ESUM Institutions Financières
ESUM Institutions Financières
FINANCIERES
ECONOMIE L2
DR RANDRIANARIJAONA Maeva
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LISTE DES ABREVIATIONS
AGR : Activité génératrice de revenu
ADéFI : Action pour le Développement et de Financement des Microentreprises
AECA : Association de caisse d’épargne et de crédit Autogérée
AGEPMF : Agence d’Exécution du Projet Microfinance
APEM : Association pour la Promotion des Entreprises à Madagascar
BTM : Bankin’ny tantsaha mpamokatra
CSBF : Commission de supervision bancaire et financière
CECAM : Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuelle
Codevi : compte pour le développement industriel
DID : Développement Internationale des jardins
DAB : distributeur automatique de billet
GAB : guichet automatique bancaire
IFM : Institution Financière Mutualiste
IDA : International Development Association
OTIV : Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola
OFP : Organisation Financière de proximité
ONG : Organisation non Gouvernementale
OPIC : Overseas Private Investment Corporation
OTS : Organisme Technique spécialisé
PADR : Plan d’Action pour le Développement Rurale
PAMF : Première Agence de Microfinance
TIAVO : Tahiry Ifamonjena Amin’ny Vola
TPE : Terminaux de paiements électroniques
TUP : Titres Universels de Paiement
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Chapitre 1. Institutions Financières
Section 1. Les banques
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-- d’une part, celles qui, formées en association, s’assignent une mission d’ordre social et
distribuent des petits crédits en fonction des fonds dont elles sont dotées. Certains réseaux
comportent de nombreux guichets couvrant plusieurs régions du pays. En plus des activités
bancaires, cette catégorie d’institutions dispense des formations à l’intention de la frange de la
population la plus défavorisée en vue de les aider à la création de micro-entreprises individuelles
;
--d’autre part, celles, constituées en sociétés commerciales, qui opèrent généralement avec un
but lucratif sur la base de capital assez conséquent. Ces dernières sont gérées d’une manière
plus professionnelle. La valeur des crédits individuels qu’elles partagent est plus élevée que pour
les IMF à vocation sociale ; il en est de même du volume de leur portefeuille. Avec l’adoption de
la loi sur la microfinance, cette catégorie est désormais autorisée à collecter des dépôts.
2.1.3. Les établissements de crédit spécialisés dans la microfinance.
L’adoption en 2005 d’une loi unique sur les activités de microfinance qui régit à la fois toutes les
catégories d’institutions, qu’elles soient mutualistes ou non mutualistes, a ouvert la porte aux
investisseurs étrangers. Ainsi, dès la fin de 2006, trois établissements de crédit qui se spécialisent
dans la microfinance, ont disposé leur agrément. Ce sont des établissements fortement
capitalisés et visant un but lucratif. Installés dans la capitale et dans quelques grandes villes, ils
deviennent des concurrents que les IMF déjà installées ont à affronter malgré l’inégalité des
moyens et la divergence des objectifs.
2.1.4. Les banques classiques.
Les établissements de crédit qui ont jusqu’alors réservé leurs opérations aux mieux nantis, se
sont désormais tournées vers la clientèle plus pauvre en écartant le seuil minimum d’épargne,
en offrant directement des petits crédits, en accordant des lignes de financement aux IMF ou en
participant à leur capital.
2.2. Les activités
2.2.1. Les opérations autorisées pour la microfinance
Dans un souci d’efficacité et en attendant que les IMF fassent leur preuve, les services financiers
qu’elles sont autorisées à offrir sont limités à l’octroi de crédits auquel s’ajoute la collecte de
dépôts de leurs membres ou clients. La gestion de chèques ou la réalisation d’opérations libellées
en devises étrangères ne leur sont pas permises. Toutefois, sous réserve de la disposition d’un
capital assez conséquent et de la constitution en société commerciale, la loi sur la microfinance
habilite les IMF non mutualistes à collecter des dépôts du public pour contribuer à la
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monétarisation de l’épargne et accroître leurs ressources. Ces services sont, dans la plupart des
cas, accompagnés de formations.
Les crédits octroyés financent en général les activités génératrices de revenus, les greniers
communs villageois pour stocker les produits en attendant des cours plus avantageux, la location
vente mutualiste qui est une sorte de crédit-bail pour les équipements ou les animaux de trait,
certaines activités commerciales, et aussi des évènements sociaux tels les mariages, les rentrées
scolaires ou les transferts de corps de la résidence principale vers le village natal.
Le remboursement se fait sur une courte durée, quelques mois, pour les crédits sociaux, sinon, il
peut parfois s’échelonner sur un plus long terme supérieur, à trois ans. Les coûts semblent
parfois prohibitifs, plus de 4 pour cent par mois pour les mutualistes, mais cela ne découragent
pas pour autant les membres qui jusqu’alors n’avaient d’autres recours qu’auprès des usuriers
dont les taux exigés atteignent parfois annuellement 250 pour cent. Les non mutualistes, de leur
côté, imposent des taux d’intérêt (2 à 2 ,5 pour cent par mois) à peine inférieurs à ceux appliqués
par les banques.
Les dépôts collectés concernent en majorité des comptes à vue non rémunérés, quoique ces
dernières années aient vu se développer la collecte de dépôts de moyen et long termes
quelquefois rémunérés. La constitution de dépôts forcés proportionnels est souvent nécessaire
pour l’obtention de crédits. Jusqu’à l’adoption de la loi sur la microfinance, seules les IMF
mutualistes étaient autorisées à collecter des dépôts volontaires. Certains réseaux d’ IMF
dispensent, en outre, soit des séances de formation ou d’ateliers à leurs membres ou clients et
même à des tiers, soit des modules de remise à niveau pour leurs techniciens. Les divers
thèmes qui y sont développés visent l’amélioration du niveau de vie de la population par
l’intermédiaire du recours aux besoins financiers. Ces thèmes sensibilisent non seulement sur les
bienfaits qu’offrent l’utilisation des crédits ou la sécurisation de l’épargne par leur
monétarisation, mais aussi sur la gestion des ressources des ménages, la gestion de petits projets
agricoles ou d’élevage, ou l’utilisation de nouveaux produits financiers. Pour certains
établissements qui concentrent plus particulièrement leurs efforts aux formations, les activités
bancaires sont à titre expérimental.
A chaque niveau correspond une forme de contrôle de la CSBF
-Aux IMF de niveau 1 qui sont considérées comme à risques mineurs, étant donné la taille
réduite de leurs opérations, une « licence » est accordée et l’intervention de la CSBF se limite
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s’assurer de l’existence d’une structure légère de gouvernance et de la régularité des
opérations bancaires.
-Les IMF 2 et IMF 3 doivent obtenir l’ « agrément » de la CSBF préalablement à l’exercice de
l’activité et sont soumises à la supervision de celle-ci. Les IMF classées dans ces deux niveaux
se distinguent par la taille respective de leurs opérations ainsi que par la structure de leur
gouvernance et le degré de professionnalisme de leur gouvernant.
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établissements de crédit qui sont plus professionnels, la relation CSBF-IMF est assez spécifique
du fait des particularités du secteur.
Dans cette optique, la CSBF intervient dans trois domaines précis, à savoir la définition du cadre
juridique, l’accompagnement des réseaux dans le cadre de leur supervision, et la participation à
la Stratégie nationale de la microfinance. Ainsi :
elle est très active dans la définition des textes constituant le cadre juridique applicable aux
institutions de microfinance
Elle a été la cheville ouvrière dans l’élaboration de la loi et de ses décrets d’application. Elle
propose au gouvernement les règles qu’elles jugent indispensables pour la bonne santé des IMF,
elle donne son avis sur les projets de textes qui ont trait à la microfinance en plus des instructions
d’application de la loi dont elle a la seule compétence. Soucieuse d’obtenir un dispositif
réglementaire adapté aux spécificités du contexte du pays et qui contribue à l’expansion du
secteur, elle adopte une démarche participative en associant tous les acteurs aux différentes
étapes des travaux de préparation.
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elle est membre du comité de pilotage de la CNMF
La participation au comité de pilotage procure à la CSBF l’occasion de s’informer et d’apporter
sa contribution pour étudier et analyser les défis auxquels le secteur est confronté. La CSBF est
surtout sollicitée pour tous les travaux et les décisions ayant trait à la bonne santé des institutions
et du secteur en général. A titre d’exemple, font souvent l’objet de discussions au niveau du
comité de pilotage, la recherche de solutions devant résoudre les menaces de désaffiliation d’une
IMF qui compromettent l’avenir du réseau, les mesures à prendre pour pallier à certaines
faiblesses de la gouvernance, la protection des IMF face à des tentatives d’emprise d’origine
externe réduisant les opportunités d’appropriation du réseau par les membres.
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RÉGLEMENTATION DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE
Catégorie mutualiste non mutualiste mutualiste non mutualiste mutualiste non mutualiste
Société Coopérative Association, ONG, Société Coopérative SARL, SA SA Société Coopérative SA
Forme juridique IMF de base SARL, SA
Unions et Non autorisée Société Coopérative, SA Société Coopérative, SA
Fédérations
Capital minimum exigé Non applicable sauf pour les sociétés . IMF de base : 8 005$ . Sarl : 32 019 $ 106 730 $ . IMF de base : 160 096$ 373 556$
. Union : 32 019$ . Sa : 53 365 $ . Union : 266 826 $
. Fédération : 53 365$ . Fédération : 533 652$
Épargne Nomenclature Dépôts des Pas de dépôts Dépôts des membres Pas de dépôts Dépôts du public Dépôts des membres Dépôts du public
membres
Plafond 267$
Crédits Durée des crédits Court terme Court et moyen termes Court, moyen et long termes
Opérations non autorisées : Émissions chèques et opérations libellées en devises ou celles relatives au financement du commerce international
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Chapitre 2. Notion sur la monnaie
Définir l’origine de la monnaie n’est pas chose facile, en effet chaque société a sa propre
considération de la monnaie, donc ne peut dire avec précision quel peuple ou quelle société l’a utilisé la
première, néanmoins on peut en tirer certaines caractéristiques commune à chaque civilisation ou la
monnaie est devenue un intermédiaire des échanges. C’est pourquoi on va parler de la distinction entre
liquidité et monnaie, et également des différents types de monnaie qu’on rencontre usuellement.
Section 1 : Définition
111-Comment les banques peuvent s’en procurer : Il y a trois manières pour les
banques commerciales d’acquérir de la liquidité :
En attirant des dépôts par le moyen d’un prélèvement sur le stock de billets en circulation dans
le publique, ou sur la cession de devises ou sur le circuit du trésor; en effet il n’y a d’apport véritable de
liquidité au système bancaire pris dans son ensemble que si ces dépôts ne proviennent d’une autre
banque.
En vendant sur le marché les titres de créance qu’elles détiennent en portefeuille. Mais ceci
dépend de la nature du titre qu’elle dispose, en effet le degré de liquidité des actifs va dépendre en
grande partie de la confiance que les agents économiques leur accordent. Ainsi les titres de la dette
publique ou de débiteur de très grande qualité trouveront facilement acquéreurs. Il est à noté que cette
transaction nécessite un marché organisé qui peut être équilibré en régime permanent si la banque
centrale se porte alternativement acquéreur ou vendeur de ces titres.
Et enfin, en empruntant au près de la banque centrale, moyennant un taux directeur que les
banques devront respecter quand ils accordent de crédit à leurs clients pour prévenir le risque
d’illiquidité. On constate dès lors une relation entre la liquidité bancaire et la masse des crédits que les
banques peuvent consentir. Alors si la source principale de la création monétaire est l’octroi de crédit «
c’est par le contrôle de la liquidité bancaire que doit passer le contrôle de la création monétaire ».
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112-Demande d’encaisse monétaire : Keynes définit la demande d’encaisse monétaire,
qu’il qualifie de préférence pour la liquidité, comme une disposition des agents économiques à détenir
une partie de leur patrimoine sous forme de monnaie liquide. En ce sens il attribue à ce comportement
trois motifs principaux, telle la transaction, la précaution et la spéculation.
Le motif de transaction : il s’agit des avoirs de trésorerie pour régler les achats courants et les
dettes si on se réfère à un dictionnaire économique; donc il y a une constitution d’encaisse transaction
basée sur notre évaluation des dépenses ordinaires et prévisibles. Ce qui conduit à une détermination
d’encaisse suffisante pour éviter les risques de non paiement entrainant des coûts d’illiquidité très élevé
; ou encore une encaisse excessive provoquant la perte de revenue engendrée par la thésaurisation (coût
de liquidité).
Le motif de précaution : correspond aux encaisses pour faire face à des dépenses imprévues,
donc constitue un risque non mesurable lié aux aléas du marché, par exemple la hausse du prix des
matières premières pour les entreprises ; ou d’autres parts un risque mesurable lié aux niveaux de vie
pour les ménages. Ce type d’encaisse est influencée surtout par le besoin de sécurité et la conjoncture
économique ; ainsi une expansion réduit les encaisses précautions et une récession incite à les
augmentés. Le motif de spéculation : Peut être considéré comme une encaisse en attente de placement
rémunérateur. C’est sur ce point que naît l’antagonisme des différentes pensées économiques
développant cette théorie. Keynes, quant à lui a développé plusieurs hypothèses sur la théorie de
l’encaisse spéculation qui considère que :
il s’agit d’une confrontation de choix consommation – épargne, cette hypothèse sera
conservée par les néo-keynésiens bien que rejeter par les néo-quantitativistes.
Le comportement emprunteur des entreprises pour financer leurs investissements (à
l’exclusion de l’autofinancement) entraînant le passage de l’épargne des entreprises sur le marché
financier, qui en se combinant avec le marché de la monnaie constitue le centre d’intérêt du modèle
Keynésien :
On constate donc que les deux premiers motifs sont fonctions du revenu et le dernier du taux
d’intérêt
12-Monnaie : Le terme « monnaie » vient du nom de la déesse romaine Juno Moneta, car c'est
dans les dépendances de son temple que les Romains avaient installé un atelier pour frapper les deniers
de l'Empire. La monnaie se définit essentiellement comme un bien d'échange et n'a donc pas de valeur
d'usage. Elle rend possible le bon déroulement des transactions à l'intérieur d'une communauté de
paiement, qui s'identifie historiquement à l'État-nation. La monnaie entant qu’acteur principal de la vie
économique est devenue ainsi l’expression de la richesse et de la souveraineté nationale, bien que
certaines monnaies exercent un rayonnement qui dépasse le cadre purement national.
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121-Origine de la monnaie centrale : On peut distinguer l’origine de la monnaie centrale de
trois façons différentes :
Soit par une entrée de capitaux extérieur, résultant de l’intervention de la banque centrale sur le
marché des changes, ainsi les devises dont elle acquiert va être la base de la monnaie centrale qu’elle va
créer c'est-à-dire la contre partie de ce monnaie centrale.
Soit par l’acquisition de créance sur le marché à des agents économiques quelconques ; mais
généralement elle se concentre sur les titres de la dette publique ou à des débiteurs notoirement
solvables.
Enfin, par des prêts de la banque centrale à des banques secondaires qui prennent la forme
d’escompte.
De ces origines de la monnaie centrale, on peut en déduire que les stocks de monnaie ne
peuvent augmenter indépendamment du secteur réel. Cependant certaine théorie considère que l’offre
de monnaie est exogène, c'est-à-dire qu’elle est dépendante de la politique des autorités monétaires.
211-Pièce ou monnaie divisionnaire : C’est une forme éloignée de l’or et de l’argent bien
qu’il ne faut pas les confondre ; en effet ces monnaies dites métalliques, qui ont circulé jusqu’au début
du vingtième siècle, ont une valeur marchande, c'est-à-dire la valeur du métal inclus dans les pièces est
égale à leur valeur nominale, donc l’argent en elle même a une valeur égale aux marchandises qu’on
achète. A l’inverse des pièces nouvellement créé où l’on ne trouve plus cette égalité entre la valeur de
la marchandise et celle de la monnaie. Ainsi, actuellement les pièces circulent par imposition du
pouvoir judiciaire et législatif de l’Etat en complément des billets
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monétaire, mais une partie reste au sein des banques secondaires comme liquidité monnaie
centrale qui est non incluse dans la masse monétaire, pour régler les créances qu’elles
reçoivent ; notamment pour le paiement des bas salaires et le commerce de détail.
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à lui même. Donc un chèque sans provision est de la fausse monnaie au même titre qu’un
billet de banque fabriqué par un faussaire.
Le virement est un moyen par lequel un client invite son banquier à prélever
sur son compte une certaine somme pour le transférer sur un autre compte appartenant à une
tierce personne appelée bénéficiaire.
Le titre universel de paiement (TUP) est une façon de régler ou de faire un
virement à l’étranger à l’aide d’ordinateur, donc un procéder beaucoup plus évoluer.
Les instruments totalement automatisés, qui sont utilisés :
Soit pour payer à un tiers un montant déterminé à date fixe (exemple : salaire),
ou pour virer d’un compte à vu sur un compte à terme des fonds au delà d’un certain montant.
Soit pour honorer les factures présentées par un agent désigné par le titulaire
d’un dépôt à vue, dans ce cas c’est une autorisation permanente donnée à la banque pour
effectuer un prélèvement automatique.
Carte bancaire : ce sont les cartes de retraite de billet permettant d’effectuer le tirage
auprès des distributeurs automatiques de billet (DAB) ou de guichet automatique bancaire
(GAB) ; ces cartes de paiement permettent aussi d’effectuer des paiements chez les
commerçants affiliés à une banque.
223-la monnaie électronique : C’est l’ensemble des techniques informatiques,
magnétiques, électroniques, et télématiques permettant l’échange de fonds sans support
papier. Il ne s’agit pas alors d’une nouvelle forme de monnaie mais d’un nouvel instrument de
circulation de la monnaie scripturale. C’est un moyen efficace pour les banques de réduire le
coût de traitement des instruments papiers.
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Chapitre 3 : Circuit monétaire
D’après Marie DELAPLACE : « le circuit monétaire d’une banque commerciale peut
être définit comme l’aire de circulation d’un instrument de paiement qui lui est propre (sa
monnaie scripturale) dans laquelle ne se pose aucun problème de transfert c'est-à-dire de
conversion ». Ainsi, chaque banque peut créer sa propre monnaie d’où la nécessité de la
monnaie centrale qui est accepté par tous pour jouer le rôle de paiement inter-circuit.
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La réduction de la quantité de monnaie centrale disponible, par la banque centrale.
L’intervention de l’autorité étatique.
Cependant même en l’absence de ces contrôles, le pouvoir de création monétaire ne
serait pas infini car les crédits octroyés doivent être remboursés.
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Pour conclure, une banque ne peut pas créer de monnaie fiduciaire (billets). En ce qui
concerne la monnaie scripturale, tous les crédits, qu'elle accorde, doivent être couverts par un
pourcentage de monnaie centrale (réserves obligatoires, demande en billets du public, soldes
de compensation).
12-Utilisateurs
Vue le caractère fictif de la monnaie ainsi créer, ayant surtout pour base la confiance
entre les agents et les institutions financières, un établissement beaucoup plus grand, avec un
nombre d’utilisateur important, bénéficie d’une confiance réciproque des agents économiques
(par l’effet d’imitation), due notamment à la stabilité du circuit de cette banque ; donc une
fuite de monnaie scripturale moins importante et une indépendance vis-à-vis de l’aide de la
banque centrale. On peut distinguer cependant deux utilisateurs bien distincts :
121-Agents non monétaire : il s’agit notamment des ménages et des entreprises
qui sont à l’origine de la création de la monnaie par la demande de crédit auprès des
établissements bancaire contre l’engagement de la remboursé avec les intérêts à l’échéance du
prêt.
En général, les agents demandent la conversion de monnaie scripturale en billet, donc
une fuite de monnaie centrale du à différente facteur dont la plus importante est la préférence
des agents pour les billets (ou préférence à la liquidité). C’est pourquoi, si pour une période
donnée les pertes en monnaie centrale sont supérieures aux rentrées dans les banques, le
besoin de refinancement du circuit bancaire en cette monnaie va s’accroître. Raison pour
laquelle la banque centrale oblige les banques à déposer des réserves obligatoires
122-Banques : Les rôles que jouent ces institutions lorsque la monnaie spécifique
sort de leur circuit, c'est-à-dire leur rôle dans le transfert ou la conversion, caractérisent le
problème pour une banque de limiter leur émission de crédit. En effet, la monnaie des autres
banques accumulées par la banque va être échangée contre la monnaie en fuite du circuit de
cette dernière, sur le marché interbancaire où les soldes vont être transformé en d’autres actifs
comme actions ou obligations, ainsi une fuite très importante va priver la banque de certain de
ces avantages et inversement dans le cas où le solde est positif.
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131-Chambre de compensation : Le système de compensation a été créé par les
encaisseurs des banques écossaises, lassés d’aller présenter à toute les banques les titres de
créance que leurs propres banques détenaient, tenu à l’origine dans une salle de bistrot, par
lequel toutes les banques échangent leur dette et leur créance. L’échange se fait par
l’intermédiaire d’un organisme de compensation dont la banque centrale.
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Les circuits monétaires bien que possédant des caractéristiques communes sont
différents selon l’établissement où la monnaie se situe. Mais on constate une unicité des
circuits bancaire malgré cela.
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213-Circuit extérieur : Ce circuit inclus toutes les devises quelles qu’elles
soient, recensée dans la balance des paiements. On constate que c’est sur le marché des
changes que s’exécutent les opérations de vente ou d’achat de cette devise. Il y a donc un
marché des changes interbancaire qui est un marché international permettant une
connaissance instantanée des cours. De ce fait, la banque va gérer sa position de trésorerie en
change, en utilisant à la fois les marchés des changes et les marchés monétaires.
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Chapitre 4 : Principes et pratiques
11-Formes de dépôts
Quant on parle de dépôt, on sous entend épargne. Et selon la loi 16-2005 concernant
les institutions de microfinance, l’épargne se définit comme « le fonds reçu des membres par
les IMFs mutualistes sous formes de dépôts autre que les apports en capital, les droits
d’adhésion et les cotisations, avec le droit d’en disposer dans le cadre de leur activités, à
charge pour elles de le restituer. Cependant cette loi n’exclue pas le fait que les IMFs non
mutualistes peuvent également collecter des dépôts du public, cette fonction relève de leur
classement et de leur forme juridique.
111-Dépôt a vue
On peut donc d’après cette loi définir l’épargne comme étant de l’argent liquide non
dépensé et qui est versé volontairement et généralement rémunéré pour encourager les
déposants. Mais il peut s’agir également de dépôt non rémunéré comme c’est le cas pour les
dépôts à vue ou encore les épargnes à vu qui pourront être retirés à tout moment.
Par cette action les IMFs substituent les traditions de classement d’argent en bas de
laine en un procédé beaucoup plus sécurisé et avantageux, non pas pour l’épargnant lui seul,
mais pour l’ensemble de la population toute entière. Car cette action permet de réintégrer les
épargnes dans le circuit économique et va donc permettre aux IMFs d’octroyer d’avantage de
crédit.
Se pose cependant la question suivante vue que les IMFs s’occupent de la population à
revenu faible : « Les pauvres ne sont ils pas trop pauvres pour épargner ? » Une épargne n’est
pas forcement sous forme liquide bien que celle-ci à l’avantage d’avoir une grande capacité
d’échangeabiliter.Pour y répondre on peut dire que les pauvres épargnent en permanence,
même si cette épargne prend des formes moins « courantes » que l’argent, l’exemple les plus
commodes sont les animaux (élevages) et les bijoux en or. Cependant ces méthodes d’épargne
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posent la plupart du temps des problèmes. Il est en effet difficile de vendre par exemple un
bœuf lorsque le ménage a soudain besoin d’une petite somme d’argent. Ce qui nous amène à
conclure que même pauvre on fait aussi face à des dépenses imprévues qui nécessitent une
somme d’argent urgent. D’où la nécessité d’une épargne qui soit à la fois sûre et liquide, ce
qui explique les comportements mimétiques des pauvres a déposé leur épargne aux IMFs. Et
il est à remarquer que les pauvres tiennent moins compte du taux de rémunération de leur
épargne, et puisqu’ils ne sont pas habitués à placer leur épargne, cette épargne est souvent de
délai très cours. Ce qui permet donc de dire que le besoin d’épargne pour les pauvres est tout
aussi important que le besoin de crédit. Ainsi les services d’épargne doivent être adaptés pour
répondre à la demande particulière des pauvres et à leur cycle de trésorerie qui est à la fois
irrégulier et instable.
112-Dépôts spécialisés
Généralement connus sous le terme de plan d’épargne, il s’agit pour un ménage
d’épargner en prévision d’une activité ultérieure par exemple l’achat de fournitures scolaires
pour la prochaine rentrée, etc.
Donc c’est un type de service répondant au attente de ceux qui sont obligé de
conserver son argent sous son matelas, c'est-à-dire de thésauriser jusqu’à ce que la date au
quelle la consommation puisse être entamé ; le dépôt spécialisé est un genre de compte bloqué
qui ne peut être ouvert qu’à une date fixé ultérieurement par l’IMF et le déposant ou bien
jusqu’à ce que la somme versé atteint un certain montant.
Comme son nom l’indique cette épargne met en valeur les besoins spécifiques des
différentes catégories de la population qui ont des contraintes et des pratiques diverses. On
constate également qu’il s’agit d’une sécurisation de l’épargne afin de le mettre à l’abri du
vol.
En d’autre terme c’est de l’épargne dédié à une consommation définie d’avance donc
dépense prévisible. Son avantage principale est qu’il permet à l’IMF de déployer le fonds à
d’autre activité, tant que la date de décaissement est bien définie, donc d’octroyé des crédits
ou de déposer le fonds afin de percevoir une rémunération (des intérêts).
113-Dépôt à terme
Ce genre de dépôt est généralement rémunéré et déposé pour une durée convenue
(exemple 6 mois), donc ne peut être retiré avant terme, sous peine de pénalité.
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Les taux de rémunération de ces dépôts sont entre 2 à 20% par an, taux que les IMFs essaient
de récupérer sur leur taux d’intérêt, donc à la charge des agents qui demandent de crédit
auprès d’eux. Cependant le dépôt acquis permet d’autre par d’octroyer plus de crédit ou de
permettre un placement à la banque, comme il a été dit ultérieurement.
Il est noté que la capacité d’un ménage à imposer une gestion rigoureuse en
augmentant l’épargne domestique permet aux IMFs de faire encore plus de confiance à leur
client, ainsi on peut par exemple parler du cas de certain ménage, qui a fait des pertes, mais
dont les IMFs sauvent encore.
Il est à remarqué également que, si on définit le long terme comme étant une période
supérieure au cycle d’exploitation du collecte d’épargne des ménages et des petits
entrepreneurs, qui exercent des activités à cycle d’exploitation ne dépassant pas l’année, en
générale dans les environs de 6 mois, on qualifie de long terme les dépôts qui excédent cette
durée.
Actuellement, les différents structures d’organismes de microfinance essaient d’élargir
leur réseaux afin d’augmenter le nombre de client des IMFs tant pour la collecte d’épargne
que pour l’octroie de crédit.
Ainsi on aperçoit les IMFs mutualistes ou Institutions Financière Mutualistes (IFM)
qui ont obtenus l’agrément de la commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF)
tels l’AECA, le TIAVO, L’OTIV, LA CECAM ET L’ADéFI qui ont un encours d’épargne de
280 millions d’Ariary en Mars 2009 contre 3575 millions d’Ariary en 1998, soit une
augmentation de plus de 3000% en 10ans, ce qui est encourageant pour les IMFs. D’autre part
les IMFs non mutualistes se voient un encours d’épargne de 146710millions d’Ariary
actuellement départagés entre les caisses villageoise du SIPEM, VOLA-MAHASOA, APEM :
PAIQ, EAM, le CEM, MAHAVOTSE, MICROCRED, PAMF. On constate actuellement
d’autre structure de la microfinance qu’on peut appeler Organisation Financière de Proximité
(OFP) se lancer dans cette activité de collecte, afin d’augmenter la capacité financière et
l’envergure des Institutions financières.
12-Natures de crédit
Des débats se portent actuellement sur le taux d’intérêt des IMFs, ce qui devient même
un sujet de controverse entre les opérateurs des IMFs partisans d’un service pérenne plus cher,
aux tenants de la baisse du taux (ONG, Organisation paysannes recourant aux services des
IMFs, etc.). Sur ce point on fait face à l’inadéquation de l’offre à la demande et également aux
difficultés d’accès aux crédits coûteux pour la population, bien que les IMFs limitent leurs
services à des prêts à courts termes et à des prêts à échéances périodiques .
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121-Prêt a court terme
Ce genre de crédit est généralement frappé d’un taux d’intérêt de 3% par mois et fait
pour la population qui est relativement pauvre ou du moins ceux excluent du système bancaire
classique. C’est l’activité principale des IMFs et son obtention nécessite l’accomplissement de
certaine condition comme être membre de l’institution, avoir une assiduité à l’épargne, être
résident ou exercer une activité économique dans la zone de couverture de l’institution, etc.
Des conditions qui varient selon l’IMF. Ce genre de crédit peut toucher plusieurs opérations à
la fois on peut citer le crédit à des activités agricoles, les crédits aux particuliers, les crédits à
des petits commerçants, les crédits aux artisans, etc.
Ce prêt est financé directement par les apports du micro entrepreneur, mais peut aussi
provenir des cotisations des membres des IMFs. Et c’est une partie des raisons pour lesquelles
on demande aux clients de placer au moins un minimum de dépôt avant de pouvoir demander
ensuite du crédit. Mais comme étant de court terme, il se peut que les IMFs financent ces prêts
par les épargnes déposer chez eux, surtout lorsque ce dépôt a un caractère à terme, donc à
délai de remboursement supérieur à celui du crédit qu’il finance.
Actuellement, on constate d’autres organismes que financent les IMFs dans ses
activités, ce qui peut être le cas de la Banque Mondiale lorsqu’elle approuve le crédit de
l’IDA (Association Internationale de Développement).
D’autres organisations pratiquent de même cette activité, bien qu’elles ne se montrent
pas comme étant le préteur direct. Certes le terme de prêteur ne correspond pas à leur service
car parfois elles donnent ces fonds gratuitement à des IMFs qui vont donc les gérés ; ou
parfois aussi sous forme de prise de participation dans ces IMFs. On va encore revenir sur ce
point dans le chapitre suivant.
D’habitude, ce sont les banques qui octroient ce genre de prêt, il s’agit de prêt à taux
fixe mais dont les créanciers peuvent demander qu’on augmente le montant de son prêt à
chaque renouvèlement de contrat, ainsi il est souvent sous forme de prêt aux étudiants, ou prêt
au logement. En microfinance, ce prêt trouve son intérêt particulier en permettant aux
établissements de microfinance de surveiller les fonds empruntés à une certaine période et
d’en décider ainsi si on peut encore octroyer de crédit a un client. Il permet également de
différencier le paiement, donc va donner aux IMFs une marge de manœuvre pour sa
25
trésorerie. L’utilisation d’un prêt à échéance périodique assure alors pour les IMFs une sorte
de garantie, vu que l’augmentation de la somme octroyé dépend de l’efficience des travaux
entamés, minimisant ainsi le risque que la somme soit employée à des fins non approprié.
Permettant également de donner une gamme de choix à ses clients ; en effet, chacun a
son exigence et sa demande, et d’autre part ce prêt avantage ceux qui ont des projets
nécessitant un investissement beaucoup plus important, tout en bénéficiant le fait d’intégrer
les IMFs dans la réalisation de chaque étape du projet, enlevant ainsi l’idée de crainte des
créanciers que le prêt ne puisse permettre de couvrir l’investissement. Il assure alors un
recouvrement face à un changement de conjoncture économique décidé par l’Etat ou
provoqué par d’autre facteur.
Section 2 : Pratiques
L’offre de crédit nécessite pour la microfinance une bonne connaissance de son lieu
d’activité, mais également des personnels ayant des compétences plus « professionnelles
bancaires » puisque les IMFs s’attribuent actuellement à des tâches beaucoup plus
sophistiqués. Ainsi, on va partager cette section pour analyser le crédit en microfinance (21)
et les nouvelles attributions financières (22) auxquelles elles font face.
21-Crédit microfinance
Cette sous section traite essentiellement les caractères des crédits que les IMFs
octroient face à la pluralité des crédits qui se trouvent sur le système financier. Ainsi on est
amené à étudier la différence entre crédit classique et les crédits en microfinance (211) et
d’approfondir la question sur les méthodologies de crédit des IMFs (212).
26
La méthodologie de crédit des banques traditionnelles, surtout dans les pays en voie de
développement se fonde en général sur les actifs, et repose largement sur le gage et autres
garanties matériels pour assurer le remboursement ; à l’opposé, en microfinance, les
méthodologies de crédit, qui fonctionnent, reposent d’avantage sur le profil individuel ; ainsi
l’évaluation du crédits est fonction de la volonté et de la capacité des clients à rembourser,
plus que sur les actifs pouvant être saisis en cas de non remboursement.
Cette approche centrée sur le profil individuel peut se mettre en pratique de plusieurs
manières. Par exemple, le premier crédit accordé est de faible montant afin de minimiser les
risques. Et le remboursement régulier des premiers crédits par le client est aux yeux de
l’institution une garantie suffisante pour augmenter le montant des crédits suivants, ce qui
signifie que la motivation à rembourser repose sur un contrat implicite d’accès à des services
futurs. Il s’agit donc d’un facteur psychologique, c’est pourquoi les IMFs se méfient car la
motivation à rembourser dépend aussi de la pression sociale. En effet, quand les clients
découvrent que d’autres n’ont pas remboursé leurs prêts, ils sont moins disposés à rembourser
les leurs.
En l’absence d’une réponse immédiate et très stricte de la part des IMFs, les problèmes
d’impayé peuvent très vite devenir incontrôlables, et ceux, beaucoup plus rapidement que
dans celui d’une banque commerciale normale.
212-Méthodologie de crédit
Les IMFs sont différentes des banques, mais le sont également les unes des autres.
Cependant les méthodologies de crédit, qu’elles octroient, peuvent être classées en deux
catégories, dont les crédits individuels et les crédits à des groupes. Les IMFs peuvent exercer
l’un de ces pratiques ou bien les appliqués ensembles.
Ainsi on voit des IMFs accordant des crédits directement à un individu, une pratique
qui lui permet de recourir à des garanties, soient matérielles (biens ménagers, matériel roulant
ou de production …), soient financières, c'est-à-dire par une caution financière qui peut être
versée au préalable à titre d’épargne ou défalquée du montant du capital lors du blocage du
crédit, son montant est calculé en pourcentage du crédit demander. Dans la réalité la plupart
des IMFs préfèrent adopter des techniques de sélection fondée sur une évaluation de
l’individu.
Mais d’autres IMFs choisissent d’effectuer une autre forme de crédit, qu’est le crédit
au groupe. Sur ce point ils demandent à ses clients de former eux-mêmes de petits groupes
solidaires, constitués généralement de quatre à six membres ; et dont tous les membres
27
doivent se porter garants les uns des autres, on constate ainsi le renforcement des relations de
l’institution envers chacun d’eux et de plus les membres du groupe peuvent aussi aider à
collecter le remboursement. Parfois les IMFs accordent un seul crédit au groupe qui le
redistribue ensuite entre ses membres, ici encore le groupe peut aider à détecter les risques
d’impayés et à renforcer la discipline de remboursement. Ce crédit est appelé aussi crédit
solidaire, car il peut exister en plusieurs modèles selon que les relations entre les emprunteurs
et les IMFs, c'est-à-dire que cette relation soient moins étroites ou non.
Cependant, certaines IMFs combinent des modèles de crédit aux groupes et des
modèles de crédit individuel. En générale, ils offrent des crédits de groupe aux clients
nouveaux et ayant besoin de faible somme et des crédits individuels aux anciens clients ayant
besoin de prêt plus importants.
221-Obligation :
Par définition une obligation est un titre de créance négociable, représentative d’une
fraction d’un emprunt émis par une entreprise (par exemple, une IMF). Ce qui signifie que le
créancier de l’entreprise qui est porteur d’une obligation ne court pas le risque industriel de
celle-ci puisque sa rémunération est contractuelle. Il sera remboursé avant les actionnaires en
cas de faillite de l’entreprise, et en contrepartie, il ne bénéficie pas des droits sociaux liés à
l’action (droit au bénéfice et droit à la gestion de l’entreprise par le moyen du droit de vote).
L’intérêt des obligations réside dans le fait qu’il s’agit d’emprunts pouvant être vendus
plus facilement à un autre investisseur, si on ne veut pas le conserver jusqu’à leur échéance
28
(raison pour laquelle les banques achètent des obligations). En outre, les obligations ne
requièrent pas de l’investisseur qu’il réalise une évaluation de l’emprunteur, comparable à
celle qu’une banque entreprend avant d’octroyer un prêt direct.
Pour les IMFs, l’accès au marché des obligations permet l’emprunt et présente
l’avantage de pouvoir attirer des capitaux à long terme, des sommes plus élevées, de
bénéficier de conditions plus favorables et de toucher des nouveaux investisseurs.
Les émissions d’obligation par les IMFs deviennent plus courantes, néanmoins de nombreuses
contraintes existent, car :
Les investisseurs sur le marché des capitaux perçoivent la microfinance
comme un secteur risqué, donc ils se cantonnent aux instruments émis par des institutions
financières réglementées et très reconnues.
Peu d’IMF dispose de structure de propriété et de gouvernance
adéquates pour le financement d’obligation.
Les investisseurs qui achètent ces obligations réalisent que les
opportunités de négociation sont limitées : la demande restant généralement faible donc c’est
considéré comme un instrument peu liquide.
Un emprunt par le biais d’une émission obligataire suppose la vente
d’obligations à un grand nombre d’investisseurs donc un plus grand nombre d’informations
doivent être diffusés afin d’améliorer suffisamment la confiance de ces investisseurs.
222-Titrisation :
Appelé « Sécurisation » en Anglais, il s’agit d’un actif financer permettant à une
société d’améliorer la liquidité de son bilan, donc un instrument nouveaux en microfinance et
qui est pratiqué par des rares institutions dans le monde, parmi eux, on peut citer l’OPIC ou
(Overseas Private Investement Corporation), le Bleu Orchard Microfinace Securities et
Microfinance Securities, tous deux aux Etats-Unis.
Techniquement, les actifs sont sélectionnés en fonction de la qualité de leur garantie,
et sont regroupés dans une société qui en fait l’acquisition, en se finançant par l’émission de
titres souscrit par des investisseurs. L’entité ainsi créer reçoit le flux d’intérêt et de
remboursement sur les créances qu’elle a acheté aux banques et les reversent aux investisseurs
via le paiement d’intérêts et le remboursement de leurs titres. Bien que créé au début pour
financer une partie des en courts de ces IMFs puissant, cette technique s’est étendue chez
d’autres organismes comme les entreprises. Cependant il est encore difficile pour les IMFs,
même très développés, d’accéder
29
à ce type de financement, car vue le taille relativement petite des transactions par rapports aux
coûts de structuration, mais aussi la difficulté de trouver un administrateur de remplacement
et surtout de nombre limite d’investisseur, cette activité est encore peu développée.
Vu qu’il s’agit d’opération financière complexe, et ne peut être réalisée que par des
IMFs plus matures, la titrisation implique la collaboration avec un grand nombre de
partenaires financiers et l’utilisation d’une technicité plus grande. Ainsi elle permet le
développement des IMFs, assurant également d’autre source de financement surtout à long
terme, en raison de la faiblesse du crédit et de l’épargne à moyen terme et à fortiori au long
terme due aux mauvaises maîtrises des risques, aux garanties inadaptées, et surtout aux
caractères des IMFs préfèrent arbitrer en faveur d’investissement à court terme dans des
secteurs sûrs. Mais aussi, et surtout à la diversification de portefeuille permettant de repartir
les risques.
223-Paiement électronique :
Il s’agit d’un système de paiement par porte monnaie électronique dont le support est
la carte à puce. Ce procéder permet à chaque client détenteur de la carte :
de payer par carte les achats effectués auprès de commerçants équipés d’un
terminale
de faire des retraits d’argent dans des distributeurs automatiques de billet (DAB)
de faire des dépôts et des retraits d’argent dans les caisses de l’IMF équipés
d’un terminal de paiement électronique (TPE).
Il s’agit donc d’une porte monnaie électronique dans laquelle est stockée une valeur
d’argent, selon la préférence du client, soit prépayée auprès de la caisse de l’IMF, moyennant
un versement en espèces ou par débit de son compte ; soit créditée par l’IMF émettrice selon
un mode pré autorisé c'est-à-dire un rechargement automatique mensuel plafonné au montant
du crédit programmé par l’IMF.
Ainsi ce système de prépaiement diminue les risques de fraude et d’erreurs dans la
mesure où les opérations manuelles et les transactions physiques d’argent sont réduites, et
permet également de désencombrer les guichets.
Par conséquent les IMFs gagnent en efficacité opérationnelle et financière et
améliorent en même temps la gamme de ses services en favorisant la domiciliation des
salaires et une meilleure sécurisation du crédit.
30
Cependant les principales contraintes sont d’approprier et d’intégrer la dimension
monétique compatible à la capacité des IMFs, à leurs opérations, et à l’acquisition d’un TPE.
De plus, ce type de service s’adresse plutôt aux citadins appartenant à la classe moyenne,
donc non sollicitée par une clientèle à faibles revenus que les IMFs tentent d’aider.
Ce système est actuellement utilisé au Kenya et au Sénégal, bien que beaucoup de
pays considère encore l’implication d’une tierce personne dans des transactions de type
bancaire comme un acte interdit, notamment pour les pays d’Afrique.
31
Chap. 5 : Analyse
11-Complémentarité
En plus d’être un organisme ; de financement des pauvres, c'est-à-dire, ceux qui sont
exclues du système bancaire traditionnel ; une IMF se voient actuellement comme étant une
institution de proximité qui a l’opportunité de s’assurer du risque avec une probabilité
beaucoup plus grande que celles des banques .
32
de pénétration de la microfinance d’environ 11%12 des familles malgaches et si on se réfère à
l’objectif du Madagascar Action Plan (M.A.P), on vise un taux de pénétration de 12% 12d’ici
2012. Ce qui peut être réalisable vu que les IMFs ne cessent de créer ou de s’implanter dans
de nombreuses régions, dues notamment à la concurrence auquel ce domaine fait face et aussi
à la création de nouvel établissement qui aggrave cette concurrence. On recense jusqu’en
Mars 2009 pour les institutions mutualistes 441 500 membres et dont le nombre de caisse
repartie dans tout l’Île est de 442, pour les institutions non mutualistes, elles regroupent 182
points de services 108 131 nombres de clients bénéficiaires. Cette extension de la couverture
territoriale tant en milieu rural qu’en milieu urbain conduisant ainsi au développement des
activités et a une augmentation du nombre de membres et de clients touchés, mais plus
importants encore à une augmentation du volume des crédits distribués et des dépôts
collectés.
Par rapport aux banques classiques les IMFs vont touchés un nouveau public qui n’ont
jamais bénéficié des services bancaires ; pour cela ils se rapprochent de chaque famille dans
ses services, en donnant des crédits ou en collectant les épargnes pour les réinjecter dans le
circuit monétaire, vue que dans les pays en voie de développement on constate un taux de
thésaurisation (épargne en bas de laine) très élevé, ce qui rend difficile la gestion de la
politique monétaire et prive l’économie d’un investissement productif ,donc non seulement
eux mais également les banques et d’autres institution vont en bénéficier. Cependant à côté de
cet objectif d’approcher et surtout d’augmenter l’octroi de crédit les IMFs se doivent de
prévenir les risques.
33
augmenter la recette fiscale de l’Etat. De plus cette activité permet d’équilibrer le pourcentage
et la promotion de chaque secteur d’activité, en donnant une chance égale de financement à
une entreprise familiale, aux salariés, aux paysans, aux petits commerçants, aux artisans, aux
vendeurs de rue, etc.
Cette reforme sur la productivité constitue l’un des points fort de la microfinance, car elle
offre une chance de sortir de la pauvreté pour chaque individu, ainsi que de se développer,
pour un pays tiers. Partant tout d’abord du concept d’autosuffisance alimentaire et en
aboutissant à la promotion et à la création d’une petite entreprise au quelle les micros
investisseurs pourraient apporter leur apports. Actuellement on dénombre trois filières
d’activités touchées par le crédit notamment :
121-Monnaie scripturale
Dans le cadre du système financier Malagasy on définit la monnaie scripturale (ou
déposit money) par les dépôts bancaires dans les comptes courants ou compte chèque obtenu
par une simple écriture sur un compte et dont la circulation entre agent économique est sous
forme de virement. Sa création provient donc des agents économiques et pour les banques
secondaire cette faculté de crée de la monnaie est conditionné par :
l’imposition d’une réserve obligatoire sur les dépôts
l’émission de monnaie fiduciaire achetée auprès de la banque centrale en
échange de la monnaie scripturale donnée au publique
34
la compensation en monnaie centrale des soldes négatifs des échanges
journaliers auprès de leurs concurrentes
Ces conditions stipulent que, pour pouvoir émettre de la monnaie scripturale, les
banques se doit de disposer un système suivant une norme définit par la banque centrale afin
que celui-ci puisse faire un suivit du montant de monnaie émit, pour facilité la prise de
décision en politique monétaire.
D’autre part aussi, pour qu’il y ait création monétaire, il faut que l’emprunteur ne
puise pas directement son compte en réclament de la monnaie fiduciaire, donc il doit en avoir
une certaine somme qui reste à la banque et fait l’objet d’une circulation par un simple papier
tenant le titre de la monnaie émit.
C’est pour ces raisons qu’en microfinance on n’ enregistre pas d’émission de monnaie
scripturale au sens direct du terme, en effet les sommes octroyés en crédit par les IMFs sont à
faible montant que les clients tire directement la somme dès que les fonds sont disponibles. Et
en plus, quand on parle d’intermédiation financière effectuée par les IMFs, ces dernières n’ont
pas de lien direct avec la banque centrale mais passe d’abord par les banques secondaires.
Ainsi, l’Etat n’a pas de moyen de pression direct sur les IMFs. D’autre part la loi sur la
microfinance stipule que ces Institutions n’ont pas la faculté d’émettre de la monnaie
scripturale.
Par conséquent, quand on parle de monnaie scripturale, il ne faut pas oublier que les
IMFs n’ont pas le pouvoir ou la faculté de les émettre, bien qu’elles soient de plus en plus
importantes actuellement.
122-Intermédiation financière
En parallèle avec le développement du système monétaire et financier, la fonction
d’intermédiation financière ne stoppe de croître pour les établissements de crédit. On parle
actuellement d’intermédiation effectuée par les institutions financières monétaires, c'est-à-dire
mettant en relation la banque centrale (Etat) et les agents non monétaires (IMFs ; ménage,
etc.) d’une part, et l’intermédiation financière effectuée par les agents non monétaires,
notamment les IMFs qui assurent l’injection de l’épargne des ménages dans le circuit
économique ainsi que l’octroie de microcrédit d’autre part.
35
Alors quand on parle d’intermédiation, il faut distinguer l’organe qui fait l’activité, en étant
gérer et soumis à des lois différentes en effets ces institutions se distinguent aussi en termes
d’intermédiation.
36
212-Transaction au sein des IMFs non mutualistes
Bien que leur faculté d’exercer est encore limitée vue leur statut, on ne peut quand
même les négligés car autres les organismes de proximité, ces genres d’IMF se voient de plus
en plus entraient de s’élargir, tant en dimension (augmentation des nombres de caisse) qu’en
somme investit.
222-Banque mondiale
Certes leur action touche plusieurs domaines, mais ici on va essayer de dégager leur
apport dans les aides pour le développement de la microfinance. Généralement, l’exécution du
projet de microfinance financé par la banque mondiale est assurée par l’agence d’exécution du
projet microfinance (AGEPMF) dans le but de développer les réseaux d’IMFs et les
compétences des gérants.
Mis en œuvre depuis 1999 l’AGEPMF a bénéficié de 16,4 millions USD afin
d’améliorer le niveau de vie des populations à faible revenu, de mettre à leur disposition des
Institutions financières viables et pérennes ainsi que des instruments financiers accessibles.
Ce programme a été prévu de s’achever en 2004 mais la première phase du projet a obtenu
trois extensions et un financement additionnel de 5 millions USD pour l’année 2007 à 2009
afin d’atteindre les objectifs en terme de taux de pénétration et de lutte contre la pauvreté. On
constate actuellement 5 réseaux du réseau TIAVO et OTIV.
Sur cette même ligne d’idée on peut apercevoir que l’IDA ou association internationale
de développement a accordé un crédit de 5 millions USD pour appuyer le projet microfinance
de la banque mondiale qui est un crédit sans intérêt remboursable sur 40 ans, avec 10 ans de
période de grâce un forfait d’engagement de 0,5% et des frais de service de 0,75%. Il est à
noté qu’au début ce transfert a été prévu pour mettre en œuvre la stratégie du plan d’action du
gouvernement pour le développement du secteur financier.
37
Chapitre 6. IMF : Mesure financier et place
Ce qui nous amène donc à analyser l’impact de ces transactions au sein de la banque
centrale plus précisément sur la masse monétaire et de comprendre par la suite la place qu’on
devrait attribuer aux IMFs. Ainsi on va traiter ultérieurement le pouvoir financier des IMFs
(section 1) et la place qu’on devrait leur attribuer (Section 2).
11-Conclusion de l’analyse
38
la création monétaire car ils participent en effet à des activités génératrices de revenus, malgré
le faite que celui-ci soit de faible montant.
D’autre part, comme on avait dit tout entrée de devise entraîne une création monétaire
à condition que le détenteur l’échange en monnaie nationale, donc si on parle des relations des
IMFs avec les organismes étrangers, on peut constater que, bien qu’ils reçoivent des aides ou
des fonds de apports à leur actions ces sommes sont considérés insuffisant par rapport à
l’ensemble de devise que la banque centrale gère, donc négligeable bien que celui-ci entraîne
une création de monnaie scripturale.
Alors les IMFs n’ont pas la capacité de créer de la monnaie, même s’ils incitent
d’autres parts à la création monétaire par leur activité génératrice de revenu et par le faite
qu’ils ont la capacité la plus sûr de faire un suivi des emprunteurs donc de diminuer le risque
de non paiement.
39
supervision des établissements de crédit. Les IMF 2 mutualistes ne peuvent pas collecter de
dépôt du public.
Les IMF 2 non mutualistes peuvent recevoir des fonds du public lorsqu'elles sont
constituées sous forme de société anonyme à capital fixe à plusieurs actionnaires.
Les IMF 2, à caractère mutualiste ou non mutualiste, peuvent effectuer toutes les
opérations connexes à la microfinance prévues à l'article 6 ci-dessus. Elles sont dotées d'un
dispositif de contrôle interne et externe. Elles sont tenues de respecter les règles de gestion et
les normes prudentielles définies par l'autorité de supervision des établissements de crédit
correspondant à leur niveau de classification.
Art. 16 - Les IMF 3, à caractère mutualiste ou non mutualiste octroie des crédits à
court, moyen, et long terme dans la limite des plafonds fixés par l'autorité de supervision des
établissements de crédit, Les IMF 3 mutualistes ne peuvent pas collecter de dépôts du public.
Les IMF 3 non mutualistes peuvent recevoir des fonds du public lorsqu'elles sont constituées
sous forme de société anonyme à capital fixe à plusieurs actionnaires. Les IMF 3 peuvent
effectuer toutes les opérations connexes à la micro finance prévues à l'article 6 ci-dessus. Les
IMF 3 opèrent avec une structure de fonctionnement et de contrôle développé. Les IMF 3 sont
tenues de honorer les règles de gestion et les normes prudentielles correspondantes à leur
niveau de classification définies par l'autorité de supervision des établissements de crédit.
Art 17 - Les niveaux des montants des crédits et des dépôts confirmés sont précisés
pour chaque niveau d'institution de microfinance par instruction de l'autorité de supervision
des établissements de crédit.
Par conséquent les IMFs sont tenues par des lois qui empêchent que ces derniers
puissent avoir la liberté dans ses actions financières ce qui est explicitement compréhensible
du faite qu’ils exercent des opérations visant de large public donc gérant des milliers de
microcrédit ainsi l’émission de monnaie scripturale quelle qu’elle soit va être difficilement
suivit par l’organisme chargé de la supervision.
40
provenant des intérêts sur les prêts octroyés pour couvrir ses coûts et assurer sa viabilité, ce
qui cause un problème car le remboursement ou pas des intérêts est un aléa moral que même
l’IMF la plus prudente ne put contrecarrer. Ainsi aux yeux de la banque centrale ce genre
d’organisme traite d’activité à risque beaucoup plus grande que celle des banques, ce qui
explique le taux d’intérêt élevé d’ailleurs, alors que l’autorité de supervision de crédit ne peut
les imposer de verser une somme minimum, sous l’équivalent d’un dépôt légal pour les IMFs.
Par conséquent, les risques au sein d’une IMF sont difficilement centralisés car le fait
de prêter à un pauvre constitue déjà un risque en lui-même. C’est pour cette raison qu’il vaut
mieux que le crédit octroyé ait directement la forme d’une monnaie liquide, car dire qu’on
octroie de crédit dans le sens de monnaie scripturale signifie qu’on va accumuler d’autre
forme de monnaie scripturale en provenance d’autre organisme, donc une augmentation plus
importante encore du risque de non paiement. D’autre part, avec des sommes très petites les
caisses villageoises ne vont plus garder une part car la somme est directement retirer par le
client, vu que c’est destiné à un achat de moyen de production précis où si la somme est
grande on fait face à un prêt à échéance périodique.
211-Revenu
Dans sa fonction de redistribution de revenu, l’Etat est dans la plupart des cas, dans
l’impossibilité de toucher les couches les plus pauvres de la société. Ce rôle semble être
assurer par les IMFs actuellement, dans le sens ou ils permettent au pauvres d’avoir la chance
d’augmenter leur revenu. En effet les IMFs en finançant des activités générateur de revenu
41
s’assure également de l’intensification de la productivité, donc va générer un surplus de
revenu pour leur client, car la suivit des opérations qu’ils financent assure en premier lieur
que l’investissement ait un rendement toujours croissant.
D’autre part aussi, on constate une amélioration des facultés de gérer durablement les
systèmes de production ; car en plus du suivit les organismes de micro-finance se lancent
surtout dans l’apprentissage des membres emprunteurs des techniques de maintenance et de
gestion des matériels acquis.
Mais en plus il devient actuellement, vue l’importance de la concurrence, très
important de permettre un meilleur accès au marché. Ainsi les IMFs considèrent également
que la formation est aussi considérée comme un investissement, c’est pourquoi le Microcred
va même dispensés des cours à des groupes de personnes qui ne sont pas forcement des
micros entrepreneurs, mais peut également être des travailleurs des petites et moyennes
entreprises.
Il s’agit donc d’un structure qui va en parallèle avec l’octroie de crédit, sans cela les
risques de non remboursement serait de plus en plus important et les investissements entamés
auraient des rendements beaucoup plus faible. Donc il s’avère que c’est surtout sur ce point
que l’analyse doit se focaliser, en effet, face a un monde ou la plupart des pauvres vie encore
sous l’analphabétisme il est devenu un grand défie pour les IMFs mais également pour le
gouvernement de pouvoir changer cette situation, par conséquent les IMFs ne peut travailler
seule ; il s’agit en plus d’un grand projet donc c’est au gouvernement d’initier la lutte contre
cet entrave, car c’est seulement sur le chemin de la connaissance que l’on peut développer les
différents activités, afin d’améliorer le revenu.
212-Appui au développement
Certes on a pu constater un accroissement des personnes bénéficiaires et la réussite de
certain d’entre eux, néant moins, le défi est encore d’envergure. Ainsi entant qu’unité
décentralisé l’Etat se doit de saisir l’opportunité qu’accord ces IMFs par ses services mais
surtout par ses implantations géographiques, dans cette ligne d’idée le fait de permettre au
pensionnaire de pouvoir recevoir leur argent dans les IMFs actuellement, va au-delà de la
simple conception de la microfinance entant qu’agence d’épargne et de crédit. Ce
renforcement de lien entre l’Etat et les IMFs va également faciliter la relation financière entre
ces deux entités.
Comment parler également de développement sans touchés la couche la plus pauvre
alors que ce sont eux qui sont les premiers concernés. Mais bien que la microfinance se voit
42
entraient de donner à chacun la chance d’atteindre ses objectifs et de réaliser ses ambitions,
cependant une infime couche de la société semble encore êtres exclus de ses activités. Il s’agit
notamment de la couche des personnes les plus pauvres que même les microcrédits des IMFs
ne peuvent les touchés, donc concerne des agents qui auraient besoin d’un traitement
particulier. La présence des IMFs va donc ainsi permettre à l’Etat de comprendre d’avantage
leur situation.
D’autre part, les activités que la microfinance encadre doit permettre de restructurer le
cadre économique ; donc les investissements doivent générer une amélioration du niveau de
vie des bénéficiaires mais doivent faire profiter également son entourage. On va donc parler
de développement qui sera auto entretenu et les IMFs dans ce cas vont jouer le rôle de
catalyseur.
43
d’autre travailleurs, et qui remplacera par la suite la recherche et développement que l’Etat
doit entreprendre mais dont il assure mal la tâche, en plus ce genre d’activité constitue un
investissement pour le remplacement des importations c'est-à-dire qu’il va limiter la sortie
d’argent du caisse de l’Etat.
222-Réduction de la pauvreté
La Microfinance va dans ce sens permettre de sauvegarder la dignité humaine, donc va
assurer que chacun puissent satisfaire ses besoins primordiaux. Ainsi, elle va au delà des
pratiques anciennes, en effet il ne s’agit plus de copier les pratiques d’ailleurs, car la culture et
la mentalité joue un rôle important pour avoir une condition de financement favorable et
surtout pour comprendre la couche la plus pauvres de la société. Bien que quelque fois notre
conception de la microfinance est déplacée, ainsi le gouvernement souhaitant utiliser la
microfinance comme un outil de résolution de divers problèmes sociaux, d’aider les victimes
des catastrophes naturelles par exemples.
Cependant les IMFs sont parfois restreint à n’aider que ceux qui ont une opportunité
de disposer d’un projet juger fructifiant, limitant ainsi le nombre de personne bénéficiaire de
leur aide.
Dans ce noble tâche donc, ce ne sont pas seulement les IMFs qui ont des rôles à jouer
mais chacun a également son devoir, surtout l’Etat, car la lutte contre la pauvreté ne peut être
assuré par une simple entité quelle qu’elle soit.
44
Chapitre 3 : Comment se crée la monnaie
Comprendre la création monétaire, correspond donc à un suivi de l’évolution du crédit
octroyé par les établissements financiers. Ainsi il est nécessaire d’analyser les opérations
sources de création monétaire et les limites de la création monétaire
11-Opérations des banques avec les agents non monétaires et la banque centrale
111-Demande de crédit des agents non monétaires : Nous avons déjà affirmé
qu’actuellement ce sont les banques de second rang qui jouent un rôle majeur dans la création
monétaire, ainsi celle-ci passe par le canal de crédit à court terme et à moyen terme résultant
de l’initiative des entreprises et des ménages à demander du crédit auprès des banques. Sur ce
principe la banque ne fait pas de crédit en utilisant une ressource préexistante ou une
ressource d’épargne, ce qui distingue les institutions financières monétaires des institutions
financières non monétaires, mais inscrit un compte fictif à l’actif de leur bilan et crédite à son
passif le compte de l’intéressé, c’est pour cette raison qu’on dit que « ce sont les crédits qui
font les dépôts ».
Illustrations : considérons une banque A. On suppose que cette banque accorde un crédit
de 100.000 Ariary à une entreprise quelconque. Elle écrit donc à son bilan cette opération.
Le compte de l’entreprise a été crédité de 100.000 Ariary. Un argent qui ne
correspond pas à un dépôt préalable. Donc la monnaie est vraiment créer car elle ne vient de
rien pourtant l’économie voit sa masse monétaire (ensemble de moyen de paiement possédé
par les agents non financiers) augmentée. Ainsi la création monétaire est due au crédit sur
l’économie bien que la créance symbolise un titre de reconnaissance de dette sur quelqu’un.
45
112-Multiplicateur de crédit : Dans le circuit bancaire, les crédits émissent pour
monétiser les créances reviennent dans les banques émettrices comme moyen de paiement,
destiné à l’annulation des dettes, donc le billet est signe de crédit, ainsi l’inscription en
compte de la monnaie scripturale est un signe dématérialiser de crédit .En effet considérons le
concept de Schneider suivant :
122-Créances sur l’Etat : C’est un pratique limité voir interdite dans plusieurs
pays. Il s’agit pour les banques mais surtout pour la banque centrale de prêter à l’Etat (le
trésor public). En effet le décalage entre les dépenses et les recettes de ce dernier, les recettes
se font en fin d’années alors que les dépenses se font toute l’année, mais aussi les déficits de
son budget, l’incite à emprunter pour financer ce décalage ou ce déficit. Ainsi la banque
centrale est tentée de créer de la monnaie au bénéfice du trésor public.
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21-Existence de plusieurs banques
211-Fuite : On sait que chaque banque crée sa propre monnaie. Si les clients de la
banque n’échangent qu’avec les clients de la même banque, alors il n’y aura pas de fuite. En
contre partie, si les clients échangent avec les clients d’une autre banque, il y aura fuite, donc
la création monétaire sera limitée.
La fuite constitue donc une dette de la banque envers une autre banque. Pour la régler
la banque devra utiliser de la base monétaire pour rembourser sa dette (La base monétaire est
la monnaie acceptée par toutes les banques), elle est constituée par deux éléments :
Les billets
La monnaie scripturale de la banque centrale
L'opération de compensation consistera alors pour les banques à régler leurs dettes
mutuellement.
212-Refinancement : Une banque peut se refinancer soit :
Ainsi, sur une période donnée, si les pertes en monnaie centrale son supérieur au rentré
en monnaie centrale dans les banques, le besoin du système bancaire va s’accroître et
inversement. C’est cette fluctuation que la banque centrale anticipe pour limiter ou inciter la
création monétaire.
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22-Existence de billets et le rôle de la banque centrale
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BIBLIOGRAPHIE
4) HENRY J. P. et REGULIER M., Le crédit agricole, Que sais-je ?, PUF, Paris, février,
1986
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