Cours de Mathematique - 121932-1
Cours de Mathematique - 121932-1
I.S.P/KASONGO
GESTION
Finalités de l’unité
L’unité d’enseignement vise à permettre à l’étudiant :
- de se familiariser avec des ressources mathématiques pouvant être utilisées ou appliquées
dans des compétences nécessaires à la vie professionnelle ;
- d’utiliser à bon escient la documentation disponible, les logiciels et leurs bibliothèques de
fonctions mathématiques courantes pour proposer des solutions appropriées aux problèmes
posés ;
- de prendre conscience de corrélations entre le développement des mathématiques et celui
des techniques informatiques et de s'approprier ainsi le sens des mathématiques appliquées ;
- de se familiariser à la modélisation mathématique des situations, essentiellement au travers
de l’algorithmique.
- lire et interpréter des graphiques ;
- étudier un phénomène réel et traduire des tableaux de données sous forme graphique ;
- reconnaître une fonction dont le graphique est une droite ou une parabole et représente
graphiquement des fonctions du premier et du deuxième degré ;
- réaliser point par point le graphique de fonctions simples et y relever les zéros, le signe et la
croissance.
Exemple : base 10
Chaque chiffre du nombre est à multiplier par une puissance de 10 : c'est ce que
l'on nomme le poids du chiffre.
L'exposant de cette puissance est nul pour le chiffre situé le plus à droite et s'accroît d'une unité
pour chaque passage à un chiffre vers la gauche.
Cette méthode de décomposition sera utilisée pour toutes les autres bases.
Par convention nous l’écrirons N= (745)10. L’indice '10'indique la base dans laquelle
le nombre est écrit. Nous verrons plus tard que cela a son importance.
1.3 Système binaire
Ce système dit de base 2 comprend deux symboles différents : 0 et 1.
Chacun d’eux est aussi appelé bit qui est la contraction de l’anglais binary digit
(élément binaire).
4 3 2 1 0
N = (11001)2 = 1.2 + 1.2 + 0.2 + 0.2 + 0.2
Il ne reste plus qu'à calculer ce que nous venons d'écrire, ainsi N vaut (25)10.
n
En utilisant n bits, on peut former 2 nombres différents et le plus grand d’entre eux
n
est égal à 2 -
3
1. Par exemple avec un dispositif à 3 bits (n = 3), on peut représenter 2 = 8 nombres
Différents dont le plus grand est (111)2 = (7)10.
Quelques définitions :
Mot binaire : En informatique, l’unité de traitement de l’information est le mot binaire (en
anglais Binary Word).
Nota : - Un ensemble de 4 bits (Ou Mot de 4 bits) = Quartet
- Un ensemble de 8 bits (Ou Mot de 8 bits) = Octet.
Octet : Un octet (en anglais byte) est composé de 8 bits :
On distingue :
- Le bits de poids fort b7 (MSB : Most Significant Bit).
- Le bits de poids faible b0 (LSB : Least Significant Bit).
Autres unités :
Un Téraoctet (To) = 240 octets = 1024 Go = 1 099 511 627 776 octets
Remarque : Il est utile de noter que la communauté internationale dans son ensemble
Utilise préférentiellement le nom de "byte" plutôt que le terme "octet"
purement francophone.
Cela donne les notations suivantes pour kilobyte, mégabyte, gigabyte et terabyte :
KB, MB, GB, TB.
Notez l'utilisation d'un B majuscule pour différencier Byte et bit.
1.4 Système octal
Le système octal utilise un système de numération ayant comme base 8
(octal =>latin octo = huit).
Il faut noter que dans ce système nous n'aurons que 8 symboles seulement : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Ainsi, un nombre exprimé en base 8 pourra se présenter de la manière suivante:
(745)8
Lorsque l'on écrit un nombre, il faudra bien préciser la base dans laquelle on l'exprime pour
Lever les éventuelles indéterminations (745 existe aussi en base 10).
Ainsi le nombre sera mis entre parenthèses (745 dans notre exemple) et indicé d'un
nombre représentant sa base (8 est mis en indice).
Cette base obéira aux même règles que la base 10, vue précédemment, ainsi on peut décomposer
(745)8 de la façon suivante :
2 1 0
(745)8 = 7 × 8 + 4 × 8 + 5 × 8
(745)8 = 7 × 64 + 4 × 8 + 5 × 1
(745)8 = 448 + 32 + 5
Donc : (745)8 = (485)10
1.5 Système hexadécimal
Le système hexadécimal est le système de numération à base 16. Il est utilisé dans les
calculateurs numériques car la représentation d’un nombre décimal est plus claire que sa
représentation binaire. En effet, (3561)16 = (0011 0101 0110 0001)2.
Ce système comprend 16 symboles constitués par les dix chiffres du système décimal 0, 1, 2, 3,
4, 5, 6, 7, 8, 9 et les 6 premières lettres de l’alphabet A, B, C, D, E, F.
Les valeurs des différentes lettres sont : A=10, B=11, C=12, D=13, E=14 et F=15.
Exemple : N = (5AF)16 . Ce nombre N peut se décomposer comme suit :
2 1 0
(5AF)16 = 5 × 16 + A × 16 + F × 16
En remplaçant A et F par leur équivalent en base 10, on obtient :
2 1 0
(5AF)16 = 5 × 16 + 10 ×16 + 15 × 16
(5AF)16 = 5 × 256 + 10 ×16 + 15 × 1
Donc : (5AF)16 = (1455)10
1.6 Autres systèmes de codage
1.6.a Code gray ou binaire réfléchi
C’est le système de codage qui, contrairement au code binaire pur est arrangé de manière à ne
faire changer d’état qu’une variable à la fois d’une ligne à l’autre. Ce code est très utile pour les
codeurs absolus afin d'éviter les erreurs.
Exemple :
En écrivant GRAY en ASCII nous obtenons :
Avec la parité paire le résultat est le suivant :
Parité
L'intérêt particulier des contrôles de parité est de vérifier qu'aucune erreur simple ne se produit
lors du transfert d'un mot d'une mémoire à une autre.
Table des codes de caractères ASCII
Les codes 0 à 31 sont des caractères de contrôle car ils permettent de faire des actions telles que
le retour à la ligne (CR), un Bip sonore (BEL)...
Les majuscules sont représentées par les codes 65 à 90 et les minuscules par les codes 97 à 122.
En modifiant le 6ème bit nous passons de majuscules à minuscules, c'est-à-dire en ajoutant 32 au
code ASCII en base décimale.
Le code ASCII a été mis au point pour la langue anglaise, il ne contient donc pas de caractères
accentués, ni de caractères spécifiques à une langue. Pour coder ce type de caractère il faut
recourir à un autre code. Le code ASCII a donc été étendu à 8 bits (un octet) pour pouvoir coder
plus de caractères (on parle d'ailleurs de code ASCII étendu).
Exemple d'une table de code étendu :
Remarque : Mais malgré l’utilisation du code ASCII étendu certains caractères comme les
caractères des langues qui n'ont pas d'alphabet latin (comme l'arabe ou le chinois) ne peuvent pas
être codé.
Le code ASCII tend à être remplacé par le standard unicode. Ce standard code chaque caractère
sur 16 bits, ce qui laisse 65536 possibilités. Cela en laisse assez pour coder toutes les langues du
mondes (ou presque) ainsi que des caractères spéciaux.
1.7 Tableau récapitulatif des différents codes binaires
2. Changement de base
2.1 Conversion d’un nombre d’une base « b » en un nombre décimal
Avec ce que nous venons de voir, la transformation est relativement facile. Il suffit de suivre les
étapes suivantes :
1. Décomposer le nombre dans sa base.
2. Remplacer éventuellement les symboles dans leur équivalent décimal.
3. Effectuer l'opération pour avoir un résultat en base 10.
2.2 Conversion d’un nombre décimal en un nombre d’une autre base
Méthode : diviser le nombre décimal à convertir par la base b et conserver le reste de la division.
Le quotient obtenu est divisé par b et conserver le reste. Il faut répéter l’opération sur chaque
quotient obtenu.
Les restes successifs sont écrits, en commençant par le dernier, de la gauche vers la droite pour
former l’expression de (N)10 dans le système de base b. Cette méthode est dite Méthode de la
division successives.
Exemple : Convertir N = (413)10 en binaire.
3.2 La multiplication
Dans la multiplication binaire, on procède comme en décimal.
Exemple : 1101 × 101
3.3 La soustraction
Dans la soustraction binaire, on peut procéder comme en décimal :
Quand la quantité à soustraire est supérieure à la quantité dont on soustrait, on « emprunte » 1
au voisin de gauche.
En binaire, le « 1 » emprunté va ajouter « 2 » à la quantité dont on soustrait, tandis qu'en décimal
il ajoute « 10 ».
Exemple : 1010 - 0111
3.4 La division
La division binaire s'effectue à l'aide de soustractions et de décalages, comme
la division décimale, sauf que les digits du quotient ne peuvent être que 1 ou 0.
Le bit du quotient est 1 si on peut soustraire le diviseur, sinon il est 0.
Pour l'instant, on ne fait que la division entière.
Exemple : 10110 / 11
Le bit le plus signifiant (bit de gauche) représente le signe : 0 pour "plus" et 1 pour "moins".
La valeur absolue est donnée par le reste des bits.
Exemple
Binaire 4 Bits Décimal
0111 +7
0110 +6
0101 +5
0100 +4
0011 +3
0010 +2
0001 +1
0000 +0
1000 -0
1001 -1
1010 -2
1011 -3
1100 -4
1101 -5
1110 -6
1111 -7
(n-1)
Pour n bits les valeurs extrêmes sont : 2 –1
Cette méthode semble très simple.
On peut écrire autant de positifs que de négatifs.
Cette présentation est appelée représentation signe-valeur absolue mais comporte deux
inconvénients de taille:
Il y a manifestement deux zéros (un "zéro positif" un "zéro négatif" ! )
Les opérations ne se font manifestement pas facilement comme le montre l’exemple suivant
D'une manière générale le plus grand entier relatif positif codé sur n bits sera 2n-1-1.
un entier relatif négatif grâce au codage complément à deux :
Principe : soit à représenter un nombre négatif.
o Prenons son opposé (son équivalent en positif)
o On le représente en base 2 sur n-1 bits
o On complémente chaque bit (on inverse, c'est-à-dire que l'on remplace les zéros
par des 1 et vice-versa)
o On ajoute 1
On remarquera qu'en ajoutant le nombre et son complément à deux on obtient 0.
Exemple :
On désire coder la valeur -5 sur 8 bits. Il suffit
d'écrire 5 en binaire: 00000101
de complémenter à 1: 11111010
d'ajouter 1: 11111011
Remarques:
Le bit de poids fort est 1, on a donc bien un nombre négatif
Si on ajoute 5 et -5 (00000101 et 11111011) on obtient 0 (avec une retenue de 1)
4.1.c Représentation biaisée (par excès)
Une autre possibilité de codage des entiers signés consiste en ce qu'on appelle une représentation
Résultat final :
-11
78,347 écrit en décimal représente 1001110,0101100011 écrit en binaire à moins de 2 près
Reste cependant que cette méthode est souvent dispendieuse en nombre de bits !
Imaginons que l'on veuille écrire tous les réels de 0 à 65 635.
Si la précision maximale que nous voulons atteindre est seulement de 1/216-1 = 1/65 535
Nous devrons écrire seize chiffres après la virgule ;
Exemple 1010 0101 1100 1111,0110 1110 1101 0111
Pour de petits nombres, il y gaspillage de bits à gauche de la virgule : 101,001001100
Pour des nombres à peu de décimales, il y aura gaspillage de bits après la virgule : 1100 1111,01
Néanmoins ce système est réellement employé dans certains types de calculateurs.
4.3 Représentation "à virgule flottante"
Rappelons ce qu'est la notation scientifique des nombres réels :
En "notation scientifique" dite "à virgule flottante" - 0,006234 s'écrit - 6.234 e-3 ou - 6.234 E-3
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La table de vérité est :
I L
0 0
1 1
Deuxième exemple : éclairage d'une salle. La salle a deux fenêtres, protégés par des volets. Elle
n'est éclairée que lorsqu'au moins une fenêtre est ouverte. a représente l'ouverture de la première
fenêtre (0 pour fermée, 1 pour éclairée). b représente l'ouverture de la deuxième fenêtre (0 pour
fermée, 1 pour éclairée). S représente l'éclairage de la salle (0 pour non éclairée, 1 pour éclairée).
La table de vérité est :
a b S
1 1 1
1 0 1
0 1 1
0 0 0
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Symbolisation :
Réalisation électrique :
Symbolisation:
Forme canonique :
X=a+b
Réalisation électrique :
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Table de vérité :
Forme canonique :
X=a.b
Réalisation électrique :
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CHAPITRE troisième MATRICES ET DETERMINANTS
3.1. Définitions
Une matrice A d‘ordre (n,p) est un tableau de n x p nombre aij rangés sur n lignes et p
colonnes. Les nombres aij sont les termes de la matrice A. Le premier indice i indique le
numéro de la ligne et le second indice j indique le numéro de la colonne. Le terme aij est donc
l‘intersection de la ième ligne et de la jème colonne.
Exemple
B = (1 2 0 -1) est une matrice à une ligne et 4 colonnes (1,4), on dit que B est une
matrice ligne d‘ordre 4. Plus généralement les matrices d‘ordre (1,p) sont dites matrices ligne
d‘ordre p.
est une matrice à 3 lignes et une colonne (3,1), on dit que C’est une matrice colonne d‘ordre 3.
Plus généralement les matrices d‘ordre (n,1) sont dites matrices colonnes d‘ordre n.
est une matrice à 3 lignes et 3 colonnes, on dit que D est une matrice carrée d‘ordre 3. Plus
généralement les matrices d‘ordre (n,n) sont dites matrices carrées d‘ordre n.
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est une matrice identité d‘ordre 3 notée I3.
est une matrice nulle tous ses termes sont égaux à zéro.
Remarque : Deux matrices sont égales si et seulement si les termes correspondants sont
identiques, c‘est à dire qu‘elles sont formées des mêmes éléments placés aux même endroits.
Soit la matrice A=(aij) n,p. On appelle matrice transposée de A noté tA la matrice obtenue en
échangeant lignes et colonnes dans la matrice A : tA = (aji) p,n
Exemple :
Remarque :
Matrice symétrique : tA = A
Matrice antisymétrique : tA = -A
3.4. Addition matricielle
Définition
Soit A = (aij) et B = (bij) deux matrice de même ordre (n,p). La matrice A + B est la matrice
d‘ordre (n,p) obtenue en additionnant terme à terme les éléments de A et B. d‘où :
Exemple :
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3.5. Propriétés
Associativité : A+(B+C)=(A+B)+C
D‘une manière générale si A = (aij) est une matrice à n lignes et p colonnes, sa symétrique par
rapport à l'addition est la matrice (-A) de terme général A = (-aij)
A+ (-A)= (aij - aij ) = (0) (-A ) est la matrice symétrique de A.
Application :
Exemple : k =2
Propriétés :
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Soient deux matrices A et B et deux réels k et l :
(k+l) A = kA + lA
k (A+B) = kA + kB
k (l.A) = (kl) A
Application : Soient les matrices suivantes :
Ainsi pour effectuer le produit AB il faut que le nombre de colonnes de la matrice A soit égal
au nombre de lignes de la matrice B :
Exemple :
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On remarque que la multiplication des matrices n‘est pas commutative, car en général on a :
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Tous les termes sont nuls, à l‘exception de ceux de la diagonale principale.
Calculer MN
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3.9. Le calcul des déterminants
Soit la matrice :
Pour calculer le déterminant d‘ordre 3 de cette matrice, on utilise la règle de Sarrus. Ainsi, on
écrit les trois colonnes de la matrice puis on répète la première et la deuxième colonne comme
illustré ci-dessous. Ensuite, on fait le produit des nombres situés sur chacune des diagonales
indiquées et on l‘affecte du signe correspondant. Le déterminant est alors la somme des termes
ainsi obtenus.
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Exemple :
Application :
Remarque : Cette méthode n’est pas généralisable, elle n‘est valable que pour les déterminants
d‘ordre 3.
3.9.3. Règle générale du calcul des déterminants
Soit A une matrice carrée d‘ordre n, pour calculer son déterminant on va utiliser un
développement par rapport à une ligne ou une colonne comme suit:
On appelle mineur mij du terme aij , le déterminant obtenu en supprimant dans le déterminant
la ligne i et la colonne j. C‘est donc un déterminant d‘ordre n-1 On appelle cofacteur Cij du
terme aij le nombre réel (-1)i+j mij. Pour calculer det A, on peut choisir une ligne et développer
le déterminant par rapport à cette ligne.
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On peut également choisir une colonne, et développer le déterminant par rapport à cette
colonne.
Exemples :
Remarque :
Pour faciliter les calculs on choisit généralement la ligne ou la colonne où il y a le plus
de termes nuls.
Application :
Calculez les déterminants suivants :
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1.9.4. Propriétés
Le déterminant d‘une matrice diagonale est égale au produit des termes de la diagonale
principale.
Le déterminant d‘une matrice triangulaire est égale au produit des termes de la
diagonale principale.
det kA=kn det A (A étant une matrice d‘ordre n)
det A = det tA
1.7. Le calcul des matrices inverses
Définition :
A est inversible s‘il existe une matrice B telle que : AB=BA=I B est la matrice inverse
de A et elle est notée A-1.
Théorème : Une matrice A est inversible si et seulement si son déterminant est différent
de zéro. Dans ce cas A-1 donnée par :
t
où C(A) est la transposée de la matrice des cofacteurs de A.
Exemple :
Inverse d‘une matrice d‘ordre 2
Soit :
soit :
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det A = 2+6-1-3=4 donc A est inversible.
Remarque : Pour vérifier que le calcul de A-1 est correct, il suffit de calculer le produit: AA-1
qui devrait être égale à la matrice identité I.
Application :
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CHAPITRE IV FONCTION NUMERIQUE D’UNE VARIABLE REELLE
1.1 GENERALITES SUR LES FONCTIONS – GRAPHE D’UNE FONCTION
1.1.1 Fonction numérique d’une variable réelle
Définitions (fonction)
Soient E et F des ensembles quelconques.
- Une fonction f de E dans F notée f : E F est une correspondance qui, à tout
élément x E, associe un élément y F et un seul.
- L’ensemble de départ E est appelé domaine de f et nous disons f est définie
sur E. Et pour tout x E, f(x) appartenant à F est appelé image de x par la
fonction f.
L’ensemble f ( x) : x E des images par f des éléments de E est noté f(E).
Définition (Fonction numérique d’une variable réelle)
Une fonction numérique d’une variable réelle est une fonction pour
laquelle l’ensemble de départ E et l’ensemble d’arrivée F sont des sous-ensembles
de R
Exemple
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a) f(x) = 2x2+1 dans [5,8] et b) g(x) = 2-x dans Z
Solution :
a) soit X1, X2 Є [5,8] et X1<X2
Calculons ∆f/∆x pour avoir :
∆f/∆x = f(x2) – f(x1) / x2 – x1 = (2x22 + 1) – (2x21+1 / x2 –x1
∆f/∆x = 2x22+1-2x21-1 / x2-x1 = 2(x2-x1)(x2-x1) / x2-x1
∆f/∆x = 2(x1+x2)>0 la fonction est croissante ; elle donc monotone.
b) soit x1, x2 Є Z tels que X1<X2. calculons ∆g/∆x
∆g/∆x = g(x2) - g(x1) / X2 – X1 = (2-X2) – (2-X1) / X2 – X1
∆g/∆x = 2 - X2 - 2 + x1 / X2 - x1 = - X2 + X1 / X2 - x1
∆g/∆x = -(X2 – X1) / X2 – X1 = -1 < 0. La fonction est décroissante ; elle est donc
monotone
IV.1.2 Fonctions paire et impaire
Définition
- une fonction f : E R est dite paire si x E , f (-x) = f (x).
- Elle est dite impaire si x E , f (-x) = - f (x).
Exemple
(i) La fonction f : R R : x x 2 est une fonction paire car
Une fonction est dite périodique s’il existe un réel T >0 tel que f(x + T) =
f(x). Et le plus petit réel T tel que f(x + T) = f(x) est appelé période de la fonction
f.
Exemple
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X y=f(x)= x3
0 0
0.5 1.25
-0.5 -1.25
1 1
-1 -1
Remarque
Le traçage de graphes point par point peut bien se faire sur papiers millimétrés. Et
nous allons plus loin que pour bien représenter une fonction y=f(x), il faut une
étude systématique à l’aide des dérivées première et seconde.
EXERCICES
1. Si , calculer
2. Evaluer les fonctions suivantes aux points indiquées :
a) b)
c)
3. La croissance d’une population donnée est estimée par la fonction
(par seconde).
a) Donner l’estimation de la population après une heure, deux heures et trois
heures.
b) Qu’est – ce qui se passe lorsque t devient suffisamment grand ?
4. Déterminer les domaines de définition des fonctions suivantes :
1 x
a) y = (x - 1)(x – 2)(x – 3) g) y
1 x
2 1 x
b) y 3x 4 x 7 h) y 3
1 x
3
x 2 x cos x
2 5
c) y 3x 3 i) y 2
x 2
x 2
d) y (2 x 5)( x 4) j) y 2
x 5 x 4
3
3 x 1
e) y x k) y tgx
x 1
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1
y
f)
x 2
x2 l) y x 2 2 x 1
x 1 x 2 2x 1 2x 9
3
m) y n) o) 2
x2 x2 4 x 3
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CHAPITRE V : LIMITE, CONTUNUITE ET ASYMPTOTES
Soit f(X) une fonction définie au voisinage I de Xo. On dit que L est la limite de la
fonction f(X) lorsque X tend vers Xo (X Xo) et on note
lim f(X) = L
X Xo
f ( X ) L < ε.
Solution
Xo = 2, L = 7
Partant de f ( X ) L <ε, on a :
3 X 1 7 <ε
3 X 6 <ε
3( X 2 <ε
3 . X 2 <ε soit X 2 <
3
Il suffit de prendre = . On voit que 7 est la limite de f(X) lorsque X tend vers 2.
3
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V.2. Calcul des limites
Lorsqu’on doit calculer une limite, la fonction proposée est souvent le résultat d’un
enchainement d’opérations et de composition des fonctions élémentaires. Le plus souvent, on
calculera donc les limites en appliquant les propriétés.
Les limites des fonctions élémentaires constitutives étant calculées en remplaçant purement et
simplement X par X0.
Pour que cette manière de procéder soit légitime, il faut que les fonctions élémentaires
en question soit continués en X0, notion qui sera traitée au point II.2. (de ce chapitre).
Exemple
2 5 X 6 4 10 6 20 4
a) lim X 2
X uX 3 4 8 3 15 3
X -2
2
5X 6 1 5 6 2
b) lim X
4 X 3 1 4 3
2
X 0
X 1
V.3. Cas classiques d’indétermination
0
Ce sont des cas de la forme , ,0., ,1 , etc.
0
Retenons que dans le calcul des limites des fonctions, les cas d’indétermination
n’existent jamais. Si vous avez un de ces cas, supprimez l’indétermination par les méthodes
appropriées qu’il faut.
0
1. Cas de
0
Exemples
2
4
a) lim X 4 4 0 , F.I
X 5 X 6 4 10 6 0
2
X 2
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Décomposition du numérateur
X2-4=(X-2)(X+2) : (N)
Décomposition du dénominateur
X2-5X+6=(X-2)(X-3) : (D)
N X 2 X 2 X 2
D X 2 X 3 X 3
N X 2 2 2
lim = lim 4
D X 3 2 3
X 2 X 2
X 4 2 2
04 2 22 0
b. lim
, FI
X 0 0 0
X 0
Pour supprimer l’indétermination dans ce cas, on multiplie le numérateur et le
dénominateur par le binôme conjugué de l’expression qu’il faut. Ainsi, on a :
X 4 2 X 4 2 = lim X 44
lim
X X 4 2
X
X 4 2
X 0 X 0
1 1 1
lim
X 4 2 2 2 4
X 0
2. Cas de
Retenons que pour calculer la limite d’une fonction rationnelle lorsque X tend vers
l’infini (±∞), on calcule la limite du rapport (simplifié) des termes ayant les plus hautes
puissances (au numérateur et au dénominateur).
Exemple :
2 X 2 3X 1 2X 2 2 2
a) lim = lim = lim
5X 2
2
5X 2
5 5
X +∞ X +∞ X +∞
3X 2 2 X 1 3X 2
b) lim = lim = lim (-3X) = -3(-∞)=+∞
7 X X
X -∞ X -∞ X -∞
3. Cas de ∞-∞
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lim
X 2 2 3 X = ∞-∞
X -∞
Multiplions le numérateur et le dénominateur par le binôme conjugué du numérateur pour
avoir :
X 2 2 3X X 2 2 3X
lim
X 2 2 3X
X -∞
X 2 2 9X 2 8X 2 2
lim = lim
X 2 3X X 2 3X
2 2
X -∞
Divisons chaque terme à l’extérieur du signe radical par X et chaque terme à l’intérieur
par X2. On aura alors :
iml 8X 2 X
X 2 3 X = lim
2
1 2 2 3 1
X X
X -∞ X -∞
Remarques :
Pour calculer la limite d’un polynôme lorsque X tend vers l’infini (±∞), on calcule la
limite du terme de polynôme ayant la plus haute puissance.
Exemple :
lim (3X 2 -5X 3 +2X+4) = lim (-5X 3 )=-5(-∞) 3 =-5(-∞)=+∞
X -∞ X -∞
Exercices numériques sur les limites.
1. Après une campagne de nettoyage, la fonction pollution d’une rivière dans laquelle t
représente le temps en années écoulé depuis le début de la campagne et N le niveau initial de la
pollution est :
t 10
P(t) = 2 .N
t 10
Calculez et interpréter lim P(t)
t 4
Solution
2 10 6
lim P(t)= N N
16 10 13
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t 4
6
Interprétation : la pollution est réduite de du niveau initial en 4 ans.
13
2. Les écologistes tentent d’enrayer (tracer les premiers sillons dans un champ qu’on va
labourer) l’érosion du sol d’une région dépouillée de ses arbres. Supposez que la fonction
érosion du sol dans laquelle X représente nombre de milliers de nouveaux arbres plantés et N le
niveau actuel d’érosion, soit
E(X)=
X 2.N
X 3 2X 4
Trouvez et interprétez lim E(X)
X 10
Solution
lim E(X)=
10 2N
12 N
12 N 3
N
1000 20 4 1024 32 8
X 10
Interprétation : l’érosion serait réduite de 3/8 du niveau initial de l’érosion avec 10 milliers
nouveau arbres plantés.
Exercices d’application
1. Evaluez
a) lim (4X3+7X2+2X-12)
X 2
b) lim (3X2-2x+2)
X 1
2X 4 6X 3 X 2 3
c) lim : (Rep-8)
X 1
X 1
2 X
d) lim 2
X 3
X 3
4t
e) lim
t
t 0
3 8 h 2
f) lim
h
h 0
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X 3
g) lim
X 9
X 0
2 X 3 3X 2 X 8
h) lim
3X 3X 2
5
X 0
X 3
i) lim 2
X 9
X 9
2 h
j) lim
4 h
h 4
X 3
l) Soit f(X)= , X≠3, 0, X=3
X 3
m) lim 2X X
X +∞
n) lim 2X 2 X
X +∞
2 X 4 3X 2 1
o) lim
6 X X 3X
4 3
X +∞
2. Selon un biologiste, la fonction P(t)= 10 4 (1+2 t 2 , dans laquelle t est le temps exprimé en
heures représente la population d’une certaine colonie de bactéries. Trouvez et interprétez lim
p(t)
t 2
4 h3 8 4
3. Evaluez lim
X 2
h 2
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V.2. Continuité
La définition d’une fonction continue en un point est directement inspirée de la notion
de limite d’une fonction en un point.
V.2.1. Définition : une fonction f(X) définie de D vers R est dite continue en un point a du
domaine D si les deux conditions suivantes sont satisfaites.
1. lim f(X) existe
X a
2. lim f(X)=f(a)
X a
Remarques
Si l’une de ces deux conduits n’est pas satisfaite, on dit que la fonction est discontinue
au point a.
Une fonction f : D R est dite continue à droite au point a de D si
lim f(X)=f(a)
X a+
f est continue à gauche au point a si lim f(X)=f(a).
X a-
Une fonction continue en tout point d’un intervalle est dite continue sur l’intervalle et
son graphe ne présente pas de sauts.
Exemple : Etudiez la continuité de chacune des fonctions suivantes à l’origine des axes :
a) f(X)= 1 si X>0
0 si X=0
-1 si X<0
b) f(X)= 1+X si X≥0
1-X si X<0
Solution
a) a = 0
f(a)=f(0)=0 existe
lim f(X)=lim1=1 existe
X 0+ X 0
lim f(X)= lim(-1)=-1
X 0- X 0
Comme lim f(X)=1≠lim f(X)=-1, alors lim f(X) n’existe pas.
X 0+ X 0- X 0
L’une des conditions de la continuité n’étant pas satisfaite, la fonction f(X) n’est pas
continue à l’origine. Elle est dont discontinue en ce point.
b) a=0
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f(a)=f(0)=1+0=1 existe.
lim f(X)= lim (1+X)=1 existe
X 0+ X 0
lim f(X)=lim (1-X)=1 existe
X 0- X 0
Comme lim f(X)= lim f(X)=1, alors lim f(X)=1 existe.
X 0+ X 0- X 0
Etant donné que lim f(X)= f(0), la fonction f(X) est donc continue à l’origine des axes
(ou au point 0).
V.2.2. Propriétés de la continuité.
La proposition suivante montre que la continuité est une propriété qui est conservée
quand on ajoute, multiplie ou divise deux fonctions continues.
Proposition : soient f et g deux fonctions définies sur D et continues en a Є D et soit c un
nombre réel. Les fonctions suivantes sont alors continues en a.
a) f(X)±g(X)
b) c.f(X)
c) f(X).g(X)
f (X )
d) , g(a)≠0
g( X )
Continuité et méthode dichotomique
La proposition suivante, appelée parfois « théorème de la valeur intermédiaire », illustre
une propriété importante et intuitive des fonctions continues. Pour qu’une fonction continue
d’une variable X passe d’une valeur négative f(a) à une valeur positive f(b), elle doit forcément
passer par 0 « quelque part entre a et b ».
Proposition 1 : soit f : [a,b] supposée continue ; si f(a) < f(b), il existe un point c Є [a,b]
telle que f(c) = 0.
Proposition 2 : soit f : [a,b] supposée continue sur [a,b] et h un nombre compris entre la
borne inférieure m et la borne supérieure M de f sur [a,b]. Il existe c Є [a,b] tel que f(c)=h.
Proposition 3 : soit f : [a,b] [a,b] supposée continue. Il existe c є [a,b] tel que f(c)=c.
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Proposition 4 : si f est définie, continue et strictement monotone sur un intervalle I=[a,b] inclus
dans le domaine D, on a :
3. la réciproque de f notée f-1 est continue, strictement nonotome et varie dans le même sens
que la fonction d.
Théorème 6 : si f est continue dans un intervalle bornée et fermé I=[a,b], elle est bornée sur cet
intervalle.
Théorème 7 : toute fonction dont le graphique est un trait continu dans un intervalle I est
continue dans cet intervalle.
Exercices
Supposer que :
t2 5
P(t)= 6 , pour 0 t 5
19t 25
t
6 , pour t > 5
t 25
2
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Solution
t2 5 30
lim p(t)=lim 6. 6. 3000
19t 25 120
t 5- t 5
Après le déversement, on a le calcul de limite à droite :
t 5
lim p(t)=lim 6. 2 6. 1,897103 1897
t 25 50
t 5+ X 5
Conclusion
A l’instant t=5, la population de ces poissons chute brusquement de 3000 à 1897.
^
1103
Le nombre de poissons tués est de 1103. Le taux d’effracité du produit est de : P 3000 =
0,367=36,7%
2. Discutez les discontinuités de chacune des fonctions suivantes.
a) f(X)= X+1 pour X≠1
2 pour X=1
b) f(X)= 3X-6 pour X<1
2X+3 pour X 1
c) f(X)= 2X+3 pour X<2
17-5X pour 2 X 4
3X+2 pour X>4
d) f(X)= X+3 pour X≠3
3 pour X=3
X
g(X)= ,X 0
X
0, X=0 est
V.3. Assymptôtes
V.3.1. Définition : une droite d est dite asymptotique (ou une assymptote) à une courbe (₵) si la
distance d’un point p de (₵) à la droite d tend vers zéro(0) lorsque p s’éloigne indéfiniment sur
la courbe.
Une courbe y=f(X) admet une assymptôte verticale (A.V) d’équation X=a si
3
Exemple : la courbe représentative de la fonction f(X)= admet la droite X=-3 comme
2X 6
assymptôte verticale.
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La courbe représentative d’une fonction y=f(X) admet une assymptôte horizontale
d’équation y=b si lim f(X)=b.
X ∞
3X 2 2 X
Exemple : comme lim 3 ,
X 2 1
X ∞
3X 2 2 X
la courbe représentative de la fonction f(X)= admet la droite d’équation y=3 comme
X 2 1
assymptôte horizontale.
1
Si lim f(X)=∞ et que lim . f ( X ) =aЄR,
X
X ∞
la courbe représentative de la fonction y=f(X) admet une asymptôte oblique d’équation
y=aX+b où b=lim[f(X)-aX]
X ∞
Remarque : une courbe peut admettre à la fois :
X2 3
a) f(X)=
X 2 1
X 3 2X 1
b) f(X)=
X 2 5X 6
4X 3 2
c) f(X)=
X2 4
X 4 2X 2 1
d) f(X)=
X 2 6X 9
3
e) f(X)=
X 9
2
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CHAPITRE VI : DERIVEE D’UNE FONCTION
V.1 Définition
Soit f(x) une fonction contenue sur] a, b [contenant Xo. La dérivée de Y= f(x) au
point Xo que l’on note f’(x) est le nombre dit dérivée définie par :
f’(x) = lim [f(Xo + ∆x) – f(Xo) / ∆x]
∆x → 0
∆x → 0
Solution :
a) f’(x) = lim [f(x + ∆x) – f(X) / ∆x]
∆x → 0
lim [{2(x + ∆x)2 + 1} – {2x2 + 1} / ∆x]
∆x → 0
lim [{2(x2 + 2xDx + D2x) + 1} – 2x2 – 1 / ∆x]
∆x → 0
lim [2x2 + 4xDx + 2D2x) + 1 – 2x2 – 1 / ∆x]
∆x → 0
lim [4x. ∆x + 2∆2x / ∆x]
∆x → 0
lim [∆x(4x + 2∆x) / ∆x]
∆x → 0
f’(x) = lim [4x + 2∆x] = 4x
∆x → 0
b) f’(5) = lim [f(5 + ∆x) – f(5) / ∆x]
∆x → 0
lim [{2(5 + ∆x)2 + 1} – {252 + 1 / ∆x]
∆x → 0
lim [{2(25 + 10∆x + ∆2x) + 1} – {50 + 1} / ∆x]
∆x → 0
lim [50 + 20∆x + 2∆2x + 1 – 50 - 1] / ∆x]
∆x → 0
lim [20Dx + 2∆2x / ∆x]
∆x → 0
lim [∆x(20 + 2∆x) / ∆x]
∆x → 0
∆x → 0
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Avec f(x) = 4x et Xo = 5, on a f’(5) = 4.(5) = 20
Si la fonction f(x) est dérivable sur un intervalle I, alors par définition, f’’(x) =
[f(x)]’ est la dérivée seconde de f(x) sur I, si elle existe.
Plus généralement, on dit qu’une fonction est n fois dérivable sur un intervalle I si elle admet
des dérivées jusqu’à l’ordre n ;
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C’est-à-dire on a :
f’’(x) = 56x6
f’’’(x) = 336x5
Remarque :
Solution
f’(x) = 4 – 4x
4 – 4x = 0 ; x = 1
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VI.5.2 Sens de concavité et point d’inflexion
Le sens de concavité est lié au changement des signes de la dérivée seconde de la fonction.
Le point auquel la concavité de la courbe change de sens et que la fonction est définie
s’appelle point d’inflexion.
Solution :
f(x) = X3 – 3X2 – 3X + 2
f’(x) = 3X2 – 6X – 3
f’’(x) = 6X – 6
f’’’(x) = 0 ; 6x – 6 = 0 soit, x = 1
Pour étudier une fonction, on doit suivre successivement les étapes suivantes :
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Solution :
Domaine R =]-∞, +∞ [
Croissance et décroissance f’(x) = 2x – 5 ; f’(x) = 0 ; 2x -5 = 0 soit x = 2/5 ; x= 2,5
Etude des signes de la dérivée première
Sens de concavité : f’’(x) = 2 ;
Etude des signes
Il n’ y a pas de point d’inflexion
Tableau général des signes
La fonction polynôme n’a pas d’asymptotes
Intersection avec les axes : avec oy, on a f(0) = 6 ; avec ox, on a : x2 – 5x + 6 = 0 ;
∆=25 – 24 = 1
X1 3
5±1
X2 2 2
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CHAPITRE VII : FONCTION EXPONENTIONTIELLE, LOGARITHMIQUE
VII.1.1 définition
VII.1.2 propriétés
- La fonction exponentielle est définie dans R = ]-∞,+∞[ ; elle n’admet pas des points de
discontinuité
- La fonction exponentielle passe toujours par le point (0,1), f(0)=a0=1, on a alors le point
(0,1)
- La fonction exponentielle est toujours positive, c’est-à-dire sa courbe représentative se
situe toujours au-dessus de l’axe OX
- Si a Є] 0,1[soit 0<a<1, la fonction est décroissante :
- x -∞ +∞
y 0 1 +∞
y 0 1 +∞
- La fonction exponentielle accepte l’axe des x (ou l’axe OX) comme asymptote
horizontale positive si a < 1 et négative si a > 1
En tenant compte de tout ce qui précède, la fonction exponentielle peut être
visualisée comme suit :
Y 0.25 0.5 1 2 4
Avec ces couples des points, on a la courbe représentative ci-dessous.
x -∞ -2 -1 0 1 2
Y 4 2 1 0.5 0.25
Avec ces couples des points on a la courbe représentative suivante
aX = aY implique que x = y
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Remarque :
Le domaine de définition de la fonction logarithme est l’intervalle ]0,+∞[ = R+0, ce qui
exprime que les nombres négatifs n’ont pas de logarithme.
La fonction logarithme passe toujours par le point (1,0)
Si 0<a<1, la fonction est décroissante
X 0 1 +∞
logXa
X 0 1 +∞
logXa 0
La fonction logarithmique admet l’axe des y (ou 0X) comme asymptote verticale.
De tout ce qui précède, la fonction logarithmique peut être visualisée de la
manière ci-dessous :
P3 : - logxa = cologxa
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P4 : log(x/y) a = logxa - logya
P6 : logn√xp = P/nlogXa =
Log162 = ln 16 / ln 2 = ln 42 / ln 2 = 4
logaa = ln a / ln a = 1
ln e = logee = ln e / ln e = 1
P8 : ln x = ln y→ X =Y
P9 : u v = e v ln u = 10 v log u =a v ln u
Exemple :
e3ln4 = 43 = 4.4.4 = 64
eln6 = 61 = 6
VI.2.3. Changement des bases des systèmes de logarithme
a) log43 à base 4
b) log73 à base 5
Solution
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