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2025 21:01
Ethnologies
Quelques aspects de la présence maghrébine dans la culture
urbaine en France
Dominique Caubet
Volume 22, numéro 1, 2000
URI : https://id.erudit.org/iderudit/1087847ar
DOI : https://doi.org/10.7202/1087847ar
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Association Canadienne d’Ethnologie et de Folklore
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1481-5974 (imprimé)
1708-0401 (numérique)
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Caubet, D. (2000). Quelques aspects de la présence maghrébine dans la culture
urbaine en France. Ethnologies, 22(1), 249–256.
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Compte rendu de recherches
Quelques aspects de la présence maghrébine dans la
CULTURE URBAINE EN FRANCE
Dominique Caubet1
Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris
Subrepticement, la scène culturelle française est-elle en train de se laisser
pénétrer par la culture maghrébine ? Les signes sont épars, mais si on les
additionne, on s’aperçoit que la présence est aujourd’hui réelle.
En ce qui concerne le look et la façon de parler des jeunes Français par
exemple, la mode est largement inspirée par les jeunes d’origine maghrébine
qui servent ainsi de modèle.
De plus, 1998-1999 a été l’année du débat sur la Charte européenne des
langues régionales et minoritaires et l’« arabe dialectal » a été inclus dans le rapport
Cerquiglini1 2 et est désormais considéré comme une des 75 « langues de la
France », parmi les 5 langues dépourvues de territoire3. Ce choix ne va pas
sans protestation de la part des arabisants qui sont outrés de voir l’arabe parlé
en France séparé de sa variété classique...
Le parler « banlieue » : la nouvelle norme de la jeunesse?
Toute une série de mots et d’expressions maghrébins sont entrés dans
l’argot des jeunes et sont adoptés par toute une classe d’âge, y compris au
centre-ville. Deux ouvrages sont parus en 1995 et 1996, Le DICO de la banlieue,
1. Professeur d’arabe maghrébin, INALCO (Institut National des Langues et Civilisations
Orientales), 2 rue de Lille, 75007 Paris.
2. Voir le Rapport Cerquiglini, Avril 1999, Les langues de la France, rapport remis au
Premier Ministre, Monsieur Lionel Jospin juste avant la signature par la France de la
Charte, le 7 mai 1999.
3. Il s’agit, selon le rapport (voir §4), du berbère, de l’arabe dialectal, du yiddish, du
romani chib et de l’arménien occidental.
250 Dominique Caubet
1000 définitions pour tchatcher mortel et Le VRAI langage des jeunes expliqué
aux parents (qui n’y entravent plus rien...). Le DICO avait pour informateur
Jamel Debbouze à Trappes avant qu’il soit connu.
Les auteurs ont récolté des mots comme (en respectant l’orthographe et la
traduction des auteurs) : « zarma » (« comme si/ma parole » < ze‘ma''), « kiffer »
(« apprécier/le pied » < kiif, keyyefi, « gaori/gouère » (« blanc » < gawri/gwaar
[non-musulman]), « r’mar/ramar » (« idiot/âne » < Hmaar), « khali/u »
(« arabe » < xaal-i [mon oncle]), « rouilla » (« frère » > « crouille » (arabe) <
xuu-ya [mon frère]), « foutre la darwa » (« foutre le bordel » < de‘wa
[malédiction]) (DICO) ; « chouf » (« regarde » < shuuf [regarde]), « kehba »
(« salope » < qeHba [prostituée[), « khalouf » (« cochon » < Helluufi, « r’nouch »
(« flics » < Hnuush. « serpents/flics »), « khorot » (« arabe » [« vient de l’ar. frère »
< xuruTu « pauvre type/paumé »] ou « ordinamouk ! » (« interj. Merde, zut,
mince » sic...) vient en fait de : < yenel diin mmu-k ! « Dieu maudisse la
religion de ta mère ») (Vrai langage). On remarque des constantes dans la
francisation, qui ne sont pas dues uniquement au fait que les enquêteurs ne
connaissent pas les langues maternelles des jeunes. Ainsi, ‘ ou H passent à r ;
H, x et h sont confondus en x, h ou r, q devient k....
Dans ces ouvrages, les étymologies sont parfois justes, parfois totalement
erronées, mais probablement données par les jeunes eux-mêmes... Certains
mots sont typiquement algériens ou tunisiens (gaiurilgwaar [non-musulman],
xuruTu [pauvre type]), d’autres marocains (zémel [homosexuel]), mais la plupart
sont communs à tout le Maghreb.
Dans les banlieues, chez les jeunes d’origine maghrébine, l’intonation
générale, le rythme d’élocution, sur lesquels il faudrait travailler en détail, sont
très influencés par l’intonation de la langue de la maison (arabe maghrébin ou
berbère). Il s’agit même peut-être de compenser la perte de la langue, dont
certains n’ont plus qu’une connaissance passive : il n’en resterait que l’intonation
(et quelques mots encastrés dans le français), mais celle-ci supplée, en termes
identitaires, à la langue défaillante (voir Melliani 1999 et El Minaoui 1998,
1999). Cette intonation a d’ailleurs été empruntée par les autres jeunes, en
passant sans doute par les cités.
En effet, dans les banlieues, on assiste fréquemment à une « intégration à
l’envers », terme utilisé par Fabienne Melliani pour parler de l’adaptation des
4. L’éditeur n’ayant pas de caractères phonétiques, j’ai été obligée d’adopter une
transcription n’utilisant que les caractères latins ordinaires.
Quelques aspects de la présence maghrébine 251
« Français » (minoritaires dans les cités) aux ‘arbi. Ainsi, dans la banlieue
rouennaise, les jeunes ‘arbi ou « Maghrébins-francos », selon leur propre
désignation (Melliani 1999), comme les « Français », utilisent-ils des expressions
comme : « Tu xdem (travailles) alors ? » ; « je t’ai shedd » (« attrapé » je t’ai eu),
« tu l’as xuun (volé) ? », « si je voulais xrej (sortir) avec elle » (p. 283). Les kHal
(noir) désignent les jeunes d’origine africaine. Fabienne Melliani relève
également la magnifique expression : « il se \agabbar à la Roberto », « se prendre
au sérieux, se la jouer (sérieux) » (p. 236), où « gabbar » est emprunté à l’arabe
algérien argotique gaber, « observer et toiser (les filles) à la dérobée » et Roberto,
signifie « à l’italienne », « élégant, bien sapé », « sérieux », prenant le sens de
« trop ».
Dans ces exemples, il s’agit bien de codeswitching : on remarque cependant
que les verbes encastrés ne sont pas conjugués. Pour pouvoir franciser le mot,
on ajoute parfois une voyelle de liaison dans la première syllabe du mot : « il
les a Hashi (<Hshi baiser) » (p. 242) ; « il n’a qu’à pas shareb (< shreb, boire) » ;
« Habub (< Hbuub, boutons > seins) » ; « Hanush (< Hnuush, serpents, flics) »
Cela est parfois suivi d’une troncation : « j’ai eu la Hash (honte) » (Hshuuma,
ajout d’un a > Hashuma > Hash [par troncation, p. 263]).
Un autre procédé général chez la jeunesse, pour les ethnonymes ou pour
nommer les caractéristiques d’un personnage, est de fabriquer un mot composé
avec le mot anglais « man » : ainsi, « bledman » désigne-t-il le clandestin, le
type venu directement du bled ; à Rouen, ils ont également fabriqué le
« ghablush-rran », avec une déformation (r > 1) Aeghebra « poudre » + le suffixe
méditerranéen -uslr', « celui qui prend de la poudre », ou le « harissman », qui
désigne le Tunisien, grand mangeur de harissa !
La question du genre est importante dans le « codeswitching » ; parfois le
mot garde le genre de la langue encastrée, comme dans : « j’ai envie de péter
son raas » (tête, le mot étant masculin en arabe). Il arrive que le mot ait deux
genres qui servent à distinguer deux sens : ainsi le mot Hala, dans la banlieue
de Rouen a-t-il le sens de « fête » au féminin : « faire la Hala : faire la fête »
(p. 247) ; et de « bordel » au masculin : « faire le Hala », « foutre le bordel ».
De plus, il est employé comme interjection, sorte de calque du « bordel »
français : « casse-toi, Hala » pour « Casse-toi, bordel ! ». Dans Le Vrai langage,
Hala est recensé dans l’expression « c’est halla ! », pour « c’est canon ! ».
5. Sur ce suffixe, voir Galand-Pernet (1973-1979).
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Chez la jeunesse urbaine, on a également observé l’apparition d’un nouveau
réfléchi : « ta race », servant à construire les verbes moyens, endocentriques,
selon la terminologie de David Cohen : « bouge ta race » pour « bouge-toi »,
« Putain de sa race ! » pour « Putain de lui ! ». F. Melliani en a noté pour la
banlieue rouennaise : « comment il va transpirer sa race ! » pour « comment il
va transpirer » (p. 471) ; ces expressions semblent calquées sur les réfléchis en
raas (tête) du marocain ou ruuH (âme) de l’algérien et du tunisien (qaal l-raas-
u/qaal 1-ruuH-u [il a dit à sa tête/son âme] « il s’est dit »). Je me demande si
l’homophonie entre « race » et raas n’a pas joué...
L’un des relais de ce parler, qui en renvoie une image amplifiée, est le
jeune comédien d’origine marocaine, Jamel Debbouze, vedette de Radio Nova,
puis de Canal +, véritable ambassadeur « speedé » des jeunes. Comment
expliquer son succès, si ce n’est parce qu’il est venu à point nommé, qu’il
permet une identification des jeunes, qu’ils soient d’origine maghrébine ou
non, que sa façon de parler est en fait une caricature du parler jeune, des
banlieues, mais aussi des villes.
Le show de passage à l’an 2000 de Canal + a été confié à Jamel Debbouze,
qui s’est adjoint le comédien marocain Gad Elmaleh.
Renouveau culturel au Maghreb
Il y a depuis quelques années une formidable renaissance culturelle au
Maghreb qui dépasse largement ce cadre et qui connaît un succès international,
en passant généralement par la France. Cette reconnaissance a, bien sûr, un
effet valorisant dans les pays d’origine où cette musique revient avec un prestige
plus grand.
Par exemple, le raï, originaire d’Oran, était méprisé et craint dans le reste
du pays. La reconnaissance internationale, due aux succès de Khaled et Mami
à la fin des années 1980, a transformé la vision que l’on en avait au pays ; de
plus, elle s’est répandue au Maroc et atteint aujourd’hui la Mauritanie : algérien
ou marocain, on n’entend plus que du raï dans les rues marocaines.
De même, dans les années 1970, les groupes marocains Nass El Ghiwane
et Jil Jilala avaient révolutionné la chanson maghrébine dans son entier. En
l’an 2000, c’est le rap algérien qui est en train de prendre le relais ; lui, cependant,
n’est pas basé sur une musique traditionnelle.
Tout ceci peut devenir source de fierté pour les jeunes, parce que ces héros
sont partagés par les autres jeunes et qu’ils ne sont pas cantonnés dans le ghetto.
Quelques aspects de la présence maghrébine 253
Et si dans le même temps, on les réconciliait avec leurs langues maternelles
pour qu’ils puissent en être fiers ?
La musique maghrébine parmi les meilleures
ventes de disques en France ?
Cet engouement pour la culture maghrébine se retrouve également dans
l’actualité musicale, puisque la mode pour les jeunes penche aujourd’hui vers
la world music, et précisément ici, le raï, le rap (en français, mais aussi en arabe
algérien), le mélange des deux styles se retrouvent dans de nombreux disques
parus en 1999 et 2000 : Khaled et Freeman de LA.M, Mami etK-mel d’Alliance
Ethnik.
Des noms comme Khaled, Mami, l’Orchestre National de Barbes (ONB),
Faudel, Rachid Taha, Zebda, Amazigh Kateb (le fils de Kateb) et ses Gnawa
Diffusion, tous d’origine algérienne, mais aussi des rappeurs comme MBS
(Micro brise le silence) ou Intik (ça baigne !), à peine arrivés d’Alger en 1999,
sont porteurs d’un identité positive, valorisante pour les jeunes, qui peuvent
être fiers de comprendre ce qu’ils chantent et montrer leur connaissance de ces
rythmes à leurs copains.
Parmi les meilleures ventes de disques en France en 1998-2000, on trouve
les chanteurs ou les groupes cités ci-dessus. Zebda (« beurre » > beur) a même
reçu un Victoire de la musique en mars 2000 ; ils chantent presque uniquement
en français avec un fort accent toulousain, mais les rythmes et certaines
expressions sont là pour attester de l’origine algérienne des chanteurs (la plupart
des autres musiciens sont Français de Toulouse).
Une culture maghrébine plurielle
On ajoutera le succès du comédien marocain Gad Elmaleh, avec son one-
man show « Décalages », et du film de Thomas Gilou La vérité si je mens !
(quatre millions d’entrées), qui touchent les milieux maghrébins d’origine juive,
mais pas exclusivement, leur public étant en fait beaucoup plus large ; Gad a
des fans chez les Maghrébins de toutes confessions et chez les autres... Pour les
plus âgés, il faut rappeler le retour sur le devant de la scène, à plus de 80 ans,
de Reinette l’Oranaise et de Lili Boniche, devant des publics de tous âges.
On peut donc aujourd’hui se dire publiquement de culture maghrébine,
qu’on soit jeune ou vieux, Musulman ou Juif, ou même Pied-noir. Et, après les
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déchirements passés, le chemin est remarquable en ce qui concerne la
communauté juive algérienne et les Pieds-noirs.
Ainsi, le Maghreb a-t-il une culture propre, qui n’est pas seulement celle
de l’immigration, puisque de plus en plus, elle apparaît comme étant plurielle.
C’est cette rencontre entre les jeunes issus de l’immigration, les communautés
juives et pieds-noirs rapatriées, qui tous se redécouvrent des rythmes, des
mélodies, une langue, bref, une culture, à partager.
Dans un reportage récent (septembre 1999) de l’émission « Envoyé
spécial », qui portait sur l’engouement pour les musiques régionales incluant
la musique maghrébine (en liaison explicite avec le débat sur la Charte
européenne sur les langues régionales et minoritaires), la chaîne France 2 a filmé
la rencontre, au Festival de Bourges 1999, de Faudel, le jeune « raïeur » français
et d’Enrico Macias, qui chantait publiquement pour la première fois le maâlouf
constantinois6, appris auprès de son maître Cheikh Raymond Leyris, avec une
émotion et un trac très particuliers. Zebda était également présent : une belle
illustration de cette pluralité !
En janvier 2000, Mami chantait au Zénith avec Sting qui fait l’éloge de la
« bâtardise » en matière musicale et vient chercher en France une partie de son
inspiration :
En ce moment, j’aime beaucoup ce qui se passe en France musicalement.
Tout de mix, toutes ces choses qui arrivent. Le raï par exemple, qui vient
d’Afrique du Nord et mélange flamenco, reggae, cabaret français, pop
occidentale... [Libération, 27-12-99 : 33).
Pour ce qui est des quotas de « chansons françaises », le CSA (Conseil
Supérieur de l’Audiovisuel) a déploré en décembre 1999 que n’apparaisse pas
dans les cahiers des charges des chaînes « la représentation à l’antenne des
différentes composantes de la communauté nationale ».
Khaled, qui a été amené à chanter en français, en partie à cause des quotas,
déclarait lors de la sortie de son album Kenza ; « ... chanter en français ne me
gêne plus. Mais, il y a quinze ans, je n’aurais jamais imaginé que l’arabe serait
un jour agréable à l’oreille occidentale » [Libération, 16-12-99, p. 38).
6. C’était bien avant l’invitation à chanter en Algérie faite par le président algérien
Bouteflika, qui sera ensuite annulée en mars 2000.
Quelques aspects de la présence maghrébine 255
Jamel Debbouze disait le 31 décembre 1999 à Bercy : « On commence à
être de plus en plus représentés ! Rachid Arhab7 sur France 2 ! Zinedine Zidane !
On commence à véhiculer une image positive ! ».
Edouard Molinaro (qui a réalisé certains épisodes du feuilleton de Canal+,
H, dont Jamel est la vedette avec Eric et Ramzy) dit de lui : « Jamel s’apparente
à de Funès et Serrault. C’est la suite, avec la culture beur que nous avons
intégrée ».
Toutes ces réactions vont dans le même sens, sans que les gens se soient
consultés ; il semble bien que la culture maghrébine ait désormais sa place au
sein même de la culture d’une France désormais plurielle.
7. Il présente les informations à 13 h depuis septembre 1998.
256 Dominique Caubet
Références
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Rouen.
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CEDREA-CRB.
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El Minaoui, Laïla, 1998, Approche sociolinguistique du Codeswitching dans une
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ush », Comptes rendus du GLECS, 1973-1979 : 642-659.
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(qui n’y entravent plus rien...). Paris, Albin Michel.
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langagiers et processus identitaires : les cas des jeunes issus de l’immigration
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Université de Rouen.
Pierre-Adolphe, Philippe, étal., 1995, LeDICOde la banlieue, 1000définitions
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Rapport au Premier Ministre, Monsieur Lionel Jospin, 1999, Rapport
« Cerquiglini », Les langues de la France. Avril 1999, Délégation à la Langue
Française.