Programme de Projet Minier
Programme de Projet Minier
D'ANTANANARIVO
MÉMOIRE
DE
DIPLÔME D’ÉTUDES SUPÉRIEURES SPÉCIALISÉES
OPTION : ÉTUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
En co-diplômation entre
L’Université d’Antananarivo et l’Université Montesquieu-Bordeaux IV
Intitulé :
CONTRIBUTION A L’ÉLABORATION DE
PROGRAMMES TYPES DE SUIVI
ENVIRONNEMENTAL DE PROJETS MINIERS
par
MÉMOIRE
DE
DIPLÔME D’ÉTUDES SUPÉRIEURES SPÉCIALISÉES
OPTION : ÉTUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
En co-diplômation entre
L’Université d’Antananarivo et l’Université Montesquieu-Bordeaux IV
Intitulé :
CONTRIBUTION A L’ÉLABORATION DE
PROGRAMMES TYPES DE SUIVI
ENVIRONNEMENTAL DE PROJETS MINIERS
par
REMERCIEMENTS
Au terme de cette étude, nous saisissons l’occasion pour adresser nos sincères
remerciements, d’abord à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette cinquième promotion
en DESS « Etudes d’Impacts Environnementaux », ensuite à tous ceux qui ont collaboré à la
réalisation de ce mémoire.
Nous adressons notre sincère gratitude à ceux qui sont à l’origine de la co-diplômation
de cette formation, à savoir:
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance distinguée aux membres de jury qui ont
bien voulu consacrer leur temps pour assister à cette présentation :
Enfin, nous tenons à adresser notre particulière reconnaissance à tous les membres de
notre famille et amis qui nous ont soutenu tout au long de notre étude.
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 RAKOTOMALALA Saholy
SOMMAIRE
INTRODUCTION Page
1 ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE EN MATIERE DE SUIVI
ENVIRONNEMENTAL DES ACTIVITES MINIERES 3
1.1 CADRE LEGAL ET INSTITUTIONNEL DU SECTEUR MINIER ET DE
L’ENVIRONNEMENT 4
1.1.1 Cadre légal 4
1.1.1.1 Politique environnementale et politique minière 4
a) Politique environnementale 4
b) Politique minière 4
1.1.1.2 Les textes réglementaires et conventions internationales 5
1.1.2 Institutions administratives 11
1.1.2.1 Le Ministère de l’Energie et des Mines (MEM) 11
1.1.2.2 Le Ministère de l’Environnement, des Eaux et des Forêts 12
1.1.2.3 L’Office National pour l’Environnement (ONE) 13
1.1.2.4 Les Autorités territoriales de proximité 13
1.2 EXPLOITATION MINIERES ET ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX 14
1.2.1 Les facteurs influençant les impacts 14
1.2.1.1 L’ampleur et la nature technique de l’exploitation 14
1.2.1.2 Les substances exploitées 18
1.2.1.3 La méthode d’exploitation 20
1.2.2 Les enjeux environnementaux 22
1.2.2.1 L’eau 22
1.2.2.2 Le sol 23
1.2.2.3 L’air 23
1.2.2.4 Les bruits 23
1.2.2.5 Le paysage 24
1.2.2.6 Le milieu socio-économique 24
1.2.3 Les mesures d’atténuation 24
1.2.4 Bilan de la situation actuelle de suivi environnemental de l’exécution du Plan de
Gestion Environnemental du Projet (PGEP) 27
1.2.4.1 Place du PGEP dans l’Etude d’Impacts Environnementaux 27
1.2.4.2 Le suivi de l’exécution du PGEP d’un projet minier 28
1.2.4.2.1 Suivi des projets soumis au Programme d’Engagement Environnemental 32
1.2.4.2.2 Suivi des projets soumis à L’EIE 33
a) Présentation du Cahier de Charges Environnementales 34
b) Les obligations de suivi du promoteur 38
c) Procédure de suivi au niveau de l’ONE 40
d) Les rapports de suivi par l’administration environnementale 42
1.2.5 Conclusion 43
2 PROPOSITION DE PROGRAMME TYPE DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL
DES ACTIVITES MINIERES 44
2.1 FAIBLESSES DES PROGRAMMES DE SUIVI ACTUELS 45
2.1.1 Conception 45
2.1.1.1 Définition et formulation du programme de suivi 45
2.1.1.2 Présentation 45
2.1.1.3 Agencement 46
2.1.2 Procédure et application 46
2.1.2.1 Au niveau du promoteur 46
2.1.2.2 Au niveau de l’administration 47
2.2 EVALUATION DE LA PERFORMANCE DU SUIVI ENVIRONNEMENTAL
DES ACTIVITES MINIERES 48
2.2.1 Exécution 48
2.2.2 Efficacité 48
2.2.3 Efficience 48
2.3 PROGRAMME TYPE DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL 49
2.3.1 Définition 49
2.3.2 Programme de suivi et programme de surveillance 51
2.3.3 Importance pour le secteur minier 51
2.3.4 Objectifs 53
2.3.5 Résultats attendus 53
2.3.6 Le contenu du programme de suivi environnemental 53
2.3.6.1 Les mesures environnementales à prendre et les indicateurs à suivre 54
2.3.6.2 Les objectifs du programme de suivi et les composantes visées par le programme 54
2.3.6.3 La description de l’étude et les outils de mise en œuvre 55
a) Description de l’étude 55
b) Outils de mise en œuvre 56
2.3.6.4 L’analyse des écarts 61
2.3.6.5 La charte des responsabilités 61
2.3.7 Le rapport de suivi 61
2.3.8 Mécanisme d’intervention 63
2.4 FORMULATION DE PROGRAMMES TYPES DE SUIVI 63
CONCLUSION 70
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
Selon les axes choisis dans le Document de la Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté
(DSRP), le Gouvernement Malgache a décidé de faire du secteur minier un levier du
développement. La variation prévisionnelle du taux de croissance du secteur est fixé à 10,0%
en 20061. En raison du potentiel minier que possède Madagascar, le Gouvernement a
concentré ses efforts sur l’adoption des principaux textes réglementant le secteur minier au
cours de ces dernières années. Ceci d’une part, afin de renforcer ses rôles régaliens, et d’autre
part pour une meilleure gestion des ressources dans l’optique de développement durable, en
conformité aux déclarations sur le Développement Durable2.
1
Source : Tableau 3, annexe A-III-4 DSRP, juillet 2003.
2
Sommet Mondial, Johannesburg en 2002.
La méthodologie adoptée au cours de ce travail est constituée par les phases suivantes :
- Recueil de documentations pour la prise de connaissance des textes légaux ;
- Etudes de cas à partir des Plans de Gestion Environnementaux (PGE) et Cahiers de
charges environnementales (CCE) relatifs aux projets soumis à l’Etude d’Impacts
Environnementaux (EIE) au niveau de la Cellule Environnementale (CE) de la
Direction des Mines et de la Géologie et de l’ONE;
- Délimitation de l’étude selon les projets qui correspondent aux types d’exploitation les
plus en vus ;
- Entretien auprès des entités concernées par le suivi du PGE tel que défini dans le
décret MECIE ;
- Synthèse de l’étude par l’élaboration de programmes types de suivi environnemental.
L’étude a couvert les statistiques et informations disponibles allant de l’année 2001 à 2004.
b) Politique minière
Selon la déclaration de la politique minière malgache du 14 mars 2003, le
désengagement de l’Etat des activités productives doit être effectif. Ainsi, l’Etat passe
du rôle d’opérateur vers le rôle de facilitateur de l’investissement privé et régulateur
de l’activité minière.
La loi 99-022 du 19 Août 1999 portant Code Minier et son décret d’application n°
2000-170 du 15 mars 2000, ce sont les textes fondamentaux dans le domaine minier.
Tous deux sont le fruit de la politique minière de 1998 et du Programme de Reforme
du Secteur Minier – phase I (PRSM-I). Ils définissent le régime général des permis
3
Source, DRSP juillet 2003
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 5 RAKOTOMALALA Saholy - -
miniers et instituent un régime particulier pour l’orpaillage et gîtes de fossiles. Ils
définissent également les obligations des permissionnaires en matière de protection de
l’environnement, sécurité, hygiène et accident de travail, construction et entretien des
infrastructures, les redevances minières. Ils énoncent les attributions spécifiques du
Ministère, des provinces, des collectivités décentralisées, de l’agence de l’or et du
Bureau des Cadastres Miniers. Ils conditionnent la délivrance des permis
d’exploitation minière.
Loi n°2001-031du 8/10/02 sur les grands investissements miniers (LGIM) et son
décret d’application, établissent un régime spécial pour les grands investissements
dans le secteur minier malagasy. La LGIM donne suite aux dispositions du Code
minier permettant aux titulaires de permis de bénéficier d’une garantie de stabilité.
Elle fixe les conditions d’éligibilité aux investissements supérieurs à 1000 milliards de
francs malagasy avec un minimum de 25% de fonds propres et de 75% de financement
extérieur à l’entreprise.
Les décrets no 99- 954 du 15/12/99, et n°2004-167 du 3/02/04 sont les régimes
administratifs en vigueur, en ce qui concerne la Mise en Compatibilité des
Investissements avec l’Environnement. Ils fixent les règles et procédures en matière
d’Etude d’Impacts Environnementaux et assurent le lien entre les secteurs de
L’examen des textes a permis de soulever quelques imperfections pour les cas des
PRE compris dans des zones sensibles, ainsi que les frais relatifs au suivi des dossiers de
PrEE par la CE.
En ce qui concerne les PRE localisés dans les zones sensibles, il se trouve que le texte
ne fixe aucun seuil minimal de perception quant au frais d’évaluation et de suivi, alors que le
projet est soumis à l’élaboration d’EIE, selon l’article 30 de l’AIME. Pratiquement, la
réalisation du projet n’engendre pas de matériels ni d’investissement, de part sa définition par
le Code Minier, il s’agit d’un permis de recherche et d’exploitation réservé aux petits
exploitants, donc préconise la méthode d’exploitation artisanale. Le problème se pose sur la
réalisation effective de l’évaluation technique sur terrain.
Sur le plan international, la prise en compte des déclarations politiques et des grands
principes édictés dans les Conventions Internationales témoigne la volonté du
gouvernement pour sa contribution à la préservation de l’environnement.
Madagascar a ratifié plusieurs conventions internationales concernant l’environnement
et dont la portée a une incidence sur la politique minière.
On peut citer :
4
Annexe 1 : Classification des eaux de surface.
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 10 RAKOTOMALALA Saholy - -
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets
dangereux et de leur élimination, ratifiée le 20 janvier 1999.
La Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, ratifié par
Madagascar en 1998, dont la mise en œuvre a été effective par la ratification du
protocole de Kyoto.
Les Directions Interrégionales des Mines est l’organe déconcentré du Ministère chargé
des mines. Elles ont pour mission d’exécuter les politiques sectorielles du ministère au
niveau de leurs localités respectives. Ainsi, ce sont les Directions Provinciales qui
décident de l’octroi ou du refus des autorisations environnementales pour les PRE, sur
avis technique de la CE (article 23 de l’arrêté 12032-2000).
Pourtant, aux vues des similarités existantes entre les actions et programmes respectifs
des secteurs « Mines » et « Eaux et Forêts », d’une part, au niveau des stratégies de
mise en œuvre, notamment, le renforcement de la bonne gouvernance des ressources,
l’implication du secteur privé et des communautés de base dans la gestion des
ressources, etc…, et d’autre part, l’existence de divers conflits d’intérêts entre les deux
parties, une « Commission Mines-Forêts » a été mise en place depuis l’année 2002. La
commission servait de plate-forme d’échange de perspectives communes. Elle
cherchait à cet effet à assainir les problèmes qui surgissent entre les deux secteurs
« Mines » et « Eaux et Forêts », et s’essayait de trouver des solutions et des
compromis à travers son rôle de facilitateur.
Superficie 10 000 km² soit 1 600 carrés 1 000 km² soit 160 carrés 100 km² soit 16 carrés
Périodicité et durée de Une fois pour une période de 5 ans Une ou plusieurs fois pour une Une ou plusieurs fois pour une
Renouvellement période de 20 ans chaque fois période de 4 ans chaque fois
Obligations Production d’un plan d’engagement Production d’une étude d’impact Production d’un plan d’engagement
environnementales environnemental (PEE), une étude environnemental (EIE) environnemental (PEE)
d’impact environnemental (EIE)
peut être requise à partir d’un seuil
d’avancement des travaux de
recherche
Octroi Par Décision du Ministre chargé Par Décision du Ministre chargé Par Décision de l’autorité compétente
des mines ou son représentant des mines ou son représentant de la Province Autonome ou son
représentant
Frais d’administration 290 000 Fmg ou Ar 58 000 /carré, 1 475 000 Fmg ou Ar 295 000 90 000 Fmg ou Ar 4 500 /carré, pour
minière pour la première année /carré, pour la première année la première année
Ajusté en valeur et multiplié par le Ajusté en valeur pour chacun des 3 Ajusté en valeur et multiplié par le
nombre d’année de détention pour premières années et multiplié : nombre d’année de détention pour les
les années suivantes années suivantes
- par 2 pour chaque année de la 4ème
à la 6ème
Nature et transfert Cessible, transmissible amodiable, Cessible, transmissible amodiable, Cessible, transmissible amodiable, et
et susceptible de gage. Divisible en et susceptible d’hypothèque. susceptible d’hypothèque. Divisible
carrée entiers Divisible en carrée entiers en carrée entiers
Extension Accordé de droit par l’autorité qui a délivré le permis primitif, sur la demande du titulaire
Renonciation A tout moment, à tout ou partie du périmètre. En cas de renonciation partielle, elle doit porter sur un ou plusieurs
carrés entiers
4%
Permis
d'exploitation
20%
Permis de
recherche et
d'exploitation
Permis de
recherche
76%
70
60
Grandes Substances
50
Pourcentage
Pierres Précieuses
40 Pierres fines
30 Pierres Industrielles
20 Métaux précieux
10
0
2001 2002 2003 2004
Année
Prospection et recherche
- Définition des cibles à partir des anciennes - Dégradation du paysage. Impacts visuels.
descriptions d’indices minéralisés. - Risque d’érosion et d’ensablement.
- Estimation du gisement par des fosses - Dégradation de la qualité des ressources en
creusées dans la latérite, à la pelle ou à eaux.
l’excavatrice (dimension : 1 à 2 mètres de - Dégradation de l’écosystème. Perte
diamètre, 5 à 6 mètres de profondeur). d’habitat.
La construction et infrastructure
- petits campements sans aménagement - Insécurité et manque d’hygiène. Risque de
sanitaire à proximité du site. propagation de maladie épidémiologique.
- Exploitation abusive des ressources
naturelles et forestières environnantes (bois
de chauffe)
- conflits sociaux.
5
Annexe 2 : Les conditions d’éligibilité pour un PRE.
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 21 RAKOTOMALALA Saholy - -
ACTIVITES IMPACTS
Ex : les déchets souillés d’hydrocarbures rejets et déchets.
servent à allumer le feu de cuisine.
- Les déchets résiduels sont brûlés ou enfouis
sur place, les huiles usées sont brûlées ou
sont collectées pour servir d’abat poussière
sur les voies d’accès.
- Les rejets des circuits de concentration
sont dirigés directement dans
l’environnement sans aucun contrôle.
1.2.2.1 L’eau
L’analyse des différents types d’exploitation montre que les ressources en eau
constituent les principales composantes indispensables au développement des activités
minières.
Ensuite, l’eau est non seulement fondamentale pour l’activité minière, mais elle assure
également plusieurs fonctions essentielles dans la vie des êtres vivants.
6
Les sources de contamination de l’eau
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 22 RAKOTOMALALA Saholy - -
Les enjeux proviennent du fait que l’eau qui s'échappe d'un site minier peut
contaminer d’autres eaux naturelles, en les rendant potentiellement inaptes pour la
consommation humaine ou posant une menace à la flore et la faune.
1.2.2.2 Le sol
Le sol constitue le support fondamental de la vie des hommes, des plantes et des
animaux. A Madagascar, environ 80% de la population vivent de l’agriculture et de
l’élevage7. Ces activités dépendent directement de la fertilité des sols.
Cependant, le sol est très fragile, parce qu’il peut être facilement contaminé par des
éléments et composés qui ont été transportés par l'air ou par l'eau. Ainsi, il perd
facilement sa fertilité et reste très sensible à l’érosion. La fertilité est la capacité du sol
à produire de la végétation naturelle et des cultures. L’érosion est le transport de sable,
de terre ou d’argile par l’eau ou par le vent. La perte de fertilité et l’érosion sont des
problèmes qui affectent toutes les régions de Madagascar.
Afin de préserver la qualité du sol et d’éviter que des mauvaises pratiques minières le
détruisent, il est important à ce que le sol fasse l’objet de suivi durant toutes les
phases d’activités minières.
1.2.2.3 L’air
L’air constitue un élément vital pour les animaux et végétaux.
Les principales pollutions de l’air engendrées par les activités minières sont les
poussières émises par les véhicules routiers, et les travaux de construction et
d’excavation. Ces poussières provoquent ou aggravent les maladies respiratoires chez
les êtres humains, et en particulier chez les enfants. De même, ces poussières se
déposent sur les plantes et perturbe leur développement. Selon la nature des activités,
ces poussières peuvent contenir des substances toxiques.
7
Source : Rapport de la Banque Mondiale, décembre 2003
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 23 RAKOTOMALALA Saholy - -
des problèmes de comportement (nervosité, stress) et de surdité. De plus, les bruits
engendrés par les hommes et les machines ou véhicules effraient et perturbent les
animaux sauvages.
1.2.2.5 Le paysage
Une mauvaise planification des activités relatives au projet minier peut être fatale pour
le paysage. L’ouverture de voie d’accès, la construction et les excavations entraînent
une modification du profil et une altération des caractéristiques topographiques. De
ces faits peuvent résulter une déstabilisation des pentes et la formation de ravins et
lavaka.
Du point de vu économique, l’intérêt suscité par le projet minier lui confère sa vulnérabilité.
Le niveau de vie de la population constitue le principal indicateur de développement, que ce
soit au niveau local, régional ou national. Ainsi, la réalisation du projet doit refléter une
amélioration du bien-être de la population locale par la mise en œuvre de programmes de
développement économique et social, cela conditionne sa pérennité et sa réussite.
En résumé, les principaux enjeux environnementaux pour les activités minières, portent
surtout sur :
- La gestion des eaux
- La gestion des rejets liquides
- La gestion des déchets solides
- La remise en état ou réhabilitation du site.
- Le milieu socio-économique.
De ce fait, il en découle que les actions de préservation de la qualité et de la quantité
des ressources naturelles doivent être orientées vers ces éléments. Ainsi, les
programmes de suivi environnemental des projets d’exploitation minière doivent
systématiquement en tenir compte.
D’autre part, l’article 129, arrêté 12032-2000 portant sur les réglementation du
secteur minier en matière d’environnement relate : « Des opérations de suivi de
l’état de l’environnement affecté par les projets soumis au PEE peuvent être
effectuées ponctuellement ou régulièrement par la cellule, l’ONE, l’autorité
provinciale ou tout autre organisme autorisé par le Ministère chargé de
l’environnement et le Ministère chargé des mines. »
8
Annexe 4 : Code de conduite à tenir pour les PRE
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 32 RAKOTOMALALA Saholy - -
conditions d’éligibilité du projet et les alinéas prévus dans le code de conduite au
moment de son intervention.
9
Annexe 5 : Liste des dossiers traités par ONE, situation au 30 juin 2004
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 33 RAKOTOMALALA Saholy - -
L’ensemble des mesures et moyens pour faire face aux circonstances imprévues et
adapter la réalisation des mesures d’atténuation ou de contrôle en conséquence, et
apporter, le cas échéant, au plan d’aménagement des changements appropriés ;
Les responsables, mécanismes et la fréquence d’exécution et de diffusion des
résultats du programme de suivi environnemental.
10
Voir annexe 5
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 34 RAKOTOMALALA Saholy - -
Localisation des zones d'exploitation ou de recherche
de Saphir, de Labradorite ou de Graphite
% Antsiranana
Mahajanga
%
%
Toamasina
%
#
Antananarivo
%
#
Fianarantsoa
Légende
% Chef lieu Faritany
Limites des aires protégées
Toliara %
Tableau 10: Récapitulation des éléments contenus dans les programmes de suivi du
CCE.
Eléments Substances exploitées
Labradorite Graphite Saphir
1 2 3 1 1 2 3
EAU X X X X X X X
Approvisionnement* x x x x x x x
Système de récupération x x x x x
Source de prélèvement* x x x x x x x
Nappe phréatique* x x
Recyclage x x x x x x
Besoin (utilisation*) x x x x x x
Gestion des eaux usées* et rejets
d’exploitation (bassin de
décantation, boues* de curage,
débit et qualité des eaux) x x x x
CARRIERE X X X X X X
Plan de masse x
Progression séquence x
d’exploitation x x
Défrichement* x x x
Utilisation de dynamite x
Gestion des terrils x
Bassin de rétention et recyclage x
Digue de protection x x
Réhabilitation du site* x x x x x x
PLAN SOCIAL X X X X X X X
Respect des lieux sacrés, us et
coutumes
x x x x
Relation avec la communauté
locale (convention sur accès au
site, information sur
l’exploitation …)
Plan et réalisation de
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 36 RAKOTOMALALA Saholy - -
Eléments Substances exploitées
Labradorite Graphite Saphir
1 2 3 1 1 2 3
développement selon attente x x x x x x
communauté
Politique de recrutement
x x x x x
Mesures d’urgence, sécurité
x x x x
Plaintes
x x
PLAINTES*
X X
GESTION DE LA BASE VIE
X X X X
Sources d’énergie
x
Parc engins
x
GESTION DE DECHETS
X X X X X X
Assainissement
x x x x x x
Traitement des déchets*
x x x x x x
OUVERTURE ET
X X X X
REHABILITAT° DES PISTES
X X X X
PHASE DE FERMETURE
* avec tenue de fiche de suivi des mesures relevées selon les paramètres et fréquence déterminés.
X, x : identification de l’élément
L’analyse des programmes de suivi environnemental, tel que consignés dans le CCE,
permet de constater que le canevas du programme présente beaucoup de similitude en
ce qui concerne les trois substances. Ceux qui font leur différence proviennent de
l’intensité des mesures préconisées pour les effets potentiels de l’exploitation selon les
facteurs qui la déterminent.
Selon les résultats de l’étude effectuée par l’ONE en octobre 2002, sur 10 entreprises
sélectionnées au hasard parmi les 69, dont l’objet étant de tester la mise en oeuvre du
cahier de charges environnementales11 :
Le taux de réalisation effective des dispositions du CCE est de 25% en moyenne, dont,
1 entreprise a réalisé à hauteur de 92% ;
4 entreprises entre 20 et 30%;
2 entreprises moins de 20% ;
3 entreprises à 0%.
11
Source : ONE, octobre 2002
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 38 RAKOTOMALALA Saholy - -
D’après le résultat de l’enquête sur les causes de cette non réalisation :
- 2 entreprises ont évoqué des difficultés financières ;
- 3 pour des raisons techniques ;
- 1 pour des raisons relationnelles ;
- 4 sans avis.
Néanmoins, une évolution positive de la situation a été constatée cette année, du moins
en ce qui concerne particulièrement le secteur minier. L’état arrêté au 30/06/04 révèle
que sur les 20 opérateurs miniers soumis au suivi environnemental (représentant
environ 30% de tous les secteurs confondus), 7 ont remis à l’ONE leurs rapports de
suivi, ce qui correspond au taux de réalisation de 35%12.
Face à cette situation, des efforts doivent être entrepris par la Cellule
Environnementale du Ministère chargé des mines sur la formation et l’appui des
promoteurs miniers pour l’exécution de leurs obligations environnementales. Elles se
résument par : la réalisation des mesures préconisées dans le PGEP, l’application des
études et analyses, prises de mesures systématiques des indicateurs et tenue à jour du
cahier de surveillance ; tels que définis par les programmes de suivi. Toutes ces
actions doivent aboutir à l’analyse des écarts par rapport aux normes et valeurs limites
fixées.
12
Voir annexe 5
13
Robert Tremblay, Provision de réhabilitation environnementale des sites miniers, Août 2003
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 39 RAKOTOMALALA Saholy - -
Remise de rapport de suivi
En ce qui concerne les rapports de suivi par les promoteurs, aucune disposition n’est
prévue dans l’arrêté 12032-2000, portant sur la réglementation Mine-Environnement.
Pourtant, le point est traité par l’article 32 du décret MECIE.
Dans tous les cas examinés, une clause prévoit dans le CCE que le cahier de
surveillance constitue le rapport environnemental du projet. Ainsi, le promoteur envoie
à l’ONE à chaque échéance (quatre mois pour l’exploitation de graphite, quatre à six
mois pour l’exploitation de saphir et douze mois pour celui de labradorite), une copie
du cahier de surveillance, avec copies de toutes les pièces justificatives relatives aux
conventions ou actes en rapport avec l’exécution des mesures préconisées.
L’analyse de ces rapports a permis de constater que leurs présentations ne sont pas
uniformes et leurs contenus présentent de décalage par rapport à ceux qui sont prévus
dans le CCE.
Exemple : Si pour deux cas, ce sont des photocopies du cahier de surveillance qui sont
parvenus à l’ONE ; pour deux autres cas, les rapports correspondent aux documents
intitulés « Rapport environnemental »avec indication de la période correspondante,
mais dont le contenu est un résumé succinct des actions réalisées par le promoteur.
La mise en place d’un guide de suivi pour le secteur minier est en cours d’étude
actuellement au niveau de l’ONE
Réception rapport de
suivi environnemental
CCE, PV de réunion
CTE, normes, cartes, Contrôle des éléments
textes et contenus dans le
réglementation, … rapport
Non
Conforme Emission conforme
observation par le
comité de suivi
Validation sur
terrain des
informations
Rédaction rapport
et envoi aux
destinataires
Compte tenu de ces remarques, on peut conclure que cette procédure n’assure ni la
continuité, ni l’exhaustivité des opérations de suivi devant être effectuées au niveau de
l’ONE, encore moins les moyens permettant de faire pression aux promoteurs sur
l’exécution des PGEP.
2.1.1 Conception
2.1.1.1 Définition et formulation du programme de suivi
Ce sont les programmes de suivi définis par le promoteur dans le Programme de
gestion environnementale qui sont repris dans le cahier de charges environnementales,
selon la même formulation initiale, mais regroupés par élément affecté. Généralement,
ces éléments représentent les principaux enjeux du projet.
A notre avis, un programme de suivi doit être conçu comme une synthèse, mettant en
évidence tous les éléments nécessaires à la mise en application des mesures et à
l’évaluation environnementale des résultats obtenus. De ce fait, une reformulation
autre que la description narrative est nécessaire.
2.1.1.2 Présentation
Les programmes de suivi sont présentés point par point par composante affectée dans
la troisième partie du cahier de charges environnementales. Aucune structure
hiérarchique ne permet de distinguer les mesures, des méthodes ou des indicateurs.
Afin de remédier à cela, une présentation hiérarchique et structurée des programmes
de suivi contribuera à faciliter leur exécution.
- L’établissement des programmes de suivi doit présenter une adéquation par rapport à
la directive générale pour la réalisation d’une étude d’impact environnemental.
- Les rôles de coordination et d’exécution doivent être bien définis entre les
institutions responsables du suivi de l’application du programme. Ceux concernant les
autorités de proximité doivent faire l’objet de mesures d’accompagnement, telles que
formation environnementale et assistance technique dans l’exécution de leurs tâches,
la transcription en version malagasy des CCE, et la sensibilisation de la population.
- Les efforts de mise en place des cellules environnementales dans les structures de
déconcentration prévues au niveau du Ministère des mines doivent être maintenus, car
2.2.1 Exécution
Maintenant que le respect de leur engagement par les promoteurs doit faire ses preuves,
nous insistons à ce que les programmes de suivi soient compris par les promoteurs
comme un outil de gestion économique et non comme un centre de coûts. L’efficacité
des mesures environnementales et la réussite du programme de suivi environnemental
contribueront sûrement au développement de l’exploitation et encore plus d’une façon
durable.
2.2.2 Efficacité
L’évaluation de l’efficacité des mesures par rapport aux impacts potentiels permet de
prendre des décisions sur l’adoption de mesures d’ajustement ou de correction. Ainsi,
l’expérience servira de référence dans le temps et dans l’espace.
2.2.3 Efficience
L’appréciation de la contribution des coûts engagés sur l’exécution du programme de
suivi par le promoteur, à la performance économique de l’entreprise, permet d’avoir un
jugement sur la performance environnementale du programme de suivi adopté.
14
PIERRE André et al, 1999
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 49 RAKOTOMALALA Saholy - -
Figure 5: Relation entre impact et suivi environnemental
SUIVI ENVIRONNEMENTAL
Résultat de suivi Impact réel < Impact réel = Impact réel > Impact imprévu
Impact prévu Impact prévu Impact prévu ou accident
Nécessité de
mesures Action d’urgence
Action à Réduction des Ne rien faire supplémentaires
entreprendre mesures de
protection
Compte tenu de l’évolution des mines, la découverte des réserves, l’épuisement des
ressources, la particularité de chaque gisement : le suivi par des études, des analyses,
des documents et actions environnementales, est nécessaire. Cela permettra une
meilleure gestion des activités. De ce fait, le suivi aide au développement de
l’exploitation. En assurant des meilleures conditions de santé et sécurité, il favorise la
durabilité de l’exploitation. Alors qu’à la fin de vie de la mine, il serait possible de
réaffecter les ressources à d’autres utilisations.
2.3.6.2 Les objectifs du programme de suivi et les composantes visées par le programme
Pour les éléments présentant des incertitudes, les objectifs du suivi environnemental
peuvent être par exemple :
- de s’assurer de la bonne évaluation des impacts,
- de vérifier l’efficacité des mesures d’atténuation ou de compensation,
- d’observer les effets de la mise en place de nouvelles technologies.
A chaque objectif du programme de suivi correspond généralement une ou plusieurs
composantes de l’environnement susceptibles d’être affectées par le projet.
Importance primaire:
Importance secondaire:
Importance spécifique :
Débit T l/s
FACTEURS CHIMIQUES
Nitrates mg/l 20,0
Nitrites⎯ mg/l 2,0
Sulfates comme SO4⎯ mg/l 250
Sulfures comme S⎯ mg /l 1,0
Huiles et graisses mg/l 10,0
Agents de surface (ionique ou non mg/l 20
Chlore libre mg/l 1,0
Chlorures mg/l 250
FACTEURS INDESIRABLES
METAUX
Aluminium mg/l 5,0
Arsenic mg/l 0,5
Cadmium mg/l 0,02
Chrome hexavalent mg/l 0,2
Chrome total mg/l 2,0
Fer mg/l 10,0
Nickel mg/l 2,0
Plomb mg/l 0,2
Etain mg/l 10,0
Zinc mg/l 0,5
Manganèse mg/l 5,0
Mercure mg/l 0,005
Sélénium mg/l 0,02
FACTEURS BIOLOGIQUES
Demande chimique en oxygène (DCO) mg/l 150
Demande biochimique en oxygène (DBO5) mg/l 50
Source : décret n°2003/464 du 15/04/03 portant classification des eaux de surface et réglementation des rejets
d’effluents liquides à tous les secteurs d’activités économiques et à tous les établissements publics ou privés.
Polluants minéraux
Cyanures (libres) 5 1500
Cyanures (totaux complexés) pH<5 10 1500
10 1500
Cyanures (totaux complexés) pH>5
Thyocyanates (totaux) / 1500
Composés aromatiques
Benzène
0.2 30
Ethylbenzène
0.2 150
Toluène
Xylène 0.2 1000
0.2 70
Phénol
0.2 2000
Hydrocarbures Aromatiques
Polycycliques
H.A.P. (totaux)
Hydrocarbure chloré / /
P.C.B.(totaux)
Huiles Minérales 0.01 0.01
50 600
Rapport Degré
Terre ordinaire
Sèche
2,8 / 1 − 1,0 / 1 20 − 45
Humide
2,1 / 1 − 1,0 / 1 25 − 45
Mouillé
2,1 / 1 − 1,7 / 1 25 − 30
Graviers ronds et irréguliers
1,7 / 1 − 0,9 / 1 30 − 50
Graviers ,sables et argiles
2,8 / 1 − 1,4 / 1 20 − 35
Sable
Sec
2,8 / 1 − 1,7 / 1 20 − 30
Humide
1,8 / 1 − 1,0 / 1 30 − 45
Mouillé
2,8 / 1 − 1,0 / 1 20 − 45
- les morts terrains doivent être entreposés sur des lieux qui permettent leur
utilisation pour la réhabilitation ;
- les stériles sulfurés à potentiel acide doivent être séparés de ceux pouvant être
retournés directement dans la mine à la fin des opérations. Il est nécessaire de
procéder au traitement des eaux de lixiviation pour la première catégorie ;
- les haldes ou aires d’accumulation des stériles à potentiel acide doivent être
aménagés de façon à permettre une restauration progressive.
15
Source Environnement minier québécois, directive 019
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 61 RAKOTOMALALA Saholy - -
- les informations générales sur le projet et le promoteur (l’identification du projet
avec le numéro du permis minier et la référence de l’autorisation
environnementale, la date de début de l’exploitation, le nom du promoteur et son
représentant sur terrain, le nom de l’auteur de l’étude) ;
- l’intitulé de l’étude ;
- la nature du document (à mettre en objet avec la référence interne du document) ;
- la période de l’étude objet du rapport ;
- une présentation du responsable de l’étude de suivi et l’équipe de travail (noms,
titres et spécialités des personnes ayant participé à l’étude) ;
- le résumé de l’étude avec mention des problèmes rencontrés et comprenant :
i. la description succincte du projet (caractéristiques du projet, localisation du
projet et enjeux environnementaux) ;
ii. les objectifs du suivi environnemental ;
iii. les raisons d’être du suivi environnemental (notamment les éléments
d’incertitude) ;
iv. les composantes du milieu visées par l’étude ;
v. les méthodes scientifiques utilisées ;
vi. les caractéristiques de l’état de référence ;
vii. les hypothèses de l’étude d’impact ;
viii. les mesures de terrain ;
ix. le bilan de l’étude et l’analyse des résultats des différentes étapes suivies ;
x. les principales conclusions de l’étude sur la justesse de l’évaluation des impacts
et/ou l’efficacité des mesures d’atténuation ;
xi. un bilan de l’atteinte des objectifs du programme de suivi ;
xii. les recommandations faisant suite à ces renseignements (notamment sur la
nécessité de poursuivre le suivi environnemental et d’ajuster les mesures
d’atténuation).
Il faut rappeler que le rapport de suivi doit contenir tous les éléments permettant au
lecteur de bien comprendre le contexte du projet sans avoir à lire d’autres documents
tels l’étude d’impact ou le programme de suivi.
Le modèle qui sera présenté s’est inspiré des cas d’exploitation de labradorite, de
graphite et de saphir que nous avons étudié auparavant. Ainsi, tous les milieux
récepteurs possibles d’être affectés par les impacts potentiels des projets miniers y sont
repris. Il en est de même pour les mesures préconisées.
De ce fait, le modèle a été conçu pour une opérationnalité au niveau standard. Par la
suite, il appartient aux utilisateurs de procéder à son adaptation selon les particularités
et la variance de leurs types de projet.
1. RESSOURCES EN EAUX
Besoin : 15 m3/jour, sert de limite pour chaque prélèvement.
Approvisionnement : par pompage journalier de la rivière X, puis transport par
camion citerne vers le lieu d’exploitation.
Mesure n°1 : Mise en place système de récupération des excédents
Objectif : limiter le risque de ruissellement vers le terrain de cultures et plan
d’eau en aval, alimentation du besoin d’appoint.
Mise en place : avant début exploitation
Description du système : Information à fournir dans le premier rapport de suivi
(date de début de construction, durée de la construction, localisation, dimension,
matériaux utilisés, total coût engagé)
Curage : tous les 3 mois
2. SITE D’EXPLOITATION
Description sommaire de la méthode d’exploitation avec les produits spécifiques
utilisés
Mesure n°2 : Construction de bassin de rétention, de décantation et de recyclage
Objectif : réduire les impacts de ruissellement sur les sites en aval.
Mise en place : avant début de l’exploitation
Description du système : Informations à fournir dans le premier rapport de suivi
(date de début travaux, durée, localisation, matériaux utilisés, dimension, coût engagé)
Mesure n°3 : Aménagement digue de protection et canal de dérivation
Objectif : renforcer le bassin de rétention
Description : Informations à fournir dans le premier rapport de suivi (date de début
travaux, durée, localisation, matériaux utilisés, dimension, coût engagé)
3. PLAN SOCIAL
Mesure n°4 : Considération des préoccupations soulevées par les représentants
de la population environnante
Objectif : Assurer l’effectivité de l’intégration du projet dans l’environnement socio-
économique.
Description des travaux : Plan de réalisation à fournir dans le premier rapport de
suivi (à court terme, à moyen terme).
Pièces justificatives : document de convention et entente avec la communauté locale
concernant le projet.
Mesure n°5 : Disposition sur les sites sacrés
Objectif : préserver des cultures et tradition de la population locale
Actions : informations à fournir dans le premier rapport de suivi
Pièces justificatives : copies de tous les documents d’entente avec la population
locale.
Mesure n°6 : Information pour tout avancement de l’exploitation
Objectif : avoir l’acceptation des autorités avant le début de l’exploitation
Pièces justificatives : copies de tous les documents d’entente matérialisation de
l’acceptation à annexer aux rapports des suivi.
Mesures n°7 : Considération des plaintes
Objectif : Eviter les conflits avec la population locale
Action : Tenue d’une fiche de plainte, description en annexe
Pièces justificatives : copies des plaintes à annexer aux rapports de suivi
6. FERMETURE DU PROJET
Mesure n°12 : Entreprise d’un audit de fermeture
Objectif: respect des dispositions et réglementation en vigueur et quitus
environnemental
Procédure : envoi du rapport d’audit au Ministère de l’environnement pour
évaluation et demande de quitus environnemental
Pour permettre la bonne gestion des informations, les fiches doivent être arrêtées
périodiquement, à la fin de chaque phase importante de l’exploitation, et enfin aux échéances
prévues pour les rapports de suivi.
Pourtant, afin de ne pas tirer une conclusion hâtive de la situation, il est nécessaire de
procéder à l’évaluation de la mise en œuvre des mesures préconisées par les promoteurs dans
les Programmes de Gestion Environnementale.
Pourtant, des problèmes persistent sur tous les niveaux en ce qui concerne la mise en œuvre
des programmes de suivi.
D’un côté, des lacunes persistent au niveau des textes et réglementations et leur application;
ceci, pour la part des administrations. De l’autre coté, en ce qui concerne les opérateurs
miniers, il se trouve que leurs volontés de s’impliquer dans la dimension environnementale
sont parfois limitées par des moyens financiers et techniques.
Afin de résoudre ces problèmes, ce qui est du côté des promoteurs, la responsabilité de suivi
doit être affectée à un « responsable environnemental ». Ensuite, les programmes de suivi
doivent être accompagnés de certaines mesures pour renforcer les moyens de sensibilisation et
appui technique déjà mis en place, pour faciliter leur application.
Par la proposition de programmes types de suivi pour les projets miniers, objet de cette étude,
nous espérons avoir apporté notre contribution à cet appui technique, vu que des études sont
encore en cours actuellement au niveau des instances administratives, en ce qui concerne la
mise en application du décret MECIE, vers une meilleure intégration de la dimension
environnementale dans le secteur minier.
1. Banque Mondiale, 18 Décembre 2003. Madagascar, Revue du Secteur Rural et Environnemental, Volume
I : Rapport principal, 70 p.
4. Ministère de l’Energie et des Mines - Ministère de l’Environnement, Robert TREMBLAY, Août 2003.
Provision de réhabilitation environnementale, Rapport, 22 p.
7. Office National pour l'Environnement, Juillet 2000. Directive Générale pour la réalisation d’une étude
d’impacts sur l’environnement à Madagascar.
8. Office National pour l’Environnement, Avril 1997. Consortium ECR-CNRE-BRGM, Etude des normes
environnementales, Rapport préliminaire, volume 1.
9. Office National pour l’Environnement, 2003. Guide Général d’un Audit environnemental, 71 p.
10. Office National pour l’Environnement, Juillet 2003. Guide d’évaluation de l’EIE, Schéma directeur et fiches
d’évaluation.
11. Office National pour l'Environnement, 1997. Normes environnementales et valeurs limites.
12. Projet de réforme du secteur minier sous tutelle du Ministère de l'Energie et des Mines, Mars 2000. DINIKA
International, Audit environnemental des sites d’exploitation de saphir Ilakaka et Sakaraha, ainsi que
l’étude environnementale globale de la région, rapport préliminaire.
13. RAKOTOARISOA Zohasina Mampianina, 1999. ESPA, Mémoire de fin d’études, spécialité « Mines »,
Contribution à l’élaboration d’un guide de remise en état des sites miniers en découverte.
14. RASOANANDRIANINA Lalanirina, 2004. Secteurs générateurs d’impacts - Mines et Pétrole, support de
cours pédagogique, CFSIGE.
16. République de Madagascar – MEM – UCPGRM, Novembre 2003. Tecsult International, Evaluation
Environnementale Sectorielle des Mines – Volume I, rapport, 312 p.
Loi n° 98-029 portant Code le l’eau (J.O. n° 2557 E.S. du 27.01.99, p. 735)
Loi n° 2001-031 établissant Régime spécial pour les grands investissements dans le secteur minier malagasy
Décret n° 95-312 du 25 avril 1995 portant refonte du décret nº 90-666 du 21 décembre 1990 relatif à la création
et l’organisation de l’Office national de l’environnement
Décret n° 95-377 du 23 mai 1995 visant la Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement
(MECIE) amendé par le Décret 99-954 du 15 décembre 1999
Décret n° 98-394 du 28 mai 1998 portant Définition de la politique sectorielle minière à Madagascar (J.O. n°
2512 du 15.06.98, p. 1810)
Décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 relatif à la mise en compatibilité des investissements avec
l’environnement, (J.O. n° 2648 du 10.07.2000, p. 2235)
Décret n° 2000-170 du 15 mars 2000 fixant les conditions d’application de la Loi n° 99-022 du 19 août 1999
portant Code minier
Décret n° 2000-607 du 8 juin 2000 portant Création des zones administratives présentant des particularités
économiques soumises à un régime fiscal spécial
Décret n° 2001-093 du 2 février 2001 portant Création des zones d’activités économiques spéciales
Décret n° 2003-100 fixant les attributions du Ministre de l'Environnement, des Eaux et Forêts ainsi que
l’organisation générale de son ministère
Décret n° 2003-102 fixant les attributions du Ministre de l’Énergie et des Mines ainsi que l’organisation générale
de son ministère
Décret n° 2003-191 portant Création des agences de bassin et fixant leur organisation, attributions et
fonctionnement
Décret n° 2003-192 fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement de l’Autorité Nationale de l’Eau et
de l’Assainissement (ANDEA)
Décret no 2003-193 portant Fonctionnement et organisation du service de l’eau potable et de l’assainissement des
eaux usées domestiques, 4 mars 2003
Arrêté interministériel n° 4355 /97 portant Définition et délimitation des zones sensibles
Arrêté interministériel no 12032-2000 du 6 novembre 2000 sur la réglementation du secteur minier en matière de
protection de l’environnement
C’est le paramètre le plus mauvais qui déterminera la classe d’une eau donnée.
Tableau de la classification des eaux de surface
(source décret n°2003/464 du 15/04/03 portant classification des eaux de surface et réglementation des rejets d’effluents liquides)
(i) De l’eau de mine, qui est l’eau souterraine ou l’eau de drainage pompée d'une mine
souterraine ou une fouille ouverte, et qui contiennent des concentrations élevées de
métaux dissous.
(ii) De l’eau du processus d'une usine pour la concentration du minerai qui contient de
polluants, ou produits chimiques du processus tels que cyanure, produits chimiques de la
flottation, etc.,
(iii) Drainage général d'un site de mine (Acid Mine Drainage ou contamination de l’eau
qui passe à travers les substances contenant des minéraux de sulfures par l’acide
sulfurique en cas d’insuffisance de la capacité de neutralisation de la roche).
Dans ce contexte, les principaux polluants sont constitués de certains métaux / métalloïdes qui
proviennent du minerai ou du socle, aussi bien que certains produits chimiques du processus.
Tableau. Vue d’ensemble sur les principaux polluants dans une exploitation minière.
D’autres types de contaminations pouvant apparaître dans les régions minières mais qui sont
liés directement aux activités humaines en général incluent par exemples: les nitrates, les
phosphates et les bactéries issues des activités humaines, et les huiles / graisses associées au
transport et aux machineries.
1. Les opérations doivent être effectuées uniquement avec les techniques artisanales et
jusqu’à une profondeur maximum de 20 mètres. Le nombre des personnes travaillant sur le
périmètre ne peut pas dépasser 20. Toute opération de transformation des minéraux sur le
2. Les opérations considérées ne doivent pas utiliser des substances chimiques pour
séparer le minerai de la roche, sauf s’il s’agît d’un Permis pour l’exploitation de l’or. Dans
ce cas, la réglementation de l’emploi du mercure pour la séparation de l’or de la roche ou il
réside doit être suivie. Autrement, seules les méthodes physiques de séparation du minerai de
la roche peuvent Λtre utilisées.
5. Les opérations minières ne doivent pas Λtre situées plus près que 500 mètres de toute
zone sensible, telle que définie dans l’Annexe à l’Arrêté Interministériel No. 4355/97
du 13 Mai 1997.
6. Les opérations d’extraction envisagées ne doivent pas avoir lieu sur les rives d’un
cours ou point d’eau.
7. Si les opérations seront situées dans une zone de concentration des opérations
minières, le PEE-PRE sera évalué par un comité ad hoc d'évaluation afin de
déterminer si les opérations proposées doivent faire l'objet d'une étude d'impact
environnemental (EIE).
(Source : Arrêté 12032/2000 du 06 Novembre 2000, portant réglementation de l’environnement pour le secteur
minier, annexe E)
Le Code de Conduite Pour les Opérations Minières en Vertu d’un Permis PRE établit les normes
environnementales que les titulaires de Permis PRE s’engagent à respecter conformément au Titre IV, Chapitre
II, Section III du présent Arrêté sur la Réglementation du Secteur Minier en Matière de Protection de
L’Environnement. Ce Code de Conduite s’applique à tous les titulaires de Permis PRE. Il est incorporé par
référence dans les Plans d’Engagement Environnementaux pour les Opérations en Vertu d’un Permis PRE (PEE-
PRE). L'appliquant pour l’Autorisation environnementale pour les opérations en vertu d’un Permis PRE doit
signer la copie du Code de Conduite et la joindre au formulaire du PEE-PRE complété.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à coopérer avec les propriétaires et les Autorités locales.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à conserver les aménagements apportés par les propriétaires ou les
Autorités locales sur la surface du périmètre.
• Le titulaire du Permis PRE accepte de se conformer aux réglementations municipales et aux législations
applicables, ainsi qu’aux mesures coutumières locales du lieu d’implantation de son projet.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à atténuer l’impact négatif de ses activités sur la faune et la flore.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à rejoindre le périmètre par des routes dont l’impact négatif sur
l’environnement est réduit.
• Le titulaire du Permis PRE accepte de ne pas défricher par incendie. Le défrichement et aménagement du
périmètre doit être réalisé de façon à ce que les racines des plantes ou arbustes soient conservées plutôt que
déterrées ou coupées et que les branches ou plantes soient écartées plutôt que taillées.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à ne pas couper d’arbres qui ne se trouvent pas directement sur le site
d’extraction et à les contourner s’ils présentent un obstacle.
• Le titulaire du Permis PRE accepte de rassembler en tas, à une distance minimale de dix (10) mètres de
l’endroit ou il creuse, le sol et l’humus extraits et de le recouvrir d’une bâche en plastique afin qu’il soit à
l’abri du vent et de la pluie.
• Le titulaire de Permis PRE s’engage à réhabiliter chaque portion du périmètre dans laquelle il a cessé ses
activités de recherche et d’exploitation. Le titulaire du Permis PRE doit réaliser les mesures suivantes dans
une zone considérée dès qu’il cesse d’y travailler et non pas lorsque l’ensemble de ses activités minières
sont terminées:
1. Restaurer les contours du relief du paysage afin d'éviter les accidents de ce relief, minimiser
l’érosion et favoriser la régéneration de la végétation et de la faune locale.
2. Aérer la terre aux endroits où elle est trop compacte.
3. Remettre l’humus sur la surface des sites ou les opérations ont été achevées
4. Prendre les mesures nécessaires pour favoriser la génération rapide des espèces végétales locales.
• Si le titulaire du Permis PRE découvre des vestiges préhistoriques ou historiques, il s’engage à suspendre les
opérations minières dans les zones de découverte et en aviser au plus vite l’Autorité compétente.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à ensevelir les ordures produites lors de ses opérations à une
profondeur de 1,5 à 2 mètres, tout en veillant à ce que l’ensevelissement ne touche pas aux eaux
souterraines. L’ensevelissement ne doit pas se faire à une distance moins de 100 mètres des cours d’eau.
• Le titulaire du Permis PRE accepte de réaliser les opérations minières bruyantes seulement pendant la
journée afin de ne pas gêner les habitants des localités voisines.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à ne pas creuser de tunnels et ne pas réaliser d’excavations de plus de
20 mètres de profondeur. Le titulaire du Permis PRE accepte de maintenir un dégré d’inclinaison de 15 % et
de laisser des bancs horizontaux d’au moins un mètre de largeur tous les deux mètres de profondeur.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à éviter la pollution des ressources en eau utilisées aux fins agricoles,
d’abreuvage du cheptel ou d’alimentation.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à ne pas laver des pierres ou des métaux précieux dans les cours d’eau
à moins de 500 mètres en amont de tout point de captage ou d’emploi habituel de l’eau de cette source par
les populations humaine et animale locales.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à ne pas faire des excavations et ne pas laver des pierres ou des métaux
précieux à une distance moins de 20 mètres de toute source d’eau.
• Le titulaire du Permis PRE s’engage à respecter la réglementation de l’emploi du mercure dans ses
opérations, le cas échéant.
_____________________________________
Signature Date
légalisée
Nom
Délivrance
Noms Projet Localisation Type Province Date dépôt PE
Madagascar Blue (Béryl) Béryl Sahanivotry EIE Antananarivo 01/09/1999 07/12/2000
Triada Aurifère Tsinjoarivo Antananarivo Arrêt
SIGEM Améthyste Bealampona EIE Antsiranana 18/10/1999 03/02/2000
CANALTA Saphir et or Befotaka EIE Antsiranana 11/09/2003 Minenv
World Discovery Saphir Ilakaka EIE Fianarantsoa 21/09/1999 22/05/2000
Madagascar Blue (Saphir) Saphir Ilakaka EIE Fianarantsoa 01/09/1999 26/05/2000
SOMIDI Saphir Ilakaka EIE Fianarantsoa 03/03/2000 26/05/2000
Isalo Gems & Mining Saphir Ilakaka EIE Fianarantsoa 16/02/2001 02/07/2001
SIAM Aurifère Analavoka EIE Fianarantsoa 29/06/2001 26/09/2002
Rakotoarivony Ndrenaina Minière artisanale Mahasoabe Fianarantsoa Arrêt
Gondwana gems* Minière Ilakaka EIE Fianarantsoa 30/04/2002 11/02/2003
Dream Stones Trading Chrysobéryl Ilakakabe EIE Fianarantsoa 10/07/2003 ECT
Tany Hafa Ihosy* Corindons Sahambano EIE Fianarantsoa 03/10/2002 Minenv
Taoufik Mohamed* Chrysobéryl Besakoa EIE Fianarantsoa 30/07/2003 Minenv
Grace Line Aurifère Tsararova EIE Mahajanga 03/06/2004 ECT
Phelps Dodge Madagascar Nickel et cobalt Ambatovy EIE Toamasina 01/07/1999
Explorer Saranambana Corindon Saranambana EIE Toamasina 22/03/2001 10/06/2002
Sté IZOUARD & Arsène Louis Graphite Andasibe MEC Toamasina 08/12/2000 ECT
Phelp Dodge/Dynatec
Exploitation Nickel Ambatovy EIE Toamasina 24/03/2004 ECT
Phelp Dodge/Dynatec
Exploration Exploration Ambatovy EIE Toamasina 24/02/2003 Minenv
GMDS Graphite Tranoroa EIE Toliary 26/11/1997 01/04/1998
Lemuria Sarl Kaolin Andraraky Toliary 22/12/1999
Mémoire DESS EIE, octobre 2004 70
RAKOTOMALALA Saholy - -
World Saphire* Saphir Andranolava EIE Toliary 15/07/1999 22/12/1999
Mining Discovery Minière Ilakaka Toliary Arrêt
MAGASTORM Saphir Analasoa EIE Toliary 23/05/2000 12/10/2000
QMM Sables minéralisés Mandena EIE Toliary 14/05/2001 14/11/2001
Jin Madagascar Saphir Berenty EIE Toliary 15/09/2000 20/07/2002
Magrama Antsoahamamy
(sud)* Labradorite Antsohamamy EIE Toliary 26/09/2002 10/02/2003
SEM Ranobe Ilménite Ranobe EIE Toliary 04/06/2003 12/09/2003
Exploitation M/car Ianapera Labradorite Ianapera EIE Toliary 04/11/2002 15/09/2003
Exploitation M/car Maniry* Labradorite Tsiatsimo EIE Toliary 04/11/2002 15/09/2003
SOMEMA Minière Tranomaro EIE Toliary 15/01/2002 ECT
SMDA Minière Marosavoa Toliary Arrêt
SMDA Beroy Minière Beroy Toliary Arrêt
SMDA Vohitsevo Minière Vohitsevo Toliary Arrêt
Andrianaivo Ranoarimanana Minière Manalobe EIE Toliary 11/08/2003 ECT
Razaka Céléstin Minière Maniry EIE Toliary 30/01/2004 ECT
Magrama Dos 2 Labradorite Ianapera EIE Toliary 23/04/2004 ECT
Société Maroy Sarl Minière Bevilany EIE Toliary 08/06/2004 ECT
Napoke Sandra Labradorite Benenitra EIE Toliary 17/05/2004 ECT
New Astor trading Minière Benenitra EIE Toliary 20/11/2002 Minenv
Razaka Arie Harinirina Minière Ampanihy EIE Toliary 21/10/2003 Minenv
Nantin Polychrome S.A Minière Tranomaro EIE Toliary 27/01/2004 Minenv
Red Graniti* Labradorite Ianapera EIE Toliary 16/04/2004 Minenv
Rasoanaivo J.D Minière Mitsinjo EIE Toliary 29/07/2003 ECT
(Source ONE,
Septembre 2004)
Directive de la Banque Mondiale pour les rejets d’effluents liquides des opérations minières
de métaux de base et minerai de fer (Banque mondiale 1997).
Directives de qualité d’air ambiant issues de l’OMS (1997) et la Banque mondiale/IFC (1988).
(Unité en μg/m3)
μg/m3 Durée OMS Directiveb Banc mondial/
IFC 1995b
Total de matière de 24 -heures 150-230
particules suspendu 1an 60-90
Matière de particules 24-heure 70a 500
respirable, PM10 1-an 100
Cadmium, Cd 1-an 0.001-0.005
Plomb, Pb 3-mois
1-an 0.5-1.0
Dioxyde de sulfure, 1-heure 350a
SO2 24heure 100-150 500
1-an 40-60 100
Oxydes de nitrogène, 1-heure 190-320 200
comme NO2 24heure 150a 100
MINISTERE DE L’EDUCATION
NATIONALE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
--------------------
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES
SUR L'ENVIRONNEMENT
--------------------
DEPARTEMENT "ENVIRONNEMENT
ET QUALITE DE LA VIE "
---------------------
39 , Rue RASAMIMANANA
Fiadanana-Antananarivo
Tél : 22 553.16 BP 1739
Métaux lourds
Arsénique Spectrométrie absorption atomique 110 000
Aluminium Spectrométrie absorption atomique 110 000
Cadmium Spectrométrie absorption atomique 110.000
Plomb Spectrométrie absorption atomique 110.000
Nickel Spectrométrie absorption atomique 110.000
Sélénium Spectrométrie absorption atomique 110.000
Silicium Spectrométrie absorption atomique 110 000
Cadmium Spectrométrie absorption atomique 110 000
Chrome hexavalent Spectrométrie absorption atomique 110.000
Chrome total Spectrométrie absorption atomique 110.000
Mercure Spectrométrie absorption atomique 110 000
Coût en Fmg
ANALYSES DE TERRE ET D’ENGRAIS
ANALYSES DE PLANTE
ANALYSES D’EAU
(Septembre 2004)
Nombre de pages : 70
Nombre de tableaux : 18
Nombre de figures : 06
Nombre de cartes : 02
RESUMÉ
A la suite de l’adoption des reformes sur la réglementation environnementale du secteur minier, une évaluation
de la mise en oeuvre du Plan de gestion Environnementale a permis de constater que la situation tend à
s’améliorer. Néanmoins, des problèmes persistent au niveau de la mise en application des mesures contenues
dans le Cahier de Charges Environnementales. En particulier, les programmes de suivi environnemental sont le
plus souvent perçus par les opérateurs comme une contrainte et non un outil de développement durable. Cette
situation découle d’une part du nombre pléthorique de textes législatifs et réglementaires régissant le secteur des
mines. D’autre part, les opérateurs ayant investi dans le secteur sont principalement des exploitants artisanaux.
Aussi, était-il judicieux dans ce contexte de proposer un programme plus pragmatique de suivi environnemental.
Ce programme repose essentiellement sur:
- La proposition de l’intégration des normes environnementales dans le programme,
- L’intégration des textes et lois régissant les mesures d’accompagnement,
- Un réagencement des informations demandées aux opérateurs, notamment en ce qui concerne les rapports de
suivi..
SUMMARY
Further to the reform of the regulation in mining sector, a review of the environmental management master plan
stated out an improvement of the situation. Nevertheless, some constraints remain in the field of the measures
requested by the environmental protection commitment. This owes, from one hand to the plethoric texts in
mining legislation. In the other hand, investors who have emerging are mainly handiwork structures. Therefore,
it is relevant to put forward a more pragmatic environmental follow up program which is focused on:
- the consideration of standard relevant to the environmental frameworks,
- the updating of legal mining,
- the rearrangement of the format of the follow up program from promoters.