DROIT DE LA FAMILLE
La famille : en réalité chacun a ses propres idées de conception de la famille, on peut noter que
la famille est parfois décrié, parfois la famille c'est le lieu de la violence, on a découvert
recemment que cela peut être un lieu d'inceste, parfois la famille est critiquée car elle jugée
réactionnaire. R112-1 du code de la famille : "valeur essentielle sur lesquelles est fondé la
société, c'est sur elle que rpose l'avenir de la nation"
"Les familles sont la pepinière de l'Etat" joue un rôle de reproduction biologique, même si le
droit admet qu'une femme seule puisse construire un projet parental il est quand même plus
simpke d'être un couple pour fabriquer des enfants, depuis Adam et Eve la famille joue se rôle
biologique. La Famillle occupe une fonction symbolique par l'aracinement de l'homme qu'elle
situe dans le temps long. La famille joue un rôle éducatif, de transmission de valeures, d'une
religion et donc un rôle de socialisation des enfants et puis enfin la famille joue un rôle
économique d'abord par la transmission des biens et des valeurs dans le cadre d'un héritage et
puis parce que la famille constitue la première source de solidarité. La famille se définit aussi
par la pension alimentaire. La solidarité n'est pas seulement financière mais aussi pour les
charges les plus faibles.
La famille est un objet d'étude pluridisciplinaire : sociologue, démographe, anthropologue,
économiste, psychiatre, philosophe,... entre autres s'interessent à la famillle. Les différents
travaux constituent de précieuses sources pour le droit de la famille et chacune des reformes
est généralement précéder par des consultations de spécialistes des autres disciplines.
Des années 60 à nos jours : certains auteurs parlent d'évolution anthropologique. Au 1er janvier
2022 6,8 M d'habitants le taux de fécondité est aujourd'hui à un taux le plus bas de l'histoire
2023 : 1,64 enfants par femme 2005 : 2,1, alors qu'en même temps la pop continue de vieillir. A
partir des années 60/70 la démographie atteste d'une reconstruction des structures familiales
en 1975 : 400 000 mariages civiles étaient célèbrer, ces dernières années le nb de mariages est
descendu à 220 000 (2021), l'âge moyen au premier mariage en 2021 pour un homme : 39,1
pour les femmes : 36,6 les personnes qui se marient le font en général après une période de vie
commune, 1/3 a déjà un enfant en commun. Le Pacs talonne quasiment le nb de mariage
puisqu'en 2021 se sont près de 210 000 conclus. L'évolution du nb de divorce est aussi très
éloquente sur le sens que peut revetir l'engagement du mariage, au milieu des années 60 le nb
de divorce était relativement bas : 40 000 divorces chaque année 1 divorce pour 8 mariages,
entre 1975 et 1985 : 100 000 par an et au milieu des années 2000 : autour de 130 000 (1
divorce sur 2 mariage). En moins de 40 ans , une autre situation s'est banalisée le nb de
naissance hors mariage 1846 : 8,7%; 1980 : 11,4% ; 2007 : 52%; 2022 : 65,2%, on le mesure à la
situation des familles monoparental 24% en 2018.
En 1804, la famille ne se conçoit qu'à travers l'institution du mariage, il est perçu depuis Rome
comme la clé de voute de la famille, le mariage alors c'est l'acte fondateur de la famille puisqu'il
porte en lui les enfants qui vont en maître, et puisque le mariage forme les liens d'alliances et
les liens de parenté. En 1804, le modèle familial est uniquement patriarcal qui repose sur
l'autorité du mari et l'autorité du père, le code civil de 1804 prévoit alors que l'épouse a un
devoir d'obéissance envers son mari lequel doit lui assurer protection, l'homme subvient seul
aux besoins de sa famille c'est à l'époux et à lui seul qu'incombe la direction de la famille tandis
que c'est le chef de famille, les enfants portent uniquement son nom, le mari dispose de
pouvoirs prépondérant ntm dans le choix du logement familial et cette famille construite à artir
du mariage est resté pdt des siècles une donnée relativement stable et au XIX un staticien
affirmait même que le mariage suivait une courbe si régulière que les nb annuels se
reproduisaient avec une constante plus gd que les phénomnes naturels, la porte d'entrée d'une
famille c'est le mariage et c'est la porte unique. Dans sa forme traditionnelle le mariage c'est un
engagement qui est entrasacement lié à la parenté, le lieu privilégié de la sexualité et le mariage
est entièrement ordonné à la procréation. Portalis definit le mariage comme une société de
l'homme et de la femme qui s'unissent pour perpetuer leur espece pour s'aider à des secours
mutuels à porter le poids de la vie et à partager leur vie commune destinée, le mariage est à la
fois un lien horizontal (le couple) et puis un lien vertical (les enfants). Le mariage est promis à la
durée qui se prolonge, qui se perpétue quelque soit les aléas de la vie, en de ça et en dehors de
la mort, pour le meilleur et pour le pire. Ce modèle familial promut par le legisalteur evince
toute les autres formes ntm celles du concubinage (couple hors mariage). "Les concubins se
passent de la loi, la loi se désinterresent d'eux" Bonaparte.
Ce modèle familial unique à partir des années 60 va peu à peu s'effriter et l'union libre va
s'imposer peu à peu dans les modes de vie et donc de plus en plus de couple vont prendre la
liberté de vivre ensemble sans être marier. Entre 60 et 70 le mariage reste majoritaire mais est
jugé de plus en plus poussièreux et même si dans les années 70 les études d'opinions montrent
que les fr restent très attaché à la répartition sexuée des rôles. Pls lois sont alors votés et vont
profondément reformer le droit de la famille. En 1965, avec la suppression de l'incapacité de la
femme mariée, en 1970 suppression de la puissance paternelle à laquelle on substitue l'autorité
parentale, en 1972 est voté une loi pour promouvoir l'égalité entre les enfants qui naissent en
mariage et les enfants qui naissant hors mariage. L'introduction du divorce par consentement
mutuel. Depuis lors le modèle familial construit autour du mariage à laisser place au pluralisme
et le modèle hierarchique à un modèle égalitaire. La famille se conjugue donc au pluriel on parle
DES familles. Le droit de la famille permet de construire une famille lego, droit flexible, sur
mesure, maléable,etc.. Les individus disposent d'un large choix pour construire mais aussi
deconstruire leurs liens familiaux. Jean Carbonier " à chacun sa famille, chacun son droit".
L'impératif s'impose, laisse place à la liberté, on peut se poser la question si la norme familiale
est encore contraignant et finalement si le droit de la famille n'est pas comparé...
comportementale. "Est-ce même du droit ?" Carbonier, selon lui la matière est trop pénétré de
moeurs, de morales, de religion pour ne pas se sentir très différents des autres, pour lui la
famille ne rentrerait dans le droit que lorsqu'il s'agit d'héritage, des biens, le droit de la famille
ne vivait que de passion (droit et passion de la famille). Distinction entre le droit
extrapatrimoniale d'une part et le droit patrimonial de la famille d'une autre part. D'un côté
l'amour donc la haine, les sentiments, la fidélité,etc.. et depuis de l'autre les obligations
alimentaires, acquisitions alimentaire, successions de l'héritage.
Du cote des droits des couples (le concubinage, le pacs, le mariage) le legislateur a consacré des
modes de conjugalités au contrainte limité mais il a aussi entamé un processus de liberalisation
continue du divorce avec pour conséquences un affaiblissement des devoirs qui découlent du
mariage. Du côté de la filiation on observe aussi le delitement (fragilisation) des différents
interdits posés cette évolution est en gd partie jusitifié par la volonté de présrver l'interet de
l'enfant à conduit par ex le legislateur à aligner la situation des enfants nés d'une relation
adultère avec celle de tous les autres enfants. Plus recemment, à reconnaitre pleinement les
effets d'un gestation pour autrui pratiquer à l'étranger que le droit fr interdit pourtant à l'art 16-
7 du Code civil et le droit de la filiation devrait encore connaitre de nvx boulversements après
l'admission de l'homoparenté filiation d'un enfant à l'égard de deux pères et de deux mères
après l'admission de la filiation monosexué légalisation d'une filiation sans père certains en
viennent aujourd'hui à imaginer la reconnaissance d'une pluriparentalité où l'enfant pourrait
avoir des liens avec l'ensemeble des personnes ayant participé à un projet parental. La fonction
principal du droit de la famille s'en trouve ainsi considérablement modifié. Alors que
traditionnellement il se donnait pour mission d'instituer la famille en determinant les conditions
d'accès à certains status en prescrivant des comportements considérait comme vertueu ou à
l'inverse en interdisant des pratiques jugés contraire à l'interet d'autrui ou du bien commun, le
legislateur fais le choix de la neutralité achologique en terme de valeurs et il se borne à
accompagner l'évolution des modes de vie en offrant aux besoins un cadre juridique protecteur
aux choix individuels. Dans ce contexte il est difficile de prévoir ce que sera la famille dans le
futur "Les savants d'il y a 100 ans ce demandait d'où vient la famille, ceux d'aujourd'hui se
demande plutot où elle va ?" Carbonier
Famille : il n'existe pas en droit de definition de la famille, la famille est une notion évolutif, elle
evolue au cours de l'histoire, notion relative en fonction des cultures et des territoires dans
lesquelles elle s'intégre. La famille occidentale, n'est pas la même famille que celle d'une autre
dans le globe. La famille c'est un ensemble unit par des liens de droit liens horizontale (couple)
et lien vertical (la parentée) mais comme on disait pour la personne, il ne faut pas oublier la
racine du mot latin : familia = famulus = le serviteur (celui qui est obligé), renvoit à l'idée à ce
qu'elle oblige aux personnes de la famille.
Partie I : Le droit des couples
Les relations amoureuses prennent des formes sociales différentes, certaines sont libres et
ephemères(coup d'un soir, relaton polyamoureuses,etc..), d'autres relations sont plus tables et
peuvent aboutir à la création d'un couple et par la même être reconnnu par le droit civil. Cela
ne signifie pas pour autant que le droit se désinteresse des aventures sans lendemains ou des
relations affectifs sans durée par le passé des tribunaux ont pu admettre la responsabilité d'un
homme à l'encontre d'une femme à la suite qu'elle s'était donné à lui aprs qu'il lui est vendu du
rêve. Pour autant les unions passagères et les rencontres sans lendemains sont exclusives de la
notion de couple (elles ne font pas partie de la catégorie du couple) le couple quel que soit sa
forme pacs, mariage, suppose l'idée de durée. La notion de durée est même un element de
définition pour décrire un couple.
La notion de couple est apparu en droit tardivement, 1994 dans le cadre des lois bioéthiques,
pour désigner les couples qui peuvent avoir recours au procréation medicament assisté (PMA)
jusqu'à lors le droit civil ne reconnait que le mariage. Certains effets sont attachés au
concubinage, au droit fiscal, social mais le droit civil ne reconnait pas la notion de concubinage
jusqu'à une loi du 15 nov 1998 par lequel le legislateur va faire un coup double définition du
concubinage et en même temps... Le droit des couples est pluriel. Si il existe des traits communs
entre les 3 formes de couples, chacun detient ses singularités et dépend de l'implication de
chacun.
Titre 1 : Le concubinage
Définit par contraste dans la mesure où il n'est ni le pacs, ni le mariage. Le concubinage c'est
l'hypothèse dans laquelle deux personnes décident de vivre ensemble dans le cadre d'une
relation amoureuse en dehors de tous statuts institués par la loi à proprement parlé l'union
libre ne se forme pas ou ne se constitue pas en réalité elle se vit c'est pour cela qu'on dit que le
concubinage est un fait juridique
Chapitre 1 : La nature juridique
Le concubinage ou l'union libre c'est d'abord un fait social, l'etymologie du mot concubinage
met en avant la dimension factuelle du concubinage puisque qu'il vient ud mot coucoubare =
coucher avec et puis ceux qu'on désigne comme union libre vient confirmer cela. De fait
purement social, le concubinage est devenu un fait juridique cad appréhender par le droit. Un
acte juridique c'est un acte voulu par les parties en même temps que les conséquences que la
loi y attache. Le fait que le concubinage soit voulu par les concubins sans forcèment attendre
des conséquences de cet acte. L'union libre se définit par l'absence d'engagement, les
concubins ne contractent aucune obligation et peuvent rompre unilatéralement et le plus
librement possible. Certains auteurs qualifier le concubinage comme un mariage de fait ou un
mariage informel, le concubinage recouvrait en apparence certains aspects du mariage sans la
célébration de l'union c'est en se fondant sur cette assimilation du concubinage du mariage que
la jurisprudence s'est lgt opposé au concubinage du même sexe car elle faisait valoir l'alterité de
la difference de sexe.
Chapitre 2 : La définition du concubinage
Art 515-8 du code civil introduit par la loi du 15 novembre 1999, prévoit que le concubinage est
une union de fait caracterisé par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de
continuité entre deux personnes de sexes différents ou de mêmes sexes qui vivent en couple.
Resulte d'une manoeuvre du sénat sur le Pacs en esperant que les promoteurs du pacs se
satisfasse de cete définition. Le concubinage intégre une communauté de toit et de lits (vie
amoureuse, vie sexuelle). Cette vie commune doit présenter deux caractères : continuité et
stabilité.
La stabilité, peut être entendu dans un double sens. Quelque chose qui dure ou quelque chose
de matériel, fermeté d'une chose. Quand on analyse les jurisprudence la préférence du juge
s'axe plus sur une appréhension matérielle de la stabilité qui permet d'éliminer du champ de
l'art 515-8 les unions non-exclusives par ex il a été jugé que la cohabitation d'un homme et
d'une femme tous deux d'accord pour avoir d'autres partenaires n'était qu'une aventure même
si la relation a duré un certin temps faute de stabilité le concubinge suppose un partenaire
unique.
La continuité : permet d'exclure du concubinage les unions éphèméres qui elles n'entrainent pas
de conséquences, la cour de cassation considére qu'une relation de deux semaines ne peut pas
être considéré comme un concubinage.
Tout ça reste théorique, il existe une pluralité de concubinage. Les juges de certains droits vont
retenir une définiton plus large du concubinage en fonction de l'effet recherché ex : en matière
de violence conjuguale. La notion de concubinage en droit pénal n'est pas la même qu'en droit
civil. Les difficultés sont accentués car à la différence du mariage et même du pacs l'existence
du concubinage ne repose pas sur une preuve préconstitué. On est en présence de fait
juridique, et en droit la preuve peut être apporté par tous moyens, la plupart des
administrations, des services fiscaux, se contente d'une simple déclaration sur l'honneur ce qui
en pratique permet d'en tirer profit davantage sans qu'il en soit necessaire de faire l'objet d'une
union stable et continue.