BARROIS Ludovic EMF
Une nouvelle démarche : Apprendre à partir d’album (donner du sens à l’acte)
L’apprentissage n’est pas que technique ; L’implication du sujet est obligatoire ; pour cela l’aspect affectif de la
situation est important (climat éducatif agréable-pousser l’élève à avoir confiance en soi et en l’adulte)
L’album présente un véritable récit complet, ayant du sens, dans lequel on peut s’identifier.
La supériorité de l’album sur le manuel est qu’il représente un véritable récit complet. Les illustrations et
pictogrammes aident à la compréhension. Les élèves adoptent un comportement de vrai lecteur.
Apprendre à lire à partir d’albums
Propositions pour la GS
Toute situation nouvelle de langage orale ne fonctionne pas immédiatement. C’est avec la
répétition et l’entraînement que les enfants feront des phrases, participeront, essayeront. Les
débuts, parfois chaotiques et sans grande participation, ne doivent pas vous décourager !
L’écoute de l’enseignant qui lit favorise cinq types d’apprentissages :
- Apprentissage par l’exemple de l’adulte lecteur (l’enseignant partage ces difficultés et ses plaisirs)
- Apprentissage par imprégnation du récit et de sa structure (l’élève se nourrit de séquences narratives qui
lui permettront de produire à l’oral par imitation d’abord puis par dépassement)
- Apprentissage de la phrase et la syntaxe, d’un vocabulaire riche et diversifié
- Apprentissage de la vie, l’identification au sujet de l’histoire réelle ou fictive
- Apprentissage de la prise de risque, dans les constructions de sens qui l’emmène vers une attitude de
lecteur. Il s’agit de reconnaître signes écrits, indices, et de mots ; (en maternelle reconnaissance
orthographique- au CP approfondissement du code)
Interpréter une page de couverture :
Sa lecture permet de tirer des informations de l’illustration et du titre (formulation d’hypothèses,
échafaudages de projets d’histoires) Il faut l’accrocher assez haut pour que tout le monde la voie au format
A3. Les élèves décrivent puis imaginent l’histoire. Pour que la participation soit optimale il ne faut pas
poser des questions fermées ou des questions qui contiennent une partie de la réponse. Les questions
doivent obliger les enfants à exprimer des déductions, à établir des relations logiques entre divers
éléments.
On préférera : ‘pourquoi l’enfant a-t-il l’air content ?’ à ‘Est-ce qu’il a l’air content ?’
Interroger le titre :
Vérifier que les élèves reconnaissent le titre. Ils comprennent sa signification. De même avec l’auteur,
l’illustrateur.
Identifier un maximum de lettres, de syllabes ou de mots.
Reproduire le titre en capitales d’imprimerie, en minuscules scriptes et cursives et l’analyser collectivement
Les élèves peuvent avoir des étiquettes mots et aller les placer sous les mots du titre
Privilégier les rapprochements analogiques
Anticiper (que va-t-il se passer dans le livre ?)
A la fin lecture du titre par l’enseignant
A la suite possibilité d’écrire un mot du titre par les élèves
Commenter les illustrations :
Montrer les illustrations une fois sans parler, puis les élèves bâtissent une histoire.
Obliger les élèves à passer de l’énumération descriptive au récit.
Obliger les élèves à faire des phrases.
Obliger les élèves à définir des liens de causalité entre les éléments (la petite fille a peur car il y a un loup
dehors)
L’ultime production doit être un récit.
Les élèves peuvent dicter à l’adulte l’histoire
BARROIS Ludovic EMF
Découvrir un extrait :
Travailler par analogie (papa- papi)
Faire l’inventaire des mots connus, des lettres, des signes extralinguistiques ( ?!...) les guillemets … s’ils ne
connaissent pas la signification leur donner.
En les mettant dans la peau de chercheurs on leur donne l’envie de connaître l’histoire, donc on développe
le goût de lire et on leur apprend à observer, à mémoriser, à mettre en relation.
Découvrir la situation initiale :
Les élèves font des hypothèses, reconnaissent les mots, les lettres, mettre en couleur les personnages (une
couleur différente pour chaque).
Lire en suivant avec son doigt les mots
Imaginer le dialogue s’il y en a un
Faire de même avec les lieux
Réinvestir les acquis :
Faire résumer ce que l’on a appris la fois dernière
Commencer de la même façon (hypothèses en fonction des nouveaux textes et illustrations)
Jouer avec les mots étiquettes pour faire le lien entre deux mêmes mots
Ouvrir vers l’imaginaire :
L’enseignant et/ou des élèves reprennent toutes les connaissances antérieures.
Procéder comme aux séances précédentes.
L’enseignant reprend toutes les hypothèses émises.
Lire tout le texte pour les confirmer ou les infirmer.
Faire un imagier avec les mots découverts
On entraîne les enfants en maternelle à devenir des explorateurs d’écrit
Activité de structuration en grande section
Activités favorisant des compétences linguistiques et métalinguistiques
Découverte du matériau sonore de la langue :
- jouer avec les calembours (la belle lisse poire du prince de Motordu)
- jouer avec les répétitions phoniques
Comptines :
Le riz tenta le rat.
Le rat tenté tâta le riz tentant…
D’autres comptines ne sont pas signifiantes et jouent sur les sons
Mirlabi, surlabo
Mirliton, ribon ribette
Surlababi, mirlababo
Mirliton, ribon ribo V. Hugo les misérables
Vire langue :
Je suis ce que je suis et si je suis ce que je suis, qu'est-ce que je suis?
Tous ces jeux où les élèves s’amusent et affinent leur conscience phonique va les aider pour entrer dans la
lecture.
BARROIS Ludovic EMF
Découverte de l’écrit :
Activités qui permettent aux élèves de découvrir les petites unités qui composent l’écrit (la phrase, le mot,
la lettre) En GS ce ne sont que des activités de découvertes et non des exercices de systématisation.
Rattachées à des projets de classe (communication par des affiches, journal de l’école…) elles permettent
d’aborder les différentes fonctions et genre de l’écrit.
La phrase :
- Comparer une phrase sans ponctuation et une phrase avec (à l’oral et à l’écrit)
- Relever des signes des lettres dans un texte
- Faire verbaliser les signes non alphabétiques
- Découper un texte en fonction des points
- Reconstituer un texte en fonction des points et des majuscules
- Faire colorier des parties de texte (dialogue…)
- Faire construire une phrase avec des étiquettes mots et des étiquettes de ponctuation
Le mot :
- Reconstituer une phrase
- Reconstituer un mot
- Entourer un même mot
- Associer mot et dessin
- Compléter une phrase lacunaire
La lettre :
- Rechercher tous les mots contenant une, deux, trois lettres
- Rechercher tous les mots possédant un accent aigu, un accent grave,
- Rechercher les mots ayant une consonne double
- Rechercher les mots ayant une apostrophe
- Rechercher dans des journaux, des publicités…, la même lettre
Les premiers jours au CP
La première semaine au CP doit avoir deux objectifs :
- Rassurer les élèves
- Leur apprendre les règles de la classe
Ne pas débuter sans transition l’étude des premiers sons ou des premiers écrits…
S’approprier l’espace, découvrir les différents lieux de l’école, de la classe
Aménager la classe en la décorant
Jouer pour découvrir les autres, pour se présenter, pour comprendre le temps qui passe
(La comptine des prénoms à créer avec les enfants sous forme de dictée à l’expert : Halima aime le mataba,
Anrifoudine dîne,…)
A quoi sert de lire ?
Leur demander pourquoi ils veulent lire ? Qu’est-ce que lire ? Comment on lit ? Qu’est-ce que l’on lit ? Qui lit
à la maison, dans le quartier ?
Faire un projet personnel avec chaque élève peut être intéressant : as-tu envie d’apprendre à lire ? Est-ce
que c’est bien d’apprendre à lire ? Pourquoi ? Quand tu sauras lire que pourras-tu faire ?
BARROIS Ludovic EMF
A la suite de cet entretien on peut faire découvrir une affiche et mettre en jeu les capacités de
lecture.
« Regardez l’affiche et cherchez ce qu’elle raconte. »
Puis questionnez les élèves sur le sens.
Lisez le titre. Demandez quels mots ou lettres sont connus et les entourer. Ces mots sont-ils écrits ailleurs ?
« Que veut dire le titre ? »
Découvrir l’écrit polymorphe dans la classe, dans l’école, dans le quartier.
Aller à la découverte des écrits présents dans ces lieux. Découvrir les différents types d’écrits (affiches
publicités, panneaux, enseignes…) En classe ces écrits seront recopiés (en script et en cursive) et classés.
Découvrir les lieux de lecture (bibliothèque) découverte plaisir !
L’album au CP et au CE1
Principes de base :
On apprend à lire en lisant des textes qu’on ne sait pas lire.
La fonction du lecteur consiste à découvrir le sens d’un message.
Les textes doivent être authentiques et non des récits artificiels.
L’enfant doit comprendre ce qu’il faut faire, pourquoi et apprendre ensuite.
L’album au CP
Privilégier les liens affectifs : assurer la sécurité affective des élèves, ne pas rompre avec le langage maternel,
banaliser l’usage du livre pour permettre à tous de se l’approprier
L’enfant entre dans l’écrit non pas par la lecture mais par l’écrit sous la forme de la dictée à l’adulte.
Freinet recommande la réécriture du message des élèves. Les élèves deviennent des coauteurs
Comme le dit Foucambert, les supports de lecture doivent être variés, authentiques et porteurs de sens pour
les élèves. Le code est un des outils pour comprendre le message.
L’apprentissage sur album peut commencer dix jours après la rentrée.
La lecture compréhension occupe 1h au début de la matinée, puis 45mn en ateliers tournants (discrimination
auditive et visuelle…), en fin de journée. La véritable lecture occupe les 4/5ème du temps.
Choix de l’album :
Critères : Situations intéressantes, texte simple, progression lexicale et non phonétique, comporter des mots
connus, images lisibles, histoire cohérente, histoire affectivement proche des élèves
Exemple à partir de : «Sauve toi grenouille, de Ron Maris, Gründ
9 jours sont prévus pour lire cet album
JOUR 1 Sauve toi grenouille !
JOUR 2 Sauve toi grenouille ! Lequel vais-je choisir ?
JOUR 3 Sauve toi grenouille ! Ce trou est plein de blaireaux.
JOUR 4 Sauve toi grenouille ! Celui-ci est plein de lapins.
JOUR 5 Sauve toi grenouille ! Celui-ci est plein de chouettes.
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JOUR 6 Sauve toi grenouille ! Celui-ci est plein de souris.
JOUR 7 Sauve toi grenouille ! Celui-ci est plein d’abeilles.
JOUR 8 Mais regarde ! Saute dans ce trou grenouille.
JOUR 9 Dès que la pluie le remplira, comme les autres, il sera plein de … grenouilles
Les élèves auront appris :
5 signes de ponctuation : le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, les points de
suspensions ;
6 noms : la grenouille, le trou, le blaireau, le lapin ; la chouette, l’abeille ;
4 verbes : sauver, regarder, remplir, sauter ;
1 adjectif : plein
Autre : que
Ils auront été sensibilisés
- A la variation en nombre : l’abeille-les abeilles ; le blaireau-les blaireaux ; le lapin-les lapins ;
- A la variation temporelle : la pluie remplira le trou -le trou est rempli
- A la variation des structures syntaxiques :
Phrase déclarative : Dès que la pluie le remplira, il sera plein de grenouilles
Phrase impérative : Sauve-toi !
Phrase interrogative : Lequel vais-je choisir ?
1ère partie
Ecriture 5mn (orthographe)
Lecture de l’illustration et hypothèses sur le texte : 10mn
Découverte du texte : 30mn
Lecture- réinvestissement : 10mn
Exercices : 25mn
2ème partie
Orthographe : 10mn
Ateliers tournants (BCD, audio, renforcement, fiches Freinet, lire pour faire) 45mn
1) 1ère séquence :
Hypothèses sur l’illustration à partir des indices non linguistiques comme le format, la typographie,
l’illustration. A partir de là, sous l’impulsion de l’enseignant, la classe émet des hypothèses sur le
contenu de l’histoire.
Titre écrit au tableau : exploration et recherche en fonction de tous les indices graphiques (par
comparaison, par analogie. Toute hypothèse doit être confirmée. L’enseignant lit le titre. Qui parle ? À
qui cette personne parle ? que lui dit-elle, pourquoi ?
2) 2ème séquence : réinvestir les acquis
Est écrit au tableau des phrases de réinvestissement que les élèves doivent lire :
1mn d’observation silencieuse, les enfants montrent ensuite les mots qu’ils connaissent et les lisent
Sauve-toi Halima !
Sauve-toi Moina !
Sauve-toi benoit !
C’est la grenouille.
C’est le sorcier.
C’est la grenouille du sorcier.
3) Exercices de structuration
Travailler la mémoire auditive et visuelle et compréhension
Jeu oral : trouver des mots qui commencent oralement comme grenouille puis comme sauve.
Ensuite, les élèves énumèrent toutes les lettres de ces deux mots
Ecriture individuelle : mémorisation audio-visuelle (mettre le mot grenouille dans la bonne silhouette-
retrouver le mot grenouille parmi des mots ressemblants- remettre une phrase dans l’ordre avec ces
mots, une des deux phrases sera le titre)
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4) Exercices visant à la compréhension
Remettre les mots d’une phrase dans l’ordre
Remettre les phrases d’un texte dans l’ordre
Compléter une phrase avec des mots
Répondre à des questions : faire correspondre dessin et phrase, vrai ou faux, chasser un mot intrus,
phrases à choix multiples, devinettes dont la réponse est contenue dans le texte
5) Exercices visant le code
Séparation de mots dans une phrase écrite en script ou en cursive
Chercher dans une phrase des mots contenant tel phonème ou tel graphème
Copier un mot épelé par l’enseignant
Chasser l’intrus
Compléter des mots à trous avec des phonèmes ou des syllabes
Recopier sur l’ardoise un mot, un phonème
6) La production de texte
On reprend la même structure, l’enseignant à changer les lieux, les noms mais garde la même structure.
Exemple à la première page l’enfant voit 4 châteaux
Que de châteaux ! Lequel vais-je choisir ? Sur les feuilles suivantes l’élève doit compléter (mots
étiquettes, dictée à l’adulte, essais)
Sauve-toi ………………………………… !(Prénom) Ce château est plein de …………………………… (À compléter
avec les propositions collectives écrites au tableau.)
Des variantes sont possibles
Va dans ce château…………………. ! (Prénom)
Dès que le soleil……………………….. (À inventer)
7) Des activités de tri pour découvrir le fonctionnement du code
A la fin de chaque album, l’enseignant fait des groupes de réflexion. Il donne tous les mots appris sous
forme d’étiquettes que les élèves classent. Puis ils expliquent leur classement. Après le classement peut
être orienté par l’enseignant
Classement sémantique
Classement par lettres (il peut y avoir débat grand gilles ne sont pas la même chose donc on ne peut les
classer ensemble) A partir de là la classe va trier phonétiquement.
L’évaluation : on teste la mémorisation visuelle, auditive (l’enseignant prononce des mots que l’élève
doit trouver dans une liste-enregistrer un mot et lui faire correspondre une silhouette) et la
compréhension
La différenciation : travail par groupe de besoins :
Groupe A : totalement autonome (après les vacances de mars) lit seul et répond à des questions de
compréhension
Groupe B : élèves qui savent lire mais qui ne prennent pas de risques (lecture coopérante, réponse collective
aux questions)
Groupe C : travaille avec le maître.
Autres activités :
- lecture par dévoilement progressif : le texte, découpé stratégiquement par le maître en des fragments de
longueur variable (et ne correspondant pas nécessairement à une pause notée comme telle), est présenté aux
élèves en livraisons successives mais sur un temps relativement court (une ou deux séances). A partir de chaque
fragment, les élèves exposent oralement ou par écrit leurs attentes. La technique permet de faire émerger «
naturellement » les interprétations.
- Lecture dans un désordre concerté : rompt avec la lecture linéaire, soit parce que le texte lui-même se joue du
désordre ou de l’absence d’ordre (ex : un album qui peut se lire par les deux bouts), soit parce que le projet du
maître implique une occultation initiale des données premières du texte.
BARROIS Ludovic EMF
L’album au CE1
Cette classe accueille des élèves de niveaux très divers. Il y a ceux qui maîtrisent déjà correctement le savoir-lire de
base et comprennent un texte d’une dizaine de lignes, ceux qui n’ont pas acquis du tout ces compétences et qui
auraient étaient maintenus avant l’établissement des cycles. Et le milieu intermédiaire. Dans notre proposition
l’enseignement de l’orthographe et du fonctionnement de la langue se fera à partir de productions d’écrits.
L’objectif prioritaire : tous, à leur niveau, doivent lire de mieux en mieux.
Que peut-on demander en début d’année ? Quels sont les goûts des élèves ?
On peut les interroger sur les textes qu’ils préfèrent (histoires vraies ou imaginaires) pour partir de ceux-ci.
Que connaît-il de l’objet livre ? (Évaluation diagnostique)
Laisser manipuler librement quelques albums
Interroger sur les pages de couvertures
Leur demander de recopier les noms des auteurs, les titres
Ecriture libre sur ce qu’ils ont compris de l’histoire
Quelles connaissances a-t-il du code ? (évaluation diagnostique)
Dictée de phrases, de mots,
Plusieurs niveaux peuvent-être constatés :
- L’élève n’écrit rien ou très peu
- L’élève écrit phonétiquement
- L’élève écrit quelques graphèmes complexes
- L’élève écrit en ajoutant parfois des lettres muettes
Dans les deux derniers cas on peut envisager de ne pas reprendre l’apprentissage de base. Grâce à ce diagnostic
l’enseignant formera des groupes.
Différencier les exigences : il ne faut pas redouter les groupes dits de niveau s’ils ne sont pas une constante dans la
classe. Ces groupes sont amenés à évoluer dans le temps et ils sont différents d’une matière à l’autre. L’objectif du
CE1 est d’homogénéiser au maximum les deux premiers groupes.
Des activités sur la compréhension :
- Interroger par écrit ou oralement sur les images, le titre, la quatrième de couverture, l’auteur, les
illustrateurs
- Question de surface : demandant de prélever des informations contenues dans des phrases ou des mots du
texte.
Combien y a-t-il de personnages ? Ecris leur nom. A quelle heure vont-ils se coucher ?
De qui a-t-il peur ?
- Questions sur la situation d’énonciation : prendre des indices linguistiques et extra linguistiques (souligne
en rouge les paroles des personnes)
- Questions demandant d’interpréter le texte : Pourquoi est-il en colère, que pense-t-il de sa maîtresse ?
Pour différencier : la maternelle arrive à faire travailler ces élèves en groupe pourquoi pas le cycle
2 et 3 ?
Deux albums servent de support de lecture dans ce travail.
Les élèves du groupe 1 lisent un album et répondent à des questions écrites, Ceux du groupe 2 lisent un
autre album et répondent collectivement à des questions simples. Le groupe 3, avec le maître, travail sur le
même texte que le groupe 2.
BARROIS Ludovic EMF
Exemples d’activités :
Hypothèses à partir de la page de couverture et des illustrations
On ne s’en tient pas à cette description ; il faut :
- Créer une attente en demandant d’imaginer de quoi peut parler le livre, en posant des questions
- Travailler sur le nom de l’auteur et le titre (essayer de le lire) si les élèves ne connaissent aucun des mots-
- essayer de partir des lettres. L’enseignant ensuite sépare deux groupes
Un groupe lit seul le texte et répond collectivement aux questions (questions de surface et questions
d’interprétation) (la mère dit-elle quelque chose aux enfants ? que peut-elle dire ?
- un groupe avec le maître qui part des illustrations pour créer du sens et émettre des hypothèses. Ce sont
surtout des séances de langage oral. Ces questions sont importantes car elles permettent aux élèves
d’imaginer les scènes, de les visualiser mentalement et ainsi de les transformer en histoire qui l’aideront
ensuite lors de la lecture.
- Interaction des prises d’indices pour lire le texte
Les élèves viennent au tableau tel mot ou tel phonème
Analyse de mots inconnus (par analogie)
- Faire relire le texte oralement à la fin
- Faire poser des questions d’un groupe à l’autre
- Travail oral à partir des images :
Faire travailler la compréhension en lisant uniquement les illustrations
Continuer à montrer les illustrations et leur demander de bâtir l’histoire (les scénarii)
Imaginer la fin (avec et sans les illustrations)
- Travailler la mémoire visuelle
Dire une phrase ayant un rapport avec le texte
Prendre un mot de cette phrase et l’écrire au tableau
Leur demander de réécrire ce mot sur l’ardoise
- Travailler la mémoire auditive
Le maître épelle un mot et els élèves essayent de se le représenter
L’écrire sur l’ardoise
- La différence entre situation discursive et historique
Faire souligner les parties dialoguées
- L’anticipation
Donner des textes lacunaires (on peut donner une liste de mots intrus)
- La compréhension
Puzzle ou remise en ordre de phrases du texte
- La conscience phonologique (Faire des associations phoniques, rechercher des mots qui riment, des
homophones, des mots tordus, des rébus…)
Quelle littérature ?
Les albums jeunesse
La bande dessinée
La littérature enfantine :
- Contes
- Contes initiatiques
- Contes étiologiques (explique le pourquoi… Pourquoi la terre est ronde ?)
- Roman policier
- Roman d’aventures
- Roman en miroir (l’élève s’identifie à un des personnages)
- Le roman historique
La poésie
Le documentaire