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RAPPORT DE STAGE MD

Ce rapport présente un projet de production et de commercialisation de 71,5 tonnes de carottes sur 1 hectare à Mbouda, Cameroun, dans le cadre de l'obtention d'un Brevet de Technicien Supérieur en production végétale. Le coût total du projet est de 2 663 077 FCFA, avec un apport personnel de 532 615 FCFA, et des prévisions de production croissantes sur trois ans. Le document souligne l'importance de l'agriculture au Cameroun et les défis rencontrés, tout en décrivant le cadre de stage et les objectifs d'apprentissage de l'étudiant.

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RAPPORT DE STAGE MD

Ce rapport présente un projet de production et de commercialisation de 71,5 tonnes de carottes sur 1 hectare à Mbouda, Cameroun, dans le cadre de l'obtention d'un Brevet de Technicien Supérieur en production végétale. Le coût total du projet est de 2 663 077 FCFA, avec un apport personnel de 532 615 FCFA, et des prévisions de production croissantes sur trois ans. Le document souligne l'importance de l'agriculture au Cameroun et les défis rencontrés, tout en décrivant le cadre de stage et les objectifs d'apprentissage de l'étudiant.

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Production et commercialisation de 71,5 tonnes

de carotte sur 1ha dans la localité de Mbouda


(REGION DE L’OUEST)
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Peace-Work-Fatherland
Paix –Travail -Patrie ------------
-------- MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ------------
--------- HIGHER INSTITUTE OF AGRICULTURE
INSTITUT SUPERIEUR D’AGRICULTURE AND MANAGEMENT OF OBALA
ET DE GESTION D’OBALA ----------
---------

Rapport de fin de formation en vue de l'obtention du brevet de technicien supérieur d’agriculture (BTS) en
production végétale.

Rédigé et présenté par :

NOM et PRENOM OPTION MATRICULE

MADOUNG DJOUA PV CM-ISAGO-23TSA-125

LEYLLA JAMILLA

Financements Montant en franc CFA Pourcentage


Apport personnel 532 615 20%
Fond recherché 2 130 461 80%
Cout total du projet 2 663 077 100%

Année Académique 2024-2025


Production et commercialisation de 71,5 tonnes
de carotte sur 1ha dans la localité de Mbouda
(REGION DE L’OUEST)

Rapport de fin de formation en vue de l'obtention du brevet de technicien supérieur d’agriculture (BTS) en
production végétale.

Rédigé et présenté par :

NOM et PRENOM OPTION MATRICULE

MADOUNG DJOUA PV CM-ISAGO-23TSA-125

LEYLLA JAMILLA

DIRECTEUR DE STAGE : M AYISSI


FERDINAND
MAITRE DE STAGE : M NOUYMI
ARTHUR
RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Peace-Work-Fatherland
Paix –Travail -Patrie ------------
-------- MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ------------
--------- HIGHER INSTITUTE OF AGRICULTURE
INSTITUT SUPERIEUR D’AGRICULTURE AND MANAGEMENT OF OBALA
ET DE GESTION D’OBALA ----------
---------
Année Académique 2024-2025

FICHE DE CERTIFICATION DE L'ORIGINALITE DU TRAVAIL


Je soussigné, MADOUNG DJOUA LEYLLA atteste que le présent rapport est
le fruit de mes travaux effectués du 1er février au 23 mars 2025 au sein de la
ferme agropastorale de Bilone dans la région de centre département de la Lékié
arrondissement Obala sous l’encadrement de M AYISSI Ferdinand ingénieur
agronome option production végétale. Ce rapport est authentique et n’a pas été
antérieurement présenté pour l’obtention d’un quelconque grade universitaire
que ce soit.

Nom et signature de l’auteur

Date

Nom et signature du Directeur de stage Nom et prénom du maitre de stage


Date Date

DEDICACE

A
Ma famille.
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce rapport a vu la contribution de plusieurs personnes à l’égard
desquelles nous exprimons notre profonde gratitude et notre honorable
reconnaissance.
Cette gratitude et cette reconnaissance vont à l’endroit de :
 M. AYISSI FERDINAND, Directeur de stage pour son soutient, ses
encouragements, ses conseils et sa disponibilité pour la rédaction de mon
rapport.
 M. NOUYMI ARTHUR, Maitre de stage, ingénieur agronome en production
végétale, pour avoir accepté de nous prendre comme stagiaire, pour sa
disponibilité, ses conseils et les différentes connaissances transmissent
tout au long de cette période d’apprentissage, de formation (stage).
 M. NDJIE LOUIS, Directeur Général du groupe IAO, pour l’opportunité
qu’il offre aux apprenants de se frotter au monde professionnel ;
 M.NKOA ALIMA, directeur d’ISAGO, pour ses précieux conseils et
l’encadrement dont il nous a gratifiés ;
 Nos encadreurs académiques d’ISAGO, qui œuvrent pour le rayonnement
des filières professionnelles, leur dévouement dans les ateliers, les
conseils et documents reçus.
 DJIKUI KEVA, ATEPONO MARLENE, MELI EMMANUEL,
KALAC MICHEL, SOUFFO BORIS, MADE ELIVIRA, DJIMELIE
LENA.
 Tous ceux qui ont participé, de près ou de loin à la rédaction de mon
rapport.

ABREVIATIONS DES SIGLES


ADAA-CAM : Association pour le développement agricole et
agro-alimentaire en zone rurale au Cameroun.
BTS : Brevet de technicien supérieur
DATT : Développement agro-alimentaire et transfert
technologique
DDER : Dispositif de développement de
l’entrepreneuriat rural
EBE : Excédent brut d’exploitation
ENSIA : Ecole national supérieur des industries agro-
alimentaires des régions chaudes
FAO : Organisation pour l’alimentation et l’agriculture
FCFA : Franc des colonies Française de l’Afrique
ISAGO : Institut supérieure d’agriculture et de gestion
d’Obala
MB : Marge brute
MBG : Marge brute globale
MINADER : Ministère de l’agriculture et du développement
rural
MINEPIA : Ministère des pêches et des industries animales
MINESUP : Ministère de l’enseignement supérieur
PB : Produit bruit
RESUME
Le présent document est rédigé dans le cadre de la formation professionnelle qu’offre
l’Institut supérieur d’Agriculture et de gestion d’Obala (ISAGO), et en vue de l’obtention du
brevet de technicien supérieur en productions végétales. Pendant le stage de gestion d’une
exploitation, l’étudiant bien qu’il soit appelé à assister à toutes les taches de l’exploitation,
celui-ci est aussi appelé à comprendre la structure de l’exploitation d’accueil ainsi que son
fonctionnement. S’appuyant sur l’expérience acquise au cours de ce stage et des
connaissances théoriques reçues en salle, l’apprenant a donc porté son choix sur la production
d’une culture de carotte raisonnée. Le projet entrepreneurial est intitulé « PRODUCTION ET
COMMERCIALISATION DE 71,5 TONNES DE CAROTTE SUR 1ha DANS LA
LOCALITE DE MBOUDA (REGION DE L’OUEST) ». Il s’agit d’une mise en place d’une
parcelle de 10 000m² de carotte dans la localité de MBOUDA. Le cout total du projet s’élève
à 2 663 077 FCFA, avec un montant de 532 615 FCFA qui représente l’apport du promoteur.
Les objectifs de production sont de produire 10 500 kg de carotte la première année soit un
produit de 126 000 000 FCFA,29 000 kg de carotte la deuxième année soit un produit brut de
228 000 000 FCFA,32 000 kg de carotte la troisième année soit un produit brut de
252 000 000 FCFA.
Mots clés : carotte
ABSTRACT
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION GENERALE

0.1 Contexte et justification


L’agriculture se définit comme étant l’ensemble des activités développées par l’homme
dans un milieu biologique et socio-économique donne, pour obtenir les produits végétaux
et animaux qui lui sont utiles, en particulier ceux destiner à son alimentation. C’est dans
cette optique que Thomas Jefferson argue : « L’agriculture est notre activité la plus sage,
car elle contribuera enfin de compte le plus à la véritable richesse, a la bonne moralité et
au bonheur. » De ces mots, il met en avant l’importance de l’agriculture pour la
société ,non seulement en terme de production de biens matériels ,mais également en
terme de qualité de vie de bien-être et de moralité .L’agriculture au Cameroun emploie
environ 70% de sa population active ;elle est au centre au centre de son économie car
elle participe à l’autosuffisance alimentaire (Banque
mondiale ,2014).cependant ,l’agriculture au Cameroun rencontre de nombreux obstacles à
l’instar des mauvaises pratiques culturales, l’enclavement des zones de production , la
difficulté d’obtention des subventions pour les jeunes entrepreneurs, la mauvaise
conservation des produits post- récoltes . En effet, beaucoup ne maitrisent pas les
techniques de conservation et de conditionnement des produits et entraine de nombreuses
pertes sur le plan financier, sans compter que l’on perd le profit que l’on pourrait obtenir
via la valeur ajoutée qu’offre la transformation. (FAO,2011). Dans l’optique de remonter
la pente et dans son élan d’atteindre l’émergence en 2035 ,le Cameroun à travers le
Ministère de l’agriculture du développement rural (MINADER) et le Ministère de
l’élevage des pêches et de l’industrie animale (MINEPIA) a lancé un éventail de
programmes visant à booster la production animale et végétale .c’est dans ce contexte que
le ministère de l’enseignement supérieur (MINESUP) en corrélation avec le MINADER
a permis la naissance des institutions de formation des jeunes dans le domaine agricole .
C’est dans ce cadre que l’institut supérieure d’agriculture et de gestion d’Obala (ISAGO)
a mis sur pied un processus de formation allant du cycle technicien d’agriculture a celui
d’ingénieur agronome en passant par le cycle Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Ce
processus de formation permet aussi d’améliorer les aptitudes des étudiants via des stages.
Parmi ces derniers, le stage faisant l’objet du présent rapport concerne les étudiants du
niveau 2 en cycle BTS.

0.2 Objectifs du stage


Le stage de gestion d’une exploitation agropastorale est mis sur pied afin de permettre à
l’étudiant d’appréhender la manière dont est gérée une exploitation et d’analyser les fiches
de gestion technico-économiques afin de comprendre la rentabilité de chaque atelier de
production. Pour que celui-ci engendre le maximum d’expérience possible pour mettre sur
pied et de gérer sa propre exploitation.

0.3 Organisation du rapport

Ce travail est subdivisé en deux grandes parties, la première porte sur la localité de stage, la
structure de stage tout en faisant une analyse technico économique de la structure et un
diagnostic. La deuxième partie, sur le projet entrepreneurial et une analyse technico
économique.
CHAPITRE I : PRESENTATION DES LIEUX DE STAGE

I.1.Localisation des lieux de stage

Notre stage s’est déroulé à la ferme expérimentale de Bilone dans la commune d’Obala du
Département de la Lékié appartenant à la Région du centre située à 40 km de Yaoundé sur
l’Axe lourd Yaoundé - Bafoussam. Le climat est de type guinéen à 04 saisons annuelles
d’inégales durées : une grande saison sèche (de novembre à mi-mars) et une petite (de mi-juin
à mi-août) ; une grande saison pluvieuse allant de mi-août à fin octobre et une petite de mi-
mars à mi-juin. La pluviométrie du département de la Lékié est de l’ordre de 1600 mm³ de
pluie par an avec un maximum de précipitations en septembre. La température maximale est
de 35ᴼC (en saison sèche) et celle minimale est de 20ᴼC (en saison de pluie). Les sols sont
Ferralitiques et basiques, ils sont riches en humus et se prêtent bien aux cultures vivrières et
pérennes telles que le cacaoyer (Théobroma cacao), le palmier à huile (Elaeis guineensis). Ils
se localisent principalement sous le couvert forestier.
I.1.1. Situation administrative

Cette partie nous permettra de présenter la région, le département, l’arrondissement et


le village bilone. Alors obala est situé dans la région du centre (Yaoundé crée le 1 janvier
1960). La commune est instaurée en 1955 par le haut-commissaire de la république française
au Cameroun. Après avoir été brièvement chef-lieu du département de la lekié entre 1964 et
1968, obala retrouve définitivement son statut d’arrondissement.

I.1.2. Environnent biophysique

a. Climat
Le climat de la commune d’Obala est de type guinéen à quatre saisons annuelles
d’inégales durées : une grande saison sèche (de novembre à mi-mars) et une petite de
mis juin à mi-aout ; une grande saison pluvieuse allant de mi-aout à mi-octobre et
une petite de mi-mars à mi-juin.

Figure1 : climat de la commune d’obala

b. Sol

Obala regorge plusieurs types des sols à savoir : Les sols ferralitique qui sont
argilo-sableuse, riches en humus et bien profonde ; les sols sablo-limoneux,
superficiellement riche en matières organique et les sols du type hydro morphes
caractérisés par les marécages

c. Hydrographie

On retrouve deux coups d’eaux : AFAMBA du côté de la sortie de la ville, et


NFOULOU du côté de l’entrée de la ville. Tous ces deux coups d’eaux se déverse
directement dans la Sanaga.

d. Végétation et faune

La végétation qui règne dans les localités d’Obala est la forêt. Elle est de plus en plus
réduite par les activités agricoles. Comme principales espèces présentes dans la zone
sont représentées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 1 : présentation des cultures de la localité

Espèces Noms scientifiques Nom local


Palmier à huile Elaeis guineensis Mahèn
Cacao Theobroma cacao Keka
Corossolier Annona muricata
Manioc Manihot esculenta Mbom
Avocatier Persea americana Fia
Bananier plantain Musa paradisiaca Ikuan
Prunier Prunus domestica Atin-saa
Maïs Sea mays
Manguier Mangifera indica Andock

e. Relief

Le relief est l’ensemble des inégalités du sol. Chaque localité est caractérisée par un relief
précis qui fait sa spécificité et permet de cultiver les plantes favorables à celui-ci. Ainsi, le
relief d’Obala de par sa proximité au fleuve Sanaga, il présente un relief peu accidenté et varié
(présence de plaines, de collines et de vallées) avec des pentes d’environ 10%. Ce relief
permet la mécanisation dans les exploitations et permet la réalisation des exploitations
industrielles.
I.1.3. Environnement humain et socio-économique

I.1.3.1. Population

La population d’Obala est constitué des Etons à 70%, des bamilékés à 10 %, des haussas à
15% et autres à 5%.

I.1.3.2. Religion

On rencontre deux religions, le christianisme en majorité et l’islam en minorité.

I.1.3.3. Marché
On rencontre un grand marché au centre de la ville où toutes les populations se ravitaillent
en alimentation.

I.1.3.4. Energie

La ville est alimentée en électricité par l’entreprise ENEO, on rencontre aussi des groupes
électrogènes.

I.1.3.5. Santé

On rencontre un hôpital de district qui est le principal hôpital de la ville, et aussi des
cliniques et des centres de santé et des pharmacies tout autour. Par ailleurs on note aussi la
présence des tradi praticiens.

I.1.3.6. Activités économiques

Les populations pratiques énormément de l’agriculture destinée à l’auto consommation


d’une part, élevage destinée à la vente.la commercialisation des produits maraichère est de
plus en plus important sur le marché.

I.1.3.7. Institutions financières

On rencontre des banques tels que Afriland et SCB Camaroun, des Micros finances tels
orange money, Mtn mobile money, Express union, Express exchange.

I.1.3.. Education

On retrouve plusieurs écoles maternelle et primaire tels que : le groupe 1,2,3, des lycées tel
que le lycée bilingue d’Obala et le lycée général, des collèges tels que sainte Catherine, la
providence, des universités tel que ISAGO, Mbira valérien.

PRESENTATION DE LA LOCALITE DE STAGE

Dans ce chapitre, il est question de parler des éléments suivants : La présentation


géographique, la présentation agropastorale, la présentation socio-économique et enfin d’une
carte de localisation de la ville d’Obala se retrouvant à la fin du chapitre I.

1). Présentation géographique


La commune d’Obala dont le chef-lieu porte le même nom épouse les limites territoriales de
l’arrondissement d’Obala, dans le département de la Lékié, région du centre. Elle est située à
40km de Yaoundé, sur l’axe lourd Yaoundé-Bafia, et à 50 km de Monatélé. Elle est limitée :

 Au Nord par les communes de Sa 'a et de Monatélé ;

 A l’ouest par la commune d’Elig-Mfomo ;

 Au sud par la commune d’Okola ;

 A L’Est par les communes de Batschenga, Edzendouan, Soa et Yaoundé

Obala comprend plusieurs villages parmi lesquels Bilone où s’est effectué le stage (voir la
figure 2). Coordonnées géographiques 4°10’00 N et 11°32’00 E, son altitude est de 539 m, la
température moyenne est de 25°C avec une amplitude moyenne de 2,5°C.

1.1. Relief

Pour ce qui est du relief, Obala est un plateau accidenté dans l’ensemble quelques collines
telles que le Mont Loua qui a une latitude de 900 mm

1.2. Climat

Concernant le climat, La ville d’Obala est soumise à un climat de type guinéen à 4 saisons
annuelles d’inégales durées, deux saisons sèches donc une grande (de novembre à mi-mars) et
une petite de (mi-juin à mi-aout), deux saisons pluvieuses allant de mi-aout à fin octobre, pour
la grande est de mi-mars à mi-juin s’agissant de la petite. La pluviométrie de départ de la
Lékié est de l’ordre de1600mm de pluie par an avec un maximum de précipitation en
septembre. Les températures maximales sont de 35°C en saison sèche et de 20°C en saison de
pluie.

1.3. Pédologie

En ce qui concerne les sols, la commune d’Obala comprend trois types de sols à savoir :

 Les sols sablo-limoneux : Ceux-ci sont plus adapté aux cultures de céréales,
d’ananas

 Les sols hydro morphes : Ce sont des sols marécageux et sont appropriés aux
cultures maraichères, légumes.
 Les sols ferralitiques ou sol basiques : ils sont argilo-sablonneux, généralement
pas profond et rajeunie par l’érosion. Ils sont riches en humus et adaptés aux
cultures vivrières et pérennes telles que : le cacaoyer, les arbres fruitiers, la
banane plantain, le palmier à huile.

2). Présentation agronomique

2.1. Végétation

La végétation est un ensemble constitué de la flore qui est un ensemble des plantes présent
dans un milieu déterminé. Ces plantes peuvent être autotrophe (espèce végétale capable de
synthétiser de la matière organique à partir de la matière minérale soit en utilisant l’énergie
lumineuse pour la photo autotrophe soit l’énergie chimique pour les chimio-autotrophe. Il
existe trois types de végétation couvrent la population d’Obala à savoir :

 La forêt

 La savane

 La steppe

2.2. Flore

La flore désigne un ensemble des espèces végétales indigènes ou su-spontanées dans un


milieu donné.

Tableau 2 : les différentes espèces végétales, les noms scientifiques et les noms
vernaculaires.

NOMS EN LANGUE
NOMS COMMUNS NOMS SCIENTIFIQUES
VERNACULAIRES

Iroko Milicia esxcelsa Ipoque

Moabi Disttemonanthus Abang

Acajou Khava Mohotane Acacia


Safoutier Dacryodes edulis Sa‘a

Figure 2: carte de la commune d’obala.


CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’EXPLOITATION AGROPASTORALE

Le stage porte sur les systèmes de cultures et d’élevages. De ce fait, il est question de
présenter d’abord la biographie du maitre de stage ensuite, la genèse de l’exploitation et enfin
faire un lien entre ces deux derniers avant de donner de manière chronologique les différents
événements de la ferme.

II.1. Historique du promoteur

Monsieur NDJIE Louis, Directeur Général du groupe IAO est titulaire d’un Baccalauréat
scientifique, d’un BTS en agriculture, d’un diplôme d’Ingénieur en agriculture et un certificat
de spécialisation en Développement Agro-alimentaire et Transfert de Technologie (DATT).

II.1.2. Trajectoire de vie du promoteur

M. NDJIE LOUIS commence son parcoure scolaire à l’école primaire d’Efok, en suite
poursuit ses études au collège François Xavier Vogt à Yaoundé ou il obtient son baccalauréat
scientifique et se lance dans la vie active. Il se sera recruté comme vacataire au collège Elig-
Mfomo. Par l’aide de l’Abbé Emile NKOA, il va en France pour la suite de ses études
supérieures ou il obtient son diplôme de Brevets de Technicien Supérieur Agricole (BTS) à
l’école Saint-Joseph le Breuil sur Couze, puis un diplôme d’ingénieur d’agriculture à l’école
d’agriculture E.S.A d’Angers et acquiert enfin son certificat de spécialisation DATT
(Développement Agro-alimentaire et transfert de Technologie) à l’école National Supérieur
des industries Agro-alimentaire Région Chaudes ENSIA-SIARC en France.

II.2. Présentation de l’exploitation

La présentation de l’exploitation se fera sur deux points dont on parlera de la genèse de


l’exploitation et de son évolution durant ses premières implantations à ses années d’évolution.

II.2.1. Genèse de l’exploitation

Les dates clés de la mise en place de la structure sont les suivantes :

- Décembre 1998 : dépôt du projet de construction d’une école d’agriculture (mémoire de fin
d’étude d’ingénieur) au service de la République du Canton du Jura à Delémont.

- Janvier 2000 : acquisition de 2 ha de terrain devant abriter la future institution.


- Décembre 2000 : création de l’Association pour le développement Agricole et Agro-
alimentaire en zone rurale au Cameroun (A.D.A.A.-CAM), structure porteuse de l’IAO.

- Juillet 2000 et Janvier 2001 : organisation de deux séminaires par le comité de


développement d’Obala (C.D.D.O.-CAM) en présence du partenaire jurassien pour réfléchir
sur les stratégies à mettre en œuvre pour un développement durable du département de la
Lékié. A l’issue de ces derniers, le projet institut Agricole d’Obala est maintenu parmi les trois
projets prioritaires à mettre en œuvre.

- Février 2002 : obtention de l’autorisation de création de l’institut agricole par le Ministre de


l’Education Nationale.

- Septembre 2002 : vote par le parlement de la république et Canton du Jura (Suisse) du


soutien au projet développement rural (Lékié).

- Janvier 2003 : signature et protocole d’accord de partenariat entre le CDDO-CAM et


A.D.A.A.R-CAM pour le compte de l’IAO.

- Avril 2003 : mise à disposition par le service de la coopération de la république et Canton du


Jura, des fonds alloués au projet IAO et début des travaux de construction.

- Septembre 2004 : reconnaissance officielle de l’institut agricole par le Ministre de


l’enseignement Technique et de la formation professionnelle.

- Janvier 2006 : Inauguration officielle de l’institut agricole d’Obala par son excellence M. le
Ministre de l’économie et de la coopération de la République et Canton du Jura Suisse Mr
jean François Roth et signature du 2è protocole d’accord entre l’IAO et CDDOCAM.

- En 2008 à travers le DDER (Dispositif de Développement de l’Entrepreneuriat Rural), la


coopérative IAO voit le jour. Il a mis sur pieds plusieurs ateliers agropastoraux tel qu’un la
production végétale avec plus de 30 ha aménagé, une unité de production animale (poulets de
chair, locaux, pondeuses, les bovins, la pisciculture) et ainsi que 45 ha de maïs.

II.2. Evolution de l’exploitation

L’évolution de l’exploitation a suivi une succession d’évènement assez bien déterminée à


travers des points tel que la mission de la coopérative, le mandat, l’objectif, la vision,
l’activité principale, secondaire, et l’organigramme de la structure. La mission de la
coopérative est de produire et de commercialiser. Le mandat est de deux ans pour chaque
instance. L’objectif quant à lui est la mise en place d’une véritable entreprise dans le milieu de
la formation des apprenants de l’IAO en vue de faciliter les activités de production en
domaine animale et végétale. Les activités de l’entreprise se scindent en deux groupes : donc
la principale est la transformation et la commercialisation du maïs grain et la formation aux
métiers de l’agriculture, et la secondaire quant à elle pivote entre l’élevage, la pisciculture, la
vente d’intrant, outils et matériels agricoles.

II.2.1. Organigramme de l’exploitation

Un organigramme est une représentation schématique des liens et des relations fonctionnelles
et les liens hiérarchiques qui existent dans l’exploitation.

Figure 1

Un organigramme est une représentation schématique des liens et des relations fonctionnelles
et les liens hiérarchiques qui existent dans l’exploitation.
Assemblée Générale

Conseil d’Administration

Président du Conseil
d’Administration
Directeur

COMPTABLE
Responsable Qualité Responsable Technicien chargé Conseiller interne
et Hygiène Logistique et de la production du suivi
Commercial

Mécanisation
Conducteur d’engins

Magasiner

Gardien

II.3. Système de production

Le système de production se définit comme un ensemble structuré de plusieurs facteurs de


productions agencées entre eux pour favoriser l’atteinte des objectifs en production végétale
en vue de satisfaire les attentes des producteurs. Toutefois le système des cultures est
l’ensemble des parcelles cultivées de façon homogène et définit par la nature des cultures,
leurs ordres de successions et leurs itinéraires techniques. Dans la ferme agroécologique de
Bilone, les parcelles sont bien délimitées et on rencontre comme culture : les pépinières
d’arbre fruitier, d’agrume, le secteur des cultures maraichères donc l’objet de notre stage et le
secteur de l’agriculture écologique. On identifie trois systèmes de culture (association,
assolement et la jachère dans la ferme agroécologique de Bilone).

II.3.1. Atelier 1 : Carotte (Daucus carota)

La carotte est une culture bisannuelle. Toutefois elle peut se cultiver comme une culture
annuelle ceci en fonction des objectifs du producteur.

II.3.1.1. Description de l’Itinéraire Technique

 Choix du site

Le choix du site est très crucial pour la mise en place d’une culture. Ici il s’agit de connaitre la
caractéristique requit de la zone choisie. Ces caractéristiques sont : un sol meuble et non
argileux, sableux ou encore rocheux ; le terrain doit être plat et à l’abri des intempéries sur
une surface de 500m² légèrement en pente pour éviter que les eaux ne stagnent ; le site doit
être accessible aux véhicules afin de permettre l’entrée et la sortie des différents produits.

 Choix de la semence

Le choix de la semence est basé sur la variété jaune du Doubs : la Carotte jaune qui résiste
aux malades et assure un bon rendement et une bonne productivité. C’est l’une des activités
les plus importantes à prendre en compte lors de la mise en place d’une culture.
Choix de la semence SELANA.

 Préparation du terrain

La préparation du terrain est l’activité primordiale pour la maitrise de certaines techniques de


production pour la culture mise en place. Elle se présente selon les opérations suivantes :

Défrichage

Le défrichage est une activité qui consiste à couper les herbes qui sont dans la parcelle pour
rendre le travail du sol facile à l’aide d’un outil de travail approprié ;
Défrichage de la parcelle pour la formation de lignes de semis

 Nettoyage

Le nettoyage permet de rendre la parcelle propre toutefois en enlevant les herbes dans la
parcelle pour former les andains ;

 Andainage

L’Andainage consiste à faire les tas des herbes hors de la parcelle ;

 Labour

Le labour c’est une activité qui consiste à remuer le sol pour faciliter un bon enracinement des
plants. Elle se fait selon la culture mise en place et permet le contrôle des mauvaises herbes ;

Formation des micro-lignes de semis à une profondeur de 5cm sur les planches.

 Amendement

L’amendement c’est l’apport des matières organiques au sol pour corriger les propriétés
physico-chimiques du sol et assurer sa fertilité et celle des plantes plus tard après
minéralisation des éléments nutritifs ;

 Semis

Le semis, toutefois la carotte est cultivée par semis direct permettant la levée des plants. Elle
se cultive en ligne et ses racines sont pivotantes et nécessite un labour profond ;
Pratique du semis à la volée.

 Entretien

L’entretien de la culture consiste au sarclo-binage puis l’apport des éléments nutritifs aux
plantes pour leur bonne croissance et de développement. En effet le traitement des plants se
fait à travers les différentes macérations (piment, ail, oignon…) et de la cendre de bois
utilisées pour assurer un bon rendement ;

 Récolte

Elle se fait en début du quatrième mois lors de la maturité des produits et chaque jeudi dans la
semaine par la commande des clients afin de satisfaire les besoins des clients et de la
population ;

 Vente

Elle se déroule chaque jeudi de la semaine par la commande des clients, le prix varie en
fonction des bottes de produits de commande des clients. Elle permet la stabilité de
l’entreprise.

II.3.1.2. Investissement

Les investissements présents témoignent les dépenses effectuées au cours de ses activités.
Cependant ce sont les investissements de toutes les cultures maraichères car elle s’effectue sur
une même parcelle à une même période au même moment. Ces investissements se présentent
sous le tableau suivant :
Tableau 3 : les investissements de la culture de la carotte

Désignations Quantités Prix Prix Total Durée de Amortissements


Unitaire vie

Houes 7 3 500 24 500 2 12 250

Machettes 5 2 000 10 000 2 5 000

Futs 2 18 000 36 000 3 12 000

Pelles 2 3 000 6 000 2 3 000

Décamètre 1 5 000 5 000 3 1666,66

Limes 3 1 000 3 000 2 1 500

Râteau 1 1 500 1 500 3 500

Arrosoirs 6 5 000 30 000 3 10 000

Motopompe 1 500 000 500 000 5 100 000


solaire

Pulvérisateur 1 35 000 35 000 2 17 500

Brouette 1 35 000 35000 3 11666,66

Binettes 4 1 500 6 000 2 3 000

Equipements de 1 15 000 15 000 2 7 500


protections

Ficelles 3 1 000 3 000 2 1 500

Seaux 3 1 000 3 000 2 1 500

Total 713 000 188 583,32

II.3.1.3. Politique de marché

En fonction du prix fixer sur le marché et au regard de son cout de production, le prix est fixé
par le producteur vendant une botte de carotte à 2000FCFA d’où une botte de carotte
comporte environ huit carottes.
II.3.2. Atelier 2 : Tomate (Solanum lycopersicum)

La tomate est une espèce de plantes herbacées du genre solanum de la famille des solanacées,
originaire du Mexique. C’est une culture annuelle (culture qui boucle son cycle végétatif au
bout d’une année)

II.3.2.1. Description de l’Itinéraire Technique

 Choix du site

Le choix du site est très crucial pour la mise en place d’une culture. Ici il s’agit de connaitre la
caractéristique requit de la zone choisie. Ces caractéristiques sont : un sol meuble et non
argileux, sableux ou encore rocheux ; le terrain doit être plat et à l’abri des intempéries sur
une surface de 500m² légèrement en pente pour éviter que les eaux ne stagnent ; le site doit
être accessible aux véhicules afin de permettre l’entrée et la sortie des différents produits.

 Choix de la semence

Le choix de la semence est basé sur la variété Rio Grande qui résiste aux maladies et assure
un bon rendement avec une bonne productivité ;

 Préparation du terrain

La préparation du terrain se présente selon les opérations suivantes :

 Défrichage

Le défrichage est une activité qui consiste à couper les herbes qui sont dans la parcelle pour
rendre le travail du sol facile à l’aide d’un outil de travail approprié ;

 Nettoyage

Le nettoyage permet de rendre la parcelle propre toutefois en enlevant les herbes dans la
parcelle pour former les andains ;

 Andainage

L’Andainage consiste à faire les tas des herbes hors de la parcelle, toutefois permettant le
travail du sol facile surtout pour le labour et le piquetage ;

 Mise en place de la pépinière


Mise en place de la pépinière qui consiste à mettre dans les alvéoles (mélange de terre
+sable+ fiente +bourses de vache) afin de mieux contrôler la sortie des jeunes plants pour un
milieu favorable ;

 Ensemencement

L’ensemencement des alvéoles consistent à mettre en place les graines de tomate au sol pour
permettre la levée des jeunes plants ;

Semis de la tomate dans des alvéoles.

 Piquetage

Le piquetage consiste à matérialiser la parcelle pour la formation des poquets qui seront aux
écartements de 30cm sur les lignes et 50cm entre les lignes ;

 Amendement

L’amendement c’est l’apport des matières organiques au sol pour corriger les propriétés
physico-chimiques du sol et assurer sa fertilité.

 Repiquage

Le repiquage consiste à transplanter les jeunes plants en champ sur la parcelle préparée au
préalable permettant ainsi à la plante de s’adapter dans son nouveau milieu de vie ;

 Entretien
L’entretien de la culture consiste au sarclo-buttage puis l’apport des éléments nutritifs aux
plantes pour leur bonne croissance et de développement. En effet le traitement des plants se
fait à travers les différentes macérations (piment, ail, oignon…) et de la cendre de bois utilisés
pour assurer un bon rendement, le tuteurage consiste à soutenir les plants à travers un tuteur ;

 Récolte

La récolte : Elle se fait en début du quatrième mois lors de la maturité des produits et chaque
jeudi dans la semaine ceci à travers la commande des clients et permettant ainsi la satisfaction
des besoins des clients et de la population ;

 Vente

La vente : Elle se déroule chaque jeudi de la semaine par la commande des clients, le prix
varie en fonction des bottes de produits de commande des clients.

II.3.2.2. Investissement

Les investissements présents témoignent les dépenses effectuées au cours de ses activités.
Cependant ce sont les investissements de toutes les cultures maraichères car elle s’effectue sur
une même parcelle à une même période au même moment. Ces investissements se présentent
sous le tableau suivant :

Tableau 4 : Les investissements de la culture de la tomate

Désignations Quantités Prix Prix Total Durée de vie Amortissements


Unitaire

Houes 7 3500 24 500 2 12250

Machettes 5 2000 10 000 2 5000

Futs 2 18000 36 000 3 12000

Pelles 2 3000 6 000 2 3000

Décamètre 1 5000 5 000 3 1666,66

Limes 3 1000 3 000 2 1500

Râteau 1 1500 1 500 3 500

Arrosoirs 6 5000 30 000 3 10000

Motopompe 1 500000 500 000 5 100000


solaire

Pulvérisateur 1 35000 35 000 2 17500

Brouette 1 35000 35 000 3 11666,66

Binettes 4 1500 6 000 2 3000

Equipements de 1 15000 15 000 2 7500


protections

Ficelles 3 1000 3 000 2 1500

Seaux 3 1000 3 000 2 1500

Alvéoles 5 2000 10 000 2 5000

Total 723 000 193 583,32

II.3.2.3. Politique de marché


Au regard du prix fixé sur marché et le cout de sa production, le prix est fixé par le producteur
vendant 1KG de tomate à 1000FCFA d’où 1KG de tomate comporte environ huit tomates.

II.3.4. Plan parcellaire ou organisation de la ferme agro écologique de Bilone

Parcelle B : LAITUE Parcelle C : CAROTTES

POIREAUX OBERGINE

Etang d’eau

Parcelle A : GOMBO Parcelle D : TOMATE

PIMENT
PASTEQUES

Magasin

Figure 2 : Plan parcellaire

II.4. Ressources humaines


L’atelier agroécologique regroupe deux lots d’employés à savoir : les employés
permanents et les employés temporaires.

II.4.1. Personnel temporaire

Le personnel temporaire est celui-là présent à la ferme pour une tache précise et une période
définie. Pour ce qui est de l’atelier agro-éco, le personnel temporaire est constitué de :
stagiaires, commerciaux et ouvriers.

II.4.2. Personnel permanant

Le personnel permanant est celui-là qui travaille de manière régulière et continue,


généralement à temps plein et bénéficie d’un contrat de travail à durée indéterminée. Pour ce
qui est de l’atelier agroécologique, le personnel permanant comprend : des ingénieurs et
autres experts.

II.5. Analyse économique et financière de l’exploitation

L’analyse économique et financière de l’exploitation est une étude qui permet de donner une
représentation de la structure sur sa performance économique et sa rentabilité. Celle-ci est
faite dans chaque atelier afin de déterminer son produit brut, sa charge opérationnelle, sa
marge brute ; puis déterminer la marge brute global ; l’EBE et le résultat de l’exploitation.

II.5.1. Atelier 1 : Carotte (Daucus carota)

 Produit brut

Produit : C’est la valeur marchande de la totalité des biens et services qui sont vendus,
stockés, autoconsommés ou utilisés par d’autres ateliers.

01 Botte donne 08 carottes

01 planche donne 60 carottes

Nombre de bottes par planche :

60/8=7,5 d’où 08 Bottes

Produit brut=Nombre de bottes*Nombre de planches*Prix

8*2000*50=800000FCFA

 Charges Opérationnelles
Tableau 5 : charges opérationnelles de la culture de la carotte

Désignations Unités Quantités Prix Prix


Unitaire Total

Semences Boite 1 5000 5 000

Préparation du M² 5000 45 000


terrain

Entretien M² 5000 40 000

Total 85 000

 Marge Brute

Marge brute=Produit brut-Charge opérationnelle

800 000 - 85 000 = 715 000 FCFA

Atelier 2 : Tomate (Solanum lycopersicum)

 Produit Bruit

Produit : C’est la valeur marchande de la totalité des biens et services qui sont vendus,
stockés, autoconsommés ou utilisés par d’autres ateliers.

01 planche donne 50KG

1KG coûte 1000FCFA

Produit brut=Quantités*Nombre de planche*Prix

50*50*1000=2 500 000FCFA

 Charge Opérationnelle

Tableau 6 : charges opérationnelles de la culture de la tomate

Désignations Unités Quantités Prix Unitaire Prix Total


Semences Boite 1 5000 5 000

Préparation du terrain M² 5000 45 000

Entretien M² 5000 45 000

Total 95 000

 Marge Brute

Marge Brute=Produit brut-Charge opérationnelle

2 500 000 - 95 000 = 2 405 000 FCFA

II.5.4Analyse Globale des différents ateliers

∑ DES MARGES BRUTES

∑MB=Marge brute At1+Marge brute At2

715 000 + 2 405 000 = 3 120 000 FCFA

 Excédent Brut d’Exploitation

 Charge de structure

Tableau 7 : charge de structure

Désignations Prix Unitaire Prix Total

Electricité FF 150 00
Salaire1 FF 180 000

Salaire2 FF 130 000

Salaire3 FF 100 000

Imprévus FF 100 000

Transport FF 30 000

Total 555 000

EBE = ∑MB - Charge de structure (hors amortissement)

3 120 000 – 555 000 = 2 565 000

 Résultat

Résultat = EBE - Dotation aux amortissements

2 565 000 – 382 166,64 = 2 182 833,36

CHAPICHE III. ANALYSE DE L’EXPLOITATION ET APPORTS DU STAGE

Il sera question dans ce chapitre d’analyser l’exploitation et de présenter les apports du stage
envers les étudiants. A cet effet nous présenterons dans un premier temps le diagramme de
VEN, dans un second temps nous arborerons le diagnostic de la ferme agroécologique de
Bilone. Après une étude des interactions et des relations du personnel et aussi de
l’organisation dans chaque secteur d’activité, nous nous attarderons le plus sur le diagnostic
interne et externe de l’exploitation ; troisièmement nous soumettrons les conseils
agropastoraux mis en place et quatrièmement nous parlerons du déroulement du stage et
cinquièmement nous présenterons les apports du stage.

III.1. Diagramme de VEN

Le diagramme de VEN est une représentation schématique des interactions entre la ferme et
les structures avec laquelle la ferme s’assoie. Le schéma si dessus l’illustre.

PEA-JEUNE GROUPE IAO

FERME AGRO-ECOLOGIQUE DE
BILONE

BOUTIQUE
PROVENDERIE BIO OBALA PHYTOSANITAIRE
Figure 3 : Diagramme de VEN
• Le PEA-JEUNE fournit du financement à la ferme et la ferme forme et encadre les jeunes
durant leurs formations ;

• Le groupe IAO apporte une main d’œuvre à la ferme et la ferme transmet une formation de
qualité aux étudiants ;

• La provenderie fournie l’aliment pour la production animal de la ferme et la ferme leur livre
de la matière première qui est le maïs ;

• Boutique phytosanitaire apporte des produits pour traiter des maladies des animaux et aussi
des végétaux et la ferme apporte un marché et du financement à ces boutiques ;

° L’entreprise Bio Obala apporte un financement et le marché à la ferme, et la ferme leur


apporte les produits bios pour approvisionner leurs boutiques.

Tableau 8 : Matrice AFOM

Atouts Faiblesses

 A proximité de la route nationale,  L’insuffisance du personnel permanent,

 Source d’eau saine,  L’insuffisance du marché adéquat,

 Personnels qualifiés,  L’appauvrissement des sols dû à


l’utilisation intensif des sols sans repos
_ une grande superficie de (30
ha)

Opportunités Menacés

 Partenaires financier  Présence des pestes et ravageur


diversifiés, persistant

 Facilité d’accès au  Le vol


financement
 La concurrence

III.3. Conseils agropastoraux

Les conseils agropastoraux sont des recommandations ou des suggestions faites à


l’exploitation pour améliorer sa rentabilité et sa capacité de production. Ainsi nous nous
attarderons sur plusieurs points : les conseils sur le plan agronomique, sur le plan
professionnel et sur les pistes de développement.

III.3.1. Sur le plan agronomique

Les conseils recommandés sur ce plan sont les suivants :

Faire la rotation culturale avec des cultures de famille différente pour éviter que les maladies
de la précédente culture n’attaquent pas directement la nouvelle culture.

Pratiquer la jachère pour que la nouvelle flore constituée de mauvaise herbe pour enrichir le
sol de leur feuille morte et que les micro-organismes les décomposent et forme de l’humus qui
va enrichir à nouveau le sol.

Favoriser l’utilisation des engrais biologique et des traitements biologiques pour des maladies
et rongeurs.

III.3.2. Sur le plan professionnel

Les recommandations faites sur le plan professionnel permettent de planifier les ventes avant
la mise en place d’une production, afin d’éviter des énormes pertes dû à l’absence d’une
clientèle fiable et à l’abondance des produits sur le marché.

III.3.3. Sur les pistes de développement

Ces conseils sont regroupés en plusieurs points sur ce plan on peut noter la sécurité, le
manque du personnel, améliorer le système de gestion de la ferme.

 Améliorer le système de sécurité

Il peut être fait à travers la construction des clôtures, l’augmentation des gardiens et la mise en
place d’un système de surveillance à l’entrée et sortie de la ferme et poster un gardien dans
chaque atelier.

 Augmenter le nombre de personnel


Le manque de personnel est le plus grand problème de la ferme et il affecte énormément la
production. En augmentant le personnel on est sûr de booster la production et de s’attendre à
un rendement très époustouflant.

 Amélioration du système de gestion

Elle peut se faire à travers la mise sur pied d’une communication facile qui va permettre
l’entente et la bonne gestion des ateliers pour une production meilleure, la création d’un
bureau pour permettre aux chefs d’atelier d’exposer les problèmes pour qu’ensemble ils
puissent trouvés des solutions et y remédier ce bureau pourra comporter à sa tête un
spécialiste en production animal ou végétal et un vice opposé, un secrétaire pour le rapport de
chaque réunion. Ces réunions peuvent être hebdomadaires ou mensuel.

III.4. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES

Au cours de la période passée dans l’exploitation de BILON, de


nombreuses activités ont été menées dans les différents ateliers qui composent l’exploitation.
Ces activités seront donc illustrées dans le tableau ci-après.

Tableau 9 : Déroulement du stage

Dates Activités menées


1ersemaine du 12 au 14 février - Nettoyage des parcelles, application
de l’herbicide sur la parcelle réservée
au gombo.
- Trouaison des poquets et
amendement de la parcelle de
pastèque.
- Mise en pépinière des semences de
tomate, poivron, piment

2eme semaine du 17 au 21 février - Nettoyage, amendement et mise en


place d’une culture de carotte +
payage (Séléna).
- Repiquage de la laitue, du choux
brocoli, de la betterave et du poireau.
- Aménagement des parcelles de
tomate, poivron et piment.
- Arrosage des cultures misent en
place.
- Semi de la pastèque.
- Piquetage et trouaison d’une parcelle
de gombo
3eme semaine du 24 au 28 février - Aménagement d’une parcelle de tournesol.
- Trouaison et amendement des poquets sur
une parcelle de tomate.
- Repiquage de la tomate en champ.
- Traitement de la tomate.
- Arrosage des cultures.
- Semi du melon de table.
4eme semaine du 3 au 7 mars - Greffage des plans d’avocatiers
(variétés xison et taylor).
- Greffage des plans de manguiers
(variétés Haden et Tomy-Akim).
- Semi du tournesol.
- Repiquage de l’aubergine
- Amendement et repiquage du piment
et du poivron.
5eme semaine du 10 au 14 mars -Traitement de la pastèque
-Traitement de la tomate
-Greffage des plans d’avocatiers
-Nettoyage de la culture de carotte
-Arrosage des différentes cultures
6eme semaine du 17 au 22 mars -Arrosage et semi du gombo
-Entretient d’une parcelle de pastèque
-Sarclage de la tomate

III.4.1. Difficultés rencontrées


Pendant le stage à bilone nous avions eu un problème en eau causé par la forte saison sèche
qui a conduire au flétrissement et au ralentissement de la croissance de nos différentes
cultures en champ.

Le bétail en divagation dans l’exploitation mangeait et détruisait les jeunes pousses de nos
cultures ce qui à conduire à la mort de certains plans.

III.5. Apports du stage

III.5.1. Sur le plan académique

Ce stage a permis :

- De connaitre l’itinéraire techniques de production d’une culture de carotte.


- De connaitre les différents besoins d’une culture de carotte.

III.5.2. Sur le plan professionnel

Sur le plan professionnel ce stage m’a permis :

- D’apprendre la gestion d’une équipe de travail ;


- D’apprendre le respect du supérieur et du personnel ;
- De cultiver l’esprit de recherche et d’observation afin d’obtenir une bonne
information.

III.5.3. Sur le plan social

Ce stage m’a permis :

- De développer l’esprit du vivre ensemble, de solidarité et de sociabilité.


CHAPITRE IV : PRESENTATION GLOBALE DU PROJET ENTREPRENEURIAL

Un projet est un groupe d’activités planifiées, qui mobilise des moyens déterminés, pour être
mis en œuvre en vue d’atteindre un ou une série d’objectif dans des délais donner, au bénéfice
d’un public précis. C’est une intention, un plan à réaliser.

IV.1. JUSTIFICATION DU PROJET ET TITRE DU PROJET

La carotte de son appellation scientifique (Daucus carota subsp), est plante bisannuelle de
la famille des Apiécées (aussi appelées Ombellifères), largement cultivée pour sa racine
pivotante charnure, comestible de couleur généralement orangée, consommée comme légume.
La carotte représente après la pomme de terre, le principal légume racine cultivé dans le
monde. C’est une racine riche en carotène. La carotte est originaire d’Asie et est reconnue
pour sa teneur en vitamine A, B6 et C. Au Cameroun, la culture de la carotte est plus réalisée
dans les régions de l’ouest, le centre, le nord-ouest, l’est, et du nord. La culture de la carotte
est confrontée à plusieurs problèmes qui affectent sa production notamment les changements
climatiques, les infrastructures de conservation et de transport défaillantes, le manque de
variétés adaptées, le manque de financement et l’utilisation abusive des produits chimiques
(qui s’avère le plus grand problème sur le plan sanitaire).

Le projet de production de la carotte s’inscrit dans un modèle de production des cultures


cherchant à obtenir la quantité et la qualité du produit tout en prenant en compte la santé du
consommateur.

IV.2 OBJECTIFS DU PROJET

En ce qui concerne la réalisation d’un projet, il est important de fixer un certain nombre
d’objectifs. Il est donc question de présenter l’objectif général et les objectifs spécifiques

IV.2.1. OBJECTIF GENERAL

- Production et commercialisation de 71,5Tonnes de carotte en 3 ans sur une superficie


de 10 000m² dans la localité de Mbouda.

IV.2.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

-Mettre en valeurs les méthodes adéquates pour la culture de la carotte


- produire et commercialiser en année 1 : 04 tonnes de carottes sur 2000m² pour la
première campagne, 3,5 tonnes de carotte sur 2000m² pour la seconde campagne, 3
tonnes de carotte pour la troisième campagne.
- Produire et commercialiser en année 2 : 10 tonnes de carottes sur 4000m² pour la
première campagne ,9,5 tonnes de carotte sur 4000m² pour la deuxième campagne,9,5
tonnes de carotte sur 4000m² pour la troisième campagne.
- produire et commercialiser en année 3 : 11 tonnes de carottes sur 4000m² pour la
première campagne 10,5 tonnes de carotte sur 4000m² pour la deuxième
campagne,10,5 tonnes de carotte sur 4000m² pour la troisième campagne.

IV.3. PRESENTATION DE LA ZONE D’IMPLANTATION DU PROJET

MBOUDA est une commune, chefs-lieux du département des Bamboutos dans la région de
l’ouest. Elle est située au pied des monts Bamboutos à une vingtaine de kilomètres de
BAFOUSSAM. Il est question ici de présenter cette localité sous des différents aspects
constituants les sous- titre de cette partie.

IV.3.1. RELIEF

Le relief de la commune de MBOUDA est varié sur toute son étendue. Il comprend des
plaines, des plateaux, des collines, et des vallées. L’arrondissement de MBOUDA, à l’image
de l’ensemble des hautes terres de l’Ouest-Cameroun, est une région très accidente, et
plusieurs types de modelés peuvent y être observés. Il s’agit principalement : Des plateaux
tabulaires, des buttes à sommet tabulaires et les croupes surbaissées.

IV.3.2. CLIMAT

Le climat de la commune de MBOUDA est un climat de type subéquatorial modifié par


l’altitude, ou climat pseudo-tropical. Ce climat comporte globalement deux saisons :

-Une courte saison sèche de novembre à février.

-Une longue saison de pluies de mars à octobre.

La température moyenne annuelle est d’environ 20°C, pouvant descendre jusqu’à moins de
10°C au sommet des massifs montagneux. La pluviométrie est de l’ordre de 1700 à 2000 mm
d’eau par an atteignant 2500 mm d’eau au sommet des massifs. (Plan de développement
communal de MBOUDA)

IV.3.3. HYDROGRAPHIE

L’hydrographie de l’arrondissement de MBOUDA est caractérisée par l’existence de petits


cours d’eau et ruisseaux qui prennent leur source au pied des monts Bamboutos pour la
plupart. Ces ruisseaux deviennent en aval d’importants affluents pour la rivière Mifi et le
fleuve Noun qui bordent le Cameroun respectivement dans ses limites Nord et Sud. Cette
rareté en cours d’eau limite les potentialités de l’agriculture locale ; on enregistre également
des pénuries d’eau potable. (Plan de développement communal de MBOUDA)

IV.3.4. VEGETATION

L’arrondissement de MBOUDA est constitué de formations montagnardes et semi-


montagnardes. Celles-ci sont associées à des savanes arbustives et herbacées sur les sommets
et à des raphias dans les bas-fonds. Parmi les formations à caractère montagnard, les espèces
les plus courantes sont : Daniella, Ficus dracanea, Eucalyptus grandis, tandis que Loudetia
simplex et imperata sont fréquents sur les sommets. Le tableau suivant ressort des exemples
de différentes espèces végétales retrouvées dans cette localité.

Tableau 10 : Espèces végétales retrouvées dans la commune de Mbouda

NOM LOCAL NOM COMMERCIAL NOM SCIENTIFIQUE


Ngesàn Mais Zea mays
Mânkô Pomme de terre Solanum tuberosum
Meku Haricot Phaseolus spp.
Tômàté Tomate Solanum lycopersicum
Sésog Piment Capsicum anuum
Pia Avocat Persea americana
Kalôd Carotte Daucus carota
Nanasé Ananas Ananas comosus
Le tableau ci-dessus ressort quelques espèces végétales rencontrées dans la commune de
MBOUDA.

IV.3.5. SOLS

Les sols de la commune de MBOUDA sont d’origine volcaniques et comptent parmi les plus
fertiles du pays. Toutefois, la pratique de l’agriculture intensive à fort potentiel d’utilisation
chimique ne cadre pas avec la politique volontariste actuelle de gestion durable des terres.

Les sols ferralitiques de nature basique couvrent la presque totalité du territ pire de
l’arrondissement de MBOUDA. Cependant il existe des sols hydromorphes dans les bas-
fonds couverts de raphia. Ces sols sont propices aux cultures maraichères, autre activité à
succès de l’arrondissement de MBOUDA.
Le long des cours d’eau situés dans des bas-fonds marécageux, la forêt de raphia est
abondante. Mais elle est aujourd’hui envahie par les cultures maraichères. En outre, les
eucalyptus sont à l’origine de l’assèchement des marécages et constituent de ce fait une
source non négligeable d’appauvrissement des sols. (Plan de développement communal de
MBOUDA)

IV.3.6. ENVIRONANEMENT ECONOMIQUE

L’agriculture, l’élevage, le commerce et l’artisanat sont les activités économiques les plus
pratiquées au niveau de la commune de MBOUDA.

- L’agriculture
L’agriculture est l’un des domaines d’activité de prédilection des populations de la
commune de MBOUDA. Elle intègre les intègre les cultures vivrières, les cultures
maraichères, les cultures de rente, et les cultures pérennes.
En matière de culture maraichère, c’est le domaine des grandes productions de tomate,
chou, piment, laitue, morelle noire). Elles se pratiquent toute l’année avec la présence
de grands bas-fonds fertiles.
Les cultures vivrières portent sur la banane plantain, le macabo, le taro, l’igname,
l’arachide, la patate douce, le haricot, le manioc, le maïs. La culture de pomme de
terre est essentiellement cultivée dans les zones de montagnes que dans les bas-fonds
irrigués.
Les cultures pérennes concernent les cultures des arbres fruitiers (safoutier mangue,
orange, pamplemousse, papaye, mandarine, kolatier).
Les produits de rente portent sur le café. La production du café est en baisse à cause de
la mévente sur les marchés.
Sur les bases de données collectées, l’agriculture occupe près de 70%de la population
active de la commune et nourrit plus de 95% de la population totale.

- L’élevage
L’élevage intensif est presque inexistant. L’élevage extensif de porc, poulets et chèvres
est pratiqué dans les ménages. Les éleveurs sont encadrés par la délégation
d’arrondissement du MINEPIA dont le rôle est de promouvoir l’élevage dans la
commune à travers l’amélioration de la santé des animaux et la vulgarisation des
techniques de production animale. Notons également que l’insuffisance de personnel,
de structures d’encadrement et d’équipements adaptés ne permet pas une optimisation
de la production.
- Le commerce

Le commerce en milieu rural est caractérisé par la présence des marchés spontanés des
vivres et des étals domestiques dans les villages pour la vente informelle des produits de
première nécessité. L’absence d’un fichier des contribuables ne permet pas d’évaluer de
manière objective les recettes municipales issues du secteur du commerce.

- L’artisanat
Seul l’artisanat de production destinée à la couverture des besoins locaux existe. Cet
artisanat produit des matelas en paille, des tabourets en bambous, des lits en bambous,
des cajous pour le conditionnement des produits.

IV.4. CONDUITE ET ORGANISATION DES ACTIVITES


Pour la réalisation d’un tel projet, il est important de ressortir de manière
chronologique toutes les activités qui seront menées afin de magnifier le travail qui a
été fait plus haut dans ce document. C’est donc une opération de structure qui retrace
aussi les méthodes adoptées lors de la réalisation des activités.
IV.4.1. CHOIX DU SITE
Le choix du site influence sur toute l’activité cultural. Le choix de la variété de culture
à utiliser dépend directement du site qui est choisi. La commune de MBOUDA a été
choisi car le promoteur de l’exploitation dispose des parcelles de terrains appartenant à
sa famille.
IV.4.2. CHOIX VARIETAL
Le choix de la variété est une étape cruciale, ce choix s’effectue selon les différents
besoins du promoteur de l’exploitation. De nombreux critères seront donc mis en jeu à
l’instar du climat, la tolérance aux maladies, le rendement, la couleur et la taille des
fruits.
IV.4.3. PREPARATION DES SEMENCES
La préparation des semences est une étape cruciale car elle permet de sélectionner des
semences de qualités et adaptés au milieu de culture, d’apporter un traitement
fongique pour prévenir certaines maladies et de contrôler le conditionnement.
IV.4.4. PREPARATION DU SOL ET SEMI
La préparation du sol consiste donc à un nettoyage des parcelles, un labour, la
construction des planches et un amendement. Le semi des graines peut se faire à la
volée entre des micro lignes effectuées au-dessus des planches et par la suite recouvert
d’une paille pour conserver l’humidité.
IV.4.5. ENTRETIEN DE LA CULTURE
L’entretien de la culture prendra en compte les opérations comme l’arrosage régulier,
le démariage, le désherbage, la fertilisation, la lutte contre les maladies et ravageurs, et
le binage.
IV.4.6. RECOLTE
La récolte à lieu entre 2,5 et 3 mois après le semi en fonction des conditions culturales
et des variétés. La durée de récolte s’étend sur 2 à 6 semaines, elle s’effectue tous les 7
à 14 jours.
IV.4.7. CHRONOGRAMME DES ACTIVITEES

Tableau 11 : Chronogramme d’activité

Activités Février Mars Avril Mai


Choix du site
Achat du matériel
végétal
Achat des
équipements
Préparation de la
parcelle
Amendement
Semis
Entretien et
traitement
Récolte
Commercialisation

IV.5. POLITIQUE COMMERCIALE


La politique commerciale fait référence à l’ensemble des décisions prises par une
entreprise dans le but d’atteindre ses objectifs commerciaux. Cela passe notamment
par l’application des prix, la distribution, le stockage, les clients, et les fournisseurs.
La politique commerciale sera donc ici présentée sous deux grands aspects à savoir
l’étude de marché et le plan marketing.

IV.5.1. ETUDE DE MARCHE


Il s’agit d’analyser le marché cible et de ressortir l’offre, les concurrences, et la
demande.
- La concurrence : le marché de la carotte à MBOUDA s’avère concurrentiel avec
plusieurs producteurs et vendeurs locaux qui cultivent la carotte tout au long de
l’année. Cependant, les producteurs de meilleure qualité sont peux.
- L’offre : au vu de la concurrence existante sur le marché, l’offre est abondante.
- La demande : la demande est élevée avec une population qui consomme régulièrement
des carottes dans leur alimentation quotidienne. Les principaux consommateurs sont
les ménages, les restaurants et les marchés locaux.
IV.5.2. PLAN MARKETING DU PROJET
Le plan marketing renvoie à la stratégie mise en place pour faire connaitre et
commercialiser le produit. L’approche des 4p du plan marketing sera donc utilisée
pour présenter le marketing.
. Produit :la carotte est un légume riche en vitamine A qui est essentielle pour la santé
des yeux et la vision, elle est également riche en fibres et contient des anti occidents
qui renforcent le système immunitaire et qui peuvent aider à réduire les risques de
maladies cardiaques. En outre, la pratique de la culture de façon raisonnée vient
conforter le consommateur dans l’idée de se nourrir sainement pour ainsi éviter les
maladies nutritionnelles. La carotte a un cycle de production qui varie entre 2,5 à 3
mois selon la variété et dont la germination va de 6 à 10 jours, il y a apparition et
développement des feuilles du 10e au 20e jour, et à partie du 20e jour après germination
débute le développement de racines.
. Place : la place fait référence à la distribution qui en quelques sorte est la porte
d’entrée d’une entreprise dans un nouveau canal de vente au sein d’une filière. Pour ce
qui est de la place, l’exploitation aura un emplacement dans la localité et une partie de
la production sera racheté par des potentiels vendeurs locaux de vivre frais.
. Promotion : il s’agit d’un ensemble de techniques et de moyens commerciaux mis en
œuvre afin de valoriser la vente des produits. La communication sera de bouche à
oreille et via les réseaux sociaux, (une page Facebook, un compte tiktok et une chaine
WhatsApp).
. Le prix : il s’agit de l’aspect le plus important de toutes les filières agropastorales. Il
est fixé en fonction de tous les courts de production ainsi que du prix sur le marché et
des préférences de la clientèle. Ainsi dit, le sac de carotte de 25Kg sera vendu au prix
de 12 000 FCFA
IV.6. INVESTISSEMENTS
L’investissement peut être décrit ici comme tous les biens (immobilisations) acquis par
une entreprise et qui sont utilisés pendant plusieurs exercices. La réalisation de ce
projet sollicite une série de biens qui seront ici différenciés en investissements existant
et investissement prévus.
IV.6.1. INVESTISSEMENT EXISTANTS
La totalité des investissements existants se résume à la possession d’un lopin de terre
d’environ 2ha.

IV.6.2. INVESTISSEMENTS PREVUS

La réalisation de ce projet nécessite un grand n’ombre d’outils et équipements. Le tableau


suivant fait donc ressortir les équipements, le prix unitaire et cout total d’achat de chaque
équipement.

Tableau 12 : Investissements prévus

MONTANTS
QTES PU Année 1 Année 2 Année 3
Nature de l'Investissement
Brouettes 1 35 000 35 000 0 0
Arrosoirs 5 5 000 25 000 0 0
Futs 2 22 000 44 000 0 0
Machettes 7 2 500 17 500 0 0
Seaux 5 1 000 5 000 3 000 5 000
Houes 10 1 500 15 000 0 0
Dabas 4 3 500 14 000 0 0
Pulvérisateurs 2 45 000 90 000 0 0
Tourniquets 199 5 000 995 000 0 0
Motopompe 1 500 000 500 000 0 0
Râteaux 2 1 500 3 000 0 0
Tuyaux bâche 1 25 000 25 000 0 0
TOTAL INVESTISSEMENTS 1 768 500 3 000 5 000

Il en ressort de ce tableau que le cout total des investissements pour la première année s’élève
à 1 768500.

CHAPITRE V : ANALYSE TECHNICO-ECONOMIQUE


L’analyse technico-économique est un ensemble d’opération visant à effectuer un ensemble de
calculs tels que le produit brute (PB) de l’exploitation, les différentes charges, le compte
prévisionnel, les besoins en fonds de roulement, le cash-flow et les financements.

V .1. COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL

Le compte d’exploitation ou compte de résultats est un modèle permettant de valider la


rentabilité et de visualiser ses résultats. En phase de création d’entreprise, le compte
d’exploitation prévisionnel permet de connaitre le montant minimum de de chiffre d’affaires à
réaliser ^pour couvrir toutes les charges, fixer un objectif de rentabilité et de valider
l’opportunité d’atteindre cet objectif. Pour se faire, on s’attardera sur le produit, les
amortissements, les charges et la rentabilité.

V.1.1. PRODUITS

Le produit brute (PB) est la valeur marchande de la totalité des biens et service qui sont
produits au cours de l’exercice. Le produit brut est aussi l’ensemble des biens vendus ou
autoconsommés. De ce fait, le produit de ce projet est présenté comme suite :

Produit brute= quantités produits x prix unitaire

TABLEAU 12: Produits bruts


Produit caractéristique Détail Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5 Mois 6 Mois 7 Mois 8 Mois 9 Mois 10 Mois 11 Mois 12 Total
Quantité - - - 4 000 3 500 3 000
CAROTTE sac de 25kg 12 000 12 000 12 000
prix de vente
Produit brute année 1 48 000 000 42 000 000 - - 36 000 000 126 000 000
CAROTTE sac de 25kg Quantité 10000 9500 9500
prix de vente 12 000 12 000 12 000
Produit brute année 2 120 000 000 114 000 000 114 000 000 228 000 000
Quantité 11000 10500 10500
CAROTTE sac de 25 kg 12 000 12 000 12 000
prix de vente
Produit brute 3 132 000 000 126 000 000 - - 126 000 000 252 000 000
Total Produit Brute - 300 000 000 - - - 282 000 000 - - - 276 000 000 558 000 000

Le produit brut au bout des trois années de production s’élève à 558 000 000 FCFA.

V.1.2. Amortissements

L’amortissement est un terme qui définit la perte de valeur d’un bien immobiliser de
l’entreprise, du fait de l’usure et du temps. L’amortissement de ce projet est établi dans
le tableau suivants :

Tableau 13 : Amortissements :
Nombre
DESIGNATIONS Valeur d'origine Taux Année 1 Année 2 Année 3 Total
d'année
pulvérisateur 45 000 3 33% 15 000 15 000 15 000 45 000
Motopompe 500 000 5 20% 100 000 100 000 100 000 300 000
Tourniquets 5 000 3 33% 1 667 1 667 1 667 5 000
BrouetteS 35 000 5 20% 7 000 7 000 7 000 21 000
Arrosoirs 5 000 3 33% 1 667 1 667 1 667 5 000
Futs 22 000 5 20% 4 400 4 400 4 400 13 200
Machettes 2 500 3 33% 833 833 833 2 500
Houes 1 500 3 33% 500 500 500 1 500
Dabas 3 500 3 33% 1 167 1 167 1 167 3 500
Rateau 1 500 3 33% 500 500 500 1 500
sceaux 1 000 3 33% 333 333 333 1 000
Tuyeau bache 25 000 5 20% 5 000 5 000 5 000 15 000
TOTAL DES AMORTISSEMENTS 138 067 138 067 138 067 414 200

V.1.3.1. Charges opérationnelles (Co)

Les charges opérationnelles sont un ensemble de charges liés aux activités permettant le
lancement du cycle de production de manière permanente. A cet effet, il faudra donc prévoir
840 250 FCFA en année un, 867 250 FCFA la deuxième année et 895 600 en année trois pour
les charges opérationnelles.

Tableau 14 : charges opérationnelles

MONTANTS
Unité
QTES PU Année 1 Année 2 Année 3
Charges Opérationelles 0 5% 5%
Achat de semence g 100 1 000 100 000 105 000 110 250
Nématicide (kunter) Bouteille 1L 4 5 000 20 000 21 000 22 050
Engrais granulé( NPK 20-10-10) sac de 50kg 4 45 000 180 000 189 000 198 450
Fiente de poule sac de 50kg 150 1 500 225 000 236 250 248 063
Transport FCFA U 100 000 100 000 100 000 100 000
Embalage (sac de 25kg) U 1000 250 250 250 250
Salaire du personnel temporaire FCFA 10 20 000 200 000 200 000 200 000
Fongicide (Manira) Litre 3 5 000 15 000 15 750 16 538
TOTAL IMMOBILISATIONS 840 250 867 250 895 600

V.1.3.2. Charges de structures

Encore appelé charges fixe, les charges de structure sont les postes de dépense de
l’entreprise qui ne varient pas en fonction du volume de l’activité. Ces charges restent stables
quel que soit le niveau de production ou de facturation.

Tableau 15 : charges de structures


MONTANTS
Nature de la charge
Année 1 Année 2 Année 3
Charges de Structures 0% 5% 5%
Dotation aux amortissements 138 067 138 067 138 067
Communication 30 000 31 500 33 075
Salaire permanant 200 000 200 000 200 000
Transport 100 000 105 000 110 250
Imprevus (5%) 100 000 100 000 100 000
TOTAL 568 067 574 567 581 392

V.2.Rentabilité

La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et ressources employer pour l’obtenir
en d’autres termes c’est la capacité de produire des biens (produit) en utilisant d’autre biens et
services (charges).

V.2.1. Marge brute (MB)

La marge brute est un ratio qui permet de mesurer la rentabilité relative des ventes, elle permet aussi
d’évaluer chaque activité et de faire des prévisions.

Marge brute = produits brutes – charges opérationnelles

V.2.2. Excédent brut d’exploitation (EBE)

L’excédent brut d’une entreprise, encore appelé bénéfice brute d’exploitation est un solde
intermédiaire de gestion. Ici, il s’agira de faire la différence entre la somme des marges brute (MB) de
la production de la carotte et des charges de structures (CS) (hors amortissement et frais financier.)

EBE =∑MB – CS (hors amortissement et frais)

V.2.3. Résultat de l’exploitation (RE)

Le résultat de l’exploitation est un élément du compte de résultat d’une entreprise. Il apparait


également dans le tableau des soldes intermédiaires de gestion. Il correspond à la différence entre les
charges liées à l’exploitation. En d’autres termes, c’est la différence entre les biens et services
produits et les biens et services utilisés.

RF = EBE - Amortissement

Tableau 16 : compte de résultat


Année 1 Année 2 Année 3
Produit Brute
Vente de production 126 000 000 228 000 000 252 000 000
Autres ventes 0 0 0
Total Produit Brute 126 000 000 228 000 000 252 000 000
charges opérationelles 840 240 882 252 926 365
Marge brute 125 159 760 227 117 748 251 073 635
Charge de structure 568 067 574 567 581 392
Excédent brut d'exploitation 124 729 760 226 681 248 250 630 310
Dotation aux amortissements 138 067 138 067 138 067
Résultat d'exploitation 124 591 693 226 543 181 250 492 244
Frais financiers sur crédit 0 0 0
Résultat courant/net (avant impôts)124 591 693 226 543 181 250 492 244
Rentabilité 0,99889307 0,999390922 0,999449122
Capacité d'autofinancement (CAF) 124 729 760 226 681 248 250 354 177

Le tableau suivant regroupe les résultats de marge brute, excédent brute d’exploitation et de résultat
d’exploitation qui sont progressifs après chaque année. Aux vues des résultats (marges brute,
excédent brut d’exploitation, résultat de l’exercice résultat courant) positifs obtenus, on peut dire que
ce projet est économiquement rentable.

V.4. Besoin en de fonds de roulement

On entend par besoin en fonds de roulement (BFR), l’indicateur essentiel à tout créateur d’entreprise
correspondant à l’argent dont l’entreprise à besoin en permanence pour financer son exploitation.
Cependant après établissement du tableau du besoin en fonds de roulement, le constat est que les
besoins en fonds de roulements s’élèvent à 894 577 FCFA et comme somme d’investissement, on a :
cout du projet est égale au BFR+ investissement de la première année qui s’élève à 2 663 077 FCFA. Le
tableau ci-dessous résume les besoins en fonds de roulement.

Tableau 17 : Besoin en fonds de roulement

Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5 Mois 6 Mois 7 Mois 8 Mois 9 Mois 10 Mois 11 Mois 12 Total
ENCAISSEMENTS
vente des produits 0 0 0 48 000 000 0 0 0 42 000 000 0 0 0 36 000 000 126 000 000
0
A. TOTAL ENCAISSEMENTS 0 0 0 48 000 000 0 0 0 42 000 000 0 0 0 36 000 000 126 000 000
3. DECAISSEMENTS
Charges opérationelles 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 840 240
Charges de personnel 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 2 400 000
Frais généraux 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 338 067
Location 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Remboursement crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
B. TOTAL DECAISSEMENTS 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 3 578 307
4. SOLDE DU MOIS (A - B) -298 192 -298 192 -298 192 47 701 808 -298 192 -298 192 -298 192 41 701 808 -298 192 -298 192 -298 192 35 701 808 122 421 693
5. SOLDE CUMULE -298 192 -596 385 -894 577 46 807 231 46 509 039 46 210 847 45 912 654 87 614 462 87 316 270 87 018 078 86 719 885 122 421 693 654 741 005

BFR = -894 577

V.3. Trésorerie

La trésorerie est le fond d’argent disponible en caisse ou en banque. On peut là calculée en


totalisant les soldes de la caisse, des comptes et chèques bancaires. Pour que ce projet soit faisable
financièrement, il faut élaborer un budget de trésorerie. A cet effet, le tableau suivant présente une
prévision de la somme d’argent qu’il faut attendre revoir et sortir chaque mois.
Tableau 17 : Trésorerie
COMPTE DE TRESORERIE PREVISIONNEL (ANNEE 1)
MOIS 1 MOIS 2 MOIS 3 MOIS 4 MOIS 5 MOIS 6 MOIS 7 MOIS 8 MOIS 9 MOIS 10 MOIS 11 MOIS 12 Total
1. SOLDE EN DEBUT DE MOIS -649 827 -767 038 0 47 701 808 47 403 616 47 105 423 46 807 231 88 509 039 88 210 847 87 912 654 87 614 462 539 848 214
2. ENCAISSEMENTS
Ventes des produits 0 0 0 48 000 000 0 0 0 42 000 000 0 0 0 36 000 000 126 000 000
Apport personnel 532 615 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 532 615
Capitale recherché (banque, reunion…) 0 1 065 231 1 065 231
A. TOTAL ENCAISSEMENTS 532 615 1 065 231 1 065 231 48 000 000 0 0 0 42 000 000 0 0 0 36 000 000 128 663 077
3. DECAISSEMENTS
Charges oppérationnelles 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 840 240
Frais généraux 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 338 067
Charges de personnel 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 2 400 000
Intérêts sur crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Travaux /aménagements/Investissement 884 250 884 250 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 768 500
Remboursement crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Don en espèces 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Don en nature 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
B. TOTAL DECAISSEMENTS 1 182 442 1 182 442 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 5 346 807
4. SOLDE DU MOIS (A - B) -649 827 -117 212 767 038 47 701 808 -298 192 -298 192 -298 192 41 701 808 -298 192 -298 192 -298 192 35 701 808 123 316 270
5. SOLDE CUMULE -649 827 -767 038 0 47 701 808 47 403 616 47 105 423 46 807 231 88 509 039 88 210 847 87 912 654 87 614 462 123 316 270

V.4. Tableau de financement

Le tableau de financement est un outil permettant de visualiser et de prendre en compte


toutes les ressources financières et toutes les dépenses monétaires.

V.4.1. Mobilisation des ressources

Le tableau suivant présente le cout de ce projet qui est égal à la somme du besoin en fonds
de roulement et de l’investissement de la première année.

Tableau18 : cout du projet

Coût du projet %
Investissement 1ère année 1 768 500 66%
BFR 894 577 34%
Coût du projet 2 663 077 100%

Il en ressort de ce tableau que le cout du projet s’élève à 2 663 077 FCFA.

V.4.2. Répartition des ressources

Le tableau ci-après présente les différents apports et leurs pourcentages, dans lequel l’apport
du promoteur est de 20% % et le capital qui présente l’apport familial est de 80%.

Tableau 19 : Réparation des ressources

Schéma de financement %
Apport personnel 532 615 20%
Capitale recherché (banque, réunion…) 2 130 461 80%
2 663
Coût du projet 077 100%

CONCLUSION
Parvenu au terme du dit stage, il était question pour nous les étudiants de participer à toutes
les activités qui sont pratiquées au sein de l’exploitation agropastorale de bilone. En vue de
s’imprégner aussi bien des techniques utilisées mais aussi de la manière dont est gérée
l’exploitation. Par la suite, il était question de monter un projet entrepreneurial. Le projet
entrepreneurial porte sur la production de 25tonnes de carottes dans la localité de Mbouda
région de l’ouest. Il est question ici de valoriser la culture raisonnée de la carotte, mais surtout
satisfaire le besoin en carotte au sein de la population.

Références bibliographiques
- Plan de développement communal de la localité d’Obala
- Plan de développement communal de la localité de Mbouda (2013)
- Rapport de gestion d’une exploitation de MEKOUI JEAN.
- Cours d’élaboration des projets
- Cours de gestion économique et financière d’une EAP
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