Résumé de : “La force parfaite par la faiblesse parfaite” (19 novembre 1961)

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LA FORCE PARFAITE PAR LA FAIBLESSE PARFAITE
PERFECT STRENGTH BY PERFECT WEAKNESS
19 novembre 1961, dimanche matin, Jeffersonville (Indiana), 2 heures 30 minutes

Thème central : Si nous arrivons au point où nous savons que nous ne pouvons
rien, si nous nous soumettons à Dieu, alors il agira et se servira de nous.

§1 à 2- Plusieurs d’entre vous, venus de Chicago, d’Alabama, de Georgie, ont dû

affronter des routes enneigées pour venir, et nous prions Dieu qu’il vous protège.
L’hiver est une mauvaise saison ici. Je n’ai pas encore laissé diffuser la prédication de
dimanche dernier, car je dis parfois des choses ici que je n’expose pas ailleurs, car cela
pourrait parfois être une cause de chute ou même de disputes ici.
§3 à 5- Sous l’onction, on dit parfois ce qu’on n’oserait pas dire ailleurs, ou qui
échappe. Ce fut le cas dimanche quand j’ai dit n’avoir jamais cru aux appels à l’autel.
Il n’y a effectivement aucun appel à l’autel dans la Bible. Cela a été introduit par les
Méthodistes il y a deux siècles. Ce genre d’appel cherche à pousser les gens, et cela ne
mène pas bien loin, car alors les gens ne viennent pas par conviction réelle. C’est
pourquoi il y a tous ces problèmes dans l’église.
§6 à 7- S’il y a conviction, inutile de parler, Dieu a déjà fait le travail. Chez Corneille
le Saint-Esprit est tombé tandis que Pierre prêchait [Act. 10:44]. Il n’y a pas eu d’appel
à l’autel. Quiconque vient à l’église devrait d’abord prier en silence devant l’autel,
présenter ses proches, remercier Dieu, puis retourner s’asseoir. L’église est l’endroit
où l’Eglise est jugée par la Parole.
§9 à 11- Je n’ai rien contre l’appel à l’autel, et je l’ai souvent pratiqué, et je le ferai
encore, mais on en tire peu. “Nul ne vient à moi si le Père ne l’attire. Tous ceux que le
Père me donne viendront à moi.” [cf. Jn. 6:44,45,65]. Voilà qui met l’appel à l’autel
hors-jeu. Notre responsabilité est de prêcher la Parole : “Repentez-vous, soyez baptisés
au Nom de Jésus-Christ pour la rémission des péchés, et vous recevrez le don du Saint-
Esprit.” [Act. 2:38].
§12 à 14- Les gens doivent s’avancer simplement, par conviction, et recevoir Christ.
Dès qu’ils l’ont reçu, vient ensuite le baptême au Nom de Jésus-Christ car ils ont été
convaincus qu’ils étaient coupables, et le baptême témoigne publiquement qu’ils ont
reçu Christ comme Sauveur personnel. Ils sont alors candidats pour le Saint-Esprit. Je
n’ai rien contre ceux qui s’efforcent de convaincre, mais, selon moi, ce n’est pas
scripturaire, or j’aime rester sur les Ecritures. En diffusant un tel enregistrement, il me
faudrait répondre à cinq cents lettres !
§15 à 18- Je pense souvent que je suis trop critique sur certains points, mais ce n’est
pas mon objectif. Mais le Père passe sur beaucoup de nos fautes. Nous savons
qu’Abraham a souvent été perplexe comme nous. Mais l’épître aux Romains passe
sous silence ses troubles intérieurs : “Il ne douta pas de la promesse par incrédulité,
mais fut fortifié par la foi et donna gloire à Dieu.” [Rom. 4:20]. J’espère de même
qu’il tiendra compte, non pas de mes fautes, mais de ce que j’essaie de faire et des
motivations de mon cœur.
§19 à 20- Avant de prier, lisons d’abord Hébreux 11:30-40
“(30) C'est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le
tour pendant sept jours. (31) C'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec
les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance. (32) Et que dirai-je
encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de
Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, (33) qui, par la foi, vainquirent des
royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions,
(34) éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, guérirent de
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leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. (35)
Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d'autres furent livrés aux
tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure
résurrection ; (36) d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ;
(37) ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là
vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités,
(38) eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes,
dans les cavernes et les antres de la terre. (39 Tous ceux-là, à la foi desquels il a été
rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, (40) Dieu ayant en vue
quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la
perfection.”
§21 à 29- En lisant cela, je me suis demandé ce que sera notre petit témoignage à côté
du leur au dernier jour. [Longue prière pour être prêt pour ce jour, pour marcher avec
patience, pour la guérison des malades, pour que Dieu remplisse les cœurs …] .
§30 à 33- [Interruption à cause d’un appel téléphonique]. Lisons aussi le début de 2
Corinthiens 12:9 où Dieu parle à Paul :
“Et il m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse …”
§§34 à 41- Si nous sommes faibles, nous avons la puissance. C’est un texte étrange en
milieu pentecôtiste, car nous témoignons sans cesse de notre force. J’ai prié toute la
semaine avant de trouver ce thème pour vous. J’ai reçu cela il y a deux jours alors que
j’étais avec le groupe du frère Gabeharts dans le Kentucky. J’avais rendu visite à une
dame habitant dans une petite maison. “J’ai honte de vous recevoir dans une si petite
maison.” Elle s’est mise à pleurer. La sœur Cox avait autrefois parcouru le quartier
avec son magnétophone. La maison ressemblait à celle où j’avais été élevé. Il y avait
des portraits de Christ sur les murs et la Bible sur la table. “C’est un honneur pour moi
d’entrer dans une telle maison.” Nous avons prié cinq heures pour une autre personne,
et Dieu a répondu. Le matin, nous avions prié avec la sœur Cox pour que son travail
donne des résultats. Et Dieu a ainsi ouvert une porte.
§42 à 43- Nous désirons pouvoir dire combien nous sommes grands. C’est pour
chasser cela de vous que Dieu m’a donné ce texte. Ce sont les petites choses qui
importent, et nous devons venir à l’église pour voir nos erreurs et nous améliorer.
Venir pour une autre raison ne donnera pas grand-chose. Nous devons venir pour
découvrir nos faiblesses, nos défauts, découvrir combien nous sommes petits, et pour
faire confiance à Celui qui est fort.
§44 à 46- Beaucoup aiment mettre en avant leurs inaptitudes, leur manque
d’instruction, etc., et ils en font des excuses. Mais c’est précisément le handicap que
nous présentons comme excuse, que Dieu utilise pour faire le travail. Il attend que
nous en arrivions là pour pouvoir nous utiliser. Ils nous a choisis parce que nous
sommes dans cet état, et nous allons voir pourquoi. Ce sont les gens les plus faibles et
les plus méprisés, ceux qui se sentent indignes, qui sont les héros de Dieu, qui sont
les vainqueurs en première ligne.
§47 à 52- Trois Méthodistes de l’Ohio, qui venaient de recevoir le Saint-Esprit, m’ont
demandé s’ils devaient chercher les dons avant d’exercer leur ministère. “Ne faites pas
cela.” – “Nous avons lu qu’il fallait chercher les dons pour utiliser ce Saint-Esprit.” –
“Et pour bomber le torse !” Dans la Bible Dieu utilise ceux qui se sont éloignés de
cela. Tant que l’homme veut faire quelque chose et s’en croit capable, Dieu ne
pourra jamais l’utiliser. Moïse et Paul avaient essayé d’agir ainsi. “Ne cherchez rien.
Dieu vous donnera tout ce qu’il vous faut. Laissez-le faire.” Aujourd’hui, tous veulent
devenir célèbres, et faire ceci et cela. Voyez où cela mène. Au lieu de chercher à
devenir grand, mieux vaut chercher à devenir petit. Alors Dieu pourra nous utiliser.

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§53 à 55- Nous pensons que si nous sommes inaptes, nous ne pourrons rien faire,
alors que si nous écoutons l’appel de Dieu, c’est précisément là où Dieu voulait nous
amener. Quand nous sommes incapables, nous devons nous soumettre à l’Esprit de
Dieu. Tant que nous croyons pouvoir faire, nous ne pourrons rien. Mais si nous
arrivons au point où nous savons que nous ne pouvons rien, alors nous nous
soumettons à Dieu, et c’est lui qui fera. Si nous essayons de faire, ce sera un échec.
Mais si nous nous soumettons, Dieu ne peut échouer. Dieu peut tout faire, sauf
échouer. Tant que nous dépendons de nos aptitudes, nous ne ferons rien. Si nous
savons que nous ne sommes rien, Dieu peut alors nous utiliser.
§56 à 58- Jeunes pasteurs et laïcs, si vous voulez répondre au désir de Dieu, sachez
que vous devez maîtriser toute pensée vous disant que vous pouvez le faire par votre
intelligence et vos aptitudes, et vous en débarrasser, afin que Dieu puisse vous utiliser.
Que votre abandon soit total. Pour venir à Dieu, il nous faut lui abandonner
l’âme, le corps et l’esprit, tout ce que nous sommes, afin qu’il puisse accomplir sa
volonté en nous. Je sais que c’est difficile, car nous voulons toujours y mettre la main.
A chaque fois que vous croyez savoir comment il faut faire, ce sera une erreur, et Dieu
n’utilisera jamais votre énergie.
§59 à 61- C’est le problème aujourd’hui. Il y a trop d’expérience de séminaire, trop
d’importance donnée à l’instruction, au réseau dénominationnel, et nous comptons sur
les hommes ayant des aptitudes. “Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre
gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ?”
[Jn. 5:44]. Compter sur une personne de renom, c’est déplaire à Dieu. Nous ne devons
compter que sur lui seul, et non sur nos aptitudes. Nous devons nous soumettre à Dieu.
§62 à 66- Peu importe votre aptitude, elle est inutilisable par Dieu. Dieu doit nous
ôter toutes nos aptitudes, avant de nous donner quelque chose à faire. Tant que nous
pensons faire du bon travail pour lui, nous ne pourrons pas être utilisés par Dieu.
Regardez autour de vous, où en est le christianisme aux Etats Unis ! Regardez nos
églises, nos dénominations, nos évangélistes, nos campagnes de réveil : tout est pire
qu’avant parce que nous avons voulu agir avec nos aptitudes humaines. Récemment,
des protestants et des catholiques se sont réunis en foules, et ont fait des prières. Cela
ne signifie rien aux yeux de Dieu. Mieux valait ne pas se réunir.
§67 à 68- Cela ne servira à rien tant que chaque chrétien n’aura pas oublié ses
aptitudes et ne sera pas soumis à Dieu. Dieu atteint son but en envoyant, non pas un
réveil, mais un tueur pour que nous puissions revivre. Il faut mourir avant de naître de
nouveau. Ce tabernacle a besoin de mourir, et moi avec, et nous tous, afin que
nous puissions vivre une vie nouvelle, une espérance nouvelle, une expérience
nouvelle. Nous avons besoin d’un jour de lamentations.
§69 à 70- Nous devons nous soumettre au Saint-Esprit au lieu de compter sur notre
instruction, nos programmes, nos campagnes, nos coopérations pastorales. “Nous
n’irons pas dans votre ville s’il n’y a pas plus de pasteurs qui collaborent.” Il faut
s’éloigner de ces solutions humaines qui donnent un gros moteur pétaradant. Qui que
nous soyons, il nous faut nous soumettre totalement à Dieu et savoir que nous ne
sommes rien. Dieu commencera alors à agir. C’est vrai pour chacun de nous.
§71 à 72- L’histoire montre que Dieu prend celui qui n’est rien pour en faire
quelqu’un. Or aujourd’hui, sans formation théologique, inutile de chercher à participer
à une campagne. Mais si vous avez cette formation, vous serez invité partout. Mais ce
ne sera qu’une réunion, avec des gens venant à l’autel en mâchant leur chewing-gum.
§73 à 76- Un grand évangéliste m’a dit qu’il serait heureux si, un an après ses
réunions, il restait 10 % de ceux qui s’étaient alors convertis ! Le but n’a pas été atteint.
Tout est basé sur l’intellect, sur le savoir, ou sur des sensations, des gestes, des cris, des
danses dans l’Esprit,. Le diable vous poussera dans l’une de ces deux directions. Ce qui
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importe, c’est de ne compter sur rien de ce que vous savez faire, et d’abandonner
totalement votre incapacité à Dieu, en disant : “Me voici.” Il n’y a rien en vous à quoi
vous puissiez faire confiance.
§77 à 81- Dans la Bible, Dieu a pris ceux qui n’étaient rien et que le monde moderne
rejetait, pour en faire des gens célèbres. Pierre était un pêcheur sachant à peine écrire.
Jean était inculte. Mais ils ont dépassé tous les érudits religieux qui croyaient être
importants. Un important ne peut faire partie du peuple de Dieu. Il ne peut être
utilisé que s’il oublie qu’il est important et s’il devient rien. Beaucoup, dès qu’ils
sont chrétiens, deviennent arrogants au lieu de suivre l’autre chemin. Ils reculent au
lieu d’avancer. Plus vous vous écarterez de vous-mêmes, et plus vous laisserez de
place au Saint-Esprit pour qu’il entre. Plus les trous qu’Elisée a demandé à Josaphat
de faire creuser étaient profonds, et plus ils contenaient d’eau. Plus vous évacuerez
votre ego avec ses aptitudes, et plus il y aura de place pour le Saint-Esprit.
§82 à 88- Paul était un grand érudit, une autorité, mais, pour connaître Christ, il a
dû oublier tout ce qu’il avait appris. Lisons ce qu’il a écrit en 1 Corinthiens 2:1. Il
parlait presque toutes les langues. Fils de pharisien, il avait reçu la meilleure formation
pharisienne avec le célèbre Gamaliel. Il avait appris la psychologie. Il avait beaucoup
travaillé et allait ravager l’Eglise. Il a dû tout oublier et ne plus compter sur lui-même,
et apprendre que l’instruction n’était rien. “Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez
vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous
annoncer le témoignage de Dieu”. Il ne s’est pas présenté comme le Docteur Untel de
tel Institut. “Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus
Christ, et Jésus Christ crucifié”, autrement dit : “Je sais qu’il n’y a rien en vous, et je
veux seulement savoir si Jésus-Christ crucifié est en vous.”
§89- “Moi-même j'étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de
grand tremblement.” Pouvez-vous imaginer cet homme éloquent et brillant, ce docteur
des docteurs, le plus grand des missionnaires, un homme qui a bouleversé le monde,
parler devant ces Corinthiens avec tremblement, parce qu’il ne pouvait pas compter
sur ses aptitudes ?
§90 à 92- Il n’avait peur de rien sauf de déplaire à Dieu en introduisant ses propres
aptitudes, ce qu’il avait appris. Il était venu sans éloquence, en ne connaissant que
Christ crucifié. “Et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours
persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance.” Ce
guerrier s’était dépouillé. Nos églises ont besoin de se dépouiller d’elles-mêmes devant
Dieu, au lieu de compter sur leurs aptitudes ! J’espère que vous comprenez bien que
vous devez devenir rien, et non un je-sais-tout renommé. Vous devez devenir
poussière, savoir que vous n’êtes rien. Se relever, c’est s’élever au-dessus de Dieu.
Restez dans la poussière de la route de Damas. Eloignez-vous des grands chevaux.
§93 à 98- Paul faisait ainsi “afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des
hommes, mais sur la puissance de Dieu.” Ce grand prédicateur avait cherché Dieu :
“Mon Dieu, je ne sais que faire, je te prie d’ôter mes faiblesses, de me rendre fort.”
Mais Dieu a répondu : “Ma puissance s’accomplira dans ta faiblesse.” Paul a alors dit
: “C’est quand je suis faible que je suis fort. Je me glorifierai donc de mes faiblesses,
afin que la puissance de Christ repose sur moi. Je remercie Dieu de m’avoir
débarrassé de ces choses, car il peut entrer en moi. Tant que l’ego est là, il ne peut
entrer.” Le plus pauvre comme le plus riche, nous repoussons Dieu dehors à cause
de notre ego.
§99 à 100- J’ai souvent dit que mon plus grand ennemi est William Branham : il se
met en travers du chemin de Dieu, il devient paresseux, il croit parfois pouvoir faire
quelque chose et, ce faisant, il écarte Dieu. Mais si je me débarrasse de cet individu,

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Dieu peut alors faire des choses dont William Branham ignore tout. C’est alors qu’il
peut utiliser chacun de vous dès lors que vous ne vous mettez pas sur son chemin.
§101 à 102- Paul était un prince parmi les prédicateurs, respecté par toutes les
dénominations, pouvant tenir des réunions dans n’importe quelle ville à cause de ses
lettres de recommandation. Il était si résolu à balayer les faibles, que le pouvoir
politique de son église l’a autorisé à emprisonner tous les chrétiens en désaccord avec
sa théologie. Il a fallu qu’il perde tout son pouvoir et qu’il soit lié à son tour.
§103- Dieu a ignoré les nobles, les prêtres, les arrogants. Il a choisi Paul et l’a fait
tomber dans la poussière, et il s’est alors conduit comme ceux qu’il avait arrêtés. Il a
été lié par l’Esprit de Dieu pour être libéré de son pouvoir de lier les chrétiens. Dieu
sait ce qu’il fait.
§104 à 106- Combien de pasteurs Dieu pourrait-il utiliser ce matin s’ils se laissaient
lier par sa Parole et sa Puissance, et s’ils étaient libérés de leurs dénominations ?
Combien de gens sincères qui vont dans ces grandes églises, Dieu pourrait-il remplir
du Saint-Esprit pour enflammer le pays par la puissance de l’Evangile, s’ils se
libéraient de leur puissance pour être liés par l’Esprit, et devenir comme Paul des
esclaves de Dieu par amour ? Dieu a fait de Paul son esclave, et l’a envoyé vers les
Gentils qu’il haïssait. Il a fallu qu’il soit libéré de sa puissance cléricale pour être lié à
celle de Dieu. Il a du devenir faible pour recevoir la puissance de Dieu et faire ce que
Dieu lui disait de faire. C’est ce qu’il nous faut aujourd’hui, vous et moi : perdre nos
capacités et nous soumettre entièrement au Saint-Esprit.
§107 à 109- Je pense à un jeune élève qui demandait l’autre jour à sa sœur de lui faire
son devoir. Au lieu de tricher, il aurait mieux valu qu’il apprenne à demander à son
père de prier pour que Dieu l’aide. Je préfère que mon fils ait une mauvaise note, plutôt
qu’une bonne note en ayant triché. Nous avons besoin de dépendre totalement de la
puissance de Dieu.
§110 à 112- Dieu ignore ceux qui pensent être quelque chose, et prend ceux qui ne
savent rien pour atteindre son but dans leur vie. “Ma puissance s’accomplit dans ta
faiblesse. Elle sera d’autant plus accomplie que tu seras plus faible. Plus tu seras
soumis, plus tu oublieras ton savoir, et mieux je pourrai t’utiliser.” Dieu peut créer de
la puissance à partir de la faiblesse. Il le fait toujours.
§113 à 114- Qui avait imaginé l’humilité du Fils de Dieu naissant dans une
mangeoire et non dans un palais ? Il n’est pas venu du Ciel accompagné par des anges.
Christ nous a été donné en exemple. Dieu n’a pas formé son Fils dans des Instituts du
monde, mais par sa puissance, pour qu’il puisse se soumettre totalement, non aux
pensées des hommes et à la puissance du monde, mais à la puissance de Dieu.
§115 à 117- Mais nous nous soumettons à ce que disent nos grandes dénominations.
C’est contraire à la volonté de Dieu. Nous devons nous soumettre à l’Esprit de Dieu et
aller où il nous dit d’aller. Les héros d’Hébreux 11, ont d’abord dû être faibles avant de
devenir forts.
§118 à 120- C’est un encouragement. Dieu choisit parmi la faiblesse et l’humilité un
peuple pour en faire son Royaume. Au Ciel, en sa Présence avec l’Eglise, nous serons
avec des gens qui auront été faibles, rejetés par le monde, et ne sachant rien. Dieu nous
compare à des agneaux, les plus impuissants des animaux. Ils sont sans défense. Ils ne
peuvent ni courir, ni grimper aux arbres, ni mordre, ni s’envoler. Ils restent sur place.
C’est ainsi que Dieu nous veut, totalement incapables, afin de commencer à se modeler
lui-même en nous, pour que nos mains agissent comme étant les siennes, que notre
bouche parle comme étant la sienne, pour obtenir une personne à son image.
§121 à 123- Il nous a mis ici sur terre. Puis est venue l’instruction. Après Abel,
l’humble lignée de fermiers est allée de Seth jusqu’à Noé. Mais la lignée de Caïn est
devenue savante, avec des bâtisseurs. Mais Dieu était du côté des faibles et des
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humbles. Dieu vient vers nous quand nous sommes faibles. Alors nous avons quelque
chose. Tout le Royaume est composé de ce genre de personnes. Quand vous en
arrivez là, vous êtes dans son Royaume. Le problème n’est pas que nous sommes
trop faibles, mais que nous sommes trop forts dans notre tête. Nous savons trop de
choses. Dieu veut ôter cela, car nous sommes trop forts pour nous soumettre à lui, et
nous nous sommes soumis à ce que nous pensons.
§124 à 126- A l’hôpital où nous avions rendu visite à ma mère, je me suis entretenu
avec une femme dont le mari s’était endormi sur le seuil de la chambre, ce qui gênait
les infirmières. Elle l’a mis sèchement à la porte. Elle m’a raconté n’avoir connu que le
travail à la houe dans les champs de tabac. Son père avait cependant mis tous ses
enfants à l’école, mais cela ne les avait pas rendus plus intelligents. C’était peut-être
pour ça ! Je n’encourage pas l’ignorance, mais le savoir est bien tant qu’il ne
s’oppose pas à la promesse de Dieu.
§127- Nous sommes dirigés par 5 sens : la vue, le goût, le toucher, l’odorat, l’ouïe,
qui sont bons tant qu’ils ne s’opposent pas au sens de la foi. La foi sera toujours
d’accord avec la Parole. Une foi contraire à la Parole n’est pas la foi, mais une
fausse croyance. Vous affichez ce qu’on vous a appris, mais la vraie foi ne vient que
de la Parole de Dieu.
§128 à 130- Un médecin m’a dit que les gens seraient guéris si je leur disait d’aller
toucher un poteau et s’ils me croyaient. J’ai répondu : “Non, car ils savent qu’il n’y a
aucune vertu dans ce poteau. Mais tout homme sensé sait que ceci est la Parole de
Dieu, et je peux fonder ma foi là-dessus et connaître le Ainsi dit le Seigneur.” Je ne
croirais pas les sens qui me diraient le contraire. Allez avec l’autre sens, celui de la
foi.
§131 à 133- Quand les gens ne sont rien, ils se soumettent à lui. D.L. Moody [1837-
1899] était un petit vendeur de chaussures de Boston qui ne comptait pas sur lui-même.
S’il revenait, il se débarrasserait de l’Institut qui porte son nom. Si Luther ressuscitait,
il se débarrasserait de l’organisation luthérienne. John Wesley ferait de même. Ces
hommes n’ont jamais fondé d’organisation. Ce sont leurs disciples qui l’ont fait.
§134 à 137- Paul n’a jamais institué une église. “Je sais qu'il s'élèvera du milieu de
vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses …” [Act. 20:29-30]. Deux
siècles plus tard, ils ont fondé l’Eglise catholique, la première organisation. Les églises
de Moody, Wesley, Luther, ont été formées après la mort de ces hommes. Dieu a
envoyé des héros qui ne se sont pas bâti de monument, tandis que ces gens ornent les
tombeaux des prophètes qu’ils ont tués. Servez bien Dieu dans votre génération, et
laissez de côté le reste.
§138 à 140- Moody était un exemple de faiblesse. Il n’était pas instruit. A un homme
lui reprochant sa grammaire, il a répondu : “Je gagne des âmes avec mon ignorance,
que faites-vous de votre savoir ?” Pour faire partie de leurs églises, il faut être érudit.
141 à 142- Au lieu de chrétiens s’humiliant et se vidant pour laisser plus de place
à Christ, ils essaient de se grandir par une connaissance académique qui les
éloigne encore plus de Dieu. J’ai dit ce que je pense à propos des appels à l’autel : les
gens entrent une fois, et c’est dix fois plus difficile de les faire revenir. Laissez-les
écouter jusqu’à ce que Dieu fasse quelque chose pour eux. Laissez-les ensuite venir
et confesser le Nom de Jésus-Christ.
§143 à 150- Moody était petit, chauve, sans instruction, sans éloquence et son nez
faisait du bruit, mais Dieu a utilisé cette épave pour secouer le monde en son temps. Il
captivait les gens. Un journaliste avait écrit qu’il ne voyait rien en Moody qui soit
attirant. Moody a répondu : “Il a raison. Les gens viennent voir, non pas moi, mais
Dieu.” Les gens ne regardent pas à votre témoignage, mais veulent voir en vous une

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réalité qui prouve que Dieu s’est emparé de vous. Ils veulent voir Dieu dans des
hommes qui ont pris conscience de leur faiblesse.
§151 à 154- Moïse était un jeune érudit instruit dans toute la sagesse des Egyptiens,
et il pouvait enseigner à n’importe qui. C’était un homme puissant, dans le genre de
celui du film “Les 10 commandements”. Il était fort et bien éduqué. Il a vu les besoins
de son époque, et il a compté sur ses propres aptitudes intellectuelles. Il allait être
pharaon, il connaissait la psychologie. “J’ai les moyens, et s’il y a un homme capable,
c’est moi. Je suis l’homme de l’heure.” Il est parti faire ce qui était juste et selon la
volonté de Dieu, et il a offert ses aptitudes naturelles. Mais Dieu a refusé. Il ne pouvait
encore rien utiliser de Moïse. De même, nous et nos aptitudes devons être mis de
côté, et nous devons nous abandonner à la volonté et à la puissance de Dieu.
§155 à 157- Celui qui pense savoir prêcher, ne peut être utilisé par Dieu pour prêcher.
Vous ne pouvez rien faire. Mais si vous vous soumettez à Dieu et le laissez faire, il
agira. Celui qui croit être docteur ne peut aller bien loin. Le Saint-Esprit est le Docteur
envoyé par Dieu à l’Eglise. Certains passent des années à étudier et à lire des articles
sur la Chambre haute. Mais cela doit venir de la puissance de résurrection de Christ, et
non de vos aptitudes naturelles.
§158 à 160- Dieu ne pouvait absolument pas utiliser le jeune Moïse. Il ne peut pas
utiliser nos aptitudes naturelles. Mais j’admire une chose chez Moïse : il avait assez
d’intelligence pour savoir qu’il avait été vaincu, ce qui n’est pas notre cas. “Nous
ferons une nouvelle dénomination. Nous trouverons quelqu’un avec un don de
guérison.” Nous ne savons même pas discerner que nous sommes vaincus. Les
pentecôtistes se comportent comme s’ils étaient incapables de voir leur défaite. Les
églises organisées, tout comme les Etats Unis, sont en déroute et dans la peur. Le
Saint-Esprit les a quittés.
§161 à 163- Moïse l’avait compris. Dieu l’a envoyé au fond du désert pour lui
enseigner quelles étaient les faiblesses humaines. Quelle leçon ! Moïse avait du
caractère, et Dieu lui a donné une épouse qui en avait aussi. Tout n’a pas été rose pour
eux au fond du désert. Sa psychologie n’a servi à rien : lors du retour en Egypte,
Séphora avait le même caractère quand elle a jeté le prépuce de son fils aux pieds de
Moïse ! Dieu a même voulu tuer Moïse. Moïse devait apprendre qu’il n’était qu’un
homme. Dieu ne pouvait utiliser ni sa sagesse d’Egypte, ni sa puissance intellectuelle.
§164 à 166- “J’ai étudié 40 ans, je peux réciter la Bible.” Dieu ne peut pas utiliser
cela. “Mon église est la plus grande du pays.” Dieu ne peut pas utiliser cela. Quand
vous réalisez votre défaite, revenez vous humilier. Devenez faible, réalisez que vous
n’êtes qu’humain. Dieu n’utilisera jamais la faiblesse de l’homme, mais votre
faiblesse lui permettra de se déverser en vous, puis il s’utilisera lui-même. Vous
deviendrez son instrument, vous vous écarterez.
§167 à 169- Moïse a appris, et, quand Dieu l’a appelé pour délivrer un message,
Moïse lui a présenté sept incapacités : 1) Il n’avait pas de message, 2) il manquait
d’autorité, 3) il manquait d’éloquence, 4) il n’était plus dans le coup, 5) il n’était pas
connu 6) il avait été exclu [NDT : W.M. Branham ne cite que 6 points, cf. §172 ; notre
traduction des 3 derniers points est hasardeuse]. Comparez vos incapacités avec les
siennes, et voyez si vous pouvez être aussi faible que lui. “J’ai tué un Egyptien, je ne
peux y retourner.” Il n’était plus rien, il avait été purgé. Dieu pouvait l’utiliser. “Tous
mes diplômes ne servent à rien.” Dieu ne peut les utiliser.
§170 à 172- “J’appartiens à telle dénomination.” Dieu n’utilisera rien de cela. Plus
vite vous vous en éloignerez, mieux ce sera. De même, Esaïe, bien que prophète, avait
reconnu avoir des lèvres impures, et un ange est allé prendre une braise sur l’autel et en
a touché ses lèvres. Alors seulement il a crié : “Me voici ! ” Tant que vous ne

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 Résumé de : “La force parfaite par la faiblesse parfaite” (19 novembre 1961)
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comprendrez pas que vous n’êtes que de la poussière, Dieu ne pourra pas vous utiliser.
Vos handicaps ne peuvent se comparer aux six incapacités de Moise.
§173 à 175- Moïse n’a pas envisagé d’obtenir des diplômes à son retour pour être
l’homme de la situation et pour écraser les autres. Il n’a pas pensé à dépenser une
fortune pour bâtir une église, ni à acheter plusieurs Cadillac. Ce serait être vaincu
d’avance. Le problème, c’est qu’ils ne le savent pas. Ils croient qu’il faut avoir les
cheveux ondulés et un beau costume, comme un prince. Dieu veut des hommes de
Dieu solides. Mais nous voulons Hollywood, quelque chose qui plaise aux yeux.
§176 à 180- Dieu veut des gens qui tranchent, qui condamnent et consument le péché
jusqu’à la racine. Il veut des coups de tonnerre, et non des pasteurs doucereux qui
acceptent les cheveux courts des femmes et les vêtements indécents. Un homme bien
connu voulait m’imposer les mains pour que je cesse de parler ainsi. Ce serait arrêter
Dieu.
§181 à 184- Dieu n’a pas cherché à consoler Moïse de ses faiblesses et de ses échecs.
Il ne s’est pas apitoyé sur lui. Selon Exode 4:14, la colère de l’Eternel s’est enflammée
contre lui. Quand vous reconnaîtrez vos incapacités, Dieu ne s’apitoiera pas. Il est en
colère contre vous. Vous en êtes seulement au point où il va pouvoir vous utiliser.
Moïse avait été purgé. Il était prêt pour servir.
§185 à 186- “Pendant 40 ans, je vous ai laissés, toi et Séphora, vous disputer dans le
désert pour que vous reconnaissiez l’incapacité humaine, alors qu’on te saluait du titre
de révérend ou de docteur. Te voilà avec des moutons et une femme ayant mauvais
caractère. Maintenant, je peux t’utiliser, approche-toi du Buisson.” Que Dieu nous
donne d’autres infirmes de ce genre !
§187 à 190- Jacob se croyait grand, il avait trompé tout le monde, et était devenu un
personnage important, propriétaire de grands troupeaux chez son beau-père. Il méritait
son nom de “trompeur”. Mais un soir, l’Ange est venu. Jacob a tenu une nuit. Il s’est
enfin rendu, quand il s’est senti trop faible. Que l’église arrive au point où elle ne
pourra plus tenir avec ses aptitudes naturelles, et où elle s’abandonnera à Dieu, où
chaque dénomination aura honte d’elle-même, et s’abandonnera à l’Esprit. C’est alors
que Jacob est devenu “prince avec Dieu”, que son nom a été changé. Il était un prince
infirme, fatigué, mais puissant devant Dieu.
§191 à 194- Vous perdrez tout prestige auprès de vos voisins, mais vous serez
puissant avec Dieu. C’est cette voie que je veux choisir. “Les apôtres se retirèrent de
devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom
de Jésus.” [Act. 5:41]. Vous serez traités d’agités.
§195 à 203- Il y a quelques jours, une dame qui m’a beaucoup aidé financièrement
m’a dit qu’elle m’aimait beaucoup, mais que je faisais erreur sur “un petit point de
doctrine, celle du baptême au Nom de Jésus-Christ : avec un petit compromis, vous
seriez reçu par toutes les organisations.” Elle était envoyée par des pasteurs. “Si vous
dites que c’est l’Ange qui vous a demandé de baptiser ainsi, ils vous croiront.” – “Peu
importe ce que dit un ange si ce qu’il dit est contraire à la Parole : je ne le croirai
pas.” Elle n’avait jamais étudié la question. Je lui ai montré quelques versets, et elle est
repartie chez elle pour étudier le Nouveau Testament. Ne résistez pas. Quand Jacob a
lâché prise, il est devenu prince et a été puissant avec Dieu.
§204 à 206- Quand David a revêtu l’armure cléricale de Saül pour combattre Goliath,
il ressemblait à tous les autres, et il s’est posé des questions. Tant que vous ferez des
compromis avec le monde et agirez avec le monde, vous serez dans l’erreur. David
s’est senti enfermé dans des murailles, et il s’est demandé comment il pourrait
combattre avec tous ces diplômes dont il ne connaissait rien. “Otez-moi cela, je vais
combattre pour Dieu et je ne veux pas ressembler à un de ces froussards en armure.”

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 Résumé de : “La force parfaite par la faiblesse parfaite” (19 novembre 1961)
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§207 à 208- Beaucoup de pasteurs m’ont avoué croire que le baptême au Nom de
Jésus-Christ est juste, mais qu’ils craignaient d’être chassés de leur organisation.
Quelle pauvre excuse ! Otez l’armure de Saül ! “Donne-moi la puissance du Saint-
Esprit et envoie-moi abattre l’ennemi avec n’importe quelle petite fronde, mais ne me
laisse pas me vêtir de titres comme les autres.”
§209 à 210- David ne connaissait rien à ces choses. Mais il savait qu’il avait arraché
au lion une brebis de son père, sans être équipé, avec seulement une fronde. Les autres
avec leur lance n’auraient pas pu faire cela. Beaucoup de brebis sont égarées
aujourd’hui, prisonnières des organisations et de leur psychologie. Que Dieu donne des
David avec la Parole et la Puissance de Dieu pour affronter les géants intellectuels
couverts de titres. Avec la Parole et la Puissance de Dieu, vous abattrez n’importe quel
géant !
§211 à 212- Le jeune David, d’apparence frêle, vêtu d’une peau de mouton, était le
moins apte de tous pour combattre le géant. Il n’avait ni diplôme, ni formation pour
manier une épée. Saül était le meilleur évêque qu’ils pouvaient avoir, l’homme le plus
grand de toute l’armée. C’est lui qui aurait dû combattre, mais il avait peur.
§213- Nous savons que nous avons besoin d’un réveil, d’un mouvement dans le
peuple. Il n’y aura pas besoin d’un docteur en théologie, mais d’un incapable qui
saisira et brandira la Parole de Dieu dans la puissance de la résurrection. Cela
apportera Christ au peuple, et leur fera voir qu’il guérit encore les aveugles, ressuscite
les morts, et qu’il est Dieu, le Victorieux. Nous avons besoin d’un David non formé
dans un Institut, d’un gars des champs, l’air insignifiant, mais avançant avec la
puissance de Dieu.
§214 à 217- Sur son lit de mort, ma mère m’a dit : “Billy, j’ai eu confiance en toi, tu
m’as conduit à Dieu.” – “Notre église irlandaise disait avoir tout ce qu’il fallait, mais
les luthériens, les baptistes, disaient la même chose, et je ne pouvais pas les croire.” Je
crois que tous se trompaient. Je suis revenu à la Parole, et j’ai vu ce qu’elle
accomplissait autrefois, dans la faiblesse, sans l’appui d’une dénomination et d’un
clergé, mais dans la simplicité et la puissance du Saint-Esprit descendu à la Pentecôte,
avec le même message que celui de Pierre : Repentez-vous, soyez baptisé au Nom de
Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés. Nul besoin d’être harnaché comme un
théologien en col blanc. Mais tant que l’Esprit entrera dans la Parole que vous avez en
main, elle aura la victoire et ramènera les brebis égarées. Confessez votre inaptitude,
jetez vos diplômes, vos cartes de membre. Dévêtez-vous devant Dieu, et
considérez-vous comme indigne. Alors Dieu pourra vous utiliser. Ne vous contentez
pas de le dire, mais que cela pénètre en vous.
§218 à 223- David a dû se dévêtir. Il était le plus démuni d’une armée de milliers de
guerriers entraînés, armés et certifiés, tous des gradés, avec à leur tête le général Saül,
l’évêque quatre étoiles. Et l’ennemi en face se moquait d’eux. Le géant a parlé une fois
de trop, et David a demandé si on allait laisser cet incirconcis défier la Parole du Dieu
vivant. Saül lui a proposé de l’envoyer étudier pendant 20 ans pour lui délivrer le
même diplôme que le sien. David a refusé, il était résolu à faire confiance à Dieu : “Je
sais ce que Dieu a déjà fait pour moi, et je lui ferai confiance quoi qu’il arrive.” C’est
l’expérience d’un chrétien.
§224 à 227- Paul avait lui aussi ôté son armure cléricale, et il a pu dire à la fin : “J'ai
combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne
de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et
non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.” [2
Tim. 4:7-8]. La mort lui a dit : “Je vais t’avoir dans un instant !” – “Je suis enchaîné
dans ce cachot romain, j’ai reçu quarante coups moins un, mes yeux ne voient plus,

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mais je vois la couronne malgré les rats qui courent sur moi. O mort, où est ton
aiguillon ? Je suis déjà vainqueur de la tombe en Jésus-Christ !”
§228 à 231- Ses certificats de pasteur lui avaient été ôtés, il ne pouvait plus
appartenir à un groupe. L’évêque disait : “Comment un homme qui a passé vingt ans
dans une prison romaine ose-t-il me dire de ne pas laisser les femmes prêcher ? Nous
savons ce que nous faisons.” Paul avait prévenu que des hommes sans l’Esprit de Dieu
s’élèveraient et fonderaient vite une organisation. “Ils sont sortis du milieu de nous,
mais ils n’étaient pas des nôtres.” [1 Jn. 2:19]. Cela a donné l’église catholique, les
luthériens et finalement les Assemblées de Dieu. Mais celui ou celle qui a compris
combien il est incapable, laisse Dieu l’utiliser.
§232 à 235- David était le plus ignare de tous. Il ne savait rien de la guerre, mais il
savait qu’il y avait un Dieu. Les autres avaient des lances et des arcs, alors qu’il n’avait
qu’une fronde et une pierre. Mais il avait confessé son impuissance et avait
confiance en Dieu. Il ne s’est pas prévalu d’appartenir à telle ou telle dénomination, ni
d’avoir tel ou tel titre et des talents d’orateur, etc. Il s’est avancé en ayant confiance en
Dieu, et le géant a été abattu. Nous avons besoin d’hommes comme David, et non
d’une expérience d’université.
§236 à 240- Michée avait été rejeté par les dénominations parce qu’il avait pris le
parti de Dieu. Un homme de Dieu, Josaphat, est venu pour connaître la vraie Parole de
Dieu. Et Dieu avait un homme prêt à répondre à ce seul homme. Il suffit d’un cœur
droit pour que Dieu lui envoie quelqu’un. Le roi lui avait présenté avec insistance
400 de ses meilleurs diplômés. Mais Josaphat était assez intelligent pour savoir que
leurs messages étaient faux et contraires à la Parole.
§241 à 247- Achab disait : “Regarde, ils sont tous d’accord, ils sont tous hébreux, et
leurs diplômes prouvent qu’ils sont prophètes.” – “N’y en a-t-il pas un qui ne soit pas
de ce groupe ?” – “Ce ne pourrait être qu’un ignorant. Il y en a bien un, et je le
déteste. Nous l’avons exclu du groupe. Nous l’empêchons de tenir des réunions. Sa
grammaire est lamentable, comme sa théologie. Il renverse notre rituel et le Credo des
Apôtres.”
§248 à 257- Dieu avait ignoré ces grands prédicateurs et déposé son message dans un
homme dont ils ne savaient rien. “Nous pourrons envisager de te réintégrer si tu dis la
même chose que les autres. Tu voyageras en avion.” – “Je ne dirai que ce que Dieu me
dira de dire.” Un homme de Dieu ne fait pas de compromis avec la Parole. C’est à
Michée que Dieu avait donné le Ainsi dit le Seigneur, et non aux 400. Mais ils ne l’ont
pas cru. “Ce n’est pas le Ainsi dit le Seigneur, car nos séminaires sont contre cet
homme, et Dieu est avec nous.” Il était faible, mais il était le plus fort parce qu’il avait
la Parole. C’est ce qui importe.
§258 à 260- “Frère Branham, si vous acceptiez un compromis au sujet de la formule
baptismale, nous pourrions avoir une grande réunion à Chicago.” Restez avec le Ainsi
dit le Seigneur ! Montrez-moi dans la Parole où cela est faux. La Parole est le Ainsi dit
le Seigneur. Peu importe à quel point vous deviendrez faible, restez avec la Parole,
même si on vous met dehors. Dieu vous fera entrer. Dieu prend pour lui ceux qui ne
sont rien. Ce ne sera peut-être pas durant cette vie, mais ce sera dans celle qui
vient.
§261 à 267- Dieu lui a donné une vision parce qu’il était resté avec la Parole. C’est
alors qu’il y a des signes et des prodiges. Les autres n’avaient pas de vision et se
racontaient des histoires. Elie avait été expulsé par son église qui s’était tournée vers le
monde. Il avait reproché aux femmes d’imiter la Première Dame, Jézabel. Dès lors, il
s’est retrouvé seul, et aucune église n’a voulu collaborer avec lui. Mis à part quelques
individus ici et là, il n’avait plus personne à qui prêcher. “Laissez tomber ce fanatique,

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vêtu d’une peau de mouton, et sans col clérical. C’est un névropathe vivant dans les
bois et les déserts, et condamnant les femmes.”
§268 à 272- L’association pastorale avait décidé de le laisser à son sort. Mais il est
resté fidèle à la Parole, et a continué à dénoncer les Jézabel dans ses petites réunions. Il
s’est retrouvé épuisé. “Il ne reste plus que moi, et ils veulent me tuer. Seigneur, que
puis-je faire ?” C’est quand il a confessé son incapacité tout en restant fidèle, que
Dieu l’a fait monter sur la montagne pour lui donner un autre message. “Je t’avais dit
de condamner Jézabel, Achab et ces églises modernes et leurs pasteurs. Tu as bien
travaillé. Tu as été un exemple, et tu as tenu sans aide. Maintenant, je t’envoie avec
quelque chose pour prouver que c’était la vérité. Va dire à ces hypocrites : Ainsi dit le
Seigneur, il n’y aura plus de pluie sinon à ma parole.”
§273 à 275- Je l’imagine, descendant vers Samarie, l’air hirsute, vêtu d’une peau de
mouton. Il avait 80 ans, mais agissait comme s’il en avait seize. Il avait été rendu fort
dans sa faiblesse. “Ne t’inquiète pas des organisations, tu n’as besoin que de ma force.
Je suis ta Part.” C’est vrai pour chacun : “Quand je suis faible, je suis fort si je ne fais
pas obstacle à Dieu.”
§276 à 278- Il marchait, un demi-sourire aux lèvres, et il est allé directement devant
Achab. Il n’a pas bégayé. Le Saint-Esprit vivait dans son cœur, dans sa poitrine. “Il ne
tombera pas même une goutte, sinon à ma parole.” Et il a tourné les talons. “C’était
du bon travail, Elie. Monte te reposer, j’ai demandé aux corbeaux de te nourrir.”
Quand il a été faible, il est devenu fort. Il a pu fermer le ciel quand il a perdu son
église, quand il a perdu tout ce qu’il avait. Mais il était resté avec la Parole de Dieu.
§279 à 281- C’est quand Jacob a perdu toute sa force qu’il est devenu prince. C’est
quand Paul a perdu son savoir et sa théologie, que Dieu a fait de lui le missionnaire des
Nations. C’est quand Moïse a perdu toutes ses aptitudes, que Dieu l’a envoyé vaincre
l’Egypte dans la puissance de l’Esprit, à l’âge de 80 ans, non pas avec une armée, mais
avec un bâton à la main et sa femme sur un âne. Quand vous serez faible, alors vous
serez fort.
§282 à 283- Elie n’a pas trébuché quand, plus tard, il est retourné vers Achab : “J’ai
une parole de l’Eternel.” – “Tu jettes le trouble en Israël.” – “C’est toi qui jettes le
trouble. Rassemble tes prêtres intellectuels au Carmel, et voyons qui est Dieu. Que le
Dieu qui a répondu à la Pentecôte réponde encore. Voyons si Jésus-Christ est toujours
le même.” Il revenait avec un message, mais il avait dû tout perdre d’abord. Il avait dû
être faible avant d’être fort.
§284 à 286- C’est la simplicité de l’Evangile qui fait trébucher les gens. Ils en font un
grand machin intellectuel, alors qu’il n’y a pas plus simple. Mais Dieu utilise
l’humilité, la faiblesse et la simplicité comme outils. Le message de Jean-Baptiste
était si simple qu’il est passé au-dessus de la tête des gens. Tous les prophètes avaient
parlé de la venue du Messie. L’un avait dit que les montagnes bondiraient, un autre que
les feuilles applaudiraient, un autre que les lieux bas seraient élevés. Imaginez ce
qu’avaient conçu les écoles des prophètes et ces intellectuels ! Mais un homme sans
instruction est sorti du désert. Son père était prêtre, mais Dieu l’avait éloigné de cela
pour qu’il ne se mêle pas aux dénominations, et pour le former lui-même. Ce sont
ceux-là qui restent avec la Parole de Dieu.
§287 à 289- Les pieds dans la boue, il a dit être celui qu’avait annoncé Esaïe. “Ne
dites pas en vous-mêmes que vous avez ceci et cela. De ces pierres, Dieu peut susciter
des enfants d’Abraham.” Il avait le Ainsi dit le Seigneur, le Message. Sa venue avait
été annoncée, et il est venu si simplement qu’ils n’ont rien vu. Jésus a demandé :
“Etes-vous allé voir un orateur que le vent pouvait changer de méthodiste en baptiste,
de baptiste en presbytérien, de presbytérien en pentecôtiste, puis en autre chose ? Il
était plus qu’un prophète.” Jean-Baptiste était plus qu’un prophète, et il est venu
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comme le plus humble des hommes. Il était plus qu’un prophète. Un prophète est un
voyant, Jean l’était lui aussi, mais il était surtout le messager de l’Alliance.
§290 à 293- La veuve affamée, seule avec son enfant, était dans la faiblesse [1 R.
17 10-16]. Personne ne pouvait l’aider. Son mari avait été un grand serviteur de Dieu
[NDT : cf. le miracle d’Elisée chez la veuve d’un prophète, 2 R. 4, et dont il est parlé
au §296]. Il ne restait qu’une poignée de farine, mais cela a suffi. En consacrant cela
entre les mains de Dieu, elle a pu vivre 3 ans et demi. Ce jour-là, elle était allée
chercher deux morceaux de bois, une image de la croix. Elle n’a rien cherché d’autre.
Le feu prend au point où les bois se croisent.
§294 à 295- Elle envisageait de faire une dernière galette pour elle et son enfant,
avant de mourir. C’était être faible ! Les gens mouraient autour d’elle. C’est alors
qu’Elie est apparu avec Ainsi dit le Seigneur. Elle a consacré à Dieu le peu qu’elle
avait, et cela a suffi. Elle avait été faible avant de devenir forte.
§296 à 299- Une autre femme [NDT : la veuve d’un prophète] n’avait plus qu’un
petit reste d’huile. Elle était à la dernière extrémité. “Va chercher des vases vides chez
les voisins.” C’était la préparation avant que cela n’arrive. Il faut être prêt. David
avait entendu un bruit de pas dans les cimes des mûriers [2 Sam. 5:24]. Elie avait vu un
nuage grand comme une main. Il suffit à Dieu de trouver des vases vides. Nous avons
tant de doctrines et de bêtises religieuses avant que nous arrivions au fond du vase ! Il
ne reste plus alors qu’à se tourner vers Dieu et sa Parole. Pour cela, il faut des vases
vides de tout méthodisme, de tout pentecôtisme, des vases qui ne sont que des vases.
Portez-les à la Maison, puis commencez à y verser ce qui est dans le Vase. Cette
femme en a eu assez pour nourrir ses deux enfants et payer ses dettes [2 Sam. 4:7].
§300 à 302- Que Dieu nous envoie un prophète qui n’apportera que la Parole de Dieu,
et qu’il puisse verser la Parole dans des vases vides. Vous dites : “Quand je l’ai reçu,
j’ai eu une secousse, j’ai parlé en langues, j’ai dansé dans l’Esprit.” Oubliez cela.
Restez là jusqu’à ce qu’il vienne et que le vase soit rempli. C’est dans cette simplicité
que cela se fera.
§303 à 305- Un jour Jésus a demandé à ses disciples de nourrir 5 000 personnes. Ils
n’ont même pas pu réunir quelques sous : “On ne pourra pas tenir la réunion !” Ils
n’avaient trouvé que 5 galettes et 2 poissons. Mais il n’y a pas besoin d’aller étudier au
séminaire. Il suffit d’obéir à Actes 2:38 : “Repentez-vous, soyez baptisés au Nom de
Jésus-Christ, et vous serez remplis d’Huile.” Il suffit d’être vidé et d’être prêt il suffit
d’une goutte et le vase se remplira.
§306 à 310- Il y avait à peine assez d’huile pour mettre une goutte dans chaque vase,
et il se remplissait, car c’était une huile bénite. Ne prenez pas une expérience de
séminaire ! Versez une goutte de la Parole de Dieu, et voyez le vase se remplir.
“Quelle goutte ? Une goutte des Psaumes ?” Celle d’Actes 2:38. Repentez-vous,
soyez baptises au Nom de Jésus-Christ et vous serez remplis par cette Goutte. Telle
était la Goutte utilisée par Pierre en son temps, par Paul, par les disciples. Prenez cette
Goutte, et le reste viendra. Devenez faible, devenez vide, videz tout, et Dieu versera les
autres gouttes. Recevez à genoux cette Goutte dans votre cœur maintenant : “Je crois
de tout mon cœur !” Dieu s’occupera de la suite du remplissage. “Vous serez remplis
du Saint-Esprit.”
§311 à 312- Que faire avec seulement les cinq pains et les deux poissons d’un enfant
! Celui-ci avait peut-être manqué l’école pour aller à la pêche, et les apôtres l’avaient
trouvé près du ruisseau. Jésus a demandé qu’on lui apporte cette petite “goutte” : “Je
m’occuperai du reste. Continuez à distribuer ce que je vous donnerai à partir de cette
goutte.”
§313 à 315- Que chacun prenne en son cœur ce matin une “goutte” d’Actes 2:38, et
vous le verrez alors rompre le Pain de Vie pour vous. Repentez-vous, soyez baptisé au
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Nom de Jésus-Christ, et voyez si le Saint-Esprit ne va pas tomber en gouttes
incessantes ici et là jusqu’à tout remplir. Inutile d’aller au séminaire et de paraître
remarquable. Reconnaissez seulement que vous n’êtes rien. Laissez Dieu s’emparer
de vous. Il s’occupera du reste. “Apportez-les moi.” Dieu veut que nous lui apportions
ce matin des vases vides. Il s’occupera du reste.
§316 à 318- Bartimée, un mendiant aveugle, dans un moment de grande faiblesse, a
entendu la Voix dire : “Amenez-le ici.” Marie avait le cœur brisé près de la tombe. Il
n’y avait plus d’espoir. Même le corps avait disparu. La Voix a dit : “Pourquoi
pleures-tu ? ” Son enfant avait été déshabillé, crucifié après avoir proclamé être le
Messie. Elle savait que le Saint-Esprit l’avait couverte. Elle avait vu les œuvres du Fils
de Dieu, et elle le voyait là au pire de la faiblesse.
§319 à 322- Il s’était dressé contre le mal, contre ces organisations, contre les
pharisiens, mais il était devenu impuissant et s’était soumis à la mort, en mourant
comme un pécheur, en portant nos péchés. Le Psaume 22 avait annoncé des siècles à
l’avance les paroles qu’il a prononcées à la Croix. Tout ce que les prophètes avaient dit
de lui s’était accompli. Emmanuel est devenu si faible qu’il s’est soumis à la mort, à
la tombe, à l’enfer. Mais cette soumission totale a donné la résurrection qui s’est frayé
un chemin depuis le point le plus bas. Le plus haut était devenu le plus bas. Il est allé
vers les gens les plus vils, dans la cité la plus vile, et le plus petit de la ville a dû baisser
les yeux pour le voir. Il est descendu au plus bas de l’enfer, mais, de là, Dieu a
commencé à l’élever, du paradis à la tombe, de la tombe à la gloire, et si haut qu’il doit
baisser le regard pour voir les Cieux.
§323- Sa mère au cœur brisé ne savait pas cela : “Je ne sais pas où ils ont mis son
corps.” C’était le pire moment qu’elle ait connu. Elle avait entendu son cri sur la croix,
vu la lance le percer, vu son corps mis au tombeau. La terre avait été secouée, et le ciel
avait reconnu sa mort. Et elle se tenait là en pleurant. [NDT : dans ce passage, W.M.
Branham confond Marie, la mère de Jésus, avec Marie de Magdala. Ce genre d’erreur
n’est pas rare lors d’une prédication orale spontanée, aussi ointe soit-elle. C’est là une
différence irréductible avec le texte ECRIT de la Bible]. Le corps raidi avait été mis
dans la tombe, et Marie pleurait de ne pas pouvoir l’embaumer.
§324 à 326- “Pourquoi pleures-tu ?” Elle a cru que c’était le gardien de la tombe.
“Je suis debout depuis trois jours et trois nuits. Je sais qu’il était le Fils de Dieu. Dieu
m’avait donné cet enfant sans intervention d’un homme, je le sais bien.” – “Marie !”
C’est alors qu’elle est devenue forte ! “Va dire à mes disciples que je les rencontrerai
en Galilée.” Ils sont devenus forts dans leur faiblesse.
§327 à 334- Pierre était à la pêche, découragé d’avoir renié le Christ. Jésus lui avait
demandé : “M’aimes-tu ?” – “Je suis prêt à mourir pour toi.” – “C’est ce que tu
penses, mais tu me renieras trois fois.” Et cela s’était produit. “Je n’ai rien à voir avec
lui ni avec ces pentecôtistes !” Pierre savait qu’il l’avait renié devant une femme, et
même en jurant, et il avait entendu le coq chanter, et Jésus l’avait regardé. Il était
dégoûté de lui-même. “A quoi bon vivre ! Je ne peux plus prêcher, je vais aller à la
pêche.” Il n’a rien pris de toute la nuit. Il était arrivé au bout de son incapacité.
§335 à 339- Quand il se croyait grand, il avait coupé l’oreille du fils du grand prêtre
[Lc. 22:50]. En fait, il ne savait rien. Il croyait savoir pêcher, et toute la nuit il n’avait
retiré qu’un filet vide. Il était au plus bas. “Je ne suis bon à rien.” Un Homme sur la
rive leur a alors demandé s’ils avaient fait bonne pêche. “Nous n’avons rien pris.” –
“Jetez le filet de l’autre côté !” C’est alors que Pierre est devenu fort. “C’est lui !” Il a
atteint le rivage avant les autres qui ramaient. Tant qu’il avait été fort, il n’avait rien
pu faire. Quand il est devenu faible, il est devenu fort.
§340 à 343- La stratégie de Dieu est de vider des vases humains puis de secouer
le monde avec eux comme le jour de la Pentecôte. Il leur a fallu dix jours pour être
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vidés. Tous les vases étaient là, l’embouchure tournée vers le haut, et Dieu s’est
déversé en eux. Ils ont secoué le monde. Aujourd’hui, nous avons besoin de vases
vides que Dieu pourra remplir. Il ne peut les remplir s’ils sont déjà pleins de
théologie. Il lui faut des vases vides. Elisée a dit à la veuve : “N’apporte que des vases
vides.” Il n'y avait que des vases vides à la Pentecôte, et Dieu a pu les remplir.
Aujourd’hui, il nous faut cela ou périr.
§344 à 346- Les grandes machineries religieuses ont grillé spirituellement. Ils n’ont
pas utilisé le bon carburant, ils ont utilisé une expérience de séminaire à la place du
Saint-Esprit. Nos hommes célèbres et nos grandes campagnes ont échoué. Billy
Graham, a parcouru tout le pays, Oral Roberts a tenu partout des réunions de guérison,
et voyez ce que cela a donné : une machinerie religieuse essoufflée. C’est fini, il n’y a
plus de carburant, on a mis de l’eau dedans, les pneus sont à plat.
§347 à 348- Le couvercle de l’enfer est soulevé et des flots de puissance
démoniaque se répandent partout. Tout est pourri, même les églises, ou chacun se
réclame de sa dénomination, ce qui ne signifie rien. On est chrétien en naissant de
nouveau, en étant rempli du Saint-Esprit, en étant entièrement soumis à l’Esprit. Celui
qui n’est pas soumis à l’Esprit n’est pas né de nouveau et n’a pas le Saint-Esprit,
même s’il parle en langues et fait des bonds.
§349 à 351- Paul a dit : “On peut déplacer des montagnes, guérir des maldes, et
cependant n’être rien.” Des démons se réclamant du christianisme enseignent des
commandements d’hommes, de la théologie de séminaire, et délaissent la Bible. Qui
aura la force de dompter ces démons qui dénudent les femmes, et où sont les pasteurs
qui condamnent les Jézabel maquillées, les femmes en pantalon d’homme et aux
cheveux à la garçonne ? C’est un démon qui dévêtait le Gadarénien [Mc. :15].
§352 à 353- Quelle dénomination est assez forte pour vaincre ce démon qui va et
vient entre les tombes dénominationnelles, en criant que le temps des miracles est
terminé ? On ne peut le faire par une force cléricale. Mais une Voix l’a fait autrefois.
Elle a vaincu ces démons et revêtu l’homme. La même Voix a promis que nous ferions
les mêmes œuvres. Cela ne peut se faire avec un carburant clérical et un moteur grillé,
ni dans une organisation. Il faut être vidé de soi, être devenu faible, et laisser le Saint-
Esprit remplir chaque recoin, imprégner chaque fibre de votre être. C’est le seul
moyen.
§354 à 355- Je sens que l’Esprit se répand. Il nous faut un prophète de Dieu, avec un
tonnerre qui frappera de honte le monde. Il cherche des vases vides, une Eglise mise à
part, un petit groupe qui recevra la puissance de Dieu et son message. Devenez faibles
pour devenir forts ! Elle vaincra tout démon et fera honte aux savants, et attirera ceux
que Dieu appelle.
§356 à 357- A la venue du Fils de l’homme, il en sera comme du temps de Noé ou
seules 8 âmes ont été sauvées [cf. Lc. 17:26, 1 P. 3:20]. Au temps d’Elie, ils n’étaient
que 7 000 [1 R. 19:18]. Au temps de Jean-Baptiste, il n’y avait que peu de vases vides
en qui verser de l’Huile. Soyez vides, soyez faibles, ne vous reconnaissez aucune
aptitude, videz-vous sur l’autel de Dieu, laissez l’Ange venir avec un charbon de feu
et remplir ce vase de la puissance de Dieu et vous rendre fort !
§358 à 364- [Prière]. Je me souviens du jour où Mrs. Hicks est venue un soir en
n’ayant que la peau sur les os, rongée par un cancer, un démon. Dieu m’avait parlé et je
suis venu comme l’avait fait David pour délivrer une brebis de Dieu. Et elle est ici ce
matin, en pleine santé, pour être baptisée. [Suite de la prière]. Ou bien Dieu va susciter
des vases vides pour faire honte au monde, ou bien il envoie bientôt Jésus. C’est la fin.
Ou bien quelque chose de puissant se lève, ou bien le Seigneur revient. La seule chose
avant la résurrection de l’Eglise enlevée en Apocalypse 3, c’est la venue d’un messager

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 Résumé de : “La force parfaite par la faiblesse parfaite” (19 novembre 1961)
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dans l’âge de Laodicée qui ramènera les cœurs des gens aux pères de la Pentecôte. Des
millions seront perdus, et nous le voyons s’accomplir.
§365 à 367- [Suite de la prière]. Que Dieu secoue encore une fois le monde comme
jamais auparavant, avec des vases vides, avant que l’Eglise ne soit enlevée. Ce sera
ensuite trop tard pour la repentance. Le Saint-Esprit viendra alors aux Juifs, les
144 000 seront sur le Sinaï avec l’Agneau, alors que l’Epouse sera déjà au Ciel. Joseph
sera revenu pour son peuple, et ils seront effondrés en voyant les meurtrissures de celui
qu’ils ont crucifié. “N’ayez pas peur. Dieu a fait cela pour sauver les Gentils. Ce n
n’est pas de votre faute.” Ils se lamenteront.
§368 à 373- [Suite de la prière].
§374 à 375- [Prière pour les malades, et prière sur des mouchoirs].
§376 à 378- [Suite de la prière].
§379 à 381- [Un frère prophétise]. Vous avez entendu. Si Dieu est Dieu, servez-le. Si
le monde est dieu, continuez avec lui, avec les dénominations. Choisissez qui vous
allez servir. [Cantique] … videz-vous devant Jésus, oubliez ce que vous savez,
demandez qu’il vous remplisse de son Esprit. [Cantique en forme de prière].
§382- [Mise en place de la séance de baptême, chant].
§383 à 386- Je dis ceci au Nom du Seigneur : combien de femmes ici ont honte
d’avoir les cheveux courts ? … que Dieu vous bénisse. Combien d’hommes ont honte
de laisser leur femme fumer et porter des pantalons d’homme ? … Dieu ne change pas
d’avis et il n’a que la sainteté pour nature, et si vous ne devenez pas comme lui, vous
ne le verrez pas. “Sans la sainteté, nul ne verra le Seigneur.” Ces pantalons sont une
abomination et donnent la nausée à Dieu. Comment irez-vous au Ciel avec des cheveux
courts et un tel esprit, alors que Dieu dit que c’est une honte pour une femme [1 Cor.
11:6] ! Elle renie son essence de femme. Honte aux maris qui les laissent faire.
§387 à 388- Ne soyez pas comme la Première Dame du pays. Videz-vous de cette
tendance moderne afin que Christ puisse se déverser en vous. Sinon il ne vous remplira
pas, ce serait contre ses principes. Vous devez être en accord avec sa Parole avant
qu’autre chose puisse être fait. Prions à ce sujet.
§389 à 393- Si dans cet état vous ne vous sentez pas coupable, c’est que Dieu ne
s’occupe pas de vous, quelle que soit votre religiosité. Soyons de vrais chrétiens. Nous
avons tous besoin d’être taillés. [Prière de consécration].
§394 à 396- Les croyants se font baptiser au Nom de Jésus-Christ pour la rémission
des péchés. Ce n’est pas l’église qui a le pouvoir de remettre les péchés. “Ceux à qui
vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les
retiendrez, ils leur seront retenus” [Jn. 20:23]. Pour remettre les péchés ? La première
église appelait les gens à la repentance du cœur devant Dieu, et non dans un
confessionnal, et baptisait ceux qui avaient cru. Et ceux qui avaient été baptisés étaient
ensuite remplis de l’Esprit.
§397 à 399- Si d’autres veulent être baptisés, qu’ils approchent, les hommes à
gauche, les femmes à droite. Croyez en Jésus de tout votre cœur. Priez avec moi
[l’assemblée prononce le “notre Père”]. Que le frère Neville vienne dire quelques
mots au sujet du baptême. J’ai besoin de vos prières.

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