Lycée Privé Laïque

Sous contrat d'association

RNE : 0753598D

RAPPORT DE STAGE EN ENTREPRISE

3ème

OBJECTIFS
Ce stage en milieu professionnel vise l’observation et la découverte de l’entreprise et de son organisation.
Le stage est essentiellement centré sur l’observation et la compréhension des métiers observés.
Ce stage doit permettre à l’élève :
• de découvrir un milieu professionnel,
• de prendre en compte les exigences du milieu professionnel,
• de construire son projet personnel.

ACTIVITES DE L’ELEVE EN ENTREPRISE

• Repérer les connaissances générales et professionnelles nécessaires au bon exercice du métier.
• Réunir des informations et des documents pour présenter l’organisation et les activités de l’entreprise
ou de l’organisme d’accueil.

PENSEZ A DEMANDER UNE ATTESTATION DE STAGE A L’ENTREPRISE !

(Il s’agit d’un document fourni par l’entreprise qui atteste que vous avez bien réalisé un
stage en son sein).

Période : du lundi 10 au vendredi 14 février 2025

NOM : RUBINOWICZ

PRENOM : Jeremie
CLASSE : 3C

ENTREPRISE : Lynxter

NOM DU TUTEUR : Blandine Billet

I/ PRESENTATION INDIVIDUELLE :
1
Quels sont mes projets scolaires ? (Quel bac ? Quelles spécialités ? Quelles études supérieures ?)
J’aimerais passer un bac général avec maths, physique. J’aimerais faire des études centrées plutôt scientifiques, une école
d’ingénieur ou de physique chimie par exemple.

Quel est le métier que je souhaiterais exercer ou plus généralement quels domaines m’intéressent ?
Je m’intéresse beaucoup à la technologie, notamment au développement et à la modélisation 3D. J’aime aussi beaucoup les
mathématiques et les autres sciences. Je chercherais, donc un métier plutôt scientifique, peut-être ingénieur, notamment dans la
modélisation 3D, ou quelque chose dans l’informatique.

J’ai trouvé un stage :

⃝ qui correspond un peu à mes intérêts professionnels
X qui correspond tout à fait à mes intérêts professionnels
⃝ qui ne correspond pas du tout à mes intérêts professionnels.
Expliquez :
Le stage que j’ai choisi correspond à mes intérêts professionnels, car je m’intéresse énormément à la
technologie et à l’impression 3D plus particulièrement. C’est donc un domaine qui m’intéresserait pour en
faire mon métier.

II/ MON ENTREPRISE DE STAGE :

Présentation générale de l’entreprise :

Secteur
Primaire Secondaire X Tertiaire
d’activité

Statut Public Privé X Association

9 Rue Pierre Georges Latecoere, 64100

Adresse Année de création 2019
Bayonne

7 femmes
Nombre de salariés 32 Répartition hommes / femmes
25 hommes

Son activité principale (expliquez en 4-5 lignes que fait cette entreprise) :
Lynxter est une entreprise française innovante qui fabrique des imprimantes 3D tous matériaux pour des entreprises. Lynxter est
composé de plusieurs services pour permettre la vente de ces imprimantes : le laboratoire, où on cherche à trouver de nouvelles
applications pour les imprimantes, la production, où on fabrique les imprimantes et la partie développement pour la
programmation des machines, et des interfaces (interface web, slicer)

L’organigramme :

2
Résumé du parcours d’études et du parcours professionnel d’un salarié rencontré lors du stage :

Blandine m’a tutrice a fait un master de physique chimie à l’ENSCBP à Bordeau.

III/ DEROULEMENT DU STAGE

ATTENTION : Vous pouvez présenter cette partie sous forme de Journal de bord OU, si les journées se
sont toutes déroulées de la même façon, vous pouvez présenter cette partie par thèmes des activités et
tâches observées.
Vous devez faire un résumé de vos journées ou activités sans rentrer trop dans les détails. Cette partie
doit néanmoins être rédigée (ne pas faire une simple liste des activités).

Journal de bord
9h : J’ai visité les locaux de Lynxter.

9h30, Réunion d’équipe hebdomadaire :

Chez Lynxter l’esprit d’équipe est important. C’est pourquoi, tous les lundis matin, une personne de tous les services
assistent à la réunion afin de faire le point sur l’avancement des projets et de fixer les objectifs de la semaine. Chaque
service fait son retour un par un, pendant que Thomas prend des notes.

10h, Découverte du labo :

Ici, on fabrique les matériaux, notamment le silicone qui doit être modifié pour pouvoir être imprimé. On teste aussi
les différents matériaux sur les imprimantes qui sont prévus à différentes fonctions, notamment, des imprimantes qui
impriment en solide (à partir de filament extruder grâce à un système de roue) et celle dont Lynxter est novateur, les
1er jour

liquides, qui imprime des matériaux comme le silicone. Le silicone se différencie par sa variété. Pour distinguer les
différents types de silicone on mesure par exemple sa dureté grâce à une mesure appelée le Shore, où plus la mesure
est faible, plus la substance est dure.
L’impression 3D fonctionne en déposant des couches de matériaux qui se solidifient une fois déposées. Or le silicone
(matériaux liquide) ne se rigidifie pas, contrairement aux matériaux typiquement imprimables comme le PLA, lorsqu’il
est déposé sur le plateau, pour ça il faut y ajouter une autre substance qui lui permet de réticuler (durcir) après un
certain temps. Le silicone doit aussi être modifié pour être moins liquide afin de pouvoir déposer des couches
successives.
Au labo, on teste les différents matériaux/configuration grâce à plusieurs pièces essais dans le but de trouver les
résultats optimaux pour le client.

11h : pause-café avec tout le monde

3
 11h20 : Développement :
A Lynxter, il y a aussi toute la partie firmware qui doit être pris en charge. L’équipe de développement se divise en
deux parties.
Premièrement il y a ce qui est appelé le “frontend” (toute la partie client, c’est ce que l’on voit s’afficher à l’écran, par
exemple lorsqu’on charge un site web) dont Thimoté se charge. Pour développer, Thimoté réalise tout d’abord une
maquette des différents éléments qui s’afficheront sur le site avant de le coder sur le site. Je lui ai demandé s’il pensait
que L’IA allait remplacer les métiers de développeur ? Et il m’a répondu que l’IA était avant tout un “outil” et que le
développement ce n’est pas seulement le code, c’est aussi la réflexion pour répondre au besoin du client. Ainsi selon
lui, le développement va évoluer et non disparaître, car il faudra toujours un humain pour soit avoir l’idée, soit aider la
machine.
Ensuite il y a le backend, dont Thomas (surnommé Bill) se charge. Il fait fonctionner l’imprimante, codée en Gcode
(langage de code pour exécuter des commandes sur des machines CNC, contrôler par un ordinateur). C’est lui qui “fait
bouger la machine.”

13h : Pause déjeuner, le « meilleur moment de la journée » selon beaucoup des membres de Lynxter.

14h, Découverte du Bureau d’étude :

Il s’occupe de la conception des pièces d’impression notamment grâce à la CAO Conception Assisté Ordinateur, pour
modéliser les pièces. Mais, il ne suffit pas de modéliser sur l’ordinateur, il faut aussi tester dans la réalité, car les
simulations ne donnent qu’une « indication » de ce qui se passe dans la vraie vie. Ensuite, il faut aussi, faire des plans
(dessin technique) pour envoyer à l’usine, où il faut choisir le procédé de fabrication, parmi lesquels il y a la découpe
laser moins chère, mais moins précise ou l’usinage, plus cher mais plus précis. Sur les dessins techniques, il faut y
intégrer la “cotation” (les informations de dimensions et de précisions).
Production : Régis, Fouad, Thimoté :
C’est là qu’on assemble les machines. Les composants des machines ne sont pas fabriqués directement sur place, ils
font appel à des prestataires pour faire les pièces comme les châssis qui sont usinés. En revanche, ils essayent de faire
en sorte que la production soit le plus local possible (Pays-Basques, France voire Europe). Certaines pièces
technologiques (ventilateur/écrans…) viennent elles de plus loin (Asie).
2ème jour

La production consiste aussi à commander le bon nombre de composants pour ne pas en commander trop, afin de
faciliter le stockage et de ne pas dépenser trop d'argent avant d’avoir le devis, ou pas assez, afin de répondre en temps
aux demandes des clients.
Ensuite, il faut assembler les pièces, dans l’atelier et essayer d’être le plus efficace possible (limiter déplacement). Puis,
toutes les machines passent le contrôle technique qui est réalisé à l’aide du “Hub” (l’interface qui regroupe tous les
outils de l’entreprise des différents service). Enfin, on imprime une pièce (une sphère), pour s’assurer que tout est bien
calibré. Enfin, Fouad m’a montré comment emballer les gigantesques machines pour s’assurer qu’elles ne se cassent
pas durant la livraison. La tâche est d’autant plus difficile que les imprimantes sont envoyées montés et prêtes à
l’emploie. En fin de journée, j’ai aussi modélisé un support pour tenir les tourne-visses en production.

9H, SAV :
Les clients peuvent poser leurs questions sur le Hub client et les requêtes sont envoyées sur le CRM. Impression d’une
pièce essaie en silicone dans le showroom. Olivier m’a expliqué comment slicer une pièce en utilisant Simplify, puis
préparer la tête d’impression et la buse. Le Show-Room est utilisé par le SAV pour montrer aux clients, via Teams,
comment préparer son imprimante pour l’impression.

Après-midi, marketing/commercial :
Commercial : Adeline m’a expliqué qu’il y a deux axes dans le marketing : les personnes qui demandent les produits et
les personnes qui sont chassées. D’un côté il faut répondre aux clients qui demandent des informations sur les produits
et d’un autre il faut repérer les possible clients et leur envoyer des propositions. Pour repérer les prospects, Lynxter
3ème jour

utilise aussi les salons où sont exposées les machines.

Marketing : Fanny s’occupe de la partie marketing digitale notamment avec la communication sur les réseaux
(LinkedIn), et les SEO, le référencement sur Google. Marion et Fanny m’ont montré le Show-Room, une pièce partagée
par différents service (SAV, Marketing), utilisé par le service marketing afin de faire des shooting photos et vidéos, pour
le site officiel de Lynxter, mais aussi les réseaux.

Labo:
Louis m’a montré comment faire des tests de résistances mécaniques d’éprouvettes imprimées avec différent silicone
à l’aide d’une machine de traction. Cet appareil étend les deux côtés de l’éprouvette et mesure la force nécessaire
pour la casser. Ceci est très variable en fonction des silicones
Puis il m’a montré comment mesurer la dureté de différents silicones avec un duromètre, un appareil avec une aiguille
qui s’enfonce dans les matériaux en question. La dureté se mesure en Shore. Il existe plusieurs types de Shore,
notamment le Shore A pour matériaux peu dur, ou le Shore D pour les matériaux durs comme le plastique. Pour
chacun de ces types de Shore, on utilise un appareil différent avec une taille d’aiguille notamment variable

4
 Labo :
Tout d’abord, j’ai modélisé un moule pour fabriquer des glaçons en forme de verre à l’aide de Blender, le logiciel dont
4ème jour j’avais l’habitude d’utiliser. Puis, Enzo m’a montré comment Slicer (découper) l’objet (c’est-à-dire transformer le
modèle en instruction Gcode pour la machine) en utilisant les bons profils pour les bons matériaux. Puis, j’ai préparé
l’impression : j’ai lavé le plateau, calibrer l’imprimante, avant de lancer impression. Enfin, Enzo m’a montré comment
modéliser cette même pièce à l’aide du logiciel en ligne gratuit OnShape qui est plus précis.

L’après-midi, Blandine m’a montré comment conditionner le silicone (avec l’exemple du silicone « feu »), c’est-à-dire le
préparer et le mettre en seringue pour l’impression. Puis j’ai créé du silicone phosphorescent en ajoutant de la poudre
phosphorescente aux deux parties du silicone « 4050 » avant de le mélanger avec le Magic Mixer pour obtenir un
mélange homogène.
Le matin, j’ai commencé par retirer le moule pour faire des verres glaçons du plateau de l’imprimante et je l’ai rempli
et mis au congélateur pour faire un glaçon en forme de verre.
Puis Blandine m’a proposé de chercher des modèles pour imprimer avec le silicone phosphorescent. J’ai choisi le
modèle d’un petit fantôme en 3D que j’ai slicé et envoyé à l’imprimante. Puis après la fin de l’impression, je l’ai placé
dans l’étuve (une espèce de four) pour que le silicone réticule plus vite. Enfin après cinq minutes, j’ai retiré le fantôme
5ème jour

du plateau. Suivant le même procédé j’ai imprimé une rangé de fantômes plats en sequentiel (c’est-à-dire une pièce
par une pièce à la place d’une couche par une couche).
Pendant la pause-café, j’ai discuté avec Bill qui m’a raconté son stage chez Ariane. Il m’a notamment dit qu’ils étaient
très rigides. Il devait rester à une certaine distance de son maître de stage, il ne pouvait pas rentrer dans son bureau
sans son maître de stage et il a été contraint de retirer des parties de son rapport de stage.
Passage à l’étuve, démoulage de la rangé, impression d’une nouvelle rangé
Ensuite, j’ai fabriqué une nouvelle seringue de silicone 4050 phosphorescent partie A.
Après la pause déjeuner, j’ai cherché et imprimé un nouveau modèle de fantôme, que j’ai imprimé. Pour terminer, j’ai
dit au revoir à toute l’équipe.

Les journées étaient organisées de la même façon mais avec différentes activités dans chaque. Pour la structure classique voir
jour 1.

IV/ MON BILAN DU STAGE :

1. Rappelez ce que vous attendiez du stage. Cela s’est-il réalisé comme vous l’attendiez ?
Avant de réaliser ce stage, je ne pensais pas faire autant de choses et découvrir tant de métiers. En effet, j’ai été averti par
beaucoup de personnes de mon entourage avant de commencer le stage de la longueur et de l’ennuye des stages en général.
Alors qu’au contraire, pendant mon stage, j’ai eu l’occasion d’apprendre énormément et aussi de réaliser moi-même des
créations à travers cet apprentissage. J’ai aussi été agréablement surpris par la diversité des activités que j’ai pu réaliser et des
différents services que j’ai observés.
2. En quoi ce stage a-t-il changé votre perception du ou des métiers que vous avez observés ?
Ce stage m’a permis de découvrir les différents métiers qui se cachent derrière la production d’imprimantes. J’ai découvert
notamment des intérêts pour des métiers que je ne soupçonnais pas, comme le SAV (support après-vente), qui m’a en fait beaucoup
intéressé par sa proximité avec les clients. Avant ce stage, je pensais que le support après-vente était un métier peu utile, mais ce
stage m’a permis de découvrir l’utilité du SAV qui cherche sans cesse à répondre au besoin des clients et à l’aider à travers ses
éventuels problèmes. Il faut donc, contrairement à ce que je pensais, une bonne connaissance du métier mais aussi savoir garder
son sang froid fasse à la multitude des demandes clientes et répondre et s’adapter au mieux. Le métier de développeur m’a aussi
surpris, car il doit s’adapter en fonction des besoins du client. Par exemple sur le site internet de Lynxter, les croix pour revenir
sur une décision seront situées à gauche et non à droite car la gauche évoque le passé et donc le retour.

3. En quoi ce stage a-t-il modifié ou confirmé votre opinion sur la vie professionnelle en général ?
Ce stage m’a permis de découvrir le travail dans une startup.
Tout d’abord, l’ambiance générale dans l’équipe était bien meilleure que ce que je pensais. Les gens sont gentils, l’ambiance
est plutôt décontractée et tout le monde semble être ami, même le chef de l’entreprise, Thomas, qui discute avec tout le monde
d’égal à égal, même. J’ai aussi été surpris que tout le monde me demande de les tutoyer et de les appeler par leurs prénoms.
Cette ambiance est peut-être aussi dû au fait que se soit une petite entreprise de seulement trente employés, ce qui renforce,
forcément les liens entre les personnes. J’ai donc été étonné de ne pas ressentir cette hiérarchie auquel je m’attendais.
Ensuite, j’ai été surpris par la disproportion des hommes par rapport aux femmes, dans l’entreprise en général, mais aussi dans
certains services spécifiques. Par exemple dans les domaines comme a production où il n’y a aucune femme et en labo où
Blandine est la seule femme. D’un autre côté, les femmes sont plus présentes dans le service du marketing et dans la finance.
J’ai donc été surpris par la place des femmes réduites dans le monde du travail, encore aujourd’hui.

5
 Enfin, ce stage a aussi confirmé mon opinion sur l’importance du travail d’équipe dans la vie professionnelle. En effet, comme
j’ai eu la chance de découvrir tous les différents services de l’entreprise, j’ai appris que tous les services sont clés dans le bon
fonctionnement de l’entreprise et que la cohésion d’équipe est cruciale pour cela.
Pour conclure, j’ai été agréablement surpris l’ambiance plutôt détendu et solidaire de l’entreprise et par la disproportion
homme femme dans certains domaines et ce stage a aussi confirmé mon opinion sur l’importance de l’esprit d’équipe dans le
monde professionnel.

4. Au cours de ce stage, qu’est-ce qui vous a bien plu, pas plu du tout ?
Il y a beaucoup de choses qui m’ont plu lors de ce stage. Tout d’abord, j’ai adoré le labo, parce que j’ai pu apprendre à utiliser
les imprimantes Lynxter et imprimer des pièces. Ensuite, j’ai beaucoup aimé le développement plus particulièrement du backend
parce que ça m’a permis de comprendre le fonctionnement réel de la machine. D’un autre côté, j’ai éprouvé un peu moins
d’intérêt dans la production, malgré leur rôle clé dans le fonctionnement de l’entreprise, car il est moins lié à l’innovation
technologique et à l’impression 3D en général, mais plus dans la mécanique

5. Ce stage vous-a-t-il donné des idées pour votre avenir professionnel (« Ce stage m’a donné envie de… ou
il a confirmé mes envies… ou je sais grâce à ce stage que je ne veux pas faire… ») ?
Ce stage a confirmé mes envies de travailler dans le domaine de la technologie, de l’innovation et surtout de l’impression 3D.
Pendant ce stage, j’ai appris les différentes applications réelles de l’impression 3D dans l’avenir de l’industrie, ce qui m’a donné
envie de, plus tard, travailler dans ce domaine plein d’avenirs et de promesses.