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4-Egs Ufr Zig d1 2025

L'Évaluation gériatrique standardisée (EGS) est un processus multidimensionnel visant à évaluer les capacités médicales, psychologiques et fonctionnelles des personnes âgées fragiles. Elle permet de dépister la fragilité, d'améliorer la qualité de vie et de réduire la morbidité et les coûts de santé. L'EGS est appliquée dans divers contextes, y compris l'oncologie et la chirurgie, et nécessite une approche pluridisciplinaire.

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4-Egs Ufr Zig d1 2025

L'Évaluation gériatrique standardisée (EGS) est un processus multidimensionnel visant à évaluer les capacités médicales, psychologiques et fonctionnelles des personnes âgées fragiles. Elle permet de dépister la fragilité, d'améliorer la qualité de vie et de réduire la morbidité et les coûts de santé. L'EGS est appliquée dans divers contextes, y compris l'oncologie et la chirurgie, et nécessite une approche pluridisciplinaire.

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OBJECTIFS

1 Définir l’EGS

2 Citer les bénéfices de l’EGS

3 Donner les caractères d’un syndrome gériatrique

4 Mettre en œuvre chaque domaine de l’EGS

5 Connaitre les applications en oncologie et en chirurgie


PLAN
I – GÉNÉRALITÉS
I.1 – Définition
I.2 – Intérêt
I.3 – Historique
I.4 – Impact de l’EGS
II – BASES DE L’EGS
III - CARACTERISTIQUES DE L’EGS
IV - APPLICATIONS PRATIQUES
CONCLUSION
I. GENÉRALITÉS
I.1 – DEFINITION

«L’Evaluation gériatrique standardisée (EGS) est un processus diagnostique

multidimensionnel , et interdisciplinaire dans le but de déterminer les

capacités médicales, psychologiques et fonctionnelles d’une personne âgée

fragile et de développer un plan coordonné et intégré de traitement et de

suivi à long terme »

Comprehensive Geriatrics Assessment (CGA)


Stuck AE et al. Comprehensive geriatric assessment: A meta-analysis of controlled trials. Lancet 1993, 1; 342:1032-36.
I - GENERALITES
❑ Complète la démarche médicale classique (signes/symptômes de
maladies) – ne la remplace pas

❑ Approche globale du sujet âgé: médico-psycho-sociale

Evaluation multidimensionnelle

❑ Recherche systématique des facteurs de vulnérabilité

❑ Utilisation d’instruments validés

❑ Intervention sur les facteurs modifiables

Ouvrage Gérontologie de J. Belminn, Ph. Chassagne, R. Gonthier, C. Jeandel, P. Pfitzenmeyer, 2003, collection Pour le praticien, Editions Masson.
I. GENÉRALITÉS
I.2 - INTÉRȆT

Epidémiologique
• Population âgée: 65 ans et plus à 75 ans et plus

prévalence des sds gériatriques


• Espérance de vie : 72,6 ans en 2019 à 77,1 ans en 2050.

dans le monde et pays en développement

Probalistic Population Projections Bases on the World Population Projects 2019 –


http://creativecommons.org/licences/by/3.0/igo/
I. GENÉRALITÉS
I.2 - INTÉRȆT

• Diagnostic/Thérapeuthique
• dépistage précoce de la fragilité/PA

• approche globale, pluridisciplinaire

• prévention des décompensations

• Pronostic
• amélioration de la survie de la PA/qualité de vie pour les âges extrêmes

• préservation de l’autonomie fonctionnelle

• morbidité, mortalité

• institutionalisation

• coûts santé
I - GENERALITES
• I.3 – HISTORIQUE
• 1935 :
• PEC de 714 lits d’hospitalisation (patients grabataires et
incurables)
• Revue systématique des dossiers et évaluation multidisciplinaires

• 1937 :
• Transfert de 200 patients vers des résidences privées et 150 vers
des unités psychiatriques
• Recommandations === ˃Naissance de la gériatrie au RU

T. Howell, « Origins of the British Geriatrics Society », Age and Aging, 3(1974), 69-72
History of the development of geriatric medicine in he UK. A, Barton; G, Mulley. Med J 2003
I - GENERALITES
I.3 - HISTORIQUE
« On peut améliorer de façon importante l’état de santé des personnes en
institution quand on identifie leurs problèmes médicaux et psychosociaux »,

« Beaucoup ont besoin d’une approche diagnostique et thérapeutique


spéciale, interdisciplinaire et plus large que les patients jeunes »

« Aucun patient ne devrait être admis en unité de Long Terme sans une évaluation
médico-psycho-sociale et, pour la plupart, une tentative de rééducation…

T. Howell, « Origins of the British Geriatrics Society », Age and Aging, 3(1974), 69-72
I - GENERALITES
I. 3 – Historique

Aux Etats-Unis, en 1984, L. Rubenstein

une étude la mortalité dans l’année de patients âgés séjournant dans les

services de médecine interne 2× patients équivalents hospitalisés dans des

services de gériatrie, où se faisait l’EGS

risque institutionnalisation Naissance de l’EGS

autonomie à la sortie de l’hôpital

Afschrift M, Baeyens JP, Berg N, Ceulemans S, Coremans G, Cornette P. et al. Médecine Gériatrique, Pratique Quotidienne 2002, 2e édition
I - GENERALITES
EGS (travaux de Rubenstein)

• Mortalité: 24% vs 48% at 1 year


• EHPAD : 27% vs 47 %

• Réhospitalisations: 35% vs 50%

Rubenstein L.,et al. N. Engl, J. Med. 1984;311: 1664-1670


I – GÉNÉRALITÉS
I.4 – IMPACT
Plusieurs essais cliniques randomisés ont permis d’avoir ces résultats
• ↓ morbimortalité
• ↓fréquence et durée des hospitalisations
• ↓incidence des institutionalisations
• ↓dépenses de santé
• Amélioration fonctions cognitives
• Amélioration état fonctionnel
The contribution of a multidimensional gerontological assessment compared to the existing personalised health plan in a health network Zolnowski Victoria, Infirmière en évaluations
gérontologiques (1) Belmin Joël, Professeur des universités – Praticien hospitalier, Chef de service de médecine gériatrique (1,2) 1. Hôpital Charles Foix, Groupe hospitalier Pitié-
Salpêtrière Charles Foix, APHP, Ivry-sur-Seine, France - 2020
II – BASES DE L’EGS

II.1 – Hétérogénéité de la population âgée: modifications vieillissement différentes

II.2 – Fragilité : concept gériatrique → risque de décompensation

« état de réduction des réserves physiologiques et des capacités de réponse aux

stress intrinsèque ou extrinsèque »

Troubles de l'équilibre de la personne âgée C3R 2016


Mariama BAH, Masseur-Kinésithérapeute José ORTEGA SOLIS, Masseur-Kinésithérapeute 04/02/2016
http://www.c3rlyuon.org
II – BASES DE L’EGS
II.3 – Notion de Comorbidités
• Pathologies chroniques avec l’avancée en âge
• Interférence entre elles → PEC spécialisée

III.4 – Notion de syndromes gériatriques


• Syndrome clinique classique (ensemble de symptômes)
• Sa Fréquence (++++) chez le sujet âgé
• Origines multiples
• Evolution vers la perte d’autonomie
• Prise en charge multifactorielle et pluridisciplinaire

Karine M. et al. Le pharmacien clinicien face aux syndromes gériatriques. J Pharm Clin 2014 ; 33 (1) : 7-19
III – CARACTÉRISTIQUES DE L’EGS
QUI DOIT FAIRE L’EGS?
❑ Gériatres ou tout autre médecin
❑ Infirmiers
❑ Kinésithérapeutes
❑ Psychologues
❑ Assistant social
❑ Ergothérapeuthe
❑ Orthophoniste
❑ etc
OÙ PEUT-ON FAIRE L’EGS?
 Partout où on peut rencontrer des sujets âgés fragiles
• Centre hospitalier de gériatrie (hospitalisation, consultation)

• EHPAD, institutions d’hébergement

• A domicile

• Services spécialisés (cancérologie, chirurgie (pré-op), néphrologie (dialyse),

cardiologie (insuffisance cardiaque), …)

• Equipes mobiles de gériatrie


https://www.longuevieetautonomie.fr/sites/default/files/editor/files/EGS%20bases%20scientifiques%20-%20Pr%20JBELMIN.pdf
COMMENT DÉPISTER LA FRAGILITÉ CHEZ LA PA?

 Selon HAS (2 modèles principaux)

• Modèle phénotypique (Fried et al.): fragilité fonctionnelle

• Modèle clinique (Rockwood et coll.): fragilité multidimensionnelle = facteurs

physiques, psychologiques et sociaux avec obtention d’un indice cumulé

de fragilité
DOMAINES DE L’EGS?
• Polypathologie
• Autonomie
• Polymédication
• Fonctions cognitives
• Risque escarre
• Etat nutritionnel
• Confusion mentale
• Humeur/Thymie
• Douleur
• Marche/équilibre, risque de chute
• Réseau social
INSTRUMENTS DE MESURE VALIDÉS ?
AUTONOMIE Echelle de Katz
Echelle de Lawton
Grille AGGIR
MÉMOIRE ET TROUBLES COGNITIFS Test du Sénégal, Test de l’horloge
Mini Mental Status Examination (MMSE) de Folstein
Test CODEX, THYM Test
Test des 5 mots de Dubois
ETAT NUTRITIONNEL Mini Nutritional Assessment (MNA), Albumine
DEPRESSION GDS, Mini GDS
MARCHE/EQUILIBRE, RISQUE DE Test de Tinetti,Appui unipodal, Get up and Go Test
CHUTE
EVALUATION SOCIALE/ Mini Zarit, Zarit
DOMAINE DES AIDANTS
CONFUSION MENTALE Confusion Assessment Method (CAM)
RISQUE D’ESCARRE Norton ou Braden
POLYPATHOLOGIE Indice de comorbidités de Charlson
Échelle d'évaluation des maladies cumulatives -
Gériatrie (CIRS-G)
POLYMEDICATION Critères de Beers
Autonomie, dépendance, aidants et aide

Capacité de jugement : capacité de prévoir et de choisir, liberté de pouvoir agir,

accepter ou refuser en fonction de son jugement

 La dépendance :

impossibilité partielle ou totale d’effectuer sans aide les activités de la vie, qu’elles

soient physiques, psychiques ou sociales, et de s’adapter à son environnement

22
Autonomie, dépendance, aidants et aide
L’autonomie et la dépendance ne sont pas inverse l’un de l’autre

 L’autonomie se réfère au libre arbitre de la personne

 La dépendance est définie par le besoin d’aide

Perte d’indépendance fonctionnelle ≠ perte d’autonomie

23
AUTONOMIE
Échelle de Katz (activités de la vie quotidienne ADL) → autonomie fonctionnelle

Échelle de Lawton (comportement et utilisation des outils usuels) → troubles

cognitifs

Grille AGGIR (fonctionnel et classification en GIR de 1 (niveau d'aide requis le


plus élevé) à 6 (niveau d'aide nul).
AUTONOMIE
• Activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL)
Instrumental Activities of Daily Living (IADL) ou pour instruments
de la vie quotidienne (IAVQ)
évaluation plus fine de la dépendance et
de la perte d'autonomie

→Echelle de Lawton (1969)


Risque d’escarre
Score de Norton 1962 :
 évalue le risque de survenue d'une escarre

 toujours complémentaire de l'évaluation clinique

 doit être réalisée à l'entrée du malade et chaque fois que son état clinique change

27
Risque d’escarre
Inventée en 1984 par Barbara BRADEN, infirmière américaine.

Interprétation
19-23 = aucun risque
15-18 = risque léger
3-14 = risque modéré
moins de 9 = risque très
28
élevé
MÉMOIRE ET TROUBLES COGNITIFS
 TEST DU SENEGAL 15 mn

• Outil de dépistage valide et fiable, adapté à notre contexte socio culturel africain

( analphabétisme)

• Instrument pour dépister la démence / orientation, mémoire, attention/calcul, praxie, langage

• Cotation: 0 à 39 points

• Utilisé dans la pratique au service gériatrie de FANN

• Performance ++++
MÉMOIRE ET TROUBLES COGNITIFS
 TEST DE L’HORLOGE ( 5 à 10 mn)

• Dépister de façon très rapide les troubles de la mémoire et de la compréhension

(troubles cognitifs, fonctions exécutives, praxies visuo-constructices)

 Consignes

• Dessiner le cadran d’une montre + tous les chiffres

• Dessiner des aiguilles indiquant l’heure 11h10

(cette heure est particulièrement utile pour dépister subtilement un déficit cognitif,

en particulier un trouble du champ visuel).


TEST DE L’HORLOGE
MÉMOIRE ET TROUBLES COGNITIFS

• Mini Mental Status Examination (MMSE) de Folstein

▪ 15mn

▪ Instrument le plus utilisé et en plusieurs langues

▪ Bonne valeur psychométrique pour PA avec troubles cognitifs modérés

▪ Evalue surtout la mémoire et le langage


MÉMOIRE ET TROUBLES COGNITIFS
 MMSE

INTERPRETATION
▪ 26 à 30 normal

▪ 20 à 25 atteinte cognitive légère

▪ 10 à 19 ............................ Modérée

▪ 0 à 19 .............................. Sévère

N.B: Tenir compte du niveau d’instruction


Confusion mentale

 Spécificité et sensibilité excellentes,


supérieures à 95 %

37
▪ Risque suicidaire → GRAVITÉ
▪ Péjoration de la qualité de vie
▪ ↑ Soins et coûts ++
▪ ↑Surmortalité
 France: PA 65 ans et + Fréquence de 15%
Services de soins 37% des patient

MINI – GDS de Nassif et Clément


ECHELLE GÉRIATRIQUE DE DÉPRESSION (GDS)
 Dénutrition Protéino Energétique

• Aggrave un état de fragilité ou de dépendance

• Favorise la survenue de morbidités

• Aggrave le pronostic des maladies sous-jacentes

• Augmente le risque de décès

Vieillissement = ↓ réserves avec perte de la masse musculaire

SARCOPÉNIE

http://www.ensembleprevenonsladependance.fr/wp-content/uploads/2015/03/Evaluation-du-statut-nutritionnel-chez-les-personnes-agees.pdf
Évaluation de l’état nutritionnel
 Dénutrition = déséquilibre apports alimentaires et besoins nutritionnels

 Sénégal Gériatrie Fann 68%, 1er Sd gériatrique retrouvé dans le service

 Trois étapes pour évaluer la dénutrition protéinoénergétique :

 diététique,

 anthropométrique

 biologique

41
ETAT NUTRITIONNEL
 Le Mini Nutritonal Assessment (MNA) 10 mn

Un outil d’évaluation, facile à utiliser, qui permet d’identifier les patients de plus

de 65 ans qui sont :

• A risque de dénutrition → test de dépistage court en six items ou MNA-SF : 6

items + Score/14

• En voie de se dénutrir ou déjà dénutris → MNA complet (score/30) 18 items +

Score/30
• Fréquence chez la Population âgée
• Problème de santé publique
• 1/3 des + 65 ans et ½ des + de 85 ans chutent 1 ou plusieurs fois/an
• 5% des chutes s'accompagnent de fractures
• 5 à 10% d'autres traumatismes nécessitant des soins médicaux.
• Même en l'absence de blessure grave, elle peut avoir des conséquences
psychologiques importantes
• Facteur de gravité
• Station unipodale : demander à la personne de se tenir debout sur un pied (de son choix).

Si T < 5 s → risque de chute traumatisante

• Timed up and go test: demander à la personne de se lever d'une chaise à accoudoirs, de marcher

3 mètres en ligne droite, de faire demi-tour, et retourner s'asseoir

Si T > 12s → l'existence de troubles de la marche ou de l'équilibre

• Le Test de Tinetti 5 mn
Évaluation équilibre et marche
 Test de station unipodale : inférieure 5s = risque de chute
 Timed Up and Go test : Supérieure 20s risqué de chute

47
POLYPATHOLOGIE
• Les comorbidités sont fréquentes en gériatrie
• 3 à 4 pathologies par PA
• Interactions l’une sur l’autre et sur le TTT
• Prise en charge systématique
• Équipe disciplinaire
POLYPATHOLOGIE
POLYPATHOLOGIE
L'indice de comorbidité de Charlson permet de quantifier le risque de mortalité à 1

et 10 ans sur la base de l'analyse des comorbidités.

Simple et fiable
POLYMEDICATION = PRINCIPAL FACTEUR DE RISQUE D’IATROGÉNIE

> 5 médicaments /j (20% des hospitalisations chez 80 ans)

Certains médicaments (antalgiques, anticoagulants, antihypertenseurs,

antiparkinsoniens, diurétiques, hypoglycémiants, psychotropes)

effets indésirables.

30 à 60 % des effets indésérables des médicaments sont prévisibles et évitables


 Avec l’âge, sensibilité +++

▪ du cerveau aux psychotropes,

▪ de la vessie aux anticholinergiques (rétention aiguë),

→ évaluation de la fonction rénale


Clinique (penser à 1 étiologie médicamenteuse)

• Malaises et chutes
• Troubles digestifs
• Confusion mentale

STOPP/START est un outil de détection de la prescription médicamenteuse


potentiellement inappropriée chez la personne de 65 ans ou plus.
Évaluation de la douleur

54
EVA

Si le score du patient est égal ou supérieur à 4/10,


le test est positif (sensibilité à 82,9 % ; spécificité
à 89,9 %) 55
Évaluation sociale et du niveau socio
économique

56
et aide : ZARIT

 L'échelle de Zarit , encore appelée


« Inventaire du fardeau »
 Peut être utilisée en auto-questionnaire
ou être remplie par un médecin, un
psychologue ou un soignant, dans le cadre
d'un entretien

57
et aide : ZARIT

58
EVALUATION SOCIALE
 En coordination avec l’assistance sociale
• Évaluer l’environnement de la PA (domicile adapté?)
• Bilan des aides humaines: familiales, de voisinage ou aides
professionnelles
• Bilan des aides financières
• Nécessité ou non de mise en place de mesure de protection juridique
(tutelle/curatelle)
• Maltraitance?
Évaluation sociale et du niveau socio économique
Sources de revenus :
- Personnelle
- Familiale
- Aides
- Aucune

A adapter dans nôtre contexte


60
EVALUATION SOCIALE

 SOURCES D’AIDE
• Réseau informel : famille (aidants naturels), amis, voisins
• Réseau formel: employés rémunérés (professionnels de santé, assistante
sociale, ergothérapeutes...), volontaires
• Réseau mixte: les 2
IV - APPLICATION PRATIQUE (Oncogériatrie)

• PA: 60% nouveaux cas de cancer (Pb Santé Pub.)

• L’hétérogénéité de la population gériatrique rend nécessaire une évaluation

oncogériatrique

• Collaboration oncologues et gériatres


IV - APPLICATION PRATIQUE (Oncogériatrie)

• Dépistage des personnes âgées fragiles (comorbidités, incapacités

fonctionnelles, troubles cognitifs, malnutrition, sd gériatrique

• Identifier les problèmes et hiérarchiser les priorités

• Personnaliser la thérapeuthique
• Anticiper le risque de toxicités et d’effets secondaires du traitement
IV - APPLICATION PRATIQUE
(Oncogériatrie)

Tests utilisés en oncogériatrie

• score G8 (Geriatric 8): à privilégier

• VES-13 (vulnerable elders survey-13).


65
Evaluation gériatrique en chirurgie

 Troubles cognitifs X 2 le risque de complications post OP

 Diminution de la vitesse de marche augmente la mortalité d’un facteur 3

 Un état nutritionnel précaire = risque de complications infectieuses et

retard de cicatrisation

 Un état dépressif augmente la mortalité

66
Evaluation gériatrique en chirurgie

Humbert, Marc, Eve Rubli, Kristof Major, Cindi Smith, Sylvain Nguyen, et Christophe Büla. « Evaluation préopératoire des patients âgés ». Rev
Med Suisse 449 (5 novembre 2014): 2101‑6.
67
TAKE HOME MESSAGE
• EGS = Processus diagnostique / Pluridisciplinaire/Multidimensionnel/Démarche d’équipe
• Personnes âgées fragiles

• Le concept de recherche systématique, didactique

• Plusieurs outils sont disponibles en fonction du domaine (+++)

• Utilisation d’instruments validés, standardisés, pertinents

• Eclaire le chemin du gériatre dans la prise de décision. Prioriser /Hierarchiser les actions
à entreprendre (plan personnalisé de soins) / Assurer le suivi

• Amélioration de la qualité de vie et de la survie d PA


CONCLUSION
• L’EGM à révolutionner le diagnostic et la prise en charge des pathologies de
la personne âgée.

• L’EGM met le gériatrie au carrefour de toutes les spécialités prenant en


charge les personnes âgées

• L’EGM constitue une arme redoutable pour lutter contre l’agisme

• Adapter les outils d’évaluation au contexte Africain marqué par


l’analphabétisme reste le défi majeur

• EGS incontournable
MERCI

POUR VOTRE

ATTENTION

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