Ophtalmologie C
Ophtalmologie C
2
HP
L'INTERROGATOIRE
• Motif de consultation :
Baisse de l'acuité visuelle
« Voile » devant les yeux
Douleurs oculaires
Amputation du champ visuel
Perception de phosphènes(« flashs lumineux»)
Perception de métamorphopsies (lignes ondulées, déformées)
Perception de myodésopsies (« mouches volantes»)
Diplopie
• L'âge et la profession
• Les antécédents personnels généraux (Spondylarthrite ankylosante, polyarthrite
rhumatoïde, lupus, sarcoïdose, maladie de Behçet, tuberculose, sclérose en plaques, diabète,
HTA, facteurs de risque cardio-vasculaires... ) et ophtalmologiques (décollement de rétine,
dégénérescence maculaire liée à l'âge, occlusion de la veine centrale de la rétine, occlusion
de l'artère centrale de la rétine, uvéite, crise aiguë par fermeture de l'angle irido-cornéen ... )
• Les antécédents familiaux généraux et ophtalmologiques
• Le caractère unilatéral ou bilatéral
• Le mode de survenue
• Les facteurs déclenchants (traumatisme, effort particulier, ... )
• La date d'apparition des troubles
• Le mode d'évolution
• Les éventuelles variations nycthémérales
17
iKB OPHTALMOLOGIE
L'EXAMEN CLINIQUE
*
aplanation...
Valeur normale 15 +/- 7 mmHg
• Examen oculomoteur avec test des muscles oculomoteurs dans les 9 directions du regard
• L'examen à la lampe à fente (LAF) :
Examen de la cornée pour rechercher :
x Un œdème cornéen avec visualisation de plis de la membrane de Descemet (Fig.
0 13)
(.'.)
w
0:
(.'.)
x Une ulcération cornéenne observée au test à la fluorescéine (Fig. 14)
w
0:
x Un signe de Seidel (issue d'humeur aqueuse en cas de plaie cornéenne
CO
0 transfixiante)
N
<t
z
0:
x D'une présence de précipités rétro-cornéens, témoins d'une inflammation de
w
> chambre antérieure (uvéite antérieure aiguë) (Fig. 15 et 16)
Cl)
z
0 x D'une irrégularité d'épaisseur
0
w x D'une perte de sensibilité cornéenne
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18
HORS PROGRAMME I SEMIOLOGIE EN OPHTALMOLOGIE
19
iKB OPHTALMOLOGIE
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Cf)
z
0
0
Fig. 13 : Plis descemétiques Fig. 14 : Ulcération cornéen
w
@)
20
HORS PROGRAMME I SEMIOLOGIE EN OPHTALMOLOGIE
21
iKB OPHTALMOLOGIE
0
(.'.)
w
0:
(.'.)
Cl)
w
0:
CO
0
N
<t
z
0:
Fig.26 : Hémorragies rétiniennes Fig. 27 : Décollement séreux rétinien
w
>
Cl)
z
0
t:
0
w
@
22
HORS PROGRAMME I SEMIOLOGIE EN OPHTALMOLOGIE
23
Chap. 3
HP EXAMENS COMPLEMENTAIRES
EN OPHTALMOLOGIE
*
x Petite sonde échographique placée au contact du globe oculaire
x Permet la mesure de la LONGUEUR AXIALE du globe
oculaire
x Utilisée pour le calcul de l'implant en préopératoire d'une
1- Echographie
cataracte
oculaire
L'échographie en mode B (Fig. 34)
Application de gel échographique oculaire sur les paupières du
patient
Sonde échographique placée sur l'œil
Visualisation des différentes STRUCTURES OCULAIRES*
Utile en cas d'hémorragie intra-vitréenne, lorsque le fond d'œil
*
est inaccessible, pour éliminer UN DECOLLEMENT DE RETINE
associé
25
iKB OPHTALMOLOGIE
• Indications :
Traumatisme oculaire
Un corps étranger intraoculaire (IRM CONTRE-INDIQUE*)
Une fracture de l'orbite
Exophtalmie
Tumeur orbitaire
2- Radiographies,
Névrite optique rétrobulbaire (NORB)
scanner et IRM
Œdème papillaire bilatéral
Accident ischémique transitoire (AIT)
Cécité monoculaire transitoire
Fistule carotido-caverneuse
Adénome hypophysaire
26
HORS PROGRAMME I EXAMENS COMPLEMENTAIRES EN OPHTALMOLOGIE
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OD(R) 1mogo Queldy 46 modo F",nc,(2 o O)
C.p<ure O.,., 18/06!2015
modo F",no(2 O 0) lmo<)O °'""'Y 44
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27
iKB OPHTALMOLOGIE
*
fluorescéine en intraveineux et de la VASCULARISATION CHOROÏDIENNE
après injection de vert d'indocyanine
• Indications :
Dégénérescence maculaire liée à l'âge
Rétinopathie diabétique
Néovaisseaux
Occlusion de la veine centrale de la rétine (OVCR)
Occlusion de l'artère centrale de la rétine (OACR)
4- Angiographie
Mélanome, nœvus
rétinienne
Chorio-rétinite
• L'examen est bien toléré dans la majorité des cas, mais des effets
indésirables peuvent survenir :
0
(.'.) Nausées, vomissements
w
0:
(.'.) Coloration de la peau et des urines en jaune après injection de
w
0:
fluorescéïne
CO
0
N Œdème de Quincke, arrêt cardiaque après injection de fluorescéïne
<t
z
0:
w
Coloration des selles après injection de vert d'indocyanine
>
Cl)
z
0
t:
0
w
@
28
HORS PROGRAMME I EXAMENS COMPLEMENTAIRES EN OPHTALMOLOGIE
5- Biométrie
•
•
l'implant
Elle permet de mesurer LA LONGUEUR AXIALE
Méthode non invasive, non douloureuse
*
optique • Technique limitée par la présence d'un trouble des milieux important :
cataracte trop dense
• En cas de cataracte trop dense, on aura recours à l'échographie en mode
A pour mesurer la longueur axiale
Fig. 43 : Pachymétrie
29
iKB OPHTALMOLOGIE
*
La périmétrie cinétique manuelle de Goldman
LA PERIMETRIE AUTOMATISEE D'HUMPHREY (plus sensible)
• Les différentes atteintes caractéristiques retrouvées sont :
Hémianopsie latérale homonyme : atteinte des bandelettes
optiques
*
Hémianopsie bitemporale : atteinte chiasmatique évoquant un
ADENOME HYPOPHYSAIRE
1- Champ visuel
aiguë (NOIAA) : éliminer une MALADIE DE HORTON *
Scotome altitudinal: neuropathie optique ischémique antérieure
w
0:
z
0:
w
z
0
w
@
30
HORS PROGRAMME I EXAMENS COMPLEMENTAIRES EN OPHTALMOLOGIE
Bilan de 1 à5 2: 5 ans
référence ans d'exposition
Examen ophtalmologique avec FO OUI * /an
CV central automatisé OUI * /an
!ERG multlfocall OUI • /an (si possible)
ou clichés du FO enr.uto-fluoreacencelou OCT-SD (si possible)
Légendes:
FO : fond d'œil, CV : champ visuel ; ERG : électrorétinogramme ; OCT-SD : tomographie par cohérence optique de type Spectral Domain.
L'examen ophtalmologique est nécessaire mais ce n'est pas un examen de dép,stage de la réhnopath1e car lorsque les anomalies au FO
apparaissent, eles témoignent déjà d'une rétinopathie évoluée (rétinopathie clinique).
• : bilan à effectuer si facteurs de risques de tox,c,té (utilisation de la posologie habituelle de 400 mg/j chez UJ'\ patient de petrte taille, posologie
supérieure à 400 mg/jour/ Insuffisance rénale ou hépatique utilisation chez les suJets âgés et chez les patients ayant une rétinopath,e voire une
maculopathie pré-existan�.
Selon:Costedoat-Chalumeau N, lngster-Moati 1. Leroux G, Fardeau C, Benveniste 0, Simon C, et al. Lecture criti ue des nouvelles
recommandations américaines sur le suivi ophtalmologique des patients traités par Hydroxychloroquine Interne 2011 33:265-7.
31
Le rétinoblastome
Épidémiologie :
L’Incidence ≈ 1/15.000 naissances (pas d’étude épidé-
miologique nationale). Une estimation prévision-
Pseudo
nelle ≈ 44 cas/année (prévision du feu Pr Oussedik hypopion
2003).
C’est une tumeur à caractère génétique (13q14), héréditaire
dans 40 % des cas, la transmission autosomale dominante à
pénétrance élevée. Le risque de transmission 1 enfant/2. Figure 3 : Pseudo uvéite du segment antérieur
C’est une tumeur bilatérale dans 1/3 des cas (héréditaire N. Ghemri, CHU Beni Messous.
dans 100% des cas) et unilatérale dans 2/3 des cas Tous ces signes imposent un examen du FO (figure 4)
(héréditaire dans 10% des cas). Les formes familiales qui se fait généralement sous anesthésie générale et doit
sont retrouvées dans 10-15 % des cas. être aussi soigneux que possible quadrant par quadrant
Elle survient dans plus de 98% des cas avant l’âge de 3 ans, jusqu’en périphérie : deux cas sont possibles :
dans 2/3 des cas elle est unilatérale ; et bilatérale dans
un 1/3 des cas. − Les tumeurs à développement endophytique :
elles se présentent sous forme de masse blanchâtre avec
Clinique : des calcifications à bords irréguliers faisant saillie par
rapport au plan rétinien et envahissent le vitré
Le rétinoblastome se voit au cours des deux ou trois
premières années de la vie. Les circonstances de décou- − Les tumeurs à développement exophytique :
vertes sont très nombreuses. L’extension se faisant vers les couches internes de la ré-
tine provoquant un décollement de la rétine
La leucocorie : c’est un reflet blanc visible dans l’aire
pupillaire provoqué par la réflexion de la lumière sur
la tumeur blanche, elle est souvent remarquée par les
parents dans certaines positions du regard puis devient
permanente lors des stades plus évolués réalisant l’as-
pect classique d’œil de chat amaurotique (figure 1 et 2).
C’est le signe le plus fréquent, elle est présente dans 60%
des cas quand la tumeur est située au pôle postérieur,
elle est absente en cas de localisations périphériques.
Un nystagmus ou un strabisme qui permet parfois de
faire le diagnostic de petites tumeurs se développant Figure 4 : Rétinoblastome, S. Yahiaoui CHU Mustapha
dans la région maculaire, une inégalité pupillaire, une Le diagnostic de rétinoblastome reste clinique, fondé
buphtalmie (gros œil) unilatérale, une uvéite du type sur l’examen du fond d’œil sous anesthésie générale, dif-
nodulaire même pseudo hypopion (figure 3) peuvent férents matériaux sont utilisés soit ophtalmoscopie di-
être des signes révélateurs. recte ou indirecte ou actuellement disponible chez nous
la Retcam qui permet
de visualiser en plein
écran ou par vidéo
un grand champ de la
tumeur. Cet examen
Figure 1 : Leucocorie localisée. Œil droit permet de faire un bi-
N Ghemri, CHU Beni Messous lan précis des lésions
tumorales et de sta-
der le rétinoblastome
selon la classification
internationale dont
dépend la prise en
Figure 2 : Leucocorie gauche et strabisme charge thérapeutique.
N. Oussedik, CHU MUSTAPHA Ret cam. Vision care
Aspects anatomopathologiques
du retinoblastome
Le rétinoblastome est la tumeur maligne intra oculaire
la plus fréquente de l’enfant.
Sa prise en charge nécessite une équipe pluridiscipli-
naire bien entrainée associant le pédiatre, l’oncologue,
l’ophtalmologiste et le pathologiste.
Ce dernier doit :
Flèches blanches : Aspect échograhique du rétinoblastome Calcifica- • Évaluer l’extension anatomique du rétinoblastome
tions intra tumorales • Apprécier la qualité de l’exérèse chirurgicale
• Et reconnaitre les facteurs de risque histologique
2- Scanner IRM confirment le diagnostic ; pré- (FRH) qui conditionnent l’attitude thérapeutique
cise s’il y a une atteinte du nerf optique et la présence de Macroscopie :
métastases crâniennes.
L’énucléation pour rétinoblastome doit emporter un
maximum de nerf optique intra orbitaire (10 mm).
Le globe oculaire doit être inclus en totalité. Il est géné-
ralement de taille normale.
Une coupe sagittale passant par le nerf optique montre
une masse blanc-jaunâtre ou rosée, friable, cérébroïde
siégeant souvent au pôle postérieur (figure 1).
Les calcifications et nécrose sont fréquentes (figure 2).
Rétinoblastome
évolué :
grosse
calcification
Risque moyen
- Envahissement rétro laminaire du nerf optique et/ou
envahissement choroïdien massif (+corps ciliaires et iris)
- Envahissement de la chambre antérieure
Figue 3 : Rétinoblastome : Figue 4 : Rétinoblastome :
rosettes de Homer - Wright avec rosettes de Flexner – Winters-
Risque faible
un enchevêtrement de neurofi- teiner petites, rondes à lumière - Envahissement choroïdien minime
brilles en leur centre. (HEX40) centrale (HE x 40)
- Et/ ou envahissement pré laminaire
- Ou pas d’envahissement du nerf optique
Traitement :
La prise en charge est multidisciplinaire de nouvelles
disciplines sont incluses actuellement avec l’apparition
de nouvelles thérapeutiques.
Les traitements locaux
Figue 5 : Rétinoblastome Les traitements locaux du rétinoblastome sont de plus en
agencement des cellules en plus performants. Ils peuvent être associés sur le même
bouquet arciforme (HE x 40) œil en fonction de la taille et du siège de la tumeur.
En fonction des caractéristiques anatomiques de l’œil, les cri- Cryothérapie
tères d’étude anatomopathologiques retenus sont les suivants :
Elle consiste à geler la tumeur à l’aide d’une cryode qui
1. Mode de développement : endophytique, exophy- descend jusqu’à -180 °C. Le traitement est réalisé sous
tique, infiltrant diffus anesthésie générale et sous contrôle du fond d’œil.
2. Différenciation tumorale : bien, moyennement, La cryothérapie est efficace pour des tumeurs ne dépas-
peu ou indifférencié sant pas 3 mm de diamètre et 2 mm d’épaisseur situées
en avant de l’équateur.
3. Extension en dehors vers les différentes tu-
niques de l’œil Photocoagulation
− État de la choroïde Elle permet de traiter des tumeurs ne dépassant pas
− État de la sclère 2 mm de diamètre, postérieures à l’équateur. On évite
− Infiltration des muscles oculomoteurs soigneusement de photocoaguler directement la tumeur
− Essaimage vitréen pour ne pas provoquer un essaimage dans le vitré.
4. Extension en avant en précisant l’état de la
Curiethérapie
chambre antérieure, de l’iris et des procès ciliaires
Les disques d’iode 125 permettent de traiter des tumeurs
5. Degré d’envahissement du nerf optique sur un périphériques (antérieures à l’équateur), ne dépassant
plan de coupe sagittal : atteinte pré laminaire, lami- pas 15 mm de diamètre. Ils sont très efficaces en cas
naire, rétro laminaire, atteinte de la marge de résection d’envahissement localisé du vitré.
Thermochimiothérapie L’énucléation
Le laser Diode est disponible depuis 2016 dans 2 centres L’énucléation est une chirurgie mutilante qui vise à faire
à Alger (CHU Nefissa Hamoud et CHU Mustapha Bacha). l’ablation de l’œil atteint quand la tumeur est volumi-
Ceci est une très grande avancée dans la prise en charge neuse et ne peut bénéficier d’un traitement conservateur.
du rétinoblastome en Algérie.
Elle consiste à réaliser une perfusion de carboplatine
suivie dans les 2 heures d’un traitement de la tumeur par
le laser diode qui va entraîner une hyperthermie au ni-
veau de la tumeur et renforcer l’action du carboplatine.
Le laser Diode émet dans le rouge à 810 nm. Le traitement Pièce d’énucléation
laser est réalisé au bloc opératoire sous anesthésie générale
La thermochimiothérapie permet de traiter des tumeurs
postérieures à l’équateur jusqu’à 10-12 mm de diamètre.
Le taux de guérison de l’ordre de 90 % dans des indi-
cations sélectionnées (tumeurs de moins de 15 mm de
diamètre. Les résultats visuels sont souvent excellents Le traitement général : Chimiothérapie
lorsque la tumeur est en dehors de la macula.
La chimiothérapie est indiquée dans les formes intrao-
Cicatrice culaires de rétinoblastome comme traitement d’at-
péri tumorale
taque ou néoadjuvante dans le rétinoblastome dans
les formes les moins étendues, la diminution du
volume tumoral par chimiothérapie permet une plus
grande accessibilité aux traitements locaux ophtalmo-
logiques conservateurs.
Indications :
Dépendent de l’uni ou bilatéralité.
Arbre décisionnel (Desjardins Curie)
Rétinoblastome bilatéral
Forme évoluée des deux côtés Forme très asymétrique Forme localisée des deux côtés
Radiothérapie
Énucléation
sur les deux
d’un oeil et
yeux (rétine
radiothérapie
recollée sur
de l’autre oeil
les deux yeux)
BILAN OPHTALMOLOGIQUE
• Etude de la motilité oculaire
• Mesure de l’acuité visuelle
• Etude du champ visuel
• Recherche d’une attitude vicieuse de la tête
• Recherche d’une déviation des globes,
spontanée ou provoquée
• Bilan biologique
• Radios, TDM , IRM
ÉTIOLOGIES
• Fracture orbitaire • Anévrysme de la • SEP (diplopie transitoire • Diabète • Botulisme • Processus intracrânien (atteinte du VI)
• Hématome orbitaire carotide interne et récidivante) • Hyperthyroïdie • Poliomyélite • Processus bulbo-protubérantiel (III)
• Fracture du massif facial • Thrombose de • Myasthénie (correction • Zona ophtalmique • Processus pédonculaire
l’artère vertébrale par prostigmine) • Syphilis • Tumeur de l’hypophyse
• Méningites
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une Dr P. SIMON
Aventis
Internat 53 BAISSE RÉCENTE DE L’ACUITÉ VISUELLE
Service d’Ophtalmologie
Centre Hospitalier
Intercommunal de Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
AMAUROSE MIGRAINE
FUGACE OPHTALMIQUE
• HORTON
• Sténose carotidienne UNILATÉRALE BILATÉRALE
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une
Aventis
Internat 54 ANOMALIE DU CHAMP VISUEL
Dr J.M. MERLET
Service d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
TUMORALE VASCULAIRE
Tumeur intra-sellaire • Anévrysme
= adénome hypophysaire
Tumeur supra-sellaire
• Méningiome
• Craniopharyngiome
• Gliome du chiasma
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant un
Aventis
Internat 55 ŒIL ROUGE ET (OU) DOULOUREUX
Dr J.M. MERLET
Service d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
ŒIL ROUGE
Avec acuité visuelle préservée Avec cercle périkératique (rougeur concentrée à la périphérie
de la cornée) et acuité visuelle perturbée
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant une
Aventis
Internat 56 EXOPHTALMIE
Dr J.M. MERLET
Service d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr P. SIMON
URGENCES TRAUMATIQUES OCULAIRES
Aventis
Internat 212 Étiologie, diagnostic, principes du traitement
Service d’Ophtalmologie
Centre Hospitalier
Intercommunal de Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.M. MERLET
GLAUCOME AIGU À ANGLE FERMÉ
Aventis
213
Service d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Internat Physiopathologie, diagnostic, évolution, principes du traitement Dr P. SIMON
Service d’Ophtalmologie, Centre
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hospitalier Intercommunal de Créteil
• GAF = hypertonie oculaire aiguë avec DOULEUR OCULAIRE FLOU VISUEL NAUSÉES
risque de souffrance du nerf optique aiguë, intense, unilatérale
• Urgence ophtalmologique
• Traitement préventif du 2ème œil
EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE
PHYSIOPATHOLOGIE
• Œil rouge avec cercle périkératique
• Œdème cornéen
• Humeur aqueuse = substance nutritive de
• Hypertonie oculaire
cornée et cristallin
. remplit la chambre antérieure
• Semi-mydriase aréflexique
. est responsable du tonus oculaire
• Chambre antérieure étroite
CIRCONSTANCES FAVORISANTES
- sécrétion : permanente, dans la chambre
postérieure, par ultrafiltration des procès ciliaires • Hypermétropie
- circulation : vers l'avant, à travers la pupille GLAUCOME AIGU À ANGLE FERMÉ • Chambre antérieure étroite
- évacuation: dans l'angle irido-cornéen, à travers • Angle étroit
le trabeculum • Prise médicamenteuse (atropine et dérivés)
• Blocage pupillaire de la circulation et de
l'évacuation ⇒ hypertonie aiguë ⇒ GAF TRAITEMENT URGENT +++
Hospitalisation en ophtalmologie
JUIN 1999
Dr P. SIMON
GLAUCOME CHRONIQUE
Aventis
Internat 214 Physiopathologie, diagnostic, évolution, principes du traitement
Service d’Ophtalmologie
Centre Hospitalier
Intercommunal de Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE
➝ Triade diagnostique
RECHERCHER • Hypertonie oculaire ≥ 21 mm Hg PHYSIOPATHOLOGIE
LES FACTEURS DE RISQUE • Excavation papillaire au FO
• Altération du CV, scotomes paracentraux, • Humeur aqueuse : substance nutritive de la cornée
• Généraux : diabète, âge > 70 ans, scotome de BJERRUM et du cristallin
HTA, hyperthyroïdie, acromégalie - sécrétion par les procès ciliaires en chambre
• Oculaires : myopie forte, ATCD postérieure et circulation vers la chambre antérieure
familiaux de glaucome - évacuation dans l’angle irido-cornéen à travers le
• Iatrogènes : corticoïdes trabeculum vers le canal de Schlemm
• Dans le glaucome : résistance à l’évacuation de
GLAUCOME CHRONIQUE l’humeur aqueuse, d’où hypertension oculaire
chronique, à l’origine d’une destruction des fibres
optiques de la rétine et de lésions ischémiques de la
FORMES CLINIQUES tête du nerf optique
• Glaucome à pression normale
• Glaucome pigmentaire
• Glaucome par pseudo-exfoliation capsulaire TRAITEMENT
MÉDICAL CHIRURGICAL
• Les moyens : bêta-bloquant, miotique, alpha-bloquant, • Trabéculectomie ou sclérectomie
sympathomimétique, inhibiteur de l’anhydrase carbonique profonde
• En 1re intention : monothérapie
• En 2e intention : association thérapeutique
• Surveillance régulière
ÉVOLUTION
• Favorable : stabilisation des lésions sous traitement
• Défavorable : - cécité,
- complications associées : cataracte,
oblitération de la veine centrale de la rétine
JUIN 1999
Dr J.M. MERLET
CATARACTE
Aventis
215
Service d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Internat Étiologie, diagnostic, principes du traitement Dr P. SIMON
Service d’Ophtalmologie, Centre
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hospitalier Intercommunal de Créteil
CATARACTE
ÉTIOLOGIE
TRAITEMENT
JUIN 1999
Dr J.M. MERLET
DÉCOLLEMENT DE LA RÉTINE
Aventis
216
Service d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Internat Étiologie, diagnostic, principes du traitement Dr P. SIMON
Service d’Ophtalmologie, Centre
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U Hospitalier Intercommunal de Créteil
DÉCOLLEMENT DE RÉTINE
TRAITEMENT
CHIRURGICAL PRÉVENTIF
• Urgence ophtalmologique +++ • Examen systématique du FO dilaté chez les myopes,
• Obturer les déhiscences (indentation, tamponnement) aphaques et si terrain héréditaire de DR
• Provoquer un accolement solide entre les 2 feuillets • Photocoagulation au laser argon des lésions rétiniennes
décollés (cryo-applications) rhegmatogènes ⇒ création d'une cicatrice adhérente
solide autour des lésions
JUIN 1999
OBLITÉRATION DE L’ARTÈRE CENTRALE DE LA RÉTINE Dr P. SIMON
Aventis
Internat 217 ET DE SES BRANCHES
Étiologie, diagnostic, évolution, traitement
Service d’Ophtalmologie
Centre Hospitalier
Intercommunal de Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE
• Mydriase aréflexique
• Œil blanc, calme
CONFIRMATION ANGIOGRAPHIQUE
• Fond d’œil : - macula rouge cerise
- œdème rétinien ischémique • Temps bras-rétine allongé
- rétrécissement du calibre artériel • Arrêt circulatoire :
- arrêt circulatoire - pas de remplissage précoce
- courant granuleux - pas d’imprégnation des tissus
- embol visible - arrêt partiel
OCCLUSION DE L’ARTÈRE
CENTRALE DE LA RÉTINE
BILAN ÉTIOLOGIQUE
(ou d’une branche si amputation du CV)
• Sténose carotidienne : doppler des troncs
supra-aortiques
• Cardiopathies emboligènes (endocardites,
valvulopathies) : ECG, ETT, ETO TRAITEMENT
• Maladie de HORTON : VS, biopsie d’artère = URGENCE
temporale
• HTA, artériosclérose • Anticoagulants
• Diabète • Vasodilatateurs (voie générale ou rétrobulbaire)
• Corticoïdes (vascularites, HORTON)
• Antiagrégants plaquettaires
• Traitement étiologique :
- d’un trouble du rythme cardiaque
- chirurgie d’une sténose carotidienne
JUIN 1999
Dr J.M. MERLET
OBLITÉRATION DE LA VEINE CENTRALE DE LA RÉTINE
Aventis
218
Service d’Ophtalmologie
JUIN 1999
Dr P. SIMON
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
Aventis
Internat 219 Physiopathologie, diagnostic, évolution, principes du traitement
Service d’Ophtalmologie
Centre Hospitalier
Intercommunal de Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
MÉDICAMENTS ET ŒIL Dr P. SIMON
Aventis
Internat 220 Effets secondaires oculaires des corticoïdes locaux et généraux, des antipaludéens
de synthèse et des parasympatholytiques ; effets secondaires extra-oculaires
des collyres bêta-bloqueurs et des collyres sympathomimétiques
Service d’Ophtalmologie
Centre Hospitalier
Intercommunal de Créteil
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U
MODE Action anti-inflammatoire Effet inhibiteur de l’acétyl-choline, Blocage des récepteurs Effet adrénergique α et
D’ACTION puissante en surface et entrainant mydriase et cycloplégie -adrénergiques β-stimulant, action
profondeur sympathiques hypotonisante.
INDICATIONS • Uvéite • Prophylaxie et traitement • Mydriaticum : action brève • Hypertonie intraoculaire • Glaucome à angle ouvert
• Sclérite du paludisme - examen du FO • Glaucome chronique • Primitif ou secondaire
• Épisclérite • Polyarthrite rhumatoïde • Atropine : action longue à angle ouvert • Glaucome de l’aphaque
• Conjonctivite allergique • Autres arthropathies - uvéite antérieure et postérieure • Glaucome de l’aphaque • Glaucome pigmentaire
• Kératite intestitielle inflammatoires - dilatation pré-opératoire • Hypertonie résiduelle post
• Polyarthrite chronique de - pénalisation optique pour chirurgicale
l’enfant traitement amblyopie
• Collagénose : LED - glaucome néovasculaire
• Skiacol : bonne cyclopégie
- skiascopie
EFFETS • Cataracte cortisonique : bilatérale • Troubles de l’accomodation • Avec atropine : • Hypersensibilité locale • Locaux :
SECONDAIRES Le plus souvent après 1 an de débutant 2 h après la prise - hypersensibité locale • Insuffisance respiratoire - hyperhémie conjonctivale
traitement du médicament et • Effets systématiques atropiniques : • Bronchospasme - pigmentation de la
• Hypertonie oculaire : 2 à 3 semaines disparaissant progressivement - sécheresse buccale • Effets cardiovasculaires : conjonctive palpébrale
après début de traitement • La thésaurismose cornéenne : - baisse de la sécrétion lacrymale - bradycardie - sécheresse oculaire
• Glaucome cortisonique à angle ouvert dépôts grisâtres cornéens - constipation - arythmie - effet mydriatique modéré
• Aggravation des infections dans la partie inférieure, le - rétention d’urine - hypotension artérielle et passager
• Retard de cicatrisation locale pouvant plus souvent asymtomatiques - intoxication atropinique - insuffisance cardiaque • Généraux :
aggraver un ulcère cornéen et • Maculopathie : destruction (trouble du rythme cardiaque, - arrêt cardiaque - cardiovasculaires
entrainer une perforation cornéenne progressive de l’épithélium confusion mentale chez les • Effets neurosensoriels : (extrasystoles, tachycardie,
pigmentaire provoquant une personnes âgées +++) - étourdissement arythmie, hypertension
baisse d’acuité visuelle - dépression artérielle
irréversible - majoration myasthénie
CONTRE- • Kératites herpétiques superficielles • Rétinopathie • Glaucome aigu à angle • Asthme bronchique • Glaucome aigu à angle
INDICATIONS • Trachomes évolutifs • Hypersensibilité fermé • Bronchospasme fermé
• Mycoses • Hypersensibilité • lnsuffisance cardiaque
congestive non contrôlée
• BAV de 2 et 3e degré
• Bradycardie < 40 batt/min
• Phénomène de RAYNAUD
• Hypersensibilité
JUIN 1999
guide pratique
de
l’ophtalmologie
Auto-Edition 2020
Groupés et organisés par :
B.Nadir
SOMMAIRE :
1- Conjonctivites bactérienne ;
2- Conjonctivite virale ;
3- Conjonctivite allergique ;
4- Hémorragie sous-conjonctivale ;
5- Ptérygion ;
6- Chalazion ;
7- Orgelet ;
8- Dacryocystite ;
9- Blépharite ;
10- Erosion de cornée ;
11- Ophtalmie de UV ;
12- Brulure occulaire chimique et thermique ;
13- Brulure par gaz lacrymogène ;
14- Episclérite ;
15- Sclérite ;
16- Uvéite ;
17- Kératite ;
18- Trachome ;
19- Glaucome aigue par fermetture de l’angle ;
20- Glaugome chronique à angle ouverte,
21- Contusion et Plaies ;
22- Œil et médicaments.
Les Conjonctivite
# Elle se manifeste par une sensation de grains de sable, de corps étranger, un prurit ; elle peut être uni- ou
bilatérale . Les conjonctivites peuvent
vent être virales, bactériennes ou allergiques.. Elles sont en général non
douloureuses. # L'atteinte cornéenne (kératoconjonctivite) entraîne l'apparition de douleurs et d'une baissbaisse
visuelle si l'axe optique est touché.
clinique
1- interrogatoire:
-pas de douleur ;/- acuité visuelle conservée/ -sécrétions collant aux cils ;/ Larmoiement +/- photophobie ;
2- Examen à la lampe à fente:LAF
- Hyperhémie conjonctivale
ivale prédominant au niveau des culs-de-sacs
sacs et de la conjonctive palpébrale.
- Cornée normale, - Chambre antérieure, iris, tonus oculaire normaux.
3) Examens complémentaires : Recherche de l’agent causal
Frottis conjonctival : Examen direct ; Culture ; Antibiogramme
Grattage conjonctival avec étalement sur lame : Cellules à inclusions ; PNE ; PNN…
PNN
Conjonctivite bactérienne
# Fréquentes ++/ Atteinte uni ou bilatérale ;/ Sécrétions purulentes +++
Paupières collées +++
A.Conjonctivites
Conjonctivites de l’adulte et de l’enfant :
1. Conjonctivites catarrhales :
Conjonctivite à bacille de Weeks : (heamophilusinfluenzae)
(heamophilusinfluenzae :
# conjonctivite catarrhale aigue ‘’ / Bilatérales et très contagieuses ;
Evolution par épidémie saisonnières,
saisonnières Favorisés par la chaleur et l’humidité ‘’
Afrique du Nord - Bassin méditerranéen » ;
Grave ‘’ association avec le trachome favorisant sa propagation ‘’ ++
Figure 1 : conjoctivite à
Conjonctivite à bacille de Morax : vecteur du trachome. gonocoque
2. Conjonctivites purulentes :
Conjonctivite à pneumocoque :Début brutal avec Sécrétion abondante, purulentepurulente,
Conjonctivite à staphylocoque : Complique en général une blépharite et s’associe à
d’autres lésions staphylococciques : Furoncle ; Orgelet.
Orgelet
Conjonctivite à méningocoque : Se voit chez les patients atteints de méningite
cérébrospinale ou d’autres pathologies à méningocoque.
méningocoque
Conjonctivite à streptocoque :Touche
Touche les enfants au décours de fièvre prolongée
éruptive comme la rougeole ou la scarlatine ; et peut avoir des formes
pseudomembraneuses ;
Conjonctivite à gonocoque :la la contamination est le plus souvent accidentelle Par des
mains ou linge souillés. Adulte et enfant se contaminent par contact direct avec le
malade (mains souillées) ou par le linge souillé
clinique
collyre 0.3%. Instiller 1goutte 3-88 fois par jours dans le cul de sac conjonctival inférieur de
l’œil. A distance des autres collyre au moins 15min.
Nettoyage oculaire local par un antiseptique : dacryosérum solution lavage ophtalmique ; / ou Vitabact collyre
0.05%. 1gouttes 1- 6 fois/j pendant 10j , à distance des autres collyre d’au moins 15min
15min.
# Si nécéssaire : un antalgique et anti’inflammatoire : Indocollyre 0.1% 1gouttes 4fois/j ,QSP 10 10-15J. Vit A collyre, »
cicatrisant » 1gouttes 4/j. A distance des autres collyres au moins 15min.
4/- Chlamydiae : Traitement local et général par les cyclines pendant 21 j « voire partie Trachome ».
5/-Gonocoque :
Traitement prophylactique : Instillation de nitrate d’argent à la naissance ou une pommade
erythromycine à tous les nourrissons dés la naissance. ;
Traitement curatif : pénicilline en local et général pendant 21 jours ou « dose unique de Ceftriaxone
25 à 50 mg/kg ; en IM ou IV chez le nouvée née + irrigation fréquente de yeux par par du sérum
physiologique prévient la formation d’adhérence »;
conjonctivite lacrymale du nouveau né :
Traitement antibiotique local ;
Lavage du sac lacrymal ;
Si échec : désobstruction du canal lacrymal par une sonde ;
R !: indocollyre « AINS » et tobrex « aminoside » sont CI chez la femme enceinte.
Conjonctivite virale
# Très fréquente, très contagieuse,, elle survient par épidémies.
# L'atteinte, souvent bilatérale,, se fait en général en deux temps et associe :
- sécrétion claire. Adénopathie prétragienne douloureuse à la palpation très
évocatrice. Elle est parfois difficile à différencier d'une conjonctivite bactérienne.
# L'évolution est en règle spontanément favorable en 10 à 15 jours,, mais possible vers
clinique
souvent.
# L'atteinte bilatérale et récidivante associe prurit, chémosis (œdème conjonctival),
sécrétions claires, volumineuses papilles conjonctivales inférieures.
Facteurs déclenchant : allergènes de l’environnement.
Eviction de l’allergène ; Désensibilisation ;
Cromoglycate de Na en collyre : Naaxia collyre ; 1goutte 4-6 fois/j, ou Levophta collyre 0.05% ;
TRT
1gouttes 4 fois/J
Corticoïde en collyre.
# Antihistaminique de deuxième génération : Loratadine Cp / Telfast Cp 120mg/ 180mg ; 1Cp
le soir pendant 15j.
Ptérygion
# néoformation conjonctivo-élastique de forme triangulaire a sommet cornéen situe
dans l’aire de la fente palpébrale préférentiellement dans le secteur nasal. Dans la
majorité des cas, le ptérygion se développe dans le coin interne dans l’œil et ne
provoque aucun symptôme. Il arrive toutefois qu’il s’étende, atteigne la cornée
(structure transparente située à l’avant du globe oculaire)et perturbe la vision.
#Clinique : Au stade initial, le ptérygion reste asymptomatique. Il provoque
uniquement le développement d’une petite masse dans le blanc de l’oeil qui passe
clinique
retirée et remplacée par un tissu sain prélevé chez la personne concernée. Efficace, cette technique présente malgré
tout un risque de récidive. Il est important d’adopter des mesures préventives pour éviter que le ptérygion se
développe à nouveau.
▲ le mieux c’est de le laisser envahir la cornée au maximum pour envisager son ablation chirurgicale
mais la récidive après quelques mois est de règle malgré le trt .
-trt après ablation chirurgicale :
1- corticoide local : maxidrol collyre______________1fl , 1ggte……..x3/j pdt 10 jours puis relais par AINS ;
2-maxidrol pommade ophtalmique_____________1tube ; 1app…..x2/j le soir pdt 10 jours.
-après 10 jours :
1- AINS : diclofénac collyre « Voltarène 0.1% »_________fl, 1gtte…..x3-4/j
-la durée du trt sera fixé par l’ophtalmologue.
Chalazion
#C’est un granulome inflammatoire développé sur une glande de Meibomius engorgée au
sein du tarse , par occlusion de l’orifice de la glande au niveau de la partie postérieur de
bord libre. Elle est rencontré essentiellemnt chez les enfants, cependant Tout individu
peut un jours avoir un chalazion.
Clinique
#La plus part du temps , il ny’a pas d’infection et les sécrétions contenu dans le
chalazion sont purement sébacées. Il peut se présenter cliniquement comme une
tuméfaction douloureuse de la paupière, sans communication avec le bord libre. Selon
les cas, la tuméfaction est davantage visible sur le vesant cutané ou sur le versant
conjonctival de la paupière. Il peut évoluer sur une durée plus longue que l’orgelet ,
jusqu’à plusieurs semaine.
# Il est très important de traiter le chalazion le plus tot possible, avant qu’il ne s’enkyste. Appliquer des compresses
chaudes ; pendant 15 à 20min ; 4à6 fois/j, pour permettre de liquéfier le contenu des
glandes bloquées. Ensuite il faut masser la paupière afin de faire sortir ce liquide.
TRT de 1ère intention :
Traitement
# Corticoide local : maxidrol collyre : 1goutte , 4fois/j pendant 10j. ou Sterdex pommade
ophtalmique 3 app/j.
# Aucun antibiothérapie n’est recommandée.
# Antiseptique local peut ètre prescrit : Vitabact collyre 2gouttes 4fois/j pendant 10j. àdistance des autres collyres
d’au moins 15min.
#Si le chalazion évolue vers l’enkystement, il est parfois necéssiare de pratiquer une incision de le glande de
meibomius ; sous anesthésie locale. Celle-ci se pratique le plus souvent par voie conjonctivale, à l’aide d’une pince à
chalazion. Il est ensuite facile avec un bistouri, d’inciser le chalazion pour exprimer le sébum. La glande est laissé
sans suture et un collyre antiseptique est prescrit pendant 8J. la complication la plus fréquente est un saignement
peu abondant qui cède habituellement en quelques minutes par compression simple.
Orgelet
#c’est un furoncle du bord libre de la paupière centré sur un follicule pilosébacé du cil.
# Il correspond à une infection bactérienne le plus souvent à staphylococcus auréus ,
Clinique
Dacryocystite
# Une dacryocystite est le plus souvent dûe à l’obstruction du canal lacrymo-nasal qui
relie le sac lacrymal au nez. Cette obstruction, liée à une infection ou à une irritation
chronique, provoque un arrêt de l’écoulement des larmes et cette stase favorise
Clin- l’infection du sac lacrymal.
ique # On retrouve ce type de pathologie chez le nouveau-né ou bien chez le sujet âgé au-
delà de 60 ans. Chez les personnes âgées, il s’agit d’un vieillissement des voies
lacrymales avec une diminution de la perméabilité des canaux qui peut conduire à
l’arrêt de l’élimination des larmes. Les larmes finissent par se sur-infecter.
#Symptômes:
- La dacryocystite aiguë se manifeste par une tuméfaction arrondie, rouge, chaude et
douloureuse, située entre l’angle interne de l’œil et l’aile du nez, et par un
larmoiement. Si un abcès se forme, le centre de la tuméfaction devient mou,
blanchâtre, avec amincissement de la peau.
- La dacryocystite chronique entraîne un larmoiement et une mucocèle (kyste
contenant du mucus) du sac lacrymal, masse ferme et indolore dont la pression
entraîne la sortie de mucus par l’orifice lacrymal.
# Dans tous les cas la prise en charge par l’Ophtalmologiste doit être précoce.
- Chez les personnes âgées : collyre antiseptique en cure régulière qui se plaignent de larmoiement chronique.
Traitement
- Le stade aigu nécessite une intervention chirurgicale accompagnée d’un traitement antibiotique par voie orale et
locale.
- Il repose sur une dacryocystorhinostomie(désobstruction chirurgicale du canal lacrymo-nasal), qui consiste à faire
communiquer par une large ouverture dans la paroi osseuse le sac lacrymal et la fosse nasale et à aboucher le sac
lacrymal à la muqueuse nasale, court-circuitant ainsi le canal lacrymo-nasal obturé.
- Lorsqu’il s’agit d’une dacryocystite aiguë, il faut parfois ouvrir l’abcès en pratiquant une incision, avec drainage
chirurgical et administration d’antibiotiques.
1- ATB : rifamycine collyr:________________1fl ;1 gtte………..4Х/J pdt 10J (à distance des autres collyre , d’1/4h) ;
2- pyostacine cp 500 mg :________________QSP 15J ; 1 cp ………..2Х/J pdt 15 J ;
3- vitabact collyre_____________1fl ; 2 gtte……….4 - 6Х/J pdt 10J (à distance des autres collyre d’1/4h).
Blépharite
# Une blépharite est une inflammation du revêtement cutané des paupières. Les
blépharites entrent fréquemment dans le cadre des affections dermatologiques.
# La blépharite est souvent d’origine microbienne ou le résultat d’une allergie. Cette
Clinique
affection peut produire des irrégularités des paupières (granulations) dans la petite
enfance. La blépharite peut être infectieuse ou non.
Signes et symptôme :
- Démangeaisons, sensation de brûlure ou de corps étrangers, larmoiement et débris
croûteux autour des cils. Parfois, la blépharite s'accompagne d’une rougeur de l’œil.
Les blonds semblent être les plus menacés.
# Complication : Il peut apparaître, chez certains malades atteints de blépharite
(environ 1 % des cas), un blépharospasme.
# La médication contre les blépharites est étendue ; il demeure cependant nombre de cas réfractaires. Pour ceux-là,
les patients atteints de blépharite chronique d’origine bactérienne doivent considérer leurs yeux avec une attention
plus soutenue. Ainsi, lors de la toilette, il faut appliquer des compresses d’eau chaude (tampons de démaquillage par
exemple) sur les yeux puis avec les doigts propres préalablement passés sous l'eau chaude, il faut masser les bords
des paupières en les pinçant sur toute leur longueur ;
# le mouvement fait que l’on rapproche les paupières supérieures des paupières inférieures. On répète le
mouvement pendant une durée de 30 secondes à 1 minute.
# Enfin, les yeux fermés, on lave les paupières au moyen d’un savon très doux qui peut être parfumé à la lavande, un
antibiotique naturel. Normalement, les effets sont immédiats ; l’application peut être éventuellement réitérée au
Traitement
Larmoiement
Signes physiques
Hyperémie conjonctivale Blépharospasme, Larmoiement Parfois baisse d’acuité si
l’érosion est centrale…
Diagnostic :
# Le test à la fluorescéine : retrouve
trouve l’érosion linéaire ou en plage de désépithélisation ;
Traitement :
Collyre antibiotique ; Collyre cicatrisant, Pansement ; La guérison se fait en 48 H
par réépithélisation sans séquelle
Ophtalmie des ultraviolets (UV)
Généralités :
C’est fréquent ; Soudure à l’arc (« coup d’arc ») ; Mer/sports d’hiver (« ophtalmie des
neiges »)
Signes fontionnels
Simple conjonctivite au niveau de la fente palpébrale : œil rouge indolore ;
Kératite
tite avec douleurs, photophobie, larmoiement propre et diminution
iminution acuité visuelle
(voit « flou ») ;
Clinique et prise en charge
Traitement :
Arrêt de l’exposition aux UV pendantdant quelques jours si kératite sévère ;
Symptomatique si conjonctivite : antiseptiques « dacryosérum/ vitabact collyre ,1fl 1flacon,
2gtte ………6Х/J .
Si kératite : antibiotiques + pommade « cicatrisante » + pansement
Ordonnance :
1- ATB : rifamycine
famycine collyre____________1fl ; 1gtte……..x4/j pdt 10 jours.
2-cicatrisant : vit A collyre______1fl ; 1gtte…….x4/j (à distance des autres collyre d’1/4h).
3-Antalgique peros CP ou gél,, 500mg___________1bte
500mg ; 2gél…….x3/j.
*normalement on utilise un cycloplégique qui est très tr rare sur le marché algérien. donc on
discutera l’utilisation d’un AINS collyre :
diclofénac collyre_______1fl , 1gtte …..x-4/j(à
…..x distance des autres collyre d’1/4h) ;
ainsi que :
Antiseptique : vitabact collyre___1fl ; 1gtte…….x4/j (à distance des autres collyre
d’1/4h).
Remarque :
si les collyres anesthésiques sont utiles
util au médecin pour faciliter un examen (ôter une
paille de métal, faire un test à la fluorescéine),
fluor il ne faut jamais
mais ni donner ni prescrire de
collyre anesthésique au malade car ils n’évitent pas les complications, les les masquent et ont,
à la longue, une toxicité propre
Brulure occulaire chimique
Généralités : Fréquentes. Accidents domestiques (enfants),
(enfants), accidents du travail
(chimie, bâtiment), agression…
Facteurs étiologiques :
Agents physiques (rares) : brûlures thermiques limitées par la fermeture des paupières,
solides en fusion. Sont rarement grave , elle provoque souvent des lésions épithéliales
localisée, voire une lésion stromale superficielle. Les brulurs thermiques sont parfois
grave par atteinte des paupières et des annexes « voie lacrymales »
Agents chimiques (les plus fréquents et les plus
pl graves) :
clinique
-trt médical :
1- ATB : rifamycine collyre_____1fl, 1gtte……..x4/j pdt 07 jours.
2- cicatrisant : vit A collyre_____1fl , 1gtte…….x4/j (à distance des autres collyre d’1/4h) ;
3- Antalgique per os .
Episclérite
Inflammation de l’épisclère (feuillet superficiel entre la conjonctive et la sclère),
circonscrite.
Terrain : femme >homme ,adulte jeune
D’apparition rapide
Signes Fonctionnels :
Œil rouge modérément douloureux sans BAV ; Douleur augmente avec mouvements
oculaires ; Sensation de gène oculaire , Parfois : photophobie, larmoiement.
Lambe à Fente :
clinique
# Souvent bénigne, il n'est pas nécessaire de traiter l'épisclérite. Des médicaments peuvent être prescrits pour
accélerer la guérison :
TRT
# des collyres à base de corticostéroïdes ou AINS 1 gouttes 4fois /j pendant 1mois + surrveillance clinique.
# à discuter : un médicament anti-inflammatoire non-stéroïdien (AINS) par voie orale ;
# TRT étiologique.
Sclérite
Plus rares, plus profondes et plus graves(par leurs complications) que les épisclérites.
Terrain : femme > homme ; Age moyen : 40 à 60 ans ;
Atteinte bilatérale dans 30 à 45% des cas.
Associée à une maladie systémique dans 50% des cas
Signes Fonctionnels :
Œil rouge très douloureux sans BAV ; Douleur profonde insomeniante ; Douleur
augmente avec mouvements oculaires ; +ou-Larmoiement, photophobie
Lampe àFente :
Œil rouge vif (sauf sclérite postérieure), parfois aspect noirâtre en casde nécrose
sclérale (choroïde à nu ) ; Rougeur localisée profonde sous conjonctivale associée à un
œdème scléral., Vx scléraux profnd (Immobiles sur les plans profonds) ; L’
instillation d’un collyre vasoconstricteur, type néosynéphrine, ne modifie pas cette
Clin- congestion ; Episclérite fréquemment associée.
ique Formes cliniques :
Slérite antérieur : Diffuse 40% ; Nodulaire 44% ; Nécrosante. Sclérite postérieur
2% : la plus destructrice.
Diagnostic étiologique :
Idiopathique,
Maladies générales souvent associées à une atteinte articulaire : PR,Maladie de Still,
LED, SPA ;
Sclérites en rapport avec d’autres maladies générales : tuberculose , syphilis ;
zona,oerillons ,hépatite C , périartérite noueuse,maladie de Wegener,maladie de Horton
évolution : variable
Récidive > 1/3 des cas, les sclérites nécrosantes possèdent le plus fort taux de récidive
(supérieure 50 %) ;
Régression sans séquelles ;
complications : Kératopathie 30 %, Cataracte ; Uvéite ; GlaucomeAmincissement
scléral voir déhiscence.
TRT étiologique ;
TRT symptomatique :
1ère intension : AINS PerOs ; Ex Diclofenac sodique cp 50mg, 2/j ; pendant 1S.
2ème intension ou sclérite nécrosante : CTC PerOs : Prednisone* Cp 20/40mg ; 1mg/kg/j pendant 7 J avec
Traitement
adénovirus notamment) : le médecin donne également des règles d'hygiène au patient (ne pas utiliser la même
serviette de toilette..),
# Le temps de guérison dépend de l'étiologie de la kératite : quelques dizaines de jours pour une kératite
bactérienne simple, plusieurs semaines pour une kératite virale, plusieurs années pour une kératite
neurotrophique ou une kératite bulleuse. La greffe de cornée, parfois nécessaire selon l'origine de la kératite
(cornea guttata par exemple), peut constituer le traitement ultime de la pathologie.
Peut-on prévenir une kératite ?
# Un meilleur respect des consignes d'entretien des lentilles est indispensable. Qu'il s'agisse de lentilles colorées
ou/et correctrices, les règles de sécurité sont identiques. Il est impératif de :
- Respecter la durée de port recommandée ;
- Respecter la fréquence de renouvellement indiquée ;
- Bien se laver les mains au savon avant de manipuler ses lentilles ;
- Les nettoyer uniquement avec des produits adaptés, mais ne jamais les passer sous l'eau du robinet sous peine
d'infection par des parasites (les amibes) ;
- Ne pas les porter pour dormir, sauf accord de l'ophtalmologiste ou lentilles à port hebdomadaire ou mensuel ;
- Si vous vous maquillez, il faut le faire après avoir mis ses lentilles, de préférence avec des produits de maquillage
spécialement prévus à cet effet (gamme Eye Care) et sans mettre de trait de crayon à l'intérieur de l’œil. En
revanche, il faut se démaquiller seulement après avoir retiré ses lentilles ;
- Que l'on porte des lentilles ou pas, on doit enfin protéger sa cornée contre les corps étrangers (lunettes de soleil
contre les grains de sable, lunettes protectrices pour bricoler ou jardiner) et traiter très vite toute
conjonctivite avant qu'elle n'atteigne la cornée ;
- Les personnes qui manquent de larmes doivent recourir plusieurs fois par jour aux larmes artificielles. Attention
également à la climatisation mal réglée qui a tendance à dessécher toutes les muqueuses, y compris celles de l’œil.
Trachome
# Le trachome est une infection oculaire bactérienne non spécifique et contagieuse causée
par Chlamydia trachomatis.. Touchant au départ la paupière,, il évolue en l'absence de
traitement vers des lésions cornéennes irréversibles pouvant mener à la cécité.
- Le trachome affecte habituellement les deux yeux.. Cinq stades sont décrits dans le
système de notation de l'OMS.
1/- Inflammation trachomateuse, folliculaire (TF): caractérisée par cinq follicules ou plus
de la conjonctive tarsienne supérieure
érieure ;
2/- Inflammation trachomateuse, intense (TI): caractérisée par un épaississement
inflammatoire prononcé de la conjonctive tarsienne qui opacifie plus de la moitié des
vaisseaux tarsaux profonds normaux ;
3/- Cicatrisation trachomateuse (TS): caractérisée par dess cicatrices de la conjonctive
tarsienne ;
4/- Trichiasis trachomateux: caractérisé par au moins un u n cil frottant le globe oculaire ;
5/- Opacité cornéenne: caractérisée par une opacité cornéenne facilement visible au au-
dessus de la pupille .
clinique
pendant 5 jours consécutifs chaque mois pendant 6 mois est efficace en traitement et en prophylaxie.
- Des régressions spectaculaires du trachome dans les zones d'endémies sont obtenues grâce à une large
utilisation orale de l'azithromycine en posologie unique ou en posologies répétées.
- La réinfection due à la ré-exposition
tion reste cependant fréquente dans les zones d'endémies.
# L'Organisation Mondiale de la Santé OMS a approuvé un programme en 4 étapes pour le
contrôle du trachome dans les zones endémiques. Ce programme
programme est connu sous le nom de
SAFE » en français chance :
- Surgery (chirurgie)
irurgie) pour corriger les déformations des paupières (p. ex., entropion et
trichiasis) qui placent les patients à risque de cécité.
cécité .
- Antibiotiques pour traiter les patients et administration massive de médicaments pour réduire la maladie dans
la communauté.
- Facial cleanliness (propreté du visage) pour réduire la transmission par des individus infectés
infectés.
- Amélioration de l'environnement (p. ex., accès à l'eau potable et amélioration de l'assainissement) pour réduire
la transmission
on de la maladie et la réinfection des patients.
patients
GLAUCOME AIGUE PAR FERMETURE DE L’ANGLE GAFA :
définition :Le
Le glaucome primaire par fermeture de l’angle correspond à une
augmentation brusque de la pression intra oculaire.Cette hypertonie aigue peut
provoquer en quelques heures une neuropathie
ne optique glaucomateuse irréversible
→ risque de cécité.
principale urgence médicale ophtalmologique ;
épidémiologie :
Race : Les asiatiques et les esquimaux +++ / Les caucasiens. Sexe : 3 femmes /1
homme. Age : Le pic (55-70ans) ;
Facteurs pré disposants :
sujets hypermétropes (la longueure axiale des yeux est plus court avec CA de
profondeur réduite). Un cristallin in volumineux (intumescent). Un angle irido-
cornéen très étroit.
Facteurs déclenchants :
Facteurs physiologiques es : Stress ; Passage à l’obscurité
Facteurs iatrogéniques:collyres :
o parasympatholytiques : atropine, tropicamide,
o sympathomimétiques : néosynéphrine, épinéphrine et dérivés de l’adrénaline
mécanisme de fermeture de l’angle :
1) mécanisme de bloc pupillaire :mécanisme
mécanisme le plus fréquent Semi Mydriase →Augmente
le contact irido-cristallinien→Blocage
→Blocage pupillaire absolu(HA
absolu(H ne passe plus de la CP
vers la CA) → Accumulation d’HA dans la CP →Racine de l’iris repoussée vers le
clinique
Traitement :
Buts :
1) réduction
ction de l’hyperpression la CP: o diminution de la sécrétion aqueuse (acetazolamide) ; o déshydratation du
vitrée (mannitol) ;
2) lever le blocage prétrabeculaire myotique ;
3) supprimer le tonus dilatateur de l’iris alpha bloquant ;
4) éviter les récidives en pratiquant une iridotomie périphérique :
modalités thérapeutiques :
1) TRT d’urgence de l’œil atteint:
Hospitalisation et arrêt des facteurs favorisants ;
TRT Traitement par voie générale :
o Perfusion de solutés osmotiques : - MANNITOL 20% (100-200ml en 15mn) ;
o ACETAZOLAMIDE (DIAMOX*): 1Amp 500mg en IVL avec un relais relais per os à 1 Cp de 250mg /8h + supplémentation
potassique.
Traitement local :
o Hypotonisants : (B bloquant ; agonistes α2 adrénergique,
adrénergique, inhibiteur de l’anhydrase carbonique) ;
o Anti inflammatoires ;
o Myotiques :quand la PIO baisse ;
2) TRT de l’œil adelphe :
Le traitement de l’œil Adelphe est systématique par un myotique : PILOCARPINE
1goutte 3 fois /J, jusqu'à la réalisation d’une iridotomie
iridoto périphérique.
3) Traitement préventif :
Destiné à l’œil atteint, mais aussi à l’œil adelphe.
Se fait qu’après la disparition de la crise.
Technique :
o Iridotomie au laser YAG: simple, efficace, fiable ; permet de créer un orifice dans l’iris.
o Iridectomie chirurgicale.
Trabéculectomie : si échec de traitement médical et de l’iridotomie et l’iridectomie
Traitement :
Projet thérapeutique :
- Le traitement repose sur l’abaissement de la PIO, il est médical au début puis si la pathologie progresse la chirurgie
s’impose. La surveillance se fait tous les 6 à 12 mois, porte sur l’évaluation de la PIO, l’aspect de la papille, et du
champ visuel. En cas d’altération du champ visuel ou de la papille le traitement est modifié. A l’extrême, en cas de
non réponse au traitement médical et physique, la chirurgie est proposée sans délai.
1- Traitement médical :Le traitement médical est prescrit à vie. Les collyres prescrits en première intention sont les
bétabloquants et les prostaglandines. De nombreux médicaments sont disponibles, sous forme locale ou générale,
agissant selon des mécanismes différents :
• Diminution de la production d’humeur aqueuse :
o Collyres bétabloquants ;
o Collyres agonistes alpha adrénergiques ;
o Inhibiteurs de l’anhydrase carbonique (topique/ou générale).
• Augmentation de l’élimination de l’humeur aqueuse :
o Adrénaline et composés adrénergiques ;
o Collyres myotiques parasympathomimétiques ;
o Collyres à base de prostaglandines ;
Modalités thérapeutiques :
• Prostaglandine (Xalatan,Travatan) : peut être prescrit en première intention, à raison d’une goutte le soir. Il
ouvre la voie uvéo-sclérale. La tolérance générale est bonne, mais sur le plan local, le patient doit être prévenu que
ces collyres peuvent provoquer rougeur, ou une irritation locale, et sur des iris chatoyants une modification de la
couleur de l’iris en en marron, et allonger les cils. Par ailleurs ce collyre doit être évité en cas d’uvéite.
• Bétabloquant (Timoptol, Geltim, Cartéol…) : peut-être prescrit en première intention, à raison d’une goutte
deux fois par jour mais il existe des formes LP à libération prolongée, qui réduisent la fréquence à une goutte par
jour le matin. Les contres indications : BAV de premier degrés et l’asthme.. doivent être respectés.
• Les autres collyres doivent donnés en deuxième intention, soit, en cas de contre indication des bétabloquants ou
d’intolérance aux prostaglandines, soit en cas d’effet hypotonisant insuffisant de ces derniers.
• Associations fixes : certains collyres associent deux principes actifs afin d’améliorer l’observance. Tel que :
Cosopt( bétabloquant et inhibiteur de l’anhydrase carbonique) ou Xalacom (bétabloquant et prostaglandine).
• Acétazolamide est un inhibiteur de l’anhydrase carbonique per os, il est contre indiqué en cas de insuffisance
rénale, insuffisance hépatique sévère et d’allergie aux sulfamides. Il est prescrit dans le cas de glaucome résistant au
traitement, en attendant une chirurgie filtrante. Il a beaucoup d’effets secondaires (acidose métabolique,
hypokaliémie…)
2 Trabéculoplastie au laser : Elle consiste à réaliser une photocoagulation sélective du trabéculum, afin de faciliter
l’écoulement de l’humeur aqueuse.
3 Traitement chirurgical : La chirurgie consiste en la création d’une fistule de l’humeur aqueuse en sous conjonctival
sous un volet scléral on réalise soit :
• Sclérectomie profonde non perforante : résection du mur externe du canal de Schlemm
• Trabéculectomie : résection du trabéculum de pleine épaisseur jusqu’à la chambre antérieure. Les complications
de la chirurgie filtrante sont rares mais doivent être recherchées : l’hypotonie, le décollement choroïdien, l’infection,
la cataracte, l’hyphéma… La fibrose sous conjonctivale de la bulle de filtration constitue la principale cause d’échec
de la chirurgie. Les patients à haut risque d’échec (jeunes, multi-opérés, mélanodermes…), la cicatrisation peut être
modulée par l’application d’antimétabolites.
Contusion et Plaie
A/- Contusion :
1. CONTUSION DU SEGMENT ANTERIEUR :
Hémorragie sous-conjonctivale :
- Il faut toujours devant une hémorragie conjonctivale penser à rechercher des signes évoquant une plaie sclérale
sous jacente ou un corps étranger intra-oculaire.
Kératite post traumatique :
très fréquente. ; liée à une érosion de l’épithélium cornéen
Diagnostic positif :
kératite aiguë avec œil rouge très douloureux, BAV, larmoiement, photophobie.
il existe un temps de latence de quelques heures entre le traumatisme et la survenue des signes.
L’examen au biomicroscope montre, après instillation de fluorescéine, le défect de l’épithélium cornéen.
Etiologies :
les coups d’ongle, les branches d’arbre ou de petits traumatismes.
En l’absence d’étiologie évidente, le retournement de la paupière est impératif afin de ne pas passer à côté d’un
corps étranger.
TRT :
occlusion pendant 24 à 48 heures + ATB locale pour éviter la kératite microbienne par surinfection.
collyres cicatrisants
Hyphéma post traumatique :
Fréquente, survient immédiatement après le traumatisme ; se traduit par un liquide hématique dans la chambre
antérieure.
Diagnostic positif :
œil rouge associé à une baisse d’acuité visuelle non douloureuse.
épanchement sanguin dans la CA plus ou moins important.
Evolution/ Complications :
Il se résorbe progressivement, mais le risque est la récidive hémorragique.
Cpc : hypertonie, d’infiltration hématique de la cornée.
TRT :
simple repos au lit, associé à des boissons abondantes, et une surveillance du tonus oculaire.
Si le traitement est insuffisant, l’évacuation chirurgicale est possible.
Traumatisme de l’iris
mydriase post-traumatique avec diminution du réflexe protomoteur ; rupture du sphincter au bord de la pupille ;
rupture de la base : iridodialyse ; lésion de l’angle iridocornéen source d’hypertonie secondaire.
Traumatisme du cristallin :Selon l’importance du traumatisme, et la résistance des fibres zonulaires, on peut
observer :
Cataracte contusive : de type sous capsulaire postérieure, de survenue retardée par rapport au traumatisme
(plusieurs mois ou années).
Subluxation du cristallin : malposition du cristallin secondaire à la distension ou la rupture des zonules souvent
discrètes ne nécessitant pas de traitement.
Luxation du cristallin : beaucoup plus rare, elle peut être antérieure, avec risque d’hypertonie, ou postérieure. Le
traitement chirurgical s’impose.
2. CONTUSION DU SEGMENT POSTERIEUR : œil non rouge et non douloureux
Bilan :
Recherche d’un corps étranger associé +++, état du segment postérieur.
Radiographies : Blondeau, orbite face + profil (ne visualisent que les corps étrangers radio-opaques).
Écographie B, scanner de l’orbite : visualisation du corps étranger et localisation précise.
TRT :
Prophylaxie du tétanos.
Antibiothérapie par voie locale et générale à bonne diffusion intra-oculaire .
Traitement chirurgical en milieu spécialisé : fermeture de la plaie en urgence.
Si présence de corps étranger intra-oculaire :
o soit fermeture de la plaie et ablation du corps étranger en un temps ;
o soit, plus souvent, fermeture de la plaie en urgence et ablation du corps étranger différée ;
C- PLAIES NON PENETRANTES :
Fréquentes, elles peuvent intéresser la conjonctive et la cornée.
1.Conjonctive :
C’est l’exploration chirurgicale qui affirme l’absence de plaie sclérale.
Le traitement repose sur la simple suture conjonctivale.
2. Cornée :
Signe de Seidel négatif ;
Le traitement repose sur la prescription d’un collyre anti septique et cicatrisant .
Il peut exister un corps étranger enchâssé dans la cornée,
Il suffit de le retirer à la pince après anesthésie topique avec prescription d’un antibiotique ,
Œil et Médicaments :
Corticoides :
Il faut savoir que les corticoïdes sont très fréquemment utilisés en ophtalmologie dans les affections inflammations
ou allergiques et même infectieuses. Les voies d’administration sont multiples :
voie topique : collyre, pommade.
voie locale : en péri ou intra oculaire.
voie générale : orale ou intra veineuse.
# Les corticoïdes sont très efficaces mais responsable d’effets secondaires importants qui sont :
L’Hypertonie oculaire :
- L’hypertonie est corrélée à l’activité antiinflammatoire des corticoïdes.
- L’hypertonie est due à une résistance à l’écoulement de l’humeur aqueuse.
- Elle débute deux à trois semaines après le début du traitement si celui ci est prolongé il sera à l’origine d’une
atteinte du nerf optique avec altération du champ visuel.
- Le dépistage du glaucome cortisonique repose essentiellement sur la surveillance du tonus oculaire.
Cataracte cortisonique :
- Survient après utilisation prolongée des corticoïdes > 1 an.
- Le traitement de la cataracte est chirurgical.
Le retard de la cicatrisation (corticoïde locale):
- Les corticoïdes ralentissent la cicatrisation de l’épithélium cornéen.
- Ils peuvent entraîner ou aggraver un ulcère cornéen et peuvent même conduire à la perforation ;
Aggravation des affections oculaires (corticoïde locale) :
- Accélèrent la dissémination des infections oculaires bactérienne, mycosique, parasitaire, virale (kératite
herpétique) ;
- Ne jamais utilisé des corticoïdes en première intention sans avis spécialisé ;
Autres :
- Exophtalmie ; - Ptôsis ; - Neuropathie optique œdémateuse : œdème papillaire qui survient au cours d’un
traitement corticoïde ou à l’arrêt brutal de celui-ci.
Les antipaleudééns de synthèse :
Ils sont utilisés dans la prophylaxie et le traitement du paludisme ainsi qu’a dose élevé dans le traitement de diverse
maladie systémique : lupus érythémateux et la polyarthrite rhumatoïde.
Effets Secondaires des APS :
Troubles de l’accommodation : Débute deux heurs après la prise de médicament et disparaît progressivement ;
THESAURISMOSE Cornéenne :
- Se sont des dépôts cornéens pigmentaires très superficiels situés à la partie inférieure de la cornée ;
- Ces dépôts présente un aspects stellaire ou verticille on parle de : cornée verticillée ;
- La découverte d’une telle surcharge cornéenne n’impose pas obligatoirement l’arrêt du traitement ;
- Ces dépôts disparaissent après le traitement ;
Maculopathie :
- grave +++ ; L’atteinte progressive débutant après plusieurs années du traitement.
- lésions maculaires bilatérales asymétriques pouvant conduire à la perte irréversible de la vision centrale.
- La maculopathie évolue en trois stades :
Stade Pré-clinique :
- L AV, FO, l’angiographie sont normaux seule l’ERG objective une altération des cellules rétiniennes ;
Stade Clinique :
- Fonction Visuel : l’AV est diminué avec d’importantes lésions au FO ;
- Vision de couleurs : il existe une dyschromatopsie d’axe rouge verte (atteinte des photorécepteurs) ;
- FO : aspect typique en œil du bœuf/ - ERG : constamment altéré ;
Stade Séquellaire ou Ultime :
- Acuité Visuelle : effondrée inférieure à 01/10 ;
- Dyschromatopsie achromatopsie, ERG : perturbé.
CAT Devant un patient soumis par un traitement d’APS :
- Surveillance ophtalmologique : Chaque 3à 6 mois :
Mesurer de l’AV/ Examen de la cornée au bio-microscope / Examen du fond d’œil/ ERG/ Vision de couleur/
Champs visuel central.
Remarque :
- La découverte de la moindre anomalie même infra clinique impose l’arrêt immédiat des APS car l’atteinte de la
rétine est irréversible.
Les parasympatholytiques :
# Les médicaments à action parasympatholytique responsable d’une mydriase sont susceptible de provoqués une
crise de glaucome par fermeture de l’angle (GFA).
Médicaments ayant une action anti-cholinergique :
- Psychotrope : Neuroleptique, Antidépressif/ Antiparkinsonien/ Antihistaminique/ Antispasmodique.
Touts Collyre ou Pommade mydriatique à effet atropinique :
- Atropine/ Mydriacticum/ Skiacoll.
Les anesthésiques locaux :
- Ils entrainent un ralentissement de la circulation cornéenne et apparition de kératite trophique.
Effets secondaires extra-occulaire des Collyres :
Collyres Bétabloquants :
- Sont utilisé dans les glaucomes et hypertonie oculaire ;
- Leurs action hypotonique se fait par une diminution de la sécrétion de l’humeur aqueuse ;
- Ses collyres ont un passage systémique non négligeable ;
Effets secondaires généraux :
Diminution de la fréquence cardiaque ;/ Diminution de la force de contraction du myocarde ;/ Une arythmie
Au maximum une défaillance cardiaque congestive ;/ Apparition ou aggravation d’un syndrome de Raynaud ;
Aggravation d’une claudication intermittente ;/ Bronchospasme ;/ Lésion cutané : psoriasis, alopécie ;
Collyres Sympathomimétiques :
- Certains sont utilisés en ophtalmologie pour leur action mydriatique comme la Néosynephine ;
- D’autres en raison de l’hypotonie induite comme Alphagan ;
Effets Secondaires locaux : Œdème de la cornée.
Effets Secondaires Générales :
- Les complications systémiques rare mais à prendre en compte :
Cardiovasculaire : HTA, Tachycardie, Arythmie, Spasme coronaire (IDM).
Insomnie ; Irritabilité, sédation et fatigue.