RAPPORT DE STAGE MD
RAPPORT DE STAGE MD
Rapport de fin de formation en vue de l'obtention du brevet de technicien supérieur d’agriculture (BTS) en
production végétale.
LEYLLA JAMILLA
Rapport de fin de formation en vue de l'obtention du brevet de technicien supérieur d’agriculture (BTS) en
production végétale.
LEYLLA JAMILLA
Date
DEDICACE
A
Ma famille.
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce rapport a vu la contribution de plusieurs personnes à l’égard
desquelles nous exprimons notre profonde gratitude et notre honorable
reconnaissance.
Cette gratitude et cette reconnaissance vont à l’endroit de :
M. AYISSI FERDINAND, Directeur de stage pour son soutient, ses
encouragements, ses conseils et sa disponibilité pour la rédaction de mon
rapport.
M. NOUYMI ARTHUR, Maitre de stage, ingénieur agronome en production
végétale, pour avoir accepté de nous prendre comme stagiaire, pour sa
disponibilité, ses conseils et les différentes connaissances transmissent
tout au long de cette période d’apprentissage, de formation (stage).
M. NDJIE LOUIS, Directeur Général du groupe IAO, pour l’opportunité
qu’il offre aux apprenants de se frotter au monde professionnel ;
M.NKOA ALIMA, directeur d’ISAGO, pour ses précieux conseils et
l’encadrement dont il nous a gratifiés ;
Nos encadreurs académiques d’ISAGO, qui œuvrent pour le rayonnement
des filières professionnelles, leur dévouement dans les ateliers, les
conseils et documents reçus.
DJIKUI KEVA, ATEPONO MARLENE, MELI EMMANUEL,
KALAC MICHEL, SOUFFO BORIS, MADE ELIVIRA, DJIMELIE
LENA.
Tous ceux qui ont participé, de près ou de loin à la rédaction de mon
rapport.
Ce travail est subdivisé en deux grandes parties, la première porte sur la localité de stage, la
structure de stage tout en faisant une analyse technico économique de la structure et un
diagnostic. La deuxième partie, sur le projet entrepreneurial et une analyse technico
économique.
CHAPITRE I : PRESENTATION DES LIEUX DE STAGE
Notre stage s’est déroulé à la ferme expérimentale de Bilone dans la commune d’Obala du
Département de la Lékié appartenant à la Région du centre située à 40 km de Yaoundé sur
l’Axe lourd Yaoundé - Bafoussam. Le climat est de type guinéen à 04 saisons annuelles
d’inégales durées : une grande saison sèche (de novembre à mi-mars) et une petite (de mi-juin
à mi-août) ; une grande saison pluvieuse allant de mi-août à fin octobre et une petite de mi-
mars à mi-juin. La pluviométrie du département de la Lékié est de l’ordre de 1600 mm³ de
pluie par an avec un maximum de précipitations en septembre. La température maximale est
de 35ᴼC (en saison sèche) et celle minimale est de 20ᴼC (en saison de pluie). Les sols sont
Ferralitiques et basiques, ils sont riches en humus et se prêtent bien aux cultures vivrières et
pérennes telles que le cacaoyer (Théobroma cacao), le palmier à huile (Elaeis guineensis). Ils
se localisent principalement sous le couvert forestier.
I.1.1. Situation administrative
a. Climat
Le climat de la commune d’Obala est de type guinéen à quatre saisons annuelles
d’inégales durées : une grande saison sèche (de novembre à mi-mars) et une petite de
mis juin à mi-aout ; une grande saison pluvieuse allant de mi-aout à mi-octobre et
une petite de mi-mars à mi-juin.
b. Sol
Obala regorge plusieurs types des sols à savoir : Les sols ferralitique qui sont
argilo-sableuse, riches en humus et bien profonde ; les sols sablo-limoneux,
superficiellement riche en matières organique et les sols du type hydro morphes
caractérisés par les marécages
c. Hydrographie
d. Végétation et faune
La végétation qui règne dans les localités d’Obala est la forêt. Elle est de plus en plus
réduite par les activités agricoles. Comme principales espèces présentes dans la zone
sont représentées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 1 : présentation des cultures de la localité
e. Relief
Le relief est l’ensemble des inégalités du sol. Chaque localité est caractérisée par un relief
précis qui fait sa spécificité et permet de cultiver les plantes favorables à celui-ci. Ainsi, le
relief d’Obala de par sa proximité au fleuve Sanaga, il présente un relief peu accidenté et varié
(présence de plaines, de collines et de vallées) avec des pentes d’environ 10%. Ce relief
permet la mécanisation dans les exploitations et permet la réalisation des exploitations
industrielles.
I.1.3. Environnement humain et socio-économique
I.1.3.1. Population
La population d’Obala est constitué des Etons à 70%, des bamilékés à 10 %, des haussas à
15% et autres à 5%.
I.1.3.2. Religion
I.1.3.3. Marché
On rencontre un grand marché au centre de la ville où toutes les populations se ravitaillent
en alimentation.
I.1.3.4. Energie
La ville est alimentée en électricité par l’entreprise ENEO, on rencontre aussi des groupes
électrogènes.
I.1.3.5. Santé
On rencontre un hôpital de district qui est le principal hôpital de la ville, et aussi des
cliniques et des centres de santé et des pharmacies tout autour. Par ailleurs on note aussi la
présence des tradi praticiens.
On rencontre des banques tels que Afriland et SCB Camaroun, des Micros finances tels
orange money, Mtn mobile money, Express union, Express exchange.
I.1.3.. Education
On retrouve plusieurs écoles maternelle et primaire tels que : le groupe 1,2,3, des lycées tel
que le lycée bilingue d’Obala et le lycée général, des collèges tels que sainte Catherine, la
providence, des universités tel que ISAGO, Mbira valérien.
Obala comprend plusieurs villages parmi lesquels Bilone où s’est effectué le stage (voir la
figure 2). Coordonnées géographiques 4°10’00 N et 11°32’00 E, son altitude est de 539 m, la
température moyenne est de 25°C avec une amplitude moyenne de 2,5°C.
1.1. Relief
Pour ce qui est du relief, Obala est un plateau accidenté dans l’ensemble quelques collines
telles que le Mont Loua qui a une latitude de 900 mm
1.2. Climat
Concernant le climat, La ville d’Obala est soumise à un climat de type guinéen à 4 saisons
annuelles d’inégales durées, deux saisons sèches donc une grande (de novembre à mi-mars) et
une petite de (mi-juin à mi-aout), deux saisons pluvieuses allant de mi-aout à fin octobre, pour
la grande est de mi-mars à mi-juin s’agissant de la petite. La pluviométrie de départ de la
Lékié est de l’ordre de1600mm de pluie par an avec un maximum de précipitation en
septembre. Les températures maximales sont de 35°C en saison sèche et de 20°C en saison de
pluie.
1.3. Pédologie
En ce qui concerne les sols, la commune d’Obala comprend trois types de sols à savoir :
Les sols sablo-limoneux : Ceux-ci sont plus adapté aux cultures de céréales,
d’ananas
Les sols hydro morphes : Ce sont des sols marécageux et sont appropriés aux
cultures maraichères, légumes.
Les sols ferralitiques ou sol basiques : ils sont argilo-sablonneux, généralement
pas profond et rajeunie par l’érosion. Ils sont riches en humus et adaptés aux
cultures vivrières et pérennes telles que : le cacaoyer, les arbres fruitiers, la
banane plantain, le palmier à huile.
2.1. Végétation
La végétation est un ensemble constitué de la flore qui est un ensemble des plantes présent
dans un milieu déterminé. Ces plantes peuvent être autotrophe (espèce végétale capable de
synthétiser de la matière organique à partir de la matière minérale soit en utilisant l’énergie
lumineuse pour la photo autotrophe soit l’énergie chimique pour les chimio-autotrophe. Il
existe trois types de végétation couvrent la population d’Obala à savoir :
La forêt
La savane
La steppe
2.2. Flore
Tableau 2 : les différentes espèces végétales, les noms scientifiques et les noms
vernaculaires.
NOMS EN LANGUE
NOMS COMMUNS NOMS SCIENTIFIQUES
VERNACULAIRES
Le stage porte sur les systèmes de cultures et d’élevages. De ce fait, il est question de
présenter d’abord la biographie du maitre de stage ensuite, la genèse de l’exploitation et enfin
faire un lien entre ces deux derniers avant de donner de manière chronologique les différents
événements de la ferme.
Monsieur NDJIE Louis, Directeur Général du groupe IAO est titulaire d’un Baccalauréat
scientifique, d’un BTS en agriculture, d’un diplôme d’Ingénieur en agriculture et un certificat
de spécialisation en Développement Agro-alimentaire et Transfert de Technologie (DATT).
M. NDJIE LOUIS commence son parcoure scolaire à l’école primaire d’Efok, en suite
poursuit ses études au collège François Xavier Vogt à Yaoundé ou il obtient son baccalauréat
scientifique et se lance dans la vie active. Il se sera recruté comme vacataire au collège Elig-
Mfomo. Par l’aide de l’Abbé Emile NKOA, il va en France pour la suite de ses études
supérieures ou il obtient son diplôme de Brevets de Technicien Supérieur Agricole (BTS) à
l’école Saint-Joseph le Breuil sur Couze, puis un diplôme d’ingénieur d’agriculture à l’école
d’agriculture E.S.A d’Angers et acquiert enfin son certificat de spécialisation DATT
(Développement Agro-alimentaire et transfert de Technologie) à l’école National Supérieur
des industries Agro-alimentaire Région Chaudes ENSIA-SIARC en France.
- Décembre 1998 : dépôt du projet de construction d’une école d’agriculture (mémoire de fin
d’étude d’ingénieur) au service de la République du Canton du Jura à Delémont.
- Janvier 2006 : Inauguration officielle de l’institut agricole d’Obala par son excellence M. le
Ministre de l’économie et de la coopération de la République et Canton du Jura Suisse Mr
jean François Roth et signature du 2è protocole d’accord entre l’IAO et CDDOCAM.
Un organigramme est une représentation schématique des liens et des relations fonctionnelles
et les liens hiérarchiques qui existent dans l’exploitation.
Figure 1
Un organigramme est une représentation schématique des liens et des relations fonctionnelles
et les liens hiérarchiques qui existent dans l’exploitation.
Assemblée Générale
Conseil d’Administration
Président du Conseil
d’Administration
Directeur
COMPTABLE
Responsable Qualité Responsable Technicien chargé Conseiller interne
et Hygiène Logistique et de la production du suivi
Commercial
Mécanisation
Conducteur d’engins
Magasiner
Gardien
La carotte est une culture bisannuelle. Toutefois elle peut se cultiver comme une culture
annuelle ceci en fonction des objectifs du producteur.
Choix du site
Le choix du site est très crucial pour la mise en place d’une culture. Ici il s’agit de connaitre la
caractéristique requit de la zone choisie. Ces caractéristiques sont : un sol meuble et non
argileux, sableux ou encore rocheux ; le terrain doit être plat et à l’abri des intempéries sur
une surface de 500m² légèrement en pente pour éviter que les eaux ne stagnent ; le site doit
être accessible aux véhicules afin de permettre l’entrée et la sortie des différents produits.
Choix de la semence
Le choix de la semence est basé sur la variété jaune du Doubs : la Carotte jaune qui résiste
aux malades et assure un bon rendement et une bonne productivité. C’est l’une des activités
les plus importantes à prendre en compte lors de la mise en place d’une culture.
Choix de la semence SELANA.
Préparation du terrain
Défrichage
Le défrichage est une activité qui consiste à couper les herbes qui sont dans la parcelle pour
rendre le travail du sol facile à l’aide d’un outil de travail approprié ;
Défrichage de la parcelle pour la formation de lignes de semis
Nettoyage
Le nettoyage permet de rendre la parcelle propre toutefois en enlevant les herbes dans la
parcelle pour former les andains ;
Andainage
Labour
Le labour c’est une activité qui consiste à remuer le sol pour faciliter un bon enracinement des
plants. Elle se fait selon la culture mise en place et permet le contrôle des mauvaises herbes ;
Formation des micro-lignes de semis à une profondeur de 5cm sur les planches.
Amendement
L’amendement c’est l’apport des matières organiques au sol pour corriger les propriétés
physico-chimiques du sol et assurer sa fertilité et celle des plantes plus tard après
minéralisation des éléments nutritifs ;
Semis
Le semis, toutefois la carotte est cultivée par semis direct permettant la levée des plants. Elle
se cultive en ligne et ses racines sont pivotantes et nécessite un labour profond ;
Pratique du semis à la volée.
Entretien
L’entretien de la culture consiste au sarclo-binage puis l’apport des éléments nutritifs aux
plantes pour leur bonne croissance et de développement. En effet le traitement des plants se
fait à travers les différentes macérations (piment, ail, oignon…) et de la cendre de bois
utilisées pour assurer un bon rendement ;
Récolte
Elle se fait en début du quatrième mois lors de la maturité des produits et chaque jeudi dans la
semaine par la commande des clients afin de satisfaire les besoins des clients et de la
population ;
Vente
Elle se déroule chaque jeudi de la semaine par la commande des clients, le prix varie en
fonction des bottes de produits de commande des clients. Elle permet la stabilité de
l’entreprise.
II.3.1.2. Investissement
Les investissements présents témoignent les dépenses effectuées au cours de ses activités.
Cependant ce sont les investissements de toutes les cultures maraichères car elle s’effectue sur
une même parcelle à une même période au même moment. Ces investissements se présentent
sous le tableau suivant :
Tableau 3 : les investissements de la culture de la carotte
En fonction du prix fixer sur le marché et au regard de son cout de production, le prix est fixé
par le producteur vendant une botte de carotte à 2000FCFA d’où une botte de carotte
comporte environ huit carottes.
II.3.2. Atelier 2 : Tomate (Solanum lycopersicum)
La tomate est une espèce de plantes herbacées du genre solanum de la famille des solanacées,
originaire du Mexique. C’est une culture annuelle (culture qui boucle son cycle végétatif au
bout d’une année)
Choix du site
Le choix du site est très crucial pour la mise en place d’une culture. Ici il s’agit de connaitre la
caractéristique requit de la zone choisie. Ces caractéristiques sont : un sol meuble et non
argileux, sableux ou encore rocheux ; le terrain doit être plat et à l’abri des intempéries sur
une surface de 500m² légèrement en pente pour éviter que les eaux ne stagnent ; le site doit
être accessible aux véhicules afin de permettre l’entrée et la sortie des différents produits.
Choix de la semence
Le choix de la semence est basé sur la variété Rio Grande qui résiste aux maladies et assure
un bon rendement avec une bonne productivité ;
Préparation du terrain
Défrichage
Le défrichage est une activité qui consiste à couper les herbes qui sont dans la parcelle pour
rendre le travail du sol facile à l’aide d’un outil de travail approprié ;
Nettoyage
Le nettoyage permet de rendre la parcelle propre toutefois en enlevant les herbes dans la
parcelle pour former les andains ;
Andainage
L’Andainage consiste à faire les tas des herbes hors de la parcelle, toutefois permettant le
travail du sol facile surtout pour le labour et le piquetage ;
Ensemencement
L’ensemencement des alvéoles consistent à mettre en place les graines de tomate au sol pour
permettre la levée des jeunes plants ;
Piquetage
Le piquetage consiste à matérialiser la parcelle pour la formation des poquets qui seront aux
écartements de 30cm sur les lignes et 50cm entre les lignes ;
Amendement
L’amendement c’est l’apport des matières organiques au sol pour corriger les propriétés
physico-chimiques du sol et assurer sa fertilité.
Repiquage
Le repiquage consiste à transplanter les jeunes plants en champ sur la parcelle préparée au
préalable permettant ainsi à la plante de s’adapter dans son nouveau milieu de vie ;
Entretien
L’entretien de la culture consiste au sarclo-buttage puis l’apport des éléments nutritifs aux
plantes pour leur bonne croissance et de développement. En effet le traitement des plants se
fait à travers les différentes macérations (piment, ail, oignon…) et de la cendre de bois utilisés
pour assurer un bon rendement, le tuteurage consiste à soutenir les plants à travers un tuteur ;
Récolte
La récolte : Elle se fait en début du quatrième mois lors de la maturité des produits et chaque
jeudi dans la semaine ceci à travers la commande des clients et permettant ainsi la satisfaction
des besoins des clients et de la population ;
Vente
La vente : Elle se déroule chaque jeudi de la semaine par la commande des clients, le prix
varie en fonction des bottes de produits de commande des clients.
II.3.2.2. Investissement
Les investissements présents témoignent les dépenses effectuées au cours de ses activités.
Cependant ce sont les investissements de toutes les cultures maraichères car elle s’effectue sur
une même parcelle à une même période au même moment. Ces investissements se présentent
sous le tableau suivant :
POIREAUX OBERGINE
Etang d’eau
PIMENT
PASTEQUES
Magasin
Le personnel temporaire est celui-là présent à la ferme pour une tache précise et une période
définie. Pour ce qui est de l’atelier agro-éco, le personnel temporaire est constitué de :
stagiaires, commerciaux et ouvriers.
L’analyse économique et financière de l’exploitation est une étude qui permet de donner une
représentation de la structure sur sa performance économique et sa rentabilité. Celle-ci est
faite dans chaque atelier afin de déterminer son produit brut, sa charge opérationnelle, sa
marge brute ; puis déterminer la marge brute global ; l’EBE et le résultat de l’exploitation.
Produit brut
Produit : C’est la valeur marchande de la totalité des biens et services qui sont vendus,
stockés, autoconsommés ou utilisés par d’autres ateliers.
8*2000*50=800000FCFA
Charges Opérationnelles
Tableau 5 : charges opérationnelles de la culture de la carotte
Total 85 000
Marge Brute
Produit Bruit
Produit : C’est la valeur marchande de la totalité des biens et services qui sont vendus,
stockés, autoconsommés ou utilisés par d’autres ateliers.
Charge Opérationnelle
Total 95 000
Marge Brute
Charge de structure
Electricité FF 150 00
Salaire1 FF 180 000
Transport FF 30 000
Résultat
Il sera question dans ce chapitre d’analyser l’exploitation et de présenter les apports du stage
envers les étudiants. A cet effet nous présenterons dans un premier temps le diagramme de
VEN, dans un second temps nous arborerons le diagnostic de la ferme agroécologique de
Bilone. Après une étude des interactions et des relations du personnel et aussi de
l’organisation dans chaque secteur d’activité, nous nous attarderons le plus sur le diagnostic
interne et externe de l’exploitation ; troisièmement nous soumettrons les conseils
agropastoraux mis en place et quatrièmement nous parlerons du déroulement du stage et
cinquièmement nous présenterons les apports du stage.
Le diagramme de VEN est une représentation schématique des interactions entre la ferme et
les structures avec laquelle la ferme s’assoie. Le schéma si dessus l’illustre.
FERME AGRO-ECOLOGIQUE DE
BILONE
BOUTIQUE
PROVENDERIE BIO OBALA PHYTOSANITAIRE
Figure 3 : Diagramme de VEN
• Le PEA-JEUNE fournit du financement à la ferme et la ferme forme et encadre les jeunes
durant leurs formations ;
• Le groupe IAO apporte une main d’œuvre à la ferme et la ferme transmet une formation de
qualité aux étudiants ;
• La provenderie fournie l’aliment pour la production animal de la ferme et la ferme leur livre
de la matière première qui est le maïs ;
• Boutique phytosanitaire apporte des produits pour traiter des maladies des animaux et aussi
des végétaux et la ferme apporte un marché et du financement à ces boutiques ;
Atouts Faiblesses
Opportunités Menacés
Faire la rotation culturale avec des cultures de famille différente pour éviter que les maladies
de la précédente culture n’attaquent pas directement la nouvelle culture.
Pratiquer la jachère pour que la nouvelle flore constituée de mauvaise herbe pour enrichir le
sol de leur feuille morte et que les micro-organismes les décomposent et forme de l’humus qui
va enrichir à nouveau le sol.
Favoriser l’utilisation des engrais biologique et des traitements biologiques pour des maladies
et rongeurs.
Les recommandations faites sur le plan professionnel permettent de planifier les ventes avant
la mise en place d’une production, afin d’éviter des énormes pertes dû à l’absence d’une
clientèle fiable et à l’abondance des produits sur le marché.
Ces conseils sont regroupés en plusieurs points sur ce plan on peut noter la sécurité, le
manque du personnel, améliorer le système de gestion de la ferme.
Il peut être fait à travers la construction des clôtures, l’augmentation des gardiens et la mise en
place d’un système de surveillance à l’entrée et sortie de la ferme et poster un gardien dans
chaque atelier.
Elle peut se faire à travers la mise sur pied d’une communication facile qui va permettre
l’entente et la bonne gestion des ateliers pour une production meilleure, la création d’un
bureau pour permettre aux chefs d’atelier d’exposer les problèmes pour qu’ensemble ils
puissent trouvés des solutions et y remédier ce bureau pourra comporter à sa tête un
spécialiste en production animal ou végétal et un vice opposé, un secrétaire pour le rapport de
chaque réunion. Ces réunions peuvent être hebdomadaires ou mensuel.
Le bétail en divagation dans l’exploitation mangeait et détruisait les jeunes pousses de nos
cultures ce qui à conduire à la mort de certains plans.
Ce stage a permis :
Un projet est un groupe d’activités planifiées, qui mobilise des moyens déterminés, pour être
mis en œuvre en vue d’atteindre un ou une série d’objectif dans des délais donner, au bénéfice
d’un public précis. C’est une intention, un plan à réaliser.
La carotte de son appellation scientifique (Daucus carota subsp), est plante bisannuelle de
la famille des Apiécées (aussi appelées Ombellifères), largement cultivée pour sa racine
pivotante charnure, comestible de couleur généralement orangée, consommée comme légume.
La carotte représente après la pomme de terre, le principal légume racine cultivé dans le
monde. C’est une racine riche en carotène. La carotte est originaire d’Asie et est reconnue
pour sa teneur en vitamine A, B6 et C. Au Cameroun, la culture de la carotte est plus réalisée
dans les régions de l’ouest, le centre, le nord-ouest, l’est, et du nord. La culture de la carotte
est confrontée à plusieurs problèmes qui affectent sa production notamment les changements
climatiques, les infrastructures de conservation et de transport défaillantes, le manque de
variétés adaptées, le manque de financement et l’utilisation abusive des produits chimiques
(qui s’avère le plus grand problème sur le plan sanitaire).
En ce qui concerne la réalisation d’un projet, il est important de fixer un certain nombre
d’objectifs. Il est donc question de présenter l’objectif général et les objectifs spécifiques
MBOUDA est une commune, chefs-lieux du département des Bamboutos dans la région de
l’ouest. Elle est située au pied des monts Bamboutos à une vingtaine de kilomètres de
BAFOUSSAM. Il est question ici de présenter cette localité sous des différents aspects
constituants les sous- titre de cette partie.
IV.3.1. RELIEF
Le relief de la commune de MBOUDA est varié sur toute son étendue. Il comprend des
plaines, des plateaux, des collines, et des vallées. L’arrondissement de MBOUDA, à l’image
de l’ensemble des hautes terres de l’Ouest-Cameroun, est une région très accidente, et
plusieurs types de modelés peuvent y être observés. Il s’agit principalement : Des plateaux
tabulaires, des buttes à sommet tabulaires et les croupes surbaissées.
IV.3.2. CLIMAT
La température moyenne annuelle est d’environ 20°C, pouvant descendre jusqu’à moins de
10°C au sommet des massifs montagneux. La pluviométrie est de l’ordre de 1700 à 2000 mm
d’eau par an atteignant 2500 mm d’eau au sommet des massifs. (Plan de développement
communal de MBOUDA)
IV.3.3. HYDROGRAPHIE
IV.3.4. VEGETATION
IV.3.5. SOLS
Les sols de la commune de MBOUDA sont d’origine volcaniques et comptent parmi les plus
fertiles du pays. Toutefois, la pratique de l’agriculture intensive à fort potentiel d’utilisation
chimique ne cadre pas avec la politique volontariste actuelle de gestion durable des terres.
Les sols ferralitiques de nature basique couvrent la presque totalité du territ pire de
l’arrondissement de MBOUDA. Cependant il existe des sols hydromorphes dans les bas-
fonds couverts de raphia. Ces sols sont propices aux cultures maraichères, autre activité à
succès de l’arrondissement de MBOUDA.
Le long des cours d’eau situés dans des bas-fonds marécageux, la forêt de raphia est
abondante. Mais elle est aujourd’hui envahie par les cultures maraichères. En outre, les
eucalyptus sont à l’origine de l’assèchement des marécages et constituent de ce fait une
source non négligeable d’appauvrissement des sols. (Plan de développement communal de
MBOUDA)
L’agriculture, l’élevage, le commerce et l’artisanat sont les activités économiques les plus
pratiquées au niveau de la commune de MBOUDA.
- L’agriculture
L’agriculture est l’un des domaines d’activité de prédilection des populations de la
commune de MBOUDA. Elle intègre les intègre les cultures vivrières, les cultures
maraichères, les cultures de rente, et les cultures pérennes.
En matière de culture maraichère, c’est le domaine des grandes productions de tomate,
chou, piment, laitue, morelle noire). Elles se pratiquent toute l’année avec la présence
de grands bas-fonds fertiles.
Les cultures vivrières portent sur la banane plantain, le macabo, le taro, l’igname,
l’arachide, la patate douce, le haricot, le manioc, le maïs. La culture de pomme de
terre est essentiellement cultivée dans les zones de montagnes que dans les bas-fonds
irrigués.
Les cultures pérennes concernent les cultures des arbres fruitiers (safoutier mangue,
orange, pamplemousse, papaye, mandarine, kolatier).
Les produits de rente portent sur le café. La production du café est en baisse à cause de
la mévente sur les marchés.
Sur les bases de données collectées, l’agriculture occupe près de 70%de la population
active de la commune et nourrit plus de 95% de la population totale.
- L’élevage
L’élevage intensif est presque inexistant. L’élevage extensif de porc, poulets et chèvres
est pratiqué dans les ménages. Les éleveurs sont encadrés par la délégation
d’arrondissement du MINEPIA dont le rôle est de promouvoir l’élevage dans la
commune à travers l’amélioration de la santé des animaux et la vulgarisation des
techniques de production animale. Notons également que l’insuffisance de personnel,
de structures d’encadrement et d’équipements adaptés ne permet pas une optimisation
de la production.
- Le commerce
Le commerce en milieu rural est caractérisé par la présence des marchés spontanés des
vivres et des étals domestiques dans les villages pour la vente informelle des produits de
première nécessité. L’absence d’un fichier des contribuables ne permet pas d’évaluer de
manière objective les recettes municipales issues du secteur du commerce.
- L’artisanat
Seul l’artisanat de production destinée à la couverture des besoins locaux existe. Cet
artisanat produit des matelas en paille, des tabourets en bambous, des lits en bambous,
des cajous pour le conditionnement des produits.
MONTANTS
QTES PU Année 1 Année 2 Année 3
Nature de l'Investissement
Brouettes 1 35 000 35 000 0 0
Arrosoirs 5 5 000 25 000 0 0
Futs 2 22 000 44 000 0 0
Machettes 7 2 500 17 500 0 0
Seaux 5 1 000 5 000 3 000 5 000
Houes 10 1 500 15 000 0 0
Dabas 4 3 500 14 000 0 0
Pulvérisateurs 2 45 000 90 000 0 0
Tourniquets 199 5 000 995 000 0 0
Motopompe 1 500 000 500 000 0 0
Râteaux 2 1 500 3 000 0 0
Tuyaux bâche 1 25 000 25 000 0 0
TOTAL INVESTISSEMENTS 1 768 500 3 000 5 000
Il en ressort de ce tableau que le cout total des investissements pour la première année s’élève
à 1 768500.
V.1.1. PRODUITS
Le produit brute (PB) est la valeur marchande de la totalité des biens et service qui sont
produits au cours de l’exercice. Le produit brut est aussi l’ensemble des biens vendus ou
autoconsommés. De ce fait, le produit de ce projet est présenté comme suite :
Le produit brut au bout des trois années de production s’élève à 558 000 000 FCFA.
V.1.2. Amortissements
L’amortissement est un terme qui définit la perte de valeur d’un bien immobiliser de
l’entreprise, du fait de l’usure et du temps. L’amortissement de ce projet est établi dans
le tableau suivants :
Tableau 13 : Amortissements :
Nombre
DESIGNATIONS Valeur d'origine Taux Année 1 Année 2 Année 3 Total
d'année
pulvérisateur 45 000 3 33% 15 000 15 000 15 000 45 000
Motopompe 500 000 5 20% 100 000 100 000 100 000 300 000
Tourniquets 5 000 3 33% 1 667 1 667 1 667 5 000
BrouetteS 35 000 5 20% 7 000 7 000 7 000 21 000
Arrosoirs 5 000 3 33% 1 667 1 667 1 667 5 000
Futs 22 000 5 20% 4 400 4 400 4 400 13 200
Machettes 2 500 3 33% 833 833 833 2 500
Houes 1 500 3 33% 500 500 500 1 500
Dabas 3 500 3 33% 1 167 1 167 1 167 3 500
Rateau 1 500 3 33% 500 500 500 1 500
sceaux 1 000 3 33% 333 333 333 1 000
Tuyeau bache 25 000 5 20% 5 000 5 000 5 000 15 000
TOTAL DES AMORTISSEMENTS 138 067 138 067 138 067 414 200
Les charges opérationnelles sont un ensemble de charges liés aux activités permettant le
lancement du cycle de production de manière permanente. A cet effet, il faudra donc prévoir
840 250 FCFA en année un, 867 250 FCFA la deuxième année et 895 600 en année trois pour
les charges opérationnelles.
MONTANTS
Unité
QTES PU Année 1 Année 2 Année 3
Charges Opérationelles 0 5% 5%
Achat de semence g 100 1 000 100 000 105 000 110 250
Nématicide (kunter) Bouteille 1L 4 5 000 20 000 21 000 22 050
Engrais granulé( NPK 20-10-10) sac de 50kg 4 45 000 180 000 189 000 198 450
Fiente de poule sac de 50kg 150 1 500 225 000 236 250 248 063
Transport FCFA U 100 000 100 000 100 000 100 000
Embalage (sac de 25kg) U 1000 250 250 250 250
Salaire du personnel temporaire FCFA 10 20 000 200 000 200 000 200 000
Fongicide (Manira) Litre 3 5 000 15 000 15 750 16 538
TOTAL IMMOBILISATIONS 840 250 867 250 895 600
Encore appelé charges fixe, les charges de structure sont les postes de dépense de
l’entreprise qui ne varient pas en fonction du volume de l’activité. Ces charges restent stables
quel que soit le niveau de production ou de facturation.
V.2.Rentabilité
La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et ressources employer pour l’obtenir
en d’autres termes c’est la capacité de produire des biens (produit) en utilisant d’autre biens et
services (charges).
La marge brute est un ratio qui permet de mesurer la rentabilité relative des ventes, elle permet aussi
d’évaluer chaque activité et de faire des prévisions.
L’excédent brut d’une entreprise, encore appelé bénéfice brute d’exploitation est un solde
intermédiaire de gestion. Ici, il s’agira de faire la différence entre la somme des marges brute (MB) de
la production de la carotte et des charges de structures (CS) (hors amortissement et frais financier.)
RF = EBE - Amortissement
Le tableau suivant regroupe les résultats de marge brute, excédent brute d’exploitation et de résultat
d’exploitation qui sont progressifs après chaque année. Aux vues des résultats (marges brute,
excédent brut d’exploitation, résultat de l’exercice résultat courant) positifs obtenus, on peut dire que
ce projet est économiquement rentable.
On entend par besoin en fonds de roulement (BFR), l’indicateur essentiel à tout créateur d’entreprise
correspondant à l’argent dont l’entreprise à besoin en permanence pour financer son exploitation.
Cependant après établissement du tableau du besoin en fonds de roulement, le constat est que les
besoins en fonds de roulements s’élèvent à 894 577 FCFA et comme somme d’investissement, on a :
cout du projet est égale au BFR+ investissement de la première année qui s’élève à 2 663 077 FCFA. Le
tableau ci-dessous résume les besoins en fonds de roulement.
Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5 Mois 6 Mois 7 Mois 8 Mois 9 Mois 10 Mois 11 Mois 12 Total
ENCAISSEMENTS
vente des produits 0 0 0 48 000 000 0 0 0 42 000 000 0 0 0 36 000 000 126 000 000
0
A. TOTAL ENCAISSEMENTS 0 0 0 48 000 000 0 0 0 42 000 000 0 0 0 36 000 000 126 000 000
3. DECAISSEMENTS
Charges opérationelles 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 70 020 840 240
Charges de personnel 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 2 400 000
Frais généraux 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 28 172 338 067
Location 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Remboursement crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
B. TOTAL DECAISSEMENTS 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 298 192 3 578 307
4. SOLDE DU MOIS (A - B) -298 192 -298 192 -298 192 47 701 808 -298 192 -298 192 -298 192 41 701 808 -298 192 -298 192 -298 192 35 701 808 122 421 693
5. SOLDE CUMULE -298 192 -596 385 -894 577 46 807 231 46 509 039 46 210 847 45 912 654 87 614 462 87 316 270 87 018 078 86 719 885 122 421 693 654 741 005
V.3. Trésorerie
Le tableau suivant présente le cout de ce projet qui est égal à la somme du besoin en fonds
de roulement et de l’investissement de la première année.
Coût du projet %
Investissement 1ère année 1 768 500 66%
BFR 894 577 34%
Coût du projet 2 663 077 100%
Le tableau ci-après présente les différents apports et leurs pourcentages, dans lequel l’apport
du promoteur est de 20% % et le capital qui présente l’apport familial est de 80%.
Schéma de financement %
Apport personnel 532 615 20%
Capitale recherché (banque, réunion…) 2 130 461 80%
2 663
Coût du projet 077 100%
CONCLUSION
Parvenu au terme du dit stage, il était question pour nous les étudiants de participer à toutes
les activités qui sont pratiquées au sein de l’exploitation agropastorale de bilone. En vue de
s’imprégner aussi bien des techniques utilisées mais aussi de la manière dont est gérée
l’exploitation. Par la suite, il était question de monter un projet entrepreneurial. Le projet
entrepreneurial porte sur la production de 25tonnes de carottes dans la localité de Mbouda
région de l’ouest. Il est question ici de valoriser la culture raisonnée de la carotte, mais surtout
satisfaire le besoin en carotte au sein de la population.
Références bibliographiques
- Plan de développement communal de la localité d’Obala
- Plan de développement communal de la localité de Mbouda (2013)
- Rapport de gestion d’une exploitation de MEKOUI JEAN.
- Cours d’élaboration des projets
- Cours de gestion économique et financière d’une EAP
ANNEXES PHOTOS