5mm 5mm
+sécrétine 10mm 9mm 8mm 10mm 10mm 10mm 10mm 10mm 9mm
+HCl 7mm 8mm 8mm 9mm 10mm 10mm 10mm 11mm 8mm

+38 min +40 min +42 min +44 min +46 min +48 min +50 min +52 min +54 min
Référence 5mm 5mm 5mm 5mm 5mm - - - -
+sécrétine 7mm 6mm 6mm 6mm 5mm - - - -
+HCl 7mm 7mm 6mm 6mm 5mm - - - -

Graphes en annexes :
Série 1 : référence
Série 2 : +sécrétine
Série 3 : +HCl
IV – Interprétation des résultats.

Mesures de références : on remarque une énorme production de sucs dans les premiers instants suivant la
mise en place du cathéter dans le canal. Il s’agit d’un artefact. Au bout de 16 minutes la production semble se
stabilisé vers les 7mm/2min, puis stagne par la suite a une vitesse de production de 5mm/2min, valeur que
nous prendrons comme référence.

Apres injection de sécrétine: pendant les 3 premières minutes, la sécrétion pancréatique ne varie pas. Puis elle
va soudainement augmenter pour atteindre la vitesse de 15 mm/2min, soit 3 fois supérieur à la vitesse de
référence. Il y aura ensuite décroissance de la vitesse au bout de 35 minutes, pour atteindre de nouveau la
vitesse de référence.

Apres injection d’HCl dans le duodénum : il n’y a presque pas d’évolution de la production de sucs durant les 18
premières minutes. Puis il y a une augmentation de la sécrétion pancréatique dont la vitesse atteint environ le
double de celle de référence (environ 10-11 mm/2min). Puis, il y a de nouveau une diminution de la vitesse de
production pour atteindre, au bout de la 46eme minute le taux de référence. Nous remarquons également que
le temps de latence après l’injection de sécrétine et plus court que celui de l’HCl.

L’acidité du duodénum (due aux aliments partiellement digérés sous forme de chyme acide) est compensée par
le fait que les sucs pancréatiques soient alcalins. A la sortie du duodénum, le pH sera plus ou moins neutre afin
d’éviter la dégradation des tissus.

V – Conclusion.
On peut penser que la libération de sucs gastriques dans le duodénum est due a une diminution du pH dans
cette zone. Les ions bicarbonates vont tamponner les ions H +. L’arrivée du chyme acide dans le duodénum est
similaire a la l’injection de HCl dans cette zone, ce qui stimule sa production. Les hormones régulatrices telles
que le sécrétine provoque également une augmentation de la sécrétion du suc pancréatique. Le duodénum est
donc sensible au pH des produits sortant de l’estomac.

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