0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
0 vues3 pages

Apocalypse

Le texte explore la transition symbolique de la Bible du jardin d'Éden à la Jérusalem céleste, soulignant que Dieu ne souhaite pas un retour à un état clos, mais plutôt une ville ouverte où l'humanité peut vivre librement ensemble. Cette vision d'une ville, loin d'être une utopie, représente un lieu de cohabitation et de réconciliation, invitant à repenser nos espaces urbains comme des lieux d'accueil pour tous. La promesse d'une nouvelle cité, habitée par Dieu et accessible à tous, offre un espoir d'avenir et de transformation sociale.

Transféré par

Freedom GNONLONFOUN
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
0 vues3 pages

Apocalypse

Le texte explore la transition symbolique de la Bible du jardin d'Éden à la Jérusalem céleste, soulignant que Dieu ne souhaite pas un retour à un état clos, mais plutôt une ville ouverte où l'humanité peut vivre librement ensemble. Cette vision d'une ville, loin d'être une utopie, représente un lieu de cohabitation et de réconciliation, invitant à repenser nos espaces urbains comme des lieux d'accueil pour tous. La promesse d'une nouvelle cité, habitée par Dieu et accessible à tous, offre un espoir d'avenir et de transformation sociale.

Transféré par

Freedom GNONLONFOUN
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 3

Publié le 15 mai 2019 (Mise à jour le 8/01)

Par Florence Blondon

Du jardin d’Éden à la ville de Dieu,


Apocalypse 21,1-5
La Bible nous invite à parcourir le chemin qui va d’un jardin clos à une ville où il
est bon de vivre ensemble.

Le livre va s’achever. Loin de se refermer, il ouvre nos existences, il nous invite à


lire à l’infini. La vision de la Jérusalem céleste s’oppose à un retour possible à un
état antérieur. Le dessein de Dieu, ce n’est pas de nous ramener dans le jardin
d’Éden.

Il est étonnant de trouver comme horizon non pas le paradis, mais une ville. Et
heureusement ! Paradis est un mot qui vient du perse, et il signifie jardin, mais
pas n’importe quel type de jardin, un jardin clos. Et ces jardins clos, si beaux
soient-ils, de l’Alhambra au parc de Versailles, sont les privilèges des despotes. Le
don d’une ville par Dieu nous dit qu’il n’est pas un dictateur. Dieu nous a créé
libres, et Il désire notre liberté. En aucun cas, ce qu’il nous offre ne pourrait être
un enfermement : Son dessein n’est pas un jardin clos mais une ville ouverte, avec
de nombreuses portes qui permettent d’y entrer et d’en sortir.

Cette vision d’une cité est porteuse d’un sens qui, aujourd’hui encore, nous
interpelle. Nous sommes ramenés à la réalité, la ville. Un lieu pour l’humanité,
sous le registre de la promesse et non de l’utopie. L’humanité ne pourrait
contenir dans un jardin, il lui faut une organisation, une cité. Dieu veut accueillir
le plus grand nombre. Nos rêves ne sont-ils pas bien souvent nostalgiques du bon
vieux temps ? L’espérance que nous offre l’Apocalypse nous tourne délibérément
vers l’avenir. Aujourd’hui, nous prenons acte que la ville est un lieu à réhabiliter,
à réinvestir. Nous ne pouvons faire l’économie de la penser. Comment imaginer
l’humanité entière dans un jardin ? Et si nous mettions le jardin dans la ville, tout
comme il y a un jardin dans la Jérusalem que Dieu nous offre ? Ce texte est
profondément visionnaire. Le lieu de la révolte qu’est la ville peut devenir le lieu
de la réconciliation. La cité qui nous est offerte n’est pas une cité aux banlieues
de violences, aux tiers et quarts-mondes laissés-pour-compte, ni même une cité,
belle comme Paris, mais une cité où Dieu lui-même habite avec « ses peuples ».
La ville nouvelle est un cadeau de Dieu.

Ville ouverte à tous sans distinctions, aux quatre horizons du monde, et qui brille
au soleil d’un ciel nouveau.

Si cette ville est de l’ordre du « pas encore », elle nous ouvre des possibles, elle
nous invite à imaginer l’improbable « accueillir tous les peuples ». Nous somme
conviés à penser la ville, et au-delà notre monde comme lieu de cohabitation, de
reconnaissance de l’autre, bien loin des ghettos que nous nous construisons.

Cet itinéraire qui nous mène du jardin à la ville, c’est celui de toute la Bible. Dieu
qui se révèle comme un Dieu d’amour, qui offre dès le début, dès le jardin d’Éden
la liberté à l’Homme, et qui tout au long de l’histoire n’a de cesse de le libérer de
ses servitudes.•

L’évangile du dimanche : Apocalypse


21,1-5
Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la
première terre avaient disparu, et la mer n’était plus.

Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la Jérusalem


nouvelle, prête comme une mariée qui s’est parée pour son mari.

J’entendis du trône une voix forte qui disait : La demeure de Dieu est avec les
humains ! Il aura sa demeure avec eux, ils seront ses peuples, et lui-même, qui
est Dieu avec eux, sera leur Dieu.

Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni
deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

Celui qui était assis sur le trône dit : De tout je fais du nouveau. Et il dit : Écris,
car ces paroles sont certaines et vraies

(Traduction Nouvelle Bible Segond)

Vous aimerez peut-être aussi