Cacsup 3e Physique
Cacsup 3e Physique
Une force est toujours exercée par un objet A (l’acteur) sur un autre objet B (le récepteur).
Les effets se produisent sur l’objet B (le récepteur). La force se manifeste alors soit par des
effets dynamiques, soit par des effets statiques.
1. Effets dynamiques d’une force
1.1. Observation
Pour mettre en mouvement un corps A, modifier son mouvement (sa trajectoire) ou l’arrêter,
une force doit être appliquée par une personne ou par un autre objet B sur lui.
1.2. Interprétation
La force exercée par un objet A sur un objet B a pour effet de le mettre en mouvement ou de
modifier celui-ci. On dit dans ce cas que la force produit un effet dynamique.
1.3. Conclusion
Une force produit un effet dynamique lorsqu’elle est capable de mettre en mouvement un
corps ou de modifier son mouvement.
2. Effets statiques d’une force
2.1. Observations
Lorsqu’une personne s’assoie sur une chambre à air bien gonflée ou sur un bidon vide,
on constate que ses objets se déforment.
Une boite de craie ou un autre objet posé sur une table bien confortable est au repos ou
en équilibre c’est-à-dire ne tombe pas.
2.2. Interprétation
La chambre à air ou le bidon se déforme sous l’action du poids de la personne.
La boite de craie est en équilibre parce qu’elle subit de la part de la table une force
(réaction) qui est opposée au poids (action) de la boite et qui compense ces effets.
Dans les deux cas la force exercée produit un effet statique.
2.3. Conclusion
Une force produit un effet statique lorsqu’elle peut déformer un objet ou le maintenir en
équilibre.
CHAPITRE LE MOUVEMENT
1- Notion de mouvement
1.1. Relativité du mouvement
a) Observation
Une personne assise dans une voiture qui roule est en mouvement par rapport à un arbre
placé au sol puisqu’elle s’éloigne de cet arbre au fur et à mesure que le temps passe, mais au
repos par rapport au chauffeur ou à la coque de la voiture car tout le temps que la voiture va
rouler sa position restera la même.
b) Interprétation
Cet exemple montre clairement qu’il faut nécessairement définir un repère (objet fixe) pour
étudier correctement le mouvement d’un système ou d’un objet.
Ce repère est appelé référentiel.
1.2. Conclusion
Le mouvement est une notion relative parce qu’on le décrit toujours par rapport à un
référentiel.
2- Référentiel
Le référentiel est un objet ou un système supposé fixe, choisi comme repère pour décrire le
mouvement d’un corps.
Exemple : Un arbre dans l’exemple ci-dessus ; une maison ; une étoile.
3- Trajectoire
La trajectoire d’un mobile est la ligne décrite par ce mobile au cours de son mouvement.
Une trajectoire est :
Rectiligne lorsque la ligne décrite est une droite ;
Curviligne lorsque la ligne décrite est une courbe.
4- Les deux mouvements fondamentaux
4.1. Le mouvement de translation
4.1.1. Définition
Un solide est animé d’un mouvement de translation lorsque tout segment joignant deux points
quelconques de ce solide reste parallèle à lui-même.
4.1.2. Exemples
Déplacement d’une cabine d’ascenseur, d’un tiroir de bureau. Déplacement des différents
wagons d’un train.
Remarque
Une translation peut être rectiligne (tiroir de bureau) ou curviligne (wagon d’un train dans un
virage.
4.2. Le mouvement de rotation
4.2.1. Définition
Un solide est animé d’un mouvement de rotation lorsqu’il tourne autour d’un axe fixe appelé
axe de rotation. Tous les points du solide décrivent des trajectoires circulaires de même
centre.
Exemples
Mouvement des aiguilles d’une montre ; mouvement des hélices d’un hélicoptère ;
mouvement d’une porte autour de ses charnières.
5. Notion de Vitesse
5.1. Vitesse moyenne
5.1.1. Définition
La vitesse moyenne d’un mobile est le quotient de la distance d qu’il parcourt par le temps t
mis pour la parcourir. On la note V.
5.1.2. Unités
L’unité légale de la vitesse est le mètre par seconde ; symbole : m/s ou ms-1.
L’unité pratique (usuelle) de la vitesse est le kilomètre par heure ; symbole : km/h ou kmh-1.
On montre que :
5.1.3. Expression
Applications
Un athlète parcourt 100m en 9,77s.
1- Calcule sa vitesse moyenne en m/s.
2- Exprime cette vitesse en Km/h.
5.2. vitesse instantanée
La vitesse instantanée est la vitesse d’un mobile à chaque instant. Elle est indiquée par le
compteur de vitesse d’un véhicule. Sa valeur varie en général au cours d’un trajet.
Lorsque la vitesse instantanée d’un mobile augmente, son mouvement est
uniformément accéléré.
Lorsque la vitesse instantanée d’un mobile est constante, son mouvement est
uniforme.
Lorsque la vitesse instantanée d’un mobile diminue, son mouvement est uniformément
décéléré ou retardé.
5.3. Vitesse de rotation
5.3.1. Définition
La vitesse de rotation d’un solide est le quotient du nombre de tours effectués pendant la
rotation par le temps mis pour effectuer cette rotation. On la note N.
5.3.2. Unité
L’unité de la vitesse de rotation est le tour par seconde. Symbole : tr/s ou tr.s-1.
5.3.3. Expression
5.4. vitesse linéaire
5.4.1. Distance parcourue par un solide en rotation :
La distance parcourue par un solide en rotation est donnée par la relation suivante :
Application
Une roue de diamètre O, 2 m effectue 100 tours pendant sa rotation.
Calcule la distance parcourue par la roue.
Solution :
D = 0,2 m ; n = 100 tr
Je calcule la distance parcourue par la
m tr
m
AN : d = 3,14 x 0,2 x 100 = 62,8m
d = 62, 8m
mmmmmm
5.4.1. Expression de la vitesse linéaire : mmmmmm
mmmmmm
Ou
Application :
Une roue de rayon 70cm tourne à la vitesse de 4tr/s.
Calcule sa vitesse linéaire.
Solution:
R = 70 cm ; N = 4tr/s
Je calcule la vitesse linéaire.
A N : V = 2 x 3,14 x0,7 x 4
1.1.1) Observation
Un objet soumis à l’action d’une force dont le point d’application se déplace peut:
Etre mis en mouvement (Exemple : un enfant tire à l’aide d’une corde son jouet)
exerce sur le jouet.
Changer l’altitude ou être élevé en hauteur (Exemple : une grue qui soulève une
charge).
On dit dans ces conditions que la force appliquée sur l’objet effectue un travail.
1.1.2) Conclusion
Une force dont le point d’application se déplace : on dit que cette force produit un travail. Une
force travail lorsque son point d’application se déplace dans sa propre direction.
NB : le travail effectué par une force sur un objet dépend à la fois de la force appliqué sur
l’objet et de la distance parcourue.
1.2.1) Définition
On appelle travail d’une force le produit de l’intensité de cette force par la longueur du
déplacement de son point d’application. Le symbole du travail est W.
Dans le système international S.I, le travail d’une force s’exprime en joule (J)
1 KJ = 1000J
1.3) Travail du poids d’un corps
Remarque
Le moment d’une force F par rapport à l’axe de rotation (∆) est le produit F. R donné par
l’expression :
1.4.1.2) Unité
2.1.1) Observation
Deux hommes H1 et H2 sont soumis à une épreuve qui consiste à faire déplacer une charge de
150 kg dans une brouette sur une distance de 20 m. on constate que H2 accomplit son travail
en peu de temps par rapport à l’autre ; l’on dit alors que H2 est plus puissant que H1.
2.1.2) Conclusion
Dans le système international S.I, la puissance s’exprime en watt de symbole W. ses multiples
sont :
La loi de transmission du mouvement dans une bicyclette se traduit par la relation ci-après :
Avec :
Ne : Vitesse de rotation du pédalier
Ze : Nombre de dents du plateau
Ns : Vitesse de rotation de la roue libre
Zs : Nombre des dents du pignon.
1.3.2) Rapport de transmission
On appelle rapport de transmission ou braquet, le quotient du nombre de dents du pédalier par
celui de la roue.
1.4) Transmission des efforts
Dans une bicyclette, le couple de sortie Cs appliqué à la roue libre est égal au couple d’entrée
Ce appliqué au pédalier divisé par le braquet.
Il permet au cycliste, en changeant la valeur du braquet d’adapter ses efforts et sa vitesse aux
conditions du parcours.
2) Machine simple
Une poulie est une roue pourvue sur son pourtour d’un creux (la gorge). Elle permet de
soulever des charges à l’aide d’une corde ou d’un câble passant à travers sa gorge.
Condition d’équilibre :
Schéma du dispositif
Condition d’équilibre :
Il est égal au quotient du travail de sortie par le travail d’entrée ou de la puissance de sortie
par la puissance d’entrée.
N.B : le rendement n’a pas d’unité et est toujours inférieur à 1 à cause des frottements.
1- Généralités
Définition
L’énergie est la capacité qu’a un corps de créer une force capable de fournir du travail.
Toutefois il faut de l’énergie pour transformer un corps. L’unité de l’énergie est le joule de
symbole (J).
2- L’énergie mécanique
L’énergie mécanique EM d’un système est égale à la somme de son énergie cinétique (EC) et
de son énergie potentielle (EP).
Constat : une moto qui se déplace possède du fait de sa vitesse une énergie appelée énergie
cinétique.
Constat : Tout corps placé à une hauteur du sol possède du fait de son poids une énergie
appelée énergie potentielle.
L’énergie potentielle c’est l’énergie que possède un corps du fit de sa position élevée.
Application
Un corps de masse 25 kg se trouve à 5 m du sol et est animé d’une vitesse de 3,2 m/s.
calcule :
Solution
C’est l’énergie libérée par des réactifs au cours des réactions chimiques.
Exercice
Un athlète du saut en hauteur court à une vitesse de 10m/s ; sa masse est de 80kg.
Solution
CHAPITRE LES SOURCES D’ENERGIE
1- Définition
On distingue deux sortes de sources d’énergie : les sources d’énergies épuisables ou non
renouvelables et les sources d’énergies inépuisables ou renouvelables.
Ce sont des sources d’énergie qui ne s’épuisent pas durant leur utilisation.
Le transfert d’énergie est le passage d’une forme d’énergie à une autre forme.
Exemple :
Le fonctionnement des turbines au niveau des centrales électriques où l’eau qui tombe
en chute libre entraine des rotors soudés aux turbines en mouvement de rotation qui
produit de l’électricité au niveau des alternateurs.
La propulsion des voitures, des avions, des automobiles grâce à l’énergie mécanique
nécessaire permettant à leur moteur d’avancer.
CHAPITRE LE MOTEUR A PISTON
Le moteur à piston est un moteur qui transforme l’énergie thermique fournie par la
combustion du carburant en énergie mécanique.
Exemple : les moteurs à piston qui équipent les voitures, les cyclomoteurs.
Ce sont :
La soupape d’admission est ouverte, celle d’échappement fermée. Le piston descend, entrainé
par l’énergie cinétique de vilebrequin et du volant, en aspirant le mélange (air + essence).
Deuxième temps : Echappement
Les deux soupapes sont fermées, le piston remonte et comprime le mélange gazeux.
Les deux soupapes sont toujours fermées. La bougie produit une étincelle qui enflamme le
mélange, l’élévation de la température et de la pression repoussent le piston au point mort le
plus bas (PMB) c’est le point mort.
Remarque :
Le moteur à deux temps n’a pas de soupape, il possède deux orifices appelées orifice
d’admission et d’échappement.
Le piston est alors chassé vers le bas et les gaz brulés sont évacués par l’orifice
d’échappement.
Remarque :
3) Moteur diésel
a) Avantage
b) Inconvénient
4) La pompe
C’est le quotient de la puissance recueillie sur l’arbre (Ps) par la puissance thermique fournie
par la combustion du carburant (Pe).
Application
La force motrice appliquée à une voiture effectue en une heure un travail de 36.105J dans le
même temps le moteur consomme 270g d’essence. Calcule :
c) Le rendement de ce moteur.
Solution
CHAPITRE RELATION ENTRE DIFFERENTES FORMES D’ENERGIE
Lorsque l’interrupteur est fermé, on constate que le moteur et le dynamo tournent et la lampe
s’allume.
2) Interprétation
Dans une chaine énergétique fournie au début subit des transformations à l’intérieur de
chaque système rencontré : on dit qu’il y a transfert d’énergie.
Un transfert d’énergie est le passage d’une forme d’énergie à une autre forme.
Une chaine énergétique est l’ensemble de transfert d’énergie qui se produit dans un système.
Les métaux possèdent des électrons non liés aux noyaux appelés électrons libres.
Ces électrons libres se déplacent d’un atome à l’autre dans toutes les directions. C’est ce qui
explique le fait que les métaux soient des conducteurs électriques.
Les métaux possèdent des électrons non liés. Le courant électrique dans les métaux est un
déplacement des électrons libres (non liés aux noyaux) lorsqu’ils sont liés aux bornes d’un
générateur.
Remarque :
Le générateur ne crée pas des électrons mais, il assure la circulation des électrons dans le
circuit.
a) Conducteurs électriques
b) Isolants électriques
Un isolant électrique est un corps qui ne permet pas le passage du courant électrique.
1- Tension continue
1-1) Expérience
Soient les courbes ci-dessus données par les écrans des oscilloscopes 1 et 2
1-2) Observation
Lorsque les bornes d’une pile (générateur du courant continu) sont reliées) un oscilloscope, la
courbe observée est une droite horizontale. Elle caractérise la tension continue. Une tension
continue est une tension qui ne change pas.
Tension alternative
Lorsque les bornes d’un alternateur (générateur du courant alternatif) sont reliées à un
oscilloscope, la courbe observée sur l’écran oscille, c’est à dire alterne entre les valeurs
positives et négatives de la tension (axe des ordonnées). Elle caractérise la tension alternative.
Conclusion
Une tension continue est une tension qui garde une valeur constante au cours du
temps. Elle est toujours maintenue constante par un générateur
Une tension alternative est celle qui prend alternativement des valeurs positives et
négatives entre deux valeurs extrêmes.
Remarque
Si les valeurs extrêmes de l’amplitude de tension restent constantes au cours du temps c'est-à-
dire varient régulièrement la tension alternative est sinusoïdale.
Cette courbe représente une tension alternative sinusoïdale qui a pour caractéristique la
période, la fréquence et la valeur maximale.
La période T
Fréquence
La fréquence est le nombre de période par seconde (ou c’est l’inverse de la période). Elle
s’exprime en hertz de symbole Hz.
La valeur maximale de la tension Um
C’est la valeur aux sommets de la courbe. Elle peut être appelée amplitude de tension.
N.B : En pratique
Elle correspond à la tension continue qui produirait les mêmes effets thermiques sur le même
appareil.
La tension électrique est la différence d’état électrique entre deux les bornes d’un générateur
ou deux point d’un circuit. Elle est responsable de la circulation des électrons dans le circuit.
2.2) Unité
2.3) Montage
3) Loi de tension
Lorsque les appareils sont montés en série, la tension aux bornes de l’ensemble des appareils
est égale à la somme des tensions mesurées aux bornes de chaque appareil.
3.2) Cas d’un circuit en dérivation
Lorsque les appareils électriques sont montés en dérivation, la tension aux bornes de
l’ensemble des appareils st égale à la tension mesurée aux bornes de chaque appareil.
CHAPITRE DETERMINATION DE L’INTENSITE ELECTRIQUE EN
COURANT CONTINU
1- Notion d’intensité électrique
1.1- Expériences
Lorsqu’on alimente une lampe avec une pile usée et une autre identique avec une pile neuve.
1.2- Contact
On constate qu’avec une pile usée, la pile brille moins alors qu’avec une pile neuve, la lampe
brille plus vivement.
1.3- Interprétation
Avec une pile neuve, le début des électrons est important et le courant est intense par contre
avec une pile usée, le début des électrons est faible et le courant moins intense. Le courant
électrique traversant une lampe a pour effet de lui émettre de la lumière. Pour cela, lorsque le
courant est moins intense, son effet est moins important inversement.
1.4- Conclusion
C’est l’intensité qui caractérise le courant le courant électrique qui du point de vue
électronique, correspond au début d’électron en un point du circuit.
2- Mesure de l’intensité
2.2- Montage
Lorsque les appareils sont montés en série, dans un circuit, ils sont traversés par la même
intensité.
Lorsque les appareils sont montés en dérivation dans un circuit, l’intensité du courant
électrique principale est égale à la somme des intensités des courants dérivés.
CHAPITRE DETERMINATION DE LA RESISTANCE ELECTRIQUE
Notion de résistance
Description de l’expérience
Schéma
La résistance électrique d’un matériau est sa capacité à s’opposer plus ou moins au passage du
courant électrique.
Unité de résistance
Loi d’ohm
2.3) Interprétation
La caractéristique obtenue est une droite passant par l’origine des axes. Cette caractéristique
montre que la tension aux bornes d’une résistance est proportionnelle à l’intensité du courant
qui la traverse.
La tension U au borne d’une résistance de valeur R est &gale au produit de R par l’intensité I
du courant qui la traverse.
Remarque : Tous les dipôles obéissant à cette loi sont appelés conducteurs ohmiques.
Exemple : les résistances marquées avec les anneaux de compteur dans les postes radios.
4) Loi de résistance
En série, la résistance équivalente est égale à la somme des résistances montées en série.
N.B : lorsque les résistances sont montées en série, la résistance équivalente est plus grande
que R1 etR2.
En dérivation, la résistance équivalente est égale à la somme des inverses des résistances
montées en série.
N.B : lorsque les résistances sont montées en dérivation, la résistance équivalente est plus
petite que les résistances R1 etR2.
CHAPITRE PUISSANCE ET ENERGIE ELECTRIQUE
Caractéristique nominales
Par exemple on peut lire sur une lampe électrique les indications 220V – 60W
Unité de puissance
Conclusion : la puissance nominale d’un appareil est la puissance électrique consommée par
cet appareil lorsqu’il est soumis à sa tension nominale.
Elle est égale au produit de la tension nominale U qui existe entre les bornes de l’appareil par
l’intensité I qui le traverse.
Montage expérimentale
Définition
La puissance consommée par un appareil fonctionnant en courant continu est égale au produit
de l’intensité I qui le traverse par la tension U qui existe entre les bornes.
La puissance électrique consommée dans une installation est égale à la somme des puissances
des appareils qui fonctionnent au même moment.
Energie électrique
Unité de l’énergie :
Le joule est l’unité légale de l’énergie électrique. Cependant, on peut utiliser le wattheure de
symbole Wh comme unité usuelle.
Relation de conversion
I- Transformateurs
1) Fonctionnement
Il comprend deux enroulements isolés l’un de l’autre bobiné sur un noyau entouré d’un cadre
fait de tôles de fer empilé.
L’enroulement qui reçoit la tension à transformer est appelé enroulement primaire et celui qui
délivre tension transformée est enroulement secondaire (sortie).
Symbole normalisé
II- Redresseurs
1) Définition
C’est un dispositif qui transforme une tension alternative en une tension redressée non
alternatif.
Exemples de redresseurs :
Une diode est un dipôle qui ne laisse passer le courant que dans un sens.
2.2) Conclusion
Un redresseur est un dispositif qui permet de transformer une tension alternative en tension
redressée non alternative. Il permet d’abaisser ou d’élever une tension alternative sans
changer de fréquence.
Cette utilité sociale n’est plus à démontrer pour l’homme moderne. Cet homme qui est le
grand transformateur d’énergie l’utilise pour :
La loupe
Le miroir plan
Les lentilles
L’appareil photo
2) Les lentilles
2-1) Définition
Une lentille est un milieu transparent en verre ou en plastique, limité par deux surfaces dont
l’une au moins est sphérique.
2-2) Classification
Il existe deux sortes de lentilles à savoir les lentilles divergentes et les lentilles convergentes.
Ce sont des lentilles qui ont des bords épais et un centre mince.
b) Lentilles convergentes
3-1) Expérience
Lorsqu’on place une lentille convergente face au soleil, le faisceau lumineux du soleil ressort
de la lentille en convergeant vers une tache très petite et brillante : c’est le foyer de la lentille.
Lorsqu’on place l’autre face de la lentille, on obtient une tache au même endroit. Une lentille
a donc deux foyers.
a) Distance focale
b) La vergence
Application
5-1) Construction
Construisons l’image A’B’ d’un objet AB étendu placé entre le foyer objet et le centre optique
de la loupe.
Par construction, l’image A’ B’ de l’objet AB est une droite et est plus grande que l’objet. Elle
est virtuelle.
Remarque : une image est virtuelle lorsque l’œil la localise à la rencontre du prolongement
des rayons. Elle ne peut pas être recueillie sur l’écran.
Il indique combien de fois combien de fois l’objet vu à la loupe apparait plus gros qu’à l’œil
nu.
Solution
Schéma
6) Rôle de la lentille
La lentille a pour rôle de faire converger sur l’écran les rayons lumineux afin de rendre
l’image plus lumineuse et plus nette.
Cette image est localisée par une position bien définie de l’écran.
CHAPITRE CONSTRUCTION GEOMETRIQUE DES IMAGES
I) Marche de rayon
Un rayon qui entre dans la lentille parallèlement à l’axe optique émerge en passant par le
foyer image.
Un rayon incident qui entre dans une lentille en passant par le foyer-objet émerge
parallèlement à l’axe optique.
Le tracé de deux rayons et leur intersection suffit à déterminer l’image A’ d’un point ∆.
a) Deux rayons incidents sont issus de A : les est parallèle à l’axe et l’autre passe par le foyer
objet.
b) Deux rayons incidents sont issus de B, l’un est parallèle à l’axe et l’autre passe par le
centre.
c) Deux rayons incidents sont issus de A, l’un passe par le centre optique et l’autre passe par
le foyer objet.
I-5) Image d’un objet
Par une des méthodes précédentes, on construit les images A’ et B’ des points A et B.
Cas : OA = f
Cas : OA < f
RI : Rayon incident
Rr : Rayon réfléchi
I : Point d’incidence
N : Normale
î : Angle incident
ȓ : Angle réfléchi
1.1- Enoncé
Première lois :
A un rayon incident correspond un rayon réfléchi unique qui appartient au même plan.
Deuxième lois :
î= ȓ
Un miroir plan donne d’un objet réel, une image virtuelle droite symétrique par rapport à la
surface réfléchie.
La réflexion des miroirs est utilisée dans des périscopes, des télescopes, des microscopes.
Exercice d’application
On place un point lumineux A devant un miroir plan de sorte que la distance de l’objet à son
image A’ est 8cm.
Solution
AM = MA’ et AA’ = AM + MA
AA’ = AM + AM
AA′
AA’ = 2AM AM =
2
Application numérique :
8 cm
AM = AM = 4 cm
2
b) Construction ( cf cours)
CHAPITRE APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE
1- Description
L’appareil photographique dérive de la chambre noire dont l’orifice est placé par un objectif.
On distingue deux parties : le boitier et l’objectif.
a) Le boitier
C’est une chambre noire au fond de laquelle est tendue la pellicule. Il comprend :
b) L’objectif
Fixe à l’avant du boitier, l’objectif comporte une ou plusieurs lentilles que la lumière traverse
pour former l’image du sujet sur la pellicule.