Le livre d’Esther

Esther et Mardochée
Un appel à prendre la parole
quand vous avez quelque chose à dire

Au fond de vous, vous savez que quelque chose ne va pas. Devriez-vous dire quelque chose ? À qui ? quand ?
Et que faire si les autres ne sont pas d'accord ou ne veulent pas entendre ? Peut-être avez-vous déjà vécu
cela. Mardochée a eu connaissance d'un complot de certains officiels du roi visant à le tuer. Doit-il en parler ?
Ce serait dangereux. La reine Esther a été informée d'un plan bien conçu par Haman pour exterminer le
peuple juif dans l'empire persan. Ce plan avait désormais force de loi, et aucune loi des Perses ne pouvait
être changée ou annulée. Devrait-elle s'exprimer ? Était-il trop tard ? Ce livre d'Esther a été écrit pour nous
rappeler que notre Dieu est souverain et qu'il contrôle les affaires du monde. Nous pouvons avoir confiance
en lui et ne devons pas vivre dans la peur. Mais il est également écrit en vue de nous rappeler qu'il coordonne
les "coïncidences" afin que vous et moi soyons placés au bon moment et au bon endroit pour parler ou agir
en son nom. Chaque année, au mois d'Adar (février ou mars), le peuple juif célèbre désormais la bonté de
Dieu et l'initiative et le courage d'Esther et de Mardochée avec la fête de Pourim.

1. L’histoire
Les arrière-grands-parents juifs de Mardochée ont été contraints à l'exil par Nebucadnetsar, roi de Babylone.
Le puissant empire persan s'empare alors de Babylone, s'étendant de l'Inde à l'Éthiopie. En 483 avant J.-C.,
le roi perse Xerxès (Assuérus en hébreu) organise un événement de 180 jours visant à rassembler les nobles
et les princes de son vaste empire. Les historiens suggèrent que le but de ce rassemblement était de planifier
son attaque malheureuse contre la Grèce en 480 avant J.-C. J.-C. La réunion a été marquée par de grandes
célébrations. Lorsque sa belle épouse Vasthi n'est pas arrivée à l'heure prévue, le roi l'a détrônée, ce qui a
déclenché la recherche d'une nouvelle reine. Esther faisait partie des beautés sélectionnées. Elle était
orpheline, élevée par son cousin Mardochée. Le roi avait donné la permission aux Juifs de retourner à
Jérusalem, et un certain nombre d'entre eux étaient déjà rentrés. Mardochée et sa famille ont cependant
choisi de rester à Suse, l'une des quatre capitales de l'empire perse qui abritait le palais d'hiver du roi.
Il y avait quelques manifestations d'antisémitisme dans l'empire, mais pas assez pour empêcher des Juifs
comme Daniel et Néhémie d'occuper des postes de haut niveau. Mardochée avait également décroché un
bon emploi à la porte du roi (2:19), l'endroit où se déroulaient les transactions légales et où la justice était
rendue. Haman, vizir royal du roi, occupe également une place centrale dans le livre d'Esther. Aujourd'hui,
on le qualifierait probablement de narcissique. Mardochée refuse de s'incliner devant lui. La tension monte
dans le récit alors qu'Haman cherche à se venger. Il parvient à obtenir du roi qu'il émette un décret pour
détruire, tuer et faire périr tous les Juifs, depuis le jeune garçon jusqu’au vieillard, les enfants et les
femmes, et pour que leurs biens fussent mis au pillage, en un même jour, le treizième jour du douzième
mois, qui est le mois d’Adar. (3:13). En entendant cela, les Juifs de tout l'empire ont été effondrés et font
appel à leur Dieu. La mesure extrême de cet édit a laissé les habitants de Suse dans la consternation (3:15).
Mardochée informe Esther de cette nouvelle loi, et celle-ci s'adresse au roi. Haman est tué et un nouveau

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décret promulgué pour permettre aux Juifs de se préparer à se défendre. Le livre d'Esther se lit comme une
bonne histoire, avec du suspense, de l'intrigue, de la méchanceté, de l'ironie et de la bravoure. Je vous
recommande d’en lire et d'en apprécier le récit complet dans votre propre Bible ! En plus d'être inspirant, il
contient des idées et des leçons importantes pour nous aujourd'hui.

2. Mais pourquoi moi ?

Peut-être avez-vous vu, entendu parler ou pris conscience d'un "problème" grave dans votre famille, votre
église, à l'école de votre enfant, sur votre lieu de travail ou dans la société dont vous faites partie. Pourquoi
devriez-vous en parler ? Les lanceurs d'alerte sont généralement admirés par la majorité silencieuse, mais
mis à mort par une minorité bruyante et puissante. Pourquoi prendre ce risque ? En prenant la parole, vous
vous impliquez. Le nom de Dieu n'est pas mentionné une seule fois dans le livre d'Esther, du moins, pas
explicitement. Dans la version hébraïque, les Juifs font remarquer que l'on y trouve quatre fois les acronymes
de Jéhovah (1:20, 5:4, 5:13, 7:7) et ceux de Je-suis-qui-je-suis une fois (7:5). La main de Dieu est clairement
visible tout au long de l'histoire : Il veille à ce que Mardochée obtienne le bon emploi, entende la conversation
meurtrière, ait les bonnes relations pour pouvoir avertir le roi, et plus encore. Pourquoi Mardochée ? La main
providentielle de Dieu l’avait placé au bon endroit au bon moment. Pouvez-vous voir la preuve de la main
providentielle de Dieu dans la préparation, l'évolution ou la chronologie de votre affaire ?
La reine Esther devait-elle plaider pour les Juifs ? La coutume établie ne permettait à personne d'entrer en
présence du roi sans y être appelé (4:11), et elle ne faisait pas exception. Elle n'avait pas été convoquée
depuis 30 jours. Elle pouvait douter de son aptitude à remplir cette tâche, se considérant comme trop jeune,
trop inexpérimentée, peu douée pour la lecture (4:8)1, orpheline, étrangère et tout simplement une femme.
La cour intérieure du roi était un monde d'hommes. Pourquoi Esther ? Aucun ange ne lui parlait comme à
Gédéon et Marie. Elle n'avait pas de rêves inspirés par Dieu comme Joseph et Paul. Et pourtant, la main
providentielle de Dieu était visible dans ses circonstances. Mardochée lui a fait part de cette situation : qui
sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ? (4:14). Nous pouvons
toujours penser que d'autres personnes sont plus douées et plus expérimentées que nous. Nous pouvons
toujours imaginer un moment plus favorable. Lorsque Dieu a appelé Moïse, il a répondu : Qui suis-je, moi,
pour que j’aille vers le Pharaon, et pour que je fasse sortir hors d’Égypte les fils d’Israël ? (Exode 3:11).
Lorsque Dieu a appelé Jérémie, il a objecté : voici, je ne sais pas parler ; car je suis un enfant. (Jérémie 1:6).
Quand Dieu appelle, de telles objections ne sont pas des manifestations d'humilité.
En septembre 2018, j'ai été invité par une émission de télévision chrétienne plutôt libérale ici aux Pays-Bas
[NieuwLicht café, EO] à participer à un débat public sur l'homosexualité. Il s'agissait d'un événement de deux
heures dans un bar, présidé par Thijs van den Brink, et ouvert au public. La presse serait présente, mais elle
ne serait pas filmée. « Pourquoi moi ? » ai-je demandé. La réponse a été : « Parce que nous avons besoin de
quelqu'un pour défendre la vision biblique traditionnelle. » Tout en cherchant la direction du Seigneur sur ce
que je devais faire, je pouvais penser à de nombreuses raisons pour lesquelles je n'étais pas la bonne
personne pour cela : Mon néerlandais est limité. Je préfère réfléchir à mon bureau, et non en public. Je n'ai
jamais fait ce genre de chose auparavant. Ils cherchent probablement quelqu'un à qualifier de
« fondamentaliste » et d'« homophobe ». J'ai lentement pris conscience que ma principale raison de ne pas
participer était « la peur ». Le Seigneur ne nous appelle pas à parler parce que nous sommes les meilleurs, ni
parce que nos paroles seules permettront d'atteindre ses objectifs. Mais Il utilise notre bonne volonté ainsi
que nos mots. Le lendemain, ils m’ont rappelé, et j'ai dit « oui, je serai là. »2

1 NdT : dans ce verset, la version anglaise utilisée par PhN dit : il lui donna une copie de l’écrit de l’édit qui avait été rendu à
Suse pour les détruire, afin de le montrer à Esther et de le lui expliquer.
2 https://www.edestad.nl/lokaal/lokaal/110264/lhbt-tussen-gezag-en-liefde-482159?fromplista

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3. la préparation du cœur
Le roi Assuérus n'était ni Juif ni un roi craignant Dieu. Pourquoi un Juif devrait-il risquer sa vie pour le
protéger ? Peut-être parce qu'être bon, loyal et fidèle sont des vertus divines. Peut-être parce que le
prophète Jérémie a encouragé les Juifs en exil à être des citoyens responsables et engagés : cherchez la paix
de la ville où je vous ai transportés, et priez l’Éternel pour elle ; car dans sa paix sera votre paix.3 (Jérémie
29:7). Si vous n'avez pas préparé votre cœur à être un témoin fidèle de Jésus-Christ, à défendre ce qui est
juste, à vivre selon la Parole de Dieu, il est très peu probable que vous ressentiez le besoin de vous comporter
différemment de ceux qui vous entourent. Vous ne serez pas sensible aux incitations de l'Esprit de Dieu à
agir, à persévérer ou à parler. Le fruit attirant de la fidélité exige des racines profondes.
La reine Esther a grandi dans la maison de Mardochée. Le comportement moral est souvent transmis aux
autres par un exemple attrayant de petits actes quotidiens empreints d'amour et de fidélité. Lorsque
Mardochée lui a demandé pour la première fois de s'approcher du roi afin de plaider pour la vie des Juifs,
elle n'a vu que les dangers et les difficultés (4:9-11). Cette jeune femme belle et délicate n'était pas un héros
naturel. Pour risquer sa vie, il faut d'abord préparer son cœur. Elle y a réfléchi, puis elle lui a répondu : Va,
rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, et ne mangez ni ne buvez pendant
trois jours, ni la nuit, ni le jour ; moi aussi, et mes jeunes filles, nous jeûnerons de même ; et ainsi,
j’entrerai vers le roi, ce qui n’est pas selon la loi ; et si je péris, je périrai. (4:16). Elle était consciente que
même si elle jeûnait, Dieu ne pouvait pas être manipulé. Ce n'est qu'après une décision du cœur, une décision
d'abandon à la volonté de Dieu, que se développe la disposition de tout risquer pour Lui sans amertume. On
retrouve souvent cette soumission totale dans les Écritures et en particulier à Gethsémané lorsque Jésus prie
: Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la
tienne qui soit faite. (Luc 22:42). Nous voyons aussi les prophètes risquant leur vie pour proclamer les
messages impopulaires donnés par Dieu, Paul mettant la sienne en péril dans des voyages dangereux, des
apôtres prêts à désobéir aux autorités afin de prêcher le Christ. On pourrait appeler cela une « obéissance
pacifique, intelligente et suicidaire ». Cette attitude du cœur se retrouve dans les biographies de nombreux
missionnaires nord-américains et européens du XIXe siècle, qui ont pris des allers simples pour aller porter
l’Évangile en Afrique. Beaucoup d'entre eux ont péri. Sans cette préparation du cœur, les appels impliquant
danger physique ou possibilité de perte seront automatiquement rejetés.

4. Planification et adaptation
Mardochée a pris un grand risque en dénonçant des personnalités officielles traîtresses. S'il parlait du
complot meurtrier aux mauvaises personnes, il pouvait être facilement réduit au silence. En fait, des années
plus tard, c'est précisément comme cela que le roi Assuérus est mort -assassiné par certains de ses ministres
en 465 av. JC. Mardochée a bien réfléchi à la question et a choisi de partager les informations sensibles avec
la reine Esther qui a ensuite fait son rapport au roi (2:22). Vous êtes peut-être en possession de la vérité,
mais cela ne vous dispense pas d'agir avec prudence. Tout le monde ne recherche pas la vérité ni ne l'aime.
En fait, certains la détestent.
Pour parler au roi, la reine Esther avait besoin de son approbation. C'est en raison de sa beauté qu’Assuérus
l'a choisie comme reine. Elle revêt donc ses habits royaux et se tient prête quand il peut la voir. Il étend son
sceptre d'or vers elle. Elle peut maintenant s'approcher du trône. Le roi lui demande alors : Que veux-tu,
reine Esther, et quelle est ta requête ? Quand ce serait jusqu’à la moitié du royaume, elle te sera donnée.
(5:3). C'était un très bon début. Elle n'a pas plaidé immédiatement pour la sécurité des Juifs. Elle avait pensé
à un plan. Elle avait préparé un repas pour trois. Si le roi le trouve bon, que le roi, et Haman avec lui, vienne
aujourd’hui au festin que je lui ai préparé. (5:4). Dans la plupart des situations, que ce soit à l'église, à l'école,
au travail ou au gouvernement, il existe des protocoles établis. Votre « prise de parole » aura peut-être plus
de chances d'être efficace si vous commencez par enquêter sur les responsables, sur les personnes qui ont

3 Dans ce verset, la version anglaise utilisée par PhN utilise le mot « prospérité » à la place de « paix », ce qui est un autre sens
du mot hébreu shalom.

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le pouvoir de mettre en œuvre le changement et si vous demandez conseil sur la meilleure façon de les
aborder. Souvent, le choix du moment est important. Parfois, la confrontation est nécessaire, parfois la
diplomatie est plus efficace. Votre objectif n'est pas de faire éclater votre indignation, votre colère ou votre
frustration, mais de déclencher un changement positif. Moïse n'a pas été l'instigateur d'une rébellion
d'esclaves, il s'est adressé au Pharaon. Daniel et Néhémie sont également de bons exemples de planification
et de diplomatie minutieuses. Prévoir et suivre un plan exigera de vous quelque chose de plus : de la patience,
du calme, de la concentration, de la flexibilité et de la persévérance. La reine Esther est ici une source
d'inspiration pour nous.

5. Obsession et naïveté
Des attitudes et des attentes erronées peuvent ajouter un fardeau inutile à votre vie d'obéissance. Le premier
d'entre eux est une obsession de ce qui doit être corrigé. Cette attitude destructrice est évidente chez Haman,
l'ennemi des Juifs. Haman nous est présenté sous les traits de quelqu'un d'odieux qui aime le prestige et le
pouvoir. Lorsque le roi l'a promu à un haut rang, et l’éleva, et plaça son siège au-dessus de tous les princes
qui étaient avec lui (3:1), il s'attendait à ce que tous se prosternent automatiquement devant lui. Mais cela
ne s'est pas produit spontanément. Le roi a dû ordonner explicitement au peuple de le faire (3:2). Haman est
ravi d'un tel honneur. Mais parmi la foule qui s'est inclinée devant lui à Suse, il a repéré un homme qui ne l'a
pas fait. Et Haman vit que Mardochée ne se courbait pas et ne se prosternait pas devant lui ; et Haman
fut rempli de fureur. (3:5). Haman était très riche, il avait tout ce qu'un homme pouvait désirer. Après avoir
apprécié le premier banquet avec le roi et la reine, Haman sortit joyeux et le cœur gai. (...) et il envoya et
fit venir ses amis et Zéresh, sa femme. Et Haman leur raconta la gloire de ses richesses, et le nombre
de ses fils, et tout ce en quoi le roi l’avait agrandi et l’avait élevé au-dessus des princes et des serviteurs
du roi. (…) Mais tout cela ne me sert de rien, aussi longtemps que je vois Mardochée, le Juif, assis à la
porte du roi. (5:9-13). La frustration qu'il éprouvait face au comportement d'un homme éclipsait toutes les
autres joies de sa vie. Il est devenu obsédé par son problème. Cela peut aussi arriver à un chrétien bien
intentionné. Le péché, le désordre ou l'injustice que vous voyez peut devenir une obsession dans votre vie.
Ne laissez pas cela vous arriver. N'oubliez pas vos nombreuses bénédictions, les personnes et les choses
bonnes et belles que Dieu a placées autour de vous.
La deuxième source de fardeau inutile est la naïveté. Un type de naïveté consiste à s'attendre à ce qu’on nous
remercie. Après la révélation par Mardochée du complot visant à tuer le roi, les deux eunuques furent
pendus à un bois. Et cela fut écrit dans le livre des chroniques en présence du roi . (2:23). Mardochée a
parlé, a dit la vérité, a sauvé la vie du roi, puis il s'est tu. Mardochée est oublié. Le chapitre suivant commence
par l'hommage rendu à Haman. Si nous ne faisons pas attention, nos attentes non satisfaites peuvent devenir
une source de frustrations profondes, voire d'amertume. Nous, les humains, sommes plus enclins à pointer
du doigt ce qui ne va pas qu'à célébrer ce qui est bon. Nous en souffrons tous. Il est si facile de dire merci, et
pourtant nous l’oublions si facilement. Mais le Seigneur n'oublie pas. Environ cinq ans plus tard (2:16, 3:7),
la veille du jour où Haman voulait demander au roi de lui permettre de pendre Mardochée, nous voyons la
main providentielle de Dieu bouger : Cette nuit-là, le sommeil fuyait le roi, et il ordonna d’apporter le livre
d’annales des chroniques, et on les lut devant le roi ; et on y trouva écrit que Mardochée avait fait
connaître, à l’égard de Bigthan et de Théresh, les deux eunuques du roi, gardiens du seuil, qu’ils avaient
cherché à porter la main sur le roi Assuérus. Et le roi dit, Quel honneur et quelle distinction a-t-on
conférés à Mardochée, à cause de cela ? Et les serviteurs du roi qui le servaient, dirent, On n’a rien fait
pour lui. (6:1-3). Ce matin-là, de façon particulière, le roi a exprimé sa reconnaissance à Mardochée !
Attendez-vous une manifestation de gratitude ? Soyez réaliste. Ne soyez pas naïf. Nous oublions tous
facilement. Nous prenons tous parfois ce que les autres font pour acquis. Mais Dieu n’est pas injuste pour
oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant
encore. (Héb. 6:10). Il se réjouit de votre fidélité !
Un autre type de naïveté est de s'attendre à ce que l'ennemi abandonne sans combattre. Il serait formidable
qu'une fois la parole de Dieu prononcée, une fois la vérité rendue publique, il y ait repentance, pardon,

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changement et harmonie. Mais ce n'est pas comme cela que cela fonctionne normalement. Parfois, révéler
la vérité ou défendre des principes ne fait qu'intensifier la tension. Cette réaction peut nous amener à nous
demander si notre appel à parler venait bien de Dieu. Les trois amis de Daniel ont été jetés dans la fournaise
ardente parce qu'ils ont refusé de s'incliner devant l'image de Nebucadnetsar (Dan. 3:20). Mais le refus de
Mardochée de s'incliner devant Haman a affecté tous les Juifs de l'empire persan. Mais c’eût été une chose
méprisable à ses yeux que de mettre la main sur Mardochée seul, car on lui avait appris quel était le
peuple de Mardochée, et Haman chercha à détruire tous les Juifs qui étaient dans tout le royaume
d’Assuérus, le peuple de Mardochée . (3:6). Nous, les êtres humains, sommes interconnectés les uns avec les
autres. Pour le meilleur ou pour le pire, ce qu'un humain fait peut affecter la vie de beaucoup d'autres. Des
hommes et des femmes malfaisants frappent les innocents, votre famille et ceux que vous aimez afin de
diviser ceux qui les dénoncent et faire disparaître votre désir de continuer. Lorsque Moïse et Aaron, envoyés
par Dieu, ont demandé au Pharaon : laisse aller mon peuple, afin qu’il me célèbre une fête dans le désert ,
il a répondu Vous êtes paresseux, paresseux ! (…) Et maintenant, allez, travaillez ; on ne vous donnera
point de paille, et vous livrerez la quantité de briques. (Ex. 5:1-18). Le travail de tous les Juifs s'est alourdi !
Si vous êtes appelés, parlez. Faites-le avec prudence. Et préparez-vous à un éventuel retour de bâton. Ne
vous laissez pas submerger par ce qui ne va pas. N'attendez pas d'expressions de gratitude ni la victoire sans
vous battre. Ce réalisme nous libère des fardeaux inutiles.

6. Découragé et tenté de laisser tomber

Certains conflits moraux, théologiques, relationnels et idéologiques peuvent se poursuivre pendant des
années. Peut-être qu’il n’y a que vous ou quelques personnes uniquement à voir ou connaître le problème.
La tâche qui vous attend est immense. Le peu d'impact est décourageant. Vous vous sentez marginalisé et
souvent seul. Vous envisagez sérieusement d'abandonner. Peut-être savez-vous que beaucoup sont
conscients du problème mais ne semblent pas s'en soucier. Cela ne les touche pas directement ou ils ont
appris à vivre avec. Leur manque d'intérêt et leur passivité vous frustrent. Vous remarquez que vous devenez
négatif et amer. Serait-il temps de prendre du recul et d'arrêter ? Pouvez-vous imaginer le lourd fardeau qui
pèse sur les épaules de Mardochée ? La vie et l'avenir de tous les Juifs semblent maintenant reposer sur ses
épaules ! Cette façon de penser aurait pu conduire Mardochée au désespoir. Mais il savait que les Juifs
n'étaient pas son peuple, mais celui de Dieu ! Lisez attentivement ce que Mardochée dit à Esther : si tu
gardes le silence en ce temps-ci, le soulagement et la délivrance surgiront pour les Juifs d’autre part,
mais toi et la maison de ton père vous périrez. (4:14). Il a compris qu'il était de sa responsabilité et de celle
d'Esther d'agir, mais cette responsabilité était fermement ancrée dans la connaissance de la souveraineté de
Dieu. Dieu avait fait une promesse inconditionnelle à Abraham et à ses descendants (Gen. 17:1-8). Il savait
que Dieu n'abandonnerait jamais son peuple. Si la reine Esther n'agissait pas, les conséquences seraient
réelles, mais l'avenir des Juifs était la responsabilité de Dieu, pas la leur. Voyez-vous à quel point ceci est
important ? Comment la connaissance de la souveraineté de Dieu pourrait-elle affecter la façon dont vous
voyez vos enfants, vos parents, votre église, vos études, votre travail, la société... et le dilemme ou le combat
dans lequel vous êtes actuellement engagé ?
Cette interaction entre la souveraineté de Dieu et notre responsabilité de parler ou d'agir constitue le cadre
biblique de notre vie et de notre ministère. Moïse a dirigé le peuple d'Israël, mais il était conscient qu'il
s'agissait du peuple de Dieu. Noé a construit l'arche, mais Dieu a amené les animaux et a fermé la porte.
Schadrac, Méschac et Abed-Nego sont restés fidèles à la parole de Dieu, mais Dieu a décidé s'ils allaient vivre
ou brûler (Dan. 3:16-18). Le jeune David a affronté Goliath, convaincu que ce n’est ni par l’épée, ni par la
lance, que l’Éternel sauve ; car la bataille est à l’Éternel, et il vous livrera entre nos mains. (1Sam 17:47).
N'oubliez jamais, chère sœur, cher frère, c'est le combat de l'Éternel et nous ne sommes que des soldats dans
Son armée. Nous reposer sur la réalité de la souveraineté de Dieu n'a pas vocation à déboucher sur un
fatalisme passif. La connaissance de la réalité de la souveraineté de Dieu nous est donnée pour nous aider à
servir fidèlement le Maître sans ce fardeau écrasant de la responsabilité ! Les croyants ont prêché l'évangile
à un monde perdu, sachant que le Seigneur lui-même construit son église. Lorsqu'ils se sont heurtés à
l'opposition, ils élevèrent d’un commun accord leur voix à Dieu, et dirent, O Souverain ! (…) Hérode et

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Ponce Pilate (…) [ont fait] toutes les choses que ta main et ton conseil avaient à l’avance déterminé devoir
être faites. Et maintenant, Seigneur, regarde à leurs menaces, et donne à tes esclaves d’annoncer ta
parole avec toute hardiesse. (Actes 4:23-29). Votre découragement est-il dû à la fatigue ou à l'épuisement ?
Essayez de voir le défi auquel vous êtes confronté dans la perspective de la souveraineté de Dieu. Ne portez
pas plus que ce que le Seigneur attend de vous. Si vous concluez que le Seigneur vous appelle à poursuivre
l'affaire, continuez. Ne nous lassons pas en faisant le bien, car, au temps propre, nous moissonnerons, si
nous ne défaillons pas. (Galates 6:9). Et pendant que vous travaillez, partagez consciemment chaque fardeau
avec Lui (Mat. 11.28-30). Sinon, le poids de la responsabilité peut vous écraser !

7. Critiques et division
En lisant les commentaires sur le livre d'Esther, on remarque à quel point Mardochée et Esther sont loués
mais également critiqués. Mardochée, par exemple, est critiqué pour avoir cherché son bien-être personnel
en Perse et ne pas s'être joint aux Juifs qui sont retournés à Jérusalem pour la reconstruire. Il l’est aussi pour
avoir cherché à contrôler la vie de sa jeune cousine Esther et pour avoir utilisé sa position de reine pour faire
évoluer son statut personnel au sein de l'empire. Esther est critiquée pour avoir fait usage de sa beauté
physique, pour s'être trop adaptée à la culture persane (contrairement à Daniel et ses amis qui demandaient
de ne pas se souiller avec la nourriture du roi) et pour avoir été trop vindicative (9:13). Il pourrait y avoir une
part de vérité dans ces critiques. Après tout, Mardochée et Esther étaient tous deux des êtres humains
déchus, tout comme vous et moi. Si d'autres personnes se penchaient sur votre vie et la mienne, je suis sûr
qu'elles pourraient trouver matière à critique. Ce que je trouve si encourageant, c'est que notre Seigneur a
choisi de réaliser son œuvre sur terre au moyen de personnes imparfaites : il peut donc aussi travailler à
travers vous et moi ! Aaron, le frère de Moïse, a été choisi par Dieu pour être le Souverain Sacrificateur -et
pourtant c'est lui qui avait construit le veau d'or que les Israélites ont adoré. Jonas a été choisi par Dieu pour
être le premier missionnaire international -et pourtant il a dû surmonter des problèmes comportementaux.
Le roi David a été utilisé par Dieu pour écrire de nombreux chants d'adoration pour Israël -et pourtant, cet
homme a connu des défaillances morales. Jésus Christ a donné à Pierre un rôle clé dans son église, -et
pourtant il a été très impulsif et a renié son Seigneur. Bien sûr, notre Seigneur désire que nous nous efforcions
de vivre des vies saintes, il veut y voir croître le fruit de l'Esprit. Lorsque nous faillissons, il recherche des
cœurs repentants. Avec Lui, nous trouvons la grâce, le pardon et une nouvelle opportunité. Cela dit, j'ai
remarqué que chaque serviteur actif et chaque ministère seront à un moment donné critiqué par quelqu'un.
J'ai également appris que la plupart des critiques comportent un élément de vérité. Demandez au Seigneur
de vous faire savoir quelle en est la part que vous devez prendre à cœur, et rejetez le reste. Sachez-le,
combattre la critique brûle beaucoup d'énergie. Laissez le Maître défendre ses propres serviteurs. Si nous
sommes humbles, chaque critique (amicale ou agressive) peut être utilisée par le Seigneur pour nous aider à
grandir et à nous développer. Apprenez de la critique. Ne la laissez pas vous déprimer ou vous paralyser.
La fête de Pourim : En choisissant une date pour exterminer les Juifs, Haman a suivi la superstition persane
et a fait jeter le pur, c’est-à-dire le sort, pour les détruire et les faire périr . (9:24). Jeter le sort revient
à lancer des dés. Il est tombé le 13e jour d'Adar. Grâce à l'intervention d'Esther, le jour où Haman avait espéré
exterminer les Juifs, ceux-ci ont pu se défendre et détruire leurs ennemis, ce qu'ils ont fait avec succès. Le
jour suivant, le 14, ils se sont reposés et ont participé à des célébrations dans tout l'empire persan. Ils ont
appelé cette fête Purim, du mot persan pur avec une terminaison au pluriel en hébreu (9:25). Les Juifs de
Suse ont combattu un jour de plus, et se sont reposés et ont fait la fête le 15 e jour (9:16-19). Lorsque
Mardochée a ordonné aux Juifs de faire de cette célébration de la victoire une fête annuelle, les Juifs des
campagnes qui vivaient dans les villages ont voulu que Pourim soit célébré le 14e et ceux de Suse le 15e jour
d'Adar. Une profonde discorde s'est alors installée parmi les Juifs. Des désaccords peuvent surgir dans le feu
de la bataille. Ils peuvent également survenir après la victoire. La controverse porte le plus souvent sur des
éléments importants mais non essentiels. Attention, une telle division dans les rangs affaiblit et décourage.
Il a finalement été convenu de célébrer Pourim chaque année pendant ces deux jours (9:28). Pour
promouvoir l'unité et mettre un terme à cette situation, Mardochée et la reine Esther ont jugé nécessaire
d'envoyer une deuxième lettre pour confirmer ces jours de Purim à leurs époques fixes (9:29-31). Pour

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travailler efficacement ensemble, nous avons besoin d'une unité sur les principes fondamentaux. Nous
devons les connaître et les approuver. Vous avez probablement aussi remarqué combien il est facile de
transformer chaque différence de point de vue en quelque chose de fondamental. Restez concentrés ! La
perfection ne se trouve qu'au ciel.

8. Briller comme une étoile

Le nom de naissance hébreu d'Esther était Hadassah. Un grand centre médical à Jérusalem porte son nom.
Esther est son nom persan et signifie "étoile". Elle a vraiment brillé comme une étoile en ces temps difficiles !
Nous devons aussi briller (…) comme les étoiles dans le ciel (Philippiens 2:15, BFC). Plus le ciel est sombre,
plus une étoile brille. Le Seigneur Jésus voit les siens comme des lumières dans un monde obscur : vous êtes
la lumière du monde. Une ville située au sommet d’une montagne ne peut pas être cachée. On n’allume pas
non plus une lampe pour la mettre ensuite sous le boisseau, mais sur le pied de lampe ; et elle brille pour
tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière brille ainsi devant les hommes…. (Matthieu 5:14-16).
Nous ne sommes pas appelés à nous plaindre de l'obscurité de la nuit. Nous ne sommes pas censés craindre
les ténèbres, ni déprimer à cause d'elles. Nous ne devons pas non plus nous cacher : nous sommes appelés à
briller ! Lorsque nous regardons autour de nous, nous voyons des gens qui se réjouissent de leur droit à
avorter, nous voyons l'injustice sociale, nous voyons l'intolérance agressive de la nouvelle idéologie du genre,
la désintégration de la cellule familiale traditionnelle, l'intolérance et la persécution de nos frères chrétiens,
le pouvoir de censure croissant de la Big Tech, les dommages inconsidérés infligés à notre planète... les
ténèbres qui nous environnent peuvent nous sembler écrasantes ! Après 15 ans d'enseignement biblique et
d'implantation d'églises en Colombie, nous avons déménagé en famille aux Pays-Bas. Ma prise de conscience
croissante de certains de ces méga-problèmes ressemble parfois à une lourde obscurité. Quel genre de
société transmettons-nous à nos enfants et petits-enfants ? Quel genre d'évangile ? Quel genre d'église ?
Que puis-je faire, moi si petit ? Je remarque que je suis encouragé et inspiré lorsque je vois d'autres
personnes qui défendent la vérité. Certaines d'entre elles sont des chrétiens, comme John Lennox, Tim Keller,
John Piper et Nancy Pearcy. Certaines "étoiles" chrétiennes des générations précédentes brillent encore,
comme C.S. Lewis, William Wilberforce, Dietrich Bonhoeffer. Je trouve également des encouragements chez
les non-chrétiens qui, à leurs dépens, sont prêts à s'élever contre certains aspects de l'idéologie actuelle des
genres, des voix comme celles de Douglas Murray4 , Jonathan Sacks5, Abigail Shrier6 et Jordan Peterson 7. Ce
dernier a écrit : "Quand vous avez quelque chose à dire, le silence est un mensonge -et la tyrannie se nourrit
de mensonges".
Mon sentiment de désarroi et d'impuissance me pousse à mettre ma lampe sous le boisseau et à m'en aller.
Il est vrai que nous ne pouvons pas tout faire... mais nous pouvons faire quelque chose. Et Dieu le sait.
Souvent, au cours de ces dernières années, ma prière a été : « Seigneur, que voudrais-tu que je fasse ? Quelle
devrait être ma prochaine étape ? » Parfois, nous avons besoin d'écouter calmement les suggestions de
l'Esprit de Dieu, de chercher des signes de l'action providentielle de Dieu en nous et autour de nous, et
d'attendre qu'une faible conviction commence à grandir. Un ami m'a récemment rappelé que nous sommes
son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance,
afin que nous marchions en elles. (Éphésiens 2:10). Esther et Mardochée n'ont pas résolu tous les problèmes
de l'empire persan, ni même tous les problèmes des Juifs. Mais ils ont accompli le bon travail qu'Il avait
préparé à l'avance pour eux : je trouve cela encourageant !

4 Auteur de ‘The Madness of Crowds: Gender, Race and Identity’ (La Folie des Foules : Genre, Race et Identité), Bloomsbury
Publishing Plc, UK, 2019
5 Auteur de ‘Morality, Restoring the Common Good in Divided Times’ (Moralité, rétablissement du bien commune en des temps
de division), Hodder & Stoughton, UK, 2020
6 Rédactrice pour le Wall Street Journal. Auteur de ‘Irreversible Damage: The Transgender Craze Seducing Our Daughters’
(Dommages irréversibles : L'Engouement Transgenre Séduit nos Filles). Regnery Publishing, 2020.
7 Author of ‘12 Rules for Life – An Antidote to Chaos’ (12 règles de vie - un antidote au chaos). Penguin Random House UK.
2018. Pg. 91

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 Esther et Mardochée

En 1962, on a demandé au célèbre théologien Karl Barth s'il pouvait résumer en une phrase l'ensemble des
travaux de sa vie dans le domaine de la théologie. Il a répondu : "Oui, je le peux. Avec les paroles d'un cantique
que j'ai appris sur les genoux de ma mère : Jésus m'aime, moi petit, c’est la Bible qui le dit8. Parfois, il y a de
la profondeur et de la puissance dans la simplicité -si nous prenons le temps de la voir. Ce cantique a été écrit
par Anna Warner. La sœur d'Anna, Susan Warner, en a écrit un autre pour enfants très populaire, publié pour
la première fois en 18689. La reine Esther aurait pu le chanter pour nous. Lisez-le lentement avec un esprit
d'adulte. Digérez-le. Dieu peut parler à votre âme et vous appeler à l'action par son moyen. Le voici donc10 :
1. Jésus nous demande de briller, d’une pure et claire lumière,
Comme une petite bougie qui brûle dans la nuit.
Brillons dans ce monde de ténèbres...
Toi de ton côté, et moi du mien.

2. Jésus nous fait briller, tout d'abord pour lui ;

Il le voit et le sait, Si notre lumière s'affaiblit ;
Il regarde du ciel, Pour nous voir briller,
Toi de ton côté, et moi du mien.

3. Jésus nous demande donc de briller pour tous autour de nous

Toutes sortes de ténèbres se trouvent dans ce monde :
Le péché, la misère et le chagrin ; nous devons donc briller,
Toi de ton côté, et moi du mien.

Conclusion
Les tombes de Mardochée et de la reine Esther se trouveraient à Hamadan, en Iran (déclarée patrimoine
mondial de l'humanité en 2008). Leurs corps reposent là depuis près de deux millénaires et demi. Au cours
de cette période, le monde a considérablement changé. Des dirigeants, des gouvernements, des empires et
des idéologies sont venus et sont partis. Et pourtant, cette histoire de la souveraineté de Dieu et de la
responsabilité humaine parle, inspire et réconforte encore beaucoup d'entre nous aujourd'hui. Ce que Susan
Warner a écrit il y a 150 ans est toujours valable aujourd'hui : Autour de nous, il y a de nombreuses sortes de
ténèbres. Jésus nous invite encore à briller d'une lumière pure et claire. Si nous avons quelque chose à dire,
parlons-en. Toi de ton côté et moi du mien.

Philip Nunn
Eindhoven, Pays Bas
Février 2021

Source : www.philipnunn.com

8 NdT :
https://www.youtube.com/watch?fbclid=IwAR0d_MzgO1F9Ba2WWiN4itAva6zBNmQ5e4nEP_61bI68AvEcN40pSKPckC4&v=
Oo4AQLB3jcE&feature=youtu.be
9 NdT : ce cantique a été adapté en français par Théodore Monod sous le titre Je suis la lumière, a dit le Seigneur, (Sur les Ailes
de la Foi, n° 474) mais les paroles en sont légèrement différentes même si l’idée de fond est similaire.
10 https://www.youtube.com/watch?v=DJwsRCBTd0g (en anglais)

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