Comment Abaisser Son Taux de Cholestérol en 2 Mois
Comment Abaisser Son Taux de Cholestérol en 2 Mois
EDITIONS DE VECCHI
COMMENT ABAISSER
SON TAUX DE
CHOLESTEROL
EN 2 MOIS
M. Zugnoni
COMMENT ABAISSER
SON TAUX DE
CHOLESTEROL
EN 2 MOIS
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UNE SONNETTE D’ALARME :
L’HYPERCHOLESTEROLEMIE
6
lorsque le mal est déja bien avancé d’ou son surnom de
« tueur silencieux » donné par les Américains. .
C’est pourquoi il est indispensable de mesurer périodique-
ment la cholestérolémie!. Cette mesure est nécessaire chez
homme (plus exposé que la femme) vers la trentaine, et
chez la femme au moment de la ménopause ou avant si elle
prend la pillule. La présence de facteurs de risque (accidents
cardio-vasculaires familiaux précoces, tabac, hypertension
artérielle, obésité, diabéte) nécessite une surveillance du
taux de cholestérol, aussi bien pour l’homme que pour la
femme.
b
tation du taux de triglycérides est généralement die a une
absorption excessive de sucres simples (sucre, boissons su-
crées, alcools, alcools forts, gateaux...) et de graisses, un ré-
gime sérieux permettra de rétablir facilement la situation et
d’améliorer la cholestérolémie. Une cholestérolémie basse,
donc des concentrations trés peu élevées de VLDL et de
LDL, un taux de triglycérides normal et une quantité rai-
sonnable de HDL, constitue un cadre lipidique souhaitable
pour l’organisme a tout age.
10
Quand augmente-t-il et pourquoi ?
11
— l’alimentation est trop riche en graisses, en particulier en
graisses saturées et en cholestérol (que 1’on trouve les
unes et l’autre dans des aliments d’origine animale) ;
— lonsouffre d’un excés pondéral ;
— ]’on méne une vie sédentaire ;
— lon est en situation de stress psychique ou physique (et
que l’on consomme beaucoup de thé ou de café).
HYPERCHOLESTEROLEMIES GENETIQUES
12
Alimentation : point d’orgue de la
thérapie anti-cholestérol
13
me de véritables pathologies, chez les personnes prédispo-
sées a ces troubles.
Il est intéressant a ce propos de signaler que notre fagon de
nous alimenter s’est beaucoup modifiée ces trente derniéres *
années.
L’industrialisation, la plus grande disponibilité économique
que cela a entrainé et la diffusion intensive par les mass mé-
dias de croyances et de mythes sur |’alimentation, nous ont
conduit 4 commettre des erreurs, tant sur le plan de la quali-
té que sur le plan de la quantité. Elles se sont ensuite tradui-
tes par ce que l’on appelle aujourd’hui les maladies de la ci-
vilisation : ’obésité, le diabéte, les maladies cardio-vascu-
laires, les hypercholestérolémies et les hyperlipidémies en
général.
Depuis quelque temps déja, les nutritionnistes répétent qu’il
faut retourner au modeéle alimentaire des années 50, lorsque
l’on consommait des aliments apparemment plus pauvres
mais qui, en fait, étaient beaucoup plus riches en substances
nutritives indispensables.
Au lieu de manger de facon rationnelle et physiologique
dans le but de préserver sa santé, on considére en général
l’acte de se nourrir comme quelque chose d’instinctif, lié au
seul plaisir personnel ou se référant a des modeles qui tra-
duisent un certain statut social ou psychologique. C’est ain-
si que la plupart du temps on absorbe des aliments dont la
valeur nutritive en minéraux, en vitamines, en éléments
indispensables a notre organisme est insuffisante pour ne
pas dire nulle (les sodas, les bonbons, les alcools, etc).
Tout cela nous a amenés a modifier notre maniére de nous
alimenter par l’absorption, notamment, d’un nombre de ca-
lories trop élevé que nous n’éliminons pas, puisque nous
avons un style de vie sédentaire. Ces calories en excédent
sont donc stockées. Nous dirigeons notre choix vers des pro-
duits d’origine animale trop riches en graisses et vers des ali-
14
ments raffinés pauvres en fibres et riches en sucres simples.
Les excés, tant en ce qui concerne la qualité que la quantité,
sont malheureusement responsables non seulement de la
~ prise de poids, mais également, pour certains, de l’élévation
du taux de cholestérol dans le sang avec toutes les consé-
quences que cela entraine. .
Eviter ces erreurs ne signifie pas forcément se priver des
plaisirs d’une bonne table, mais au contraire cela signifie
connaitre et respecter des normes élémentaires qui contri-
buent a une bonne santé.
C’est dans la liste de choses simples dont se nourrissaient
nos ancétres telles que le pain, les pates, le riz, les legumes
verts, l’huile, le poisson, un bon verre de vin a table, des
modes de cuisson utilisant peu de matiéres grasses et peu de
condiments, que les nutritionnistes du monde entier nous
proposent de choisir.
Notamment un célébre nutritionniste américain Ancel Keys
constata, dans les années 50-60, au cours d’un séjour passé
dans le sud de |’Italie, que les gens habitant cette région
étaient beaucoup moins touchés par les maladies de la civili-
sation (infarctus, thrombose, artériosclérose, dyslipidé-
mie...) par rapport aux Américains plus aisés financiére-
ment. Le professeur Keys découvrit les habitudes alimentai-
res de ces régions et les étudia. Il appela « régime méditerra-
néen » ce régime idéal pour préserver l’organisme de ce type
de maladies.
La plus grande qualité de ce type d’alimentation réside dans
V’absorption de peu de graisses animales (riches en graisses
saturées et cholestérol), dans la richesse des huiles végétales
(graisses insaturées et polyinsaturées, non athérogénes),
dans l’abondance de légumes, de céréales et de fruits.
Les aliments d’origine animale tels que la viande, le lait, les
produits laitiers, le beurre, ne sont pas complétement exclus
du régime. Ils sont prévus au menu de facon raisonnable et
15
non prédominante. Le « régime méditerranéen » est un ré-
gime particuliérement équilibré du point de vue énergétique
parce que la plupart des calories est fournie par les céréales
et par l’huile d’olive ; il est aussi équilibré en ce qui concer-
ne la qualité parce que l’association des protéines fournies
par les céréales et les légumes secs est complémentaire.
De plus, les légumes verts et les fruits contribuent a un ap-
port suffisant de fibres alimentaires.
Il est ainsi plus facile d’apaiser la sensation de faim sans ab-
sorber trop de calories et de se nourrir avec des produits de
bonne qualité.
Un programme d’études de plusieurs années a permis d’éva-
luer et de vérifier scientifiquement la valeur de ce modéle, et
de le distinguer de toutes ces modes alimentaires qui appa-
raissent si facilement de nos jours.
LES ALIMENTS
Pour choisir les aliments les plus indiqués dans une alimen-
tation anti-cholestérol, il est intéressant de découvrir ce
qu’ils cachent, c’est-a-dire leurs principes nutritifs, et dans
quelle mesure ces principes peuvent jouer un réle dans la
cholestérolémie.
Connaitre les principes nutritifs aidera a étre encore plus
motivé pour modifier notre alimentation. En fait, une sim-
ple énumération des aliments permis et des aliments défen-
dus ne permettrait pas de comprendre pourquoi certains
sont autorisés et d’autres non.
Les graisses, les protéines, les sucres, les fibres, les vitami-
nes et les sels minéraux sont les substances nutritives consti-
tutives, dans des proportions différentes, des aliments.
Nous allons les étudier.
Les graisses, indispensables a l’organisme, se trouvent dans
16
les aliments d’origine animale ou végétale, mais leur
structure chimique et leurs caractérisques sont trés différen-
tes selon qu’il s’agit de graisses animales ou végétales. Les
graisses animales, solides 4 température ambiante, sont ri-
ches en acides gras saturés et sont considérées comme dan-
gereuses pour la santé. Les graisses végétales, liquides a
température ambiante, sont riches en acides gras monoinsa-
turés et polyinsaturés et sont un facteur de protection de
l’organisme.
Ou trouvons-nous ces substances ? Le tableau ci-dessous
décrit les trois types d’acides gras et les graisses dans les-
quelles on les trouve.
17
faire augmenter le taux de cholestérolémie, alors que les
graisses monoinsaturées et polyinsaturées, le plus souvent
d’origine végétale, peuvent l’abaisser.
Donc, indépendamment de la quantité de cholestérol que
nous ingérons par les aliments, nous devrions réduire |’ap-
port en graisses et faire attention au type de graisses que
nous avalons. J/ est recommandé d’abaisser la ration de
graisses a environ 25-35% du nombre de calories totales du
régime.
Cela concerne toutes les graisses en général, mais il faut pré-
férer les graisses mono et polyinsaturées.
Si on prend par exemple un régime de 2000 calories, la
quantité maximum de graisses correspond a environ
60 grammes par jour, dont 1/3 maximum devra étre d’origi-
ne animale et 2/3 d’origine végétale.
Lorsque |’on parle de graisses alimentaires, on pense immé-
diatement aux graisses utilisées en cuisine, ou aux graisses
visibles. Mais il existe une quantité considérable de graisses
invisibles, bien cachées dans les aliments : mais ot ? La
charcuterie, le lait et les produits laitiers non-écrémés, tous
contiennent des matiéres grasses ; la patisserie industrielle,
que |’on trouve dans le commerce, contient prés de 50 % de
calories sous forme de graisses généralement saturées. De
méme, le chocolat est un produit gras, sans parler des fritu-
res souvent présentes sur nos tables, des sauces et des
mayonnaises.
Les protéines participent a la régénération et a la conserva-
tion des tissus du corps. Elles jouent donc un rdle plastique.
Elles entrent également dans la constitution des hormones et
des enzymes qui régulent nos fonctions corporelles. Les pro-
téines sont constituées d’unités que l’on appelle « acides
aminés »» qui, combinés entre eux de facon différente, don-
nent naissance a un grand nombre de protéines différentes.
Huit de ces acides aminés sont dits essentiels, en ce sens que
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n’étant pas synthétisés par notre organisme ils doivent y étre
introduits avec les aliments.
Nous avons donc vraiment besoin de ces huit acides aminés.
On les trouve tous dans les aliments d’origine animale, mais
ils sont présents dans les aliments d’origine végétale de fa-
con incomplete. C’est pour cette raison que |’on appelle les
protéines de la viande, du poisson, des ceufs, du lait et des
produits laitiers, les protéines « nobles » ou a haute valeur
biologique.
L’absence d’un ou de plusieurs acides aminés dans une pro-
téine en détermine la qualité, mais cela ne signifie absolu-
ment pas que les produits animaux sont supérieurs aux pro-
duits végétaux : en fait, si l’on combine adroitement cer-
tains aliments d’origine végétale on obtient des apports de
Protéines Protéines
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protéines d’une haute qualité nutritive. Un exemple valable
nous est donné par la combinaison des céréales et des légu-
mes secs qui se complétent admirablement.
Les céréales et les legumes secs sont d’une part une source’
de protéines végétales, et, lorsqu’ils ne sont pas raffinés,
fournissent d’autre part une bonne quantité de fibres, de vi-
tamines et de sels minéraux.
La cholostérolémie n’est pas vraiment influencée par |’in-
gestion de protéines, mais si le régime alimentaire comprend
beaucoup d’aliments d’origine animale, riches en acides
gras saturés, le taux de cholestérol tend a augmenter par ce
biais.
On peut ne pas prendre a tous les repas un plat de produits
d’origine animale au profit d’un plat de céréales et de légu-
mes secs. En ce qui concerne les sucres et les produits sucrés,
le probléme se pose surtout en terme de calories.
Il existe actuellement une tendance a consommer beaucoup
de sucres simples (facilement assimilables par |’intestin) tels
que le sucre, le miel, les confitures, les gateaux, le chocolat,
les bonbons ; ces aliments contiennent des calories mais peu
de nutriments indispensables a l’organisme. L’excés de su-
cres simples provoque aussi une hausse des triglycérides
(une autre graisse présente dans le sang) qui, associée a
l’hypercholestérolémie, aggrave encore la situation. Par ail-
leurs, la consommation des sucres complexes tend a dimi-
nuer, ce sont les amidons tels que le pain, les pates, les pom-
mes de terre, les céréales et les legumes secs.
Constituées par la structure de soutien des végétaux, elles ne
sont ni digérées ni absorbées par notre organisme, mais ont
un role trés important. On peut distinguer deux types princi-
paux de fibres : les fibres solubles dans |’eau et les fibres in-
solubles qui agissent de facon différente. Les premiéres
(pectines, gommes et mucilages) que l’on trouve en abon-
dance dans les légumes verts, les légumes secs, les fruits,
20
forment des solutions visqueuses qui ralentissent ho
tion des sucres, des graisses et du cholestérol. Les fibres in-
solubles (cellulose, hémicellulose et lignine) sont présentes
dans les fruits, les légumes verts et secs et les céréales com-
plétes. Elles ont la caractéristique notamment de réguler le
transit digestif et de prévenir la constipation.
La quantité de fibres contenues dans les aliments d’origine
végétale varie selon les différentes plantes et, dans le cas des
céréales, elle varie selon ce qui a été détruit ou non par les
processus de mouture et de raffinage.
Accroitre la quantité de fruits, de légumes verts, secs et de
céréales completes dans l’alimentation permet d’ameéliorer a
coup str la cholestérolémie et a d’autres effets bénéfiques
sur la santé. Un régime riche en fibres devrait en comporter
environ 30 grammes par jour.
Avec |’aide du tableau des pages 22 et 23, il est facile de con-
naitre, pour chaque aliment, les quantités précises qu’il faut
consommer pour couvrir nos besoins.
Une alimentation variée permettra un apport correct de vi-
tamines et de sels minéraux, substances indispensables a un
bon fonctionnement de l’organisme (voir les tableaux pages
24, 25, 26).
De nombreuses études ont été faites sur le lien qui existe en-
tre ces substances et la cholestérolémie. Mais il faut encore
les poursuivre pour émettre certaines assertions. Et plus
particuliérement, ces derniéres années de nombreux auteurs
ont attribué a la Niacine (qui est une vitamine hydrosoluble,
appelée aussi vitamine PP) la propriété de faire baisser le
taux de cholestérol et de triglycérides tout en augmentant le
taux de cholestérol HDL.
Compléter un régime par des quantités élévées de vitamine
PP n’est conseillé que dans des cas graves d’hypercholesté-
rolémie et ne doit se faire évidemment que sous surveillance
médicale.
21
QUANTITE DE FIBRES ALIMENTAIRES
DANS LES ALIMENTS
22
Teneur
en ;
Aliments Quantité! Calories
fibres
(en g)
! Par quantité on entend les quantités d’aliments crus que l’on mange couram-
ment. Dans le cas d’aliments entrant comme ingrédients de base dans des recettes,
les informations sont données pour la quantité moyenne de 100 g.
23
OU TROUVER LES VITAMINES
quantité :
lait et pro-
duits laitiers
non écrémés,
jaune d’ceuf
VIT.E poireaux, huiles,
tocophérol épinards, as- margarines
légumes secs végétales
choux verts,
brocoli, lé-
gumes a
feuilles
vertes
jambon, levurede _
viande de biére
porc, foie, légumes secs
lait, ceufs
foie, ro- levure de
riboflavine gnons, lait, biére
produits lai-
tiers,
viandes,
poissons,
blanc d’ceuf
24
ALIMENTS QUI LES FOURNISSENT
12
foie,
E
cyanocoba- viande,
lamine poissons,
ceufs
légumes et
fruits crus
(surtout les
agrumes),
ananas, kiwi
25
OU TROUVER LES SELS MINERAUX
créme fraiche)
légumes secs,
(rouges sur- céréales com- quantités mo-
tout), ceufs, plétes
fruits
ce de mer
QUE MANGER ?
26
quantité totale de graisses, et plus particuliérement les grais-
ses saturées et le cholestérol, commencons donc par les ali-
ments qui en sont la source principale.
Graisses
rés et monoinsatures.
Lait
ay.
calcium. Ce sont des aliments dont il est déconseillé de se
priver. Par contre, leur teneur en cholestérol et en graisses
saturées orientera le choix vers ceux qui contiennent peu de
-matiéres grasses. En effet, on a le choix entre différentes
sortes de lait, de yaourts et de fromages qui se différencient
les uns des autres non seulement par leur qualité, mais aussi
par le pourcentage de matiéres grasses qu’ils contiennent.
L’idéal sera de ne consommer que du lait écrémé, des
yaourts ordinaires ou maigres, des fromages blancs a 0 %
de matiéres grasses. Habituellement, on conseille de limiter
la quantité de fromage a 30 g par jour, lorsque le fromage
contient environ 45 % de matiéres grasses. Avec l’appari-
tion des fromages « allégés », cette quantité peut aller jus-
qu’a 50 g (pour un fromage a 20 % de matiéres grasses).
D’autre part, une gamme de fromages, fabriqués a partir de
lait écrémé et de matiéres grasses végétales, vient d’étre lan-
Viande
boeuf mi-gras
boeuf maigre
lapin
porc maigre
porc mi-gras
blanc de poulet
cuisse de poulet
blanc de dinde
cuisse de dinde
veau
veau plus agé mi-gras
veau plus 4gé maigre
29
convient d’éviter habituellement tels que les plats de cdte, la
langue et l’agneau, toutes les viandes dégraissées peuvent fai-
re partie des menus, en quantités conseillées, lors d’une ali-
mentation équilibrée. Les quantités moyennes conseillées
sont de l’ordre de 150 g par jour pour une femme et de 200 g
pour un homme, en évitant de consommer le gras visible et la
peau (pour les volailles).
Les abats sont a éviter a cause de leur teneur importante en
cholestérol.
Poisson
30
CLASSIFICATION DES POISSONS
SELON LEUR QUANTITE DE MATIERES GRASSES
Oeufs
31
ses et en cholestérol ? L’ceuf contient environ 11% de grais-
ses, pour la plupart saturées, et une quantité élevée de cho-
lestérol, environ 504 mg pour deux ceufs (100 g). On con-
seille de limiter la consommation d’ceufs a 2 par semaine en
cas de régime hypercholestérolémiant. Ainsi l’équilibre du
régime diététique ne subira pas de variations importantes.
Il est intéressant de savoir que les graisses de l’ceuf sont con-
centrées dans le jaune, ainsi on peut n’utiliser que le blanc,
monté en neige, par exemple.
jaune d’ceuf
(environ 17 g) 2,7
blanc d’ceuf
(environ 33 g)
' Les quantités entre parenthéses sont données pour un ceuf d’un poids moyen ; le
blanc représente environ 60 % du poids total.
Légumes
32
les de la viande, on peut améliorer la valeur qualitative en
les associant aux céréales.
Si les protéines apportées par les aliments d’origine animale
sont importantes dans notre alimentation, celles que four-
nissent les produits végétaux offrent des avantages particu-
liers : elles n’apportent pas de cholestérol et de graisses sa-
turées et elles sont riches en fibres solubles et insolubles.
Contrairement a nos habitudes, nous devrions diviser la
quantité quotidienne de protéines entre aliments gions
animale et aliments d’origine végétale.
Les légumes secs sont donc oexcellentsalix aliments qu ‘ilfaut
consommer plus souvent et c’est encore mieux de deles accom-
pagner d’un plat de céréales pour faire un1 plat ‘unique, com-
‘me nous l’enseigne, par exemple, la 1tradition culinaire mé-—
diterranéenne. ey
huarinienl eck
Nous aurons ainsi des plats savoureux, contenant peu de
matiéres grasses et peu de calories, et pourtant nourrissants.
En plus des légumes traditionnels, tels que les petits pois, les
haricots, les pois chiches, les féves et les lentilles, il ne faut
pas
pas |oubliier le soja. Bien qu’ il appartienne alafamille des lé-
gumes, sa composition est nettement différente. En effet,
100 g de soja contiennent environ 35 % de protéines et
18 % d’huile (riche en acides gras polyinsaturés). Des étu-
des ont mis en évidence que lesoja et ses eos auraient la
Céréales
33
réduire de facon draconienne les céréales et leurs dérivés.
En effet, ils fournissent une quantité non négligeable d’hy-
drates de carbone complexes (sous forme d’amidon) et peu
de matiéres grasses. Aussi des rations adéquates de céréales
pourront-elles figurer au menu de ceux qui doivent perdre
quelques kilos.
Par contre, il faut faire attention a la facon de les préparer :
une mauvaise habitude fréquente consiste a assaisonner les
pates ou le riz avec des sauces, des préparations grasses qui
détruisent l’équilibre de ces aliments et en font de véritables
« bombes caloriques ».
Les céréales nous apportent des protéines incomplétes, mais
si on les accompagne d’aliments figurant dans la composi-
tion de recettes plus classiques (ceufs, lait, fromage, viande,
poisson, légumes secs), on pallie a cet inconvénient.
La semoule e et les pois «chiches, le
e mais et les haricots Touges,
la pizza
pizza a
a la napolitaine avec de la mozzarella et_ des ai an-_
chois, le pain et le lait ne sont que quelques exemples ‘dasso-_
we Cte asa \ ee2enee”
COMPOSITION DE LA FARINE DE TYPE «O»,
DE LA FARINE COMPLETE
ET DES SOUS-PRODUITS DE LA MOUTURE DU FROMENT!
34
ciations excellentes ou de plats uniques (on entend par plat
unique un seul mets capable d’apporter a lui seul les sub-
stances nutritives normalement fournies par une entrée et
un plat).
Il est nécessaire que le pain, les pates et les céréales soient
présents sur la table, il faut néanmoins les préférer com-
plets, non raffinés.
Le raffinage des céréales, par |’élimination de la partie ex-
terne — le son —, détruit une grande partie des sels miné-
raux et des vitamines, des protéines et des enzymes, qui
jouent pourtant un rdle important dans notre organisme. Le
retour a des aliments complets se trouve donc étre une né-
cessité, pas seulement une mode !
Fruits
35
sommer des produits frais et crus. Les fruits contiennent
plus de sucre que les légumes : il faut donc en modeérer la
consommation dans le cadre d’une alimentation équilibrée,
de l’ordre de 2 a 3 parts de fruits par jour.
Vin
36
COMMENT CHOISIR LES ALIMENTS
légumes tous
secs
37
2 4
Pech d ain. q
. sh
Qu’est-ce qui change en cuisine ?
32
temps, une cuisine intelligente, l’ceil fixé sur la santé.
Et ceux qui ne se sentent pas trop l’4me d’un chef s’arrange-
ront comme ils peuvent. Les recettes faciles que propose ce
livre permettent de se risquer aux fourneaux. Le succés est
garanti et les conseils donnés se révéleront également trés
utiles lorsque |’on est pressé ou que |’on n’a pas envie de
cuisiner.
D’abord, il est essentiel de bien acheter. I] est peut-étre plus
difficile de choisir la matiére premiere que de la préparer.
Organiser ses courses avec une liste a la main permet de
choisir avec sagesse les aliments tout en évitant les autres
tentations qui sont le plus souvent une surprise désagréable
pour le porte-monnaie et vont a l’encontre des résultats
d’un régime.
Nous trouvons dans les supermarchés une grande variété
d’aliments que nous croyons connaitre, peut-étre parce que
nous en avons vu ou entendu des publicités, et dont nous ne
connaissons méme pas la composition ou la facon de les uti-
liser correctement.
Etablir a l’avance la liste des aliments a acheter implique de
programmer, au moins dans les grandes lignes, le contenu
des repas pendant quelques jours. De quelle facon ? Nous le
verrons plus tard.
Maintenant, voyons comment ne pas nous laisser tenter par
ces plats tout préparés que l’on nous vante dans les publici-
tés. Ils sont censés étre légers « light », allégés. La seule fa-
con de se prémunir contre ce type d’inconvénients est de lire
attentivement les étiquettes.
En France, |’€tiquette des produits alimentaires doit obliga-
toirement mentionner les indications suivantes :
— nature exacte de la marchandise ;
— nom ou raison sociale et adresse du fabricant ;
— nom du pays d’origine de la marchandise ;
— poids ou volume net et date de péremption ;
40
— énumération par ordre d’importance décroissante des
composants du produit (lorsque la composition du pro-
duit se résume a un ingrédient, la proportion de ce der-
nier doit figurer) et énumération des additifs, colorants,
conservateurs, anti-oxygéne, émulsifiants, agents de sa-
pidité, de texture et d’aromatisation.
En outre, les produits diététiques et de régime doivent por-
ter les mémes indications plus |’indication des composants
du produit par ordre d’importance quantitative décroissan-
te, la valeur calorique et les teneurs en protides, glucides et
lipides.
Les informations essentielles, nécessaires pour savoir si un
produit peut convenir a votre régime anti-cholestérol, sont
les suivantes : la quantité et la nature des matiéres grasses.
De plus en plus souvent, les étiquettes indiquent la valeur
nutritionnelle des produits, et donc la teneur en lipides
(graisses) : vous devez tenir compte de cette quantité. Par-
fois, la nature des matiéres grasses est indiquée. Lorsque la
nomination des graisses est imprécise, il vous est impossible
de savoir si le produit est plutét riche en graisses saturées ou
insaturées. Dans ce cas, le fabricant, seul, pourra éventuel-
lement vous indiquer des informations complémentaires.
Attention, donc ! Acheter bien signifie privilégier des pro-
duits de bonne qualité.
Une fois que 1’on a fait ses achats correctement, il suffit de
connaitre des « petits trucs » pour apprendre a cuisiner plus
sainement. Le premier est l’emploi des herbes aromatiques.
Les herbes cultivées sur nos balcons se prétent largement a
une utilisation culinaire : elles donnent de l’ar6me et releé-
vent la saveur de nombreux plats.
Dans le régime que nous vous proposons, les herbes aroma-
tiques sont largement employeées, elles permettent d’utiliser
moins de matiéres grasses et moins de sel.
41
TABLEAU D’UTILISATION DES HERBES AROMATIQUES
42
Herbes et A employer dans Maniere de les
aromates utiliser
43
On peut acheter sur le marché des herbes fraiches ; elles se
conservent trés peu de temps au réfrigérateur. On peut aus-
si, aprés les avoir lavées et hachées, les congeler (on les trou-
ve également préparées et déja surgelées) : c’est, sans aucun
doute, la meilleure facon d’en avoir toujours sous la main et
de les consommer avec toutes leurs propriétés. On peut aus-
si préférer les herbes séchées que |’on trouve en flacons ;
dans ce cas-la, étant donné leur concentration en sels et en
aroémes, il faut les utiliser en moindres quantités.
Puisqu’il faut étre attentif a l’apport de matieéres grasses, il
est conseillé de veiller a la préparation et a la cuisson des ali-
ments, qu’il est toujours plus facile de rendre appétissants
abondamment arrosés de jus ou de sauce.
Une cuisine réussie ne dépend pas de la quantité de condi-
ments ou de matieéres grasses utilisée, mais plutdt des diffé-
rentes sortes de cuisson adaptées aux aliments que |’on veut
servir. C’est alors que la valeur nutritionnelle des aliments
choisis avec soin sera préservée et que leur saveur sera re-
haussée. Il existe diverses facons de cuisiner sans matiéres
grasses ou en utilisant le mininum de condiments. Je pense
en particulier a la cuisson a la vapeur, au four, au micro-
ondes, en papillotes, au gril.
Pour ce qui est de la cuisson a la vapeur, \’aliment est cuit
par la vapeur émise a |’intérieur d’une cocotte ou dans un
ustensile de cuisine spécial. Les aliments les plus adaptés a
ce type de cuisson sont ceux qui ne contiennent pratique-
ment pas de matiéres grasses, comme le poisson, certaines
viandes, les légumes, les pommes de terre, les légumes ten-
dres, le riz, l’orge, les ceufs, etc.
Avec la cuisson a la vapeur, les vitamines et les sels miné-
raux sont le mieux préservés. Elle permet donc de garder in-
tactes les substances nutritives des aliments. Ils conservent
également tout leur parfum.
La cuisson au four est un excellent moyen de cuisiner les
44
viandes et les poissons, tout en ajoutant peu de matiéres
grasses ou méme sans en utiliser aucune. L’aliment, dans ce
cas, perd aussi ses graisses.
Le four a micro-ondes, nouveauté de ces derniéres années, a
la différence du four traditionnel n’utilise pas de source di-
recte de chaleur mais des ondes électromagnétiques (émises
par le magnétron) qui provoquent une agitation des molécu-
les de l’aliment, d’ot un échauffement considérable et rapi-
de, dans la masse méme de I|’aliment. Cette méthode révolu-
tionnaire de cuisiner présente des avantages diététiques in-
dubitables puisqu’elle permet de cuisiner sans adjonction de
graisses et de bien conserver la valeur nutritionnelle de la
nourriture.
La cuisson en papillote est aussi trés valable sur le plan dié-
tétique. On n’a pas besoin de matiéres grasses, mais on peut
éventuellement graisser légérement la papillote. C’est ainsi
que |’on cuit des tranches ou des filets de poissons, des légu-
mes verts, des pommes de terre, des fruits en quantités pas
trop importantes cependant. L’ajout d’herbes aromatiques
en bouquet ou d’un mélange d’oignons, de carottes et de cé-
leri augmente la saveur. La papillote fait ressortir les par-
fums et les saveurs, tout en conservant les éléments nutri-
tifs.
La cuisson au gril se préte particuliérement bien a la viande,
aux filets de poisson ou aux légumes. II est inutile d’em-
ployer des matiéres grasses. On trouve maintenant des grils
spécialement concus pour récupérer les graisses dissoutes et
l’eau rendue par les aliments dans des rainures prévues a cet
effet. La cuisson est parfaite. I] est conseillé de saler et
d’ajouter les aromates une fois la cuisson achevée pour évi-
ter les pertes de liquides et augmenter les parfums.
Un autre moyen trés simple de cuisiner sans matiéres grasses
consiste 4 mettre dans une poéle normale des ingrédients
pouvant se substituer aux matiéres grasses, tels que le vin
45
blanc, le marsala, le jus de citron, le vinaigre, qui agrémen-
tent le steak habituel de saveurs originales.
Avec un peu de fantaisie, la cuisine se transformera en un
jeu permettant de joindre l’utile a l’agréable.
Nous vous conseillons d’utiliser une balance pour aliments
qui vous aidera a surveiller ce que vous mangez. Si vous n’a-
vez pas de balance, n’oubliez pas tous les moyens de mesu-
rer : cuillére, pichet gradué, verre, etc., qui donnent des in-
dications précieuses.
MESURES MENAGERES
une tasse :
pése 220 g
pése 240 g
pése 50g
pese 100 g
46
Comment composer votre menu
REGLES FONDAMENTALES
Se Ywe).Synod at
GROUPES ALIMENTAIRES
48
v :" iV
eae, Wg-4 tees
— 4 fois ou plus des, aliments du groupe des céréales et des
légumes secs. “ / Ne f
En ce qui concerne les condiments, il faut les inclure dans
les rations quotidiennes car, en plus de véhiculer les vitami-
nes liposolubles, ils apportent l’énergie et les acides gras
indispensables.
Il faut privilégier les huiles végétales, surtout crues, et n’uti-
liser que la quantité nécessaire.
En vous servant des conseils sur les aliments donnés dans le
paragraphe « Que manger » et le tableau page 48, vous
pourrez sélectionner les aliments les plus adaptés a votre ré-
gime anti-cholestérol et prévoir un menu équilibré.
Lorsque vous rédigez un menu, il est important de raisonner
en terme d’équilibre diététique. C’est pourquoi il est néces-
saire que les aliments s’harmonisent et se combinent correc-
tement les uns aux autres. Si, au cours d’un repas, on pré-
voit un aliment ou une recette particuliérement riche en un
principe nutritif quelconque (protéines, graisses ou sucres),
les plats suivants devront étre concus pour équilibrer le re-
pas. Par exemple, si vous prévoyez un plat de céréales et de
légumes secs, il vaudra mieux éviter de le servir avec un plat
a base de viande et préférer des légumes verts et des fruits
frais. De méme, si vous servez en fin de repas des fromages
ou des plats assez gras, comportant des crémes ou autre,
compensez par une entrée pauvre en matiéres grasses, si
possible a base de légumes verts.
Mais comment faire avec les quantités ? Chacun devrait
avant tout vérifier si son poids entre bien dans les normes,
c’est-a-dire s’il n’est pas en-dessous (trop mince) ou au-des-
sus (gros, voire obése) des normes établies. Le schéma de la
page suivante vous aidera a connaitre la catégorie a laquelle
vous appartenez.
Maintenir son poids est une chose trés importante pour la
santé, particuliérement en cas d’hypercholestérolémie, ot
49
SCHEMA D’EVALUATION DE POIDS!
STATURE POIDS
IMC
FEMMES HOMMES
obésité obésité
importante importante
obésité obésité
moyenne moyenne
surcharge
surcharge pondérale
pondeérale
NORMAL
NORMAL
poids poids
insuffisant insuffisant
' Tirée de INN 1986, Grandes lignes pour une alimentation saine.
50
tout excés doit étre corrigé. En effet, la prise de poids, sur-
tout due a un apport calorique total excessif, influence de
facon négative la cholestérolémie.
Il est donc important d’essayer de maintenir son poids s’il
est normal, ou bien d’essayer de le ramener a des valeurs
normales s’il est supérieur. Dans ce cas, une consultation
médicale et diététique vous permettra d’adapter au mieux
votre alimentation notamment en fonction de votre ration
énergétique habituelle.
Les besoins énergétiques dépendent du sexe, de |’age, de la
taille, du poids et du type de constitution que |’on a, mais
_aussi de l’activité physique effectuée quotidiennement. Re-
pérez dans le tableau se trouvant ci-dessous le genre d’acti-
vités que vous faites.
TYPES D’ ACTIVITES
51
Maintenant que voila établie votre activité quotidienne,
vous pouvez calculer grace au tableau ci-dessous vos besoins
journaliers.
Femme
activité trés légére : poidsenkg x 23+580=... calories
activité légére : poids en kg x 26+580=... calories
activité modérée : poids en kg x 30+580=... calories
activité importante : poidsenkg x 39+580=... calories
Homme
activité trés légere : poidsenkg x 20+850=... calories
activité légére : poids enkg x 29+ 850=... calories
activité modérée : poids enkg x 33+ 850=... calories
activité importante : poidsenkg x 42+850=... calories
oe
pour chaque recette présentée plus loin, vous pourrez ajus-
ter votre alimentation dans les limites que vous désirez.
Globalement votre alimentation quotidienne ne devra pas
comprendre plus de 300 mg de cholestérol et les graisses de-
vront rester inférieures a 30 % du nombre de calories jour-
nalieres (les graisses saturées constitueront au maximum
10 % des graisses totales).
VIANDES
viande de boeuf maigre
viande de boeuf mi-
grasse
lapin
viande de porc maigre
blanc de poulet
cuisse de poulet
blanc de dinde
foie de génisse
téte roulée
lard maigre de porc
1 Pour les produits d’origine animale, nous indiquons également, le type d’acides
gras présent en majorité dans l’aliment. « S » signifie les acides gras saturés, « P »
les acides gras polyinsaturés, « S/P » indique la présence en quantités égales des
acides gras saturés et polyinsaturés
Un tiret signifie l’absence de données.
Les valeurs données entre parenthéses se référent a des aliments analogues ou a des
chiffres obtenus par calcul.
53
Aliments Calories Graisses_ | Cholestérol?’
(kcal) (g) (mg)
VIANDES (suite)
jambon cuit maigre
jambon cru maigre
saucisson
saucisse de Francfort
POISSONS
anchois
roussette
sole
thon en saumure
thon a l’huile
truite
LAIT ET PRODUITS
LAITIERS
lait de vache entier
lait de vache demi-
écrémé
lait de vache écrémé
yaourt entier
yaourt écrémé
fromage a pate molle :
camembert a 45% MG
fromage a pate dure :
gruyére a 45% MG
lait en poudre écrémé
fromage a pate persillé :
bleu a 45% MG
glace au lait
Aliments Calories Graisses_ | Cholestérol?
(kcal) (mg)
LEGUMES SECS
flageolets
féves sans peau
lentilles
petits pois
CEREALES ET DERIVES
biscuits secs
biscottes
flocons d’avoine
orge perlé
pain
pates
riz
pommes de terre Orcs
SOF
Cows)
(eo)
(ae
(apy)
Orc
LEGUMES ET FRUITS
bettes
artichauts
carottes
choux-fleurs
oS
Aliments Calories Graisses Cholestérol?
(kcal) (g) (mg) y
LEGUMES ET FRUITS
(suite)
choux verts
concombre
chicorée
oignon
haricots verts
fenouil
champignons
endives
laitue
aubergines
poivrons
tomates
courgettes
abricots
ananas
oranges
cerises
fraises
pommes
melon
poires
péches
pamplemousses Gn
Seon
Orme
(Cac
Cone
eC
OO:
OOOO
fruits secs (amandes,
noix, noisettes) =)
56
DUREE D’UN REGIME ANTI-CHOLESTEROL
x
Le régime anti-cholestérol, grace 4 son apport limité en
graisses et en cholestérol, a sa richesse en fibres, 4 son nom-
bre surveillé de calories, est en outre le régime le plus adapté
a la prévention de nombreuses autres maladies et patholo-
gies telles que l’obésité, le diabéte gras, et peut-étre certains
cancers.
Il faut le considérer comme une hygiéne de vie, plutdt que
comme un régime particulier ou comme une série de conseils
pour rester en bonne santé a tout age.
=i
Trois journées diététiques adaptées a
trois besoins différents
Protéines 21 %
Lipides 26 % (dont 10 % de graisses saturées)
Glucides 53 %
Cholestérol 100 mg
Fibres 35g
PETIT DEJEUNER
Pain complet 60 g
Margarine au tournesol
ou au mais 10g
59
EN-CAS
DEJEUNER
DINER
60
JOURNEE DIETETIQUE A 2000 KCAL
Protéines 18 %
Lipides 30 % (dont 6 % de graisses saturées)
Glucides 52 %
Cholestérol 100 mg
Fibres 35g
PETIT DEJEUNER
EN-CAS
61
DEJEUNER
DINER
62
JOURNEE DIETETIQUE A 2400 KCAL
Protéines 17 %
Lipides 30 % (dont 10 % de graisses saturées)
Glucides 53 %
Cholestérol 125 mg
Fibres 45 g
PETIT DEJEUNER
EN-CAS
63
DEJEUNER
DINER
1 fruit 150g
64
EXPLICATIONS POUR COMPRENDRE
LE FONCTIONNEMENT DE CES JOURNEES
65
Les aliments indiqués pour les trois journées diététiques,
vous sont donnés de facon générique (viande blanche, pois-
son, légumes verts, etc.), afin de vous permettre de les choi-
sir et de varier leur saveur selon les conseils que ce livre vous
aapportés et également selon votre goiit.
Les menus proposés ont été concus en fonction d’un régime
contenant peu de cholestérol, équilibré en principes nutritifs
et en nombre de calories ; on a insisté sur la variété dans ces
menus.
En ce qui concerne les quantités, elles doivent correspondre
a celles que nous vous indiquons dans la journée diététique
répondant a vos besoins.
Il vous sera facile de respecter les quantités imposées par vo-
tre schéma diététique, méme si vous cuisinez les appétissan-
tes recettes que nous vous donnons. En effet, elles ont été
élaborées et préparées en fonction des schémas diététiques
proposés.
Elles sont facilement réalisables par tous. II ne faut toute-
fois pas oublier que les régimes présentés dans ce livre sont,
en fait, de grandes lignes pour vous permettre de rétablir vo-
tre cholestérolémie, mais qu’ils n’entendent pas se substi-
tuer a la compétence de votre médecin et de votre diététi-
cien.
Nous vous conseillons donc de consulter votre médecin trai-
tant afin qu’il vérifie que le régime alimentaire que vous sui-
vez est adapté.
66
APPLICATIONS : QUINZE JOURS DE MENUS
PREMIERE SEMAINE
LUNDI
Déjeuner : Diner :
Spaghettis au jus de ci- Mulet grillé
tron Salade multicolore
Poulet en papillote
Artichauts sautés a la
poéle
MARDI
Déjeuner : Diner :
Macaronis au basilic Bouillon de riz et d’or-
Filets de dinde aux ties
poivrons Rigotte fraiche de vache
Salade multicolore Epinards bouillis
MERCREDI
Déjeuner : _ Diner :
Daurade au four - Spaghettis au basilic et a
Pommes de terre cuites a Vail
Veau Jambon cru maigre
Pommes cuites a 1’o- Haricots verts a la to-
range mate
67
JEUDI
Déjeuner : Diner :
Pates de farine complete Consommé de féves
a la tomate Salade de fruits au
Filet de boeuf au poivre yaourt
vert
Carottes rapées
VENDREDI
Déjeuner : Diner :
Thon aux petits pois Soupe de légumes verts
GAateau léger Poulet a la biére
Petits oignons a ]’é-
touffée
SAMEDI
DIMANCHE
Déjeuner : Diner :
Croquettes a la vapeur Bouillon de courgettes
Légumes verts au four Salade capriote
Meringues a la créme
glacée
68
DEUXIEME SEMAINE
LUNDI
Déjeuner : Diner :
Spaghettis aux olives Soupe de riz et de len-
Anchois au jus de citron tilles
Salade multicolore Coupe de fruits exoti-
ques
MARDI
Déjeuner : Diner :
Pates aux aubergines Truite saumonée en pa-
Escalopes au vert pillote
Courgettes sautées a |’ail Carottes marinées
et au persil
MERCREDI
Déjeuner : Diner :
Rosbif au sel Consommeé de flocons
Purée de pommes de d’avoine
terre Légumes d’été mélangés
JEUDI
Déjeuner : Diner :
Pates a la tomate et aux Poulet au citron
champignons Salade multicolore
Sole a la sauce au citron
Salade multicolore
VENDREDI
Déjeuner : Diner :
Pates au thon Pizza napolitaine
Jambon cru maigre Pommes fourrées
Haricots verts a la to-
mate
SAMEDI
Déjeuner : Diner :
Lapin sauce piquante Soupe de légumes passés
Pommes de terre en pa- Oeuf a la coque
pillote
DIMANCHE
Déjeuner : Diner :
Roussette grillée Pates au chou-fleur
Petits pois et laitue Poulet a la biére
braisés Salade multicolore
Meringues aux parfums
mélangés
70
Livre de recettes
71
yt 26h 4 ie aie avi
RIT
“ * tee
hist,
i ribet vind
bah tee‘Yeronga it
sdeeaaomils coh |
erp
ie
Ingrédients :
500 g de courgettes
2 tomates bien mires
I poignée de persil
100 g de pates ou de riz
2 cuillerées d’huile d’olive
sel et poivre
fi)
BOUILLON DE RIZ ET
D’ORTIES
Calories 170 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
400 g de riz
bouillon de légumes
I poignée d’orties
I petite poignée de persil
sel et poivre
76
CONSOMME DE FEVES
Calories 404 Cholestérol 13 mg
Ingrédients :
200 g de féves fraiches
2 cuillerées d’huile
2 anchois salés
1 oignon coupé en tranches
150 g de pates courtes
sel poivre
I feuille de sauge
4 petites cuillerées de fromage rapé (40 g)
77
CONSOMME DE FLOCONS
D’AVOINE
Calories 80 Cholestérol 10 mg
Ingrédients :
4 cuillerées de flocons d’avoine
bouillon de légumes
4 petites cuillerées de fromage rapé (40 g)
78
-MACARONIS AU BASILIC
Calories 409 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
400 g de macaronis
500 g de tomates mires
1/2 oignon haché
I bouquet de basilic
1/2 cuillerée de sucre en poudre
sel et poivre
79
PATES A LA TOMATE ET
AUX CHAMPIGNONS
Calories 405 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
400 g de pates
400 g de pulpe de tomate
200 g de champignons frais ou une
poignée de champignons séchés
I gousse d’ail
du basilic
sel, un peu de piment
80
PATES AU CHOU-FLEUR
Calories 418 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
400 g de macaronis
I chou-fleur
I oignon rouge moyen
I cuillerée de persil haché
I cuillerée de pignons hachés
I cuillerée d’huile d’olive
vinaigre et sel
81
PATES AU THON
Calories 428 Cholestérol 16 mg
Ingrédients :
400 g de pates
500 g de tomates bien miires
100 g de thon au naturel
2 cuillerées d’huile
ail et sel
82
PATES AUX AUBERGINES
Calories 416 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
400 g de pates
400 g de pulpe de tomates
2 aubergines moyennes
I petit oignon
I gousse d’ail
2 cuillerées d’huile
quelques feuilles de basilic
sel et poivre
83
PATES DE FARINE
COMPLETE A LA TOMATE
Calories 412 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
400 g de pates a la farine complete
500 g de pulpe de tomates
1 oignon
I feuille de laurier
1/2 cuillerée de sucre
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
84
PIZZA NAPOLITAINE
Calories 386 Cholestérol 9 mg
Ingrédients :
400 g de pate a pizza
50 g d’anchois a ’huile
300 g de tomates mires
I poignée de capres
I cuillerée d’origan
4 cuillerées d*huile
sel et poivre
85
SOUPE DE LEGUMES
PASSES
Calories 170 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
300 g de pommes de terre
200 g de haricots et de petits pois (frais ou
surgelés)
2 carottes
2 courgettes
I oignon
1 céte de bette
quelques feuilles de basilic
2 cuillerées d’huile
sel, poivre
quelques crotitons de pain grillés au four
86
SOUPE DE LEGUMES VERTS
Calories 224 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
100 g de patés ou de riz
2 pommes de terre
2 carottes
1 oignon
I courgette
I céte de céleri
2 tomates
quelques feuilles de bettes
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
87
SOUPE DE RIZ ET DE
LENTILLES
Calories 379 Cholestérol 9 mg
Ingrédients :
300 g de lentilles
100 g de riz
40 g de jambon cru maigre
1 feuille de laurier
I petit oignon
sel
1 cuillerée de farine
I poignée de persil haché
2 cuillerées d’huile
88
SOUPE SAVOUREUSE
Calories 170 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
60 g de farine d’avoine
I oignon haché
quelques champignons séchés
sel et poivre
crottons de pains grillés au four
89
SPAGHETTIS A LA SAUCE
AU YAOURT
Calories 386 Cholestérol 12 mg
Ingrédients :
400 g de spaghettis
200 g de yaourt écrémé nature
noix de muscade
fromage rapé
90
SPAGHETTIS AU BASILIC
ET A L’AIL
Calories 493 Cholestérol 12 mg
Ingrédients :
400 g de spaghettis
50 g de basilic
3 gousses d’ail
4 cuillerées d’huile d’olive
50 g de fromage de chévre
1 poignée de pignons
sel
91
SPAGHETTIS AU JUS DE
CITRON
Calories 426 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
400 g de spaghettis
4 cuillerées d’huile d’olive
le jus d’I citron
poivre
92
SPAGHETTIS AUX OLIVES
Calories 439 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
400 g de spaghettis
500 g de tomates miires
2 cuillerées d’huile d’olive
I petit bouquet de basilic
50 g d’olives noires
sel et poivre
93
pear:
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1 ha
ini
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ANCHOIS AU JUS DE
CITRON
Calories 223 Cholestérol 105 mg
Ingrédients :
1 kg d’anchois
4 citrons ou plus
persil
4 cuillerées d’huile
sel
97
CROQUETTES CUITES A LA
VAPEUR
Calories 211 Cholestérol 74 mg
Ingrédients :
400 g de viande de veau
2 cuillerées de fromage rapé
2 cuillerées de chapelure
1 cuillerée de persil haché
2 feuilles de sauge -
I feuille de laurier
4 cuillerées d’huile
sel et poivre
98
DAURADE AU FOUR
Calories 300 Cholestérol 105 mg
Ingrédients :
1 daurade d’environ I kg (ou 2 ou 3 petites)
4 grosses tomates mires
1 verre de vin blanc
sauge
romarin
laurier
thym
ail
4 cuillerées d’huile
I jus de citron
sel et poivre
99
ESCALOPES AU VERT
Calories 291 Cholestérol 123 mg
Ingrédients :
600 g de blanc de dinde
1/2 verre de vin blanc
I jus de citron
persil haché avec de l’ail
4 cuillerées d’huile
sel et poivre
100
FILETS DE BQ@UF AU
POIVRE VERT
Calories 283 Cholestérol 102 mg
Ingrédients :
4 tranches de filet de boeuf,
I citron
4 cuillerées d’huile
2 cuillerées de poivre vert
sel
101
FILETS DE DINDE AUX
POIVRONS
Calories 276 Cholestérol 123 mg
Ingrédients :
600 g de filets de dinde
2 carottes
2 poivrons
1/2 verre de vin blanc
2 cuillerées d’huile
sauge
set et poivre
102
LAPIN A LA SAUCE
PIQUANTE
Calories 270 Cholestérol 97 mg
Ingrédients :
1 lapin tout prét d’environ 500 g
I verre de vin blanc
romarin
sauge
laurier
thym
1 anchois salé débarrassé de ses arétes
quelques capres
4 cuillerées d’huile d’olive
sel et poivre
103
LAPIN PARFUME AU THYM
Calories 264 Cholestérol 97 mg
Ingrédients :
1 lapin tout préparé d’environ 500 g
4 cuillerées d’huile d’olive
1 verre de vin blanc
quelques petites branches de thym
sel et poivre
104
MULET GRILLE
Calories 280 Cholestérol 105 mg
Ingrédients :
I mulet d’environ | kg
4 cuillerées d’huile
romarin
citron
sel
105
POULET A LA BIERE
Calories 162 Cholestérol 100 mg
Ingrédients :
I poulet
1/2 1 de biére brune
sauge et romarin
sel et poivre
106
POULET AU CITRON
Calories 207 Cholestérol 100 mg
Ingrédients :
I poulet
2 citrons
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
107
POULET EN PAPILLOTE
Calories 185 Cholestérol 100 mg
Ingrédients :
I poulet
un peu de persil haché
I cuillerée d’huile
sel et poivre
108
ROSBIF AU SEL
Calories 193 Cholestérol 102 mg
Ingrédients :
600 g de rosbif
500 g de sel fin
109
ROUSSETTE GRILLEE
Calories 210 Cholestérol 105 mg
Ingrédients :
4 roussettes
4 cuillerées d’huile
1 bouquet de persil
quelques feuilles de basilic
un peu de marjolaine
1 oignon
2 gousses d’ail
3 clous de girofle
I citron
sel et poivre
110
SALADE CAPRIOTE
Calories 205 Cholestérol 58 mg
Ingrédients :
4 tomates
2 mozzarella (de 120 g chacune environ)
I poignée d’origan
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
111
SOLES A LA SAUCE AU
CITRON
Calories 190 Cholestérol 68 mg_
Ingrédients :
4 soles nettoyées
2 citrons
I poignée de capres
4 cuillerées d’huile
sel et poivre
112
THON AUX PETITS POIS
Calories 275 Cholestérol 105 mg
Ingrédients :
4 tranches de thon
400 g de petits pois
300 g de pulpe de tomates
I poignée de persil
quelques gousses dail
un peu de farine
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
3
TRUITE SAUMONEE A
L’HUILE D’OLIVE ET AU
JUS DE CITRON
Calories 192 Cholestérol 69 mg
Ingrédients :
I truite saumonée de I kg environ
1/2 oignon
I feuille de laurier
vinaigre ou un peu de citron
Pour la sauce :
4 cuillerées d’huile
I jus de citron
I poignée de persil
sel et poivre
114
TRUITE SAUMONEE EN
PAPILLOTE
Ingrédients :
I truite de 1 kg (ou 2 petites)
persil
basilic
capres
ail
2 cuillerées d’huile
sel
1G
GARNITURES
eae
Pe
el
i,
gp
na
—
ARTICHAUTS SAUTES
A LA POELE
Calories 172 Fibres 11 g
Ingrédients :
4 artichauts
2 pommes de terre
I poignée de persil
I gousse d’ail
2 cuillerées d’huile
sel
piment
119
CAROTTES MARINEES
Calories 83 Fibres 4 g
Ingrédients :
600 g de carottes
1/2 verre de vinaigre
1/2 cuillerée de sucre
I bouquet de persil
un peu d’ail
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
120
CAROTTES NOUVELLES
RAPEES
Calories 67 Fibres 2 g
Ingrédients :
400 g de carottes fraiches
2 citrons
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
121
COURGETTES SAUTEES A
L’AIL ET AU PERSIL
Calories 90 Fibres 4 g
Ingrédients :
8 courgettes
1 poignée de persil et d’ail
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
122
FENOUIL PARFUME
Calories 77 Fibres 4 g
Ingrédients :
4 fenouils
2 citrons
thym
laurier
persil
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
123
HARICOTS VERTS A LA
TOMATE
Calories 91 Fibres 6 g
Ingrédients :
600 g de haricots
4 tomates mires
1/2 oignon
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
124
LEGUMES D’ETE
MELANGES
Calories 80 Fibres 2 g
Ingrédients :
50 g d’oignons
100 g de courgettes
100 g d’aubergines
100 g de poivrons
100 g de tomates
I cuillerée de capres
quelques olives dénoyautées
basilic haché
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
125,
LEGUMES VERTS AU FOUR
Calories 115 Fibres 5 g
Ingrédients :
2 poivrons jaunes
2 oignons
2 courgettes
I aubergine
4 tomates oblongues
quelques feuilles de basilic
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
126
PETITS OIGNONS A
L’ETOUFFEE
Calories 50 Fibres 3 g
Ingrédients :
400 g de petits oignons
1/2 cuillerée de sucre
1/2 cuillerée de farine
sel
127
PETITS POIS ET LAITUE
BRAISES
Calories 125 Fibres 6 g
Ingrédients :
400 g de petits pois frais ou surgelés
I/2 oignon
I laitue
2 cuillerées d’huile
sel et poivre
I pincée de quatre épices
128
POMMES DE TERRE EN
PAPILLOTE
Calories 225 Fibres 4 g
Ingrédients :
8 pommes de terre
2 cuillerées d’huile
romarin
sel et poivre
129
PUREE DE POMMES DE
TERRE
Calories 156 Cholestérol 1 mg Fibres 3 g
Ingrédients :
600 g de pommes de terre
1/2 tasse de lait écrémé
(environ 1/4 de litre)
sel et noix de muscade
130
SALADE MULTICOLORE
Calories 71 Fibres 2 g
Ingrédients :
2 petites courgettes
2 carottes
2 oignons
1 coeur de céleri
I cuillerée de persil haché
2 cuillerées de vinaigre aromatique
2 cuillerées d’huile
sel
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Ingrédients :
2 bananes
2 kiwis
2 mangues
I papaye
2 tranches d’ananas
2 citrons
4 cuillerées de sucre
135
GATEAU LEGER
Calories 130 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
100 g de farine
150 g de sucre
8 blancs d’ceufs
I sachet de sucre vanillé
(ou I zeste de citron)
I sachet de levure
I pincée de sel
136
MERINGUES A LA CREME
GLACEE 3
Calories 221 Cholestérol 12 mg
Ingrédients :
200 g de sucre
2 blancs d’aeufs
100 g de créme glacée
137
MERINGUES AUX PARFUMS
MELANGES
Ingrédients :
200 g de sucre
2 blancs d’aeufs
vanille ou café ou chocolat
138
POMMES CUITES A
L’ORANGE
Calories 193 Fibres 7 g
Ingrédients :
4 pommes
4 oranges
4 cuillerées de miel
139
POMMES FOURREES
Calories 132 Fibres 4 g
Ingrédients :
4 pommes
8 macarons
4 cuillerées de marsala
4 cuillerées de confiture
140
SALADE DE FRUITS AU
YAOURT
Calories 115 Cholestérol 3 mg Fibres 3 g
Ingrédients :
400 g de macédoine de fruits mélangés,
coupés en dés
200 g de yaourt aux fruits
4 cuillerées de miel
I poignée de fraises des bois
141
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RECETTES FACILES
POUR DES REPAS
RAPIDES
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PATES D’ETE
(plat unique)
Ingrédients :
400 g de pates
400 g de tomates mires mais fermes
un petit bouquet de basilic
320 g de tomme a 20% de mat. grasse
2 cuillerées d’huile
Sel et poivre noir
145
PETITES PIZZA AU
ROMARIN
Calories 358 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
400 g de,pate a pizza
4 cuillerées d’huile d’olive
romarin
gros sel
146
PETITS PAINS A
L’ AUGUSTINE
Calories 294 Cholestérol 54 mg
Ingrédients :
4 sandwichs
120 g de viande séchée
I yaourt
quelques feuilles de roquette
jus de citron
4 petites cuillerées d’huile
sel et poivre
147
PETITS PAINS RONDS
RIGOLOS
Ingrédients :
4 petits pains ronds
4 tomates oblongues
8 filets d’anchois a l’huile
4 feuilles de basilic
4 cuillerées a café d’huile
148
PIZZA AUX ANCHOIS
Calories 370 Cholestérol 9 mg
Ingrédients :
400 g de pate a pizza
500 g d’anchois
200 g de pulpe de tomates
1 bouquet de persil
ail
1 cuillerée d’origan
4 cuillerées d’huile d’olive
sel et piment
149
POIVRONS AUX ANCHOIS
Calories 114 Cholestérol 20 mg
Ingrédients :
2 poivrons
4 tomates bien mires
8 anchois a ’huile
2 cuillerées d’huile
sel et basilic
150 —
RIZ AU VERT
Calories 350 Cholestérol 0 mg
Ingrédients :
300 g de riz
I petit bouquet de persil
I cuillerée de capres
2 citrons
4 cuillerées d’huile
sel et poivre
151
RIZ PARFUME
Calories 533 Cholestérol 3 mg
Ingrédients :
400 g de riz
100 g d’olives noires
50 g de capres
1 boite de thon au naturel
I poivron jaune
2 tomates oblongues mires
1 petit oignon
2 anchois salés
quelques feuilles de basilic
2 cuillerées d’huile
sel
piment
152
TOMATES FARCIES AU
oa
THON
Calories 163 Cholestérol 32 mg
Ingrédients :
4 grosses tomates pas trop mires
200 g de thon a l’huile
I citron
quelques capres
sel et poivre
153
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Journée diététique a 2000 kcal .............0se000e » 60
Journée diététique a: 2400 Keal v2.2 sees eee ».. 63
Explications pour comprendre le
fonctionnement de ces journées ..............2006+ » 65
Applications : quinze jours de menus ........... y OF
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egalement aux
editions de vecchi
LES 50 REGIMES LES PLUS CELEBRES POUR MAIGRIR
Régimes adaptés a la morphologie, a
age, au signe astrologique, anti-cel-
lulite, @clairs, protéinés, dissociés...
tous sont décrits, leurs avantages et
inconvénients commentés.
Par D. Galimberti
200 pages, code 0728
éditions de vecchi
STOP A LA CELLULITE
Cet ouvrage présente les principales
caractéristiques de la maladie, ses
causes et les facteurs d’aggravation,
ainsi que les thérapies actuelles, des
plus connues aux plus complexes.
= Wyenphatique,
uccion,
électrophorése,
‘ozonothérapie,
biofeedback...
Par Dr G. Perna
144 pages, code 0716
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136 pages, code 0581
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Chotes
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EDITIONS DE VECCHI - 20, rue de La Trémoille - 75008 PARIS - Téléphone (1) 47.20.40.41