Introduction générale
Première partie : la classification des biens
De manière générale il existe une grande variété de bien une certaine doctrine les articule autour de deux distinction
l'une fondamentale ( chapitre 1 ) l'autre secondaire ( chapitre 2 )
Chapitre I : les classifications fondamentales
Il existe deux grandes distinctions fondamentale la distinction entre meuble et immeubles (section 1)et la distinction
entre bien corporel et bien incorporel ( section 2)
Section 1: la distinction entre meuble et immeuble
Qualifier par la doctrine de distinctions ancienne elle est posée en principe
générale par l'article 516 du code civil en ces termes : ( tout les biens sont meubles ou immeubles ) .en réalité cette
distinction est antérieur au code civil et repose sur la NATURE PHYSIQUE DU BIEN ainsi , l'on peut dire que les
meubles sont les biens qui comporte un déplacement possible d'un lieu a un autre a lors que les immeubles ont une
situation fixe
Pour saisir la Fondamentaliste de cette distinction il convient de revenir tour a dire sur son origine ( paragraphe 1 )
sur son intérêt ( paragraphe 2 ) et sur les catégorie des immeubles et meubles (paragraphe 3 )
Paragraphe 1 : l'origine de la distinction meuble et immeubles
Cette distinction constitue indéniablement l'une des base essentielles du droit du patrimoine son critère découle de la
nature des choses il est dont claire que cette distinction visait a l'origine des choses corporel et servait de baromètre
pour . en réalité cette distinction va inspirer dans les pays d'économie agricoles l'adage ( rest probiliis ) pour dire que
les immeubles ont plus de valeur que les meubles
Seulement , l'émergence de NOUVEAU BIEN va relativiser cette considération .la différence de valeur existant entre
les meubles et les immeubles n'est plus important qu'auparavant il y'a des biens meubles qui on une valeurs
considérable formant de véritable fortune mobilière Exemple : les actions sont des biens meubles hors, des portes
feuilles d'actions peuvent avoir une valeur nettement supérieur a celle d'un immeuble dans ce sens , les biens
incorporels augmente non seulement en valeur , mais aussi en variétés et en norme des biens issu du droit de la
propriété intellectuelle , les assurances vie , les fonds de commerce les actions ...etc sont devenu des biens d'une
importance capitale dans la vie économique pourtant , ils sont classé parmi les meubles ce qui justifie aujourd'hui la
distinction qui donnait une valeur plus importante aux immeubles apparaît moins bien fondé
Paragraphe 2 : les intérêts pratique de la distinction meuble et immeuble
Au delà de la distinction de la nature physique il faut dire que sur le plan juridique et même économique
Notons par exemple qu'a matière de fiscalité l'aliénation qui porte sur l'immeuble est plus lourdement frappant que
celle du meuble aussi , la preuve de la propriété est plus simple qu'a rapporter pour les meubles ( la simple possession
suffit) pour les bien immeuble il faut présenter le titre de propriété acquis du véritable propriétaire dans la même
lancer , L' aliénation des immeubles exige la publicité foncière a lors que en principe il n'y'a pas de publicité requise
pour l'aliénation des biens mobilière Il faut également observer qu'en matière procédurale la juridiction compétente est
celle du lieu de situation du lieu de l'immeuble et celle du domicile du défendeur pour les bien mobilières .
La saisie des immeubles semble être compliqué a la mise en oeuvre que la saisi d'un bien mobilier
Paragraphe 3 : les catégories d'immeubles et meubles
De l'analyse de l'article 516 du code civil il ressort que la categorie des immeubles est le principe (A) et celle des
meubles est résiduelle ( B)
A)- les immeubles
L'article 517 du code civil en distingue trois catégories, les immeubles par nature , les immeubles par destination et les
immeubles par l'objet au quel il s'applique
1)- les immeubles par nature
Ils sont essentiellement le fond de terre c'est a dire le sol ( surface mine ) et d'une manière générale tout ce qui est
attacher au sol ( les végétaux et construction ) selon les termes de l'article 518 du code civil
a)- les végétaux
Ils sont immeubles tant qu'ils adhérents au sol qu'ils soient spontané ou cultivé il s'agit des récoltes pendante des
racines et les fruits des arbres non encore cueillent en résumé l'immeuble par nature ( c'est ce qui occupe l'espace en
étalant une fois pour toute une portion disponible qu'ils occupent par un fond de terre par un étang , un édifice , par
une simple cabane inamovible cella importe peu . car l'existence même de l'immeuble a pour effet de rendre
indisponible l'espace occupé qui est comme sous trait a la possibilité d'aller et venir
b)- les constructions
Le code civil parle des bâtiments il faut ajouter que ces catégories est plus vaste et comprend les plantations ,les
digues , les barrages , les ponts , puisse qu'il s'agit des immeubles par nature il importe peu que les dites constructions
et plantations soient l'oeuvre du propriétaire du sol
2)- les immeubles par destination
Il s'agit en réalité des choses mobilière que la loi traite fictivement comme les meuble a un immeuble par nature dont
elle constitue des accessoires . il convient de s'intéresser au condition d'immobilisation avant d'explorer les différentes
formes d'immobilisation
a)- condition d'immobilisation par destination
Il y'a deux :
- il faut que le meuble appartient au même propriétaire de l'immeuble auquel il est affecté c'est le critère de l'unité de
propriétaire en effet lorsque les propriétaires du meuble et des immeubles sont différents la solidarité des deux biens
n'est pas possible et par conséquent ils peuvent ni être hypothéqué , vendu , léguer ou saisi
- le meuble doit être affecté a l'intérêt de l'immeuble c'est le critère d'affection ce ci veut dire que la seule volonté de
crée un rapport de destination entre l'immeuble par nature et le meuble ne suffit pas il faut objectivement que le bien
meuble soit affecté au service ou de l'exploitation d'un fond ou alors que les deux soient attachés a perpétuelle
demeure
b)- les différents sortent d'immobilisation
Il s'agit de l'affectation des choses au service ou l'exploitation d'un fond et de l'attacher d'une chose sur immeuble par
nature a perpétuelle demeure
- l'affectation des choses d'un service ou l'exploitation d'un fond les animaux et les objets que le propriétaire d'un fond
a placer pour exploitation d'un fond implique que le bien doit servir au fond et non au propriétaire il faut en nature que
l'objet de l'affectation soit nécessaire ou indispensable au service et a l'exploitation il peut dont s'agir d'une affectation
agricole ( matériels agricoles , semence ,paille , engraire ) d'une affectation industriel ( outillage de l'entreprise ,
machine , ordinateur , véhicule etc ...) ou d'une affectation commerciale ( matériel divers servant a l'exploitation du
fond de commerce )
- l'attachement a perpétuelle demeure
L' article 525 du code civil définit les présomption en fonction du type d'attache et l'objet en ces termes devient aussi
immeuble par destination tout effet mobilier que le propriétaire a attacher au fond a perpétuelle demeure ici c'est pas
l'exploitation ou l'utilité qui importe encore que sa sa sert au propriétaire ou non mais l'intention au propriétaire
accéder
Par exemple : glace , statut , tableau ,et autre ornement , scellement , en ciment ou a chaud de sorte que le déplacement
ou le détachement ne soit pas fait sans dégradation ou destruction . ( matériel agricole , pressoir , les ruches de miel ,
les appareils de douche , les clés de portes et serrure la bénoires , les tapis d'escaliers
3)- les immeubles par objet au quel il s'applique
Convert article 526 . il s'agit d'une catégorie artificielle dans laquelle le code civil range les immeubles non plus
corporel mais incorporel c'est a dire non plus les choses mais les droits que portent sur ces choses c'est le cas de
l'usufruit immobilier du privilège et de l'hypothèque lorsque il grève un immeuble sont les biens immobiliers c'est
également le cas des actions en justice qui tendent a revendiquer un immeuble des servitude ou des services mobilier
B)- LES MEUBLES
On distingue généralement trois catégories de meubles les meubles par leurs natures , les meubles par détermination
de la loi et les meubles par anticipation
1)- les meubles par leurs natures
Rappelons que la catégorie des meubles est résiduelles tous qui n'est pas immeuble est meuble l'article 528du code
civil dispose que << sont meubles par leurs natures les corps qui peuvent se transporter d'un lieu a un autre soit qui se
meuve par eux même comme les animaux soit qu'il ne puisse changer de place par l'effet d'une force étrangère comme
les chose inanimé change de place >> son dont les meubles par nature les meuble meublant les bijoux les navires , les
avions , les billets de banque ,les animaux
2)- les meubles par détermination de la loi convert article 529
Les meubles par détermination de la loi sont au meubles ce qui les immeubles par l'objet qui s'applique sont pour les
meuble appartient a cette catégorie tout les droits de créance , les part d'interêt et action de société les action en
justice de nature mobilière la totalité des droits intellectuel et monopole d'exploitation
3)- les meubles par anticipation
Selon la jurisprudence il est possible qu'un bien actuellement immobilier puisse revêtir le caractère mobilier en raison
de l'angle sous lequel il a été considère par ce qui l'on envisager non par sa forme actuelle mais dans sa nature future
ce qui compte est la façon dont les parties aux contrats appréhende le bien tel est le cas des végétaux , des ventes et
récolte ou d'arbre sur pied , bâtiment ou ouvrage quelconque en vu de démolition
Section 2 : la distinction bien corporel et bien incorporel
Selon le critère d'ordre physique ( meuble ou immeuble ) peuvent également être classé en deux catégories les biens
corporel ( paragraphe 1) et les biens incorporel ( paragraphe 2).
Paragraphe 1: les biens corporels
Ils ont une réalité physique et sont tangible ce sont les choses qui appartiennent au monde réel qu'on peut toucher ,
appréhender . spécifiquement ce sont les choses de la nature alors que les biens incorporels renvoie a des objets de la
création humaine exemple de bien corporel nous avons les immeubles par nature ou par destination les immeubles par
anticipation , les res nullus , les gibiers , poisson etc...les res déllictea les trésor
Paragraphe 2 : les biens incorporels
Les biens incorporel sont nécessairement les créations humaine qui ne peuvent êyre concrètement ou physiquement
appréhender un bien incorporel n'existe que par le droit et est lui même un droit c'est dans le patrimoine qu'on le
retrouver il peut être immatériel ou virtuel ce sont tout les droits portant sur les bien incorporel ( ursufruit ,
l'hypothèque ) les actions en justice c'est a dire des propriétés intellectuels ou industriel en ce qu'elle n'ont pas en
objet un support physique c'est le cas des actions , des part des sociétés des fond de commerce , les droits sur la
clientèle civile , les droits de propriété littéraire et artistique
Chapitre 2 : les classifications annexes ou secondaire .
Elles sont secondaires en ce qu'elles n'exercent pas un rôle capital tel que celui des distinctions préalablement étudier
ces distinctions seront ainsi aborder bien des personnes privé et bien de l'État ( section 1) chose approprier et chose
non approprier (sections 2 ) chose consortible et chose non consortible (section 3 ) chose fongible et chose non
fongible ( section 4) , droit réel et droit personnel (section 5)
Section 1: les biens du domaine de l'État et les biens des personnes privées
On aurai pu la qualifier d'une distinction domaine privé et domaine public elle renvoie a la base a la distinction du
droit privé et du droit publique les biens des personnes privées sont des biens meubles ou immeubles des particuliers (
personne physique ou morale ) alors que les biens du domaine de L' État relève du domaine public ( naturel et
artificiel ) même s'il ne faudrait pas du coté de l'État a un domaine privé l'intérêt de la distinction bien des personnes
privé et bien de l'État réside dans la différence de régime attaché a chaque type de domaine Les biens du domaines
privé sont d'une manière générale sous mis au règle de droit communs alors que ce du domaine publique obéisse au
règle exorbitant du droit communs en principe , les biens du domaine publique sont hors du commerce inaliénable ,
insaisissable et imprescriptible
Section 2 : les choses approprier et les chose non approprier
Cette distinction renvoie au chose qui on les propriétaire et les chose qui n'a n'ont pas . une chose est approprier
lorsque elle fait l'objet d'un droit de propriété il convient dont de préciser que seule les chose d'approrier sont les biens
la situation normale est que toute les chose son approprié il arrive quel ne le sont pas en raison de la nature même de
la chose ou des circonstances de fait il s'agit des chose commune et des chose vacante et sans maître
Paragraphe 1 : les choses communes
Les choses commune sont celles que chacun peut utiliser car elle sont les biens de tous et dont difficile d'appropriation
c'est le patrimoine communs les : l'eau de la mer , les eaux courantes etc....
Paragraphe 2 : les choses vacantes et sans maitre
Il y'a des choses qui on vocation a être des biens mais qui ne le sont pas faute de propriétaire et son par conséquent en
attente d'appropriation : les rest nullus et les rest déllité
Les rest nullus sont les choses qui non jamais été approprier mais le seront peut être par le premier occupant ou
possesseur c'est le cas du poisson du gibier de l'eau fluviale produit de la mer etc.... Les rest déllité sont les choses qui
ont appartenu a quelqu'un mais ne le sont plus suite a un abandon c'est lecemple des déchets des épaves etc....
Section 3 : les choses consortible et les chose non consortible
Les chose consortible sont les chose qu'on consomme et disparaisse au premier usage ( d'adhérer alimentaire ,
combustible , monnaie , ) les choses non consortible sont les chose qu'on utilise de manière répète même si leur valeur
s'efface de manière progressive ( immeubles , machine ,)
Section 4: les choses fongible et les chose non fongible
Les choses sont dite fongible ou de genre lorsque ont peut les remplacer les unes par les autres indifféremment le cas
de l'huile le pétrole les ouvrages les céréales et la monnaie etc..
Les biens ou choses sont non fongible ou dit corps certain lorsqu'il ne sont pas inter changeable leurs caractères
individuel a la valeur de la chose c'est le cas d'un immeuble particulier une oeuvre d'art d'un bijoux de famille
Section 5 : droit réel et droit personnel
Le patrimoine est constituer par deux espèces de droit le droit réel et le droit personnel après avoir préciser c'est notion
on appréciera la valeur de cette distinction
Paragraphe 1 : les notions de droit réel et droit personnel
Le droit personnel encore appelé droit de créance ce définit comme le pouvoir reconnue a une personne appeler le
créancier d'exiger d'une autre personne appeler le débiteur une restitution une abstention ou une dation se droit ne
s'exerce pas sur la chose mais sur une personne il se distingue dont du droit réel que la théorie classique définit comme
un pouvoir de droit directement reconnu a une personne sur sa chose se pouvoir de droit sur une chose emporte trois
conséquences
- le titulaire d'un droit réel doit exiger le respect de tous sans avoir a démontrer que l'auteur du trouble a sa jouissance
connaissait l'existence de son droit . l'opposabilité du droit réel est dont particulièrement forte d'autant plus que se
droit est doté d'une prérogatives spéciale dénommé droit de suite . le droit de suite permet a son titulaire de réclamer
sa chose en quelque min quelle se trouve
- le titulaire du droit réel exerce sa prérogatives sur la chose avant toute autre personne s'il y'a sur cette choses des
prétentions légale ou concurrente cet priorité reconnu au titulaire un droit réel est appeler droit de préférence
- le titulaire d'un droit réel peut s'en défaire de sa propre initiative sans intervention d'un tiers il peut dont céder sont
droit ou de l'abandonner unilatéralement
Paragraphe 2 : la valeur de la distinction droit réel et droit personnel
Plusieurs théorie ont été avancer pour faire cette distinction selon la première théorie dite personnaliste le droit réel ne
serait en réalité qu'une variété de droit personnel pour planiole l'un des défenseurs de la théorie personnaliste le droit
réel qui s'analyse en un rapport de droit entre une personne et une chose est une absurdité dans la mesure ou les
choses ne peuvent pas être sujets de droit
Il estime alors que le droit réel est une variété du droit personnel dans laquelle le sujet actif est son titulaire et le sujet
pacif étant se qui son obligé de respecter les prérogative du titulaire de droit a travers les mécanisme d'opposabilité la
seconde théorie élaborer par ginodsard est dite objective pour cette auteur le droit personnel se ramènerait au droit
réel dans la mesures ou tout droit de nature patrimoniale aboutit a l'aliénation de la chose l'opposabilité aucun tiers
n'étant pas l'a panache de seule droit réel , le rapport d'obligation est également opposable aux tiers des lors il
convient de distinguer dans le droit personnel d'une part un lien entre le créancier et le débiteur et d'autre part un lien
entre le créancier et toute les autres personnes
Deuxième partie : la propriété individuelle
Le droit de propriété est un droit réel sur un bien par principe il confrère tout les droits sur les biens la propriété
individuelle devrait distinguer l'ensemble des prérogatives relevant du concept classique de propriété d'autre schéma
de raisonnement complexe c'est pour quoi un chapitre préliminaire porte sur la possession . par la suite nous
aborderons la propriété individuelle proprement parler ( cahapitre1) , ces rapport avec le voisinage ( chapitre 2 ) et ces
démembrement ( chapitre 3 )
Chapitre 1: la possession
Alors sue la propriété est un pourvoir de droit c'est a dire relation de droit entre personne et les biens la possession est
un pouvoir de faite c'est a dire relation de faite entre les personne et les biens .le possesseur va , dans l'effet, maîtriser
la chose comme si il était propriétaire , exercer sur la chose les même pouvoir comme propriété alors même qu'il n'est
pas forcément propriétaire un tel comportement se manifeste pas les prérogatives de faite et différé ainsi les
prérogatives de droit appartenant au propriétaire il est important après avoir présenter les généralité sur la possession
(Section1) d'analyser ces effet de droits (section 2)
Section 1 : généralité sur la notion de possession
L'article 2228 du code civil dispose << la possession est la détention ou la jouissance d'une chose ou d'un droit que
nous tenons ou que nous exerçons par nous même , ou par un autre qui l'a tient ou qu'il exerce en notre nom>> .cette
définition se veut access générale et permet a la possession d'appréhender aussi bien les choses matériels que des
droits et , pourquoi pas , les choses incorporel et dont y matériel cette définition légale exige de préciser de première
part les domaines de la possession (paragraphe 1) et de second part son acquisition et sa perte (paragraphe 2)
Paragraphe 1 : les domaines de la possession
Traités des domaines de la possession revient a révéler les élément constitutifs de la possession ( A) les condition
d'efficacité de la possession (B) et a la distinguer la possession de la détention précaire
A)- les éléments constitutifs de la possession
Il existe traditionnellement deux composantes dégager par le droit : le corpus et l'animus
1)- le corpus
C'est le premier élément nécessaire a l'effectivité de la possession le Corpus ou l'élément matériel s'entend alors de la
maitrise effective de la chose au sens de l'article 2228 du code civile le corpus est ainsi analyser comme l'exercice
d'acte matériel sur la chose de deux manières les actes de détentions sont ceux par lequel une personne physique
exerce un pourvoir sur une chose exemple : le fait d'acheter une maison, de saisir un vase les actes de jouissances
consiste dans l'exploitation économique de la chose exemple : encaissé les loyers
Généralement le corpus est présenté comme élément objectifs de la possession
2)- l'animus
Il convient de rappeler que la simple détention matériel de la chose ne conduit pas a la possession elle nécessite
d'être accompagner de l'animus .l'animus ou élément psychologique de la possession est le fait d'agir en le
revendiquant peut importe si la bonne ou de mauvaise foi c'est l'intention de se comporter a l'égard du bien posséder .
ce qui compte c'est pas le fait d'être propriétaire mais de vouloir être propriétaire . le voleur de mauvaise foi il en
demeure qu'il a l'animus dès lors qu'il a la volonté et l'intention de faire comme si le bien lui appartenait .
B)- les conditions d'efficacité de la possession
La lecture de l'article 2229 du code civile exige pour la validité de la possession Quel soit continu et non interrompu ,
paisible , publique , non équivoque et a titre de propriétaire lorsque ces qualités sont réunies la possession est dite utile
et a contrario , en l'absence d'une entre elle la possession apparaît vicier et dont inutile même si l'article 2229 du code
civil ne met pas en évidence les qualités relatives a la bonne ou a la mauvaise fois du possesseur nous en dirons un
mot ( 2) après avoir étudier la possession utile ( 1)
1)- la possession utile
Pour être efficace , l'article 2229 du code civil attribue 6 qualités a la possession elle doit être continue , non
interrompu , paisible , publique , non équivoque et a titre de propriétaire . il faut observer que la deuxième et la
dernière sont les conditions d'existence de la possession qui ne seront pas aborder
* continue . en ce sens qu'il est exiger du possesseur qu'il exerce d'une façon régulière autrement dit << dans toute les
occasion ou elle devrait l'être d'après la nature de la chose posséder sans intervalle a normaux accès prolonger pour
constituer des lacunes et rendre la possession discontinue >> .
* paisible . autrement dit la possession doit être non violente car les actes de violence ne peuvent fonder une
possession capable d'opérer prescription . le code civil interdit celui qui entre en possession par la force cependant si
la violence cesse en cours de possession la qualité de possesseur peu être reconnue au détenteur si il évolue
progressivement dans la paix il faut également noté que la violence ultérieure exercer pour défendre la possession ne
la vicie pas
* publique . la possession est dite publique lorsque elle s'exercer au moyens d'acte visible seule susceptible
d'extérioriser et de traduire l'animus du possesseur elle par contre dite clandestine lorsque ces actes sont dissimuler
aux personnes qui aurai intérêt a les connaître
* non équivoque . il y'a équivoque quand le comportement du possesseur ne manifeste pas clairement son intention
de se conduire en propriétaire le vice d'équivoque se rencontre généralement lorsque il y'a co- possession ou co-
habitation
2)- possession de bonne foi et possession de mauvaise foi
Dans l'art de posséder la bonne ou la Mauvaise foi apparaît comme qualité . la bonne foi du possesseur consiste pour
se dernier , a croire , a tord qu'il est devenu propriétaire parce qu'il ignore les vices y transférant la propriété par
contre le possesseur de mauvaise foi est celui qui connait les vices translatifs de propriété la bonne ou la mauvaise foi
sont présente dans l'esprit du possesseur c'est en cela la différence avec l'équivoque qui ne figure dans l'esprit du tiers
Normalement la bonne foi cesse quand les vices sont connu du possesseur il faut observer que la bonne foi est
toujours présume c'est dont au propriétaire de démontre la mauvaise foi du possesseur afin de réduire les effets
juridiques de la bonne foi . en terme des effet il va requérir des fruits de la chose posséder il pourrai être
dédommager des constructions effectuer sur le terrain d'autrui le possesseur de mauvaise foi ne possèdera pas les fruits
et devra démolies les construction faite sur le terrain d'autrui il peut également être poursuivit en responsabilité civile
pour les cause faite a autrui
C)- la possession et la détention précaire
Le code civil distingue la détention du possesseur de ce qu'il appel la détention précaire l'article 2236 fait allusion a
cette dernière notion en disposant à- propos de la prescription acquisitive :<< ce qui possède pour autrui ne prescrive
jamais pour quelque l'aps de temps ainsi , le dépositaire , l'ursufruitier et tout les autres qui détiennent précairement la
chose du propriétaire ne peuvent la prescrire >> . le détenteur précaire est dont une personne qui a la chose entre les
mains mais la détienne précairement parce-que normalement le propriétaire le lui a remise a ça demande c'est a dire ,
quelle devra plus ou moins déterminée , la restituer au propriétaire . en raison de l'immutabilité de la rétention précaire
ne peut se transformer en possession sauf si y'a intervection du titre soit du fait d'un tiers soit du fait du détenteur ou
encore en raison d'un simple changement d'intention du détenteur
Paragraphe 2 : l'acquisition et la perte de la possession .
A)- l'acquisition
L'acquisition de la possession peut se faire par le possesseur lui même ou part un tiers
1)- l'acquisition de la possession par le possesseur
La possession comme relève plus haut implique la réunion de deux éléments : l'élément matériel et l'élément
institutionnel ainsi le propriétaire dont la chose est entre les mains d'un tiers qui se comporte comme si il en était le
propriétaire n'a pas de la possession de sa chose en l'absence de corpus . c'est le tiers qui est ici possesseur aussi le
corpus en lui ne suffit pas c'est le cas pour le locataire qui exerce sur le bien les actes matériels de jouissance en
l'absence l'animus dominus c'est a dire l'intention de se comporter en propriétaire ou en titulaire du droit réel
2)- l'acquisition de la possession par l'intermédiaire d'autrui
Il faut dire que le possesseur peut procéder coproré aliéné c'est a dire qu'il n'est pas nécessaire que les deux éléments
se réalise entre ces mains c'est L'exemple du constitue processoire ou l'acquéreur qui ne prend pas immédiatement
possession du bien , possèdent par l'intermédiaire du vendeur qui conserve la chose jusqu'à livraison c'est également le
cas du mandataire qui acquière le corpus alors que l'intention existe chez le possesseur lui même ; la volonté d'un tiers
ne pouvant nous rendre possesseur a notre insu exceptionnellement l'élément intentionnel ( emprunt danimus) est
possible chez les incapable ( fou , mineur et majeure incapable )
B)- la perte de la possession
On perd la possession de trois manières la perte simultané des deux éléments de la possession ,soit on perd le corpus ,
soit l'animus
1)- la perte simultanée des éléments de la possession
Il s'agit de hypothèse l'abandon des chose ou son perdu simultanément le corpus et l'animus
2)- la perte du corpus
L'on peut perdre le corpus et dont la possession même si l'on a l'animus les situations sont distincte sur les biens
meubles et les biens immeubles .
Dans le premier cas la possession est perdue si la chose est perdue ou dérober
Par contre dans le second la perde du corpus entraîner pas la perte de la possession car , même a l'absence de
l'accomplissement des actes matériels sur le fond l'intention qui se réalise dans le propriétaire permet qu'il conserve la
possession : c'est la possession solo animus
Précisons deux choses un possesseur qui userait pas son bien ne perd pas le corpus le non usage apparait comme
modalité d'exercice des prérogatives du propriétaire on peut procéder corporé aliéné c'est a dire en l
3)- la perte de l'animus
Malgré la conservation du corps la possession prend fin si l'on perd l'animus en effet l'exercice du seul corpus
correspond a la situation d'un détenteur précaire qui est tôt ou tard destiner a restituer la chose c'est une hypothèse
access rare en pratique car on se demande comment une personne qui ne voudrait plus d'une chose pourrait continuer a
y exercer les actes de maîtrises seulement le constitue pocessoire apparait comme l'une de ces applications dans la
mesure ou le vendeur continue de garder le bien en attendant le livré au nouveau acquéreur
Section 2 : les effets de la possession
Malgré le faite que la possession ne soit qu'un pure faite, la loi apporte a celui qui exercer les prérogatives d'un droits
certaine avantages . l'étude des effets de la possession conduit a distinguer les effets généraux de la possession (
paragraphe 1) des effets renforcé ( paragraphe 2) avant d'analyser la protection de la possession (paragraphe 3)
Paragraphe 1 : les effets généraux de la possession
Trois hypothèses sont ici envisageable :
1)- l'effet probatoire de la possession
L'effet probatoire de la possession règle les rapports entre deux personnes qui de prétendent l'une et l'autre propriétaire
, mais dont l'une d'entre elle a la possession par principes alors , la possession fait présumer la titularité du droit réel
c'est dont au demandeur c'est a dire a celui qui prétend que le possesseur n'est pas propriétaire qui incombe la preuve
de sa culpabilité le détenteur étant toujours présumé possesseur et si le doute persiste celui ci doit être trancher en
faveur du possesseur en application de la maxime : imparis méliorest causa pocidencie c'est a dire que , lorsque
aucune des parties ne fait la preuve de son droit ,la préférence est donner en faveur de celui qui tient en sa possession
l'objet du litige .
2)- la possession a un effet sanctionnateur
Cet effet tend a protégé le possesseur d'un immeuble troubler dans sa jouissance par les tiers du bien procéder par un
tiers cette protection se matérialiser a travers la mise en oeuvre des actions processoire .
3)- l'effet créateur de la possession
L'on considère notamment que
La relation de fait de la possession Permet d'accéder a la relation de droit
C'est l'effet acquisitif de la possession qui se réalise au bout de l'écoulement d'une duré de 30ans on parle de
prescription acquisitive ou ursurcapion.
Paragraphe 2 les effets renforcé de la possession
A coté des effets généraux sous relevé la possession permet l'acquisition des meubles (A)et l'appropriation des fruits
issu du bien (B)
A)- la règle en fait le meuble possession vaut titre
L'article 2279 dispose que : << en fait de, meuble possession vaut titre ...>>cette disposition fait de la possession un
mode directe d'acquisition de la propriété sous les conditions particulière (1) . le régime différé selon que le possesseur
a acquis le meuble anon domino (2) Ou selon qu'il l'acquis a domino c'est a dire du véritable propriétaire (3)
1)- l'application de la règlement en faite de meuble possession vaut titre
RELATIVEMENT A LA CHOSE, le texte ne s'applique qu'en principe au meuble corporel il y'a condition que ce ci
soit identifié et constitue des corps certains y échappe les immeubles , les meubles incorporel les meubles corporels
inaliénable parcequ'ils sont du domine public et hors commerce juridique en fin les immeubles immatriculée ( navire
avion)
Relativement la possession elle doit exister être de bonne foi et éxamt De vices
2)- acquisition anon domino Du meuble
C'est en réalité la fonction acquisitive de la règle qui est mise en évidence L'idée est que lorsque on reçoit le meuble
du non propriétaire commun , si l'on est de bonne foi on acquière instantanément la propriété est alors ici poser , le
principe de l'exclusion de la revendication en moins que le propriétaire originaire parvient a contester sur 30ans la
détention du défendeur pour sa bonne foi
Exceptionnellement , une action en revendication TEMPORAIRE des meubles dérober ou perdu
3)- l'acquisition a domino du meuble
C'est la fonction probatoire en faite de meuble qui est mit en exergue l'idée est que lorsque vous recevrez le bien du
véritable propriétaire il y'a présomption de propriété le possesseur n'a pas approuvé l'existence d'un acte juridique
entre le précédent propriétaire et lui ; la qualité de celui dont il a reçu le bien faisant présumé le caractère translatif de
l'acte
B)- l'acquisition instantanée de fruit par le possesseur de bonne foi
La règle en cas de succès de la revendication du vrai propriétaire ou en cas de nullité du titre de propriété invoquer par
le possesseur on va posséder a la restitution dans cette hypothèse le possesseur de bonne foi pourra conserver les fruits
produits par la chose alors que celui de mauvaise foi devra les rendrent confer 549 et 550 du code civil . on dit que le
possesseur de bonne foi fait sien les fruits alors que celui de mauvaise foi en est comptable
Paragraphe 3 : la protection de la possession
Il s'agit en matière immobilière des actions possessoires qu'il faut distinguer des actions pétitoire .
L'action pétitoire est l'action en justice par laquelle un plaideur revendique la propriété d'un bien immobilier alors que
l'action possessoire tant a éviter le trouble de la possession le principe en droit camerounais est celui du non cumul
de actions pétitoire et possessoire s'agissant des cations possessoires il faut s'attacher a l'étude de leurs domaines ( A)
et de leurs régimes (B)
A)- le domaine de la protection possessoire
Relativement aucun objets ne sont protéger par ces action possessoires les droit réel immobilier susceptibles de
possession : droit de propriété , droit d'usage droit d'usurfruit .
- s'agissant les servitudes seules qui sont continue et apparente peuvent bénéficier de la protection possessoires son
par conséquent exclus de la possession provisoire les biens mobilier RELATIVEMENT AU BÉNÉFICIAIRE DE LA
Protection il faut être le possesseur véritable même si la jurisprudence étant cette protection en matière réintégrante
Au simple détenteur
B)- LE RÉGIME de la protection possessoire
Trois types d'actions possessoire doivent sont envisager
1)-La complainte
C'est l'action qui a pour objet de faire cesser un trouble actuelle exemple : la sous mention faite au locataire de ne
plus payer le loyer dans les mains de Ex , l'action tendant a faire déguerpir cette personne qui se maintient dans votre
propriétés
2)- la dénonciation de nouvelle oeuvre
C'est une variétés de la complainte et vise a faire cesser le trouble causer par la réalisation des travaux qui vient de
commencer contrairement a la complainte est une action préventive Protégeant contre la menace d'un trouble
éventuels on tante d'éviter que le trouble ne soit consommer
3)- l'action en réintégration (la réintégrante )
Cette action a pour objet de faire cesser une véritable voie de fait contre la possession le possesseur doit avoir fait une
dépossession violente c'est a dire d'une dépossession conséquente d'un acte agressif le trouble ici ne peut résulté d'un
acte matériel alors que le trouble exiger en complainte peut également être un acte juridique