Mesure Des Effets - 2025 - Up
Mesure Des Effets - 2025 - Up
L'école joue un rôle central dans la société et a des effets sociaux multiples et profonds.
1. Socialisation
• Transmission des normes et valeurs : L'école enseigne aux élèves les normes sociales, les valeurs partagées et les règles de vie en
communauté. Elle contribue à former des citoyens respectueux des lois et des conventions sociales.
• Intégration sociale : En réunissant des enfants d'origines diverses, l'école favorise le vivre-ensemble et la compréhension mutuelle.
2. Réduction des inégalités
• Égalité des chances : En théorie, l'école offre à tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale, la possibilité de réussir grâce à leurs
efforts et à leurs compétences.
• Ascenseur social : Pour certains, l'école est un moyen de sortir de leur milieu d'origine et d'accéder à une meilleure situation sociale.
3. Renforcement de la cohésion sociale
• Création d'un socle commun : L'école transmet un ensemble de connaissances et de références culturelles partagées, ce qui renforce le
sentiment d'appartenance à une même communauté.
• Promotion de la diversité : En accueillant des élèves de différents milieux, l'école peut favoriser le respect et la valorisation de la diversité.
4. Préparation à la vie professionnelle
• Acquisition de compétences : L'école fournit les connaissances et les compétences nécessaires pour s'intégrer dans le monde du travail.
• Orientation professionnelle : Elle aide les élèves à découvrir leurs talents et à choisir une carrière adaptée à leurs aptitudes.
5. Contrôle social
• Discipline et conformité : L'école enseigne la discipline, la ponctualité et le respect de l'autorité, ce qui prépare les élèves à respecter les
règles de la société.
• Prévention de la déviance : En gardant les jeunes occupés et en leur offrant des perspectives d'avenir, l'école peut contribuer à réduire les
comportements déviants. 2
1. Effets sociaux de l’école
6. Reproduction sociale
• Maintien des hiérarchies sociales : Malgré son rôle théorique d'égalisatrice, l'école peut parfois reproduire les inégalités sociales
existantes, par exemple en favorisant les élèves issus de milieux privilégiés.
• Capital culturel : Les enfants de familles aisées bénéficient souvent d'un capital culturel qui leur donne un avantage dans le
système scolaire.
7. Émancipation individuelle
• Développement de l'esprit critique : L'école encourage les élèves à penser par eux-mêmes, à remettre en question les idées
reçues et à développer leur propre jugement.
• Autonomie : Elle apprend aux élèves à être responsables et à prendre des décisions éclairées.
8. Impact sur la santé et le bien-être
• Éducation à la santé : L'école joue un rôle dans la promotion de la santé et des comportements sains.
• Lutte contre les discriminations : Elle peut aider à combattre les stéréotypes et les discriminations liées au genre, à l'origine
ethnique ou à d'autres facteurs.
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1. Effets sociaux de l’école
9. Innovation et progrès
• Recherche et développement : Les institutions éducatives, en particulier les universités, sont des lieux de recherche et
d'innovation qui contribuent au progrès scientifique et technologique.
• Formation des leaders : L'école forme les futurs leaders et décideurs qui influenceront la société.
10. Impact sur la famille
• Soutien aux parents : L'école peut offrir un soutien aux parents en prenant en charge l'éducation de leurs enfants pendant la
journée.
• Changement des dynamiques familiales : L'éducation des enfants peut influencer les valeurs et les pratiques au sein des
familles.
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1. Effets sociaux de l’école
Mesurer les effets sociaux de l'école est une tâche complexe, car ces effets sont multidimensionnels et souvent indirects.
Cependant, plusieurs indicateurs peuvent être utilisés pour évaluer l'impact social de l'école
1. Indicateurs de réussite scolaire
• Taux de réussite aux examens : Pourcentage d'élèves qui réussissent les examens clés (baccalauréat, brevet, etc.).
• Taux de redoublement : Pourcentage d'élèves qui redoublent une classe.
• Taux de décrochage scolaire : Pourcentage d'élèves qui quittent l'école avant d'avoir obtenu un diplôme.
2. Indicateurs d'égalité des chances
• Écart de réussite selon le milieu socio-économique : Différence de performance scolaire entre les élèves issus de milieux
favorisés et défavorisés.
• Taux de scolarisation des enfants issus de minorités : Pourcentage d'enfants issus de minorités ethniques ou linguistiques qui
sont scolarisés.
• Accès à l'enseignement supérieur : Pourcentage d'élèves issus de différents milieux sociaux qui accèdent à l'enseignement
supérieur.
3. Indicateurs de socialisation
• Participation aux activités extrascolaires : Pourcentage d'élèves participant à des clubs, des sports, ou d'autres activités sociales.
• Niveau de respect des règles : Mesure du comportement des élèves en termes de respect des règles et de la discipline scolaire.
• Intégration des élèves handicapés : Pourcentage d'élèves handicapés intégrés dans des classes ordinaires.
4. Indicateurs de cohésion sociale
• Diversité ethnique et sociale dans les écoles : Mesure de la mixité sociale et ethnique dans les établissements scolaires.
• Enquêtes sur le climat scolaire : Enquêtes mesurant le sentiment de sécurité, de bien-être et d'appartenance des élèves.
• Taux de violence et de harcèlement : Nombre d'incidents de violence ou de harcèlement rapportés dans les écoles.
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1. Effets sociaux de l’école
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1. Effets sociaux de l’école
Les enseignants ont un impact social sur les élèves, la classe et la communauté éducative.
Indicateurs de mesure :
• Performance des élèves : Résultats scolaires, taux de réussite aux examens, progression académique.
• Engagement des élèves : Participation en classe, motivation, assiduité.
• Compétences sociales des élèves : Développement de compétences comme la collaboration, la communication et l'empathie.
• Feedback des élèves et des parents : Enquêtes de satisfaction, témoignages sur l'impact de l'enseignant.
• Innovation pédagogique : Adoption de nouvelles méthodes d'enseignement et leur impact sur l'apprentissage.
• Outils de mesure :
• Enquêtes et questionnaires (élèves, parents, pairs).
• Observations en classe.
• Analyse des résultats scolaires et des progrès individuels.
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3. Effets sociaux de la classe
La dynamique de classe influence le climat scolaire et les interactions sociales entre élèves.
Indicateurs :
• Climat de classe : Niveau de coopération, respect mutuel, sentiment de sécurité.
• Inclusion : Intégration des élèves en situation de handicap ou issus de milieux défavorisés.
• Comportements sociaux : Prévention du harcèlement, gestion des conflits.
• Engagement collectif : Participation aux activités scolaires et extrascolaires.
• Outils de mesure :
• Enquêtes sur le climat scolaire.
• Observations des interactions en classe.
• Analyse des incidents disciplinaires.
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3. Effets sociaux de l'établissement
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3. Effets sociaux de l'établissement
• Indicateurs :
• Réputation de l'établissement : Taux d'inscription, satisfaction des parents et des élèves.
• Impact sur la communauté locale : Partenariats avec des associations, implication dans des projets
locaux.
• Équité et inclusion : Politiques d'admission, diversité socio-économique et culturelle.
• Résultats globaux : Taux de réussite aux examens, taux d'abandon, orientation post-bac.
• Outils de mesure :
• Données statistiques (taux de réussite, absentéisme, etc.).
• Enquêtes auprès des parents, élèves et enseignants.
• Études de cas sur les projets sociaux de l'établissement.
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4. Effets sociaux de facteurs individuels: sexe, age, famille, redoublement,…)
Les facteurs individuels : le sexe, l'âge, le milieu socio-économique, la catégorie socio-professionnelle des
parents et le niveau d'instruction des parents ont des effets sociaux significatifs sur les individus, en
particulier dans le contexte scolaire
1. Sexe
• Stéréotypes de genre : Les attentes sociales différenciées selon le sexe peuvent influencer les choix éducatifs et
professionnels. Par exemple, les filles peuvent être encouragées à poursuivre des études dans des domaines
littéraires ou sociaux, tandis que les garçons sont souvent orientés vers les sciences et les technologies.
• Performance scolaire : Les études montrent que les filles ont généralement de meilleurs résultats scolaires que
les garçons, mais elles sont moins représentées dans certaines filières d'excellence comme les sciences et
l'ingénierie.
• Violence et harcèlement : Les filles et les garçons peuvent être exposés à différents types de violence et de
harcèlement, influençant leur bien-être et leur performance scolaire.
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4.Effets sociaux de facteurs individuels: sexe, age, famille, redoublement,…)
2.Âge
• Développement cognitif et émotionnel : L'âge influence la capacité des élèves à assimiler les connaissances et à interagir
socialement. Les plus jeunes peuvent avoir des difficultés à suivre le rythme scolaire, tandis que les plus âgés peuvent jouer un
rôle de leader ou de mentor.
• Transition entre les niveaux scolaires : Les transitions (par exemple, du primaire au collège) peuvent être des périodes critiques
où les effets sociaux de l'âge sont particulièrement visibles, avec des impacts sur l'adaptation et la performance scolaire.
3. Milieu socio-économique
• Accès aux ressources éducatives : Les enfants issus de milieux favorisés ont généralement un meilleur accès aux ressources
éducatives (livres, ordinateurs, cours particuliers) et à des environnements d'apprentissage stimulants.
• Réseaux sociaux : Le milieu socio-économique influence les réseaux sociaux des élèves, ce qui peut affecter leurs opportunités
éducatives et professionnelles.
• Stress et santé : Les enfants de milieux défavorisés peuvent être exposés à plus de stress et à des conditions de santé moins
favorables, ce qui peut affecter leur performance scolaire.
• Capital culturel : Les parents de catégories socio-professionnelles supérieures transmettent souvent un capital culturel
important à leurs enfants, ce qui peut faciliter leur réussite scolaire.
• Attentes et aspirations : Les attentes des parents concernant l'éducation de leurs enfants varient selon leur catégorie socio-
professionnelle, influençant les aspirations et les choix éducatifs des enfants.
• Réseaux professionnels : Les parents de catégories socio-professionnelles supérieures peuvent offrir à leurs enfants un accès à
des réseaux professionnels et à des opportunités de stage ou d'emploi.
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4.Effets sociaux de facteurs individuels: sexe, age, famille, redoublement,…)
6 .Redoublement : a des effets sociaux significatifs sur l'élève, sa famille, et plus largement sur la société
6.Redoublement
,
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Effets sociaux combinés
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Approches de mesure des effets sociaux
Pour mesurer ces effets sociaux, plusieurs approches peuvent être combinées :
1. Approche quantitative :
1. Collecte de données statistiques (résultats scolaires, taux d'absentéisme, etc.).
2. Enquêtes standardisées.
2. Approche qualitative :
1. Entretiens avec les acteurs (enseignants, élèves, parents).
2. Observations ethnographiques en classe.
3. Analyse comparative :
1. Comparaison des performances et des indicateurs sociaux entre différentes classes ou établissements.
4. Études longitudinales :
1. Suivi des élèves sur plusieurs années pour mesurer l'impact à long terme des enseignants et de
l'établissement.
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Approches de mesure des effets sociaux
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La méthode Ishikawa (diagramme de causes et effets, diagramme en arêtes
de poisson)
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Étapes pour appliquer la méthode Ishikawa
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Étapes pour appliquer la méthode Ishikawa
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Étapes pour appliquer la méthode Ishikawa
• Établissement :
• Politiques éducatives peu inclusives.
• Manque de leadership fort.
• Infrastructures vétustes ou inadéquates.
• Famille et communauté :
• Faible implication des parents dans la scolarité.
• Manque de partenariats avec des associations locales.
• Environnement socio-économique défavorisé.
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Étapes pour appliquer la méthode Ishikawa
Utilisez le diagramme Ishikawa pour visualiser les relations entre les causes et l'effet social. Cela permet de :
• Identifier les causes racines.
• Comprendre les interactions entre les différents facteurs.
• Hiérarchiser les causes en fonction de leur impact.
5. Proposer des solutions et mesurer les effets
• Une fois les causes identifiées, proposez des actions correctives ou des améliorations. Par exemple :
• Pour améliorer la motivation des élèves : introduire des méthodes d'enseignement interactives.
• Pour renforcer le climat de classe : mettre en place des programmes de médiation scolaire.
• Pour favoriser l'inclusion : développer des partenariats avec des associations locales.
• Ensuite, mesurez les effets de ces actions en utilisant des indicateurs sociaux (par exemple, taux de participation, satisfaction des
élèves, résultats scolaires).
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Effet social : Faible motivation des élèves.
Catégories et causes :
• Enseignants :
• Méthodes d'enseignement peu engageantes.
• Manque de formation continue.
• Faible niveau d'empathie ou de communication avec les élèves.
• Absence de feedback personnalisé.
• Élèves :
• Manque de confiance en soi.
• Problèmes de comportement ou de discipline.
• Difficultés d'apprentissage non diagnostiquées.
• Absentéisme ou désengagement.
• Environnement de classe :
• Climat de classe compétitif.
• Manque de ressources pédagogiques.
• Établissement :
• Absence de programmes de soutien scolaire.
• Famille et communauté :
• Faible implication des parents.
• Environnement socio-économique difficile. 24
Exemple concret : Mesurer l'impact de l'enseignant sur la motivation des élèves
Diagramme Ishikawa :
Catégories et causes :
• Environnement de classe :
• aille de la classe trop grande.
• Climat de classe compétitif ou conflictuel.
• Manque de ressources pédagogiques (matériel, outils numériques).
• Aménagement physique peu adapté (espace, luminosité, bruit).
• Établissement :
• Politiques éducatives rigides ou peu inclusives.
• Manque de leadership ou de vision claire.
• Infrastructures vétustes ou inadéquates.
• Absence de programmes de soutien scolaire ou psychosocial.
• Famille et communauté :
• Faible implication des parents.
• Environnement socio-économique difficile.
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Exemple concret : Mesurer l'impact de l'enseignant sur la motivation des élèves
Diagramme Ishikawa :
Catégories et causes :
• Famille et communauté :
• Faible implication des parents dans la scolarité.
• Environnement socio-économique défavorisé.
• Manque de partenariats avec des associations locales.
• Problèmes familiaux (divorce, précarité, etc.)
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Exemple concret : Mesurer l'impact de l'enseignant sur la motivation des élèves
Diagramme Ishikawa :
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Exemples de Tests statistiques
Tests du khi-carré
Les tests du khi-carré sont utilisés pour déterminer s'il existe une association significative entre les deux variables
catégorielles: filière et milieu
•Khi-deux de Pearson : La valeur du test est de 191,633 avec 5 degrés de liberté (df). La signification asymptotique (p-
value) est de 0,001, ce qui est inférieur au seuil commun de 0,05. Cela indique qu'il existe une association
statistiquement significative entre les deux variables.
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1- mesure de la relation entre le milieu et la
filière choisie
Tests du khi-carré
Les tests du khi-carré sont utilisés pour déterminer s'il existe une association significative entre les deux variables catégorielles: filière et milieu
Khi-deux de Pearson : La valeur du test est de 191,633 avec 5 degrés de liberté (df). La signification asymptotique (p-value) est de 0,001, ce qui est
inférieur au seuil commun de 0,05. Cela indique qu'il existe une association statistiquement significative entre30
les deux variables.
Exemples de Tests statistiques
1- mesure de la relation entre le niveau
d’instruction de la mère et la filière choisie
Tests du khi-carré
Les tests du khi-carré sont utilisés pour déterminer s'il existe une association significative entre les deux variables
catégorielles: filière et milieu
•Khi-deux de Pearson : La valeur du test est de 77,536avec 20 degrés de liberté (df). La signification asymptotique (p-
value) est de 0,001, ce qui est inférieur au seuil commun de 0,05. Cela indique qu'il existe une association
statistiquement significative entre les deux variables.
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Exemples de Tests statistiques
Test de normalité:
• De nombreux tests statistiques paramétriques (comme le test t, l'ANOVA, la régression linéaire) supposent que
les données suivent une distribution normale.
• Si les données ne sont pas normales, il peut être nécessaire d'utiliser des tests non paramétriques (comme le
test de Mann-Whitney ou le test de Kruskal-Wallis) qui ne supposent pas la normalité.
• La normalité des données influence l'interprétation des mesures de tendance centrale (moyenne, médiane) et
de dispersion (écart-type). Par exemple, la moyenne est un bon indicateur de tendance centrale uniquement si
les données sont normalement distribuées.
• Si les données ne sont pas normales, la médiane peut être un meilleur indicateur de tendance centrale.
• L'étude de la normalité peut aider à identifier des valeurs aberrantes ou des distributions asymétriques qui
pourraient fausser les résultats des
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Exemples de Tests statistiques
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour évaluer la normalité d’une variable:
Tests statistiques :
•Test de Shapiro-Wilk : Test couramment utilisé pour les petits échantillons.
•Test de Kolmogorov-Smirnov : Adapté pour les grands échantillons.
•Histogramme: Permet de visualiser la forme de la distribution.
•QQ-plot (Quantile-Quantile) : Compare les quantiles des données aux quantiles d'une distribution normale. Si
les points suivent une ligne droite, la distribution est normale.
•Boîte à moustaches (Boxplot) : Aide à détecter la symétrie et les valeurs aberrantes.
•Coefficient d'asymétrie (Skewness) : Mesure l'asymétrie de la distribution. Une valeur proche de 0 indique
une distribution symétrique.
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Tester la normalité de la variable « moyenne »
Les deux tests (Kolmogorov-Smirnov et Shapiro-Wilk) concluent que la variable " "معدل الجذع المشتركne suit
pas une distribution normale (p-values < 0,05)
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H0: La variable suit une loi normale
❖ Les deux tests (Kolmogorov-Smirnov et Shapiro-Wilk) concluent que la variable note suit une
distribution normale (p-values sup à 0,05)
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Test de corrélation entre deux variables quantitatives
• Les résultats montrent une corrélation de Pearson de 0,720 entre les deux variables, avec une significativité (Sig.
bilatérale) inférieure à 0,001. Cela indique que la corrélation est statistiquement significative au niveau de 0,01.
❖ Il existe une relation positive et significative entre la moyenne de l'examen régional et la moyenne du baccalauréat.
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Étude de la régression linéaire
1.R (coefficient de corrélation multiple) : La valeur de 0,688 indique une forte corrélation positive entre la moyenne de l'examen régional et la moyenne de la
première année du baccalauréat.
2.R-deux (coefficient de détermination) : La valeur de 0,473 signifie que 47,3 % de la variance dans la moyenne de la première année du baccalauréat peut être
expliquée par la moyenne de l'examen régional.
3.R-deux ajusté : La valeur de 0,471 est très proche de R-deux, ce qui suggère que le modèle est bien ajusté et que l'ajout de prédicteurs supplémentaires
n'améliorerait pas significativement le modèle.
4. Erreur standard de l'estimation : La valeur de 1,45112 indique l'écart moyen entre les valeurs observées et les valeurs prédites par le modèle. Une erreur
standard plus faible suggère que le modèle a une bonne capacité de prédiction.
❖ le modèle montre que la moyenne de l'examen régional est un prédicteur significatif de la moyenne de la première année du baccalauréat, expliquant une
partie importante de sa variance.
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Étude de la régression linéaire
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Comparaison entre deux moyennes de deux échantillons
indépendants
H0: les deux moyennes sont égales
• On souhaite comparer un indicateur social d'un groupe d'individus avant et après la mise en place d'une intervention
sociale ou d'un programme spécifique. L’ indicateur social est mesuré en unités spécifiques et supposé suivre une
distribution normale. Les données recueillies sont les suivantes :
• Peut-on affirmer, avec un risque d'erreur de α=5%α=5%, que l'intervention sociale a modifié l’indicateur
social du groupe d'individus ?
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Comparaison de deux échantillons appariés
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Comparaison de deux échantillons appariés
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Comparaison de deux échantillons
appariés
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Comparaison de deux échantillons appariés
Formulation des hypothèses : Choix du seuil de significativité Calcul de la statistique de test : Décision :
(α) :
Hypothèse nulle (H₀) : L'intervention n'a Généralement fixé à 5% (0,05). Utilisation d'un test t pour échantillons Si la p-value (Sig.) est inférieure à α, on
pas d'effet sur la performance. La appariés pour comparer les moyennes rejette H₀.
différence moyenne entre les indicateurs avant et après. Si la p-value est supérieure ou égale à α,
avant et après est nulle. on ne rejette pas H₀.
Hypothèse alternative (H₁) :
L'intervention a un effet sur les
indicateurs sociaux. La différence
moyenne entre les indicateurs avant et
après est significativement différente de
zéro.
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Comparaison de deux échantillons appariés
• Hypothèses :
• H₀ : La différence moyenne entre les performances avant et après est nulle (μ_diff = 0).
• H₁ : La différence moyenne entre les performances avant et après est non nulle (μ_diff ≠ 0).
• Seuil de significativité : α = 0,05.
• Statistique de test et p-value :
• La statistique t calculée est de 9,972.
• La p-value associée est de 0,401.
• Décision :
• La p-value (0,401) est supérieure au seuil de significativité α (0,05).
• Par conséquent, nous ne rejetons pas l'hypothèse nulle (H₀).
• Conclusion
• Au seuil de significativité de 5%, nous ne disposons pas de preuves suffisantes pour affirmer que l'intervention a
un effet significatif sur la performance. Cela signifie que les différences observées entre les performances avant et
après l'intervention pourraient être dues au hasard plutôt qu'à l'intervention elle-même.
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Comparaison de deux échantillons appariés
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Comparaison de deux échantillons appariés
• Si la normalité n’est pas vérifiée on doit passer par un test non paramétrique : wilcoxon par exemple.
• Si la taille de l’échantillon est grande (sup à 30), pratiquement on est pas obligé de vérifier la
normalité ( théorie des grands nombres).
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Comparaison de deux échantillons appariés
• Si la normalité n’est pas vérifiée on doit passer par un test non paramétrique : wilcoxon par exemple.
• Si la taille de l’échantillon est grande (sup à 30), pratiquement on est pas obligé de vérifier la
normalité ( théorie des grands nombres).
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TEST ANOVA A UN FACTEUR
• Croisement d’une variable quantitative (dépendante) avec une variable qualitative à plus de deux modalités
(indépendante).
• Exemple : RESULTAT SCOLAIRE* REDOUBLEMENT
❖ La valeur de F (1,659) et la p-value (0,195) indiquent qu'il n'y a pas de différences statistiquement significatives
entre les moyennes des groupes au seuil de significativité de 0,05. Par conséquent, nous ne rejetons pas
l'hypothèse nulle et concluons qu'il n'y a pas de preuve suffisante pour affirmer que les groupes diffèrent
significativement les uns des autres.
• Il n’est pas nécessaire de passer au test post hoc des comparaisons multiples !
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TEST ANOVA A UN FACTEUR
• Croisement d’une variable quantitative (dépendante) avec une variable qualitative à plus de deux modalités (indépendante).
• Exemple : RESULTAT SCOLAIRE* INTERNET
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TEST ANOVA A UN FACTEUR
• Croisement d’une variable quantitative (dépendante) avec une variable qualitative à plus de deux modalités (indépendante).
• Exemple : RESULTAT SCOLAIRE* INTERNET
1.Comparaisons significatives :
1. Groupe 1 vs Groupe 4 : Différence moyenne de
2,62976 (p < 0,001).
2. Groupe 1 vs Groupe 5 : Différence moyenne de
3,45706 (p < 0,001).
3. Groupe 2 vs Groupe 5 : Différence moyenne de
1,82900 (p = 0,023).
4. Groupe 3 vs Groupe 5 : Différence moyenne de
2,29804 (p = 0,002).
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TEST ANOVA A UN FACTEUR
• Croisement d’une variable quantitative (dépendante) avec une variable qualitative à plus de deux modalités (indépendante).
• Exemple : RESULTAT SCOLAIRE* INTERNET
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