Découvrir la Thaïlande
Au cœur de l'Asie du Sud-Est, la Thaïlande à la forme d'une tête d'éléphant. Les paysages naturels
sont riches et variés ; on y voit des montagnes embrumées et des jungles au nord, tandis que les plaines
centrales abritent des rizières émeraude, et que les plages de sable fin blanc et les îles tropicales
longent le front de mer de l'est jusqu'au sud.
Il y a plusieurs Thaïlande. Tout d’abord, Bangkok, mégapole hyperactive et monstre urbain où l’on se
perd avec plaisir. Puis le Sud, ses îles, ses plages et ses rocs jaillis de la mer, sa cuisine plus épicée, sa
mentalité un peu différente et ses influences musulmanes. Enfin, le Nord, Thaïlande profonde, originelle
avec ses anciens royaumes fondateurs, son rythme de vie détendu, ses temples bouddhiques, sa terre
fertile, ses montagnes et ses forêts... Trois Thaïlande donc, physiquement et culturellement
différentes.
Connue autrefois sous le nom de Siam, la Thaïlande est un carrefour de peuples, de cultures et de
religions, la principale étant le Bouddhisme.
SOMMAIRE
Carte d’identité politique et économique du pays 02
Culture, langue, histoire et traditions 03
Géographie, paysage, faune et flore 04
Gastronomie 05
Vie pratique sur place 06
Artisanat et produits locaux 07
Formalités, visa et douanes 07
Argent et coût de vie 08
Santé et sécurité 08
Climat, météo et décalage horaire 09
Électricité, téléphone et internet 10
Sources documentaires 10
01
Carte d’identité politique et économique du pays
• Superficie : 513 120 km² (à peine plus petit que la France).
• Population : environ 68 millions d’habitants.
• Capitale : Bangkok (8,5 millions d’habitants, 14 millions dans le
« grand Bangkok »).
• Monnaie : le baht.
• Régime politique : monarchie constitutionnelle.
• Chef de l’État : Maha Vajiralongkorn, proclamé roi sous le nom de Rama X en décembre
2016.
• Premier ministre : le général Prayuth Chan-ocha (depuis août 2014).
• Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la ville historique de Sukhothai et les
villes historiques associées ; la ville historique d'Ayutthaya ; le site archéologique de Ban Chiang
; le complexe forestier de Dong Phayayen-Khao Yai.
La Thaïlande est la deuxième plus grande économie d’Asie du Sud-Est après l’Indonésie,
et avec un statut de pays à revenu moyen supérieur, sert de point d’ancrage économique
pour ses pays voisins en développement.
L’économie du pays semble résiliente et, selon le FMI, elle devrait progresser à un
rythme modéré malgré les incertitudes politiques intérieures. Les investissements
publics devraient rester un facteur déterminant et augmenter au cours des prochaines années,
conformément aux plans d’infrastructure du gouvernement visant à attirer les
investissements privés.
L'année 2018 a marqué les meilleurs résultats depuis l'arrivée au pouvoir du
gouvernement dirigé par l'armée en 2014, mais la croissance économique a diminué en
2019 pour s'établir à 2,4% environ, en raison d'un ralentissement mondial et de tensions
commerciales accrues entre les États-Unis et la Chine.
L'inflation a baissé à 0,7% en 2019.
La dette publique est restée relativement stable en 2019, estimée par le FMI à 42,4%.
Malgré un endettement élevé, la consommation des ménages, qui s'élevait à 49% du PIB en
2019 (Banque de Thaïlande), devrait rester forte, reflétant les niveaux de revenu disponible réel.
Le Plan stratégique national (2017-2036) met l'accent sur l'amélioration de la
l'environnement des affaires, en stimulant la compétitivité du pays et la performance
économique à long terme grâce au développement des infrastructures ferroviaires, routières,
aéroportuaires et électriques.
Le taux de chômage est resté très faible en 2019 (1,1%) et devrait se maintenir au même
niveau dans les années à venir (données du FMI). Le taux de chômage officiel de la Thaïlande
est parmi les plus bas du monde en raison du faible taux de natalité, du manque d'assurance
sociale et du secteur informel employant la majeure partie de la main-d'œuvre (vendeurs de
rue, motos taxis et travailleurs indépendants).
02
Culture, langue, histoire et traditions
Juste avant l’aube, la procession des moines en robe safran venant recueillir les
offrandes dans les rues est un moment inoubliable. C’est le Tak Bat, dont les voyageurs
veilleront à ne pas perturber le déroulement : on garde le silence et on évite tout contact
avec les bonzes ; pour ne pas gêner la cérémonie, si on ne fait pas d’offrande (qui doit
correspondre à une démarche religieuse personnelle), on se tient à distance dans cette attitude.
En cas d’offrande, il vaut mieux acheter du riz au marché tôt le matin plutôt qu’aux
revendeurs aux abords de la procession.
La Thaïlande est un pays de traditions, veillez à les respecter.
La langue officielle est le thaï qui se décline en différents dialectes selon la région, tels que le
thaïisan pour la région nord-est, le muang pour la province du Tak et le pak tai, le plus parlé
dans le sud de la Thaïlande. En Thaïlande, quelques habitants parlent anglais, surtout à
Bangkok et dans les zones touristiques.
• Le bouddhisme :
Le bouddhisme est omniprésent dans la vie quotidienne des Thaïlandais. Ces temples
sont des lieux ouverts et conviviaux. Les moines interviennent dans les affaires courantes et
sont sollicités pour donner leur avis. Les Thaïlandais ont aménagé leur bouddhisme en y
incluant des traditions hindouistes et animistes, où démons, esprits et superstitions se
mêlent. Tous apportent aux statues du Bouddha de nombreuses offrandes et subviennent
aux besoins quotidiens des moines.
• Les massages :
Venue d’Inde et de Chine, la tradition des massages a toujours été liée aux soins du corps (et
donc de l’esprit) préconisés dans la philosophie bouddhique. Dans le passé, une salle était
d’ailleurs réservée à cet effet dans chaque temple. Le massage est une pratique très
répandue en Thaïlande. Il en existe 3 principaux : le traditionnel complet (tout le corps),
celui aux herbes et le massage des pieds.
Période de Dvâravatî (VIe-XIe siècles) :
Les Môn, qui vivaient dans le sud-est de Myanmar, dans le centre et dans le nord-est de la
Thaïlande, ont développé des cités construites suivant un plan ovale et ceinturées de
douves. Les sculptures sont principalement bouddhiques, rarement hindouistes, dont les
influences créèrent une image particulière du Bouddha, qui cessa d'être la copie d'un style
indien pour devenir le 1er style d'art bouddhique original.
Khmers ou école de Lopburi (XIe-XIIIe siècles)
L'influence khmère fut très grande. Les grands temples furent construits en fonction de
croyances hindouistes et du bouddhisme Mahāyāna. Les temples khmers étaient bâtis
selon les critères symboliques de la cosmologie hindouiste.
D'Ayutthaya à Bangkok
En 1767, les Birmans détruisent Ayutthaya, et Rāma Ier fonde en 1782 une nouvelle
capitale, Bangkok. Le style architectural de la nouvelle capitale est, pour la majeure partie,
l'héritage de l'ancien royaume. Temples et palais entourés par des jardins d'influence
chinoise (une grosse communauté de Chinois vit à Bangkok) sont construits avec des
matériaux plus légers. Les temples possèdent d'élégantes toitures recourbées,
juxtaposées en gradins et recouvertes de tuiles vernies (influence chinoise). Le Wat Phra
Kaeo (Bangkok), temple du bouddha en pierre précieuse, est l'exemple type de ce style
d'architecture.
03
Géographie, paysage, faune et flore
Avec ses 513 120 km², la Thaïlande est à peine plus petite que la France pour une population
dépassant d'environ 69 millions d'habitants. Sa silhouette est pour le moins curieuse : une sorte
de grosse masse un peu informe au nord et une longue bande étroite qui part loin vers le sud,
seul accès par voie terrestre à la Malaisie et à Singapour. Voilà le résultat des guerres au cours de
l’histoire.
Grosso modo, la Thaïlande, frontalière de 4 pays (Cambodge, Laos, Myanmar [ex-Birmanie]
et Malaisie) et ouverte sur deux mers (Chine et Andaman), peut se diviser en 4 régions :
• le Nord : en partie couvert de montagnes karstiques et de forêt, il alterne plaines agricoles et
derniers bois de tecks. Il est creusé de profondes vallées où le riz pousse la tête au soleil, les
pieds dans l’eau.
• le Nord-Est : région de l’Isan dominée par le plateau aride de Khorat, c’est une région aux sols
pauvres, dure mais passionnante, bénéficiant d’une longue saison sèche. On y cultive des
herbes rares, souvent médicinales. On y produit également de la soie ;
• le Centre : large bassin fertile densément peuplé, arrosé de manière idéale. Rivières
nombreuses, sol riche, climat propice à l'agriculture, il est ici le creuset de la civilisation
thaïlandaise, on l’appelle d'ailleurs « le bol de riz de l’Asie » ;
• le Sud : on y cultive l’hévéa, dont on extrait le caoutchouc. Mais pour le touriste, le Sud, c’est
avant tout les îles de la mer d’Andaman et du golfe de Thaïlande, les eaux turquoise, les
plages et le farniente.
L’État thaïlandais a réalisé de remarquables efforts en créant plus de 100 parcs nationaux dans
le but de protéger les espèces menacées, mais beaucoup font encore l’objet de capture et
dressage pour amuser les touristes ou fabriquer des souvenirs. Grâce à sa multiplicité géologique
et climatique, le pays du Sourire peut s’enorgueillir d’un riche héritage naturel composé de
quelque 27 000 espèces de plantes et de fleurs, 600 espèces de poissons et plus de 1 000
variétés d’orchidées !
L'éléphant est l'animal thaïlandais par excellence ! S'ils sont beaucoup moins nombreux
aujourd'hui, on compte tout de même encore près de 5 000 pachydermes dans le pays, dont
un peu moins de la moitié seraient encore sauvages.
Mais la mécanisation du travail agricole (l'éléphant servait surtout au transport du teck, or, le teck,
surexploité, a presque disparu du pays) et le coût exorbitant de son entretien ont porté un rude
coup à l’animal sacré.
Le tourisme est aujourd’hui son seul destin. Résultat : le voilà contraint de transporter des
touristes sur son dos, de jouer au foot pour les amuser, ou même de peindre avec sa trompe…
On pourrait sourire de ces pratiques, mais il faut savoir qu’elles s’appuient sur un dressage
cruel, connu sous le nom de « phajaan » qui signifie « briser l’éléphant ».
04
Gastronomie
La cuisine thaïlandaise est si universellement appréciée que beaucoup de gourmets la
placent au même rang que la cuisine française, italienne ou hongkongaise.
Bangkok et le centre : différents currys thaïlandais (curry épicé ou curry rouge) ;
nouilles de riz.
Sud-Est : les amateurs de piments pourront se régaler avec les curry les plus épicés du
pays (kaeng tai plaa: curry aigre-piquant à base de poisson, agrémenté d’haricots verts, de
pousses de bambous au vinaigre de pommes de terre). Le curry jaune est moins
pimenté (un curry de poisson au curcuma servi avec des courges vertes, de l’ananas, des
haricots verts et de la papaye verte.
KHAO PHAT : riz frit avec poulet, crabes ou crevettes.
YUM SOM O : avis aux amateurs de pamplemousse ! Mélangez cet agrume coupé en
quartiers, à de la noix de coco râpée et torréfiée, des cacahuètes, des crevettes séchées, des
échalotes, de la citronnelle, quelques feuilles de menthe, du piment et voilà !
LAAB KAI : un mélange de viande de poulet (mais qui se fait aussi avec d’autres viandes et
en version végétarienne) hachée avec des épices et des herbes, le tout arrosé de citron vert.
TOM KHA KAI : soupe à base de poulet, de lait de coco, de coriandre, de citronnelle, et d’un
peu de piment.
TOM YAM : soupe très épicée à base de citronnelle et de piment, agrémentée de morceaux
de porc, poulet, crevettes ou poisson.
KHAO SOI : très populaire dans le nord, plat à base de nouilles de riz. On trouve de
nombreuses variantes de ce plat, qui viendrait de Birmanie, mais il est la plupart du temps à
base de porc et de piment, parsemé d’herbes.
PAD THAI : nouilles sautées accompagnées de viande ou de fruits de mer.
LES INSECTES : on en trouve sur tous les marchés, généralement frits. Scorpions, vers à
bambou ou à soie, fourmis rouges, grillons, punaises... 44 espèces d’insectes sont jugées
comestibles en Thaïlande !
LE BARBECUE : très populaire, le barbecue thaï est servi le soir uniquement, dans des
restos spécialisés. On s’y sert à volonté sur un long buffet de viandes et légumes
assaisonnés. On fait ensuite cuire le tout sur un brasero posé à même la table, qui fait à la
fois office de gril et de bouillon. Pour accompagner, des pâtes vertes, à faire bouillir.
MANGO STICKY RICE : voici le dessert thaï (et plus généralement de l’Asie du Sud-Est, car
vous en trouverez partout) par excellence ! Du riz collant recouvert de lait de coco,
accompagné d’une mangue fraiche coupée en morceaux.
BOISSONS : vous pouvez tester le whisky local, le mekong, auquel on ajoute du Sprite
ainsi que la bière thaïe, Singha Beer, la Leo Beer ou la Chang Beer.
En boissons non alcoolisées, vous pouvez goûter au Vitamilk, lait à base de soja et de
sucre, ou les shakes, jus frais mixés avec de la glace pilée.
05
Vie pratique sur place
La Thaïlande est un pays de traditions, veillez à les respecter :
-Une tenue correcte sera exigée pour pénétrer dans les temples (pas de short ni de jupe,
épaules couvertes). Si votre tenue n’est pas jugée adaptée, vous devrez revêtir un sarong prêté à
l'entrée du monument. Il faut également impérativement se déchausser pour entrer dans les
temples.
-Ne montrez jamais la plante de vos pieds quand vous vous asseyez devant une statue de
Bouddha, cette partie du corps étant considérée comme impure. Il faudra plutôt vous assoir sur
ses talons comme la population locale.
-Ne caressez pas la tête des enfants comme cela peut se faire par chez nous, cette partie du
corps est sacrée en Thaïlande.
-Les thaïlandais sont profondément patriotes, ne critiquez jamais ni le roi, ni la religion.
Calme et sang–froid sont exigés dans toutes les circonstances, s’énerver est très mal vu.
-De même, les effusions de tendresse entre un homme et une femme en public sont très
mal vues. Se tenir la main en public est toléré mais pas plus.
-Le retrait des chaussures : chez la plupart des particuliers, dans certaines guesthouses,
boutiques et certains lieux ouverts à la visite (en tout cas les temples et parfois les musées), vous
devez retirer vos chaussures. Optez pour des tongs ou assimilés, plus faciles à enlever.
En Thaïlande, il est interdit de fumer dans les lieux publics fermés (gares, aéroports, restos,
bars, plages, etc.), dans les enceintes des temples et souvent même en terrasse ! Ne pas
emmener plus d’une cartouche (100 cigarettes) en Thaïlande. Les contrôles aux douanes
sont de plus en plus fréquents, et l’amende est salée.
On trouve encore des toilettes « à la thaïe » dans certains établissements, les
hébergements bon marché et les petits restos notamment. Elles ressemblent aux toilettes « à
la turque », mais un peu plus hautes (il n'y a pas toujours de papier toilette, on se nettoie plutôt
à l’eau...).
La Thaïlande est un pays où les déplacements sont faciles pas trop chers. Le pays est
saturé d’agences qui proposent de tout, transports locaux inclus, bien sûr.
Les trains : ils sont plus ou moins ponctuels, assez lents (en général 40 km/h de moyenne)
et un peu plus chers que les bus. Pour les longs trajets (Bangkok-Chiang Mai notamment), le
train est cependant plus pratique et plus confortable que le bus. Il y a souvent un wagon-
restaurant ou, au moins, un vendeur ambulant. Il existe 3 catégories de places :
• la 3e classe, que l’on vous déconseille sauf pour les trajets courts ;
• la 2e classe, ventilée ou climatisée ;
• la 1re classe, chère, toujours climatisée et vraiment chicos !
Les bus : ils se rendent partout, notamment là où le train ne va pas. Les bus sont plus
rapides et un peu moins chers que les trains, mais moins agréables pour les longues
distances. Il existe grosso modo 3 sortes de bus :
• Les bus gouvernementaux, avec ou sans clim : on les prend généralement à un terminal
central.
• Les bus non climatisés, souvent bondés, desservent toutes les petites localités dans les
environs d'une grande ville.
• Les bus privés climatisés : on en trouve dans toutes les villes où le tourisme existe. Ils sont
confortables, rapides, ponctuels et plus chers. Ils circulent sur de longues distances,
principalement de nuit.
• Les bus VIP : il s'agit de bus climatisés de luxe, puisque le faible nombre de sièges permet une
inclinaison maximale. Rapides et chers, mais on arrive frais et disponible.
Les taxis sont nombreux et peu chers, sauf dans certains coins du sud du pays comme Ko
Samui, où leurs tarifs sont d’autant plus élevés qu’ils refusent de mettre leur compteur (« meter »
en anglais). Ailleurs, exigez systématiquement ce dernier. S’ils refusent, n’hésitez pas à
changer de taxi. À Chiang Mai ou Bangkok, on peut commander un taxi au moyen de
l’application Grab. Et même une mototaxi (avec casque).
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Artisanat et produits locaux
L’art et l’artisanat de Thaïlande sont liés au riche héritage culturel du pays et font partie
de l’histoire et de l’identité nationale. Transmis de génération en génération, l’artisanat
thaïlandais est le reflet de la créativité des artisans et de leur attention particulière portée
aux détails.
L’environnement naturel est une source d’inspiration avec des matériaux disponibles tels
que le rotin, l’osier, les noix de coco et les feuilles de palmiers qui sont idéaux pour créer des
objets artisanaux. Les influences religieuses, incitent quant à elles à incorporer de l’or, des
couleurs et des miroirs afin de rendre hommage aux temples spectaculaires.
Véritable art de la minutie, la sculpture du fruit fait partie intégrante du patrimoine thaïlandais
et est enseignée dans les écoles d’art au même titre que la peinture ou la sculpture sur
pierre. Souvent l’objet de véritables compétitions, ces œuvres aussi sublimes que
délicieuses font des offrandes de choix dans les temples et lors des cérémonies comme les
mariages ou les anniversaires.
Des chouettes jaillissant du ventre d’un melon d’eau, de complexes mandala creusés dans une
pastèque ou des bouquets de rose en papaye, sculpter le fruit est une tradition ancienne
qui perdure au Pays du Sourire et fait sa fierté.
Sous les différentes influences (môn, khmère, lanna...), un art local du bouddha semble s'être
forgé. En effet, dès le VIIe siècle, l'art dvâravatî présente la structure d'un art bouddhique.
Les différents apports qui viendront s'y greffer par la suite n'étoufferont jamais cette originalité
ni cette continuité, qui sont les traits essentiels de l'imagerie bouddhique thaïlandaise.
L'apparence du Bouddha est déterminée par les lakshana (marques et signes) qui définissent «
l'Homme Éminent ». Il en existe 32 principales, complétées par 80 secondaires.
Les objets fabriqués sont très variés, on peut ainsi trouver des soieries tissées à la main, des
pashmina (soieries chinées par teinture), des sacs à main tissés, des cotonnades ou encore
des objets de décoration. L’artisanat thaïlandais traditionnel s’étend de la peinture, aux
instruments de musique, à la soie, l’argent, la poterie, les marionnettes, les masques Khon, le
bronze, les sculptures de pierre et de bois, la céramique et plus encore.
Les produits niellés, qui sont des objets en or ou en argent décorés, constituent l’une des
particularités de l’artisanat thaïlandais. Le niellage est une pratique centenaire du Sud du pays.
Ainsi, l’artisan grave des motifs délicats, et les incruste ensuite d’un alliage de métaux.
Ces objets peuvent être des boites, des vases ou des plateaux.
La laque quant à elle est une spécialité que l’on trouve surtout dans le Nord de la Thaïlande. Elle
consiste à enrober des pièces en bambou ou en bois avec de la laque puis à y peindre à
la main des motifs divers.
Formalités, visa et douanes
Un passeport valable au moins 6 mois à partir de la date d’entrée dans le pays est obligatoire
pour rentrer en Thaïlande. Pour les touristes français, aucun visa n’est exigé pour un
séjour inférieur à 30 jours en Thaïlande.
Les mineurs doivent avoir leur propre passeport.
Pour conduire ou louer une voiture, vous aurez besoin d’un permis international que vous
pouvez demander dans votre pays de résidence avant de partir.
07
Argent et coût de la vie
La monnaie est le baht (THB).
Taux de change est : 100 THB = 2,8 € et 1 € = 33,5 THB environ.
La Thaïlande reste un pays assez bon marché, quoique le coût de la vie pour un
touriste dépende beaucoup de la région.
Dans les coins moins touristiques, il reste très raisonnable, mais c’est beaucoup
moins vrai dans les îles et stations balnéaires du Sud, où l’hébergement, notamment, a
connu une sérieuse inflation ces dernières années. En bref, selon la zone, on pourra s’en
sortir, en voyageant à 2 à l’économie, avec un budget allant de 600-700 Bts à 1 000-1 200
Bts, par jour et par personne (en gros pour l’hébergement et la nourriture).
Les prix d'entrée des musées, sites et autres temples sont en général assez, voire
très raisonnables. Sauf pour certains parcs nationaux, qui ont vu leur droit d'accès
doubler... pour les farang (étrangers), passant ainsi de 200 à 400 Bts ! Certains musées ou
monuments pratiquent aussi un droit d'entrée élevé, pouvant atteindre 350 Bts, voire 500
Bts. Mais en général, le coût est modique (de 50 à 100 Bts en moyenne).
Santé et sécurité
Aucun vaccin n'est obligatoire pour aller en Thaïlande, cependant il est conseillé
d’être à jour de ses vaccins préconisés en France. (DTP).
L’eau du robinet est impropre à la consommation : il faut donc de l’eau minérale en
bouteille (capsulée). Il faut éviter également les glaçons, dans les jus de fruit, ainsi que les
fruits et crudités non épluchés.
Les moustiques sont très présents en Thaïlande. Ils peuvent transmettre des maladies
dangereuses comme l’encéphalite japonaise, la dengue ou le paludisme. Il est important de
bien se protéger pour éviter au maximum les piqûres.
A Bangkok, vous pouvez vous rendre à l’hôpital Bumrungrad qui se trouve dans le
centre de la ville. Ce dernier est le plus grand hôpital privé du sud-est de l’Asie.
Vous pouvez aussi vous rendre à l’hôpital de Bangkok. Pour obtenir une aide urgente
appelez le 1155.
Il existe un grand nombre de pharmacies dans le pays.
Le paludisme n'est présent que dans des zones très limitées, forestières et
frontalières ; la très grande majorité du pays, composée de plaines et de rizières, en est
totalement indemne ;
- dans les zones impaludées, il n'y a risque de transmission que la nuit ;
- il n'y a pas de paludisme dans les grandes villes.
Une épidémie de dengue peut survenir à tout moment en Thaïlande, comme dans
tout pays de l'Asie du Sud-Est, en particulier lors de la mousson. Transmise par les
piqûres de moustiques en plein jour, la dengue est une forte fièvre d'origine virale,
un peu comme une très grosse grippe, parfois très grave.
08
Climat, météo et décalage horaire
Il y a un décalage horaire de + 5h00 en été et + 6h00 en hiver par rapport à la France.
La saison des pluies, dite verte, s'étend de juin à octobre. Rien à voir avec la mousson
indienne. Le temps reste ensoleillé avec parfois de gros orages imprévisibles et brefs. Il pleut
entre 1h et 3h par jour, la végétation exulte, les couleurs éclatent. Les pluies sont plus
abondantes dans le Nord, où l’air est également plus frais.
La saison sèche devient torride de mars à mai, surtout dans les plaines centrales où la
température atteint souvent les 40°C. Attention, en mars et en avril, dans la région de Mae
Hong Son (au nord), les paysans brûlent les sols, ce qui crée des fumées souvent
désagréables, voire étouffantes (évitez les treks dans cette région à cette période).
Toujours dans les montagnes du Nord, de novembre à février, le contraste des
températures entre le jour et la nuit est souvent saisissant (il peut même faire froid la nuit,
avec des pointes vers 3-8 °C). Prévoir des vêtements chauds, surtout si vous partez en
trekking.
Dans le Sud (Phuket, Hat Yai), saison sèche et saison des pluies sont moins
marquées : il peut pleuvoir un peu n’importe quand, alors qu’à Ko Samui la mousson a lieu
entre octobre et décembre. De toute façon, ça ne dure jamais bien longtemps.
09
Électricité, téléphone et internet
220v – 50Hz. Les équipements électriques comportent habituellement des prises à 2 broches,
rondes ou plates, il faut donc prévoir un adaptateur universel en vente dans les magasins
d’électricité ou en grande surface.
Appeler de France en Thaïlande :
Code appel international (00) + code pays (66 pour la Thaïlande) + numéro local
Appeler de Thaïlande vers la France :
Code appel international (00) + code pays (33 pour la France) + numéro sans composer le 0
Pour appeler entre portables français sur place :
+ 33 suivi du numéro de portable sans composer le 0
La quasi-totalité des hébergements et de plus en plus de restos, de bars et mêmes
certains espaces publics sont équipés du wifi, gratuit pour les clients. Du coup, les
cybercafés se sont raréfiés. Ceux qui restent pratiquent des prix plus que raisonnables, autour
de 20-30 Bts de l’heure.
Sources documentaires
Guides de voyage :
Le routard
Lonely planet
Le petit futé
Playlist des chansons populaires en Thaïlande
Siam : Magazine français sur le Siam. Actualités du pays, savoir-vivre, bonnes adresses et infos
pratiques.
Culture thaïe : Site très bien fait, couvrant tous les aspects de la culture thaïe, de la spiritualité
aux recettes de cuisine, en passant par les films, les légendes, les bouquins, les ethnies, etc.
Eating Thai Food : Un site avec des photos qui vous donneront envie de vous mettre tout de
suite aux fourneaux, et de bonnes adresses de restos sur place.
Journaux thaïlandais : Liens vers de nombreux journaux thaïs en ligne.
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