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Chapitre 2-Pages-51

Paty, Mia et Vicky unissent leurs pouvoirs pour vaincre un vortex, créant un spectacle mémorable qui marque le début de leur légende. Dans un rêve troublant, Je se retrouve face à des créatures terrifiantes, dont Ulmaris, un gardien millénaire, qui teste ceux qui portent un destin particulier. La tension monte alors que Je réalise qu'elle est liée à un pouvoir ancien, et que les créatures l'attendent dans l'ombre.

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Chapitre 2-Pages-51

Paty, Mia et Vicky unissent leurs pouvoirs pour vaincre un vortex, créant un spectacle mémorable qui marque le début de leur légende. Dans un rêve troublant, Je se retrouve face à des créatures terrifiantes, dont Ulmaris, un gardien millénaire, qui teste ceux qui portent un destin particulier. La tension monte alors que Je réalise qu'elle est liée à un pouvoir ancien, et que les créatures l'attendent dans l'ombre.

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Le vortex s’abattit, mais Paty et Mia, unissant leurs forces pour la première fois, ripostèrent avec

une explosion combinée de feu et de terre. La collision des éléments créa une onde de choc si
puissante qu’elle fit vibrer les murs du château. Les spectateurs, balayés par le souffle, furent
témoins d’un spectacle qu’ils n’oublieraient jamais.

**Une Victoire et un Hommage**

Quand la poussière retomba, les trois adversaires étaient à genoux, épuisées mais victorieuses
chacune à leur manière. Les flammes de Paty s’étaient éteintes, les racines de Mia étaient en
lambeaux, et l’eau de Vicky s’était dispersée. Mais dans leurs regards brillait une lueur
d’admiration mutuelle. Ce duel, bien plus qu’un combat, était devenu un hommage à leur
puissance et à leur résilience.

L’arène, marquée par les éléments, restait un témoin silencieux de cette nuit magique. Et tandis
que les spectateurs acclamaient les trois sorcières, une chose était sûre : leur légende venait de
naître.

La nuit enveloppait Jecomme une couverture de soie noire, étouffante et lourde. Je se trouvait
dans un rêve, mais l'impression de réalité était si nette qu'je en oubliait presque le fil fragile qui
séparait son esprit de son corps. L’atmosphère était épaisse, saturée d’une tension palpable,
comme si le monde autour d’je respirait dans un souffle suspendu.
Je se tenait seule dans une vaste étendue de terre, un paysage dépourvu de toute végétation,
une lande stérile où même les étoiles semblaient avoir oublié de briller. Un vent froid soufflait,
porteur d'une brume légère mais persistante qui l’enveloppait, camouflant à peine les formes
qui bougeaient autour d’je. L’air était lourd, saturé de l’odeur de la poussière et du métal, de
quelque chose de pourri et d'ancestral. C’était une terre morte, un lieu oublié par le temps.
Au loin, une silhouette émergea. Une silhouette sombre, si vague qu’je semblait à la fois là et
absente, une entité qu’je ne pouvait identifier mais qui avait l’air d’être l’essence même de
l’obscurité. Ses contours étaient flous, comme une ombre qui se dissolvait dans la brume, mais
Jepouvait sentir qu’je la regardait, qu'je la scrutait. Il n’y avait pas de détails, juste une forme
imposante, mouvante, dévorant la lumière.
Jes’avança, poussée par une force irrésistible, et c’est alors que les créatures apparurent.
D’abord, c'était à peine plus qu’un frémissement dans la brume. Une forme se matérialisa,
indistincte et inhumaine, grandissant à mesure qu’je s'approchait. Une tête, immense,
disproportionnée, surgit du brouillard, avec des yeux noirs, sans pupilles, des orbites béantes qui
semblaient engloutir toute lumière. La peau de la créature était d’un gris cendreux, distendue,
tendue, comme un cuir vieilli, craqué par le temps. Son corps était mince, presque insectoïde, et
des bras longs et squelettiques, terminés par des griffes effilées, pendaient de ses côtés.
Chaque mouvement était silencieux, mais chaque pas résonnait dans l’air comme un écho
lugubre, une vibration dans les entrailles du sol.
Ses lèvres étaient fines, entrouvertes, mais ce n'était pas pour parler. Une brume noire,
visqueuse, s'en échappait, ondulant, s'élevant dans l’air. Ce n'était pas de la salive, mais un
fluide qui semblait être une manifestation tangible de l’obscurité je-même. Jesentit une terreur
glacée l'envahir, mais je ne pouvait pas bouger. C'était comme si ses jambes avaient été figées
dans le sol, prisonnières de la créature qui se tenait maintenant devant je.
Derrière la première apparition, d’autres créatures se dessinaient dans la brume, se formant
lentement comme des spectres errants. Jes étaient nombreuses, mais aucune d’jes ne
ressemblait à l’autre. Certaines étaient petites, leurs corps disloqués, faits de formes
géométriques impossibles, comme si jes n’appartenaient à aucun monde connu. D’autres
étaient gigantesques, comme des silhouettes tordues de métal et d'os, leurs membres
disproportionnés tendus vers le ciel, des visages déformés aux bouches béantes crachant des
mots que Jene pouvait comprendre, mais qui vibraient dans ses oreilles comme des lames
tranchantes.
L'une des créatures se détacha de l’obscuritéDans les contes anciens transmis par les sages du
village, on raconte que cette créature, appelée Ulmaris, est un gardien millénaire né d’une
époque où les forces de la lumière et des ténèbres étaient en équilibre parfait. Ulmaris est

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décrite comme une entité hybride, mi-animale, mi-magique, qui veille sur des fragments d’un
pouvoir ancien dispersés à travers le monde. Ces fragments sont enfermés dans des pierres
runiques, chacune contenant une part d'une énergie capable de réveiller ou d’anéantir un être
primordial, connu seulement sous le nom de L’Ombre Vivante.
Les villageois croient qu’Ulmaris n’apparaît qu’à ceux qui portent en eux un destin particulier, un
mélange de courage et de vulnérabilité. On dit qu’il ne s’agit pas d’un simple animal, mais d’une
manifestation d’un ancien pacte entre la lumière et les ténèbres. La créature a l’habitude
d’errer près des eaux calmes — rivières, lacs, ou sources sacrées — car l’eau est le miroir du
monde, le lieu où passé, présent, et futur se croisent.
Ulmaris est connue pour tester ceux qu’elle rencontre. Elle leur offre une pierre, pas comme un
cadeau, mais comme un défi. Celui qui accepte la pierre accepte également la responsabilité
qui l’accompagne. Certains racontent que ces pierres runiques peuvent montrer à leur porteur
des fragments de vérités oubliées ou des visions d’un avenir incertain. Mais attention, car la
pierre n’est pas qu’un outil : elle est aussi une clef. Si mal utilisée, elle pourrait ouvrir des portes
vers des forces que nul ne pourrait contrôler.
La légende dit qu’Ulmaris revient toujours pour observer l’élu. On ne sait pas si c’est pour guider,
avertir, ou juger. Mais une chose est sûre : là où apparaît Ulmaris, un grand bouleversement
n’est jamais loin.
. Je était plus proche d’un corps humain, mais modifiée de manière grotesque. Son dos était
courbé en arc, ses membres étaient trop longs, trop fins, et ses mains ressemblaient à des
serres. De sa tête se dressait une corne tordue, comme cje d’un cerf, mais noire et luisante,
éclatante dans la pénombre. Le visage, en revanche, était un masque de souffrance, déformé et
presque sans visage, comme une peau étirée sur un crâne. Ses yeux étaient vides, mais
Jesentait que la créature la regardait, la scrutait profondément, comme si je cherchait à lire
chaque recoin de son âme.
Les bruits autour d’elle se firent de plus en plus forts. Des râles, des gémissements, des bruits
inarticulés, comme un chœur funeste de voix étranglées, se superposaient, s’entrelacant dans
une cacophonie insupportable. La brume s’épaississait, se resserrait autour d’elle, et Amber,
incapable de bouger, se sentit attirée vers un vortex d’obscurité grandissant.
Elle se retrouva alors face à une silhouette plus imposante, une forme que la brume elle-même
semblait dévorer. C’était une créature immense, immense comme un monstre mythologique.
Ses ailes, énormes, battirent une fois, avec une telle puissance que l’air se déchira autour d’elle.
La lumière s’éteignit sur le coup, et seule la silhouette massive restait, une silhouette noire sur
fond de ténèbres, dévorant tout ce qui se trouvait autour. Son visage, à peine visible, était un
masque de terreur. Des cornes torsadées jaillissaient de son crâne, et ses yeux brillaient d'une
lumière rouge intense, dévorant tout espoir, toute chaleur.
Jene pouvait bouger. Elle était prisonnière de cette vision, enfermée dans cette scène de
cauchemar où la peur se manifestait dans chaque particule d’air, où chaque créature semblait
vouloir l’engloutir. Et alors, elle entendit une voix, faible mais terrible, résonner dans son esprit,
un chuchotement insidieux qui pénétrait son être.
"Tu n’es pas encore prête… mais tu le seras. Nous te retrouverons, et tout ce que tu as cru
savoir s’effondrera dans l’oubli."
Les créatures s’approchèrent, et la brume se referma sur elle. Le silence profond engloutit tout,
et Je, envahie par une terreur indicible, se réveilla en sursaut, haletante, son cœur battant à tout
rompre.
Mais quelque part, dans l'ombre, les créatures l'attendaient toujours.
4o mini

Chapitre

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