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Maladie D'alzheimer G 2

Le document présente une étude approfondie sur la maladie d'Alzheimer, incluant son étiologie, physiopathologie, symptômes, diagnostic, prise en charge et prévention. Il souligne que la maladie est principalement neurodégénérative, affectant la mémoire et d'autres fonctions cognitives, avec des causes génétiques et environnementales. La prise en charge nécessite une approche multidisciplinaire et des médicaments pour ralentir la progression de la maladie, tandis que la recherche continue d'évoluer pour mieux comprendre et traiter cette affection.

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Le document présente une étude approfondie sur la maladie d'Alzheimer, incluant son étiologie, physiopathologie, symptômes, diagnostic, prise en charge et prévention. Il souligne que la maladie est principalement neurodégénérative, affectant la mémoire et d'autres fonctions cognitives, avec des causes génétiques et environnementales. La prise en charge nécessite une approche multidisciplinaire et des médicaments pour ralentir la progression de la maladie, tandis que la recherche continue d'évoluer pour mieux comprendre et traiter cette affection.

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COMPEXE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE

FACULTE DE MEDECINE

MALADIE
D’ALZHEIMER

NOM DES EXPOSANTS :


1- DJEKADOM KOULARANGAR JONATHAN
2- JOSEPH TOSSI LAME
3- ONDOUM MADJIYANGAR SOPHIE
4- MINGUEMADJI BETELMBAYE NATACHA
5- RONEL NODJITOLOUM ELOREINE

Année scolaire 2024-2025


PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION
I-ETIOLOGIE
II-PHYSIOPATHOLOGIE
III-SYMPTOMATOLOGIE ET STADES
IV- DIAGNOSTIC
V-PRISE EN CHARGE
VI- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
VII-PREVENTION
VIII-COUNSELING
CONCLUSION
INTRODUCTION
Selon l’OMS, la démence de la maladie d’Alzheimer est définie par : « l’association d’un syndrome démentiel
et, à l’examen histologique du cerveau, par l’existence de plaques amyloïdes et de dégénérescences neurofibrillaires
et d’une perte neuronale. »

Elle est une maladie neurodégénérative qui affecte principalement la mémoire mais également d’autres fonctions
cognitives (le langage, le raisonnement, l’apprentissage).

Environ 850.000 personnes de plus de 65ans touchées et 225000 cas par jour

C’est en 1906 qu’Alois Alzheimer découvre la maladie qui porte son nom. Cette affection entraine une disparition
progressive des neurones dans les régions du cerveau qui gèrent certaines capacités comme la mémoire ou l’attention.
Les cellules perdent leurs fonctions puis meurent.
I-ETIOLOGIE
Dans 1% des cas de la maladie d’Alzheimer, les causes sont bien connues car la maladie est due à la présence de
mutations sur des gènes identifiés. Il s’agit de formes génétiques ‘’autosomiques dominantes’’ : si une personne est
porteuse de la mutation, elle développera obligatoirement la maladie. De plus, elle aura 50% de probabilité de
transmettre ce gène muté à ses descendants ; voilà pourquoi des familles entières de personnes sont atteintes de la
maladie d’Alzheimer. Ces formes familiales se développent précocement, avant 60 ans.

Mais 99% des cas de la maladie sont idiopathiques, probablement parce qu’il n’y a pas une cause unique mais une
origine multifactorielle :

 L’environnement : la maladie pourrait être favorisée par la sédentarité, les personnes ayant subi des
anesthésies répétées, ou exposées à des facteurs de risques cardiovasculaires non pris en charge (diabète,
hypertension…).
 L’âge : est le plus grand facteur de risque de la démence, mais la démence n’est pas une
conséquence inéluctable du vieillissement. Par ailleurs la démence ne touche pas exclusivement les personnes
âgées : la démence d’apparition précoce (apparition des symptômes avant l’âge de 65 ans) représente 9% des
cas.
 La génétique : plusieurs gènes seraient liés à une sensibilité accrue à la maladie (gène du métabolisme du
peptide amyloïde, gène impliqué dans l’inflammation, gène entrant dans une communication neuronale).

II-PHYSIOPATHOLOGIE

Une lente dégénérescence des neurones est due à la modification de :


 Le peptide beta amyloïde est une protéine produite par le clivage de la protéine précurseur amyloïde
(APP), protéine normale présente dans le cerveau assurant la croissance d’axones, la formation de
nouvelles synapses et leur réparation. Leur élimination entraine une accumulation anormale formant
des plaques amyloïdes ou séniles altérant le bon fonctionnement du cerveau (toxiques pour les
cellules nerveuses).
 La protéine tau présente dans les neurones assure le maintien de leur structure et leur bon
fonctionnement. Sa modification entraine une désorganisation des neurones, une accumulation des
filaments à l’intérieur de ces derniers causant leur dégénérescence puis leur mort.
III-SYMPTOMATOLOGIE ET STADES
Les premiers symptômes sont une perte d’autonomie et un ralentissement progressif sur les activités du
quotidien (toilette, déplacement, habillement…).
D’autres symptômes peuvent ensuite se manifester selon le stade de démence.

 Stade débutant
Les premiers symptômes de la maladie sont caractérisés par des troubles de la mémoire (amnésie) avec une incapacité à
acquérir de nouvelles informations. Ceci ne dit pas que toutes les formes de mémoire ne sont pas affectées. La mémoire
ancienne est moins touchée, la personne gardant de bon souvenir de son passé. C’est surtout la mémoire récente qui est
affectée, du fait d’une baisse de la capacité à de nouveaux souvenirs dans le cerveau.
Aussi, toutes pertes de mémoire ne sont pas forcément signes de la maladie d’Alzheimer. Elles peuvent être simplement
liées à l’âge. Il est normal pour une personne âgée d’avoir une mémoire moins efficace qu’une personne jeune. Dans le cas
de la maladie d’Alzheimer, l’individu n’a pas conscience de ses troubles : on parle d’anosognosie. Ainsi ce sont souvent les
proches qui lancent l’alerte à l’apparition des premiers symptômes. Au contraire si une personne a conscience de ses oublis
et s’en inquiète il s’agit plus probablement d'une perte de mémoire liée à l’âge.
Stade mémoire.
 Stade modéré
Les symptômes liés à la mémoire sont toujours présents. S’ajoutent à cela d’autres difficultés : une incapacité à
effectuer des gestes (apraxie), en particulier à manipuler les objets de la vie quotidienne, les troubles de langage (aphasie)
comme incapacité à nommer les objets, le manque de mot, de compréhension, trouble de reconnaissance d’objets
(agnosie), trouble de raisonnement et de la planification. Il devient donc impossible au malade de vivre seul. La maladie
peut durer une dizaine d’années.
 Stade sévère
Les symptômes des stades précédents s’intensifient, la personne devient dépendante même pour les gestes les plus simples
de la vie quotidienne. Ce stade peut durer 3 ans, voire plus. Il se termine par le décès de la personne malade, souvent des
suites de complications indirectes (infections, dénutrition…).

V-DIAGNOSTIC

Les critères diagnostiques traditionnels de la maladie d’Alzheimer comprennent tous les éléments suivants :

- Une démence cliniquement établie et documentée par une évaluation cognitive codifiée ;
- Un déficit de ≥2 aires cognitives
- Un début progressif (c’est-à-dire, sur des mois à des années plutôt que des jours à des semaines) et une
aggravation progressive des fonctions mémorielles et autres fonctions cognitives
- Une absence de trouble de la vigilance
- Apparition après l’âge de 40 ans, le plus souvent après 65 ans
- Une absence d’anomalie générale ou cérébrale (exemple : tumeur, AVC) susceptible de rendre compte du
déclin progressif de la mémoire et de la connaissance.
Il existe d’autres bio-marqueurs indiquant une dégénérescence ou lésion neuronale en avale : de taux élevé
de protéine tau dans le LCR et un taux bas de béta amyloïde dans le LCR, des dépôts de béta amyloïdes
détectés par le PET scan, le CODEX…

Cependant s’il n’existe pas de traitement pour traiter la maladie, on peut néanmoins ralentir sa progression, d’autant
plus efficacement si le diagnostic est précoce, cela permet aussi au patient de prendre des dispositions au regard de sa
vie future tant qu’il possède encore toutes ses facultés de discernement et de prise de décision.
IV-PRISE EN CHARGE

La prise en charge de la maladie d’Alzheimer est assurée par une équipe multidisciplinaire. Cette dernière
compte un médecin traitant ainsi que plusieurs médecins spécialistes (neurologue, psychiatre, gériatre, radiologue…).

D’autres professionnels de la santé peuvent également intervenir : orthophoniste, neuropsychologue, infirmier,


kinésithérapeute, psychomotricien, ergothérapeute, aide-soignant…

La prise en charge est la plus possible et son but est de maintenir le plus longtemps possible. L’autonomie de la
personne malade en préservant sa motricité, ses capacités auditives, visuelles et l’encourageant à maintenir une vie sociale.

Les soins et l’accompagnement sont adaptés à la personne, à son entourage et à son mode de vie.

Lorsque la maladie d’Alzheimer s’aggrave et selon la possibilité de l’entourage familial, la prise en charge du patient devient
complexe :

- Prise de disposition par le malade pour anticiper les conséquences de l’aggravation de sa maladie (abandon de la
conduite automobile, protection génétique, …)
- Organisation du maintien à domicile et mise en place de différents moyens pour pallier les difficultés actuelles,
retarder le passage en institution (service de soin infirmier à domicile…)
- Placement en institution (établissements d’hébergement pour personne âgée dépendante...)

Le suivi médical concerne la personne malade mais aussi son entourage familial et plus particulièrement les personnes
accompagnantes qui ont la fonction d’aidants.

Il existe quatre médicaments disponibles sur le marché : le Donépézil, la Rivastigmine, la Galantamine et la Mémantine. Ces
molécules ne guérissent pas le patient mais permettent de ralentir l’évolution de la maladie ou d’améliorer certains troubles
du comportement. Notamment on peut observer une certaine amélioration dans la réflexion, la mémoire, la communication
ou les activités quotidiennes.

VI- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

La distinction entre la maladie d’Alzheimer et les autres démences est difficile. Le score ischémique de Hachinski
modifié est parfois utilisé pour distinguer la démence vasculaire (principalement la démence multi-infarctus) de la
maladie d’Alzheimer ; elle a une utilité clinique limitée, mais elle est utile lorsque la neuro imagerie n’est pas
disponible. Des caractéristiques clés peuvent permettre de distinguer la maladie d’Alzheimer de la démence multi-
infarctus, un type de trouble cognitif et de démence vasculaires. Des fluctuations cognitives, des symptômes
parkinsoniens, des hallucination visuelles et une relative conservation de la mémoire à court terme suggèrent une
démence à corps de Lewy.

Les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer ont souvent une apparence plus soignée et plus propre que les
patients atteints d’autres démences.
VII- PREVENTION DE LA MALADIE

Les principaux facteurs qui influent positivement sur le déclin cognitif sont :

 Stimuler le cerveau
 Arrêter la cigarette
 Avoir une alimentation saine et équilibrée
 Réduire la consommation d’alcool
 Surveiller sa santé cardiovasculaire et métabolique
 Avoir une activité physique régulière
 Avoir un taux de cholestérol et de glycémie adéquat
 Vérifier la tension artérielle et contrôler le poids
 Maintenir un statut sanguin adéquat en vitamine D chez les personnes âgées pourrait contribuer à
retarder ou à prévenir la démence, en particulier de type Alzheimer.

VIII-COUNSELING
Soyez patient
Essayez de ne pas montrer de frustrations
Evitez de vous disputer
Rassurez la personne en lui disant que vous êtes là pour l’aider
Apprenez à communiquer avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer
Redirigez leur attention vers un nouvel objet ou une nouvelle activité comme écouter de la musique, lire un
livre ou faire une promenade
Trouvez des moyens pour que la personne soit physiquement active ce qui peut améliorer son humeur et son
sommeil
Essayer de maintenir une routine pour la personne en lui donnant un bain, en s’habillant et en mangeant à la
même heure chaque jour.
Créez une ambiance chaleureuse à la maison en réduisant le bruit et l’encombrement et en gardant des objets
appréciés (comme des photos) dans la maison.
CONCLUSION

La recherche progresse de jour en jour dans le domaine de la compréhension de la maladie d’Alzheimer : on


connait de mieux en mieux les lésions de la maladie et leur progression dans le cerveau. Les test diagnostiques
sont beaucoup plus spécifiques, grâce, entre autres, aux biomarqueurs précoces de la maladie. L’identification de
nouveaux facteurs de risque et de développement de nouveaux modèles expérimentés aident à mieux
comprendre les mécanismes moléculaires qui amènent la maladie, ce qui permet d’identifier de nouvelles cibles
thérapeutiques.

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