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CM 3 Droit de La Famille

Le document traite des principes juridiques liés au mariage, notamment l'opposabilité, la nullité et les effets du mariage sur la filiation et les devoirs des époux. Il souligne que la nullité peut être relative ou absolue, et que le juge judiciaire est compétent pour statuer sur ces questions, tout en précisant que l'administration ne peut pas agir sans l'intervention du procureur. Enfin, il aborde les obligations des époux, y compris le respect, la fidélité et le devoir de secours, ainsi que les implications de la jurisprudence récente sur le devoir conjugal.

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CM 3 Droit de La Famille

Le document traite des principes juridiques liés au mariage, notamment l'opposabilité, la nullité et les effets du mariage sur la filiation et les devoirs des époux. Il souligne que la nullité peut être relative ou absolue, et que le juge judiciaire est compétent pour statuer sur ces questions, tout en précisant que l'administration ne peut pas agir sans l'intervention du procureur. Enfin, il aborde les obligations des époux, y compris le respect, la fidélité et le devoir de secours, ainsi que les implications de la jurisprudence récente sur le devoir conjugal.

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CM 3 Droit de la famille

Opposabilité du mariage : mariage célébré et l’un des époux invoque un


effet un mariage auprès de quelqu’un qui n’est pas son conjoint – dire que
le mariage est inopposable est reconnaitre à l’administration de dire que
vs êtes peut être mariés légalement à l’étranger ou en France mais le
juge s’oppose à tenir compte du mariage
Nullité : sanction civile qui affecte les actes juridiques en raison du non-
respect d’une condition de validité. Mariage est un acte juridique car il
faut le consentement et l’accord des 2 époux, il y a des conditions de
formation et quand elles ne sont pas respectées la nullité du mariage est
en cours. On retour au statut quo ante, comme si le mariage n’avait
jamais existé.
Effets du mariage sur la filiation des enfants ne sauront pas remis en
cause par la nullité, elle ne dévlp ses effets qu’à l’égard des parents
mariés.
Entre les époux, les effets sont limités lorsqu’un époux st de bonnes foi.
On considère qu’on ne reviendra pas au statut quo ante, donc effets de la
nullité du mariage conduirait aux mêmes effets que le divorce ainsi que
sur les frais compensatoires.
Juge judiciaire compétent en droit des personnes. Seul le procureur de la
République peut agir en nullité sur un mariage. Art 184 CC : prévoit la
nullité en raison d’un défaut de consentement, notamt en raison de défaut
d’intention matrimoniale. Donc préfet ne peut agir en nullité, ainsi
l’administration limite son intervention, et refuse titre de droit de séjours,
et de donner nationalité fr.
Critiqué car à coté : un mariage valable et correctement constitué qui
dévlp ses effets. Mais le juge judiciaire ne peut forcer l’administration, il
faut que le préfet prévienne le procureur de la Rép, mais cela n’est pas
fait car cela prend du temps.
Inexistence du mariage : inexistence des actes juridiques du mariage, ppe
de pas de nullité sans texte, spécifiquement de loi. Certs situations
particulièrement où cela est choquant de ne pas avoir de txt. Par ex : au
19ème : pas de mariage entre pers du m sexe. Peut-on annuler le mariage ?
Compliqué : seul un des époux peut porter en nullité et cela peut
seulement se fonder sur erreurs des qualités intrinsèques de l’autre
époux.
Réponse développée : le mariage est impensable il est donc inexistant,
pareil pour mariages seulement religieux sans officier d’Etat civil.
On n’a pas besoin de saisir le juge car n’existe pas.
Auj cette inexistence est remise en cause : car mariage entre pers du m
genre permit dep 2013 et que des recherches montre que cause de nullité
suffise donc inutile et ne s’applique pas le plus svt.
Nullité relative : intérêt individuelle protégée
Nullité absolue : intérêt général
Ces 2 nullités conditionnent 2 choses : qui peut agir et pd combien de
temps, n’a pas d’effets sur caractères rétroactifs ou non de la nullité . Ce
qui compte pour la rétroactivité : c’est la bonne foi des époux.

Question des effets du mariage : 3 thèmes


1er thème : lecture de l’article 212 à 226 du CC
Art 212
« Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours,
assistance »
Les époux, seulement les personnes mariées.
Cette formule date de 2006, version de 1804 mentionnait seulement
fidélité, secours, assistance. Respect introduit dans loi de 2006. La
doctrine pense que cela affaiblit le texte et les autres valeurs. Le respect
n’est-t-elle pas une valeur universelle ? Même entre inconnus ?
En quoi le respect est il propre au mariage. La protection des conjoints
n’a pas besoin de ce rajout. Surtt que fidélité implique aussi fidélité
intellectuelle et affective.
On n’a jamais eu le devoir de battre son conjoint, donc pas besoin de
l’ajout du respect pour supprimer cela
Fidélité : ne pas commettre adultère, entretenir relation charnelle avec
un ou une autre. Avant l’adultère était puni pénalement. L’adultère pas le
seule manquement du devoir de fidélité : aussi une relation
particulièrement exclusive avec ami ou professeur. Relation trop proche
même sans relation sexuelle peut être considéré co un adultère. Auj, ce
n’est pas parce que il y a un manquement un dev de fidélité qu’il y aura
un divorce.
« se doivent » : de la loi nait le devoir, l’obligation nait du contrat. Un
contrat entre époux pour autoriser adultère n’aura pas de valeur
juridique, serait seulement un fait lors du divorce. Adultère pourra tout
de même être évoqué lors du divorce
Secours : matérielle, peut se condondre avec 2 autres obligations
matérielles : la prestation compensatoire et à la contribution aux charges
du ménages (dans la tête des étudiants)
Assistance : aide matérielle, physique, psychologique : l’emmener à
l’hopital pour voir sa mère, le réconforter…
Article 214 :
« Si les conventions matrimoniales ne règlent pas la contribution des
époux aux charges du mariage, ils y contribuent à proportion de leurs
facultés respectives.
Si l’un des époux ne remplit pas ses obligations, il peut y être contraint
par l’autre par l’autre dans les formes prévues au code de procédure
civile. »
 Orga avec une cert libertés la contribution au charges du mariage
 Prise en charge matérielle de la vie quotidienne, contributions
financières ou naturelles.
Lorsque les époux divorcent et le juge impose une aide judiciaire durant
la procédure de divorce  devoir du secours.
Dans les années 70, le devoir du secours subsistait après le divorce.
Après années 70 : prestation compensatoire (évite aux époux de faire
varier la compensation) : prix forfaitaire indemnitaire et alimentaire qui a
pour but de mettre fin au conflit après divorce.
 Successivement dans le temps 3 sitiations
On revient à 213 :
« Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la
famille »
Art 215 :
« Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie »  les
époux s’engagent à vivre sous un même toit et aussi, être ensemble pour
une bonne partie des aspect de la vie dans un foyer. + intellectuel.
« La résidence de la famille est au lieu qu’ils choisissent d’un commun
accord »
Les époux peuvent vivre dans différents endroits mais obligation de se
voir, de communiquer, de passer du temps ensemble. Raison : h et f
travaillent, ils peuvent travailler à différents endroits mais cela ne doit
pas affecter la commu de vie.
3ème alinéa : ne peux pas vendre sans l’accord du conjoint car cela
appartient au logement de la famille. Le conjoint peut remettre en cause
l’acte et peut le suspendre pd 1 an à partir du moment qu’il a appris
l’acte
 Permet de protéger le foyer familial
« Communauté de lit » Loysel : le devoir entre époux, est ce que les
époux ont le devoir d’entretenir des relations sexuelles ?
Art 216 :
incapables, auj : égalité des époux
Art 217
Art 218
Art 219
Art 220
Art 220-1
Art 220-2
Art 220-3  ttes des procédures d’urgences
Art 221 :  le droit d’avoir compte en banque et d’en retirer de l’argent
Art 225-1 : Peut porter le nom du conjoint en nom d’usage. Porter du mari
du mari n’a JAMAIS été obligatoire
Thème 2 : Etude du cas H contre France. Arrêt récent, France
condamnée, violation de l’art 8 de la Convention euro des dts de l’H.
Autorisation de mariage pour faute de la f n’ayant pas remplit son devoir
conjugale
Couple marié depuis 1984, procédure de divorce à partir de 2012,
assignation du divorce : f dit que son mari s’est trop concentré sur sa
carrière et est violent et racible. Demande divorce pour faute. Demande
réparation : 8 000 euros.
La mari, mécontent, formule un divorce à titre conventionnel : lui formule
sa demande pour divorce pour faute. Et sinon, demande du subsidiaire de
divorce pour altération définitive du lien du mariage
Le juge regarde la première demande du divorce : si preuves des 2 cotés :
faute partagée et divorce, un seul présente preuve : lui accorde divorce et
donne réparation si pas de preuve : pas de divorce.
A Versailles : juge a considéré qu’il y avait pas de preuve des cotés mais a
accéder au mariage pour faute à la demande du mari : en citant qu’il y
avait altération définitif du lien du mariage et prononce le divorce. Alors
même qu’il n’y avait pas de preuves des fautes.
La femme fait appel : CA de Versailles : prononce le divorce au tort
exclusif de l’épouse : explique qu’en divorce, on ne peut faire de demande
subsidiaire. Observe les preuves de la f  ne prouve pas les actes qu’elle
avance. Et juges découvrent que le mari a bien avancé la preuve que sa f
n’a pas de relation sexuelle avec lui : déclaration qu’elle a fait à un
commissariat de police dans un acte. La femme s’est alors retrouvée
divorcée à ses torts exclusifs, condamnée à payer dommages et intérêts
Femme dépités, forme un pourvoi en cassation, la CdC, ds le droit du
divorce, il faut qu’il y ait une faute, CdC refuse de contrôler le pv
souverain des juges du fond lorsqu’ils affirment qu’un des époux à
manqué gravement aux devoirs du mariage.( La CdC contrôle comt on
qualifie les faits). Cela a pour origines un arrêt de 2020.
Rejette le pourvoi.
La femme invoque une violation de l’art 8 de la Convention euro de
sauvegarde des droits de l’h et des lib fondamentale.
Art 8 :
«1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son
domicile et de sa correspondance.

2. Il ne peut y avoir ingérence d’une autorité publique dans l’exercice


de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et
qu’elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est
nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être
économique du pays, à la défense de l’ordre et à la prévention des
infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la
protection des droits et libertés d’autrui. »
Décision :
Résumé de la loi fr en rap avec cas :
Jp traditionnelle reconnaissant que le refus d’avoir relation sexuelle avec
époux est un faute. On peut refuser par cause de maladie ou simplement
parce que on n’a plus envie. CdC reconnait que c’est une faute sauf si
l’époux prouve que cela est du à un événement extérieur comme maladie.
Jusqu’en 1984, on considérait que le fait d’avoir consenti au mariage veut
dire consentir aux relations sexuelles. Avant cette date le viol conjugal
n’existait pas. Depuis 17 juin 1984 : le viol entre époux est reconnu par
les juges fr (arrêt).
Ensuite CEDH présente le contenu des la législations intales en rapport
avec le cas
Ensuite, plus d’une dizaine de pages de motivation, question de
recevabilité de la demande
A) Recevabilité
Procédure
B) Sur le fond
Présente l’argumentaire de l’épouse, contre le Gvt en raison de la
décision de la CdC qui a rejeté son pourvoi
Et enfin l’appréciation de la Cour  Intéressant.
Arrêts sur arrêts
Il faut respecter l’autonomie personnelle de chacun
Fait les diff entre les obligations positives et négatives
S’attaque, il faut que l’ingérence soit prévue par la loi, est ce que le
devoir de communauté de vie implique les relations sexuelles. Mais la
Cour euro ne parle pas du txt écrit, elle considère aussi une jp constante
(héritage de la Grande Bretagne)
Devoir entre époux pas nécessaire à la sécurité nationale, à la sureté
publique, le bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre et à la
prévention des infractions pénale, à la protection de la santé ou de la
morale mais débat sur assurer la liberté d’autrui, ici du mari.
Cour euro continue sur la légitimité des faits avec le but poursuivi
Il est possible que bientôt, le devoir conjugal n’existe plus. Cela part du
supposé que la communauté de vie = devoir conjugal (interprétation de
Carbonnier) alors que d’autres auteurs considèrent que vie commune =
pas d’adultère.
Mais cela date des temps où il y avait que des divorces pour faute, auj il y
a divorce pour altération définitive des liens du mariage
D’apr Leroyer  puisque il n’y a pas de présomption du consentement
entre époux, il n’y a pas de devoir conjugaux.
Aussi d’apr Leroyer : il y forcément une dimension sexuelle dans couple,
concubinage et PACS.
Raisonnement CdC sur c de conventionnalité bcp plus proche à celui de la
Cour euro.
Thème 3 : régime primaire impératif
 R communes à tt les régimes matrimoniaux
Difficultés de la séparation des biens  acquisition d’un immeuble,
demande revenus des 2 époux.
Même dans un rég de séparation des biens : biens indivi (oui indivi,
pas individuel, ça veut dire que ça appartient aux 2) Lors séparation :
les biens appartiennent au 2, partage par moitié
Communauté universel : lors du divorce : partage des biens en 2
Communautés réduites aux acquierts :les biens acquis avt le mariage
et l’argent gagné avt appartiennent à l’un ou l’autre
Puis mariage : rentrées d’argent, biens acquis : propriété des 2 à parts
égales.
En cas de donations ou héritage : appartient à l’époux recevant
donations
Participation aux acquierts : séparation des biens lors du mariage
Qui agit co une commu réduites aux acquiert lors de la séparation.
Choix d’un rég matrimoniale se fait par un contrat devt un notaire
avant la cérémonie du mariage, les époux montrent les documents avt
la cérémonie, sur l’acte de mariage : spécificité du rég matrimoniale
marqué
 Public : car cela affecte dettes, créanciers…
Si les époux n’ont pas choisit avt le mariage on applique le régime de
la communauté réduites aux acquierts.
A coté : le régime primaire : on ne peut y déroger, s’applique à tt les
époux
Art 217-218-219 : loi qui encadre les époux qui ne peuvent passer un
acte.
 217 : Epoux malade, dément, coma  autre époux ne peut exprimer
sa volonté ou la justification de l’époux ne concerne pas le bien être de
la famille  refus du conjoint d’autoriser vente car on a difficulté
financière et devont déménager ds qlq chose de plus petit  pas dans
l’intérêt de la famille, on ignore le refus.
Art 219 : Epoux hors d’état d’exprimer sa volonté, l’autre époux peut
être habilité à le représenter
Art 218 : mandat entre époux
Art 220 : solidarité en sens technique, obligation lors de la signature
d’un contrat, achat d’une voiture, s’il n’est pas payé, le vendeur peut
réclamer à l’époux l’intégralité du payement et l’époux est obligé.
220 : entretien du ménage et éducation des enfants : solidarité,
contractants peuvent demander payements à mon époux
Alin 1 : si dépense excessive : pas de solidarité, excessivité délimitée
par le train de vie du ménage, nécessité de l’achat et de la bonne foi
de l’époux
Alinéa 2 : Si consentement des 2 époux, la solidarité peut jouer sauf si
emprunt porte sur des sommes modestes ou nécessaire à l’entretien
du ménage.
Art 221 : autonomie banquière.

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