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Exposé Du Livre Univers de La Psychologie Chapitre 8

Le document présente un travail de groupe sur le chapitre 8 du livre 'Psychologie Générale', abordant les thèmes des émotions, du stress et de l'adaptation. Il définit les émotions et leur origine selon Darwin, ainsi que leur expression universelle, avant de passer à une définition du stress et à ses effets psychologiques. La gestion du stress et le syndrome général d'adaptation de Hans Selye sont également discutés, soulignant l'importance des facteurs psychologiques dans l'évolution humaine.

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Exposé Du Livre Univers de La Psychologie Chapitre 8

Le document présente un travail de groupe sur le chapitre 8 du livre 'Psychologie Générale', abordant les thèmes des émotions, du stress et de l'adaptation. Il définit les émotions et leur origine selon Darwin, ainsi que leur expression universelle, avant de passer à une définition du stress et à ses effets psychologiques. La gestion du stress et le syndrome général d'adaptation de Hans Selye sont également discutés, soulignant l'importance des facteurs psychologiques dans l'évolution humaine.

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UNIVERSITÉ D’ÉTAT D’HAÏTI

FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION DU CAP-HAÏTIEN


(FDSEG / CAP)

SCIENCES JURIDIQUES
1ere ANNÉE AM (2024 – 2028)

COURS DE PSYCHOLOGIE
Professeur : M. ANTOINE

TRAVAIL DE GROUPE PAR :

Cleveno SALOMON
Ismaëlle BARO
Childwenson JEAN BAPTISTE
Gernide ELISIAS
Leed Maïwenn AVRIL
Ruben CADET
Christnaëlle TELUS
Juvensky NOËL

MERCREDI 2 JUILLET 2025


SUJET
Présenter le chapitre 8 du livre « Psychologie Générale » ; Émotion, Stress et Adaptation.

PLAN
Introduction

Première Patrie A

A.1.- Définition claire et au sens large de l’émotion et sa distinction au sentiment.

A.2.- Origine des émotions : de Darwin.

A.3.- Expression des émotions sur le langage animal, inné et universel

A.4.- Processus émotionnel selon William James.

Deuxième Partie B
B.1.- Définition du mot Stress.

B.2.- Rôle des évaluations cognitives dans la réaction au stress selon Richard Lazarus.

B.3.- Les effets psychologique du stress.

B.4.- Principal source du stress

Le Syndrome général d’adaptation d’écrit par Hans Selye.

La gestion du Stress (les facteurs de résistance)

Conclusion
Introduction
Généralement, l’évolution de l’être humain ne dépend pas seulement des facteurs physiologiques,
mais aussi d’un ensemble de facteurs psychologiques pouvant être coïncidé avec. En outre, parmi
ces facteurs psychologiques, on peut envisager l’émotion et le stress, ayant des manifestations au
détriment de la physiologie humaine. Si l’on distingue des sentiments, l’émotion est donc un état
affectif, soudain et passager caractérisé par une activation physiologique, une expression
corporelle et une activité mentale, ensuite quant au stress, il n’est qu’une réaction non spécifique
de l’organisme à tout nouvel événement, ou situation qui exige une adaptation. Toutefois, on
pourrait formuler, comment expliquer l’évolution des émotions et du stress vis-à-vis de l’être
humain ? Pour répondre à cette question, on présentera un travail divisé en deux parties, la première
partie va relater, premièrement une définition claire et au sens large de l’émotion , ses origines
suivant les approches de Darwin, ensuite le processus émotionnel de William James aux
neurosciences ; et la deuxième partie va mettre l’accent aussi sur une définition précise du stress;
les principales sources du stress; le rôle des évaluations cognitives dans la réaction au stress selon
Lazarus; les effets psychologiques du stress et les facteurs associés au meilleure résistance au stress
(la gestion du stress). Nous concluons avec le model du syndrome général d'adaptation proposé
par Selye.

A.1.- Définition claire et au sens large de l’émotion et sa distinction au sentiment.


Une émotion comme l’on dit préalablement, est un état affectif intense et passager caractérisé par
des activations ou réactions physiologiques en réponse à une situation ou à un stimulus.
Étymologiquement, ce concept vient du latin, à partir du verbe « emovere » qui signifie mettre en
mouvement, apparue au 13e siècle comme un dérivé signifiant un trouble ou une agitation.

Au XV et XVI e siècle, son sens s’est évolué pour désigner un trouble moral ou une réaction
affective intense. Essentiellement, ce concept fait penser à une réaction contre une situation,
impliquant des changements physiologiques, des sentiments subjectifs et des expressions
comportementales. Certaines théories en psychologie identifient des émotions de base comme la
joie, la tristesse, la colère, la peur, l’effroi, le dégoût, par contre, ne traduisant pas des aspects de
sentiment, d’ailleurs l’émotion consiste à une réaction brève et intense, alors que le sentiment est
un état plus durable et complexe souvent confondu à ce que l’on éprouve comme émotion. Donc,
en résumé, l’émotions se manifeste comme une réaction brève et intense provoquée par une
situation ou stimulus, impliquant des changements physiologiques, des expressions
comportementales ou sentiments subjectifs, alors que le sentiment renvoie à une connaissance
comportant des éléments affectifs et intuitifs dont ces derniers sont durables et complexes.
Les émotions impliquent généralement des changements physiologiques (comme l'augmentation
du rythme cardiaque ou la transpiration), des sentiments subjectifs (ce que l'on ressent
consciemment) et des expressions comportementales (comme les expressions faciales ou les
gestes). Certaines théories en psychologie identifient des émotions de base comme la joie, la
tristesse, la colère, la peur, la surprise, et le dégoût, qui seraient universelles et innées.

A.2.- Origine des émotions : de Darwin.


Selon Darwin, les émotions y compris les émotions de base sont biologiquement et
phylogénétiquement déterminées et évoluées pour favoriser la survie et l’adaptation. Elles sont
exprimées à travers des expressions faciales universelles, et considérées comme moyens
d’adaptation, préparant l’individu à l’action et servant de mécanisme communicatifs. D’autres
chercheurs, comme Paul Ekman et Carroll Izard ont ensuite développé ces idées, en identifiant
six émotions de base, telles que : joie, tristesse, peur colère surprise, dégoût et aussi porter leurs
études sur l’universalité de leurs expressions. Par ailleurs, Darwin classifie en premier les
émotions comme un langage animal, langage inné et enfin comme un langage universel.

A.3.- Expression des émotions sur le langage animal, inné et universel


Charles Darwin affirme que les émotions ne sont pas seulement humaines, mais qu’elles se
retrouvent chez les animaux à travers des signes innés. Il défend l’idée que l’expression
émotionnelle est un langage naturel, propre aux espèces vivantes, et que ces expressions sont
universelles.

Sur le langage animal :


D’abord, Darwin nous insigne que pour comprendre nos expressions, faudrait bien piger celles
des animaux, et l’on doit admettre qu’autrefois, l’homme a vécu dans une condition voisine de la
bestialité. Par exemple, lorsque nous sommes en état de peur, nos cheveux se tombent sur notre
tête, nos poils hérissent et nos dents se découvrent quand nous sommes en proie à la colère, c’est
ainsi chez les animaux, lorsque l’un est en colère, c’est le cas d’un carnivore qui montre ses dents
quand il est en état de peur ou de colère. Par cette similarité, l’on comprend que les expressions
émotionnelles, tant qu’humaines ou animales surtout des primates peuvent se communiquer aux
un et aux autres sans un mot des états internes similaires. Chez certaines espèces animales, quand
elles ressentent un prédateur, particulièrement un membre de cette catégorie, il communique une
émotion de peur, du coup les autres s’effraient, et se préparent à fuir pour sauver leur vie. C’est
dire que, selon Frans de Waal la communication émotionnelle permet aux membres des espèces
sociales de coopérer. En outre pour les primates la bonne entente avec autrui est une compétence
déterminante, d’ailleurs ils savent réconcilier tout comme le cas de nous en tant qu’humain une
fois d’avoir disputé. L’on comprend bien que, les expressions émotionnelles , comme les gestes ,
expressions faciales ont été surtout les moyens de communication de certaines espèces d’autrefois,
par exemple les chimpanzés (primates) dont l’homme en serait héritier, se servent constamment
avec, pourtant l’homme à son tour n’est pas borné en ses communications, c’est ainsi qu’il a
inventé le langage parlé ou la communication verbale dit Darwin , et cette forme de langage entre
des espèces de même catégorie a joué un rôle crucial dans le développement de l’humanité ce n’est
pas pour autant que l’on rejette le langage non verbal , d’ailleurs il vient en aide au langage parlé
et donne vie à nos discours ,sans eux les mots perdent beaucoup de leur sens .

En résumé, les émotions ont une source animale, d’une manière dont nous héritons les expressions
émotionnelles de certaines espèces comme les primates, leur permettant de survivre et aussi de se
coopérer, d’avoir une bonne entente ; qui est pour eux et pour nous un élément déterminant contre
l’ostracisme c’est-à-dire la peur d’être isolé. Au-delà de ces expressions non verbal, le langage
parlé fut notre invention, favorisant le développement de l’humanité, mais toujours est-il que ce
langage est renforcé par les expressions émotionnelles qui le donne vie et énergie ; c’est dire
malgré le langage verbal cela n’empêche qu’il soit accompagné de geste, d’expression faciales.

Sur le langage inné :


Les émotions n’ont pas seulement une source animale, Darwin poursuit dans ses études pour
montrer qu’elles ont aussi une source innée, c’est-à-dire des expressions qui se manifestent dès la
naissance. ET ces expressions à ce stade est un moyen pour communiquer avec son entourage,
c’est le cas d’un bébé qui s’exprime ses dégoûts pour une substance amère, et s’exprime une
émotion de joie pour une qui lui vaut un goût sucré, en plus de cela Darwin montre que tous les
bébés prennent les même expressions pour traduire les mêmes états internes. Il est à noter que ces
expressions sont déjà organisées, elles ne sont pas apprises, elles se manifestent tout naturellement
chez les bébés, d’ailleurs elles dépendent d’un programme génétique inné selon Oster et Ekman et
que chaque expression émotionnelles viennent d’un intervalle donné, par exemple vers les trois
mois ils commencent par exprimer leur joie, tristesse , vers quatre mois, ils manifestent leur rires,
entre quatre et six mois, des émotions de colère et de surprise enfin vers les sept mois, des émotions
de peur. Les bébés guident leur comportement de cette manière pourvu qu’ils sont très attentifs
aux expressions de visage autrui, cependant par ce que l’on appelle référence sociale, ils se fient
plutôt à leur mère, et surtout plus attentionnés aux expressions faciales de celle-ci pour savoir s’ils
ont à craindre quelque chose ou pas; dès leur première année. En plus, à l’âge de deux ans ils
commencent par comprendre qu’ils sont différents des autres, dont les sensations ne sont pas
toujours les mêmes, cela veut dire que leurs sensations sont différentes des autres étant plus âgés.
Dès lors, ils développent une capacité, de manière intuitive pour comprendre ce que ressentent les
autres, et par ce processus apparaît chez eux un ensemble d’expressions émotionnelles, comme la
honte, la culpabilité, la sympathie, la tendresse …
Donc, l’on comprend essentiellement que nos expressions émotionnelles dont nous éprouvons
aujourd’hui, développées dès la naissance, dépendant d’un programme génétique inné. Elles se
sont développées pour guider nos comportements vis-à-vis des expressions faciales d’autrui et
pour communiquer avec notre entourage. Par évolution nous finissons par comprendre que nos
sensations furent différents des autres étant adultes, et développent une capacité pour comprendre
celles des autres de manière intuitive, delà étant apparaît chez nous étant encore bambin un
ensemble d’expressions émotionnelles, comme la honte la culpabilité, la tendresse etc…

Sur le langage universel :


Les expressions émotionnelles ne se résident pas à une catégorie d’espèces ou de races spécifiques,
elles sont plutôt universelles, toutes les races éprouvent les mêmes sensations émotionnelles,
montre Darwin; contrairement à d’autres chercheurs qui supposent que ces dernières sont
différentes pourvu qu’il y ait des races supérieures et inférieures, c’est dire qu’ils prétendent que
les expressions émotionnelles varient d’une race à une autre; tenu compte de leur position
universelle différente. En revanche, Darwin montre à partir d’une enquête transculturelle que les
émotions sont exprimées avec une remarque uniforme en tous pays, précisément en 8 régions du
monde (Afrique, Amérique, Australie, Bornéo, chine, inde, Malaisie, nouvelle Zélande), avec
laquelle, on déduit qu’il y ait une étroite similitude de structure physique et d’état intellectuel chez
tous les races humaines. De part et d’autre, des penseurs comme Paul Ekman et Carroll Izard, vers
les années 1960 entreprennent la thèse universaliste de Darwin. Ekman de son côté montre
contrairement à Darwin, affirmant que les émotions sont perçues comme un langage inné, ces
dernières sont déterminées par l’apprentissage et la culture particulièrement les expressions
faciales, et paraissent similaires dans toutes les cultures; ainsi il a pu révéler à travers ses études
six émotions de base, telles que : peur, joie, tristesse, dégoût, surprise, colère. À noter que ces six
émotion que révèle Ekman, se sont distinguées des phénomènes affectifs, c’est le cas des
sentiments par rapport à certains critères qu’elles répondent, en plus elles ont des expressions
universelles, c’est-à-dire des expressions qui se manifestent chez tous les humains d’une culture
particulière en réaction à un même événement de manière brève , spontanée et rapide; par exemple,
la peur réagi à une menace, un danger; la tristesse est associée à une perte; la colère en réaction à
une injustice, insulte etc…

Par ailleurs, Sherer et wallbott ont mené des études pour montrer qu’il y ait réellement de
similitude dans les expressions des émotions dans divers cultures , par contre d’avoir toute une
petite différence dans la façon dont ces dernières sont socialement partagées. Par exemple,
l’expression de joie d’un visage japonais est différente de celle d’un américain, et chacun à leur
tour se diffèrent d’un allemand. Toutefois, les règles des expressions émotionnelles sont
déterminées par les règles sociales, stipulant comment et quand ces expressions peuvent être
appropriées; par cette obligation, on est contraint à afficher des émotions que l’on ressent pas et ce
que l’on ressent réellement doit être masqué, à titre d’exemple, dépendamment de la famille en
question on ne doit pas s’exprimer ses dégoûts pour un plat qui vous ne convient pas, à ce stade
on doit cacher l’émotion de dégoût susceptible de se manifester. D’autre encore, concernant les
règles sociales déterminant les expressions émotionnelles qui doivent être appropriées, au Japon,
en présence d’autrui on se doit de projeter une expression émotionnelle négative; Tout comme
dans d’autre culture, les femmes s’expriment en premières l’expression de rire quoiqu’il en soit.
l’on sait que, certainement les émotions réagissent brièvement et rapide à un évènement spécifique
et surtout observée de la même manière dans toutes les cultures, même s’il y a des petites
différences et déterminées par les règles sociales, variées en fonction de la culture en question,
cependant les émotions ne s’expriment pas toujours de manière authentique, mais aussi de manière
artificielle, cela explique que ,on utilise certaines expressions émotionnelles pour tromper à autrui
par exemple on peut justement sourire pour couvrir un mensonge, cela dit parfois on éprouve des
émotions non réelles et ces dernières ne manifestent pas de manière volontaire, mais de notre
propre volonté face à une situation . En 1962, Guillaume Duchenne montre que le rire spontané
est différent de celui volontaire, dans la contraction de certains muscles. Le rire spontané dépend
de plusieurs articulations musculaires particulièrement le grand zygomatique qui tire les lèvres et
contracte l’orbiculaire oculus qui encercle les yeux, c’est dire pour que le rire soit authentique il
faut ses deux critères par observation, alors que le rire volontaire ne contracte pas le muscle qui
entoure les yeux, à partir de là on relève des expressions de rire authentiques et artificielles ou
volontaires.

Par ailleurs, d’autre chercheurs montrent qu’il y a de petite différence entre ces expressions
émotionnelles et qu’elles sont déterminées par les règles sociales stipulant comment et quand elles
peuvent être appropriées dépendamment de la culture. Enfin, avec Guillaume, on comprend bien
qu’on utilise certaines expressions pour tromper à autrui, c’est cas de rire, dont on peut remarquer
l’authenticité ou la volonté dans ses réactions à une situation, tenant compte de la contraction
involontaire de l’orbiculaire oculus ; d’où on peut distinguer des expressions authentiques et
artificielles. Les émotions de base doivent se concevoir comme Des familles d’états émotionnels.
Règle d’expression émotionnelle est une règle culturelle qui régit la manière, le moment, et le lieu
adéquats pour exprimer une émotion. On doit se montrer triste à Des funérailles, cacher sa colère
quand on perd un match ou une partie de cartes, dissimuler son dégoût quand on n’aime pas une
odeur ou un plat. Selon Les cultures, Les milieux, Les familles

Lien entre les émotions et le système nerveux.


D’abord il est porté à rappeler que les émotions sont des réactions psychologiques et physiques à
un évènement très spécifique, surtout manifestées de manière intense et spontanée si l’on interprète
de cette façon. C’est en effet que l’on dit, les émotions sont indépendantes de la volonté, c’est-à-
dire elles ne viennent pas de la volonté humaine, elles réagissent brusquement, ces réactions sont
dépendants d’un facteur très spécifique et ce facteur n’est autre que le système nerveux, Darwin à
travers ses expériences déduit que les expressions faciales sont étroitement liées à ce système
(système nerveux). C’est dire que le système nerveux pourrait donc déterminer nos expressions
émotionnelles et si l’on déduit, on aurait à dire justement que ces expressions sont indépendantes
de notre volonté, toutefois certaines de nos actions voire de nos réactions sont volontaires et liées
à un élément particulier du système nerveux à savoir le cerveau, ce n’est pas pour autant qu’elles
soient authentiquement volontaires, en excluant les expressions émotionnelles artificielles.

A.4.- Processus émotionnel selon William James.

Le processus émotionnel de William James aux neurosciences propose une réflexion sur la nature
des émotions et les mécanismes qui les déclenchent. Il s’interroge sur ce qui se passe concrètement
dans notre corps et notre esprit lorsqu’une émotion surgit, comme la peur, la joie, la colère ou la
tristesse. L’auteur rappelle que toute émotion repose sur trois composantes fondamentales : une
réaction physiologique, une activité mentale, et une expression corporelle.

Il soulève ensuite une question centrale : dans quel ordre ces éléments interviennent-ils ? Est-ce le
corps qui réagit d’abord, ou bien l’esprit ? Quelle est la part du système nerveux dans cette chaîne
complexe ? Ces interrogations, d’abord abordé Darwin, ont été approfondies par William James,
considéré comme l’un des pères de la psychologie scientifique moderne. Il s’est notamment
intéressé à la manière dont les émotions naissent à partir des sensations physiques que le corps
éprouve face à un stimulus.

L’une des premières grandes théories scientifiques sur les émotions c’est: la théorie périphérique
de James-Lange, formulée à la fin du XIXe siècle. Elle remet en question l’intuition selon laquelle
l’émotion précède les réactions corporelles. Selon William James, ce n’est pas parce que nous
avons peur que notre cœur s’emballe, mais parce que notre corps réagit (palpitations,
tremblements, respiration saccadée) que nous ressentons la peur.

Autrement dit, la perception de nos réactions physiologiques serait à l’origine de l’émotion elle-
même. C’est un renversement du sens commun, selon lequel le sentiment émotionnel vient
d’abord.

On souligne également que cette théorie repose sur l’idée que le système nerveux périphérique
(interne et externe) joue un rôle central dans le déclenchement émotionnel. Une émotion ne serait
donc rien d’autre que la prise de conscience de ces modifications corporelles. Mais, cette théorie
fut aussi défendue par Carl Lange, un physiologiste danois, et que même si elle manquait de
preuves expérimentales à l’époque, elle est restée influente jusqu’à sa remise en question au XXe
siècle par Walter Cannon.

En effet la théorie centrale des émotions formulée par Walter Cannon (et plus tard avec Philip
Bard), en opposition à la théorie périphérique de James-Lange.
Contrairement à James, Cannon affirme que les émotions ne sont pas causées par la perception des
réactions corporelles, mais qu’elles naissent directement dans le cerveau; plus précisément dans le
thalamus, considéré comme un centre de traitement des émotions. Selon lui, lorsqu’un stimulus
émotionnel est perçu, le cerveau envoie simultanément deux messages :
1. L’un vers le corps

2. L’autre vers le cortex

Ainsi, la réaction émotionnelle et ses effets physiologiques sont parallèles mais indépendants.

Cannon propose donc une théorie plus centrée sur le cerveau, fondée sur des preuves
expérimentales, où le système nerveux central joue un rôle primordial. Cela marque une rupture
avec l’approche introspective de James, en ouvrant la voie à une compréhension neurologique des
émotions.

La théorie de l’évaluation ou appraisal theory, développée par Magda Arnold dans les années 1950-
1960, affirme que l’émotion ne vient pas directement du stimulus, mais de l’évaluation subjective
que nous en faisons. Pour qu’un stimulus déclenche une émotion, il doit d’abord être perçu comme
bon ou mauvais pour nous. Cette évaluation est intuitive, immédiate et involontaire, sans passer
par la réflexion consciente. Ainsi, l’émotion naît d’un processus rapide basé sur une réaction
instinctive de rejet ou d’attraction, inscrite dans notre cerveau émotionnel.

Toujours dans les années 1960, Richard Lazarus développe la théorie de l’évaluation cognitive,
inspirée de Magda Arnold mais avec des différences majeures : pour lui, les émotions naissent
d’évaluations conscientes, subjectives et complexes d’une situation. Cette idée sera contestée par
Robert Zajonc, qui soutient qu’une émotion peut surgir sans cognition consciente, ce qui lance un
débat durable.Mais avec le temps, Lazarus admet que certaines évaluations peuvent être
automatiques et inconscientes, rejoignant ainsi les intuitions d’Arnold. Aujourd’hui, la plupart des
chercheurs s’accordent à dire que l’émotion résulte d’un processus d’évaluation, parfois rapide et
inconscient. Arnold est désormais reconnu comme un précurseur majeur des théories modernes sur
les émotions.

Le neuroscientifique Joseph Ledoux a découvert que la peur repose sur deux circuits cérébraux
complémentaires :

Le circuit court et le circuit long


Le circuit court prépare le corps à réagir face à un danger immédiat, tandis que le circuit long
analyse la situation et ajuste la réaction si nécessaire
Le Doux montre ainsi que notre cerveau peut réagir avant même de comprendre, mais qu’il peut
aussi corriger ses réactions après une évaluation plus précise.

Selon Damasio, les émotions sont liées à la mémoire des réactions corporelles passées face à
certaines situations. Ces réactions physiologiques, appelées marqueurs somatiques, laissent une
trace émotionnelle dans le cerveau. Par la suite, elles nous aident à évaluer rapidement une
situation ou à prendre des décisions intuitives, sans raisonnement conscient.

Damasio relie ainsi les émotions à la prise de décision, et réconcilie partiellement les théories de
James et Cannon : comme quoi les réactions corporelles jouent bien un rôle dans l’émotion
(comme le disait James), mais elles influencent surtout l’intensité de l’émotion et les choix à faire,
ce que Cannon avait sous-estimé.

B.1.- Définition du mot Stress.


Le stress est une réponse naturelle de l’organisme face à une menace ou un changement. Walter
Cannon l’a lié à la réaction de fuite ou de combat. Hans Selye a ensuite approfondi ce concept en
parlant du syndrome général d’adaptation. Hans Selye est considéré comme le pionnier dans
l’étude du stress. Il a défini le stress comme une réponse non spécifique de l’organisme à toute
demande qui lui est faite. Il a introduit la notion de syndrome général d’adaptation, qui comprend
trois phases : la phase d’alarme, la phase de résistance, et la phase d’épuisement. Dans la phase
d’alarme, l’organisme perçoit un stimulus menaçant via le thalamus et les structures limbiques
comme les noyaux amygdaliens et l’hippocampe, ce qui déclenche une réponse immédiate
(activation du système nerveux autonome et système endocrinien).

Lazarus, quant à lui, met en avant l’importance de la perception individuelle du stress : ce n’est
pas seulement la situation objective qui compte, mais la manière dont l’individu l’évalue et y
réagit. Le stress peut donc avoir des effets bénéfiques s’il est ponctuel et maîtrisé, mais devient
néfaste s’il est chronique ou mal géré. Richard Lazarus explique que le stress dépend de la manière
dont une personne interprète une situation. Ce n’est pas juste l’événement qui compte, mais ce que
l’individu pense ou ressent face à lui.

Il distingue deux types d’évaluations :


1. Évaluation primaire : Est-ce que la situation est une menace, un défi, ou sans importance ?

2. Évaluation secondaire : Ai-je les ressources pour y faire face (physiques, sociales, mentales) ?
Quand la situation est perçue comme dangereuse et qu’on se sent incapable de réagir, cela crée du
stress.
B.2.- Rôle des évaluations cognitives dans la réaction au stress selon Richard Lazarus.
Au-delà de la définition dont Lazarus a pu proposer à l’égard du stress, il soulève dans sa théorie
plusieurs évaluations qui sont véritablement importantes dans la réaction au stress. Ces évaluations
sont déterminées pour savoir si une situation est perçu comme stressante et comment y faire face.
Ainsi on distingue :

1.- L’évaluation primaire : Cette évaluation met en évidence la signification de l’évènement


stressant, en comprenant s’il y aurait un effet négatif ou positif en tenant compte de la situation
présentée. Par exemple; si une situation stressante traduit un préjudice, une perte, cela entraîne
des émotions négative, cela veut dire justement on n’aurait d’autre réaction que la peur, la colère.
Ici, on peut aussi ajouter, si l’on comprend bien, certaines émotions étant positive ou négative ont
un rapport au stress, dépendamment de l’évaluation d’une situation liée au stress en question. En
plus, en évaluant la situation, si elle est manifestée comme un défi, elle aurait un effet positif dans
la réaction émotionnelle, avec l’excitation l’enthousiasme.

2.- l’évaluation secondaire : Cette forme d’évaluation consiste à évaluer les ressources
disponibles pour faire face à la situation présentée, permettant de juger si celle-ci est maîtrisable
ou non. Grâce à cette évaluation, l’individu peut ressentir un stress plus faible aux moyens des
ressources adaptés, comme par exemple, la confiance en soi, le réseau du soutien l’énergie etc…

Par ailleurs, les facteurs personnelles ont beau influencé ces évaluations, et contribuent dans la
perception de la situation avec une réaction positive ou négative. L’évaluation secondaire
déclenche aussi une réaction qui est à la fois physiologique, émotionnelle et comportementale
suivant de la dépendance de la nature et l’ampleur de son évaluation des ressources que disposé
l’individu.

Donc, en résumé les évaluations cognitives jouent un rôle crucial dans la perception des situations
de stress pouvant être présentée. Avec l’évaluation primaire, on comprend bien que la situation
stressante peut traduire une réaction émotionnelle positive ou négative en tenant compte des
facteurs par exemple une situation de préjudice ne fait qu’engendrer une réaction négative, par
contre un défi est l’inverse. En plus, concernant les évaluations secondaire, ça à un rapport aux
ressources que disposé l’individu pour remonter de la situation présentée et pourrait déclencher
une réaction physiologique; émotionnelle et comportementale. Enfin, grâce à elles, on peut
percevoir la situation avec les mêmes effets des évaluations primaires, c’est-à-dire, envisager une
réaction positive ou négative.
B.3.- Les effets psychologique du stress.
Le stress est inévitable pour tout le monde. Véritable réaction naturelle du corps, il peut nuire à
l’équilibre psychologique et physique. Le stress nous aide à prendre conscience d’un danger qui
nous menace. De ce fait le corps est programmé pour réagir par les étapes suivantes : la phase
d’alarme, la phase de résistance et la phase d’épuisement.

La phase d’alarme : c’est quand le système nerveux sympathise, libère de la noradrénaline et


stimule de la production d'adrénaline par des glandes surrénales. La réaction physiologie de fuite
ou de combat s'amorce.

La phase de résistance : s'il n'a pu ni fuir ni surmonter, un stresseur, l'organisme entre dans la
phase de résistance. Alors le système endocrinien prend la relève pour prolonger la mobilisation
de l'énergie et aider ainsi l'organisme à résister au stresseur ou à s'y adapter à moyen terme.

La phase d’épuisement : la phase d’épuisement a eu lieu, si et seulement si le stress est sollicité


trop longtemps ou trop souvent d’où épuisement ressources énergétiques, limite de production des
glucocorticoïdes en plus surabondance de glucocorticoïdes peut avoir de nombreux effets néfaste
sur la santé et en particulier le système immunitaire. Antérieurement nous avons évoqué que le
stress peut avoir de nombreux effets sur la santé, en particulier le système immunitaire. Malgré
ceci, il ne cause pas directement la maladie mais plutôt il affaiblit le système immunitaire,
augmente le risque de maladies cardiovasculaires et favorise divers autres troubles et maladies
physiques, en plus de contribuer aux troubles anxieux et à la dépression.

Affaiblissement du système immunitaire : le stress affaiblit le système immunitaire en


augmentant le taux de cortisol, c’est qui réduit I ’efficacité des défenses naturelles. Il diminue la
production des cellules immunitaires, perturbe les cytokines, favorise I l inflammation et provoque
fatigue et épuisement, rendant le corps plus vulnérable aux maladies

Les maladies cardio-vasculaires : un niveau de stress élevé est associé à un niveau accru de
maladies cardiovasculaires, car son corps libère des hormones comme l’adrénaline et le cortisol.
Ces hormones provoquent une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la pression
artérielle et une tension dans les vaisseaux sanguins, si cette situation se répète souvent, elle
affaiblit le système cardio-vasculaire.

En plus elle peut entraîner des maladies comme hypertension artérielle, infarctus dit crise
cardiaque, accidents vasculaires cérébraux dit AVC. A noter bien que le stress influence les
comportements des êtres par une mauvaise alimentation, fume, excès d’alcool et ces pratiques
aggravent les risques des maladies du cœur. Les troubles anxieux, la dépression et autres troubles
mentaux : le stress joue un rôle très important dans le déclenchement où l'aggravation de ces
troubles. Le stress active de manière répétée le système nerveux ou on aura un dysfonctionnement
déréglé à son tour le mécanisme des récepteurs de la sérotonine, un neurotransmetteur qui
intervient dans la régulation de I l humeur, du sommeil, de l’impulsivité, de l’agressivité et de
l’appétit, la sérotonine qui se baisse réduise la capacité du sujet à maîtriser des émotions, accroît
son impulsivité, perturbe son sommeil, son appétit et sa libido autant pour le symptôme de
dépression

Autres maladies et troubles associés au stress : le stress a également associé aux troubles de
l'appareil digestif, à certaines maladies de la peau, au diabète de type 2, à certaines maladies auto-
immunes comme le lupus, et à divers, troubles liés à l'appareil reproducteur, sans oublier que notre
poids peut dépendre de notre état de stress, puisque le stress conduit à la stimulation de la prise
alimentaire.

B.4.- Principal source du stress


Les principales sources du stress Le stress fait partie de la vie. Tout le monde y est confronté à un
moment ou un autre néanmoins il existe plusieurs types de stress, chacun ayant ses propres causes
et effets, d'ailleurs chaque cause engendrent des effets. On distingue le stress aiguë, le stress aiguë
épisodique, le stress chronique et enfin le stress traumatisme. Mais avant tout il faut savoir que le
stress peut être provoqué par différents stresseurs dépend normalement de:

 événement majeurs de la vie tels que les conflits intérieurs et l'absence de contrôle, dans
les situations de conflits approche-approche, conflits évitement-évitement et conflits
approche-évitement. À savoir qu l un conflit approche-approche par illustration c’est quand
il est difficile de choisir entre deux carrières passionnantes. Conflits évitement-évitement
c’est le choix de faire entre 2 choses indésirables. Conflits approche- évitement par
exemple c’est une personne à qui l'on offre un emploi intéressant et lucratif pourra hésiter
à l l’accepter parce que cet emploi suppose tous les soirs et les fins de semaine.
 facteurs environnementaux
 facteurs physiques et de mauvaises habitudes tels que l'abus de tabac et d'alcool – phobies
 relations sociales

Le stress aigu : le stress aigu est la forme la plus commune de stress, il est souvent décrit comme
le stress du moment provoqué par des situations quotidiennes telles que désaccord avec un ami, un
accident évite de justesse, lors des examens ou entretien. Ce stress est court et ponctuel de ce fait
notre corps réagit par une montée d'adrénaline cœur qui bat vite, vigilance accrue. Le stress aiguë
épisodique : c’est quand les individus se retrouvent souvent dans un état de tension, anticipant
toujours le prochain stress ce sont souvent les personnes perfectionnistes ou toujours pressées, vie
très chargée et mal organisée. ATTENTION parce qu'on aura une fatigue mentale, troubles du
sommeil.

Le stress chronique : c’est un stress qui dure sur une longue période (). Cela peut être dû à des
problèmes financiers persistants, travail stressant ou toxique, environnement instable (violence,
pauvreté). De ce fait notre corps aura comme conséquence de l’anxiété, dépression, maladies
physiques tels que hypertension, ulcères, ect.
Le stress post-traumatique :
Le stress traumatique appelé stress post traumatique, elle cause par un événement très choquant
ou dangereux, elle peut entraîner un trouble de stress post-traumatique (TSPT) c’est-à-dire des
flashbacks, cauchemar, évitement. Généralement par les gens qui ont subvient agression, viol,
guerre, violence armée, accident grave ou mort d’un proche.

Le Syndrome général d’adaptation d’écrit par Hans Selye


Le syndrome général d’adaptation (SGA) est une théorie développée par Hans Selye, médecin et
endocrinologue canadien d’origine austro-hongroise, qui a grandement contribué à la
compréhension du stress dans le domaine de la psychologie et de la médecine.

Selye définit le stress comme une réponse non spécifique de l’organisme à toute demande
d’adaptation. Autrement dit, peu importe l’origine du stress (physique ou psychologique), le corps
réagit toujours selon un même schéma en trois phases :

1. Phase d’alarme
L’organisme perçoit une menace (un stresseur) et réagit immédiatement en mobilisant ses
ressources. Cette phase s’accompagne souvent d’une montée d’adrénaline et d’une activation du
système nerveux sympathique (augmentation du rythme cardiaque, respiration accélérée, tension
musculaire, etc.).

2. Phase de résistance
Si le stress persiste, le corps s’adapte pour tenter de maintenir l’équilibre (homéostasie). Il résiste
au stresseur en mobilisant davantage ses ressources. Cette phase peut durer plus longtemps, mais
elle épuise progressivement l’organisme.

3. Phase d’épuisement
Lorsque l’exposition au stress est trop prolongée, les ressources de l’organisme s’épuisent. Cela
peut entraîner divers troubles physiques (fatigue chronique, affaiblissement du système
immunitaire, maladies) ou psychologiques (anxiété, dépression).
La gestion du Stress
Lazarus et Ekman, à travers leurs approches, envisage le stress comme « le produit d’une
interaction constante entre l’individu et son environnement ». Il ne s’agit pas d’un simple choc
passif à un événement, mais d’un processus dynamique où l’être humain évalue, interprète et réagit
face à ce qui l’entoure. Le stress émerge lorsque l’individu perçoit un déséquilibre entre les
exigences de la situation et les ressources dont il dispose pour y répondre. Cette tension se
manifeste à travers deux moments : l’évaluation primaire, où la réalité est perçue comme menace,
défi ou opportunité ; puis l’évaluation secondaire, où la personne mesure ses capacités d’action.
Ce va-et-vient entre réalité objective et subjectivité construit l’expérience du stress. Ainsi, selon
ce modèle, le stress n’est pas dans la situation, mais dans la relation mouvante entre le sujet et le
monde, ce qui ouvre la voie à une gestion qui passe par la conscience, la transformation intérieure,
et l’action adaptée.

Plusieurs facteurs individuels et sociaux sont identifiés comme favorisant une meilleure résistance
au stress. Parmi eux figure la rusticité qui repose sur trois dimensions : l’engagement, le contrôle
et le défi. Ces attitudes permettent à l’individu de faire face aux stresseurs avec une perception
plus constructive. Le soutien social joue également un rôle central : disposer d’un entourage
capable d’offrir écoute et appui émotionnel renforce la résilience face au stress. Un autre facteur
déterminant est le locus de contrôle interne, c’est-à-dire la croyance que l’on peut agir sur le cours
des événements. Cette perception favorise des stratégies d’adaptation actives et efficaces. À cela
s’ajoutent certains traits de personnalité, comme la conscience, qui encouragent la planification et
la maîtrise de soi, tandis que le névrosisme tend à fragiliser l’individu face au stress. Enfin, une
intelligence émotionnelle élevée permet une meilleure gestion du stress, réduisant ainsi les
réactions excessives aux situations stressantes. Ces différents facteurs, montrent que la résistance
au stress est une construction psychologique complexe, pouvant être renforcée par la prise de
conscience, l’éducation émotionnelle et les liens sociaux.

Conclusion
En somme, l’étude conjointe de l’émotion et du stress révèle une interaction profonde entre la
biologie, la cognition et l’environnement. L’émotion, phénomène universel et inné, trouve ses
racines dans l’évolution et s’exprime à travers des mécanismes physiologiques et mentaux
complexes. Quant au stress, il apparaît comme une réponse adaptative face aux exigences du
monde extérieur. Les travaux de Lazarus montrent que l’évaluation subjective des situations joue
un rôle central dans cette réponse, tandis que Selye met en lumière la séquence générale
d’adaptation de l’organisme. Face à ces réalités, la gestion du stress devient essentielle pour
préserver l’équilibre psychologique, et repose sur des ressources personnelles, sociales et
émotionnelles. Comprendre ces notions permet donc non seulement d’agir sur soi, mais aussi de
mieux vivre avec les autres.
Bibliographie et webographe

 Introduction a la Psychologie Générale / Chapitre 8


 L’expression des émotions chez les hommes et les animaux pdf / extrait (the Complete
Work of Charles Darwin).
 Sites: médecin direct.fr
 Unobravo.com
 Www.croq-kilos.comf
 studysmarter.fr:
 researchgate.net:

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