REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana

-------------------------------------
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
------------------------------------
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
------------------------------------
INSTITUT D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR D’ANTSIRABE – VAKINANKARATRA
------------------------------------
Mention : GENIE CIVIL
Parcours : Science et Ingénierie des Matériaux

MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE EN

MATERIAUX APPLIQUEE AU BTP

ESSAI DE FORMULATION
D’UNE PEINTURE A BASE DE
CHAUX

Présenté par : RANAIVO ANDRIANANDRASANA Henri Lova Nomena

Encadré par : Monsieur KOERA Rasoloniaina Antoine

Soutenu le :
 REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana
-------------------------------------
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
------------------------------------
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
------------------------------------
INSTITUT D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR D’ANTSIRABE – VAKINANKARATRA
------------------------------------
Mention : GENIE CIVIL
Parcours : Science et Ingénierie des Matériaux

MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE EN

MATERIAUX APPLIQUEE AU BTP

ESSAI DE FORMULATION D’UNE

Présenté par :

PEINTURE A BASE DE CHAUX

Présenté par : RANAIVO ANDRIANANDRASANA Henri Lova Nomena

• Président du jury :

• Directeur de mémoire : Monsieur KOERA Rasoloniaina Antoine, Maitre-Assistant

• Examinateurs :

Promotion 2019
 REMERCIEMENTS
Tout d’abord, nous remercions Dieu de nous avoir donné la force et le courage de réaliser ce
travail. Nous tenons aussi à remercier les plusieurs personnes qui ont contribué, de près ou de
loin, à la réalisation du présent mémoire, en particulier :

❖ Monsieur
❖ Monsieur
❖ Monsieur

Tous les examinateurs, qui ont bien voulu évaluer notre projet, qui sont :

❖ Monsieur
❖ Monsieur
❖ Monsieur
❖ Tous les enseignants au sein de la Mention pour nous avoir donné les meilleures d’eux-
mêmes afin d’honorer notre Ecole ;

❖ Nos parents et toute notre famille pour leur affection, le soutien moral indéfectible, le
sacrifice qu’ils ont fait preuve tout au long de nos études ; et tous nos amis

i
 SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES PHOTOS

LISTE DES ABRÉVIATIONS

LISTE DES FIGURES

INTRODUCTION

PARTIE 1 : ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES

Chapitre 1 : Généralités sur la peinture

Chapitre 2 : Généralités sur la chaux

Chapitre 3 : Généralités sur le ciment

Chapitre 4 : Généralités sur le colorant

Chapitre 5 : Généralités sur la colle acrylique et la tylose

PARTIE 2 : ETUDES EXPERIMENTALES

Chapitre 6 : Matériel et méthodes

Chapitre 7 : Résultat et discussion

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIES ET WEBOGRAPHIE

TABLE DES MATIERES

ii
 LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Résistance à la compression de la chaux hydraulique --------------------- 10

Tableau 2 :Classification des chaux selon l’indice d’hydraulicité ----------------------- 17
Tableau 3 : Classification Selon la richesse en carbonate de calcium ----------------- 17
Tableau 4 : Les différentes phases du clinker ----------------------------------------------- 23
Tableau 5 : Description rapide sur le tylose ------------------------------------------------- 33
Tableau 6 : Caractéristique physique de la chaux------------------------------------------ 41
Tableau 7 :Caractéristiques chimiques de la chaux -- Error! Bookmark not defined.
Tableau 8 : Caractéristique mécanique de la chaux --------------------------------------- 42
Tableau 9 : Caractéristiques de la tylose ----------------------------------------------------- 42
Tableau 10 : Caractéristiques chimiques ----------------------------------------------------- 45
Tableau 11 : Caractéristiques minéralogique du ciment --------------------------------- 47
Tableau 12 : Caractéristique physico-chimique du pigment ---------------------------- 49
Tableau 13 : Dosage 1 ---------------------------------------------------------------------------- 53
Tableau 14 : Dosage 2 ---------------------------------------------------------------------------- 53
Tableau 15 : Dosage 3 ---------------------------------------------------------------------------- 54
Tableau 16 : Dosage 4 ---------------------------------------------------------------------------- 55
Tableau 17 : Dosage 5 ---------------------------------------------------------------------------- 56

iii
 LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Chaux vive ................................................................................................. 8

Photo 2 : Chaux éteinte .......................................................................................... 11
Photo 3 : Une seau ................................................................................................. 35
Photo 4: Une tige de bois ....................................................................................... 36
Photo 5 : Une brousse ............................................................................................ 36
Photo 6 : 1l de l’eau ............................................................................................... 37
Photo 7 : Un rouleau .............................................................................................. 37
Photo 8 : Fleur de chaux ......................................................................................... 38
Photo 9 : Le tylose .................................................................................................. 38
Photo 10 : Le ciment............................................................................................... 39
Photo 11 : Le pigment ............................................................................................ 39
Photo 12 : La colle acrylique................................................................................... 40
Photo 13 :Préparation d’eau .................................................................................. 52
Photo 14 : Préparation de la matière de base ........................................................ 53
Photo 15 : Ajout d’adoucissante ............................................................................ 54
Photo 16 : Ajout de ciment ..................................................................................... 55
Photo 17 : Coloration de la pate ............................................................................ 56
Photo 18 : Ajout de la colle acrylique ..................................................................... 57
Photo 19 : Préparation de surface à enduire.......................................................... 58
Photo 20 : Appliquer un enduit de lissage au rouleau ............................................ 59
Photo 21 : Mettre en peinture le mur..................................................................... 59
Photo 22 : Résultat finales de toutes les applications ............................................ 60

iv
 LISTE DES ABRÉVIATIONS

JC: Jésus Crist

EN: Européenne Norme

NHL : Natural Hydrolic Lime

DL : Dolomic Lime

NF : Norme Français

HEC: Hydroxy-Ethyl-Cellulose

Cl : Chaux Calcic

CÆB : Chaux Aérienne Eteinte pour Le Bâtiment

v
 LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Cycle de la chaux ...................................................................................... 6

Figure 2 : Cycle de la chaux aérienne ..................................................................... 13

vi
 INTRODUCTION

Depuis quelque année, les peintures ont pris une large place dans l’univers de l’habitat. Les
ingrédients de bases utilisés et la façon de le travailler, donneront des textures très différentes.
Quand il s’agit d’une application murale, on conçoit souvent les peintures comme décoratifs en
les associant a des univers neutres, jouant ainsi sur les contrastes.

A la recherche d’une vie agréable l’homme ne cesse de trouver l’amélioration des

conforts et de la sécurité ainsi que des qualités très recommandé dans cette ère de
mondialisation. Pour cet effet, l’évolution des connaissances des matériaux, les exigences
nouvelles en matière de propriété ont incité le chercheurs et l’utilisateur à introduire dans les
formulations de nouveau produit afin d’obtenir des propriétés singulières.

Dans ce travail, nous étudierons la possibilité de produire une peinture à base de chaux
mélanger avec des additifs comme les colles, tylose, colorants, ciments, pour obtenir une
peinture prête à l’emploi.

Combiner en même temps la qualité, la durabilité et l’esthétique est l’effet recherché.

C’est dans cette axe que nous nous proposons de réaliser une peinture à base de chaux, d’où
l’idée de notre mémoire intitulé : « Essai de formulation d’une peinture à base de

chaux »

Notre travail se subdivise en deux (02) grandes parties : la première est axée sur une ETUDE
BIBLIOGRAPHIQUE ; et la seconde partie est consacrée à l’ETUDE EXPERIMENTALE ; et nous
terminons notre travail par la conclusion.

1
 PARTIE 1 :

ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre 1 : Généralités sur la peinture

1.1 Définition et historique [1], [2], [3], [4]

Une peinture est un mélange savant regroupant de 10 à 30 substances différentes. Pour autant,
on peut dégager une liste de 5 constituants génériques dont la nature peut être très différente
d’une peinture à l’autre. Ainsi, le choix du type de peinture et de sa qualité varie selon les
utilisations. La peinture est un produit liquide que l'on étale sur la surface et qui, en séchant se
transforme en un film solide et résistant. Les premiers exemples connus de représentations
picturales remontent au magdalénien, dont les peintures pariétales de la grotte de Lascaux, en
France, sont parmi les plus célèbres.

En Asie, on a retrouvé des témoignages de l’utilisation de pigments extraits de minerais, de

préparations et de composants organiques dès le VIe millénaire av. J.-C. L’indigo, pigment
extrait de l’indigotier, était déjà employé en ancienne Égypte. La gomme arabique, le blanc
d’œuf, la gélatine et la cire d’abeille furent les premiers liants de ces pigments.

En Chine, dès le IIe siècle av. J.-C., on se servait des laques en architecture. L’huile de lin ne fut
utilisée par les artistes qu’à partir du XVe siècle. La céruse, pigment blanc à base de plomb, fut
largement employée au XVIIe siècle, ainsi que la chaux diluée, pour recouvrir les parois des
habitations. La peinture prête à l’emploi n’apparut dans le commerce qu’au siècle dernier.

2
1.2 Les différents types de peintures

Les peintures sont en générale classées en deux types :

➢ Les peintures synthétiques :

Les peintures synthétiques à l’huile

Les peintures à l’eau

Les peintures alkydes en émulsion

➢ Les peintures naturelles :

Les peintures naturelles classiques

Les peintures à la chaux

Les peintures à l'argile

1.3 Les constituants de la peinture

La peinture est un mélange fait de plusieurs constituants parmi lesquels on retrouve :

- Les liants: Ce sont les constituants les plus importants de la peinture. Ils assurent la
cohésion de l’ensemble des constituants, l’adhésion au subjectile, les propriétés

3
 mécaniques du feuil. Les liants sont généralement constitués de composés organiques,

plus rarement minéraux, soit macromoléculaires, soit susceptibles de conduire à des

macromolécules par une réaction chimique après application sur le subjectile.

- Les pigments : ce sont des substances colorées, minérale finement dispersées, peu ou
pas soluble dans les solvants organiques. Des petites particules finement broyées qui font
partie des éléments solides, on retrouve les pigments colorés, les pigments anticorrosifs et

les charges.

- Les solvants : Ce sont des liquides qui peuvent dissoudre le liant, il influence la viscosité,
la fluidité et la rapidité de séchage de la peinture. Le solvant est la partie volatile de la
peinture, il s'évapore ce qui permet le durcissement du film de peinture.

- Les additifs : Les additifs apportent des propriétés spécifiques à la peinture. Il peut s’agir
de conservateurs, d’accélérateurs de séchage, de pesticides, d’épaississants ... parfois très

toxiques.

4
Chapitre 2 : Généralités sur la chaux

2.1 Présentation et historique [5], [6], [7]

La chaux existe en fait depuis plus de 6000 ans, avec le gypse, l’un des plus anciens et des plus
universels des matériaux jamais utilisé par l’homme. Les Egyptiens la mirent en œuvre, alliée ou
non au plâtre, pour monter les pyramides. Les civilisations mésopotamiennes, phéniciennes,
les Incas ou les Mayas eurent également recours à la chaux pour bâtir. Dès les premiers siècles,
la chaux fit l’objet de toutes les études et connut son heure de gloire dans le bâtiment. Le
principe qui consiste à calciner ou « brûler » une pierre ou une roche plus ou moins compacte
ou dure pour en extraire un composant meuble que l'on peut ensuite reconstituer, qui en
brûlant (à 150° C) donne du plâtre.

Ce matériau plus facile à obtenir a été découvert avant la chaux, mais des mélanges plâtrent et
chaux sont utilisés comme support de peinture murale en Égypte dès 2600 ans avant JC. Des
constructions en chaux sont ensuite apparues, jusqu'à devenir inévitables dans l'ensemble des
constructions romaines des habitations aux aqueducs en passant par les thermes. C’est
d'ailleurs la chaux qui a donné son nom au calcaire, qui vient de "calcarius", littéralement « qui
contient de la chaux ». L’utilisation de la chaux est néanmoins restée presque inévitable dans le
bâtiment jusqu'à la découverte du ciment au milieu du dix-neuvième siècle.

A rapidement remplacé la chaux dans l'ensemble des constructions modernes en raison d'une
rigidité plus importante. La chaux connait au début du 21ème siècle un regain d'intérêt, dû
surtout à une certaine incompatibilité constatée entre le ciment (rigide et étanche) et le bâti
ancien (d'avant la construction au ciment) plutôt souple et poreux.

Avec la découverte du ciment dans la 2ème moitié du XIXème siècle et sa production

industrielle en début de XXème siècle, la chaux perdit de sa prédominance dans le bâtiment.

5
2.2 Définition et généralité [6], [7], [8], [9]
La chaux est un corps chimique minéral, l'oxyde de calcium de formule brute CaO. Il s'agit d'une
espèce minérale naturelle rare, isométrique de maille cubique, qu'il est possible d'observer en
petites masses blanches avec les éjectas transformés à haute température parmi lesquels les
laves communes sur les flancs des formations volcaniques, par exemple sur le Vésuve en Italie.

Référencée officiellement en 1935 dans le champ de la minéralogie, elle fait partie du groupe
iso structurel Fm3m du péri clase MgO. Mais le terme désigne surtout une matière sèche
alcaline ou fortement basique, facilement poudreuse et hydrophile, de couleur blanche ou
blanchâtre. Obtenue par calcination du calcaire, fabriquée autrefois artisanalement dans un
four à chaux, puis industriellement dans divers fours modernes.

Fondant en métallurgie du fer ou sidérurgie, tant dans le traitement des minerais que
l'élaboration d'aciers intermédiaires, la chaux, matériau à propriétés réfractaires, est à la base
de la chimie de l'élément calcium et intervient comme intermédiaire dans la métallurgie de
nombreux métaux non ferreux.

Figure 1: Cycle de la chaux

6
Il faut signaler également les bétons cellulaires (à base de mortier de sable, de chaux et/ou de
ciment) qui résultent de l’action de la chaux sur de l’aluminium en poudre (dégagement de
bulles de gaz).

Particulièrement adaptée aux constructions en matériaux naturels tels la pierre et la terre,

écologique puisque qu’elle récupère lors de sa mise en œuvre le CO2 qu'elle perd lors de la
fabrication, la chaux m recouvre, protège et décore les maçonneries d'origine tout en leur
conservant leurs qualités respirâtes. Imperméable à l'eau mais perméable à la vapeur d'eau,
fongicide, antibactérienne, elle est l'alliée des habitats sains. Associée à des matériaux naturels
(chanvre, lin, bois, billes d'argile, liège....) elle peut constituer le liant de mortiers fibrés et/ou
isolants.

Si l’on considère seulement la chaux sous sa forme éteinte, ce pourcentage correspond à un

peu plus de 15 % : ainsi l’usage de la chaux dans le bâtiment reste relativement modeste en
regard de la production française. En faisant de la chaux leur matériau de construction
principal, les romains ont inventé l'architecture moderne.

Or, très curieusement, de nos jours la chaux, dans l'esprit du public, n'est associée qu'à une
architecture ancienne, certes, mais à caractère rural et approximatif ; on fait plus volontiers de
la chaux un matériau réservé aux enduits rustiques ou à usage de liant archaïque équivalent à
l'argile, somme toute un élément du pittoresque vernaculaire en oubliant que le Panthéon de
Rome ou cathédrale les gothiques ne doivent qu'à la chaux la possibilité de leurs exploits. La
chaux n’intervient pas seulement dans le domaine de la construction. Compte tenu de son rôle,
prééminent au sein des processus de transformation et de traitement, elle trouve des usages
très divers en relation avec ses propriétés chimiques et physiques.

7
2.3 Différents types de la chaux

2.3.1 La chaux vive [8], [10], [11], [12], [13]

La « chaux vive » est simplement la chaux sortie du four à chaux. Elle prend l'apparence
de pierres pulvérulentes en surface. Traditionnellement, le principal constituant de la chaux
vive est l'oxyde de calcium, qui a pour formule CaO que l'on obtenait avec des calcaires très
purs. La chaux vive était de préférence fabriquée à côté du chantier, elle pouvait être aussi
amenée sous cette forme sur chantier où elle était éteinte ou transportée sur de longues
distances dans des sacs, à l'abri de l'humidité. La chaux vive est transformée en « chaux éteinte
» par immersion dans l'eau.

La chaux vive ou oxyde de calcium a été beaucoup utilisée au jardin par nos aïeux comme
antiseptique, avant d'être délaissée pour des produits chimiques. Aujourd'hui, elle revient dans
les rayonnages des jardineries sous des formes prêtes à l'emploi : s'il s'agit d'un produit naturel
(calcaire chauffé à très haute température) sans danger pour l'environnement, il convient
toutefois de savoir dans quels cas l'utiliser et de prendre certaines précautions au moment de
le manipuler car la chaux vive est très corrosive. La chaux vive est un produit potentiellement
dangereux, essentiellement employé dans l'industrie et l'agriculture. Hydrophile, elle est
utilisée pour assécher, détruire les matières organiques riches en eau.

Photo 1: Chaux vive

8
En cas de mélange de grandes quantités de chaux vive et d'eau, la chaleur dégagée est telle que
l'eau peut se mettre à bouillir et projeter de la chaux, qui est corrosive. Il est de ce fait conseillé
d'utiliser des lunettes et des gants lors de la manipulation.

2.3.2 La chaux éteinte [11], [14], [15]

La chaux éteinte est une poudre sèche obtenue par la réaction de la chaux vive avec une
quantité suffisante d'eau pour satisfaire l'affinité naturelle de la chaux vive pour l'humidité. La
quantité d'eau nécessaire dépend à la fois des caractéristiques de la chaux vive et du type
d'équipement d'hydratation disponible.

La transformation de chaux vive en chaux éteinte s'effectue par ajout d'eau (H2O). Cette
opération d'extinction produit l'hydroxyde de calcium Ca(OH)2, avec un fort dégagement de
chaleur :

CaO + H2O →Ca(OH)2 + 1155kJ/kgCaO

Après transformation, l'augmentation du volume est de près de 30%. L'extinction peut être
réalisée de différentes manières :

- Arrosage superficiel des blocs de chaux vive, puis terminaison de la réaction à l'air ;

- Immersion des blocs de chaux vive dans un grand volume d'eau puis terminaison de la
réaction à l'air ;

- Mélange eau-chaux dans un malaxeur avec contrôle de la réaction exothermique (dans

l'industrie) ;

- Immersion des blocs de chaux vive dans un grand volume d'eau puis terminaison de la
réaction dans l'eau.

Dans les trois premiers cas on obtient une chaux en poudre (fleur de chaux, chaux grasse, CÆB,
chaux éteinte…), dans le dernier cas la chaux éteinte produite prend l'apparence d'une pâte

9
(chaux en pâte) qu'on pourra garder tant qu'on maintient en surface de l'eau limitant les
échanges de gaz carbonique (donc de carbonatation).

La chaux éteinte est un produit anciennement utilisé pour lutter contre les attaques de
parasites. Le rapport des différents composants associés à l'argile et la part de Ca(OH)2 définit
l'indice d'hydraulicité de la chaux, donné par un nombre indiquant la résistance à la
compression (après avoir fait prise) exprimée en MPa ou en kg/cm2 .

Tableau 1: Résistance à la compression de la chaux hydraulique

Appellations ou Chaux Argile Indice Temps de Résistance à la

noms libre (%) (%) d’hydraulicité prise (j) compression à
28 j (kg/cm2)

CL 90 90 0 0-0,1 >30

DL 85 85 0 0-0,1 >30
(CaOMgO)
CL 80 80 0 0-0,1 >30

DL 80 80 0 0-0,1 >30
(CaOMgO)
CL 70 70 0 0-0,1 >30
DL 70 80 0 0-0,1 >30
(CaOMgO)
NHL 2 50 5-8 0,1-0,16 10-25 20-70

NHL 3,5 8-14 0,16-0,3 10-15 35-100

NHL 5 15 14 0,3-0,4 2-4 50-150

Source : fr_wikipedia_org_wiki_Chaux__mati_C3_A8re [5]

10
Le grade NHL 2 est utilisé pour fabriquer des mortiers très souples, par exemple pour les
enduits sur murs fragiles, en terre ou pierres tendres. Les grades NHL 3,5 et 5 sont surtout
utilisés pour monter des murs, les enduits extérieurs, exécuter des chapes, poser du carrelage.

Ils sont déconseillés sur supports fragiles car ils pourraient provoquer un arrachement du
support.

Ils peuvent également présenter une réaction non désirée avec le plâtre. Mise en contact avec
de l'eau, il se produit une réaction particulièrement exothermique. Cette étape est
indispensable à l'obtention de chaux éteinte, qu'elle soit aérienne ou hydraulique.

Photo 2: Chaux éteinte

La chaux éteinte, comme elle est issue du calcaire, présente un pH très basique (inverse de pH
acide). Cee caractéristique permet de l'utiliser pour corriger le pH d'un sol trop acide ou pour
lutter contre le développement des adventices, de la mousse, des champignons et des
bactéries.

11
2.3.3 La chaux aérienne [5], [7], [8], [15]

La chaux aérienne est un des premiers liants découverts par l´homme ; il y a des sites
archéologiques avec plus de 10.000 ans d´antiquité. La chaux aérienne sert depuis l'antiquité,
jusqu´au début du 20ème siècle, à réaliser des mortiers pour la construction, des enduits et des
badigeons sur les murs. L'utilisation de la chaux est pourtant restée quasiment incontournable
dans le bâti jusqu'à la découverte de la chaux hydraulique naturelle et du ciment Portland à la
finale du 19èmesiècle. Ils ont rapidement remplacé la chaux aérienne dans toutes les
constructions modernes en raison d'une rigidité plus importante.

La chaux aérienne (chaux hydratée, chaux éteinte, chaux grasse, chaux maigre) est obtenue par
hydratation de chaux vive issue d'un calcaire très pur. Plus la teneur en oxyde de calcium est
élevée, plus la chaux est dite « grasse ». La prise de la chaux aérienne s'effectue par
CARBONATATION, c’est-à-dire en absorbant le gaz carbonique (CO2) présent dans l'atmosphère,
d'où son nom de « chaux aérienne » :

Ca(OH)2 + CO2→CaCO3 + H2O

L’humidité du milieu, cette réaction se produit sur plusieurs mois ou siècles : la vapeur d'eau se
lie avec le gaz carbonique atmosphérique pour former l'acide carbonique ; la chaux fixe le gaz
carbonique contenu dans cet acide et se transforme en calcaire. Le résultat de cette opération
est à nouveau du calcaire (CaCO3).

La chaux aérienne, dite aussi suivant les régions chaux grasse, fleur de chaux, fait sa prise avec
l’air. En France vous trouverez de la chaux aérienne sous forme de poudre sous la
dénomination CL90-S, qui veut dire qu’elle contient un minimum de 90% de calcaire et aussi
sous forme de pâte. Attention à la dénomination avec un « Z » qui est une chaux adjuvante. La
chaux aérienne se trouve donc sous deux formes : en poudre ou en pâte. La chaux en pâte peut
venir de deux procédés de fabrication.

- soit on réhydrate de la chaux en poudre.

12
- soit c’est de la chaux vive éteinte.

Pour ce procédé il existe en France que deux petits « producteurs » amoureux de leur savoir.
Cette deuxième méthode confère à la chaux des propriétés décuplées. Cela que nous vous
proposons de la chaux en pâte.

Figure 2: Cycle de la chaux aérienne

13
On la trouve sous différentes appellations : chaux éteinte, en France CAEB (ancienne
normalisation : chaux aérienne éteinte pour le bâtiment). L'appellation conseillée par la norme
NF EN 459-1 est CL (Calcic Lime traduit par « chaux calcique ») pour les chaux contenant moins
de 5 % d'oxyde de magnésium suivi d'un chiffre (90, 80 ou 70) indiquant le pourcentage de CaO.
La présence d'argile associée au calcaire de calcination, dans les mortiers qui se fabriquent
après les découvertes de Louis Vicat, a conduit à de nouvelles dénominations de chaux.

Il y a lieu de distinguer :

• Chaux grasses
• Chaux maigres
• Chaux hydrauliques

2.3.3.1 Chaux grasses

On appelle donc chaux grasse, celle qui donne un foisonnement considérable, chaux maigre,
celle qui foisonne peu et qui ne durcit pas dans l'eau et chaux hydraulique, celle qui a la
propriété de durcir dans l'eau. On donnait aussi assez souvent le nom de chaux commune à la
première de ces chaux.

Chaux grasses (> 90 % de CaO) : obtenues à partir de calcaire pur (> 95 % de CaCO3), donnent
de l'onctuosité aux mortiers lorsqu’elles sont utilisées en construction. C'est la troisième
couche du bassin de décantation et on devrait la stocker six mois avant usage.

2.2.3.2 Chaux maigres

Pendant longtemps on a appelé « chaux maigres » celles qui avaient la propriété de durcir dans
l'eau et « chaux grasses » celles qui n'avaient pas cette propriété. La distinction, chaux
aérienne/chaux hydraulique est venue du fait que certaines chaux maigres ne sont pas
hydrauliques.

Chaux maigres : obtenues à partir de calcaire moins pur, c'est la couche qui se trouve au fond
du bassin et qui concentre les impuretés

14
2.2.3.3 Chaux hydrauliques

La chaux hydraulique est issue de calcaire argileux contenant une proportion de 10 à 20 %

d'argile. Elle fait prise, en quelques heures, au contact de l'eau, d'où son appellation. Il ne faut
pas confondre la chaux hydraulique avec la chaux aérienne, qui contient quant à elle moins
d’impuretés d'argile (environ 5 % contre 10 à 20 %). Plus une chaux est hydraulique, plus elle
présente de résistance à la compression, moins elle est plastique. Sa masse volumique est
d'environ 800 kg·m-3.

La chaux hydraulique prend plus vite que la chaux aérienne mais elle ne carbonate pas plus vite.
La carbonatation s'effectue naturellement à raison de 1 cm d'épaisseur par an. Le rapport entre
différents composants associés à l'argile et la part en chaux définit l'indice d'hydraulicité.

Précautions dans l´ application :

- Doser bien l´eau et le liant et mélanger pendant 2 à 5 minutes.

- Éviter un séchage rapide aux températures ambiantes élevées (faire de l´ombre et humecter
dans les premières 72 heures)

- Humecter murs avant enduire, humecter brique de maçonnerie.

Incompatibilité :

- Travailles aux températures ambiantes très basses (< 3ºC) ou très élevées (> 30ºC) - Milieux
agressifs

15
2.2.3.4 La chaux magnésiennes [7], [8], [16]
La chaux magnésienne, appelée également chaux dolomitique, est issue de différents calcaires
contenants :

• Des carbonates qui, une fois chauffés à de hautes températures (calcination), se

transforment en oxyde de magnésium appelé magnésie.
• Ou de la dolomie, une roche carbonatée dont la moitié au moins de sa composition
sont des carbonates de magnésium et de calcium, autrement dit de la dolomite.
• Considéré comme un véritable allié des amateurs de jardinage, cet amendement
calcique exerce une action bénéfique sur les sols La chaux magnésienne est souvent
utilisée en jardinage. Il s'agit d'un amendement calcique aux vertus incontestées mais
qu'il convient de manipuler avec précaution et les végétaux.

La chaux magnésienne doit être manipulée avec précautions. Les données réglementaires
informent le consommateur sur :

- Les risques sanitaires car la chaux dolomitique est irritante pour les voies respiratoires et
les yeux et est susceptible d'occasionner de graves lésions oculaires.

- Les précautions d'emploi. Ces données insistent sur le fait qu'il ne faut pas utiliser la chaux
magnésienne sur un terrain pentu, favorisant son écoulement vers un point d'eau tel que
les puits, étangs, mares, ruisseaux, torrents, rivières, fleuves, mers, océans.

Il ne faut pas non plus jeter l'emballage de la chaux magnésienne dans la nature car il est
susceptible d'entraîner une pollution :

- N'utiliser la chaux magnésienne qu'en cas de besoin absolu.

- La chaux dolomitique peut être utilisée tout au long de l'année sauf pendant la période
chaude durant laquelle les risques de sécheresse sont importants, généralement en juillet
et en août sous nos latitudes

16
2.4 Classification

2.4.1 Classification des chaux selon l’indice d’hydraulicité

Le critère d’hydraulicité permet de différencier les chaux selon le tableau suivant :

Tableau 2: Classification des chaux selon l’indice d’hydraulicité

Type de chaux Argile en (%) L en (%)

Chaux grasse 0 0 à 0,10

Faiblement hydraulique 5à8 0,10 à 0,16
Moyennement hydraulique 8 à 14 0,16 à 0,30
Hydraulique 14 à 19 0,30 à 0,40
Éminemment hydraulique 19 à 72 0,40 à 0,50

Source : RAFEHIFANDAMINANA Innocente [17]

2.4.2 Selon la richesse en carbonate de calcium

Cette richesse en CaCO3, dont dépend la teneur en CaO de la chaux, conduit aux définitions
suivantes :

Tableau 3: Classification Selon la richesse en carbonate de calcium

Teneur en CaO et ca (oh)2 Dénomination

CaO> 97% Chaux chimiquement pures
Ca(OH)2> 96%

85 <CaO< 97% Chaux grasses

85 <Ca(OH)2< 96%

CaO< 85% Chaux maigres

CaO (OH)2< 85%

Source : RAFEHIFANDAMINANA Innocente

17
2.5 Utilisations [7], [9], [10], [11]

2.5.1Stabilisation des sols

Corps chimique basique, à coût modeste, d'emploi facile en milieu aqueux, la chaux vive est
utilisée depuis l'époque antique pour les travaux de fortifications, comme en témoigne la
semelle de chaux marquant l'enceinte du Camp d'Afrique il y a plus de 2 500 ans, ou de
soubassement de bâtiments, de routes, de voies. La chaux vive déshydrate fortement le sol et
réagit avec les argiles, contribuant ainsi à stabiliser les sols. Aujourd'hui, la chaux est employée
en mélange avec des revêtements bitumineux sur les routes.

Sa propriété de « floculation » est utilisée dans les travaux publics, il s'agit ici de transformer
l'argile (consistance plastique, souple, instable) en matière grumeleuse plus résistante à la
compression des sols. À cette action vient s'adjoindre l'effet de consommation d'eau
interstitielle. Ce faisant, la teneur en eau des sols trop humides est rabaissée afin d'atteindre le
plus souvent l'optimum Proctor.

2.5.2 Industrie chimique

Dans l'industrie chimique, un de ses débouchés anciens à la Belle Époque était le carbure de
calcium, matière première synthétique du gaz acétylène, à l'origine de l'éthylène, mais aussi de
la cyanamide calcique et d'une filière d'engrais. Les procédés pétroliers, notamment ceux
partant du gaz naturel méthane, ont éclipsé cette ancienne voie de synthèse. Il reste la
fabrication chimique, de carbonate de calcium en poudre très fine de haute pureté, employé
comme charge dans l'industrie du papier. Le procédé Solvay de fabrication du carbonate de
soude, les synthèses de l'hypochlorite de calcium, du glycérol, de l'oxyde de propylène ont
recours à la chaux.

Les impuretés minérales et organiques des mélasses ou jus sucrés, de l'industrie sucrière
partant de la canne à sucre ou de moins en moins de la betterave sont précipités par de la
chaux. Les filières nécessitent en principe 150 kg de chaux par tonne de sucre brute, mais la
filière canne à sucre parvient par économie drastique et récupération à limiter cet usage à 3 kg

18
par tonne de sucre. La filière betterave est plus gourmande, avec 25 kg par tonne de betterave.
Des fours à chaux caractérisent cette industrie, réclamant un de ses sous-produits, le dioxyde
de carbone. La chaux est un agent de blanchiment dans la pâte à papier. Le procédé kraft au
sulfure de sodium nécessite aussi du carbonate de sodium, vite épuisé au cours du procédé
mais régénéré par la chaux vive, pour séparer la cellulose du bois ou des matières premières
cellulosiques. Il faut ainsi 270 kg de CaO pour fabriquer une tonne de papier kraft

2.5.3 Utilisation en cuisine et en ethnopharmacologie

La chaux a été utilisée pour la conservation d'aliments comme les œufs. La chaux (à raison de
0,1 % dans l'eau) est utilisée dans le trempage du maïs avant cuisson afin de ramollir ses
téguments et d'en augmenter la teneur en calcium. En Amérique centrale et au Mexique, la
chaux est ajoutée au maïs que l'on broie pour réaliser de la farine.

2.5.4 Utilisation comme absorbeur de dioxyde de carbone

La présentation en grains poreux de quelques millimètres dans des récipients adaptés au
passage des gaz augmente la surface d'échange et permet l'absorption avec de faibles volumes
de chaux facilement transportables. Un indicateur coloré permet une lecture rapide, à l'œil, de
la quantité de chaux restant dans la cartouche.

2.5.5 Utilisation dans le traitement des eaux, dans le

traitement des fumées
Dans les incinérateurs, elle est utilisée pour neutraliser les fumées acides chargées en dioxyde
de soufre (SO2) et/ou en acide chlorhydrique. Elle est une matière essentielle dans le contrôle
de la pollution de l'air et de l'eau.

2.5.6 Ostréiculture
En ostréiculture, la chaux permet de former un enduit désinfectant pour couvrir des tuiles,
fixant le naissain d'huître

19
2.5.7Amélioration des sols en agriculture
Le plus souvent, l'agriculture utilise pour amender les terrains du simple calcaire non cuit, soit
du carbonate de calcium, vulgairement appelé « carbonate de chaux ». L'avantage à l'utilisation
de carbonate de calcium est d'ordre économique, car il coûte moins cher à l'utilisateur, et
écologique, car il ne détruit pas les organismes utiles du sol.

20
Chapitre 3 : Généralités sur le ciment

3.1 Historique [18], [19], [20], [21]

Les ciments auraient en premier lieu été découverts par les Égyptiens puis perfectionnés par les
civilisations suivantes par l'utilisation de chaux. Les Grecs d'Italie le renforcèrent avec des
cendres pouzzolaniques (cendres volcaniques de la région de Pouzzoles), usage repris et
généralisé par les Romains. Jusqu'à l'Époque moderne, le ciment est un liant, fréquemment une
chaux, additionnée d'adjuvant comme les tuiles ou briques concassées dont l'argile a des
propriétés hydrauliques. La pouzzolane (terre volcanique de Pouzzoles, région de Naples, Italie)
est particulièrement utilisée comme adjuvant.

Le ciment ne prend son acception contemporaine qu'au XIX e siècle, quand Louis Vicat identifie
le phénomène d'hydraulicité des chaux en 1817 et celle des ciments (qu'il appelait chaux
éminemment hydrauliques ou chaux limites) en 1840. La recherche sur l'hydraulicité des chaux
commence à la fin du XVIII e siècle pour aboutir vers 1840 avec la fabrication des ciments
modernes.

3.2 Définition
Les ciments sont des liants hydrauliques : ils se combinent à l’eau en donnant des composés
hydrates stables qui leur confèrent une résistance mécanique. Ils sont constitués
essentiellement de silicates et aluminates de calcium. Ils sont obtenus par la cuisson à haute
température (1400 – 1450°C) de mélanges dosés de calcaire et d’argile et se présentent sous
forme de poudres inodores, grises en général.

21
3.3 Les constituants du ciment
Ils présentent une ou plusieurs des propriétés suivantes :

• Des propriétés hydrauliques : ils forment par réaction avec l’eau des composés hydratés
stables très peu solubles dans l’eau ;
• Des propriétés pouzzolaniques : ils ont la faculté de former à température ordinaire, en
présence d’eau, par combinaison avec la chaux, des composés hydratés stables ;
• Des propriétés physiques qui améliorent certaines qualités du ciment (accroissement de
la maniabilité et de la compacité, diminution du ressuage...).

3.3.1 Le clinker

C’est le principal constituant des ciments. Le clinker est un produit obtenu par la cuisson jusqu’à
fusion partielle (clinkérisation) d’un mélange dosé et homogénéisé de matières contenant les
quatre oxydes : CaO, SiO2, Al2O3 et Fe2O3.

Les oxydes cités ci-dessus se retrouvent dans le clinker sous forme de silicates et aluminates de
calcium anhydres dont les principaux sont :

✓ C3S : 45 à 65 %
✓ C2S : 10 à 30 %
✓ C3A : 05 à 15 %
✓ C4AF : 05 à 15 %

Ces différentes phases ne se trouvent pas à l’état pur dans le clinker, mais sous forme de
solution solide.

22
 Tableau 4: Les différentes phases du clinker

Minéral pur Formule chimique Notation Minéral présent dans le clinker

Silicate tricalcique 3CaO, SiO2 C3S Alite

Silicate bicalcique 2CaO, SiO2 C2S Bélite

Aluminate tricalcique 3CaO, Al2O3 C3A Célite

Aluminate-ferrite 2CaO,p Al2O3, (1-p)Fe2O3 C4AF Alumino-ferrite tetracalcique

Source : ANDRIANIONY Faniry Rosas [19]

3.3.2 Les autres constituants principaux

Ils sont ajoutés au clinker, dans certaines proportions bien définies (supérieure à 5 %), pour
donner les différents types de ciments.

3.3.2.1 Laitier granulé de haut fourneau

Il est obtenu par refroidissement rapide de la scorie provenant de la fusion du minerai de fer dans un
haut fourneau. Le laitier de haut fourneau doit présenter des propriétés hydrauliques latentes pour
convenir à son emploi en cimenterie.

3.3.2.2 Pouzzolanes naturelles

Ce sont des produits essentiellement composés de silice, d’alumine et d’oxyde de fer, présentant soit
naturellement, soit après activation thermique, des propriétés pouzzolaniques

3.3.2.3 Cendres volantes

Ce sont des particules pulvérulentes obtenues par dépoussiérage électrostatique ou mécanique
des gaz de chaudières alimentées au charbon pulvérisé. Elles peuvent être de nature silico –

23
alumineuse ou calcique. Dans le premier cas présentent des propriétés pouzzolaniques, dans le
second des propriétés hydrauliques.

3.3.2.4 Schistes calcinés

Sous réserve de caractéristiques convenables définie dans la norme, ils peuvent être utilisés.
Dans ce cas ils contiennent des phases du clinker, principalement du silicate bi calcique et de
l’aluminate mono calcique, de même que de la chaux libre et du sulfate de calcium. Finement
broyés, ils montrent de fortes propriétés hydrauliques et des propriétés pouzzolaniques.

3.3.2.5 Calcaires
Ce sont des produits obtenus par broyage fin de roches naturelles présentant une teneur en
carbonate de calcium (CaCO3) supérieure à 75 %. Ils sont ajoutés en tant que « fines » au
ciment.

3.3.2.6 Fumées de silice

Ce sont des particules très fines (environ 1 µm) présentant une très forte teneur en silice
amorphe. Elles proviennent de la réduction de quartz de grande pureté par du charbon dans
des fours à arc électrique utilisés pour la production du silicium et d’alliage de Ferro silicium.

3.3.3 Les constituants secondaires du ciment

Les constituants secondaires sont des matériaux minéraux naturels ou dérivés du processus de
fabrication du clinker ou des constituants décrits dans les paragraphes ci – dessus, sauf s’ils sont
déjà inclus en tant que constituants principaux. Dans tous les cas, ils entrent dans la
composition des ciments dans des proportions qui n’excèdent pas 5 % en masse.

24
3.3.3.1 Les additifs
Les additifs sont des constituants qui ne figurent pas dans ceux énumérés ci – dessus et qui
sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés du ciment. La quantité totale des
additifs doit être inférieure ou au plus égale à 1 % en masse (exception faite des pigments). La
proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure à 0,5 % en
masse du ciment.

3.3.3.2 Sulfate de calcium

Le sulfate de calcium, généralement du gypse ou de l’anhydrite, doit être ajouté en faible
quantité (4 – 5 %) aux autres constituants du ciment lors de sa fabrication pour réguler la prise.

3.4 La fabrication du ciment [20]

Sa fabrication passe par sept étapes : l'extraction des matières premières, leur
homogénéisation, les méthodes de fabrication par voie humide ou sèche, le séchage, le
broyage, la cuisson et le refroidissement. Pour la construction d’une maison, on peut choisir
d'utiliser les parpaings de ciment qu'on appelle aussi blocs de béton. La France est leader
mondial de l'industrie cimentière.

Dans le procédé dit à voie sèche, le plus courant aujourd'hui, le cru est préchauffé (et donc
séché) dans un pré calcinateur. Il est ensuite introduit dans un four cylindrique et tournant,
aujourd'hui toujours horizontal (légèrement incliné). Leur longueur varie de 30 à 110 mètres.
Un bruleur chauffe l'intérieur du four entre 1.400 et 1.500 °C.

La matière extraite du four s'appelle le clinker et est formée de blocs solides ressemblant à de
la lave. Ce clinker est broyé et on ajoute au moins du sulfate de calcium, sous forme de gypse
ou d'anhydrite, à raison de 3 à 5 %. Le résultat est le ciment. Cette formule classique est celle
du ciment dit Portland.

25
Chapitre 4 : Généralités sur le colorant

4.1 Définition [22], [23]

Un colorant est une substance utilisée pour apporter une couleur à un objet à teinter. En
chimie, un groupement d'atomes dont l'absorption lumineuse cause la couleur s'appelle un
chromophore. Un colorant soluble se désigne comme teinture, sinon c'est un pigment. Dans les
techniques d'application, comme la pharmacie ou la cuisine, un colorant peut contenir une
combinaison de molécules solubles et de particules insolubles. En biologie, on parle de
pigments pour les molécules qui donnent naturellement une couleur aux organismes qu'on
étudie, et de colorants pour les produits qu'on ajoute aux préparations à étudier.

4.2 Origine de la coloration d'une substance

La coloration d'une substance est due à l'absorption ou à la réflexion par celle-ci de radiations
lumineuses de longueurs d'onde bien spécifiques. À l'échelle moléculaire, l'absorption d'énergie
lumineuse sous forme du quantum de lumière, le photon, se traduit par des transitions
électroniques.

L'électron excité passe à un niveau d'énergie supérieur à celui de l'état fondamental, et la

transition électronique est suivie de l'émission de lumière transmise, celle-ci apparaissant
colorée par soustraction des radiations de certaines longueurs d'onde. En général, l'énergie
absorbée s'emmagasine sous forme de chaleur, se diffuse progressivement dans les matériaux
voisins et se dissipe en rayonnement infrarouge. Dans les colorants organiques, une certaine
configuration structurale de la molécule est nécessaire à l'obtention de la couleur.

26
En chimie et en teinturerie, on distingue les substances solubles des substances insolubles dans
le médium d’application.

a) Colorant

Colorant est la catégorie générale des substances qui communiquent un aspect visuel coloré
au milieu dans lequel ils sont employés

b) Pigment

Un pigment est un colorant insoluble dans son milieu d'application, qui s'emploie mélangé à un
liant si le support, fibreux, ne peut le retenir ; les pigments ont pour rôle de donner du corps à
la peinture, ensuite de la coloration, de l’opacité et enfin de renforcer éventuellement son
action protectrice, notamment de l’influence des rayons ultra-violets. Ils se présent sur le
marché soit à l’état micronisé et sec soit à l’eau ou à l’huile.

c) Teinture

Une teinture est un colorant soluble qui donne sa couleur à la solution. Son application à un
support nécessite un mordant qui la transforme en pigment alors que la solution imprègne les
fibres, ou un fixateur qui la relie chimiquement au support.

4.3 Propriétés et solidités [24]

Le terme « solidités » a pour sens ici la capacité pour un ou des colorants donnés à une
intensité de nuance à résister à ce qu'un textile doit supporter tout au long de son existence :
exposition à la lumière, au lavage, à l'eau de mer, au soleil direct ou derrière une vitre, etc. Ces
solidités sont évaluées suivant une échelle de bleu qui va de 1 à 8 pour les solidités lumière et
sur une échelle de gris qui va de 1 à 5 pour les autres. Par exemple, l'échelle de bleu est
constituée d'une bandelette de tissu tissée avec 8 bleus différents dont on connaît la solidité à

27
la lumière. Le moins résistant est placé à une extrémité et le plus à l'autre. À l'issue du test, on
compare la dégradation de l'échantillon à tester avec celui de l'échelle des bleus. On attribue
ainsi la cotation correspondante.

Les modalités d'exécution des tests sont définies par des normes internationales. Ces
normes répondent à des critères stricts et bien définis. Il existe des tableaux de correspondance
entre les normes NF, DIN et ISO. Tous les colorants n'ont pas les mêmes solidités, certains sont
très bons en nuances foncées et médiocres dans les tons pâles ou vice versa. La sélection
utilisée dépendra donc de l'usage futur du textile à teindre. Ainsi, le prix auquel sera vendu un
colorant au teinturier sera tributaire des solidités que ce colorant donne et du volume d'achat.

Un colorant n'a pas le même prix de vente dans toutes les entreprises, ce qui explique
des prix de revient finaux différents.

28
Chapitre 5 : Généralités sur la colle
acrylique et le tylose

5.1 Introduction et définition sur la colle [25],

La colle acrylique peut être utilisée pour de multiples applications car elle est adaptée à
quasiment tout type de matériaux. Il est toutefois bon de savoir quelles sont les exceptions.
Quoiqu'il en soit, son efficacité n'est plus à démontrer. Zoom sur la colle acrylique, les
différents types de colles mais aussi leurs atouts et leurs défauts. La colle acrylique est une
substance liquide ou visqueuse, naturelle ou chimique. Elle contient un ou plusieurs
composants actifs destinés à augmenter le pouvoir d'adhérence, à savoir :

- Un catalyseur : il augmente la durée de la polymérisation c'est-à-dire du temps de séchage

en surface.

- Un durcisseur : il amplifie la résistance mécanique de la colle.

La colle acrylique est utilisée par exemple pour le caoutchouc, le PVC, le verre ainsi que certains
matériaux poreux. En revanche, ce type de colle est déconseillé pour le bois. Une colle
spécifique est conçue pour ce type de matériau.

5.1.1 Différents types des colles acryliques [25], [26], [27]

a) Les colles cyanoacrylates

Les cyanoacrylates sont des colles plutôt destinées à l'assemblage des métaux et du
caoutchouc.

29
b) Les colles anaérobies

Leur polymérisation s'obtient en l'absence d'oxygène

c) Les colles anaérobies rétractables aux UV

Ces colles acryliques sont principalement utilisées en optique, décoration et miroiterie

d) Les colles acryliques modifiés

Ils ont la particularité de durcir par l'ajout d'un activateur à base de peroxyde et de colle
constituée de résine. Attention à bien choisir le type de colle acrylique en fonction de la surface
des matériaux à encoller. Le temps de prise et celui de séchage diffèrent. N'hésitez pas à
demander conseil à un spécialiste.

5.1.2 Description et mise en œuvre

4.1.2.1 Description
Colle acrylique en phase aqueuse, blanc cassé, aspect pâteux, recommandée pour le collage
du panneau Déco choc sur parois verticales à l’intérieur (murs, portes, …) Supports : plaques de
plâtre cartonné, enduit ciment, béton, carreaux de plâtre, panneaux bois préparés et imprimés.

4.1.2.2 Mise en œuvre

- colle prête à l’emploi, aucune dilution

- température d’utilisation comprise entre 10 et 30 °C

a) préparer le support :

- le support doit être plan, sain, solide, non sujet à des traversées d’humidité, non fissuré, sec,
propre, conforme aux indications du DTU 59.4

b) collage

Appliquer la colle régulièrement sur le support avec une spatule crantée A2 en simple encollage

30
- pour les supports normalement absorbants : le temps de gommage est de 20 à 30 minutes

- pour les supports non absorbants (type portes peintes) il est nécessaire d’attendre
l’évaporation complète de l’eau, entre 10 et 25 minutes ; le temps de gommage est fonction de
la température et du taux d’humidité de la pièce.

- pour les supports très absorbants, il est recommandé d'utiliser un primaire avant encollage.

- le panneau est ajustable pendant quelques minutes ; passé ce délai, le panneau ne peut plus
être ajusté

- poser le panneau puis maroufler toute la surface, du centre du panneau vers l’extérieur ;
après 10 à 20 minutes, procéder à un nouveau marouflage, éventuellement au rouleau

- les produits sont collés dans un délai de 24 heures ; la prise de la colle est effective au bout de 72
heures

c) nettoyage

Les tâches fraîches de colle s’éliminent avec une éponge humide ; après séchage, utiliser de
l’alcool ou un solvant en s’assurant préalablement qu’il ne risque pas de détériorer la surface
tachée – le déco choc lui ne s’altère pas.

4.1.3 Les propriétés des colles acryliques

Tout d'abord, il est important de spécifier que les colles acryliques modifiées ne doivent
pas être confondues avec les colles acryliques aqueuses utilisées pour le collage de matériaux
légers.

Les colles acryliques présentées dans cette page peuvent être également appelées
colles acrylates et ont la particularité d'être bi composants. En effet, elles fonctionnent grâce au
mélange d'une base en résine acrylique et d'un durcisseur, ce principe se retrouvant également

31
pour les colles époxy. Leur mise en œuvre est très simple et elles remplacent les méthodes
traditionnelles d'assemblage comme les vis, les rivets, la soudure etc. et permettent un
assemblage permanent définitif de qualité. Elles polymérisent et durcissent rapidement à
température ambiante, la polymérisation pouvant être accélérée par apport de chaleur. Elles
appartiennent à la famille des adhésifs structuraux car leur résistance à la contrainte après
polymérisation est d'au moins 7 MPa. Ce type de collage est alors qualité de structural.

5.2 Définition sur le tylose [28], [29], [30]

Poudre de polymère ré dispensable, obtenue par atomisation d'une émulsion spéciale à base
d’eau, principalement à base d'acétate de vinyle-éthylène, puis obtenue avec une poudre de
polymère organique fluide. Il peut se ré disperser dans l'eau et former un film après
évaporation de l'eau par coalescence de particules de polymère individuelles.

Thylocell HEC est une sorte d'éther de cellulose non ionique soluble dans l'eau provenant de la
cellulose naturelle par modification chimique. Il est insipide, inodore, non toxique et blanc ou
jaunâtre sous forme de poudre. Il peut remplacer la gomme adragante. Vous pouvez
également l'utiliser comme colle.

5.2.1 Différents types des tyloses

5.2.1.1 HEC pour Peinture

Hydroxyéthylcellulose a supérieur effets épaississants. Il peut réduire le dosage, améliorer la
rentabilité de la formulation, et améliorer la résistance au lavage des peintures.

5.2.1.2 HEC pour le Forage Pétrolier

L'hydroxyéthylcellulose peut être utilisée comme épaississant et agent de cimentation de fluide
de reconditionnement pour les puits de pétrole. Il aide à fournir la solution claire avec un faible

32
contenu fixe, réduisant ainsi considérablement les dommages à la structure des puits de
pétrole.

5.2.1.3 HEC pour les Cosmétiques HEC pour Détergents

Son importance dans le domaine de la médecine en fait un ingrédient indispensable dans la
fabrication de médicaments hydrophobes et de médicaments qui sont généralement emballé
sous forme de capsules.

5.2.3 Vue d’ensemble

Tableau 5 : Description rapide sur le tylose

Classification Auxiliaireschimiques Cas no… 9004-65-3

AutresNoms: HEC MF : C56h108030

EINECS No.. 220-971-6 Pureté: 100%

Point d’origine: Henan,china Type : Hydroxyl ethyl cellulose

Utilisation: Additif de peinture, chimie Marque nom : THYLOCELL

électronique, additif de cuir,
prod…
Numéro de type: HEC E-100KH Couleur : Blanc
oulégèrementjaune
Apparence … Solidepoudre Goùt : Inodore et inspide
Carbonisationtem.. 280-300°c Envracdensité : 0.25-0.87g/cm3
Densitéréelle… 1.26-1.31 Viscosité: 5-100000
Taille… 98% min Phvaleur : 4.0-8.0
Nom… Hydroxyl ethyl cellulose

Source : french_alibaba.com [31]

33
 PARTIE 2 :

ETUDES EXPERIMENTALES
Chapitre 6 : Matériel et méthodes

Introduction
Dans ce chapitre on distingue les matériels et leurs fonctions suivants leurs utilisations et les
différentes étapes à suivre pour la préparation du produit.

6.1 Matériel
Les matériels utilisés lors de tous les essais sont :

- Un seau pour mélanger le produit

Photo 3 :Une seau

35
- Une tige de bois pour malaxer manuellement le produit

Photo 4:Une tige de bois

- Une brosse pour nettoyer le mur,

Photo5 :Une brosse

- De l’eau pour le mélange

36
 Photo 6 :Eau

- Un rouleau pour étaler l’enduit.

Photo 7: Un rouleau

6.1.1 Choix des constituants

6.1.1.1 La chaux
La chaux est le résultat de la cuisson d’un calcaire à haute température entre 800°C et 1000°C.
Les maçons et les décorateurs utilisent aujourd'hui, de plus en plus fréquemment la chaux pour
la décoration extérieure comme intérieure du bâti ancien et moderne. Dans cette expérience
on choisit de la chaux hydraulique comme matière de base. Ils sont imperméables et élastiques,
excellent pour réduire la fissuration de la peinture. La chaux est achetée dans une quincaillerie.
Sa dénomination est fleur de chaux.

37
 Photo 8: Fleur de chaux

6.1.1.2 Le tylose
Le tylose est utilisé dans la préparation de mélanges pour le nettoyage des surfaces de pierres
et de fresques, liant ou comme agent gélifiant. Dans cette expérience on choisit le tylose
comme produit épaississant et adoucissante. Achetée en quincaillerie sa dénomination est le
tylose.

Photo 9 : Le tylose

6.1.1.3 Le ciment
Les ciments sont des liants hydrauliques : ils se combinent avec l’eau en donnant des composés
hydratés stables qui leur confèrent une résistance mécanique. Ils sont obtenus par la cuisson à
haute température (1400-1500°C) de mélanges dosés de calcaire et d’argile et se présentent
sous formes de poudres inodores, grises en général. Dans cette expérience on utilise du ciment
lova parce qu’il a une densité praticable sur la peinture. On le choisit pour la peinture du béton
lisse. Achetée en quincaillerie sa dénomination est le ciment.

38
 Photo 10: Le ciment

6.1.1.4 La teinte
Dans cette expérience on choisit du pigment car c’est une substance colorant en poudre
minérale ou organique finement dispersée non soluble dans l’eau et des solvants organique.
Sur cet essai on choisit du couleur grenas mais on peut utiliser de différents couleurs. Les
pigments sont utilisés en raison de certaines de leurs caractéristiques et de leur pouvoir
opacifiants très élevés. Achetée en quincaillerie sa dénomination est le pigment.

Photo 11: Le pigment

39
6.1.1.5 La colle
La colle est un produit naturel ou chimique elle contient un ou plusieurs composants actifs
destinés à augmenter le pouvoir d'adhérence. On choisit comme colle principale et additifs.
Dans cette expérience on choisit de la colle acrylique car il peut être utilisée pour de multiples
applications est adaptée à quasiment tout type de matériaux.

Photo 12: La colle acrylique

6.1.2 Caractéristiques des matières premières

6.1.2.1 Caractéristiques de la chaux

La chaux est un liant. Elle offre des avantages :

- Ecologique et naturel

- Un pourvoir assainissant et désinfectant une esthétique que l’on ne peut obtenir avec un
autre liant

- Une participation à la respiration de l’ouvrage

- Une élasticité une tenue dans le temps encore inégalité

40
- Une absorption de CO2 lors de sa carbonatation

- Un excellent comportement au feu

a) Caractéristiques physique

L’analyse physique a donné les résultats suivants :

Tableau 6 : Caractéristique physique de la chaux

Aspect Poudre fine

Granulométrie ≤ 100 microns
Masse volumique apparente Ƿ [kg/m3] 700
Masse volumique absolue σ [kg/m3] 2250

Source : RANOROMIHANTA Mahefamalala Tantely[32]

b) Caractéristiques chimiques

Le tableau ci-dessous montre les analyses chimiques de chaux éteinte après extinction :

Tableau 7: Caractéristique chimique de la chaux

CaO Perte Insoluble Al2O3 SO3 MgO SiO2 Perte en CO2

63,78 23,40 2,79 2,77 1,04 0,85 0,03 7,29 3,46

Source : RAKOTOARIMAMY José [33]

41
c)Caractéristiques mécaniques

Il s’agit de la résistance minimale a la compression mesurée en bars à 28 jours

Tableau 8 : Caractéristique mécanique de la chaux

Chaux éteinte Chaux hydraulique Chaux hydraulique

[XAN] naturelle [XHN] artificielle [XHA]

Durcissement Lent Lent à moyen Lent à moyen

Résistance a 28 jours en 30 30
bars 60 60
100 100

Source : RAKOTOMANANA jean richard [34]

6.1.2.2 Caractéristiques du tylose

Il est facilement dissous dans l'eau froide et chaude, résultant en une solution avec une large
gamme de viscosité. Le tylose peut être utilisé pour transformer votre fondant en gymnaste.
Vous pouvez également l'utiliser comme colle.

HEC est blanche à jaune clair ou fibreuse solide poudreux, non toxique, insipide, soluble dans
l'eau & General des solvants organiques. Avec la fonction d'épaississant, la suspension,
l'adhésion, la portance, film, de la dispersion, l'eau et de protection de rétention de colloïdes.

42
 Tableau 9: Caractéristique du Tylose

Propriéte La specification

L’apparence Poudre blanc ou jaunâtre qui coule

Molaires de degré de substitution 1.8-2.0 M.S

L’humidité ≤10%

Les cendres ≤ 0.5%

La matiere insoluble dans wahter ≤0.5%

Valeur du ph 6.0-8.5

Transmission dans la lumiere ≥80%

La viscosité 2% aqueux solu 25°C 300-150000 Mpa.s

Source :https://www.focuschina.com/html_en/[35]

43
6.1.2.3 Caractéristiques des ciments

a) Caractéristiques chimiques

Tout ciment est caractérisé par trois grandeurs :

- Le module de chaux MC

, - Le module de silice MS,

- Le module d’alumine ou module oxydique MA.

Ce sont des valeurs requises, en rapport avec la composition minéralogique et les performances
mécaniques attendues du ciment. Module de chaux MC : C’est le rapport, exprimé en
pourcentage, de la teneur en chaux du ciment sur la chaux de saturation :

➢ MC = 100 CaO / CaOsat

Le ciment peut être caractérisé chimiquement par nombreuses grandeurs, mais nous ne citons
que certains d’entre eux. La composition chimique élémentaire. Elle nous renseigne sur la
proportion des différents éléments chimiques contenus dans le ciment. Le tableau suivant nous
donne la composition chimique du ciment

44
 Tableau 10 : Caractéristiques chimiques

Element
chimique CaO SiO2 Al2O3 Fe2O3 MgO SO3 P.F H2O
(%)

CPA 63.8 21.3 6.0 2.7 2.9 1.8 1.3 0.2

Source : VOLONJANAHARY RAZANAKOTO Ida [36]

L’indice d’hydraulicité : elle nous donne le rapport des éléments acides aux éléments basiques
contenus dans le mélange

𝑖 = SiO2+ Al2O3+ Fe2O3 / (CaO + MgO )

La chaux de saturation : elle désigne la quantité maximale de chaux qui peut être fixée par les
constituants acides (SiO2, Al2O3, Fe2O3) contenus dans le mélange.

• Pour mélange normal :

CaOsat= 2,80SiO2 + 1,65 Al2O3 + 0,35Fe2O3

• Pour un mélange riche en fer :

CaOsat= 2,80SiO2 + 1,10 Al2O3 + 0,70Fe2O3

Le module de chaux : il est exprimé en pourcentage et donne le rapport de la teneur en chaux

sur sa chaux de saturation.

➢ MC = CaO / CaOsat

45
Le module de silice : cette valeur donne le rapport entre la quantité de silicates et celle
d’aluminates contenue dans le ciment.

➢ MS = SiO2 / (Al2O3 + Fe2O3)

Module d’alumine MA : Ce module caractérise la nature de la masse interstitielle du clinker,

contenant la presque totalité des oxydes d’aluminium et de fer.

➢ MA = Al2O3 / Fe2O3

MA varie, en général, de 1,2 à 2,5 et de 1,5 à 2 pour les ciments Portland courants

b) Caractéristiques minéralogique

Utilisation dans des conditions optimales d’un ciment nécessite, la connaissance aussi parfaite
que possible des caractéristiques d’ordre chimique, physique, minéralogique et mécanique.

La composition minéralogique d’un ciment est l’ensemble des teneurs en constituants

principaux (C3S, C2S, C4AF, et C3A ou C2F), ainsi que celles d’autres constituants du clinker de
moindre importance, et celles des composés introduits volontairement (constituants
principaux, constituants secondaires et régulateurs de prise) ou accidentellement dans le
ciment.

Elle renseigne sur les différents éléments chimiques présents dans le ciment. Les éléments sont
déterminés sous forme d’oxydes (et sous forme d’ions pour quelques rares exceptions). On
distingue :

- Les quatre principaux oxydes : CaO, SiO2, Al2O3 et Fe2O3 ;

- Les éléments secondaires : MgO, SO3, Na2O, K2O, Cl…

-..Elle est la base de calcul de la composition minéralogique. Plusieurs auteurs donnent des
compositions chimiques types des ciments Portland ; nous pouvons citer R.H.BOGUE et
PAPADAKIS.

46
 Tableau 11: Caractéristiques minéralogique du ciment

Constituant C3S C2S C3A C4AF

Teneur 60 15 8 8

Source : ANDRANIONY FANIRY rosas [19]

c) Caractéristiques mécaniques

Elles sont définies par la capacité d’un matériau à résister à toute sollicitation extérieure
impliquant une force. La plus importante pour les ciments est la résistance à la compression
simple. Quelques fois, il y a lieu de déterminer la résistance à la traction par fléchissement et la
résistance à l’usure. Conformément à la norme NF EN 197-1, la classe des résistances d’un
ciment est définie par la valeur minimale de la résistance à la compression simple du mortier
normal à 28 jours d’âge et exprimée en MPa.

d) Caractéristiques physiques

➢ Couleur : varie avec les compositions chimiques, des matières premières et la nature du
Combustible.

➢ Densité : elle varie en fonction de la granulométrie du ciment et le degré de cuisson du

mélange : 0.7 à 1.2T/m3.

47
 ➢ Poids spécifique : c’est le poids d’une quantité de liant tel que le volume occupé
réellement par la matière solide soit égale à l’unité. Il varie entre 2.80 à 3.20 T/m3.
➢ Finesse de mouture : elle est caractérisée par sa surface spécifique. La surface
spécifique de Blaine permet d’évaluer la finesse de mouture. Elle est caractérisée par la
surface développée totale de tous les grains contenus dans un gramme de ciment. Elle
varie de 2800 à 4000cm2 /g.
➢ Prise de durcissement : celle-ci dépend du type de ciment. Après une à deux heures
pour la plupart des ciments, on observe une augmentation brusque de consistance :
c’est le début de prise, qui est accompagné d’un mélange d’un dégagement de chaleur.
La fin de prise correspond au moment où la pâte cesse d‘être déformable et se
transforme en un matériau rigide.
➢ Gonflement –expansion : il s’agit d’un phénomène qui se passe lors de la prise et le
durcissement du ciment par augmentation de volume dû à la présence d’un excès de
sulfate de chaux libre et /ou de magnésie MgO.
➢ Retrait : il consiste en une diminution de volume pendant le durcissement qui est due à
l’élimination d’une partie de l’eau de gâchage par évaporation [NFP 15433].

6.1.2.4 Caractéristiques de la teinte

a) Propriété du pigment

Le pigment a une solidité à la lumière et au frottement ainsi qu’à la sueur acide ou alcaline.

b) Caractéristique physico-chimique

48
 Tableau 12 : Caractéristique physico-chimique du pigment

Ocres NFT « 31-002»

Types d’ocres Ocres crues Ocres calcinées
Pourcentages Min (%) Max (%) Min (%) Max (%)
Humidités naturelles de
2,5 2,5
l’eau (110°)
40
Oxyde de fer 10 40 10

Oxyde de fer + silice +oxyde 98

98
d’aluminium
CaO et minéraux
2 2
organiques
Chromate de plomb et
0 0
colorants organique
3
Perte en feu 10

0,6
Refus sur tamis module 18 0,6

Refus sur tamis module 19 0,4 0,4

- Couleur : Jaune a Rouge-Burn

- Teinte : Tirée sur Le Rouge-Burn
- Densité : 5,2
- Eclat : Semi-métallique
- Trace : Rouge cerise

Source : RAKOTOARINAIVO Miantaharimanana[37]

49
6.1.2.4 Caractéristiques sur les colles acryliques

a) Propriété

✓ Très peu odorantes

Ceci entraine donc une atmosphère de travail plus agréable et augmente grandement la
sécurité et la protection de l'utilisateur au niveau hygiène et santé. Ceci concerne les références
suivantes : SIKAFAST 5215, 3M DP8805, 3M DP8810 et 3M DP8405.

✓ Durée de stockage prolongé

Il n’est plus nécessaire de les stocker au froid et ces références ont une durée de conservation
de 18 mois à température ambiante pour la marque 3M et de 15 mois pour la référence
SIKAFAST 5215. Cela réduit également très nettement les déchets et les coûts liés à
l’élimination des produits stockés arrivant à la date de péremption.

✓ Le temps de manipulation plus court

Le temps de prise est toujours rapide : entre 3 minutes et 12 minutes, selon les références. La
nouveauté réside dans le fait que le temps avant collage structural est atteint : - en 15 minutes
pour le SIKAFAST 5215 - en 8-10 minutes pour la référence DP 8805 - entre 18 et 23 minutes
pour les références DP 8405 et DP 8810.

Résistance aux chocs importante, associée à une haute résistance en pelage et cisaillement. Les
références SIKAFAST 5215 et DP 8405 présentent une résistance aux chocs et impact nettement
supérieure à une colle acrylique traditionnelle

• Montée en performance plus rapide

Pour un même temps de prise, la montée en performance est deux fois plus rapide.

• Assemblage d'une grande variété de supports

50
Elles permettent l'assemblage sur un grand nombre de supports à haute énergie de surface tels
que le métal, le bois, le verre, les matériaux peints, certains plastiques, la céramique. La
référence DP 8405 est adaptée à un passage en peinture poudre.

• Inflammable avec homologation UL

b) Avantages : elles adhèrent sur tout support, même si la surface n'est pas préparée, résistent
aux cisaillements, possèdent une excellente tenue à température ambiante, résistent aux
agressions chimiques et à l'humidité. Le temps de prise est assez faible : quelques minutes
après application et quelques heures pour une parfaite résistance.

c) Inconvénients : cette colle acrylique ne peut pas être utilisée pour certains assemblages.
C'est par exemple le cas d'une pièce à insérer dans une autre puisque la colle est évacuée au
moment d'introduire la pièce à emmancher.

6.2 Méthodes

Introduction
Les matériaux que nous utilisons dans tous les essais sont des matériaux locaux donc
disponibles sur le marché. Dans ce chapitre, nous essayons de donner le maximum
d’information sur la peinture à base de chaux.

6.2.1 Processus de fabrication de la peinture à base de

chaux

6.2.1.1 Préparation de la matière de base

a) Préparation d’eau

L’eau est sans doute le sujet le plus discuté pour la formulation de la peinture. En effet, elle est
nécessaire à l’ouvrabilité et à l’hydratation du liant. L‘eau qu’on a utilisée est celle de la société

51
JIRAMA. Afin de préserver la qualité de l’eau, on utilisera du seau propre pour la préparation du
mélange.

Photo 13 :Préparation d’eau

b) Mélange de l’eau avec la chaux

La chaux est un liant, élément de base de la construction traditionnelle. Elle est aussi utilisée
pour toute une gamme de finitions : enduits, badigeons et peinture. La chaux est un matériau
minéral souple que l’on applique, simplement diluée dans de l’eau en lait ou en pâte, pour
différentes techniques décoratives de peinture.

Des bonnes performances de perméabilité à la vapeur d’eau permettent les échanges

hydrauliques internes et externes, et réduisent doc les moisissures, améliorant ainsi l’air et le
confort ambiant. La chaux est un produit très utile, elle a la particularité de pouvoir être utilisée
comme enduit protecteur, comme complément d’autres matériaux calciques et comme
composant majeurs de la pâte. Elle permet à l’humidité de passer et, pour cette raison, vieillit
bien naturellement, ne piégeant pas l’eau dans les murs. Elle laisse passer la vapeur d’eau ce
qui permet à la maison de respirer, mais elle est imperméable à l’eau. La quantité normale de la
peinture à base de chaux peut varier de :

- 1l d’eau pour 1kg de poudre,

- 2l d’eau pour 1kg de poudre

Dans cette expérience on choisit le dosage de 1kg de chaux pour 1l d’eau. Le produit est
malaxé manuellement à l’aide d’une tige à bois.

52
 Tableau 13 : Dosage 1

La chaux (kg) Eaux (L)

1 1

Photo 14 : Préparation de la matière de base

6.2.1.2 Ajout d’adoucissante

Le tylose est un produit adoucisseur et épaississante qui rendrons notre peinture lisse. Il nous
aide aussi pour que la peinture soit praticable au rouleau.

Dans cette expérience on utilise 10g de tylose pour 1l d’eau.

Tableau 14 : Dosage 2

Poudre (g) Eau (L)

Chaux 1000g
1L
Tylose 10g

53
 Photo 15:Ajout d’adoucissante

6.2.1.3 Ajout de ciment

Les ciments sont des liants hydrauliques qui sont formés par des constituants anhydres,
cristallisés ou vitreux, et renferment essentiellement des silicates et d’aluminates de calcium. Ils
sont combinés à l’eau pour donner des composés hydratés stables qui leur confèrent une
résistance mécanique. A Madagascar, les normes en vigueur et utilisées par les laboratoires de
contrôle sont celles publiées par l’AFNOR.

Tableau 15 : Dosage 3

Poudre (g) Eau (L)

Chaux 1000g
Tylose 10g 1L
Ciment 10g

54
 Photo 16 : Ajout de ciment

6.2.1.4 Coloration de la pate

On ajout des pigments pour colorée la pâte. Dans cette expérience on choisit du pigment
grenat. Le dosage qu’on utilise dans cette expérience est de 10g de pigments pour 1l d’eau.

Tableau 16 : Dosage 4

Poudre (g) Eau (L)

Chaux 1000g
Tylose 10g
1L
Ciment 10g
Pigments 10g

55
 Photo 17 : Coloration de la pâte

6.2.1.5 Ajout de la colle acrylique

Elles sont employées pour des applications nécessitant une manipulation rapide et sont
connues pour leur excellente adhésion sur un grand nombre de supports. Dans cette
expérience il joue le rôle des collants.

Dosage utilisée : 20g de poudre ou 0,02l de liquide pour 1l d’eau.

Tableau 17 : Dosage 5

Poudre (g) Eau (L)

Chaux 1000g
Tylose 10g
Ciment 10g 1L
Pigments 10g
Colle acrylique 20g

Exemple de solvant, ininflammable. Pour la mise en œuvre veiller à maintenir une bonne
aération des locaux. Physiologiquement et écologiquement sans danger après séchage.

Parmi les multiples avantages de la peinture acrylique, un autre qui n'est pas des moindres :
elle ne dégage pratiquement pas d'odeur.

56
 Photo 18 : Ajout de la colle acrylique

Remarque : on obtient de la pâte grenas assez foncez.

57
Chapitre 7 : Résultat et discussion

7.1. Application

7.1.1. Dépoussiérer la surface du mur

Nettoyez la surface du mur à peindre avec l’aide d’une brosse. Dans les pièces d’eau (cuisine,
salle de bains) il est conseillé de procéder à un lessivage pour dégraisser la surface à enduire.

Photo 19 : Préparation de surface à enduire

7.1.1.2 Appliquer un enduit de lissage au rouleau

Mélangez la pâte avant de l’appliquer afin que la peinture soit homogène. D’une consistance
épaisse. Étalez la peinture avec le rouleau en procédant par zone de 1m maximum.

58
 Photo 20 : Appliquer un enduit de lissage au rouleau

7.1.1.3 Mettre en peinture le mur

Contrôlez la surface a peindre. Si besoin appliquez une seconde couche. Laissez sécher 4 h
avant de pouvoir effectuer la mise en peinture. L’utilisation de la peinture dispense de l’étape
fastidieuse de ponçage d’environ 95%.

Photo 21 :Mettre en peinture le mur

En effet, il lui faudra à peine 30 minutes pour le temps de séchage. Puis, un peu moins de 8
heures pour que le séchage soit optimal.Effectivement, l'application de la peinture à la chaux
est plus délicate du fait de sa rapidité de séchage. Sans une attention particulière, des traces de
reprises peuvent être visibles sur vos murs. Selon la peinture utilisée, mais la plupart du temps
tout de même, il est nécessaire de passer plusieurs couches de peinture pour obtenir un

59
résultat parfait. Il est conseillé d'attendre 2h de séchage avant de passer la seconde couche de
peinture

Résultats finals de l’application après séchage 8h

Photo 22 :Résultat finales de toutes les applications

7.2. Résultats : Visuelles et physiques

7.2.1. Etat 1 : Visuelle

Notre peinture à base de chaux est un peu lisse est praticable au rouleau et elle colle bien sur le
mur.

7.2.2. Etat 2 : Physique

• Après 30 min la peinture à base de chaux peut être sèche au toucher

• Après 2h la peinture fixe bien sur le mur
• Après 8h il est finalement sec.

7.2.1. Etat 3 : Essai au clou

60
 • Les essais sont réussis. L’enduit ne fissure pas lors du choc au clou, mais se dégrade un
peu lorsqu’on y applique une vis.

7.3. Discussion
La peinture à base de chaux prend du temps de prise rapide grâce à l’ajout de la colle acrylique.
Un peu lisse mais plus d’homogénéité sur la peinture grâce à l’ajout du produit d’adoucisseur
comme le tylose. Il est polyvalent car elle peut être appliquée dans toutes les pièces de votre
maison que ce soit des pièces humides ou pas. Il est aussi praticable pour peindre du béton lisse
grâce à l’ajout du ciment.

61
 CONCLUSION

Les travaux de peinture ont beaucoup d’importance dans l’ensemble du bâtiment non
seulement, ils traitent les questions d’esthétique et de décoration, mais leur application joue un
rôle de protection en assurant et en gardent la qualité le plus possible. Pour cela les peintures
sont des éléments très indispensables à la construction. Comme tous les matériaux, leurs
usages nécessitent des techniques bien définis suivants leurs propriétés et les conditions
d’utilisation.

Notre travail se rapporte à l’essai de fabrication d’une peinture à base de chaux. Nous avons
obtenu des résultats satisfaisants que nous pourrons appliquer et en faire une référence.

Les résultats d’enchantions obtenues lors de ce travail nous a montrer une peinture à base de
chaux prêt à l’emploi. Utilisable pour mur extérieur, intérieur et du béton lisse.

Ces peintures nous permettent de créer des ouvrages esthétiques et de donner plus de
confort à notre cadre de vie. La réalisation de ce travail nous a permis de comprendre et
d’acquérir des procédés, des techniques, quelques compétences dans les matériaux de
construction.

Toutefois, des études plus approfondies sont encore à entreprendre pour améliorer la
performance de ces peintures. De plus, nous sommes un peu limités dans notre recherche par
le manque de matériel.

62
 BIBLIOGRAPHIES ET WEBOGRAPHIE

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traitements des eaux usées de la société PEINTMAD, Mémoire en vue de l’obtention du Diplôme
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Bordeaux Iv, Ecole Supérieure Polytechnique Université d’Antananarivo, Antananarivo,
Madagascar. Inédit.Inédit.90p
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Génie Mécanique, Université D’antsiranana Ecole Normale Supérieur pour L’enseignement
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Madagascar.Inédit.98p

iv
 TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................. i

SOMMAIRE .......................................................................................................................................... ii

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................................... iii

LISTE DES PHOTOS .............................................................................................................................. iv

LISTE DES FIGURES .............................................................................................................................. vi

INTRODUCTION ................................................................................................................................... 1

ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES .............................................................................................................. 1

Chapitre 1 : Généralités sur la peinture ....................................................................... 2

1.1 Définition et historique [1], [2], [3], [4].................................................................................. 2

1.2 Les différents types de peintures ......................................................................................... 3

1.3 Les constituants de la peinture .................................................................................................. 3

Chapitre 2 : Généralités sur la chaux ........................................................................... 5

2.1 Présentation et historique [5], [6], [7] ........................................................................................ 5

2.3 Différents types de la chaux ....................................................................................................... 8

2.3.1 La chaux vive [8], [10], [11], [12], [13] ............................................................................... 8

2.3.2 La chaux éteinte [11], [14], [15] ......................................................................................... 9

2.3.3 La chaux aérienne [5], [7], [8], [15] .................................................................................. 12

2.3.3.1 Chaux grasses............................................................................................................. 14

2.2.3.2 Chaux maigres ............................................................................................................ 14

2.2.3.3 Chaux hydrauliques .................................................................................................... 15

2.2.3.4 La chaux magnésiennes [7], [8], [16] ....................................................................... 16

2.4 Classification .............................................................................................................................. 17

2.4.1 Classification des chaux selon l’indice d’hydraulicité ................................................... 17

v
 2.4.2 Selon la richesse en carbonate de calcium .................................................................... 17

2.5 Utilisations [7], [9], [10], [11] ..................................................................................................... 18

2.5.1Stabilisation des sols .......................................................................................................... 18

2.5.2 Industrie chimique .............................................................................................................. 18

2.5.3 Utilisation en cuisine et en ethnopharmacologie ........................................................... 19

2.5.4 Utilisation comme absorbeur de dioxyde de carbone ................................................... 19

2.5.5 Utilisation dans le traitement des eaux, dans le traitement des fumées .................... 19

2.5.6 Ostréiculture ........................................................................................................................ 19

2.5.7Amélioration des sols en agriculture ................................................................................ 20

Chapitre 3 : Généralités sur le ciment ........................................................................ 21

3.1 Historique [18], [19], [20], [21].................................................................................................. 21

3.2 Définition ..................................................................................................................................... 21

3.3 Les constituants du ciment ....................................................................................................... 22

3.3.1 Le clinker ............................................................................................................................. 22

3.3.2 Les autres constituants principaux .................................................................................. 23

3.3.2.1 Laitier granulé de haut fourneau ............................................................................... 23

3.3.2.3 Cendres volantes ........................................................................................................ 23

3.3.2.4 Schistes calcinés......................................................................................................... 24

3.3.2.5 Calcaires....................................................................................................................... 24

3.3.2.6 Fumées de silice ......................................................................................................... 24

3.3.3 Les constituants secondaires du ciment ......................................................................... 24

3.3.3.1 Les additifs ................................................................................................................... 25

3.3.3.2 Sulfate de calcium ....................................................................................................... 25

3.4 La fabrication du ciment [20] .................................................................................................... 25

Chapitre 4 : Généralités sur le colorant ...................................................................... 26

4.1 Définition [22], [23]..................................................................................................................... 26

vi
 4.2 Origine de la coloration d'une substance ............................................................................... 26

4.3 Propriétés et solidités [24] ........................................................................................................ 27

Chapitre 5 : Généralités sur la colle acrylique et le tylose .......................................... 29

5.1 Introduction et définition sur la colle [25], .............................................................................. 29

5.1.1 Différents types des colles acryliques [25], [26], [27] ................................................... 29

5.1.2 Description et mise en œuvre .......................................................................................... 30

4.1.2.1 Description ................................................................................................................... 30

4.1.2.2 Mise en œuvre............................................................................................................. 30

4.1.3 Les propriétés des colles acryliques ............................................................................... 31

5.2 Définition sur le tylose [28], [29], [30]........................................................................................... 32

5.2.1 Différents types des tyloses .............................................................................................. 32

5.2.1.1 HEC pour Peinture ...................................................................................................... 32

5.2.1.2 HEC pour le Forage Pétrolier .................................................................................... 32

5.2.1.3 HEC pour les Cosmétiques HEC pour Détergents ................................................ 33

PARTIE 2 : .................................................................................................................................................. 3

ETUDES EXPERIMENTALES ................................................................................................................. 3

Chapitre 6 : Matériel et méthodes .............................................................................. 35

Introduction........................................................................................................................................ 35

6.1 Matériel ........................................................................................................................................ 35

6.1.1 Choix des constituants ...................................................................................................... 37

6.1.1.1 La chaux ....................................................................................................................... 37

6.1.1.2 Le tylose ....................................................................................................................... 38

6.1.1.3 Le ciment ...................................................................................................................... 38

6.1.1.4 La teinte ........................................................................................................................ 39

6.1.1.5 La colle ......................................................................................................................... 40

6.1.2 Caractéristiques des matières premières ....................................................................... 40

vii
 6.1.2.1 Caractéristiques de la chaux ..................................................................................... 40

6.1.2.2 Caractéristiques du tylose ......................................................................................... 42

6.1.2.4 Caractéristiques de la teinte ...................................................................................... 48

Introduction .................................................................................................................................... 51

6.2.1 Processus de fabrication de la peinture à base de chaux ........................................... 51

6.2.1.1 Préparation de la matière de base ........................................................................... 51

6.2.1.2 Ajout d’adoucissante .................................................................................................. 53

6.2.1.3 Ajout de ciment ............................................................................................................ 54

6.2.1.4 Coloration de la pate .................................................................................................. 55

6.2.1.5 Ajout de la colle acrylique .......................................................................................... 56

Chapitre 7 : Résultat et discussion ............................................................................. 58

7.1. Application ................................................................................................................................. 58

7.1.1. Dépoussiérer la surface du mur ...................................................................................... 58

7.1.1.2 Appliquer un enduit de lissage au rouleau .............................................................. 58

7.1.1.3 Mettre en peinture le mur ........................................................................................... 59

7.2. Résultats : Visuelles et physiques ......................................................................................... 60

7.2.1. Etat 1 : Visuelle .................................................................................................................. 60

7.2.2. Etat 2 : Physique ............................................................................................................... 60

7.2.1. Etat 3 : Essai au clou ........................................................................................................ 60

7.3. Discussion ................................................................................................................................. 61

CONCLUSION ..................................................................................................................................... 62

BIBLIOGRAPHIES ET WEBOGRAPHIE ...................................................................................................... i

TABLE DES MATIERES ........................................................................................................................... v

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Nom: RANAIVO ANDRIANANDRASANA
Prénom :Henri Lova Nomena
E-Mail : [email protected]
Téléphone : 0332991745

Titre :
« ESSAI DE FORMULATION D’UNE PEINTURE A BASE DE CHAUX »

Nombre de pages: 62
Nombre de figures: 2
Nombre de photos : 22
Nombre de tableaux : 17

RESUME

Face aux désagréments créés par la dépendance aux matières premières importées, une étude sur la
possibilité d’introduire la chaux comme matière de base dans la formulation d’une peinture a été
effectuée. En effet, l’ajout du produit d’adoucissante et le ciment nous bénéficies pour plus
d’homogénéité de la peinture et praticable sur béton lisse. Lors des essais que nous avons effectués,
les résultats obtenus affirment que l’ajout de la colle acrylique renforce les propriétés de la peinture.

Mots clés: peinture, chaux, colle acrylique, tylose, ciment.

ABSTRACT

Faced with the inconvenience created by dependence on imported raw materials, a study was
carried out on the possibility of introducing lime as a basic material in the formulation of a paint.
Indeed, the addition of the softener product and the cement benefit us for more the homogeneity of
the paint and practicable on smooth concrete. During the tests which we carried out; the results
obtained affirm that the addition of acrylic glue strengthens the paint properties.

Keywords: paint, lime, acrylic glue, tylose, cement.

Encadreur : KOERA Rasoloniaina Antoine