Texte 4: Honoré de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées (Lettre 9)
1. Anaphore : « il n’y a rien de changé entre nous, il n’y a qu’une fille de moins »
(répétition de « il n’y a »).
2. Antithèse : « Je n’ai point vu que je laissasse prise à la douleur, et j’ai vu du bien à
faire. »
3. Métaphore : « la mer de l’infini les embarcations que nous y lançons » (la mer = la vie
pleine de projets).
4. Gradation : « orner, embellir… conduire et rendre aimable… réconcilier avec la vie ».
5. Hyperbole : « les immenses désirs qui étendent et l’âme et la pensée ».
6. Périphrase : « mon El-Dorado de ce coin de terre » = mon bonheur idéal, ma vie
parfaite ici.
7. Parallélisme : « à mon esprit et à mon caractère ».
8. Chiasme : « Ce que nous nommons les hasards de la vie / La certitude d’aller dans un
chemin tracé. »
9. Personnification : « la vie ordinaire ne saurait être quelque chose de grand » (la vie
prend un rôle actif).
10. Interrogation rhétorique : « Que veux-tu ! », « Que ferai-je… ? », « N’est-ce pas… ? »
Texte 5 : Honoré de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées (Lettre 46)
1. Anaphore : « il n’est plus, et moi je suis ! », « Je me suis… »
2. Oxymore : « sourire serein » et « douleurs épouvantables ».
3. Hyperbole : « je donnerais ma part du ciel ».
4. Exclamation : « Seigneur, qu’est-ce qu’il y aura de plus dans votre enfer ? »
5. Métaphore : « le poignard hors du cœur » (douleur émotionnelle extrême).
6. Antithèse : « il n’est plus, et moi je suis ! »
7. Chiasme : « tout est dans ces deux phrases / À toi qui nous as bien connus, que puis-je
dire de plus ? »
8. Personnification : « la terre me fait frissonner ».
9. Parallélisme : « je l’ai fermé les yeux, je l’ai gardé pieusement… j’ai dit les prières…»
10. Ellipse : « Enfin, il n’est plus, et moi je suis ! » (implicite : il est mort, je suis en vie)
Texte 6 : Louis Aragon, Aurélien (Incipit)
1. Antiphrase : « Drôle de superstition. Voilà bien ce qui l’irritait. » (ce n’est pas drôle
du tout).
2. Anaphore : « Il n’aima pas… Il avait des idées… Il lui fit mal augurer… »
3. Métaphore : « Je demeurai longtemps errant dans Césarée… » (errance intérieure,
obsession).
4. Ironie : « Césaree… un beau nom pour une ville. Ou pour une femme. » (sous-entendu
moqueur).
5. Gradation : « bracelets en veux-tu en voilà, des tas de chichis, de voiles ».
6. Allusion : à Racine et à la tragédie de Bérénice.
7. Accumulation : « bracelets… chichis… voiles… »
8. Oxymore : « impression vague, générale, d’ennui et d’irritation ».
9. Comparaison : « comme une grande tombe » (la terre après la mort de l’être aimé)
10. Métonymie : « ses fleurs sans lui » (les fleurs représentent la présence du défunt).